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RS<br />

653/87<br />

B3PRUNT flJPRES DE LA CAISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE (CCEE)<br />

FINANCEMENT PARTIELDE LA MISE AUX NORMES "ATR 42" DE QU/ETRE (4) AÉR(V<br />

FORTS : MflJPITI, MOOREA. T/KAFOTO ET TdKAROA -<br />

Report n* 35-8? <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission des affaires financières, de l'économie et du plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHARTEL et Napoléon SPITZ.<br />

RAPPORT<br />

donnant autorisation au Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracte*<br />

un emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C.C*C*E,)* financem<strong>en</strong>t partiel de la mise<br />

aux normes "ATR 42" de quatre (4) aéroports : MAUPITI*<br />

MOOREA, TAKAPOTO et TAKAROA,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affaires Financières^<br />

de V Economie et du Pl<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHÂRTEL et Napoléon<br />

SPITZ,<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t;<br />

Mesdames* Messieurs <strong>le</strong>s Conseillères<br />

La politique de dé s <strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t des archipels définie par<br />

notre majorité passe <strong>en</strong> partie par la modernisation de notre flotte<br />

aéri<strong>en</strong>ne*<br />

La compagnie aéri<strong>en</strong>ne loca<strong>le</strong> "AIR TAHITI" a acquis trois<br />

(3) "ATR 42"* Le premier* <strong>en</strong> service depuis plus de trois mois* satis~<br />

fait tous <strong>le</strong>s passagers sillonnant nos divers archipels.<br />

Afin de permettre à cet appareil de mieux desservir<br />

certaines t<strong>le</strong>s3 il apparait nécessaire d*améliorer <strong>le</strong>ur infrastructure<br />

aêrcportuaire*<br />

C'est ainsi que <strong>le</strong> Territoire a décidé* dans un premier<br />

temps* de mettre aux normes <strong>le</strong>s aérodromes de MAUPITI3 MO0REAt<br />

TAKAPOTO et TAKAROA*<br />

Le coût de Vopération s'élève à 378.000*000 FCP (hors<br />

acquisitions foncières)* réparti de la manière suivante :<br />

.ILES MOOREA MAUPITI TAKAPOTO TAKAROA


COUT<br />

378.000.000 132.000.000 112.000.000 97.000.000 37.000.000<br />

Le financem<strong>en</strong>t do ce "projet" se décompose comme suit :<br />

- Fonds Propres-*-.—;-;. ; 90,000.000 FCP<br />

Caisse 2 C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> do Coopération Economique<br />

(C.C.C* E. ) (Emprunt).... ...........*.<br />

,..,.. 288,000.000 FCP<br />

Les conditions do V emprunt fixées avec la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong><br />

de Coopération Economique (CtC*C*E») s'établiss<strong>en</strong>t ainsi :<br />

- taux : S % l'an<br />

- durée : 15 ans dont doux ans de différé<br />

- remboursem<strong>en</strong>t : <strong>en</strong> 26 versem<strong>en</strong>ts semestriels croissants <strong>en</strong> principal<br />

de tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong>s montants dûs à chaque échéance* <strong>en</strong> capital et<br />

<strong>en</strong> intérêts* soi<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t égaux p<strong>en</strong>dant toute la durée du<br />

crédit*<br />

Le montant de chacune de ces échéances semestriel<strong>le</strong>s s'élèvera an<br />

principal et intérêts à <strong>en</strong>viron 16*110.263 FCP* soit annuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

32.220.472 FCP,<br />

Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t* par <strong>le</strong>ttre n° 32/CM <strong>en</strong> data<br />

du 12 février 1987f nous demanda de l'habiliter à contracter et signai*<br />

l'emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique<br />

(C.CC.E. ) afin de m<strong>en</strong>er à. biçn cette opération.<br />

Les rapporteurs* soussignés* ne peuv<strong>en</strong>t qu'être favorab<strong>le</strong>s<br />

à ce projet qui est <strong>le</strong> suite logique de notre politique de dés<strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t<br />

et de développem<strong>en</strong>t de nos î<strong>le</strong>s et demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong><br />

au nom de la Cotmiscion des Affaires Financières* de VEconomie<br />

et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi que <strong>le</strong><br />

projet de délibération joint.<br />

LES RAPPORTEURS*<br />

Pierre LEUARWL Napoléon SPITZ<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

M._ Jacqui DROLLET : Est-ce qu'il est <strong>en</strong>visageab<strong>le</strong> de<br />

prévoir un eeprunt hors acquisitions foncières ?<br />

budget.<br />

M. Nepoloon SPITZ, rapporteur : II y a un chapitre prévu au<br />

M. Lysis LAVIGNE : Bi<strong>en</strong> que M. DROLLET nous ait dit ce<br />

matin que <strong>le</strong>s ministres concernés n'étai<strong>en</strong>t pas prés<strong>en</strong>ts, j'ai accepte,<br />

<strong>en</strong> l'abs<strong>en</strong>ce de H. Geffry SMJHON, de vouloir prés<strong>en</strong>ter ce dossier.<br />

Je peux donc év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t vous donner, peut-être pas au


niveau que TOUS souhaitez, certains clém<strong>en</strong>ts qui vous permettront dn<br />

mieux vous prononcer.<br />

Sur <strong>le</strong> ch^itre doa acquisitions foncières : à Moorea 6 ha<br />

et demi, à Maupiti 4 hectares 8 ; à Takapoto XO hectares 4 ; et à<br />

Takaroa 21 hectares.<br />

A noter que l'ext<strong>en</strong>sion de l'aérodrome de Takaroa a été<br />

déclarée d'utilité publique par arrêté 795 du conseil des ministres du<br />

4 août 1986.<br />

M. Jacgui DROLLET : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, il est heureux qu'un<br />

ministre, dont ce n'est pns <strong>le</strong> départem<strong>en</strong>t, réponde à ces questions,<br />

et je dois TOUS féliciter H. <strong>le</strong> ministre. J'étais prêt à TOUS poser<br />

une question mais maint<strong>en</strong>ant j'hésite, vous al<strong>le</strong>z peut-être mal<br />

pr<strong>en</strong>dre ï<br />

J'ai lu dernièrem<strong>en</strong>t que- l'ATR a été soumis à un test que<br />

TOUS cppe<strong>le</strong>z "<strong>le</strong> test au pou<strong>le</strong>t". Je suis surpris, est-ce que c'oat<br />

une blague ou est-ce que c'est une réalité ?<br />

M. Lysis_ LAVIGNE : M. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r, comme TOUS, je l'ai lu<br />

sur la presse, mais j'ai posé la question à M. Marcel GALENON qui cet<br />

directeur de cette compagnie et qui m'a dit : qu'il y avait une<br />

certaine exagération de lai'part de la presse.- Comme chacun sait, Ion<br />

oiseaux sont, d'une manière généra<strong>le</strong>," <strong>le</strong>s <strong>en</strong>nemis" pour <strong>le</strong>s avions,<br />

soit qu'ils r<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans <strong>le</strong>s réacteurs et caus<strong>en</strong>t certains ôbmmagcc!,<br />

soit qu'ils peuv<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t briser une vitre. Mois <strong>en</strong> feit, In<br />

vitre n'a pas été brisée sur l'/îTR.<br />

rapport.<br />

LE PRESIDENT : Avec ces précisions, je mets aux voix <strong>le</strong><br />

ADOPTE, à jnains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité par .23 voix ( cbnt 5<br />

procurations) et 6 abst<strong>en</strong>tions (dont 2 procurations).<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à l'exam<strong>en</strong> du projet do<br />

délibération ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à<br />

contracter et à signer un emprunt auprès de<br />

ta Causée C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique<br />

(C.C*C*E*) pour <strong>le</strong> compte du Territoire.<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLÎNESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Potynêsî-c française ;<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 30 décembre 1912 relatif au régime<br />

financier des Territoires d*Outre-Mer ;


656/87<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-129 du 26 août 1985 et n° 84-48<br />

du 26 avril 1984 de la procédure applicab<strong>le</strong> aux datations affectées<br />

aux dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital du Territoire ;<br />

Vu la délibération n° 86-80/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 198? ;<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/Prés./A.T. du 14 avril 1987* portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 32/CM du 12 février 1987 approuvée <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministres dans sa séance du 11 février 1987 j<br />

Vu <strong>le</strong> rapport «° 35-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires Financières* do l'Economie et du Plan ;<br />

Dans, sa séance du<br />

ADOPTE<br />

Artic<strong>le</strong> 1er,- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est autorisé à négocier et à contracter<br />

auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique (CC.C.E.) aux<br />

conditions habituel<strong>le</strong>s de cet établissem<strong>en</strong>t un emprunt de 15.840*000<br />

FF ayant pour objet te financem<strong>en</strong>t partiel de la mise aux normes "ATR<br />

42" de quatre (4) Prodromes (MUPITI, MOOKEA, TAKAPOTO et TAKAROA).<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité par 23 voix (dont 5<br />

procurations) et 6 abst<strong>en</strong>tions (dont 2 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 2


657/87<br />

procurations) .ot__6 abst<strong>en</strong>tions (dont 2 procurations).<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur 1* <strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération~n" 87-35/AT du 2Ç avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains lovées, à l'unanimité, par 23 voix (cbnt 5<br />

procurations) _qt.6 abst<strong>en</strong>tions (dont 2 procurations).<br />

oOo<br />

B1PRUNT AUPRES DE LA CC£flm,TCE ECONOMIQUE EUROPEENNE (CEE) POUR LE<br />

COMPTE DU TERRITOIRE (FINANCEH3fr DE L'ABATTOIR TERRITORIAL DE T/ilITI)-<br />

Rapport n* 37-87 <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>te au nom de la<br />

Commission des affaires financières, de l'économie et du plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs André ROIHAU et Edouard FRITCH.<br />

RAPPORT<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

signer un emprunt auprès de la Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne<br />

(CE*8*) pour <strong>le</strong> compte du Territoire (financem<strong>en</strong>t<br />

de t'abattoir territorial de Tahiti)j<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affaires Financières*<br />

de V Economie et du Plany<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs André ROIHAU et Edouard FRITCH.<br />

Mesdames3<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs^<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 44/CM <strong>en</strong> date du 9 mars 1987a <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet da<br />

délibération l'autorisant à contracter et à signer un emprunt auprès<br />

de la Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne (C.E.E.) pour <strong>le</strong> compte du<br />

Territoire afin de financer Vabattoir territorial de Tahiti,<br />

Le but recherché est doub<strong>le</strong> ;<br />

- réaliser <strong>le</strong>s abattages de bovins, porcs et volail<strong>le</strong>s dans des conditions<br />

d'hygiène adéquates et faciliter <strong>le</strong>s inspections sanitaires,<br />

- favoriser <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t de l'é<strong>le</strong>vage <strong>en</strong> organisant la profession*<br />

<strong>en</strong> garantissant des prix de v<strong>en</strong>te et des conditions d'abattage<br />

s atis faisan ts.<br />

Cet abattoir sera édifié sur un terrain situé dans la<br />

vallée de la Papeiti* sis à Pcpara et pourra fournir :<br />

- 250 tonnes da viandco bovines l'an j<br />

- 1*100 tonnes de viandes porcines l'an ;


658/87<br />

- 300 tonnes de viandes de volail<strong>le</strong>s l'an.<br />

Cette ccpac-lté est bzsêe sur <strong>le</strong> niveau d'abattages pratiqué<br />

actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ainsi que sur des prévisions de la production do viande<br />

bovine* porcine et volati<strong>le</strong> aux l<strong>le</strong>s-du-v<strong>en</strong>t.<br />

— Les bâtim<strong>en</strong>ts compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t lès parties suivantes :<br />

- <strong>le</strong> hall d'abattage pour bovins et porcins, avec <strong>en</strong> annexe une sal<strong>le</strong><br />

d'<strong>en</strong>treposage des cuirs* une triperie-boyauderie* une sal<strong>le</strong> du<br />

personnel et une consigne ;<br />

- la hall d'abattage des volail<strong>le</strong>s •<br />

- <strong>le</strong> hall de conditionnem<strong>en</strong>t et de stockage des viandes* compr<strong>en</strong>ant<br />

une sal<strong>le</strong> d'expédition* une sal<strong>le</strong> de ressuage* une zone<br />

frigorifique* une réserve* une sal<strong>le</strong> de conditionnem<strong>en</strong>t et<br />

d'emballage des pou<strong>le</strong>ts*<br />

Les constructions seront raccordées aux réseaux : eau*<br />

é<strong>le</strong>ctricité* téléphone. Une station d'épuration assurera <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t<br />

des eaux usées * Les déchets solides seront incinérés.<br />

suivante :<br />

Le financem<strong>en</strong>t de ce projet sera assuré de la façon<br />

a) Fonds Europé<strong>en</strong> de Développem<strong>en</strong>t (F.E.D.) :<br />

'Subv<strong>en</strong>tions : 70.000 ECU <strong>en</strong>viron 8,861.745 FCFP<br />

- Prêt spécial : 1.200.000 ECUS <strong>en</strong>viron 151,915.636 FCFP<br />

(1 ECU * 6*9628 FF* cours du 11 février 1987 au Journal Officiel de la<br />

République française page 1589) ;<br />

b) Ministère Nationa<strong>le</strong> de l'Agriculture ;<br />

-Subv<strong>en</strong>tion : 1.400.000 FF <strong>en</strong>viron 25.454.545 FCFP ;<br />

c) Territoire : 4.320,000 FF <strong>en</strong>viron 78.545.455 FCFP.<br />

Le coût total de ce projet (selon cote des changes au 11<br />

février 1087) s'é<strong>le</strong>va à 264.777.381 FCFP.<br />

Les rapporteurs ne peuv<strong>en</strong>t qu'être favorab<strong>le</strong>s à ce projet*<br />

qui nous garantira une viande abattue dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures conditions<br />

d'hygiène et* demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de la Commission<br />

des Affaires Financières* de l'Economie et du Plan de bi<strong>en</strong><br />

vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi, que <strong>le</strong> projet de délibération<br />

joint.<br />

LES RAPPORTEURS<br />

\ André RQIHAU Edouard FRITCH<br />

LE PRESIPHfT ; La discussion est ouverte.


659/87<br />

M, Enriquo_ BRfflN-ORTEGA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, premièrem<strong>en</strong>t,<br />

est-ce que <strong>le</strong> ooût du terrain est pris <strong>en</strong> compte dans <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t ?<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> commission, nous avons parlé des déchets<br />

solides, est-ce qu'on peut nous repondre sur l'aspect de transformer<br />

ces déchets <strong>en</strong> nourriture pour animaux, notamm<strong>en</strong>t lorsqu'on voit lo<br />

volume des importations de ces catégories de produits, notamm<strong>en</strong>t<br />

l'alim<strong>en</strong>t pour chi<strong>en</strong>s et pour chats.? Est-ce qu'on a des élém<strong>en</strong>ts de<br />

réponse à ces questions ?<br />

H. Edouard PRITCH, co-rexporteur : La question a ôté pocco<br />

<strong>en</strong> C/FEP, <strong>le</strong> prix du terrain n'est pas compris dans <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t.<br />

M. Arthur CHUNG : H. lo présid<strong>en</strong>t, deux petites questions.<br />

Avec cet abattoir qui a mis du temps à naître, est-ce qu'il y aura <strong>le</strong><br />

monopo<strong>le</strong> des abattages que ce soit au niveau de la viande bovine,<br />

porcine ou de la volail<strong>le</strong> ? Pour un é<strong>le</strong>veur de la côte Est, quand il<br />

aura un veau ou deux -petits cochons à tuer, est-ce qu'il lui faudra<br />

<strong>le</strong>s am<strong>en</strong>er jusqu'à l'abattoir ?<br />

Dans <strong>le</strong> rapport, il est question de "garantie des prix de<br />

v<strong>en</strong>te". Est-ce que <strong>le</strong> système qui sera mis <strong>en</strong> place concerne uniquem<strong>en</strong>t<br />

l'abattage ou bi<strong>en</strong> y compris la commercialisation, ainsi que la<br />

fixation des prix ?<br />

Je ne vous cache pac, M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, que cet abattoir ne<br />

fera qu'augm<strong>en</strong>ter <strong>le</strong>s pirlx au niveau du consommateur. A chaque étape<br />

intermédiaire, <strong>le</strong>s frais généraux vont s'y ajouter, alors qu'actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

il n'y a pas d'autres intermédiaires <strong>en</strong>tre l'é<strong>le</strong>veur et <strong>le</strong> boucher<br />

pour la commercialisation (Urecte aux consommateurs. Aussi, je ne<br />

sais pas si c'est vraim<strong>en</strong>t unn bonne solution.<br />

abattoir ?<br />

Est-ce qu'on peut me répondre au sujet de la vocation de cet<br />

M. André ROIH/U, rrpporteur : Si on met <strong>en</strong> place un<br />

abattoir, c'est pour v<strong>en</strong>dre. C 1 cet prévu dans ce s<strong>en</strong>s.<br />

Le grand problème actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t est un problème d'hygiène.<br />

On met <strong>en</strong> place un abattoir, il est donc normal qu'on amène tout làbas.<br />

Si c r est pour tuer un petit cochon, tu <strong>le</strong> fais chez toi.<br />

Norma<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, par phase, <strong>le</strong>s animaux seront tués sur place.<br />

Au départ, il y a <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>veurs et après il y a <strong>le</strong>s bouchers qui iront<br />

s'approvisionner à l'abattoir.<br />

H. Jean-Marius RAAPOTO : Ma question porte sur un autre<br />

aspect du problème et qui, néanmoins, me paraît important.<br />

Dans <strong>le</strong> troisième paragraphe, à la page 2, on nous c&t<br />

simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t que <strong>le</strong>s déchets solides seront incinérés. Il n'y a pas<br />

dans ces textes des mesures préconisées pour éviter toute pollution<br />

ultérieure. Est-ce qu'on va procéder à ces incinérations avec des<br />

conséqu<strong>en</strong>ces prévisib<strong>le</strong>s ou est-ce qu'il a été intégré des mesures


660/87<br />

pour éviter des conscgaimcca au niveau de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ?<br />

LE PRESIDQiT : Avant de poursuivre nos travaux, je vous<br />

propose de diner sur place et do continuer nos travaux.<br />

M. Marcel H/m* : H. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, loin de noi l'idée<br />

contrer ce projet d'abattoir à Pcpara, j'y souscris.<br />

Cet abattoir est pratiquem<strong>en</strong>t un groupem<strong>en</strong>t d'achats qui<br />

rassemb<strong>le</strong>rait toutes <strong>le</strong>s viandes, pour pouvoir faire <strong>le</strong> contrôlc<br />

d* hygiène et des prix, et pouvoir dispatcher <strong>en</strong>suite chez <strong>le</strong>s<br />

rev<strong>en</strong>deurs.<br />

Je proposerai, au ministère de prévoir une autre forme<br />

d 1 abattoir pour <strong>le</strong>s I<strong>le</strong>s sous-<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t. Je vois mal <strong>le</strong>s I<strong>le</strong>s aous-lov<strong>en</strong>t<br />

expédier; <strong>le</strong>ur bétail jusqu'à Papara. Il devrait y avoir d'abord<br />

consommation loca<strong>le</strong> dans l'archipel et <strong>le</strong> surplus sera expédié sur <strong>le</strong><br />

marché de Tahiti. Voilà comm<strong>en</strong>t je vois l'abattoir dans <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s sous<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t.<br />

Je profite de l'oc<strong>en</strong>sion pour vous signa<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s problèmes<br />

énormes r<strong>en</strong>contrés actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t par <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>veurs bovins des î<strong>le</strong>s sous<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t.<br />

Il y a une quantité nssez importante de bovins qui reste <strong>en</strong><br />

souffrance faute d* abatteur^<br />

M. Napoléon SPITZ : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, il faut comm<strong>en</strong>cer par<br />

examiner la situation actuel<strong>le</strong>. L'abattage actuel est un abattage<br />

archaïque, artisanal et ne répond pas aux normes d'hygiène nécessaires*<br />

Cet' abattnge, comme dit <strong>le</strong> rapporteur, essaiera de<br />

regrouper tout <strong>le</strong> béteil possib<strong>le</strong> qui sera abattu au petit bonheur de<br />

la chance. Il n'y a pas de problèmes pour <strong>le</strong> petit abattage signalé<br />

par <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r CHUNG, cala peut être fait à la maison.. Ceux qui<br />

abatt<strong>en</strong>t <strong>le</strong>ur béteil <strong>en</strong>verront à l'abattoir et <strong>le</strong>s bouchers vi<strong>en</strong>dront<br />

s'y ravitail<strong>le</strong>r.<br />

En ce qui concerne los î<strong>le</strong>s sous-<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t, c'est un autre<br />

problème. Il faudrait par la suite, après l'abattoir territorial de<br />

Tahiti, <strong>en</strong>visager une ant<strong>en</strong>ne aux I<strong>le</strong>s sous-<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t et développer<br />

cette î<strong>le</strong>. Il faut voir la philosophie actuel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s de cet<br />

abattoir.<br />

M. André ROIH/ÏJ, reporteur : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je partage<br />

<strong>le</strong> couci de non collègue Mate H/1RT, mais il y a aussi <strong>le</strong>s Marquises-,<br />

fçrès cela, on peut <strong>en</strong>visager de mettre <strong>en</strong> place une tuerie.<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s déchets solides-,- dans <strong>le</strong> programme<br />

de l'abattoir on n'a pas prévu pour <strong>le</strong>s os, c'est pour cela qu'ilu<br />

seront incinérés.<br />

Quant à la préparation de l'alim<strong>en</strong>t pour chi<strong>en</strong>s, nous avons<br />

prévu un freezer et avec cela on peut préparer des parts qui serviront<br />

de protéines. :<br />

•;o


661/87<br />

M. Knricuc _BH/U!I--0rrrH}i1 : Effectivem<strong>en</strong>t, l'aspeci; do<br />

l'utilisation de la ^rtft&lno animc<strong>le</strong> est un élém<strong>en</strong>t qu'il ne f.iuî. pas<br />

négliger. Les os peuv<strong>en</strong>t av.-rv-i» à la fabrication de protéine.- Il faut<br />

réfléchir à ce problème.<br />

Celé me prrcît que-ncl môme assez diffici<strong>le</strong> d'<strong>en</strong>visager un<br />

investissem<strong>en</strong>t de 265 millions <strong>en</strong>viron hors terrain sons avoir prévu<br />

au moins un cas de fonctionnem<strong>en</strong>t de cet abattoir, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> co qui<br />

concerne <strong>le</strong>s-producteurs O/JLÏ outres districts des communes des lier, du<br />

v<strong>en</strong>t et ceux dos î<strong>le</strong>s «.-


662/87<br />

(Um<strong>en</strong>sionné conpte t<strong>en</strong>u (1er; tonnes do viande qui sont abattues sui 1 la<br />

territoire. Faisons confiance au service qui nous <strong>le</strong>s ont fournis.<br />

Nous estimons i,ous que <strong>le</strong> projet a étc fait <strong>en</strong> fonctio:i des<br />

boucans de co territoire- Comm<strong>en</strong>t faire pour transporter un boouf qui<br />

est à Hitiaa ? jo no ccin pas pourquoi vous vous inquiétez pour ce<br />

g<strong>en</strong>re de questions, vous savez très bi<strong>en</strong> qu'on ne peut pas conotruiro<br />

des abattoirs clans tous <strong>le</strong>s ri stricts, et qu'il faudra trouver des<br />

ncyons ôo transférer ces rj^imaux pour être abattus. Je ne sais i>ns<br />

cgiel est <strong>le</strong> but rochercha do votre question.<br />

On construit un abattoir à Papora parce qu'on estime quo<br />

c'est à ce niveau là qu'on évitera une perte de t<strong>en</strong>ps.


PG/DÇ<br />

663/87<br />

M.Jappljfipn SPITZ : C'est simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour donner un petit<br />

détail çonçër;nant <strong>le</strong> projet. Pour l'abattoir territorial il y aura<br />

des camions qui feront <strong>le</strong> tour de l'î<strong>le</strong>. M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, ce qui<br />

serait bi<strong>en</strong> c'est d'avoir un marché situé à Paparr. car cela facilite^<br />

rait beaucoup <strong>le</strong>s choses. En effet, vu la situation géographique de<br />

Papara7 <strong>le</strong>s autres communes voisines pourront donc v<strong>en</strong>ir y déposer<br />

<strong>le</strong>urs productions bovines dans ce marché de Papara.<br />

M. Ijypig LAVIGN.E ? Simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour comploter ce qui a été<br />

dit par <strong>le</strong> rapporteur. Lé texte concernant l'abattage et la v<strong>en</strong>te des<br />

porcins et bovins est un texte de 1977- Dans son esprit, comme dans sa<br />

<strong>le</strong>ttre, il fait obligation de prés<strong>en</strong>ter toutes <strong>le</strong>s viandes destinées à<br />

la commercialisation. Donc, el<strong>le</strong>s sont destinées à l'abattoir.<br />

Il n*e3t pas question d^nyoyer à l'abattoir de la viande<br />

destinée à la consommation personnel<strong>le</strong>. Une fois que la viande est<br />

abattue, il y a une espèce de tri, une eapôce de classification des<br />

différ<strong>en</strong>ts morceaux et <strong>en</strong> fonction de ces différ<strong>en</strong>ts morceaux, la<br />

notion de qualité du morceau y est jointe et par delà <strong>le</strong> prix est<br />

fixé. Je précise que <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> est fait par un vétérinaire qui<br />

relève de l'économie rura<strong>le</strong>.<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons donc au vote du rapport.<br />

ADOPTE, p. mains, <strong>le</strong>vées, par 22 voix (5 procurations), pour<br />

3 contre (1 procuration)et^ 4 abst<strong>en</strong>tions.<br />

M. Arthur CfflJNG : Je voudrais avoir plus de détails<br />

concernant la durée du prêt ainsi que <strong>le</strong>s conditions concernant <strong>le</strong>s<br />

taux d'intérêt.<br />

LE PRESIDfflJT ; Pour ce qui concerne la durée du prêt, M. <strong>le</strong><br />

rapporteur vou3 la communiquera après.<br />

Pour cause de panne d'é<strong>le</strong>ctricité, nous allons donc être<br />

obligés de susp<strong>en</strong>dre la séance.<br />

La séance est susp<strong>en</strong>due.<br />

oOo<br />

Susp<strong>en</strong>due à 17 h 52, la 3éance est reprise h 20 h 08.<br />

Sont prés<strong>en</strong>ts, a. la reprise :<br />

oOo<br />

MM. DOOM Roger<br />

HART Marcel<br />

CHUNG Arthur<br />

RAAPOTO Jean-Marius<br />

LEHARTEL Pierre


667/87<br />

Le projet do délibération qui nous est soumis permettre de<br />

régulariser cette situation <strong>en</strong> autorisant Vaffectation du produit de<br />

cette taxe aux dép<strong>en</strong>ses de s<strong>en</strong>te des exonérés et indig<strong>en</strong>ts<br />

hospitalisés au C<strong>en</strong>tra Hospitalier Territorial de Mamao imputés<br />

jusqu'à prés<strong>en</strong>t au budget du Territoire.<br />

Par ail<strong>le</strong>urs» la participation du Territoire au titre de<br />

l'année 1985 ayant êtô apportée <strong>en</strong> totalité sous forme de subv<strong>en</strong>tions*<br />

il est proposa à l'artic<strong>le</strong> 2 de hz prés<strong>en</strong>te délibération* d'affecter<br />

<strong>le</strong>s recettes de la texe prov<strong>en</strong>ait des années 1985 et 1986 à <strong>le</strong>. prise<br />

<strong>en</strong> charge des restes à verser par <strong>le</strong> Territoire au C<strong>en</strong>tre Hospitalier<br />

Territorial de Mamco* au titre de Vannée 1986.<br />

Les rapporteurs favorab<strong>le</strong>s à ce projet demand<strong>en</strong>t à<br />

l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de la Corniriss-ion des Affaires<br />

Financières* de l'Economie et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur<br />

rapport ainsi que <strong>le</strong> projet do délibération joint,<br />

LES RAPPORTEURS*<br />

Marcel HART André ROIBAU<br />

LE PREStDHTT : La discussion est ouverte,<br />

H. Enriqu_e__BRj^-QHTH}A : Concernant cette taxe sur, <strong>le</strong>s<br />

assurances, je p<strong>en</strong>se qu'il faut préciser que seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s assurances<br />

sur <strong>le</strong>s automobi<strong>le</strong> sont taxées. Il faudrait qu'on se réfère quand, même<br />

à la discussion qui a eu lieu au sein de cette assemblée <strong>en</strong> 1984, je<br />

p<strong>en</strong>se que c'était <strong>le</strong> 4 décembre 1984 si j ' ai bonne mémoire.<br />

II a été dit ceci notamm<strong>en</strong>t par M. PEAJCELLIER : " que <strong>le</strong><br />

rev<strong>en</strong>u de cette taxe sora vreiseinblab<strong>le</strong>in<strong>en</strong>t de 150 raillions s 1 agissant<br />

d'un impôt nouveau. Nous ne pouvons pas présumer exactem<strong>en</strong>t du<br />

r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t mais nous att<strong>en</strong>dons 150 millions qui seront reversés<br />

à l'hôpital de M/MX}.- Cette taxe est, malheureusem<strong>en</strong>t, la conséqu<strong>en</strong>ce<br />

de tous ces accid<strong>en</strong>ts de la route que nous <strong>en</strong>registrons cotte année.<br />

C'est une façon de s<strong>en</strong>sibiliser tous <strong>le</strong>s utilisateurs delà<br />

route des dangerc qu'il?.; <strong>en</strong>courr<strong>en</strong>t et une façon de <strong>le</strong>ur faire<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s de <strong>le</strong>urr; responsabilités <strong>en</strong> la matière".<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je p<strong>en</strong>se que cette taxe avait été votéo<br />

sur <strong>le</strong>s conv<strong>en</strong>tions d'assurances automobi<strong>le</strong>s pour v<strong>en</strong>ir un petit peu,<br />

d'une part, s<strong>en</strong>sibiliser lys g<strong>en</strong>s sur <strong>le</strong>s problèmes de la route et,<br />

d'autre part, essayer do v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aide à tout ce qui pouvait ôtro<br />

accid<strong>en</strong>t de la route, etc*


TEENAJRI<br />

HUNTER<br />

ATGER<br />

BRtfJN-ORTEGA<br />

CH/MPS<br />

DROLLET<br />

FLOSSE<br />

FRITCH<br />

HUNTER<br />

MARERE<br />

PAEJWARA<br />

HDIHflJ<br />

SANQUER<br />

SPITZ<br />

TARUOURA<br />

TEMAJRI<br />

TERIIRHIE<br />

Mme TETUANUI<br />

MM. TETUANUI<br />

TROUILLET<br />

TUPU<br />

WATANABE<br />

Sièg<strong>en</strong>t au banc du<br />

664/87<br />

Ernest<br />

Austin<br />

Perd<br />

Enriqae<br />

Jean-Pierre<br />

Jacqui<br />

Gaston<br />

Ecfouard<br />

Pierre<br />

H<strong>en</strong>ri<br />

Lucas<br />

André<br />

Guy<br />

Napoléon<br />

Albert<br />

loane<br />

Taratua<br />

Emma<br />

Monil<br />

Jean-Baptiste<br />

Jean<br />

Lionel<br />

gouvernem<strong>en</strong>t : M. LE<br />

LBDNTIEFF A<strong>le</strong>xandre, Mme HONG<br />

KIOU Huguette, MM, LAVIGNE Lysis,<br />

BUILLARD Michel, SANDFORD Terii,<br />

VIVISÎ Manate.<br />

0O0<br />

LE PRESIDENT : Lu séance est reprise.<br />

Nous poursuivons nos travaux par l'exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération, ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

œxtoTïsant te Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

si-gner un emprunt auprès de la Communauté Economique Euro~<br />

pé<strong>en</strong>ne (C*E.E,) pour <strong>le</strong> compte du Terri-to-ire*<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Française ;<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 30 décembre 1912 relatif au régime<br />

financier des Territoires d'Outre-Mer ;<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-129 du 26 août 1983 et n° 84-48<br />

du 26 avril 1984 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant la procédure applicab<strong>le</strong> aux dotations<br />

affectées aux dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital du Territoire j<br />

Vu la délibération n° 86-84/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 1987 ;


665/87<br />

Vu la conv<strong>en</strong>tion do financem<strong>en</strong>t n° 2645/PO/P du 23 juil<strong>le</strong>t<br />

1986 <strong>en</strong>tre la Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne (CES) et <strong>le</strong> Territoire<br />

relative au projet de V abattoir dô Tahiti ;<br />

Vu V arrêté n° 0504/CM du 30 avril 1986 désignant<br />

l'ordonnateur territorial du Fonds Europé<strong>en</strong> de Développem<strong>en</strong>t (F.E*D)<br />

et ses suppléants ;<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/PRES/AT. du 14 avril 1987 portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 44/CM du 9 mars 1987 approuvée <strong>en</strong> conseil<br />

des ministres dans sa séance du 4 mars 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 37-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des affaires financières* de Véconomie et du plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> 1er - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire<br />

de la Po lynésie française est autorisé à négocier et à contracter<br />

auprès de Va Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne (C.E.E.) aux conditions<br />

habituel<strong>le</strong>s de cet Etablissem<strong>en</strong>t un emprunt de UN MILLION DEUX<br />

CENT MILLE ECUS (1 200 000 ECUS)* (soit 8 355 360 FF), (soit 151 915<br />

636 FCFP), sachant qu'un ECU » 6>9628 FF au Journal Officiel de la<br />

République française du 11 février 1987 page 1589, ayant pour objet <strong>le</strong><br />

financem<strong>en</strong>t partiel de l'abattoir territorial de Tahiti.<br />

ADOPTE, à mains__<strong>le</strong>vces, par 22 \oix pour (5 procurations),<br />

3 vaix contre (1 procuration) et fr abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 2 - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est autorisé à signer <strong>le</strong> contrat de financem<strong>en</strong>t<br />

fixant <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à l'artic<strong>le</strong> 1 cidessus*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 22 voix pour (5 procurations)t<br />

3 voix contre (1 procuration) et 4 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 3 - En vertu des dispositions des artic<strong>le</strong>s<br />

précéd<strong>en</strong>ts^ <strong>le</strong> Territoire de la Polynêsie française s'<strong>en</strong>gage à<br />

inscrire <strong>en</strong> priorité, chaque année, <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>ses obligatoires à son<br />

budget <strong>le</strong>s sormes nécessaires au remboursem<strong>en</strong>t des échéances ainei<br />

qu ' au règ t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des intérêts, frais et charges accessoires de<br />

l'emprunt objet de la prés<strong>en</strong>te délibération*<br />

ADOPTE, à mains Iev6esf par 22 voix pour (5 procurations),<br />

3 voix oontre (1 procuration) et 4 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 4 - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal


Officiel de la Polynésie française*<br />

666/87<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 22 voix pour (5 procurations),<br />

3 voix contre (1 procuration) et 4 abst<strong>en</strong>tions.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de:<br />

la délibération n 87-36/AT du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à jnains <strong>le</strong>vées, par 22 voix pour (5 procurations),<br />

3 voix contre; (1 procuration) et 4 abst<strong>en</strong>tions"<br />

oOo<br />

AFFECTATION DU PRODUIT...DE_LA_TAXE SUR LES CONVENTIONS D'ASSURANCES -<br />

Rapport N" 38-87, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission des Affaires Financières, de l'Economie et du Plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HART et André ROIHAU.<br />

RAPPORT<br />

portant affectation du produit de la taxe BUT <strong>le</strong>s<br />

conv<strong>en</strong>tions d l assurances,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affaires Financières,<br />

de V Economie et du Plan,<br />

Par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HART et André ROIHAU,<br />

Monsieur <strong>le</strong>. Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 65/CM <strong>en</strong> date du 27 mars 1987, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération portant affectation du produit de la taxe sur <strong>le</strong>s<br />

conv<strong>en</strong>tions d'assurances.<br />

En effets notre Assemblée, par délibération n° 84-1038/AT<br />

du 6 décembre 1984 prévoit <strong>en</strong> son artic<strong>le</strong> 10 que "<strong>le</strong> produit de la<br />

taxe est reversé directem<strong>en</strong>t av. budget du C<strong>en</strong>tre Hospitalier Territorial<br />

de Mamao",<br />

Faute d'un libellé suffisamm<strong>en</strong>t précis et explicite* il<br />

n*était pas possib<strong>le</strong> aux services du recouvrem<strong>en</strong>t du C<strong>en</strong>tre<br />

Hospitalier Territorial, de motiver <strong>le</strong>s ordres de recette qui peuv<strong>en</strong>t<br />

seuls permettre au Trésorier Payeur Général de procéder au reversem<strong>en</strong>t<br />

de ces sommes, au comptab<strong>le</strong> de Vétablissem<strong>en</strong>t public.<br />

Les recettes* au titre des années 1985 et 1986 qui,<br />

représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 167 MILLIONS FCFP, ont donc de ce fait été conservées sur<br />

un compte d'att<strong>en</strong>te*


670/87<br />

problème. De toute façon comme <strong>le</strong> dit M. Napoléon SPITZ ; "vouo ne<br />

pouvez ri<strong>en</strong> modifier, voua adoptez <strong>le</strong>s délibérations tel<strong>le</strong>s qu'el<strong>le</strong>s<br />

sont" mais je p<strong>en</strong>se qu*à ce mom<strong>en</strong>t là, nous allons r<strong>en</strong>trer car cela ne<br />

3ert à ri<strong>en</strong> si on ne peut, môme pas, faire deo remarques ou des<br />

critiques.<br />

H. Jacjqui PROLLET : Ce sera ma dernière interv<strong>en</strong>tion sur ce<br />

rapport de prés<strong>en</strong>tation et je p<strong>en</strong>se que nous avons de la chance<br />

d*avoir <strong>le</strong> Ministre de la Santé.<br />

Est-ce qu*il peut nous faire part de son s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t ? Il me<br />

semb<strong>le</strong> M. <strong>le</strong> Ministre du Budget que vous changez de finalité de quelque<br />

chose qui était bi<strong>en</strong> précis <strong>en</strong> 1984, vous diluez dans l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong><br />

des dép<strong>en</strong>ses de santé ; â notre s<strong>en</strong>s du moins de M. BRAUN-rORTEGA et<br />

moi-même, il nous semb<strong>le</strong> que <strong>le</strong> texte de 1984 eat dévoyé. N^est-il pas<br />

possib<strong>le</strong> de rectifier ? Peut-être que la pratique du Ministre de la<br />

Santé pourra nous aider. Mais je rassure tout do suite M, BRAUN-<br />

ORTEGA, <strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s de M. Napolôon SPITZ sont malheureusem<strong>en</strong>t dues à<br />

la fatigue.


668/87<br />

Maint<strong>en</strong>ant peut-être faudrait-il, pour v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aide aux<br />

dép<strong>en</strong>ses de l'hôpital, ét<strong>en</strong>dre cette taxe i toutes <strong>le</strong>s catégories<br />

d^assurancea ou à d'autres types de prestations,<br />

M. Jacqui DROtiLET ; Si l*on compr<strong>en</strong>d bi<strong>en</strong> ce rapport de<br />

prés<strong>en</strong>tation c*est parce que <strong>le</strong> libellé de la délibération de 1984<br />

était insuffisam<strong>en</strong>t explicite que nous avons de l'arg<strong>en</strong>t de côté. Je<br />

ne vois pas, dans cette prés<strong>en</strong>tation, la volonté de modifier ce libellé<br />

qui n'était pas explicite.<br />

Est-ce qu T on ne pourrait pas H, <strong>le</strong> Ministre procéder <strong>en</strong><br />

Ueux temps, parce que <strong>le</strong> libellé n'est pas explicite, nous avions de<br />

l*arg<strong>en</strong>t sur un compte d'att<strong>en</strong>te ? Donc ce compte d*att<strong>en</strong>te» il faut<br />

l'utiliser et l'affecter aux dép<strong>en</strong>ses de santé de l'hôpital.<br />

Parallè<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour rev<strong>en</strong>ir au s<strong>en</strong>s initial du texte, il<br />

faudrait redéfinir ce libellé de façon suffisamm<strong>en</strong>t explicite pour que<br />

l'esprit de l^HH soit maint<strong>en</strong>u.<br />

Les raisons avancées, M. <strong>le</strong> Ministre, ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au fait que<br />

<strong>le</strong>s libellés <strong>en</strong> 1984 n'étai<strong>en</strong>t pas suffiss<strong>en</strong>t précis et <strong>le</strong>s services<br />

du Trésor ont mis cette taxe sur un compte d*att<strong>en</strong>te.<br />

Cet arg<strong>en</strong>t, il faut <strong>le</strong> consommer ! Il est possib<strong>le</strong> de<br />

considérer cette délibération comme une possibilité donnée à l'hôpital<br />

de MAMAO pour consommer cet arg<strong>en</strong>t dans la direction que vous proposez.<br />

Il n*<strong>en</strong> reste pas moins que <strong>le</strong> problème restera posé, puisque<br />

<strong>le</strong> libellé n'aura pas été modifié. N'est-il-pas possib<strong>le</strong> d ! expliciter<br />

ce libellé M, <strong>le</strong> Ministre pour respecter l^esprit de 1984, à savoir :<br />

taxe sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s d*assurances qui était affectée a un service<br />

particulier de 1''hôpital de MAMAO ? Cela 3e dilue dans <strong>le</strong>s dép<strong>en</strong>ses de<br />

l'hôpital et ne va pas sur une affectation particulière. Est-ce qu T on<br />

ne peut pas <strong>en</strong>visager cela BOUS ces deux ang<strong>le</strong>s ?<br />

M. Manate VIVISH : Je compr<strong>en</strong>ds très bi<strong>en</strong> <strong>le</strong> souci exprimé<br />

par M. BRAUKTORTÈGÂ et repris par vous-même. Je p<strong>en</strong>se que cette<br />

abondance <strong>en</strong> précisions empêchera l'utilisation de ces fonds.<br />

De toute manière, je ne vois pas pomm<strong>en</strong>t on pourra<br />

réserver l'utilisation de ces fonds aux seuls accid<strong>en</strong>tés de la route<br />

ou à un seul service du c<strong>en</strong>tre hospitalier territorial.<br />

Je p<strong>en</strong>se qu'il faut voir <strong>le</strong> problème dans sa globalité. Le<br />

Territoire fait un effort <strong>en</strong> faveur du domaine de la santé. Cette<br />

taxe n'est qu'une prise <strong>en</strong> charge partiel<strong>le</strong> de cette interv<strong>en</strong>tion du<br />

Territoire dans ce domaine. A force de vouloir trop r<strong>en</strong>dre <strong>le</strong>s choses<br />

précises» je crains que l'on arrive aux résultats qui consisterai<strong>en</strong>t<br />

à ne pas pouvoir utiliser cet arg<strong>en</strong>t» Le libellé tel qu'il est<br />

précisé dans <strong>le</strong> projet de délibération me paraît suffisamm<strong>en</strong>t<br />

précis pour permettre <strong>le</strong> déblocage de cette somme.<br />

M. Napoléon SPITZ : Mon interv<strong>en</strong>tion de ce soir n*est pas<br />

d'embêter l'opposition mais c'est pour dire qu* ils ont beau faire des<br />

propositions mais <strong>le</strong>s am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts n T ayant pas été déposés<br />

conformerai<strong>en</strong>t â notre règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur qui est, à mon avis,


669/87<br />

draconi<strong>en</strong>. Mais on peut toujours discuter. Nous ne pouvons plus<br />

changer <strong>en</strong> vertu du règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t.<br />

M. Pierre HUNTER : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, on par<strong>le</strong> d'indig<strong>en</strong>ts et<br />

je p<strong>en</strong>se qu'il a^agit probab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de tous <strong>le</strong>s indig<strong>en</strong>ts quel<strong>le</strong> qu'<strong>en</strong><br />

soit 1*origine.<br />

Je p<strong>en</strong>se que l'affectation de cette ressource n'est pas<br />

tout à fait conforme à son origine.<br />

L*on ne pourrait pas préciser 3 ! il s'agit soit d*indig<strong>en</strong>t<br />

accid<strong>en</strong>té ou autre car je connais <strong>le</strong> cac d'un accid<strong>en</strong>té pour <strong>le</strong>quel<br />

<strong>le</strong>s frais de soins ont été imposés à une municipalité pour <strong>le</strong> paiem<strong>en</strong>t<br />

d'un montant d*<strong>en</strong>viron 1.300,000 F. C*6tait un accid<strong>en</strong>t de moto. Estne<br />

pourrait pas préciser ?<br />

M. Enrique BRAUN-OKTEGA : Suite à 1Hnterv<strong>en</strong>tion de M.<br />

Napoléon SPITZ ; si on ne peut ri<strong>en</strong> faire, je me demande ce qu'on fait<br />

là M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t -rje par<strong>le</strong> de 1 Appositions ? Dans votre discours<br />

d'ouverture, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, vous parliez de dialogue, etc. "On<br />

verra, on va laisser à l*opposition des représ<strong>en</strong>tations externes",<br />

Mai3 je p<strong>en</strong>se que ce n'est pas là qu*il faut faire l'ouverture M. lu<br />

Présid<strong>en</strong>t, c'est dans la modification du règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur parce que<br />

cela ne sert à ri<strong>en</strong> de siéger dans <strong>le</strong>s commissions de c<strong>en</strong>sure de<br />

cinéma et j'<strong>en</strong> pasae, car de toute façon j T estime qu'au niveau des<br />

représ<strong>en</strong>tations extérieures <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs territoriaux, qui doiv<strong>en</strong>t y<br />

siéger, doiv<strong>en</strong>t être issus de la majorité car c T est <strong>le</strong> prolongem<strong>en</strong>t<br />

dé l'action du gouvernem<strong>en</strong>t<br />

II semb<strong>le</strong> logique que cela soit dans <strong>le</strong> conseil<br />

d*administration de la SOCREDO, de la CPS ou autre, d'avoir à mettre<br />

des conaeil<strong>le</strong>rs de 1*opposition qui iront contre <strong>le</strong>s représ<strong>en</strong>tants du<br />

Territoire. Là, par contre, contrairem<strong>en</strong>t aux commissions intérieures,<br />

je serais d'accord à ce que l'opposition ne participe pas car la<br />

majorité pr<strong>en</strong>dra ses responsabilités jusqu ! au bout c'est-à-dire, dans<br />

la représ<strong>en</strong>tation extérieure dans <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>ts organismes.<br />

Par contre, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, si vous vou<strong>le</strong>z avoir ce<br />

dialogue, changez votre règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur, instituez un véritab<strong>le</strong><br />

statut de l'opposition au sein de cette assemblée.<br />

Pr<strong>en</strong>ez quelques exemp<strong>le</strong>s sur l'Assemblée Nationa<strong>le</strong>. Pour<br />

faire un groupe à 1''Assemblée Nationa<strong>le</strong>, il faut être 30 députés sur<br />

578. Faites des ratios et peut-être qu'à ce mom<strong>en</strong>t-là, on pourra<br />

avancer !<br />

Je conçois qu'on ait besoin de ressources pour l'hôpital<br />

pour couvrir ses frais. Vous aviez institué un Impôt <strong>en</strong> 1984 sur <strong>le</strong>s<br />

assurances automobi<strong>le</strong>s à cause des accid<strong>en</strong>ts de la route pour<br />

s<strong>en</strong>sibiliser <strong>le</strong> consommateur.<br />

Aujourd'hui, vous proposez d'affecter cette taxe ou cette<br />

pénalité à tous <strong>le</strong>s automobilistes aux dép<strong>en</strong>ses généra<strong>le</strong>s de 1'hôpital.<br />

Je p<strong>en</strong>se que là, il y a une démarche qui n'est pas tout à fait<br />

correcte et c'est pour cela que je me suis^permis de sou<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>


673/87<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge <strong>le</strong>s indig<strong>en</strong>ts, <strong>le</strong>s <strong>en</strong>fants, <strong>le</strong>s anci<strong>en</strong>s combattants<br />

etc.. il faut <strong>le</strong> dire, il faut dire aux automobilistes : Messieurs,<br />

vous al<strong>le</strong>z être tax6s de 10 % sur votre prime d'assurance automobi<strong>le</strong><br />

pour faire face à ces dép<strong>en</strong>ses et ne plu3 repr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong>s raisons<br />

évoquées <strong>en</strong> 1984.<br />

Je vous rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s terme3-mêmee employés par M.<br />

PEAUÇELLI3R, car j'ai <strong>le</strong> procès-verbal devant moi ï " c'est une façon<br />

de s<strong>en</strong>sibiliser tous <strong>le</strong>s utilisateurs de la route des dangers qu'ils<br />

<strong>en</strong>cour<strong>en</strong>t et une façon de <strong>le</strong>ur faire pr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s de <strong>le</strong>urs<br />

responsabilités <strong>en</strong> la matière". Il y avait un li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre <strong>le</strong> texte et<br />

<strong>le</strong>s effets des accid<strong>en</strong>ts de la route.<br />

Je p<strong>en</strong>se qu'il y a une certaine mise au point à faire, on<br />

pénalise une catégorie de consommateurs pour couvrir une catégorie de<br />

dép<strong>en</strong>ses qui n f ont aucun li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre el<strong>le</strong>s.<br />

M. Napoléon SPITZ : Avec la discussion, des idées arriv<strong>en</strong>t.<br />

Effectivem<strong>en</strong>t, si nous reversons cette taxe au seul profit des<br />

accid<strong>en</strong>tés de la route, c'est injuste.<br />

Et puis dans <strong>le</strong>s accid<strong>en</strong>tés de la route, il y a ceux qui sont<br />

fautifs; c'est ainsi que nous ne pouvons pas donner un s<strong>en</strong>s favorab<strong>le</strong><br />

aux propositions faites maint<strong>en</strong>ant. Aucun am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t n'a été déposé,<br />

il nty a eu qu'une proposition verba<strong>le</strong>, il faut adopter <strong>le</strong> rapport tel<br />

quel.<br />

M. LygisiiiLAyiQNEi : Je voudrais vous rafraîchir la mémoire <strong>en</strong><br />

ce qui concerne l'artic<strong>le</strong> premier de la délibération que vous avez<br />

prise : "<strong>le</strong> produit de la taxe sur <strong>le</strong>s conv<strong>en</strong>tions d'assurance,<br />

relative aux véhicu<strong>le</strong>s, créée par la délibération 84-^-1038, reversée<br />

au budget du CHT MAMAO est affecté à la prise <strong>en</strong> charge partiel<strong>le</strong> des<br />

dép<strong>en</strong>ses de santé incombant au Territoire".<br />

h s - interprétation que vous vou<strong>le</strong>z donner, c r est de dire, cela<br />

Vi<strong>en</strong>t des automobilistes, donc c'est uniquem<strong>en</strong>t pour <strong>le</strong>s accid<strong>en</strong>tés de<br />

la route. Ce n*était pas dans ce s<strong>en</strong>s^-ià, car, je <strong>le</strong> répète, à<br />

l T 6poque il y avait déjà une participation du Territoire de l'ordre de<br />

650 millions.<br />

C'est une question d'interprétation du texte, mais vous<br />

reconnaîtrez avec moi que ce texte ne faisait pas obligation de<br />

l T affecter aux seuls accid<strong>en</strong>tés de la route. Je vous conteste la<br />

possibilité de dire cela î<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Je n'ai jamais dit que la<br />

délibération pouvait être interprétée. Je : m 1 étais référé aux<br />

discussions qui avai<strong>en</strong>t eu lieu préalab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à l'adoption de la<br />

délibération. Or, la discussion semb<strong>le</strong> montrer que l'esprit de cette<br />

délibération était dans ce s<strong>en</strong>s là. C'est pour cela, s'il faut<br />

s<strong>en</strong>sibiliser une catégorie de consommateurs pour payer des dép<strong>en</strong>ses,<br />

je ne suis pas contre, mais il faut que ce soit clair. S'il faut<br />

modifier, modifions clairem<strong>en</strong>t !<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote du rapport.


Jta<br />

671/87<br />

M. Gaston PLOSjSE ; Je suis t<strong>en</strong>té do pr<strong>en</strong>dre M. BRAUN-ORTEGA<br />

au mot et de vous demander, M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t » de faire appliquer <strong>le</strong><br />

règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur de l'Assemblée Nationa<strong>le</strong> à notre assemblée. Si M.<br />

BRAUN^ORTEGA voulait y jeter un coup d'oeil, il verrait qu'il ne<br />

pourrait pas interv<strong>en</strong>ir à tout mom<strong>en</strong>t comme il <strong>le</strong> fait ici. Il serait<br />

obligé, avant chaque séance, de demander son temps de paro<strong>le</strong> et de<br />

n'interv<strong>en</strong>ir qu ? une fois à condition qu'il ait un temps de paro<strong>le</strong>. Ce<br />

n'est pas aussi démocratique que chez nous. Je vous assure que vous,<br />

opposition, vous auriez du mal à vous faire <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre. De même que pour<br />

los am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts, ils doiv<strong>en</strong>t être dôposôs et examinés <strong>en</strong> commission<br />

avant de l'être <strong>en</strong> sôance publique. Il y aurait <strong>en</strong>core beaucoup de<br />

choses à diije là-^dessus.<br />

Ceci étant, M. SPITZ a rappelé notre règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur qui<br />

veut» M. BRAUN-ORTEGA, que <strong>le</strong>s am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts soi<strong>en</strong>t déposés la veil<strong>le</strong>.<br />

Vous ayez dû assister aux travaux des commissions et si vous <strong>en</strong><br />

désaccord avec <strong>le</strong> projet du gouvernem<strong>en</strong>t ou avec Ie3 rapporteurs, vous<br />

avez tout <strong>le</strong> loisir de déposer vos am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts la veil<strong>le</strong> ; ils seront<br />

examines <strong>en</strong> cours de sôance. L'opposition n T est pas privée de la<br />

possibilité de déposer des am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts; mais il y a un mom<strong>en</strong>t prévu<br />

pour cola.<br />

M. Lya.ia LAVIGNE ; Je voudrais d'abord m-excuser de mon léger<br />

retard. Ceci dit, je suis surpris que cette question soulève un dôbat<br />

de ce g<strong>en</strong>re avec un projet d'am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t et je p<strong>en</strong>se que 1 ! information<br />

que ne peux apporter pourra vous convaincre de laisser <strong>le</strong>s choses <strong>en</strong><br />

l'état.<br />

Certaines catégories de malades, <strong>le</strong>s indig<strong>en</strong>ts de "tout<br />

poil", ç ! est-^à--dire aussi bi<strong>en</strong> ceux des î<strong>le</strong>s que d ( ici sont pris <strong>en</strong><br />

charge pour moitié par <strong>le</strong>s communes, dans la mesure où cel<strong>le</strong>s-ci ne<br />

<strong>le</strong>s balanc<strong>en</strong>t pas rapidem<strong>en</strong>t au RPSMR. Si <strong>le</strong>s communes jou<strong>en</strong>t <strong>le</strong> jeu,<br />

el<strong>le</strong>s pai<strong>en</strong>t 50 % et cela <strong>en</strong>traîne 50 % de prise <strong>en</strong> charge par <strong>le</strong><br />

Territoire.<br />

De plus, <strong>le</strong> Gouvernem<strong>en</strong>t a voulu pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge certaines<br />

catégories de fonctionnaires, <strong>en</strong> particulier <strong>le</strong>s CEAPF qui sont des<br />

originaires locaux appart<strong>en</strong>ant à un cadre métropolitain et non<br />

couverts pas la sécurité socia<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> territoire. On n'a pas voulu<br />

<strong>le</strong>s laisser tomber et on <strong>le</strong>s pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> charge.<br />

Nous avons des textes <strong>en</strong> faveur des anci<strong>en</strong>s combattants,<br />

c'est-à-dire que chaque année, on ajoute <strong>le</strong> poids de la participation<br />

du Territoire aux dép<strong>en</strong>ses d'hospitalisation à MAMAO.<br />

Il y a une dernière catégorie de bénéficiaires, ce sont <strong>le</strong>s<br />

<strong>en</strong>fants d'âge scolaire.<br />

Que se passe-t-il sur <strong>le</strong> plan du budget ? Quand je suis<br />

arrivé à cette fonction, <strong>le</strong> montant que <strong>le</strong> Territoire pr<strong>en</strong>ait à sa<br />

charge était de 650 millions, ce chiffre a augm<strong>en</strong>té et <strong>en</strong> 1987, la


672/87<br />

ligne budgétaire est de 840 raillions.<br />

L'assurance rapporte depuis trois ans, s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 200<br />

et 250 raillions, ce qui fait qu'actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, on a autour du milliard.<br />

C'est ce que représ<strong>en</strong>te la prise <strong>en</strong> charge du Territoire pour toutes<br />

ces catégories de personnes qui sont hospitalisées.<br />

Malheureusem<strong>en</strong>t, l'imputation n'avait pas été correctem<strong>en</strong>t<br />

libellée et par conséqu<strong>en</strong>t, pas correctem<strong>en</strong>t appliquée, ce qui fait<br />

que <strong>le</strong> produit de cette assurance était> <strong>en</strong> quelque sorte, figé dans<br />

un compte qui ne permettait pas au C.K.T, de MAMAO d*y toucher quand<br />

il <strong>le</strong> voulait. Par ail<strong>le</strong>urs, cela risquait d'être absorbé par <strong>le</strong>s<br />

dép<strong>en</strong>ses généra<strong>le</strong>s de 1'hôpital. Or, pas du tout, la mesure vise à<br />

appliquer cette taxe précisém<strong>en</strong>t à ces catégories d*indig<strong>en</strong>ts,<br />

d'anci<strong>en</strong>s combattants, de CE.A.P.P. et de scolarisés.<br />

C'est pourquoi, à la demande du ministère des finances, et<br />

ayeç mon accord, j'ai considéré que c'était la meil<strong>le</strong>ure méthode, mais<br />

ri<strong>en</strong> n'est changé sur <strong>le</strong> fond du problème, J'espère que cette courte<br />

explication vous aura convaincu du but de cette opération purem<strong>en</strong>t<br />

comptab<strong>le</strong>.<br />

M. Arthur CHUNG : Je ne suis pas contre cette prise <strong>en</strong> charge;<br />

il faut que quelqu'un paie et c'iest peut-être <strong>le</strong> Territoire. Mais<br />

j f abonde dans <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s de la réf<strong>le</strong>xion de mon collègue M, BRAUN-ORTEGA<br />

car ce texte a été créé, justem<strong>en</strong>t, comme un impôt qui ne frappe que<br />

<strong>le</strong>s propriétaire de véhicu<strong>le</strong>s. L'esprit de la délibération visait<br />

plutôt <strong>le</strong>s nombreux accid<strong>en</strong>ts de la route qui coût<strong>en</strong>t très cher au<br />

niiyeau de l*hÔpital, dans l'unité des soins int<strong>en</strong>sifs. Cette taxe<br />

devra permettre d'équiper cette sal<strong>le</strong> de soins int<strong>en</strong>sifs et d f acheter<br />

<strong>le</strong> matériel nécessaire à la rééducation des grands accid<strong>en</strong>tés de la<br />

routé.<br />

Donc, pour l'affectation de cette taxe, il y a détournem<strong>en</strong>t<br />

car el<strong>le</strong> ne correspond plus à l'esprit de la délibération de 1984. Je<br />

ne suis pas contre l'utilisation dû ces fonds, mais il suffit de<br />

trouver un terme qui convi<strong>en</strong>ne à l'esprit de la délibération votée <strong>en</strong><br />

1984.<br />

M. Lysis LAVIGNE. : Je ne retrouve ri<strong>en</strong> dans la délibération à<br />

laquel<strong>le</strong> vous faites allusion pour affecter cela aux accid<strong>en</strong>tés de la<br />

route. L'esprit de la mesure était effectivem<strong>en</strong>t de s<strong>en</strong>sibiliser <strong>le</strong>s<br />

g<strong>en</strong>s aux augm<strong>en</strong>tations du coût de la santé r c'était cela l'esprit du<br />

texte, c T est cela <strong>le</strong> choix de la taxe affectée ; ce n'était pas<br />

uniquem<strong>en</strong>t pour l*affecter aux services de chirurgie et kinésie.<br />

M. Enrique BRAUNK)RTEGA : D'abord, je voudrais répondre au<br />

Secrétaire' 'd'Etat, je n'ai pas dit qu'il fallait appliquer<br />

textuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur de; l'Assemblée Nationa<strong>le</strong> ici,<br />

j ! ai dit qu*il fallait s T <strong>en</strong> inspirer au niveau du statut de<br />

l'opposition. Je voulais quand même préciser ce point !<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong> rapport de prés<strong>en</strong>tation, ce qu'il<br />

faudrait faire, et cela, on <strong>le</strong> fera au niveau de la délibération, il<br />

faut modifier la délibération de 1984. Si effectivem<strong>en</strong>t, il y a à


Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames3<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

676/87<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Napoléon<br />

SPITZ et Edouard FRITCH,<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 57/PR <strong>en</strong> date du 20 mars 1987, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t noue transmet un projet de délibération portant<br />

rectification de la délibération n° 86-47/AT du 20 août 1986 de la<br />

Commission Perman<strong>en</strong>te de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>, approuvant <strong>le</strong> programme<br />

1986 de la section loca<strong>le</strong> du Fonds d'Investissem<strong>en</strong>t et de<br />

Développem<strong>en</strong>t Economique et Social (FIDES).<br />

En effet, l'imputation budgétaire de l'opération<br />

"information et formation des pêcheurs" est erronée puisqu'el<strong>le</strong><br />

utilise cel<strong>le</strong> du programme "mise <strong>en</strong> va<strong>le</strong>ur des façades maritimes" soit<br />

<strong>le</strong> Chapitre 9006, artic<strong>le</strong> 23 paragraphe ?,.<br />

La modification proposée est :<br />

- au tieu de 9006.2,2 "information et formation des pêcheurs"<br />

- écrire 9006,2,3 "information et formation des pêcheurs".<br />

Les rapporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à cette rectification, qui<br />

ne modifie <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> <strong>le</strong> cont<strong>en</strong>u et <strong>le</strong> montant de V opération, mais ne<br />

fait que rétablir l'imputation budgétaire et, demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong> au nom de la Commission des Affaires Financières, de<br />

l'Economie et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>iœ rapport ainsi que<br />

<strong>le</strong> projet de délibération joint.<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Napoléon SPITZ Edouard FRITCH<br />

LE PRESIDENT : La discussion eat ouverte.<br />

Pas d*observation ?<br />

Nous passons au vote.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vôea, fl.a,g,,.2i8i voix pour (6 procurations)<br />

et 5 abst<strong>en</strong>tions.<br />

: LE PRESIDENT ; Nous passons à l'exani<strong>en</strong> du projet de<br />

dôlibôration qui est ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

modifiant V imputation d'une opération<br />

inscrite au programme de la tranche 1986<br />

de la Section loca<strong>le</strong> du Fonds d*Investissem<strong>en</strong>t<br />

et de Développem<strong>en</strong>t Economique et<br />

Social.


•-'; /Q-r<br />

ADOPTE, à maina <strong>le</strong>vées, par 2h voix pour (5 procurations)<br />

et 9 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à V-exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération qui est ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

précisant l'affectation du produit de la taxe<br />

sur tes conv<strong>en</strong>tions d'assurances relatives aux<br />

véhicu<strong>le</strong>s créée par délibération n° 84-1038/AT<br />

du 6 décembre 1984.<br />

L 'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie française s<br />

Vu la délibération n° 84-1038/AT du S décembre 1984 portant<br />

création d'une taxe sur <strong>le</strong>s conv<strong>en</strong>tions d'assurances relatives aux<br />

véhicu<strong>le</strong>s ;<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/Prés./A.T. du 14 avril 198?3 portant<br />

convocation de l'Assamblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 65/CM du 27 mars 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil<br />

des Ministres dans sa séance du 11 mars 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 38-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires Financièress de V'Economie et du Plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE<br />

Artic<strong>le</strong> 1er. - Le produit de la taxe sur <strong>le</strong>s conv<strong>en</strong>tions<br />

d'assurances relatives aux véhicu<strong>le</strong>ss créée par la délibération n° 84-<br />

1Q38/AT du 6 décembre 7.984 su^visée et reversée au budget du C<strong>en</strong>tre<br />

Hospitalier Territorial de Mamao3 est affecté à la prise <strong>en</strong> charge<br />

partiel<strong>le</strong> des dép<strong>en</strong>ses de santé incombant au Territoire»<br />

Les autres dép<strong>en</strong>ses faites à ce titre sont prises <strong>en</strong> charge<br />

directem<strong>en</strong>t par <strong>le</strong> budget du Territoire.<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Je pose une question sur la forme.<br />

Nous ayons une délibération qui reste <strong>en</strong> vigueur n" 84-1038 du 6<br />

décembre 1984» Si nous modifions l ! affeçtation de cette taxe, il faut<br />

modifier l'artic<strong>le</strong> 10 de la délibération pour que dans <strong>le</strong>s annôes qui<br />

vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t nous n'ayons pas de problème. Chaque délibération que vous<br />

proposez n-est pas une modification d T une délibération existante. Il<br />

faut modifier l'artic<strong>le</strong> 10, pour que, dans la forme, 1-esprit soit<br />

respecté au niveau de cette taxe et sa nouvel<strong>le</strong> affectation.


675/87<br />

II. Lysis LAVIGNE: Dana ces conditions, il suffirait, au<br />

dernier alinéa de ï^artic<strong>le</strong> 1er de dire : "est affectô à la prise <strong>en</strong><br />

charge des dép<strong>en</strong>ses de santé incombant au Territoire" point final !<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vota de l'artic<strong>le</strong> 1er.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 24 voix pour (5 procurations)<br />

et 9 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)<br />

Artic<strong>le</strong> 2 ; Le produit de la taxe au titre des années 1985 et<br />

1986 eat affecté à la prise <strong>en</strong> charge des dép<strong>en</strong>ses •incombant au<br />

Territoire au titre de l'exercice 1986.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 24 yoixi pour {5 procurations)<br />

et 9 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)<br />

Artic<strong>le</strong> 3 : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est ohar at de<br />

l'exécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

officiel de la Polynésie Française.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 24 voix pour (5 procurations)<br />

et 9 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n ? 8'7^-37/AT <strong>en</strong> date du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 24 voix poux ^5 procurations)<br />

et 9 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)<br />

M. Enrique BRAUN ORTEGA : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je vous précise<br />

que je ne participe pas au vote de cette délibération car on pose des<br />

questions et la moindre des choses serait que l'on nous réponde.<br />

LE PRESIDENT ; Nous <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ons acte.<br />

0O0<br />

MODIFICATION DE LA DELIBERATION N° 84>47 -<br />

Rappor.t n' 39^-87, <strong>en</strong> date du 27 avril I9C7, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission, des affaires financières, de l'économie et du plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Napoléon SPITZ et Edouard FRITÇH.<br />

RAPPORT<br />

portant rectification de la délibération<br />

n° 86-<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des<br />

Affaires Financières, de l'Economie et du<br />

Plan,


679/87<br />

DU DROIT FISCAL D' ENTREE POUR DU MATERIEL AUDIO-VISUEL IMPORTE<br />

PAR L 1 EGLISE EVANGELIQUE £E LA POLYNESIE FRANÇAISE -<br />

Rapport n 41^-87 <strong>en</strong> date du 27 avril 19tJ/, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission des affaires financières, de l'économie et du plan, par MM,<br />

<strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HART et André ROIHAU.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

RAPPORT<br />

portant exonération du droit fiscal<br />

d'<strong>en</strong>trée pour du matériel audio-visuel<br />

importé par l'Eglise Evangélique de la<br />

Polynésie française,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des<br />

Affaires Financières, de l'Economie et du<br />

Plan,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HART<br />

et André ROIHAU.<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 58/CM <strong>en</strong> date du 20 mars 19873 <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération exonérant du droit fiscat d'<strong>en</strong>trée pour du matériel<br />

audio-visuel importé par l'Eglise Evangélique de la Polynésie<br />

française»<br />

En effet, <strong>en</strong> raison des contraintes techniques formulées<br />

par E. F, 0. , l'Eglise Evangê tique de 1-a Polynésie française -pour<br />

assurer ses émissions religieuses "PreseM.ce Protestante"', a dû<br />

importer un important matériel audio-visuel.<br />

La va<strong>le</strong>ur C.A.F. (Coût, Assurance, Fret) de ce matériel est<br />

d'<strong>en</strong>viron QUATORZE MILLIONS de Francs CP (14.000.000 FCP) et la moins<br />

value fisca<strong>le</strong> résultant de l'exonération du droit fiscal d'<strong>en</strong>trée<br />

s'élève à <strong>en</strong>viron CINQ MILLIONS SIX CENTS de Francs CP (5.600.000<br />

FCP).<br />

Les rapporteurs soussignés sont favorab<strong>le</strong>s à ce projet et<br />

demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de la Commission des<br />

Affaires Financières, de l'Economie et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter<br />

son rapport ainsi que <strong>le</strong> projet de délibération joint.<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Marcel HART André ROIHAU<br />

LE PRESIDENT ; La discussion est ouverte.<br />

Pas d'observations ?<br />

Nous passons au vote.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 28 voix pour (6 procurations)<br />

et 5 abst<strong>en</strong>tions


677/87<br />

L 'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE<br />

Vu ta toi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de ta Polynésie française ;<br />

Vu te décret n° 49-732 du 3 juin 1949 relatif au mode<br />

d'établissem<strong>en</strong>t et à ta procédure d'exécution des programmes t<strong>en</strong>dant à<br />

la réalisation des plans d'équipem<strong>en</strong>t et de développem<strong>en</strong>t de ta loi<br />

n° 46-860 du 30 avril 1946 ;<br />

Vu la résolution du Comité Directeur du Fonds<br />

d'Investissem<strong>en</strong>t et de Développem<strong>en</strong>t Economique et Social du 27<br />

février 1986 ;<br />

Vu la délibération n° 86-47/AT du 20 août 1986 de la<br />

Commission Perman<strong>en</strong>te de VAssemblée Territoria<strong>le</strong>^ approuvant <strong>le</strong> programme<br />

1986 de ta Section loca<strong>le</strong> du Fonds d 1 Investissem<strong>en</strong>t et de<br />

Développem<strong>en</strong>t Economique et Social^ <strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de délibération n° 86-95<br />

du 18 décembre 1986 portant modification des crédits de paiem<strong>en</strong>t<br />

n°87-2 du 8 janvier 1987 modifiant <strong>le</strong> programme de la tranche 1986 ;<br />

Vu l'arrêté n° 87'-23/Près./A.T. du 14 avril 19B73 portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu ta <strong>le</strong>ttre n° 57/PR du Conseil des Ministres <strong>en</strong> date du<br />

20 mars 1987 approuvée dans sa séance du 18 mars 1987 •<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 39-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires Financièresa de l'Economie et du Plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE<br />

Artic<strong>le</strong> 1er.- La délibération n° 86-47/AT du 20 août 1986<br />

est modifiée comme suit ;<br />

IMPUTATION<br />

Lnputation<br />

erronée<br />

9006-2-2<br />

Nouvel<strong>le</strong><br />

imputation<br />

9006-2-3<br />

INTITULE<br />

DES<br />

OPERATIONS<br />

information et<br />

formation des<br />

pêcheurs<br />

information et<br />

formation des<br />

AUTORISATIONS<br />

DE<br />

PROGRAMMES<br />

5.000.000<br />

CREDITS DE PAIEMENT<br />

1986<br />

1987<br />

3.000.0002.000.000


678/87<br />

pêcheurs 5.000.000 3.000.000 2.000.000<br />

H. Arthur CHUNG : C'est une régularisation. A ce titre, je<br />

voudrais demander ce qui a été fait exactem<strong>en</strong>t pour la formation dea<br />

pêcheurs, tant <strong>en</strong> 1986 que cette année ?<br />

M. A<strong>le</strong>xandre LEONTISFF : II y a eu des opérations de<br />

s<strong>en</strong>sibilisation et d'informations faites aux pêcheurs par <strong>le</strong> service<br />

de la mer. Des brochures ont été distribuées et des visites ont été<br />

faites sur <strong>le</strong> terrain.<br />

M, Jacqui DROLLET : A-t-^on aider <strong>le</strong>s pêcheurs à t<strong>en</strong>ir un<br />

compte d*exploitation ?<br />

M. A<strong>le</strong>xandre LEONTIEFF : Cela peut être très divers !<br />

M. Napoléon SPITZ : Au Tuaraotu, des technici<strong>en</strong>s du service de<br />

la mer sont"v<strong>en</strong>us appr<strong>en</strong>dre aux pêcheurs à se servir d'une bousso<strong>le</strong>, à<br />

se servir d T une carte et à se r<strong>en</strong>dre d'une î<strong>le</strong> à l'autre. Ainsi, <strong>le</strong>s<br />

pêcheurs ont pu passer <strong>le</strong>ur cabotage.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote de l r artic<strong>le</strong> 1er.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 28 voix pour, (6 procurations)<br />

et 5 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 2 : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie Française.<br />

ADOPTET à mains <strong>le</strong>vées, par 28 voix pour (6 procurations)<br />

et 5 abst<strong>en</strong>tions<br />

LE PRESIDENT : Je mets aux voix l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la délibération<br />

n' 87-38/AT du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 28 voix pour (6 procurations)<br />

et 5 abst<strong>en</strong>tions<br />

0O0<br />

LE PRESIDENT : Le rapport suivant n* 40-37, relatif à la<br />

modification des droits de mutation à titre gratuit <strong>en</strong>tre vifs et <strong>en</strong><br />

ligne directe, a été reporté.<br />

Nous passons au rapport suivant.<br />

oOo


682/87<br />

L'atoll de FAAITE est situé à 450 km au nord-est de TAHITI*<br />

sa population est de 185 habitants et il est ieaservi par goé<strong>le</strong>ttes<br />

avec une esca<strong>le</strong> toutes tes trois semaines s l 1 aérodrome te plus proche<br />

est celui, de FAKARAVA,<br />

L' aérodrome de FAAITE sera équipé d'une piste de 900 m x<br />

30 m at pourra recevoir la plupart des bimoteurs <strong>le</strong> Vaviation<br />

généra<strong>le</strong>*, <strong>le</strong> Twùn-Otter iu réseau commercial et la NOMAD pour la<br />

protection médica<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s évacuations sanitaires^<br />

L*cùrolrome compr<strong>en</strong>dra une aire de stationnem<strong>en</strong>t et un<br />

petit abri passagers do sty<strong>le</strong> loca<strong>le</strong><br />

Las txcwcux prévus sont estimés à 45 000 000 FCP et<br />

comport<strong>en</strong>t :<br />

- Terrassem<strong>en</strong>t et construction des chaussées*»*) 35 4l.*-**4*)*\*U:*)*\ 2 000 000 FCP<br />

- Balisage et manche à v<strong>en</strong>£|,,)«i«!«!,i«)«W4«!,y*|«(«i-UU) 500 000 FCP<br />

- Transports ffîar 1 ii;imea,)«.}-.i«'


680/87<br />

II. Enrique BRAUN-ORTEGA : Je voudrais qu*on note au procèsverbal<br />

que je ne participe pas au vote.<br />

M... Gaston .FLOSS.E. : Mo BRAUN-ORTEGA a rappelé lui-même ce<br />

œatin qu'il y avait trois modes de votâtion : pour, contre,<br />

abst<strong>en</strong>tion. La non participation au vote ne figure pas au règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

intérieur.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à 1*exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération qui est ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

portant exonération du paiem<strong>en</strong>t du droit<br />

fiscal d'<strong>en</strong>trée pour du matériel audio-<br />

• visuel destiné à l'émission "Prés<strong>en</strong>ce<br />

Protestante"*<br />

L 'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie française ;<br />

Vu <strong>le</strong> Code des Douanes de la Polynésie française ;<br />

Vu l'arrêté n° 8?-25/Prés./A.T. du 14 avril 1987, portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 58/CM approuvée <strong>en</strong> Conseil des Ministres du<br />

20 mars 1987 dans sa séance du 18 mars 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 41-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires Financières* de l'Economie et du Plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE<br />

Artic<strong>le</strong> 1er.- Le matériel audio-visuel, objet de la facture<br />

pro forma n° V.941.10.86-JJC/SG du 17 octobre 1986 de la Société SONY<br />

FRANCE à CLICHY* destiné à l'Eglise Evangélique de Polynésie<br />

française, est exonéré du paiem<strong>en</strong>t du droit fiscal d'<strong>en</strong>trée.<br />

M» 'Jacqui DROLIiET : Nous n'allons pas demander la liste du<br />

matériel, nous considérons que M. HART pr<strong>en</strong>d ce rapport à la rigolade<br />

et cela me déplaît !<br />

M. Marcel HART : Parce que je lis vite,, M. DROLLET dit que je<br />

pr<strong>en</strong>ds ce rapport à "la rigolade, il se trompe. Tout <strong>le</strong> monde connaît<br />

parfaitem<strong>en</strong>t ce rapport et cette délibération.<br />

. • • / • a •


MJT<br />

681/87<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au vote de l 1 artic<strong>le</strong> 1er,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (6 procurât ions).<br />

Artic<strong>le</strong> 2*- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution de ta prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiûa au Journal<br />

Officiel da la Polynésie Française^<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (6 procurations).<br />

LE PRESIDENT % Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

dôlibCçation iT W^3?V^ T <strong>en</strong> date du 29 avril 1987-<br />

^ à mains <strong>le</strong>vées et à l^unanjj&ité (6 procurations).<br />

oOo<br />

EMPRUNT DU TERRITOIRE POUR LA CONSTRUCTION DE . L'AERODROME DE L'ATOLL.<br />

DE PAAITE -<br />

Rapport n* 42-87 <strong>en</strong> date da 27 avril 1987, pç6sûnt6 au nom de la<br />

Commission des affaires financièresr de l'économie, et du plan, par<br />

MM. 103 conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHARTEL et Andj7é ROXHAU,<br />

RAPPORT<br />

relatif à un emprunt du Territoire pour la<br />

construoin-on de l'Aérodrome de l'atoll de<br />

FAAITE^<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des affaires<br />

financières^ de Véconomie &t du plan,<br />

par MM* <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHARTEL et<br />

André ROIHAU*<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t*,<br />

Mesdames*)<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs^<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 67/CM <strong>en</strong> date du 2 avril 1987, la Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Territoire à contracter un emprunt auprès<br />

de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique (C«C+ CV;îï, ) pour la<br />

construction do V cùrodrome de l'atoll de PAAITE-TVAMOTU,<br />

Dans la cadre de son plan de dés <strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t des atolls,\ <strong>le</strong><br />

Territoire a inscrit à, son programme d % investis s cmaiit de 1987 la<br />

construction d'un aérodrome de catégorie Dl sur Vatoll de F


685/87<br />

II, Gr.3jon FLOSSE : M. lo Préaid<strong>en</strong>t, jo vous demande do<br />

iv au .^n^por*;, s'il vous plaît, on veut bi<strong>en</strong> a*amuser, niais ce<br />

n'ont yaa Xo lieu.<br />

L]5 VUESIpENT •- Nous passons au vota du rrvvOï't,<br />

ADOPTEr_ à mains <strong>le</strong>vfcea^ à l^unaniiiiité^ par 28 voix pour<br />

Ç flrocuydtiona) _et 4 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations.) #<br />

^ PRESIDENT : Noua passons à l'ezîaa<strong>en</strong> du projet do<br />

qui eat ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du<br />

Territoire à contracter et à signer un am~<br />

prunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> la Coopêvati-on<br />

Economique (CCCE) pour <strong>le</strong> compta<br />

Au Territoires<br />

L'ASSEMBLES TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAIS!?,<br />

Vu la loi n° 84-82 0 lu 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire <strong>le</strong> la Polynésie Française ;<br />

Vu <strong>le</strong> de or et lu 3 0 <strong>le</strong> cembre 1912 rcl atif au rég ime<br />

financier <strong>le</strong>s Territoires i t 0utr t 3-Mer ;<br />

Vu <strong>le</strong>s lé libérât ions n°s 35-129 iu 26 août 1983 at 84-48 iu<br />

2 6 aw?il 1934 ;Zc la procédure applicab<strong>le</strong> aux dotations affectées aux<br />

dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital lu Territoire ;<br />

Vu la délibération n° 86-84/AT du 28 novembre 1936<br />

approuv<strong>en</strong>t <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 1937 j<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/Présji/AT du 14 avril 1937 portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative j<br />

Vu la. <strong>le</strong>ttre n° 67/CM au 2 avril 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil<br />

des Ministres dans sa séance du 1er Avril 1937 *<br />

Vu <strong>le</strong> rqpport n° 42-37 lu 27 avril 1987 de la Commission<br />

des affaires financières^ de l'économie et du plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> 1er*- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polytiésie Française est autorisé à négocier et à contracter auprès<br />

de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique (CCCE) aux conditions


686/87<br />

habituel<strong>le</strong>s de cet établissem<strong>en</strong>t un emprunt de TRENTE SIX MILLIONS DE<br />

FRANCS CF? (38 OOO 000 CFP) (o/v UN MILLION NEUF CENT QUATRE VINGT<br />

MILLE FRANCS FRANÇAIS) (1 980 000 FF), ayant pour objet <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t<br />

partiel des tvc&cucc de construction de V aérodrome da V htoll de<br />

FAAITE+\<br />

ADOPTEti à t plains <strong>le</strong>vées fi à ( I*ttnanimit6 ^ pp.r 28 voix, -Ppur<br />

(6 ^rocura.tiona) et 3 abBt<strong>en</strong>tlona Ç2 procurâtiona)f<br />

Artic<strong>le</strong> 2+- Le ïvùsid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie Fraigatse est autorisé à signer 1 la conv<strong>en</strong>tion d'ouverture<br />

do crédit fioz<strong>en</strong>t las différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à<br />

l'artic<strong>le</strong> 1 ct~de33ua*}<br />

H, BnrlguQ BBAUN-QRTBGA : J'aurais voulu poser une<br />

question^ pourquoi dit%on :. <strong>le</strong> Tinancem<strong>en</strong>t partiel dea travaux ? Est-^<br />

ce que CQXTL représ<strong>en</strong>te une tranche dans la construction de cet<br />

aéroport ou eat^ce que l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de l 1 aéroport hors foncier»<br />

ÔYidçasmçnt? ya coûter 45 millions ? Dans l*artic<strong>le</strong> <strong>le</strong>ri on nous dit ;<br />

"ayant pour objet 1G financem<strong>en</strong>t partiel des travaux»,f"<br />

M. Edouard PRITCH ; Une partie est finr.ncôe sur fonds<br />

propre et une autre sur emprunt.<br />

LE PRESIDENT : Mous passons au vote de l'artic<strong>le</strong> 2,<br />

ADOPTEt à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimitô. par, 23 vo^c POUF<br />

(61 procurationa) et } i_ abst<strong>en</strong>tions (2 procur^tiona)»<br />

0O0<br />

Artic<strong>le</strong> J, - En vertu des dispositions des artic<strong>le</strong>s<br />

prêoêd<strong>en</strong>tsM\ Te Territoire de la Polynésie Française s ' <strong>en</strong>gage à<br />

inscrire <strong>en</strong> priorité* chaque \ las somnas nécessaires au remboursamant des ôchôaxces ainsi<br />

qu* au règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des intérêts,, frais et charges accessoires de<br />

Vemprunt objet de la prés<strong>en</strong>t délibération*<br />

ADpgTE,] à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité.<br />

(6 "procui'atlona) et 4 abst<strong>en</strong>tions (2 ^<br />

Artic<strong>le</strong> 4*~ Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution de la prés<strong>en</strong>ta délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie Françaisej<br />

ADOPTE- à ttaina <strong>le</strong>yéea, à l l unanjjnité,i yar 28<br />

(6 procurations) at.-• 4: abst<strong>en</strong>tlona (2<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n r W^'o/AT <strong>en</strong> date du 29 avril 1987,<br />

ADOfTE, à mains Xeyées^ à l'unanimité, par 28 yolx<br />

Xfi j^ocurationsV et 4 abat <strong>en</strong>tions (2 ^fr<br />

H,. Enrigue EffiAUN-OIïTEGA ; Ma question ne cachait pas du


683/87<br />

M, Jncqui DROLLET : J'ai une question à poser au Ministre<br />

du budget? est-ce que ces taux d'intérêt dont noua priions depuis ce<br />

matin sont de3 tr.ux d'intérêt fixe3 ou variab<strong>le</strong>s ?<br />

tt, Hanate VIVISH : Ils sont fixes.<br />

îlm Arlhur ÇHUNG ; J'ai deux questions à poser,<br />

Pi^çnïiô^eiaon^, oat-co que cet lôrodrome 3Cra construit <strong>en</strong> régie par <strong>le</strong><br />

Service de 1•équipem<strong>en</strong>t car je vois parmi <strong>le</strong>s dép<strong>en</strong>s or. :<br />

T transports maritimes,,, = c. « » „ „, 5 millions,,<br />

- Liiu*yuillance, divers e. a.,. „ a *, e 2 millions,<br />

cela pourrait supposer que la construction sera faite on régie par <strong>le</strong><br />

Service de l f équipem<strong>en</strong>t.<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>tt dans ce rapport, il eût question de la<br />

construction de l'aérodrome de FAAITE» Je crois que l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de<br />

l'archipel des Tuamôtu Gambier comporte une c<strong>en</strong>taine d'î<strong>le</strong>s, à ce<br />

jourj combion d ( îlè3 àont'dotées d'un aérodrome et combi<strong>en</strong> roste-t-il<br />

à construire dano lès'annôès à v<strong>en</strong>ir ?<br />

I-l,a Pierre LHIARTEL. rapporteur : Effectivem<strong>en</strong>t, lç problème<br />

de la construction des aérodromes devrait intéresser 1 toute la<br />

population dç. la Polynésie Française, et notamm<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs<br />

territoriaux»<br />

II y a effectivem<strong>en</strong>t une c<strong>en</strong>taine d'î<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s Tuamotu,<br />

il est éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t vrai qu ! on ne peut pas construire dec aérodromes<br />

partoutT 11 y a une vingtaine d'aérodromes actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, et il reste 80<br />

î<strong>le</strong>s, mais <strong>en</strong>fin,, 'nous ' n*ayons pas ^int<strong>en</strong>tion de construire des<br />

aérodromes partout ; nous nous cont<strong>en</strong>tons d'<strong>en</strong> construire dans <strong>le</strong>s<br />

atolls <strong>le</strong>o plua importants et PAAITE fait justem<strong>en</strong>t partie do çeux-r-là<<br />

Pour <strong>le</strong>s autrçn î<strong>le</strong>s^ je p<strong>en</strong>se que l'on pourrait utiliser<br />

l'-hélicoptère ou <strong>le</strong> bateau bi<strong>en</strong><br />

Les travaux ne seront pas obligatoirem<strong>en</strong>t effectués <strong>en</strong><br />

^ il y aura un appel d'offres et c ! est à 1-cntrepriae la plua<br />

offrante qui aurr». l^'affectation des travaux.<br />

Il, Edouard PRLTCH ; Je voudrais compléter ce que vi<strong>en</strong>t de<br />

dire <strong>le</strong> rapporteur.<br />

Dans toutes constructions dans <strong>le</strong>s atolls ou d-ins <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s,<br />

on fait apparaître à chaque fois <strong>le</strong>s frais de transports qui 3ont pris<br />

à part et qui ne sont pas compris dans <strong>le</strong> marché. Ceci vi<strong>en</strong>drait <strong>en</strong><br />

complém<strong>en</strong>t de ce quo demandait <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r Arthur. CHUNG,<br />

résolus ?<br />

Et. Jacqui DROLLET : Les problèmos foncioï-o oont-ils<br />

ïi,% Pieri'e LEHA.RTEL, rapporteur : M. la Présid<strong>en</strong>t f <strong>le</strong><br />

conseil<strong>le</strong>r DROLLET pose une question très pertin<strong>en</strong>te et <strong>le</strong>s<br />

populations de3 Îlç3 ont déjà compris l'utilité d'une oeuvre<br />

charitab<strong>le</strong>^ tl'Utilité publiqueo Donc r ils sav<strong>en</strong>t très bi<strong>en</strong> qu'on peut


684/87<br />

autoriser la constructionf <strong>le</strong>s problèmes fonciers ce rég<strong>le</strong>ront par la<br />

suite,<br />

<strong>en</strong>core,<br />

M, Enriquc BRAUN-ORTEGA ; M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je ^participe<br />

H, Pierre LEHARTEL, rapporteur : H. 1G Présid<strong>en</strong>t, avant que<br />

M, BRAUNTORTÉGA n f intervi<strong>en</strong>ne, je voudrais vous lire que <strong>le</strong>s<br />

présumes propriétaires ont 0.6 j à donné <strong>le</strong>ur p<strong>le</strong>in accord à la<br />

construction do l'aérodrome.<br />

Il, Enriquc BRAUN-ORTEGA : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, à ppjtir de quel<br />

seuil de Xti population, un atoll est-il estimé pouvoir recevoir un<br />

aérodrome ou pars ?<br />

M, Napoléon SPITZ : Dôa qu'il vote bi<strong>en</strong>.<br />

II. Jacqui DROLLET : Peut-on avoir une idée du coût de cet<br />

aéroport au p%nn"foncier ? J'ai pris bonne note que <strong>le</strong>s propriétaires<br />

foricier'3 étai<strong>en</strong>t d ! accoï*d, mais peut-on avoir; une idée. (V: l ! <strong>en</strong>yeloppe<br />

foncière, combi<strong>en</strong> va nous coûter Rachat de cette terr-o ?<br />

M. Napoléon S.PITZ : Cela revi<strong>en</strong>t à 50 Frs <strong>le</strong> in2,<br />

•Ique BRAUN-ORTEGA : On par<strong>le</strong> du NOIîAD, peut-on noua<br />

donner Iri situation de cet avion, l'a-t-on toujours, vn-tr-on l'avoir<br />

<strong>en</strong>core p<strong>en</strong>dant longtemps, 3ert-il toujours dans la cadre î<strong>le</strong>s EVASAN ?<br />

Parce qu'il mo semb<strong>le</strong>, lorsqu'on a discuté de cet avion, la dernière<br />

foi3, on avait réduit 3on prix de moitié, alors est-ce qu'on va <strong>en</strong>core<br />

devoir <strong>le</strong> Réduire de moitié si on doit <strong>le</strong> rev<strong>en</strong>dre ?<br />

\U Lyais LAVIGNE ; Le NOMAD a été révisé, il ccît on 6tat de<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t et est utilisé. Cep<strong>en</strong>dant, il faut nivoir que la<br />

compagnie qui l'a fabriqué ne fabrique plus du tout, de NOMAD et de ce<br />

fait, c'est un appareil qui prés<strong>en</strong>te des avantages et des<br />

inconvéni<strong>en</strong>ts.<br />

Au tito"*e des inconvéni<strong>en</strong>ts, il e3t limité dans aon rayon<br />

d'action et lorsqu'il est obligé de faire une tournée', médica<strong>le</strong> et de<br />

ce fait, lorsqu'il est obligé de stationner aux TuamatUj il faut sur<br />

place un équipem<strong>en</strong>t pour pouvoir l'arroser d'eau douce <strong>en</strong> quelque<br />

aorte et <strong>en</strong> particulier arroser ses turbines, ce qui fait qu'il<br />

s^abime et la maint<strong>en</strong>ance sur cet appareil est beaucoup pluû coûteuse<br />

que oui* d'autreo bi-moteurs de même catégorie. Pour âtre plus préci3?<br />

on va essayer de l l utili3er au maximum de son âgç &t de la bonne<br />

volonté de aon moteur. Pour <strong>le</strong> mom<strong>en</strong>t, il circu<strong>le</strong> aano risques, il e3t<br />

suivi, mai3 il n'eat pa3 performant et il finit par coûte? cher à<br />

l*heur,e do vol. Seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, si on <strong>le</strong> v<strong>en</strong>dait maint<strong>en</strong>ant^ on aurait de<br />

la difficulté à <strong>le</strong> fair,e et je crois que <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur moy<strong>en</strong> de <strong>le</strong><br />

v<strong>en</strong>dre ocra lorsqu'on aura décidé de ne plus pouvoir 3 ! <strong>en</strong> servir,<br />

c'est do <strong>le</strong> v<strong>en</strong>dre par pièces détachées.<br />

Il« Jacqui DROLLET : Je propose qu'on cède cet avion au<br />

franc symbolique au Secrétariat d'Etat chargé des problèmes pour faire<br />

tous sç3 voyages dans <strong>le</strong> Pacifique, M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t;.


688/87<br />

posit-ions tapi,foires,, introduis<strong>en</strong>t <strong>le</strong> critère de destination à la<br />

fabrication loca<strong>le</strong> d'artic<strong>le</strong>s de sport affectées d'un droit de douane<br />

qui pourrait être réduit à 10 % et d'un droit fiscal d'<strong>en</strong>tré a au taux<br />

actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à 9 %«\<br />

La moins value fisca<strong>le</strong> annuel<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s produits considérés<br />

peut être estùmc à 800*003 FCP <strong>en</strong>viron poux* <strong>le</strong> saut droit de douane<br />

et à 700«)0Q0 FCP <strong>en</strong>viron pour <strong>le</strong> ssul droit fiscal d'<strong>en</strong>tré e,\ soit<br />

1^500*000 FCP pour IOG doux Bnoemb<strong>le</strong>sj,<br />

Afin d'assurer une protection efficace de cette industrie<br />

loca<strong>le</strong> <strong>en</strong> p<strong>le</strong>in essor et <strong>en</strong> même t<strong>en</strong>ps de maint<strong>en</strong>ir <strong>le</strong> 'niveau des<br />

ressources fisca<strong>le</strong>s du Territoire,^ <strong>le</strong> projet nous propose la création<br />

d'une nouvel<strong>le</strong> sous-position tarifaire,, couvr<strong>en</strong>t las plaiàhes à voi<strong>le</strong><br />

8et tes planclies <strong>le</strong> surf affectée d'un droit de douane do 30 %, actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

à 20 %».<br />

Les repporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à ce projet qui*\ s<strong>en</strong>s trop<br />

pénaliser tes finances territoria<strong>le</strong>s^ & te mérite de favoriser <strong>le</strong><br />

développem<strong>en</strong>t de nos petites <strong>en</strong>treprises de fabrication de platohes à<br />

voi<strong>le</strong> et planches de surf et de maint<strong>en</strong>ir l'emploi local et demand<strong>en</strong>t<br />

à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de la Commission des Affaires<br />

Financières^ de l'Economie et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur<br />

rapport ainsi que la projet de délibération<br />

LES ,<br />

Napoléon SPITZ Lucas PAEAMARA<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte aui 1 <strong>le</strong> çappoçt,<br />

H, Jacjqui DROLLET : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, combi<strong>en</strong> y a-t-il de<br />

9oci6t,6s et, combi<strong>en</strong> d^emplois cela va prôseçvei* ?<br />

M. Lucas PAEAMARA, co-rapporteur ; Actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, il y a<br />

quatre sociôtçs qui fonctionn<strong>en</strong>t et chaque aociôtô emploie 3 à h<br />

personnes,<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote du rapport,<br />

ADOPTE, à pains Icv6es, à _ l*unaniinitc. pat* .29 voix pour<br />

: (7 procurations) et *? abst<strong>en</strong>tions (1 pyocuyation).»<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons à l ï exTm<strong>en</strong> du projet de<br />

d6Ïib6r,at;ion qui est ainsi conçu :<br />

'PROJET DE DELIBERATION<br />

portant modification du tarif des douanes*)<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi- n° 84-82 0 du 6 septembre 1984 portant statut du


689/87<br />

Territoire de la Polynésie française ;<br />

Vu <strong>le</strong> code des douanes de la Polynésie française j<br />

Vu l'arrêté n° 8?-27>/Prés+\/Ai,T* lu U avril 1987, portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative s<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 028/CM du 12 février 1087 approuvée <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministras dans sa séance du 11 février 1987 ;<br />

Vu la rapport n° 43-87 du. 2 7 avril 1987 do la Commission<br />

des Affairas Financières^ de l'Economie et du Plan ;<br />

N° TARIF<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE<br />

Artic<strong>le</strong> 1er*- Le tarif des douanes est modifia corme suit :<br />

EX 39


687/87<br />

tout quelque chose, parce rju'il e3t évid<strong>en</strong>t qu'on fait un emprunt,,<br />

pour financer une opération, alors, quand on par<strong>le</strong> de financem<strong>en</strong>t<br />

partiel, on a l'impression que c'est juste <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t d'une partie<br />

de l'opération globa<strong>le</strong>, il eat évid<strong>en</strong>t qu'il y a 1G3 fonda propres et<br />

lC3 emprunts, Ç'e3t la raison pour laquel<strong>le</strong> je posais Ha question, ce<br />

n*C3t pan du toui: dans un e3prit de polémique.<br />

LE PRESIDENT : Nous l'avons compris comme cula.<br />

Nous poursuivons.<br />

0O0<br />

AMEHAfiEMEHT DE LA FISCALITE DOUANIERE EH PAVEUR DE LA CONSTRUCTION LO-<br />

CALE pE PL^ÇHËs' "A VOILE ET ^PLANCHES DE jfoW '-< ' 3 J '••>• 9-****-**<br />

Rapport n ^3-^1 eri date du 27 avril I987t prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

ComniiiSsion doa affaires financières, de l'économie et, du plan,, par<br />

MM, <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Napoléon SPITZ et Lucas PAEAHARA,<br />

R A P P 0 R T<br />

portant aménagem<strong>en</strong>t de la fis càli té<br />

douanière <strong>en</strong> faveur de la construction<br />

loca<strong>le</strong> de planches à voi<strong>le</strong> et planches de<br />

surfs<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des<br />

Affaires Financières^ de l'Economie et du<br />

Plan,,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Napoléon<br />

SPITZ et Lucas PAEAMARAw<br />

Monsieur <strong>le</strong> ppês-idont,\ ' \,<br />

Mesdames3\ Mess-ieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs^<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 28/CM <strong>en</strong> date du 12 février 1987>\ <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un<br />

projet de délibération portant cménagem<strong>en</strong>t de la f-iscaVité douanière<br />

<strong>en</strong> faveur de la aonsibvucti-on loca<strong>le</strong> de planches à voi<strong>le</strong> et planches de<br />

f<br />

En effet», la taxation douanière est id<strong>en</strong>tique**, <strong>en</strong> ce qui<br />

concerna <strong>le</strong>s matières premières,, <strong>le</strong>s produits semi-finis servait à la<br />

fabrication loca<strong>le</strong> de planches à voi<strong>le</strong> et planches de sw*f,\ que <strong>le</strong><br />

produit fini importé dans <strong>le</strong>- Territoire^<br />

L 1 effet oonjugé de cette taxation*', de la baisse durab<strong>le</strong> et<br />

importante du dollar australi<strong>en</strong> et américain,^ met <strong>en</strong> difficulté nos<br />

fabricants locaux^<br />

Afin de sauvegarder l'emploi des salariés des <strong>en</strong>trep-pises<br />

polynési<strong>en</strong>nes ooncernéas9\ et peut être même la création de nouveaux<br />

emplois^ <strong>le</strong> Gouvernem<strong>en</strong>t nous propose la création de nouvel<strong>le</strong>s sous-


691/87<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, je 'voudrais que <strong>le</strong> rapporteur nous précise,<br />

cax- il r*. bian dit quo lés planches importâtes coût<strong>en</strong>t 80 000 fr-nnes et<br />

loo planches fabriquera loca<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t coût<strong>en</strong>t 60 000 f.r .ne:;, 3-1 '.;cl est<br />

lu cn.u, je ne vola pa.3 oà il y a un problème, puiaqu'el<strong>le</strong>s :jont<br />

toujours compétitives ? El<strong>le</strong>3 jont à 60 000 contre 30 000, donc,<br />

norma<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, l'-.a gons vont acheter cel<strong>le</strong>s qui coûtant moins cher, et<br />

notre ;l61ibérp.t-. Ion n'a paa lieu d'être parce que, ;ippa-v nas<strong>en</strong>t, j*ai<br />

cru compr<strong>en</strong>dre quM.l y avait une concurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tr- c< r, :'f..ux types de<br />

planche3• ApparL*i*jBincïnt, avec 20 000 franco d f ôcarfc «n f''.veur des planches<br />

loca<strong>le</strong>s, il n*y a ;)a.3 de problème.<br />

Çoncc v nn.n': ma troisième question, j *riiinuî'T.ic que <strong>le</strong><br />

r,appoi*teur réponln à cel<strong>le</strong> de M. CHUNG : quel<strong>le</strong> cal; In partie du<br />

marché prisu <strong>en</strong> 1986 par ces 4 sociétés pour qu*on sache; effectivem<strong>en</strong>t<br />

ai, par exemp<strong>le</strong>, el<strong>le</strong>3 ne v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t qu*une dizaine de planche rï de aurf<br />

contre <strong>le</strong>s impo^t6e3 qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 100, qu f on ait un ordre de<br />

grandeur ont::-e <strong>le</strong> marché qu'el<strong>le</strong>s ont et <strong>le</strong> ma^chô dos planches<br />

importées ?<br />

H, Napoléon SPITZ, rapporteur : Ces 4 sociétés sont de3<br />

petites aocl6'c6a artisana<strong>le</strong>s, exclusivem<strong>en</strong>t loca<strong>le</strong>s qui onl; à <strong>le</strong>ur<br />

tfitr; de.j tp.hiti<strong>en</strong>s, dan3 anci<strong>en</strong>s surfeurs ou dço pr^<strong>en</strong>bo do. surfeurs<br />

c-'c ont comta<strong>en</strong>cé à pr<strong>en</strong>


MA<br />

692/87<br />

M. ManateVIVTSK : (Suite) De moins <strong>en</strong> moins <strong>le</strong>s conces*sionnaires<br />

font v<strong>en</strong>ir des planches de l'extérieur parce que nos plan*çhes<br />

sont excel<strong>le</strong>ntes, correspond<strong>en</strong>t à nos surfeurs.<br />

Donc c'est une <strong>en</strong>treprise qui ôtait florissante jusqu'à ce<br />

que <strong>le</strong> taux du dollar comm<strong>en</strong>ce à chuter ; à partir de ce mom<strong>en</strong>t-là,<br />

<strong>le</strong>s g<strong>en</strong>s importai<strong>en</strong>t des planches eux^raêmes et c'était cette importas<br />

tion qui portait dangereusem<strong>en</strong>t concurr<strong>en</strong>ce à ces <strong>en</strong>treprises d'où<br />

cette mesure qui me parait rétablir un équilibre qui était perdu il y<br />

a quelques mois.<br />

M. Marcel HART : Je voudrais reposer la question que j'ai<br />

poser <strong>en</strong> CAFÉP.<br />

avoir <strong>le</strong>s factures pro^forma du prix de ces<br />

surf et winçfc-surf importés ainsi que cel<strong>le</strong>s des planches fabriquées<br />

ici* e t pour que l'on sache s'il y a une répercussion favorab<strong>le</strong> au<br />

niveau du prix de r<strong>en</strong>te.<br />

J'aimerais que <strong>le</strong> deuxième objectif soit atteint, je vous<br />

dirais que ce n'est pas simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s <strong>en</strong>fants des famil<strong>le</strong>s aisées qui<br />

pratiqu<strong>en</strong>t ce sport, il y a même des <strong>en</strong>fants d'Ôboueurs» d'agricul-r<br />

teurs et de pêcheurs qui s'adonn<strong>en</strong>t à ce sport.<br />

Donc» cela mérite que l'on fasse quelque chose pour que<br />

tous ces surfeurs soi<strong>en</strong>t satisfaits.<br />

M. Enriouo BRAUNTQRTEGA : Juste quelque chose qui m'échappe<br />

un peu au niveau des différ<strong>en</strong>ts chiffres que l'on nous a annoncé.<br />

Il me semb<strong>le</strong> qu'<strong>en</strong> commission, <strong>le</strong> rapporteur avait précisé<br />

qu'il y aurait <strong>en</strong>viron 500.000 frs d'économie, vu la baisse des taxes<br />

par planches,<br />

J f ai l*impression que ce n'est pas très cher, justem<strong>en</strong>t on<br />

deyait noue donner plusieurs élém<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> cours de séance, notamm<strong>en</strong>t<br />

<strong>le</strong>s prix çoraparatif3, peut-Être faudrait-il qu'on soit plus clair làdessuc,<br />

car il ne faudrait pas non plus aous prétexte de favoriser des<br />

<strong>en</strong>treprises loca<strong>le</strong>s à laquel<strong>le</strong> je souscris tota<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pénaliser <strong>le</strong><br />

consommateur au niveau de son pouvoir d l achat,<br />

Donc? peut-ron clarifier ma question pour qu'on ne revi<strong>en</strong>ne<br />

plus dessus et accessoirem<strong>en</strong>t, je repose os question pour la position<br />

tarifaire 86^B tel<strong>le</strong> qu'el<strong>le</strong> est rédigée» et il semb<strong>le</strong>rait que vous<br />

excluez du taux réduit la fabrication des planches de surf.<br />

Hais vous ne pouvez pas ajouter, il faut changer <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>s<br />

m<strong>en</strong>t intérieur.<br />

M. ManateL VIVTSH : Pour repondre à 1*inquiétude concernant<br />

la'répercussion concernant l'aménagem<strong>en</strong>t fiscal sur <strong>le</strong> prix du produit


N° TARIF<br />

690/87<br />

NOMENCLATURE GENERALE<br />

DES<br />

CODIFICATION<br />

PRODUITS<br />

- Au-fcp&s artic<strong>le</strong>s et<br />

<strong>en</strong>gins poux* <strong>le</strong>s jeux<br />

:lo plstn aùm<br />

97+06*) 2 0<br />

DROITS ET TAXES<br />

DROIT DROIT<br />

DE FISCAL<br />

'JOUâNS D'ENTREE<br />

20 %<br />

M« .Enrique BRAUN-ORTEGA : Juste une précision .i la position<br />

97-^06 B - Jïbàucho's (blancs) destinées à la fr.bricatiori loca<strong>le</strong> de<br />

planches à voi<strong>le</strong>, ne faudrait-il pas mettre : "fibauch^j (blancs)<br />

destinées à la fabrication loca<strong>le</strong> de plancher de jurf ot à voi<strong>le</strong>" ?<br />

Parce que je crois qu*il y a dej élém<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>ts nalon que l*on<br />

fagoo des planées dej aupf ou dea plancher à voi<strong>le</strong>.<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, au niveau des prix de vont.-: que: iirrù-iquoront<br />

cetî petite;;} <strong>en</strong>trera?isea, par rapport aux pi*ix ictuçl:; 'ït- aux prix des<br />

importées, 3eront-il3 plus compétitifs et ycut-^on espérer de<br />

? une activité économique de ce g<strong>en</strong>re oe développer ^t créer des<br />

emplois<br />

H. JLucaG PAEAMARA, co-papporteuç : Actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, <strong>le</strong>s<br />

do ouo?f importées sont v<strong>en</strong>dues à 80 000 fi»-me» et <strong>le</strong>a<br />

frtbr'iquô.-n localsm<strong>en</strong>t Gont v<strong>en</strong>dues à 60 000 fr.-mcs, donc il y<br />

a une différ<strong>en</strong>ce de 20 000 francs.<br />

El, Arthur. CHUNG : D* après lo rapport, la moins-yalue<br />

fiaca<strong>le</strong> annuel<strong>le</strong> ne serait que d*l 500 000 francs, donc c f e3t très<br />

peu. A ce aujet, j• limerais demander au rapporteur : cec h nociôtéa <strong>en</strong><br />

opération actaullcmont représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t auel<strong>le</strong> oart d-j: <strong>en</strong> mr-rf-hé d


69^/8?<br />

6 abst<strong>en</strong>tions. (2 procurations).<br />

LE PRESIDENT : NOUG pris sons au vote sur ^<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération^ n? 87^1/AT du 2? avril 1987.<br />

ADOPTE, ù mains <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour |6-procurations)<br />

6 abst<strong>en</strong>tions (.2 .proçurationa).<br />

oOo<br />

MODIFICATION DE LA DELIBERATION n •* 86-8 VAT DU 28 NOVEMBRE 1986 APPROU-<br />

VAI^ LÉ BUDGET DU TERRITOIRE POUR L*EXERCICE 1987-.<br />

Rapport n 44T87 <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission.des affaires financières, do l'économie et du plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard FRITÇH et Lucas PAEAMARA.<br />

RAPPORT<br />

portant modification de la délibération n° 86-84/AT<br />

du 28 novembre 1986 approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire<br />

pour ll'exercice 1987,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des affaires financières*<br />

da ll'Economie et du Plan*<br />

par MM* las Conseil<strong>le</strong>rs Edouard FRITCH et Lucas PAEAMARA.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t*<br />

Mesdames* Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs*<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 78/CM *<strong>en</strong> date du 8 avril 1987* <strong>le</strong> Préaid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération* portant modification de la délibération n° 86-84/AT* du<br />

28 novembre 1986* approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour IVexarcioe<br />

1987,<br />

En effet* Vartic<strong>le</strong> 38 de la délibération précitée stipu<strong>le</strong><br />

que <strong>le</strong> Fonda dVlnterv<strong>en</strong>tion et de Solidarité (F*I,S*) perçoit* à<br />

compter du 1er janvier 1987* des droits* taxes et produits divers<br />

affectés* prévus par un certain nombre do délibérations précisées à<br />

cet artic<strong>le</strong>* dont notamm<strong>en</strong>t la délibération n° 84-1035/AT du 6 décembre<br />

1984* portant adoption des mesures nouvel<strong>le</strong>s à V'impoTtation*<br />

Or* est incluse dans cette dernière délibération la taxe<br />

parafisca<strong>le</strong> dénommée "taxe pour <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t du sport"* instituée<br />

au profit de WOffice Territorial d équipem<strong>en</strong>t Sportif et Socio-<br />

Educatif (O.T.E.S.S.E*)*<br />

Si <strong>le</strong>s autres taxes* visées par la délibôvati-m n° 84-<br />

1035/AT* sont bi<strong>en</strong>* dorénavant* perçues par <strong>le</strong> Fonds dl'Interv<strong>en</strong>tion et<br />

de Solidarité (F.I,S, )* II ne doit pas <strong>en</strong> être da même pour la taxe<br />

pour <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t du sport* qui reste affectée à l"Office Territorial<br />

d équipem<strong>en</strong>t Sportif et Socio-Educatif (O,T.E.S,S»E,)* et ne<br />

figure dWiil<strong>le</strong>urs pas parmi <strong>le</strong>s recettes du Fonds d l'Interv<strong>en</strong>tion et de


693/87<br />

fini, je p<strong>en</strong>se que cette répercussion aéra certaine parce que ces<br />

<strong>en</strong>treprises sont à l T origine de cette modification, ce sont el<strong>le</strong>s qui<br />

ont contacté <strong>le</strong>s douanes pour arriver A cet aménagem<strong>en</strong>t.<br />

D'autre part, je dois dire que la concurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre <strong>le</strong>s<br />

quatre <strong>en</strong>treprisea est sévère et il y a un jeu terrib<strong>le</strong> de la<br />

concurr<strong>en</strong>ce dans ce domaine, <strong>le</strong> marché Étant petit, <strong>le</strong>s <strong>en</strong>treprises se<br />

font concurr<strong>en</strong>ce et il y a une compression des prix.<br />

D'autre part, pour répondre à la deuxième interrogation de<br />

M. BRAUN-ORTEGA, il faut savoir que <strong>le</strong>s ébauçhea sont des faumes, des<br />

espèces non finies dans des gabarits non taillés et à ce niveau de <strong>le</strong>ur<br />

conception on n T arrive pas à faire une différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre un faume qui<br />

sert à la construction de planche à voi<strong>le</strong> et un faume à la construction<br />

de planche de surf, <strong>le</strong>s dim<strong>en</strong>sions sont à peu près <strong>le</strong>s mêmes, <strong>le</strong>urs<br />

finitions diffèr<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du.<br />

M. P<strong>le</strong>rrft HUNTBR : Je ne suie pas satisfait de la réponse<br />

concernant l'utilité dans des fabrications industriel<strong>le</strong>s, et j'avais<br />

p<strong>en</strong>sé à la constitution dans des bateaux de pêche.<br />

Les constructions de bateaux de pêche ici se font loca<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

et surtout <strong>en</strong> bois, c l est plus sécurisant, ils ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t mieux la<br />

mer, mais ce g<strong>en</strong>re de bateaux, il ne sont pas fantastiques, ils peuv<strong>en</strong>t<br />

jusqu*à 25 pieds.<br />

Ne p<strong>en</strong>sez-vous pas que c'est mieux d T exonérer ? Ce que l*on<br />

va nous proposer pourrait servir pour <strong>le</strong>s bateaux de plaisance, vous<br />

savez c'est autre chose, c'est une autre dim<strong>en</strong>sion et <strong>le</strong>s pêcheurs ne<br />

vont pas s'amuser à faire des bateaux de plaisance, est-ce que <strong>le</strong><br />

gouvernem<strong>en</strong>t local ne pourrait pas étudier favorab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ^exonération<br />

de matières propres à la construction de bateaux de pêche ?<br />

M.. Edouard FRITÇIî : Simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour dire que M. HUNTER avait<br />

posé sa question <strong>en</strong> commission.<br />

Pour dire que certains produits oont proposée ici pour <strong>le</strong>s<br />

planches à voi<strong>le</strong>s et surf qui sont utili36ea pour certains bateaux et<br />

qu-<strong>en</strong> fin de compte au niver.u douanier on avait des difficultés à<br />

contrô<strong>le</strong>r sinon au niveau des tiesus, ils 3ont spéciaux.<br />

Je croia que c'est une aide particulière que l*on pourrait<br />

apporter aux poti marars. où aux pirogues, mais cela fera l^objet d*une<br />

autre délibération plus tard.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'artic<strong>le</strong> 1er,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour (6 procurations)<br />

6 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 2. ~ Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

Inexécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au<br />

Journal Officiel de la Polynésie Française,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour (6 procurations)


Monsieur <strong>le</strong> Préaid<strong>en</strong>t*<br />

Mesdames,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

697/8:<br />

R A P P O R T<br />

portant modification du budget du Territoire<br />

pour l]'exercice 1986,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des<br />

Affaires Financières, de ^'Economie et du<br />

Plan,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard<br />

FRITCH et Pierre LEHARTEL*<br />

Lors de lludoption de la délibération n° 86-75/AT du 28<br />

octobre 1986 portant modification du budget du Territoire pour<br />

l\'exerctce 1986, quelques erreurs matériel<strong>le</strong>s se sont glissées dans la<br />

rédaction de la délibération*<br />

II convi<strong>en</strong>t donc de rectifier <strong>le</strong>s imputations budgétaires<br />

suivantes :<br />

- subv<strong>en</strong>tion à WOTAC : artic<strong>le</strong> ISO au lieu de 132 ;<br />

- subv<strong>en</strong>tion à la SAEM MEHERIO : artic<strong>le</strong> 130 au lieu de 132 ;<br />

- r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de la flottil<strong>le</strong> administrative : sous-chapitre 90501<br />

au lieu de 90502 ;<br />

- artic<strong>le</strong> 657-54 : subv<strong>en</strong>tion au C*T*Sm au lieu de C*T*J* ;<br />

- matériel Confér<strong>en</strong>ce du Pacifique Sud : sous-chapitre 90309 au lieu<br />

de 90004.<br />

Ces rectifications ne modifi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> <strong>le</strong> montant des<br />

recettes et des dép<strong>en</strong>ses*<br />

Les rapporteurs demand<strong>en</strong>t à ll'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom<br />

de la Commission des Affaires Financières, de IWconontie et du Plan de<br />

bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi que la proposition de délibération<br />

jointe*<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Edouard FRITCE Pierre LEHARTEL<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

Pas d'observations ?..,<br />

Nous passons au vote.


59P/87<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 24 voix pbur_ (5 procurations)<br />

et 8 abst<strong>en</strong>tions (3 procuratioriaT.<br />

LE PRESTDENT ; Noua passons à l'exam<strong>en</strong> d© la proposition<br />

^délibération , qui e&t efifisi conçue :<br />

PROPOSITION DELIBERATION<br />

portant mod-ifi.Gati.on de la dé libération<br />

ti°.86_r7.$/âT du 28 octobre 19 86^modifiant <strong>le</strong><br />

budget du Territoire.pour_l\'exeroiçe 1986»<br />

L RASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLTNESIE. FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie française ;<br />

Vu <strong>le</strong> décret du SO décembre 1912 relatif au régime<br />

financier dès Territoires dWutre-Mer ;<br />

Vu- -la•délibération- -n° 85-115/AT du 15 novembre 1985<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l\*exercic& 1986 ;<br />

\ • • • • . • • •<br />

Vu 'Va délibération'n 9 86-76/AT du 28 octobre 1986 nvdifiant<br />

<strong>le</strong> budget du Territoire pour l\*exeroioe 1986 ;<br />

Vu l\ l arrÔt& n° 87-23/Prés./A*T* du 14 avril 1987, portant<br />

convocation do IVAssemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Admirrùstrat-ive ; . .<br />

1 • Vu la <strong>le</strong>ttre n° 5663/PR du Z décembre 1-9&6 du Présid<strong>en</strong>t du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t ;<br />

Vu la proposition n° 43-87 du 2 7 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires financières^ de l\*Economie et du 'Plan j<br />

Dans sa séance du<br />

A D -0 -P T #-•••;•<br />

Artic<strong>le</strong> 1er*- L\*artic<strong>le</strong> 2 de la délibération n°86-7S/AT du<br />

28 octobre T9-&6 est -modifié comme sui-t (-<strong>en</strong> -francs CFP) :<br />

- au lieu de lire :<br />

CHAP, ARTICLE INTITULE<br />

95102 657-54 Subv<strong>en</strong>tion au CTJ (Jeux de Polynésie).****- 20*000.000<br />

95102 657-54 • Subv<strong>en</strong>tion au CTJ (Jeux de Polynésie). *«..+ 20*000*000<br />

- il convi<strong>en</strong>t de lire :<br />

CHIPL ARTICLE INTITULE


Solidarité (P.I.S.).<br />

695/87<br />

A la demanda du Trésor et afin de c tari fier cette<br />

situation^ <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t noua propose un projet da<br />

délibération permettant aux services administratifs do continuer à<br />

reverser directem<strong>en</strong>t au budget de IWffioe Territorial d\*Equipem<strong>en</strong>t<br />

Sportif et Socio-Educatif (O*T.E.S*S,E, ) , <strong>le</strong> produit de cette taxe.<br />

Les recouvrem<strong>en</strong>ts constatas au titre des premiers mois de<br />

l ! 'exercice 1987 ont3 par ail <strong>le</strong>urs t été conservés sur un compte<br />

d\tett<strong>en</strong>te à la Trésorerie Généra<strong>le</strong>*<br />

A cet effet, il nous est proposé que notre nouvel<strong>le</strong><br />

délibération pr<strong>en</strong>ne effet à compter du 1er janvier 1987*<br />

Les rapporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à ae projet et demand<strong>en</strong>t à<br />

V'Assemblêe Territoria<strong>le</strong> de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi<br />

que <strong>le</strong> projet de délibération joint.<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Edouard PRITCH. Lucas PAEAMARA<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

Noue passons au vote du rapport.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vôes, par 25 voix pou? (5 procurations)<br />

6 abet<strong>en</strong>tiong (2 procurations),<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à l*exam<strong>en</strong> du projet Ce<br />

délibération. Il est ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

modifiant la délibération n° 86-84/AT du<br />

28 novembre 1986 approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire<br />

pour ll'exercice 1987.<br />

L RASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Française ;<br />

Vu la délibération n° 86-34/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour 1987 ;<br />

Vu ll'arrêté n° 8?'-19/PRES*/AT du 1er avril 1987, portant<br />

convocation de ll'Assembléc Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session extraordinaire ;<br />

Vu ll'arrêté n° 87-23/Près./AT du 14 avril 1987, portant<br />

convocation de IVAssemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session administratrive ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 78/CM du 14 avril 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil


696/87<br />

des Ministres dans sa séance du 8 avril 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 44-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des affaires financières, de l\'Economie &t du Plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> 1er, r Le dernier alinéa de l\tertic<strong>le</strong> 38 de la<br />

délibération n" 36-84/AT sus-visée est modifiée corme suit i<br />

- Au lieu de :<br />

11 Délibération n° 84-1035/AT du 6 décembre 1984 portant adoption de<br />

mesures nouvel<strong>le</strong>s à ll'importation"<br />

- Lire :<br />

" Délibération n° 84-1035/AT du 6 décembre 1984 portant adoption de<br />

mesures nouve l <strong>le</strong>s à î\Hmportation, à 11'exception de la taxe<br />

parafisca<strong>le</strong> dénommée "taxe pour <strong>le</strong> dâveloppem<strong>en</strong>t du sport", gui<br />

conserve l^affectation prévue à IVarticlô 3 de ladite délibération, à<br />

savoir : ll'Office Territorial des Equipem<strong>en</strong>ts Sportifs et Socio-<br />

Educatifs (OTESSE).<br />

Le reste sans changem<strong>en</strong>t.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix<br />

të procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 2.- Les dispositions de la prés<strong>en</strong>te délibéra<br />

pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t effet à compter du 1er<br />

ApQPTE? à. mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix PP] UI> ,(.5, p 1*0^curâtjlon^)i<br />

6 abst<strong>en</strong>tions (2a t i )<br />

Artic<strong>le</strong> 3.- Le Présid<strong>en</strong>t- du-Gotui&^nemant est chargé-- de<br />

Inexécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de <strong>le</strong> Polynésie Française.<br />

AppFTET[ à mains <strong>le</strong>vées» par 2j> voix, pour (5 prpcurajbipris)<br />

6 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

, US PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>o<strong>en</strong>ib<strong>le</strong> de la<br />

délibération ri * 87-42/AT du 29 avril 1937.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix pour (5 procurations)<br />

6 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

0O0<br />

MODIFICATION DU BUDGET PU TERRITOIRE POUR L*EXERCICE 1986-<br />

Rappbrt n 45*^7, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission des affaires financières, de l'économie et du Plan, par MM,<br />

<strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard PRITCH et Pierre LEHARTEL.


00/87<br />

Pacifique Sud pour que l'on ne confonde pas avec la Ç.P.S, loca<strong>le</strong>.<br />

H. Koouarû yHiTUH, rapporteur 9 cela ne modifie <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> la<br />

rédaction de l'artic<strong>le</strong>, puisque c'est une précision à apporter, on peut<br />

mettre <strong>en</strong>tre par<strong>en</strong>thèses.<br />

M. Jacques DROLLET : Confér<strong>en</strong>ce du pacifique Sud.<br />

Dans l'intitulé 1er, justem<strong>en</strong>t concernant ce réaménagem<strong>en</strong>t,<br />

il est précisé, réaménagem<strong>en</strong>t des locaux de l'A.T'., il y a<br />

réaménagem<strong>en</strong>t des locaux et on ne fait plus apparaître A.T., cela<br />

youdrait^il dire qu'il y a eu d'autres aménagem<strong>en</strong>ts dans d'autres<br />

locaux <strong>en</strong> Polynésie ou c'est simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t un oubli du secrétariat, comme<br />

chaque fois que c'est <strong>le</strong> cas, et M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je trouve que de plus<br />

<strong>en</strong> plus dans votre précipitation, on revi<strong>en</strong>t chaque fois sur des<br />

délibérations à corriger où év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des comptes d'att<strong>en</strong>te au<br />

Trésor à consommer, cela devrait nous inspirer un peu plus de prud<strong>en</strong>ce<br />

et moins de rapidité.<br />

M. Arthur ÇHUNG : Je croie qu'il y a une erreur de frappe,<br />

il faut lire une plus value de 14 millions et non une moins^alue.<br />

M. Edouard PRITCH ; En ce qui concerne l'intitulé où l'on a<br />

fait disparaître <strong>le</strong> terme A.T., il s'agit uniquem<strong>en</strong>t de ne pas faire de<br />

confusion au niveau des travaux qui ont été réalisés, c'est bi<strong>en</strong> des<br />

travaux qui ae sont produits au niveau de l'A.T. et pour <strong>le</strong> compte de<br />

la confér<strong>en</strong>ce du Pacifique Sud.<br />

Mv Pierre HUNTER : Puisqu'on par<strong>le</strong> du réaménagem<strong>en</strong>t des<br />

locaux de l'A.T.<br />

Depuis <strong>le</strong> changem<strong>en</strong>t de présid<strong>en</strong>ce à l'A.T., j'ai constaté<br />

que <strong>le</strong>s bureaux et meub<strong>le</strong>s de l'A.T. avai<strong>en</strong>t été transférés, chez <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t ?<br />

Trouvezr-vous cela normal de v<strong>en</strong>ir pr<strong>en</strong>dre ici vos meub<strong>le</strong>s et<br />

<strong>le</strong>s <strong>en</strong>voyer là^bas. Aujourd'hui, vous Stes logé avec un bureau qui<br />

n'est plus digne de votre titre.<br />

Est-r-ce qu'il serait possib<strong>le</strong> de ram<strong>en</strong>er . ce qui vous<br />

apparti<strong>en</strong>t. Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t local a <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s.<br />

Il a ses meub<strong>le</strong>s, pourquoi ne pas laisser tout cela <strong>en</strong> place.<br />

LE PRESIDENT ; Si <strong>le</strong>s beaux bureaux sont partis cont<strong>en</strong>tezvous<br />

du beau Présid<strong>en</strong>t.<br />

M. Jacques DROLLET : Si on suivait <strong>le</strong> raisonnem<strong>en</strong>t de M,<br />

HUNTER <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t demanderait au Secrétaire d'Etat de<br />

lui r<strong>en</strong>dre seB meub<strong>le</strong>s. On n'<strong>en</strong> finirait plus.<br />

Je veux ram<strong>en</strong>er la réf<strong>le</strong>xion de ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> concernant <strong>le</strong><br />

nouvel intitulé, il s'agit vraim<strong>en</strong>t de locaux de l'A.T. pour la<br />

confér<strong>en</strong>ce du Pacifique Sud, donc, il n'y a pao à se tromper.<br />

Je demande au rapporteur s'il était possib<strong>le</strong> de modifier,<br />

j'ai t<strong>en</strong>dance à être d'accord avec M. CHUNG pour ce qui concerne


701/87<br />

l'opération.331-386, c*est + 14 millions et non pas - 14 millions.<br />

M. Gaston FLOSSE : Je voudrais apporter quelques précisions<br />

dans un esprit de vouloir faire des économies au Territoire, l'anci<strong>en</strong><br />

présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire avait meublé son bureau avec<br />

des meub<strong>le</strong>s qui lui appart<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> propre ou <strong>en</strong> partie avec des<br />

meub<strong>le</strong>s qui appart<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t à la municipalité de Pirae^ c'est pour vous<br />

dire que <strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s qui sont dans <strong>le</strong> bureau du Secrétaire d'Etat lui<br />

apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t et non au Territoire, qu'on <strong>le</strong> sache.<br />

LE PRESIDENT : Voilà de bonnes précisions.<br />

M. Edouard FRITÇH,rapporteur : Avant <strong>le</strong> vote et après<br />

vérification, il s'agit bi<strong>en</strong> de + 14 millions, c'est une erreur de<br />

frappe et concernant l'intitulé de de la première ligne 9009 , il<br />

s'agit comme je l'ai expliqué du réamanégem<strong>en</strong>t des locaux de l'A.T.<br />

pour la Ç.P.S, je ne contredis <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> <strong>le</strong> premier intitulé, si vous<br />

vou<strong>le</strong>z <strong>le</strong> remettre.<br />

M. Jacqui DROLLET ; . Si je compr<strong>en</strong>ds la majorité accepte <strong>le</strong>s<br />

am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts si on prétexte qu'il s'agit d ! une erreur de frappe.<br />

Là on vous pr<strong>en</strong>d à votre propre jeu. Les <strong>docum<strong>en</strong>t</strong>s ne<br />

peuv<strong>en</strong>t plus être changés que vous <strong>le</strong> vouliez où non.<br />

Donc, vous supportez toutes <strong>le</strong>s erreurs, il n'y a pas deux<br />

logiques, il y <strong>en</strong> a qu'une.<br />

M. Edouard FRITCH, rapporteur t II n'y a qu'une logique, si<br />

M. DROLLET ne veux pas tolérer que <strong>le</strong>s secrétaires peuv<strong>en</strong>t faire des<br />

petites erreurs de frappe, alors tant pis.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote de l'artic<strong>le</strong> 2.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, â l'unanimité, par 23 voix pour<br />

(5 procurations), et 8 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations)»<br />

Artic<strong>le</strong> 3é- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t , est chargé de<br />

l\ % exéoutiqn de la prés<strong>en</strong>ta délibération qui sera publiée ,au Journal<br />

Officiel ds la Polynésie française»<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 23 voix pour<br />

(5 procurations),et 8 abst<strong>en</strong>tions (2 procurâtiona).<br />

proposition de<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la/<br />

délibération hT87-43/AT du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 23 voix pour<br />

(5 procurations-, et 8 abst<strong>en</strong>itona (2 procurations).<br />

0O0


699/87<br />

95102 657-54 Subv<strong>en</strong>tion au CTS (Jeux de Polynésie).**..-' 20*000*000<br />

95101 657-54 Subv<strong>en</strong>tion au CTS (Jeux de Polynésie).....+ 20*000*000<br />

ADOPTE^ à mains <strong>le</strong>vées, par 24 voix, pour (5 procurations)<br />

et 8 abst<strong>en</strong>tions (3 procurations)*<br />

Artic<strong>le</strong> 2*- L\hrtic<strong>le</strong> 4 de la délibération n° 86-75/AT du<br />

28 octobre 1986 est modifié comme suit (<strong>en</strong> francs CFP) :<br />

- au lieu de lire :<br />

CBAP* ARTICLE OP. INTITULE<br />

90004 2302 P*M* Râarnânagm<strong>en</strong>t de locaux de H'Assemblôe<br />

Territoria<strong>le</strong> pour la confér<strong>en</strong>ce du<br />

Pacifique Sud* • 5,000.000<br />

90004 2140 331.86 Matériel Confér<strong>en</strong>ce du Pacifique<br />

**mé*»* .«•.,.-000j000<br />

- il convi<strong>en</strong>t de lire :<br />

CHAP* ARTICLE 0P± INTITULE<br />

90009 2302 P*M* Réaménagem<strong>en</strong>t de locaux pour<br />

la C*P* S* (Commission du Pacifique<br />

.*j**\***i •• - 5*000.\000<br />

90309 2140 • 331.86 Matériel confér<strong>en</strong>ce du Pacifique<br />

Sud****..44.. «... ;-;..


7 OB./87<br />

Les rapporteurs, favorab<strong>le</strong>s à ce projet, demand<strong>en</strong>t à<br />

IVAssernblôe Territoria<strong>le</strong> au nom de la Conmiasion des Affaires<br />

Administratives de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi- que <strong>le</strong><br />

projet de délibération joint*<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Edouard FRITCB ALbert TARUOURA<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

Nous passons au vote.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 23 voix.<br />

( 5 pro ctirafcions ).<br />

M. Enrique BRAUN-*ORTEGA : Juste une question concernant <strong>le</strong><br />

passage de 6 à 15 millions, je p<strong>en</strong>se que l'on devrait avoir quelques<br />

précisions là-dessus, parce que cela semblait un coeffici<strong>en</strong>t de<br />

majoration qui était relativem<strong>en</strong>t important, est-ce qu'on pourrait nous<br />

donner <strong>le</strong>s raisons de ce seuil à 15 millions,<br />

M. Edouard FRITCH : Comme je l'avais annoncé <strong>en</strong> cafep, il<br />

s'agit d'un chiffre qui se rapprocherait <strong>le</strong> plus du seuil qui est<br />

pratiqué au niveau du code des marchés publics <strong>en</strong> Métropo<strong>le</strong> et d'autre<br />

part, il est bi<strong>en</strong> issu de statistiques que nous avons au niveau ctes<br />

différ<strong>en</strong>te services portant <strong>en</strong> particulier sur <strong>le</strong>s marchés d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>,<br />

marchés de matériaux et <strong>en</strong> particulier sur <strong>le</strong> service de l'équipem<strong>en</strong>t,<br />

c'est un choix qui nous a été proposé.<br />

H. Arthur CHUNG ; Je compr<strong>en</strong>ds fort bi<strong>en</strong> avec l'expôreince<br />

passée que îè seuil de 6 millions n'est peut-rêtre pas suffisant et<br />

qu'on voudrait <strong>le</strong> porter à 15 millions, mais mon interv<strong>en</strong>tion ne<br />

réside pas là.<br />

J 1 estime qu f <strong>en</strong> attribuant, autoritairem<strong>en</strong>t défi marchés<br />

jusqu*à 15 millions à eune <strong>en</strong>treprise sans passer par un appel d l offres<br />

cela risquerait d'être un danger dans <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s où un certain<br />

favoritisme pourrait s'y glisser.<br />

Donc, dans l'intérêt du Territoire ri<strong>en</strong> n*empêcherait dans<br />

des, cas comme celui-là de faire procéder à un appel cl*offre et c'est<br />

au moins disant que l'on attribuerait <strong>le</strong> marché, et non sous prétexte<br />

que <strong>le</strong> montant du marché est inférieur à 15 millions, il n'y aura plus<br />

d'appels à d'autres <strong>en</strong>treprises.


RS<br />

704/87<br />

Mtf Enrique BRflJN-ORTEGA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, est-ce qu'on<br />

pourrait T»UB indiquer <strong>le</strong> nombre de fois où il a été fait reoours à ce<br />

g<strong>en</strong>re de passation de marchés ? C'est-à-dire dans <strong>le</strong> cadre du seuil de<br />

6 millions ? Combi<strong>en</strong> de marchés ont été passés dans <strong>le</strong> cadre du seuil<br />

de 6 millions et combi<strong>en</strong> de marchés seront passée dans <strong>le</strong> cadre de 15<br />

mLliions ?<br />

Mtf Edouard FRTTCH : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je crois qu'il faut<br />

bi<strong>en</strong> se mettre <strong>en</strong> tête au préalab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s conditions de passation des<br />

différ<strong>en</strong>ts marchés, qu'ils soi<strong>en</strong>t des marchés négociés ou des marchés<br />

d'appels d'offres de type ouvert ou autre.<br />

Le marché négocié n'exclut pas la consultation, el<strong>le</strong> est à<br />

la limite exigée par la cour des comptes, lors de la. vérification des<br />

comptes de l'administration, même <strong>en</strong> marché négocié. Mous ne parlons<br />

pas ici de commandes passées sur facture.<br />

Je suis plus ori<strong>en</strong>té vers la remarque faite par M. Arthur<br />

CHUNG, dans <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s où il peut y avoir <strong>en</strong> effet dérspage au niveau de<br />

la consultation, du fait qu'on ne pr<strong>en</strong>d plus au sérieux la procédure<br />

de consultation des <strong>en</strong>treprises- A partir de ce mom<strong>en</strong>t-là, il faut<br />

faire confiance à nos ag<strong>en</strong>ts des différ<strong>en</strong>ts services, aux personnes<br />

qui sont, appelées à gérer <strong>le</strong>s d<strong>en</strong>iers publics. Je crois que cela<br />

n 1 <strong>en</strong>freindra


"favoritisme 11 .<br />

705/87<br />

M. Enrique BRaJN-ORTKiA : J'ai posé la question du nombre<br />

de marchés négociés, perce que j'ai cru oonpr<strong>en</strong>dre que c'était une<br />

procédure qui allait alléger la gestion administrative, donc tout ce<br />

qui concerne ce type de marchés. La question est desayoir s'il y a un<br />

petit peu, moy<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t, ou beaucoup de marchés négociés qui, disons,<br />

plus il y <strong>en</strong> aura, moins il y aura de travail, dans <strong>le</strong> cadre des<br />

services administratifs ou des offices territoriaux qui peuv<strong>en</strong>t<br />

effectivem<strong>en</strong>t réduire des charges.<br />

C'était la raison de ma question. Je p<strong>en</strong>se qu'il est quand<br />

intéressant de savoir combi<strong>en</strong> de marchés négociés sont passés sur <strong>le</strong><br />

territoire et combi<strong>en</strong> de marchés négociés au seuil de 15 millions<br />

risque-t-on de voir ? Je p<strong>en</strong>se que ce sont des informations qui peuv<strong>en</strong>t<br />

être disponib<strong>le</strong>s et qu'on pourrait nous communiquer à l'occasion<br />

d'une prochaine séance.<br />

H, Rtouard FRITCH : Je suis d'acoord. Il serait intéressant<br />

d'avoir ces chiffres là. Mais il y a une évid<strong>en</strong>ce que je voudrais<br />

sou<strong>le</strong>ver, c'est l'allégem<strong>en</strong>t de la procédure que nous proposons <strong>en</strong><br />

nontant ce seuil de 6 à 15 millions.<br />

Comme TOUS <strong>le</strong> savez tous, à psrt <strong>le</strong>s marchés spéciaux, des<br />

marchés d'étude, des marchés de conception qui sont passés, <strong>le</strong> code du<br />

marché public mus autorise à passer <strong>en</strong> marché négocié <strong>en</strong> de-ça du<br />

seuil de 6 millions. C'est ce frein inportant que représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s<br />

délais de consultation quo nous inpose <strong>le</strong> code des marchés publics et<br />

cela au niveau du marché d'Opel d'offres qui est souhaité et passé<br />

par l'administration.<br />

Donc, <strong>en</strong> montant ce seuil de 6 à 15 millions, cela permet<br />

d* accélérer certaine procédure au niveau de la consultation dos<br />

<strong>en</strong>treprises puisque là on desc<strong>en</strong>d <strong>le</strong> seuil à 15 jours, qui est <strong>le</strong><br />

délai nécessaire à la transmission du courrier et de réception.'<br />

J'estime que c'est <strong>le</strong> principal avantage que nous propose<br />

ce projet de délibération. C'est la x-aison pour laquel<strong>le</strong> je <strong>le</strong><br />

souti<strong>en</strong>s au nom de la oomndssiou des affaires administratives.<br />

LE PRESIDAIT : Nous passons au vote du rapport.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix (6 procurations) 1 voix<br />

œntre et 7 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

LE PRESIDHn 1 : Nous passons à l'exam<strong>en</strong> dïi, projet de<br />

délibération, ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

prise pour la révision de la délibératio n° 84*20 du 15<br />

mars 1984 portant approbation du Code des Marchés Publias


702/87<br />

£U ÇO ï£ DES M ARCHES PUBLICS DU TERRITOIRE -<br />

n 46-87 <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission des affaires adninistratives, par MM. <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs<br />

Ettouard PRITÇH et Albert TARUOURA.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

RAPPORT<br />

portant révision du Code des Marchés Publics<br />

du Territoire,<br />

prés<strong>en</strong>ta au nom de la Commission des Affairée<br />

Administratives,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard FRITCE<br />

et Albert TARVOURA*<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 06/CM <strong>en</strong> date du 13 janvier Î9879 <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l\'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un<br />

projet de délibération portant révision du Code des' iJaràhôs Publics du<br />

Territoire.<br />

En effet, à la lumière des deux années d\*àpplioation du<br />

Coèe J 'âes Marchés Publics, applicab<strong>le</strong> aux marchas de toutes natures<br />

passés au nom du Territoire et de ses Etablissem<strong>en</strong>ts publics et,<br />

compte t<strong>en</strong>u des difficultés r<strong>en</strong>contrées sur certaines opérations,<br />

il paraît souhaitab<strong>le</strong> dl'<strong>en</strong>visager une révision de ce Code <strong>en</strong> ce qui<br />

concerne la passation des Marchés»}<br />

Actue l<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, la règ <strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation permet de réaUser des<br />

travaux sur simp<strong>le</strong> facture lorsque <strong>le</strong> montant de la dép<strong>en</strong>se n\*exoède<br />

pas un seuil fixé par arrêta du Conseil des Ministres* Ce seuil a été<br />

fixé d SIX MILLIONS do francs CFP par arrêté n° 839/CG <strong>en</strong> date du 3<br />

mai 1984.<br />

A partir de ce seuil, la règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong> est Ithppel<br />

d\*offresm Les marchas négociés ne sont possib<strong>le</strong>s que dans <strong>le</strong>s cas<br />

limitativemsnt énumérés aux artic<strong>le</strong>s 31 et 32, II e\hgit de cas très<br />

exceptionnels ne pouvant être appliqués à des chantiers courants même<br />

sltls sont de faib<strong>le</strong> importance pour <strong>le</strong>squels It&ppel d\*offres est<br />

inopérant ou conduit à un allongem<strong>en</strong>t des délais préjudiciab<strong>le</strong> à<br />

l\*intèrêt général*<br />

II semb<strong>le</strong> opportun de réactualiser ce montant <strong>en</strong> passant de<br />

SIX MILLIONS à QUINZE MILLIONS de francs CFP qui représ<strong>en</strong>te lo seuil<br />

pour <strong>le</strong>s marchés négociés où l\*avis de la Commission Consultative des<br />

Marchas est obligatoire,<br />

A partir de ce seuil, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s actuel<strong>le</strong>s resterai<strong>en</strong>t<br />

applicab<strong>le</strong>s.


706/87<br />

de toute nature passés au nom du Territoire de la Polynésie<br />

française et de ses établissem<strong>en</strong>ts publics»<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLISESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n°84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie française J<br />

Vu la délibération n° 84*20 du 1er mars 1984 portant<br />

approbation du Code des Marchés Publics de toute nature passés au nom<br />

du Territoire de la Polynésie française et de ses établissem<strong>en</strong>ts<br />

publics ;<br />

Vu l'arrêté n° 8?-23/Prés,/A.T. du 1S avril 1987, portant<br />

convocation de VAssemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 06/CM du 13 janvier 1987 approuvée <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministres dans sa séance du 17 décembre 1986 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 46-87 du 27 avril 1987, de la Commission<br />

des Affaires Administratives ;<br />

Dans sa séance du 30 avril 1987.<br />

ADOPTE :<br />

ARTICLE PRmiER, - L'artic<strong>le</strong> 31 du Code des Marchés Publics<br />

est remplacé par <strong>le</strong>s dispositions suivantes :<br />

"Artic<strong>le</strong> 31* - Les marchés sont dits 'négociés " lorsque, l' autorité<br />

compét<strong>en</strong>te <strong>en</strong>gage, sans formalité* <strong>le</strong>s discussions qui lui paraiss<strong>en</strong>t<br />

uti<strong>le</strong>s et, attribue <strong>en</strong>suite librem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> marché au candidat qu'el<strong>le</strong> a<br />

ret<strong>en</strong>u. Sous réserve des exceptions prévues à l'artic<strong>le</strong> 32, ladite<br />

autorité est t<strong>en</strong>ue de mettre <strong>en</strong> compétition, par une consultation<br />

écrite au moins sommaire <strong>le</strong>s candidats susceptib<strong>le</strong>s d'exécuter un tel<br />

marché, . .<br />

Il ne peut être passa des marchés négociés que dans <strong>le</strong>s cac<br />

prévus aux artic<strong>le</strong>s 31 bis, 31 ter et 32."<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix (6 procurations) 3 voix<br />

contre et 7 abst<strong>en</strong>tions (2 abst<strong>en</strong>tions).<br />

ARTICLE DEUXIEME*- II est inséré dans <strong>le</strong> Code des marchés<br />

publics deux nouveaux artic<strong>le</strong>s 31 bis et 32 ter ainsi rédigés :<br />

"Artic<strong>le</strong> 31 bis.- Il peut être passé des marchés négociés, pour des<br />

travaux,fournitures ou services dont la va<strong>le</strong>ur n'excède pas, pour<br />

des travaux de même nature et pour l'opération considérée <strong>le</strong> seuil<br />

fixé par arrêté du Conseil des Ministres <strong>en</strong> application de l'artic<strong>le</strong><br />

121 alinéa 2 du prés<strong>en</strong>t code* "


707/87<br />

"Artic<strong>le</strong> 31 ter*- II peut être passé des marchés négociés sans<br />

limitation de. montant dans <strong>le</strong>s cas ênumérés ci-après. Toutefois,<br />

préalab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à <strong>le</strong>ur approbation, <strong>le</strong>s marchés d'un montant supérieur<br />

ou égal au seuil fixé par arrêté du Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

application de l'artic<strong>le</strong> 121 alinéa 2, devront être soumis à l'avis<br />

préalab<strong>le</strong> de la Commission Consultative des Marchés :<br />

1) pour <strong>le</strong>s travaux, fournitureo ou services qui sont exécutés à titre<br />

de recherches, d'études, d'essais, d'expérim<strong>en</strong>tation ou, de mise au<br />

points dans <strong>le</strong>s conditions prévues aux artic<strong>le</strong>s 33 à 37,<br />

2) pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures ou services qui après appels<br />

d'offres, n'ont fait l'objet d'aucune soumission ou offre ou pour<br />

<strong>le</strong>squets il n'a été proposé que des soumissions ou des offres inacceptab<strong>le</strong>s.<br />

5) dans <strong>le</strong>s cas d'urg<strong>en</strong>ce, pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures ou services<br />

que la personne publique doit faire exécuter aux lieu et plaça du<br />

titulaire défail<strong>le</strong>nt*<br />

4) pour Vexécution des travaux, fournitures ou services dans <strong>le</strong> cas<br />

d'urg<strong>en</strong>ce impérieuse motivée par des circonstances imprévisib<strong>le</strong>s ne<br />

permettant pas de respecter <strong>le</strong>s délais prévus à la section I du<br />

prés<strong>en</strong>t chapitre.<br />

Si pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures ou services décidés comme étant<br />

secrets ou dont Vexécution doit Raccompagner de mesures particulières<br />

de sécurité lorsqua, la protection de l'intérêt supérieur du<br />

Territoire V exige»<br />

6) pour <strong>le</strong>s fournitu^Go ou services qu'il importe de choisir ou de<br />

faire exécuter <strong>en</strong> certains lieux à raison de <strong>le</strong>ur nature particulière<br />

et de l'emploi auquel Lia sont destinés.<br />

7) pour <strong>le</strong>s besoins ne pouvait être satisfaits que par une prestation<br />

nécessitant l'emploi d'un brevet d'inv<strong>en</strong>tion, d'une lic<strong>en</strong>ce ou de<br />

droits exclusifs. "<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 25 voix (6 procurations? 1 voix<br />

contre et 7 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

M* Birique BKAUN-OKTBSA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, au 5*) de<br />

l'artic<strong>le</strong> 31 ter, " travaux, fournitures comme étant secrets ou dont<br />

l'exécution doit s'accompagner de mesures .particulières de<br />

sécurité,;;", est-ce qu'onTpeut me citer des cas où l'on risque de se<br />

trouver dans cette situation ? Car je ne vois pas ce qui pourrait être<br />

considéré comme tel danE <strong>le</strong> cadre de la compét<strong>en</strong>ce du territoire<br />

actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t,<br />

M. Edouard FRITCH : Ce 5*) existe déjà au niveau dû<br />

l'anci<strong>en</strong> oode des marchés. Au niveau d'un code il faut tout prévoir et<br />

cet alinéa a bi<strong>en</strong> sa place.<br />

De par non expéri<strong>en</strong>ce, je ne connais pas d'exemp<strong>le</strong> où cet<br />

dinéa 5 de l'artic<strong>le</strong> 31 cit été mis <strong>en</strong> application, mais je dirais


708/87<br />

que dans <strong>le</strong> futur, l'évolution et peu à peu <strong>le</strong> territoire a passé un<br />

tel marché pour des raisons do sécurité.<br />

M. Jacqui DROLLET : Dans <strong>le</strong> report de prés<strong>en</strong>tation, il v.<br />

été fait allusion au seuil de 15 millions plutôt que celui de 6, et on<br />

ne <strong>le</strong> \oit cçparaître dans la délibération que sous la forme "arrêté<br />

pris <strong>en</strong> conseil des ministres". Donc, c'est ce conseil, des ministres<br />

qui décide de ce seuil. •<br />

Mé- Edouard_FRrrCH : Je m'<strong>en</strong> réjouis d'autant plus que <strong>le</strong><br />

présid<strong>en</strong>t de 1* Assemblée ' va Stre informe de ce seuil qui va être<br />

augm<strong>en</strong>té.- C'est <strong>en</strong> effet sur arrêté du conseil des ministres que cela<br />

se fait.<br />

M. Jacqui DROLLET : Je me suis arrêté parce que <strong>le</strong><br />

conseil<strong>le</strong>r SPITZ m 1 a importuné, je m'excuse. Quel<strong>le</strong> est la va<strong>le</strong>ur<br />

d'une réf<strong>le</strong>xion à l'intérieur d'un rapport de prés<strong>en</strong>tation, si el<strong>le</strong> no<br />

figure pas dans une délibération el<strong>le</strong>-même ? Il suffit de dire : nous<br />

sommes d'accord avec ce rcçport de prés<strong>en</strong>tation et on laisse faire 1^<br />

conseil des ministres à sa guise. C'est ce que cela veut dire.<br />

H. Edouard FRITCH : C'est une habitude ici de se plaindre<br />

que <strong>le</strong> conseil des ministres pr<strong>en</strong>ne des décisions . sans consulter<br />

l'Assemblée. C'est la raison pour laquel<strong>le</strong> je disais que je me<br />

réjouissais que <strong>le</strong> conseil des ministres nous ait saisis de cette<br />

affaire. A titre d*information, il existe dans <strong>le</strong> rapport, il n'est<br />

pas besoin qu'il soit automatiquem<strong>en</strong>t dans la délibération.<br />

M, Jacqui DROLLET : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je crois qu'on m'a mal<br />

compris. Bi<strong>en</strong> sûr, nous apprécions ce geste d'information mais cela ne<br />

contraint pas <strong>le</strong> conseil des ministres à fixer ce seuil à 15 millions.<br />

Si demain, il lui pr<strong>en</strong>d 1' onvio de fixer ce seuil à 25 raillions, il <strong>le</strong><br />

fera. Et on aura discuté pour du beurre ce soir, c'est ce que je veux<br />

dire.<br />

Dès l'instant où cela ne figure pas dans <strong>le</strong> corps de <strong>le</strong>.<br />

délibération, on laisse toute In liberté au conseil des ministres de<br />

fixer <strong>le</strong> seuil qui lui convi<strong>en</strong>t et je m'étonnais de cette situation.<br />

M. Nggo<strong>le</strong>on SPITZ : Peut-on lire l'artic<strong>le</strong> 121, alinéa 2 ?<br />

M. Edouard FRITCH : A chacun sa compét<strong>en</strong>ce, <strong>le</strong> conseil don<br />

ministres fixe <strong>le</strong>s seuils c'est tout !<br />

Mi Jacqui DROLLET : Et pour rassurer M. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r Napoléon<br />

SPITZ, s'il y avait une modification à l'artic<strong>le</strong> 121, on l'aurait<br />

vu apparaître dans la délibération nouvel<strong>le</strong>. Dès l'instant où il<br />

n'y a pas de modification, il ne s'agit pas de chiffre.<br />

Je persiste à croire que notre discussion a été une<br />

discussion nul<strong>le</strong>.<br />

LE PRESIDAIT : Jo moto aux voix l'artic<strong>le</strong> 2.<br />

ADOPTE, à mains lovées, par 23 voix (5 procurations) 1


709/37<br />

voix oontrc_._ot 7. abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

ARTICLE TROISIEME, - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé<br />

de Vexécution de la -prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie française.<br />

M. -Su!que BRflJN-ORTBGA<br />

millions avait été fixe ?<br />

Comm<strong>en</strong>t l'anci<strong>en</strong> seuil de 6<br />

Effectivem<strong>en</strong>t, comm<strong>en</strong>t a-t-on fixe <strong>le</strong> seuil précéd<strong>en</strong>t de 6<br />

millions ? S'il l'a été <strong>en</strong> conseil des ministres, il n'y a pas besoin<br />

de discuter. On compr<strong>en</strong>d mal qu'il faut que l 1 Assemblée Territoria<strong>le</strong><br />

modifie <strong>le</strong> code des marchés au niveau de ces artic<strong>le</strong>s 31» 31. bis, 33<br />

ter et qu'on fasse abstraction de la modalité de fixation des seuiJs<br />

On pourrait quand même nous donner des explications plus précisée, M.<br />

<strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t.<br />

M. fafouard FRITÇH : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je suis bi<strong>en</strong> embôtfi,<br />

parce que j'ai oublié non <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> à la maison.<br />

LE PRESIDENT : Je mets aux voix l'artic<strong>le</strong> 3.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 23 voix (5 procurations) 1 voix<br />

oontre et 7 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

LE PRESIDBfT Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n" 87-WiïT du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 23 voix (5 procurations) 1 voix<br />

contre et 7 abst<strong>en</strong>tions (2 procurations).<br />

oOo<br />

P R O J E T D E R E V I S I O N D U C O D E D E S , "<br />

M A R C H E S P U B L I C S D U T E R R I T O I R E<br />

ANCIENNE REDACTION<br />

! NOUVELLE REDACTION<br />

t<br />

ARTICLE 31. -<br />

/ ARTICLE 31. -<br />

i ——————<br />

Les marchés sont dits "négociée" ! Les marchés sont dits "négocié<br />

lorsque Vautorité compét<strong>en</strong>te / lorsque l'autorité compét<strong>en</strong>te<br />

<strong>en</strong>gage* sans formalité <strong>le</strong>s dis- ! <strong>en</strong>gage, sans formalité <strong>le</strong>s discussions<br />

qui lui paraiss<strong>en</strong>t uti- ! eussions qui lui paraiss<strong>en</strong>t uti<strong>le</strong>s<br />

<strong>le</strong>s et attribue <strong>en</strong>suite librem<strong>en</strong>t i et attribue <strong>en</strong>suite librem<strong>en</strong>t <strong>le</strong><br />

<strong>le</strong> metrchê au candidat qu'el<strong>le</strong> a!<br />

marché au candidat qu'el<strong>le</strong> a<br />

ret<strong>en</strong>u. Sous réserve des excep- ! ret<strong>en</strong>u. Sous réserve des exceptions<br />

prévues à l'artic<strong>le</strong> 32> ! tions prévues à Vartic<strong>le</strong> 32S<br />

ladite personne est t<strong>en</strong>ue de ! ladite autorité est t<strong>en</strong>ue de<br />

mettre <strong>en</strong> compétition* par une ! mettre <strong>en</strong> compétition* par une<br />

consultation écrite au moins som- / consultation écrite au moins sommaire<br />

<strong>le</strong>s candidats susceptib<strong>le</strong>s ! maire <strong>le</strong>s candidats susceptib<strong>le</strong>s<br />

d'exécuter un tel marché* .' d'exécuter un tel marché.


Outre <strong>le</strong>s cas prévus à. l'artic<strong>le</strong><br />

32* il ne peut être passé des<br />

marchés négociés que dans <strong>le</strong>s cas<br />

suivants ;<br />

1) pour <strong>le</strong>s travaux* fournitures<br />

ou services qui sont exécutés à<br />

titre ds recherches* d'études*<br />

d'essais, d'expérim<strong>en</strong>tation ou de<br />

mise au point* dans <strong>le</strong>s conditions<br />

prévues aux artic<strong>le</strong>s 33 à<br />

37*<br />

2) pour <strong>le</strong>s travaux* fournitures<br />

ou services qui* après appel<br />

d'offres* n'ont fait l'objet<br />

d'aucune soumission ou offre ou<br />

pour <strong>le</strong>squels il n'a été proposé<br />

que des soumissions ou des offres<br />

Inacceptab<strong>le</strong>s*<br />

3) dans <strong>le</strong>s cas d'urg<strong>en</strong>ce* pour<br />

<strong>le</strong>s travaux* fournitures ou services<br />

que la personne publique<br />

doit faire exécuter aux lieu et<br />

place du titulaire défaillant*<br />

710/87<br />

4) pour l'exécution des travaux*<br />

fournitures ou services dans <strong>le</strong><br />

cas d'urg<strong>en</strong>ce impêricuûc motivée<br />

par des circonstances impvôviai~<br />

blés ne permettant pas de respecter<br />

<strong>le</strong>s délais prévus à la section<br />

I du prés<strong>en</strong>t.<br />

5) pour <strong>le</strong>s travaux* fournitures<br />

ou services décidés comme étant<br />

secrets ou dont l'exécution doit<br />

s'accompagner de mesures particulières<br />

de sécurité lorsque la<br />

protection de l'intérêt supérieur<br />

du Territoire l'exige,<br />

fi)" 1 pour <strong>le</strong>s fournitures ou services<br />

qu'il importe de choisir ou<br />

de faire exécuter <strong>en</strong> certains<br />

lieux à raison de <strong>le</strong>ur nature<br />

particulière et de l'emploi au~<br />

quet ils sont destinés*<br />

7) pour <strong>le</strong>s besoins ne pouvant<br />

être satisfaits que par une prestation<br />

nécessitant l'emploi d'un<br />

brevet d'inv<strong>en</strong>tion d'une lic<strong>en</strong>ce<br />

II ne peut 3tre passé des marchés<br />

négociés que dans <strong>le</strong>s cas prévus<br />

mas artic<strong>le</strong>s 31 bis* SI ter et 32*


711/87<br />

ou de droits exclusifs. ! ARTICLE 31 bis.-<br />

/<br />

/ II peut être passé des marchés<br />

! négociés pour des travaux* fourni--*<br />

.' tures ou services dont la va<strong>le</strong>ur<br />

! n'excède pas, pour des travaux de<br />

! même nature et pour l'opération<br />

! considérée, te seuil fixé par<br />

! arrêté du Conseil des Ministres <strong>en</strong><br />

! application de l'artic<strong>le</strong> 121 ali-<br />

! nêa 2 du prés<strong>en</strong>t code*<br />

t<br />

! ARTICLE SI ter<br />

l •<br />

! Il peut être passé dés marchés<br />

! négociés sans limitation de mon-<br />

! tant dans <strong>le</strong>s cas ênumêrés ci~<br />

! après* Toutefois, préalab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à<br />

! <strong>le</strong>ur approbation, <strong>le</strong>s marchés d'un<br />

! montant supérieur ou égal au seuil<br />

! fixé par arrêté du Conseil des<br />

! Ministres <strong>en</strong> application de l'or-<br />

! tic<strong>le</strong> 121 alinéa 2> devront être<br />

! soumis à l'avis préalab<strong>le</strong> de la<br />

! Commission Consultative des<br />

! Marchés»<br />

t<br />

! 1) pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures<br />

! ou services qui sont exécutés à<br />

! titre de recherches, d'études,<br />

! d'essais, d'expérim<strong>en</strong>tation ou<br />

ï mise au point, dans <strong>le</strong>s conditions<br />

! prévues aux artic<strong>le</strong>s 33 à 37*<br />

. f 2) pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures<br />

! ou services qui après appel d'ofï<br />

fves, n'ont fait l'objet d'aucune<br />

/ soumission ou offre ou pour tes—<br />

! quels il n'a été, proposé que des<br />

! soumissions ou des offres inaccep-<br />

! tablée,<br />

!<br />

! 3) dans <strong>le</strong>s cas d'urg<strong>en</strong>ce, pour<br />

! <strong>le</strong>s travaux, fournitures ou se?*-<br />

! vices que la personne publique<br />

! doit faire exécuter .au lieu et<br />

! place du titulaire défaillant*<br />

t<br />

14) pour l'exécution des travaux,<br />

! fournitures ou services dans <strong>le</strong><br />

S cas d'urg<strong>en</strong>ce impérieuse motivée<br />

! par des circonstances imprévisi^<br />

! blés ne permettant pas de res-<br />

! pecter <strong>le</strong>s délais prévus à la


712/87<br />

/ section I du prés<strong>en</strong>t chapitre*<br />

?<br />

! 5 ) pour <strong>le</strong>s travaux, fournitures<br />

i ou services décidés comte étant<br />

i secrets ou dont l'exécution doit<br />

H s*acsor.rpcgner de mesuras particu-<br />

! lièves de sécurité lorsque In -proi<br />

tact-ion do V intérêt supérieur du<br />

! Territoire l'exige,<br />

! 6) pour <strong>le</strong>s fournitures ou ser-<br />

! vices qu'il importe d& choisir ou<br />

! de faire exécuter <strong>en</strong> certains<br />

/ lieux à foison de <strong>le</strong>ur nature parl<br />

ticulière et de <strong>le</strong>ur emploi, auquel<br />

! Ils sont destinés,<br />

s<br />

! 7) pour <strong>le</strong>s besoins ne pouvant<br />

i être satisfaits que par une près-<br />

! tation nécessitant l'emploi d'im<br />

! brevet d'inv<strong>en</strong>tion^ d'une lic<strong>en</strong>ce<br />

l- ou de droits exclusifs*<br />

oOo<br />

MPRUNT DU TERRITOIRE_AJP_R_E5 DE LA CAISSE CQfTRALE DE OJOPERflTlON BOD~<br />

NOMIQUE, RELATIF AI FINANCMENT PARTIEL D'UN BATIMENT NEUF DESTINE m DE-<br />

PABTBtBNT ARÇHg)LOGIQUE DU CENTRE POLYNESIEN DES SCIENCES HUMAINES -<br />

Rapport n* 47-87 <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission des affaires financières» de l'économie et du plan, par HM.<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Nepolôon SPITZ et Edouard FRITCH.<br />

RAPPORT<br />

portant emprunt du Territoire auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong><br />

de Coopération Economique, relatif au financem<strong>en</strong>t partiel<br />

d'un bâtim<strong>en</strong>t neuf deatinê au départem<strong>en</strong>t Archéologique du<br />

C<strong>en</strong>tre Polynési<strong>en</strong> des Sci<strong>en</strong>ces Humaines*<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la. Commission des Affaires FinancièreBj<br />

de l'Economie et du Plany<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Napoléon SPITZ et Edouard<br />

FRITCH.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t*<br />

Mesdames, Messieurs tes Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 62/CM, <strong>en</strong> date du 27 mars 1987, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et


713/oT<br />

signer un emprunt auprès de la Causse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (CCCB) poia? <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t partiel d'un bâtim<strong>en</strong>t neuf<br />

destiné au Départem<strong>en</strong>t Archéologique du C<strong>en</strong>tre Polynési<strong>en</strong> des Sci<strong>en</strong>ces<br />

Humaines.<br />

L'opération consista à. constmiire un bâtim&nt neuf destiné<br />

à abriter <strong>le</strong> départem<strong>en</strong>t "A^cliêologie* du C<strong>en</strong>tre des Sci<strong>en</strong>ces Humaines<br />

de la Polynésie Française, Ce départem<strong>en</strong>t est actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t logé dans<br />

une partie du musée au dé trîmeii t de l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> du s ecteur<br />

administratif et <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> dudit musée»<br />

Le nouveau bâtim<strong>en</strong>t est à construire dans l'<strong>en</strong>ceinte du<br />

terrain territorial affecté au C<strong>en</strong>tre des Sci<strong>en</strong>ces Humaines, <strong>en</strong><br />

prolongem<strong>en</strong>t immédiat du bâtim<strong>en</strong>t de conservation du musée* II se<br />

développera BUT 2 niveaux avec un espace sous-sol permettant la mise<br />

hors d'eau du bâtim<strong>en</strong>t et utiliaê comme zone de garage et d'atelier.<br />

La surface globa<strong>le</strong> uti<strong>le</strong> de plancher sera de 920 m2 <strong>en</strong>viron<br />

pour une surface uti<strong>le</strong> de 740 m2. Le rez-de-chaussée sera consacré à<br />

la partie réception, préparation, reconstitution et stockage des<br />

objets ; l'étage étant destiné à la direction administrative du C<strong>en</strong>tre<br />

et aux locaux à. vocation technique.<br />

Le coût de ce projet s'élève à. 190*000.000 FCFP et réparti<br />

de la manière suivante :<br />

- Bâtim<strong>en</strong>t 142 000 000 FCFP<br />

- VRD 16 000 000 FCFP<br />

- Honoraires-, 18 000 000 FCFP<br />

- Imprévuss révisions de prix Ï4 000 000 FCFP<br />

TOTAL 190 000 000 FCFP<br />

Le financem<strong>en</strong>t proposé peut être détaillé comme suit<br />

- Subv<strong>en</strong>tion de V'État 76 000 000 FCFP<br />

- Fonds propres du Tcvrttoi'jsi 38 000 000 FCFP<br />

- Prêt de la CCCE 76 000 000 FCFP<br />

TOTAL 190 000 000 FCFP<br />

Les conditions du pi'êt sont fixées c-i-après :<br />

- Montant du prêt : 76 000 000 FCFP (c/v 4.180*000 FF)<br />

- Taux ; S % Van<br />

- Durée : 14 aïs<br />

- Remboursem<strong>en</strong>t : par versem<strong>en</strong>ts semestriels croissants <strong>en</strong><br />

principal de tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong>s montants dûs à chaque<br />

échéance, <strong>en</strong> capital et <strong>en</strong> intérêts, soi<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

égaux p<strong>en</strong>dant toute la durée du crédit.<br />

Lee rapporteurs, tout <strong>en</strong> estimant que <strong>le</strong> coût du projet<br />

(soit <strong>en</strong>viron 256 000 FCP <strong>le</strong> mZ de construction) semb<strong>le</strong> é<strong>le</strong>vé et est à<br />

revoir, sont favorab<strong>le</strong>s à ce projet et demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong>, au nom de, la Commission des Affaires Financières, de


714/87<br />

l'Economve et du Plan* de bi,on vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi que<br />

<strong>le</strong> projet de délibération joint*<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Napoléon SPITZ Edouard FRITCH<br />

LE PRESIDarr : La discussion est ouverte.<br />

M. Edbuard FRITCH : Ce report qui a été examiné <strong>en</strong> CAFEP a<br />

provoqué un certain nombre d'interrogations <strong>en</strong> particulier sur la<br />

question du ooOt au métro carré de la prés<strong>en</strong>te construction. C'est la<br />

raison pour laquel<strong>le</strong> nous avons mis cette remarque sur ce coût qui<br />

semb<strong>le</strong> é<strong>le</strong>vé,<br />

Tfcrès vêrifi cation auprès des services compét<strong>en</strong>ts, II<br />

semb<strong>le</strong> que ce coût é<strong>le</strong>vc.soit <strong>en</strong> effet explicab<strong>le</strong>. Il semb<strong>le</strong>rait que,<br />

d'après <strong>le</strong> mônoire justificatif portant sur l 1 avant-projet de ce<br />

c<strong>en</strong>tre, <strong>le</strong> coût du bâtim<strong>en</strong>t lui-même soit de 130 000 francs <strong>le</strong> mètre<br />

carré et non <strong>le</strong> prix affiche Ici.<br />

Il s'agit au niveau du rapport d'un coût où sont inclus <strong>le</strong>s<br />

équipem<strong>en</strong>ts divers, des installations, ainsi que tout ce qui est lié<br />

au parking, au VRD, au voirie et réseaux divers. C'est lo raison pour<br />

laquel<strong>le</strong> nous retrou-rona cette estimation assez é<strong>le</strong>vée.<br />

Je p<strong>en</strong>se qu'avec ces explications, nous pouvons sans aucune<br />

réserve ^prouver ce<br />

M. Jacqui _DROLLEr : Je trouve M. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r FRITCH un<br />

peu léger dans ses explications. Passé sur un devis estimatif de 130<br />

000 francs <strong>le</strong> mètre carré à 256 000 francs, cela passe du simp<strong>le</strong> au<br />

doub<strong>le</strong>. On ne peut pas se cont<strong>en</strong>ter d'aménagem<strong>en</strong>ts pour pTsoer du<br />

simp<strong>le</strong> au doub<strong>le</strong>. .On ne peut pan avancer des frais au niveau des VRÛ<br />

pour passer du simp<strong>le</strong> au doub<strong>le</strong>.<br />

Je p<strong>en</strong>se que <strong>le</strong>s repporteurs sont <strong>en</strong> p<strong>le</strong>ine contradiction,<br />

ou on accepte ce prix ot pn n^. tsit et on vote <strong>le</strong> <strong>docum<strong>en</strong>t</strong>, ou on ne<br />

l'accepte pas et on chrnge la prix. On ne peut pos dire : <strong>le</strong>s prix<br />

sont faux, ils sont trop é<strong>le</strong>vés, on vote quand même !<br />

Il nous semb<strong>le</strong> eu 1 II y a une contradiction M. <strong>le</strong> oonsoillor<br />

FRITCH dans votre attitude.<br />

Je voudrais savoir MM. <strong>le</strong>s rapporteurs, si une tel<strong>le</strong><br />

dép<strong>en</strong>se se justifie à l'heure actuel<strong>le</strong>, alors qu'on par<strong>le</strong> tous <strong>le</strong>c<br />

jours de serrer <strong>le</strong>s boulons, de faire des économies. Là, on a<br />

l'impression de partir sur des dép<strong>en</strong>ses qui sont un peu "mégalo".<br />

Est-ce que <strong>le</strong> rapporteur peut nous dire si dans <strong>le</strong> cadra do<br />

l'occupation des sols, au musée de Tahiti et des I<strong>le</strong>s 11 y a une<br />

planification, parce que j'ei l'impression que <strong>le</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts pouss<strong>en</strong>t<br />

comme des champignons. Et je ne cuis pas persuadé qu'une occupation<br />

hernonieuse des sols ait été avancée ou étudiée.


715/87<br />

Aujourd'hui, on nous propose de construire un bâtim<strong>en</strong>t pour<br />

l 1 archéologie, d<strong>en</strong>nin celé, va être autre chose et eprès demain celé<br />

va être <strong>en</strong>core autre chose ec tout cet espace va être rempli d'une<br />

façon peut-être artistique-,- meie c'est de l'art moderne. Tous loo<br />

bâtim<strong>en</strong>ts ne se ressemb<strong>le</strong>ront pas et auront chacun <strong>le</strong>ur vocation.<br />

Donc, M, <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, j'aimerais qu'on revi<strong>en</strong>ne à plus de<br />

raison dans cette oeserablce,<br />

M. Edouard .FRETCg : Je demanderais à M. DROLLET de noue<br />

laisser laliberté et <strong>le</strong> droit d 1 .Tpprécier certains élém<strong>en</strong>ts que nous<br />

trouvons anormauxv<br />

II est vrri que pour lui je par<strong>le</strong> dans des conditions qui<br />

ne lui sont pas connues» puisqu'il n'assistait pas aux travaux do<br />

cette commission avant-hier. Et nous avions lancé un débet sur <strong>le</strong><br />

principe de la construction do ce bâtim<strong>en</strong>t?<br />

Il faut laisser las g<strong>en</strong>s apprécier l'art modemo coi<br />

s'-apprécie comme tout nrt. J^ p<strong>en</strong>se qu'il y a des priorités et el<strong>le</strong>s<br />

sont ret<strong>en</strong>ues par notre gouvernem<strong>en</strong>t ot nâses <strong>en</strong> application* Je suis<br />

désolé pour lui s'il n'epprécic pas.<br />

Je vais lui donner lo ooût cîu mètre carré que nous et trnnanâs<br />

<strong>le</strong> service compét<strong>en</strong>t*<br />

Le bâtim<strong>en</strong>t cet estime à 142 000 000<br />

Les TOIrios et réseaux cl vers à 16 200 000<br />

Les honor.'iir,is à 18 000 000<br />

Los provisions pour révisions de prix à 8 % donc 13 800<br />

000. Total 190 000 000 de francs.<br />

Donc, je ne dis pr.s des chiffres <strong>en</strong> l'air mais <strong>le</strong>s chiffres<br />

qui sont écrits et estimés prj? des hommes de l'art. Merci.-<br />

M. Hepoléon__SPITZ : Effectivem<strong>en</strong>t, je demanderai, au corepporteur<br />

de maint<strong>en</strong>ir cette réserve, cela permettra au conseil<br />

d'administration du C<strong>en</strong>tre de réfléchir sur <strong>le</strong> montant. Nous fcasons<br />

confiance aux chiffres cbnnéa par <strong>le</strong> député FRITCH-.<br />

Concernant <strong>le</strong>s batimonts et <strong>le</strong>ur prochaine ext<strong>en</strong>sion, tous<br />

<strong>le</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts actuels apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au Musée. Ce c<strong>en</strong>tre compr<strong>en</strong>d trois<br />

départem<strong>en</strong>ts : <strong>le</strong> dep^irtem<strong>en</strong>t orcheologique, <strong>le</strong> départem<strong>en</strong>t Muséo rie<br />

Tahiti et dec I<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> départem<strong>en</strong>t des traditions ora<strong>le</strong>s, avec ur:


716/87<br />

Plus tard-, il y raira un autre bâtim<strong>en</strong>t qui sera construit<br />

pour <strong>le</strong> départem<strong>en</strong>t traditions ora<strong>le</strong>s. Je puis vous cire que <strong>le</strong><br />

conseil «l'administration qui contjr<strong>en</strong>d des personnes qualifiées, il y a<br />

non seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des représ<strong>en</strong>tants de l'Assemblée, mais des personnalités<br />

extérieures à l'Assemblée, qui' font partie des sci<strong>en</strong>ces humainesy .qui<br />

sont connues pour <strong>le</strong>ur attachem<strong>en</strong>t à la civilisation occcni<strong>en</strong>nc,<br />

n'accepteront pas n'importa epel projet. Si c'est de l'art nodern^, il<br />

••:. rtonc été accepté par.ce conseil d'administration qui a la rcsponBobilité<br />

de faire fonctionner ce c<strong>en</strong>tre.


PG<br />

717/87<br />

M. Napoléon SPITZ : (suite)... En ce -jui concerne <strong>le</strong><br />

veau bâtim<strong>en</strong>t qui a été construit il y a à peine 1 an, c'est un<br />

bâtim<strong>en</strong>t d'exposition temporaire (je répond à une question qui a été<br />

posée à la ÇAFEP) et il fait partie du musée. Ce nouveau bâtim<strong>en</strong>t<br />

reçoit donc des expositions temporaireo limitées dans <strong>le</strong> temps. A<br />

l'heure açtuello, il reçoit des expositions réservées à des travaux<br />

d*cnfants d'ôço<strong>le</strong>,<br />

M. Bnrique BRAUN^ORTEGA : Jç suis quand môme un petit peu<br />

surpris de l'attitude des rapporteurs sur ce dossier puisqu'on CommieTsion<br />

ils ont eu <strong>le</strong> premier réf<strong>le</strong>xe de conv<strong>en</strong>ir que celr*. paraissait<br />

excessivem<strong>en</strong>t cher <strong>le</strong> m ? construit. Maint<strong>en</strong>ant, on nous dit qu-un<br />

service peut justifier <strong>le</strong> coût. J'aimerais savoir si c*e3t <strong>le</strong> Service<br />

d'Equipem<strong>en</strong>t ou si c'est un office, mais cela reste à clarifier.<br />

Je suis quand même surpris qu'on nous donne des chiffres<br />

de 130.000 F <strong>le</strong> m* et qu'on se retrouve avec des aménagem<strong>en</strong>ts, dec<br />

finitions qui doub<strong>le</strong>nt <strong>le</strong> prix do la construction ? J'aimerais savoir<br />

qui est <strong>le</strong> service qui a fait <strong>le</strong>s études pour chiffrer cela. Quand on<br />

voit <strong>le</strong>a honoraires a 18 millions, je dirai que cela paraît excessif !<br />

Vous avez eu MM. <strong>le</strong>s rapporteurs une réaction <strong>en</strong> commission<br />

ot, maint<strong>en</strong>ant, il faut quand même reconnaître 130.000 F la construction<br />

et 256.OOO F <strong>le</strong> bâtim<strong>en</strong>t fini, il y a quelque chose qui ne va pas<br />

quelque part. Aussi j'aimerais savoir quel est <strong>le</strong> service qui a fait<br />

ses études et qui a fait ses projets ?<br />

M.t Jacqui DROLLET : J T ai placé ma réf<strong>le</strong>xion dans <strong>le</strong> cadre<br />

des difficultés que nous pouvons avoir dans d'autres domaines. Bi<strong>en</strong><br />

sûr, je sais qu T il s T agit d'un emprunt, mais pour ne repr<strong>en</strong>dre que la<br />

discussion que nous avions eu avec <strong>le</strong> ministre M. LEONTIEFF concernant<br />

<strong>le</strong>s difficultés pour l 1 étude des lagons et nous sommes <strong>en</strong> train de<br />

pinail<strong>le</strong>r sur deux ou trois emplois. Malheureusem<strong>en</strong>t, <strong>le</strong> ministre de<br />

la Santé parlait aussi de son avion sanitaire avec tous <strong>le</strong>s problèmes<br />

qu'il y avait tout autour, et là tout d'un coup, comme une baguette<br />

magique, on trouve 190 millions pour construire un bâtim<strong>en</strong>t.<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je demanderais aux rapporteurs de nous<br />

représ<strong>en</strong>ter ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> mais avec des chiffres réels et non pas avec<br />

des chiffres approximatifs qui pass<strong>en</strong>t de 130.000 F <strong>le</strong> m ? à 256.000 F<br />

<strong>le</strong> m*, du simp<strong>le</strong> au doub<strong>le</strong>. Si vous maint<strong>en</strong>ez ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> <strong>en</strong> l ! état<br />

avec toutes <strong>le</strong>s approches peu précises que vous nous donnez, alors <strong>le</strong>s<br />

deux conseil<strong>le</strong>rs de IA MANA TE NUNAA voteront contre ce projet* pour<br />

la première foi3, aujourd T hui.<br />

M. Edouard FHITCH : Lors de la réunion de la CAFEP, lors de<br />

l'étude de ce dossier, nous avions <strong>en</strong> effet calculé lo coût du m ? à<br />

partir du coût global de l'opération (y compris <strong>le</strong>s honoraires, <strong>le</strong>s<br />

imprévus, etc) donc BUT un total de 19Q millions. Et nous sommes<br />

arrivés à ce chiffre là de 256.000 F <strong>le</strong> m ? . Aujourd'hui j'apporte la<br />

précision suivante du <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> que j'ai eu du Service do l'Equipem<strong>en</strong>t


738/87<br />

qui aide <strong>le</strong> Ministère de l^Educntion et de la Culture à mettre <strong>en</strong><br />

place ce projet ; ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> me précise <strong>le</strong>s chiffres que je vous<br />

avais donnes tout à liheure, c ï est-à'-dire <strong>le</strong>s bases ayant servi à cet<br />

avant*rprojet sommaire. Maint<strong>en</strong>ant si voua vou<strong>le</strong>z qu l on voua représ<strong>en</strong>te<br />

<strong>le</strong> dossier avec d'autres chiffres, je ne vois pas <strong>en</strong> quoi cela vous<br />

éclairerait <strong>en</strong> plus car j'estime qu'avec <strong>le</strong>s <strong>docum<strong>en</strong>t</strong>s et <strong>le</strong>s prix que<br />

je vous avais proposés, ils couvr<strong>en</strong>t vos informations.<br />

Si vous vou<strong>le</strong>z passez outre, je trouve que <strong>le</strong> dossier est<br />

bouclé et prêt à être soumis à l l approbation.<br />

M. Manate VIVISH : Je voudrais compléter 1*information du<br />

conseil<strong>le</strong>r M. FRITÇH, je vi<strong>en</strong>s d*avoir un certain nombre d'élém<strong>en</strong>ts de<br />

l'éclatem<strong>en</strong>t du coût qui est prôvu dans ce projet de délibération et<br />

l'emprunt de 190 millions.<br />

Effectivem<strong>en</strong>t ces 142 millions correspond<strong>en</strong>t au prix du m ?<br />

qui approche celui qui est prés<strong>en</strong>té par M. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r FRITCH :<br />

voies et roseaux divers 16 millions -? honorairesf conception, maîtrise<br />

d'oeuvres, contrô<strong>le</strong>s agréés 18 millions - provisions pour révisions<br />

de prix arrondis à 18 % 13.800.000 F. Ce qui fait bi<strong>en</strong> un total de<br />

190 millions. Le prix du m 2 est donc ti<strong>en</strong> celui annoncé par <strong>le</strong><br />

conseil<strong>le</strong>r H. Edouard FRITCH.<br />

M. Etarique ERAUN-ORTEGA : Je vi<strong>en</strong>s de faire <strong>le</strong> calcul 142<br />

millions divisés par 7*K> m* uti<strong>le</strong>s cela fait 191.000 F <strong>le</strong> m et non<br />

130.000 F. Alors ce que je voudrais demander, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, c^st<br />

qu l on me communique <strong>le</strong> dossier d'avant-projet et <strong>le</strong> détail des<br />

élém<strong>en</strong>ts qui ont permis de chiffrer» Si on me dit que <strong>le</strong> rez-dechauasôe<br />

est <strong>en</strong> marbre, ôe compr<strong>en</strong>drais !<br />

Qu'on noue dise de quels matériaux sera construit ce bâtim<strong>en</strong>t<br />

? Parce que si nous avons des roz-de-^chaussôes <strong>en</strong> marbre, etc,<br />

d'accord. Les élém<strong>en</strong>ts sont peut-Être rôel3. Aussi, II. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

je demande qu'on nous communique <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts de chiffrage et d*avant<br />

projet de ce bâtim<strong>en</strong>t. Personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, je ferai faire une autre<br />

évaluation par un eu deux architectes de la place.<br />

LE PRESIDENT : C'est peut-être avec des matériaux du pays<br />

qui revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t beaucoup plus chers ?<br />

: M. Arthur CHUNG : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t avec <strong>le</strong> prix du m' qu l on<br />

nous donne là, je p<strong>en</strong>se qu'on pourrait construire un château.<br />

j?<strong>en</strong> suis étonné quand mémo car je vois passer des dossiere<br />

à la Mairie de PAPEETE concernant <strong>le</strong>s honoraires, tels qu'ils sont<br />

inscrits là, cela représ<strong>en</strong>te grosso-modo 10,5 % sur <strong>le</strong> montant des<br />

travaux. Cela est énorme ! Même si est inclus <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des travaux.<br />

Mais, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, vu qu'on a payé 3i cher, ne pourrait-on<br />

pas faire coup doub<strong>le</strong> avec cette construction ? Dans <strong>le</strong> rapport,<br />

il est dit : "un espace sous-sol qui sera utilisé comme zone de<br />

garage ou d ! atelier" et c*est la, peut-être, qu'on pourra y abriter<br />

notre fameuse pirogue "HAVAIKI NUI" au lieu de la laisser ainsi exposée<br />

aux intempéries. Qu'<strong>en</strong> p<strong>en</strong>sez-vous M. <strong>le</strong>.Présid<strong>en</strong>t ?


719/87<br />

M.r Edouard FRITCH ; J ! avais oublié d'apporter cet élém<strong>en</strong>t<br />

complétaire au : calcul de M. BRAUN^ORTEGA. En effet, dans <strong>le</strong> 3e alinéa<br />

est prévu un sous-^sol et dans la notice d 1 avant -^projet sommaire il est<br />

mis que ; "1 Espace sous dal<strong>le</strong> permet 1'installation d'un atelier de<br />

40 m*, d'une cabine É<strong>le</strong>ctrique s'il y a lieu. Dans ce sous-rsol qui<br />

sera aménagé qui tourne autour de 90 ni* uti<strong>le</strong>s? il faudra ajouter à la<br />

superficie uti<strong>le</strong> qui sert au calcul du coût du m* et c'est la raison<br />

donc pour laquel<strong>le</strong> nous nous retrouvons avec des chiffres exhorbi-r<br />

tants.<br />

Par contre, je réponds "oui" à M. Enrique BRAUN^ORTEGA pour<br />

lui donner la répartition des superficies, év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s activi^<br />

tés qui seront développées. Mais ce souo^sol ne sera pas destiné à<br />

recevoir la pirogue HAVAIKJ NUI car el<strong>le</strong> a déjà son emplacem<strong>en</strong>t à la<br />

plage Cigogne.<br />

M. Pierre HUNTER : J'ai suivi avec beaucoup d'att<strong>en</strong>tion <strong>le</strong>s<br />

interv<strong>en</strong>tions" de nos collègues concernant cette affaire. J'ai<br />

l'impression que notre affaire n'est pas tel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au point. On est<br />

<strong>en</strong> train de nous "rou<strong>le</strong>r à la douce". C'est pourquoi, M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t, ne serait-^il pas possib<strong>le</strong> de reporter cette affaire pour<br />

une prochaine séance comme ce fut <strong>le</strong> cas pour <strong>le</strong> rapport n* 40-87<br />

portant modification des droits de mutation ?<br />

Pour plus de détails concernant ce dossier, je demande<br />

donc, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>tT <strong>le</strong> report.<br />

M. Napoléon SPITZ : Effectivem<strong>en</strong>t , <strong>le</strong> prix que nous avons<br />

mis est faux, 156.000 F <strong>le</strong> m% c'est une erreur de frappe. On peut<br />

donc barrer t Soit <strong>en</strong>viron 250.000 F <strong>le</strong> m* puisqu*il est faux ce prix<br />

là. Nous ne pouvons pas reporter ce dossier. Il concerne quoi ? Un<br />

emprunt de 76 millions, il faut <strong>le</strong> faire vite car si nous att<strong>en</strong>dons<br />

trop longtemps <strong>le</strong> prix de ce bâtim<strong>en</strong>t risque de noue coûter <strong>en</strong>core<br />

plun cher.<br />

Je ne suis pas contre <strong>le</strong> fait qu ! on demande de plus amp<strong>le</strong>s<br />

informations concernant la prochaine réunion mais il ne faut pas<br />

reporter ce dossier car il ne porte pas sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> du projet, il<br />

porte uniquem<strong>en</strong>t sur l'emprunt h faire, c ( est^à-dire 76 raillions.<br />

Gu*il coûte 80 millions ou 100 millions, nous n'allons faire qu'un<br />

emprunt de 76 millions ! Voilà la décision du Conseil<br />

d'Administration. Quant aux erreurs de secrétariat, c T est-a-r


âtim<strong>en</strong>t.<br />

720/87<br />

Pour rev<strong>en</strong>ir â ce que je demandais tout à l'heure, je n*ai<br />

pas demandé la répartition des surfaces et l'affectation des pièces<br />

mais <strong>le</strong> dossier dévaluation, l l avants-projet sommaire pour pouvoir<br />

apprécier <strong>le</strong> bi<strong>en</strong>-r-fondé de ces coûts car il suffit qu'on nous dise que<br />

<strong>le</strong>s planchers sont <strong>en</strong> marbre blanc, etc, on compr<strong>en</strong>dra <strong>le</strong> prix. Le<br />

calcul de 256,000 P n'est pas une faute de frappe, on l'a fait trois<br />

fois <strong>en</strong> commission.<br />

Et <strong>en</strong>core, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, il faut bi<strong>en</strong> préciser que c'est<br />

un prix hors charges foncières. On n'a même pas pris <strong>en</strong> compte <strong>le</strong> coût<br />

du terrain qui va être intégré dans la construction- Je demande<br />

qu'on nous transmette <strong>le</strong> dossier pour que vous votiez si vous <strong>le</strong><br />

désirez sur cet emprunt mais personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t» J'aimerais bi<strong>en</strong> avoir<br />

<strong>le</strong> projet» <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts pour chiffrer cela et on <strong>en</strong> tirera <strong>le</strong>s conclue<br />

oions et <strong>le</strong>s conséqu<strong>en</strong>ces qu'il faudra.<br />

M. Manate VTVI5H : II me semb<strong>le</strong> -;ue <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs demand<strong>en</strong>t<br />

des précisions quant aux coût de ces bâtim<strong>en</strong>ts. Encore une fois,<br />

il m'a semblé avoir donné des chiffres tout a l'heure et je ne sais<br />

pas si cela sert à quelque chose que je <strong>le</strong>s répète à nouveau.<br />

Je répéterai quand même pour M. Enrique BRAUNrOIîTEGA, <strong>le</strong><br />

bâtim<strong>en</strong>t proprem<strong>en</strong>t dit 142 raillions pour une surface tota<strong>le</strong> de 1000<br />

ni ? ce qui fait un coût au m a de 142.000 P.<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : On nou3 dit qu'on a 7*10 m* et on<br />

ajoute 9Q m' de garage. J'<strong>en</strong> ai t<strong>en</strong>u compte ! Je n'ai pas demandé <strong>le</strong><br />

détail des prix car je <strong>le</strong> connais et je sais faire des calculs. J'ai<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du ce qui a été dit tout à l'heure, je voudrais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t savoir<br />

<strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts qui ont permis ce chiffrage, si c'est du marbre, du<br />

pinex, etc. C'est tout ! Peut-être que c'est tout <strong>en</strong> "tau" !<br />

M. Edouard FRITCH : On est vraim<strong>en</strong>t une "<strong>en</strong>treprise de<br />

pinail<strong>le</strong>urs". Il ne s'agit pas de marbre ou de quoi que ce soit, on<br />

essaie de compr<strong>en</strong>dre ce qui se passe. Au niveau des bâtim<strong>en</strong>ts ce n'est<br />

pas du tout faci<strong>le</strong> a donner un chiffre nu m ! .<br />

A propoc de la remarque émanant de M. Arthur ÇHUNG concernant<br />

par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s honoraires, etc, il nous par<strong>le</strong> d'un taux de 10,5<br />

%. Ce qu'il oublie de dire, c'est que dans ces honoraires qui sont<br />

prévus au niveau de ce projet sont inclus des procédures de contrô<strong>le</strong><br />

par, SOCOTEÇ ou autre. On peut toujours attaquer un dosaier pour <strong>le</strong><br />

détruire et je peux <strong>le</strong> faire éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t. Mais <strong>en</strong>fin, lisez quand même<br />

ce qu'on vous donne. Ce sont des élém<strong>en</strong>ts qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t contre ce<br />

doscier. 10,5 % ce n l est pas tout à fait anormal dans <strong>le</strong> cadre d'une<br />

maCrise d'ouvrage déléguée et vous <strong>le</strong> savez très bi<strong>en</strong>.<br />

Les 6 % que vous citez, c'est lorsqu'on donne la ma€rise<br />

d'oeuvre à un maître d'art. Et lorsque vous déléguez et la maîtrise<br />

d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage» vous arrivez à un taux de 10,5 %*<br />

nais ici sont compris <strong>le</strong>s nonoraireo, conception, contrô<strong>le</strong><br />

agréé, etc qui s'élèv<strong>en</strong>t, il eat vrai à une ectdmation de 18 millions.


721/87<br />

II faut quand mâne l'avouer ce ne sont


722/87<br />

Encore uno fois, nouo prévoyons dC3 financem<strong>en</strong>ts de la<br />

part de l*Ktat,, laissez donc <strong>le</strong> Ministère faire son travail ! Pourquoi<br />

vou<strong>le</strong>z '-vous afficher quelque choae dont on est sûr au départ de ne pas<br />

1*obt<strong>en</strong>ir ? Si on lo met dan3 un projet de délibération, c'est bi<strong>en</strong><br />

parce qu'on va se battre pour l'avoir ! Les financem<strong>en</strong>ts ne sont que<br />

des financem<strong>en</strong>ts de provisions mais on ne l'affiche pas 3ans avoir une<br />

certaine certitude !<br />

Vous me ditec que vous connaissez bi<strong>en</strong> <strong>le</strong>a taux et cela<br />

m'étonne car vous n T arrivez pas à prouver <strong>le</strong>o 10,5 % que je vous<br />

propose ici pour <strong>le</strong>s honoraires d'architectes, de: contrô<strong>le</strong>s agréés,<br />

etc, à moins que vous avez des taux privilégies au niveau de la<br />

commune de PAPEETE ? A ce qui me semb<strong>le</strong> vous êtes aoumis à la même<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation que tout <strong>le</strong> monde et que <strong>le</strong>s architectes n'ont pas à<br />

vous faire plus de f<strong>le</strong>urs qu'au Territoire. Je ne vois pas <strong>en</strong> tous <strong>le</strong>s<br />

cas quel intérêt ils ont â <strong>le</strong> faire ?<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t ce dossier a été déf<strong>en</strong>du <strong>en</strong> CAFEP, certains<br />

élém<strong>en</strong>ts ont-manqué et nous y avons quand même apporté, il est vrai,<br />

<strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts qui manqu<strong>en</strong>t.<br />

Mais je considère que ce dossier est ficelé et je vous<br />

demande de l'approuver.<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Si j«ai évoqué du marbre tout h<br />

l'heure je conçois que mes paro<strong>le</strong>s ai<strong>en</strong>t ôté un peu excessives, c ( é-r<br />

tait une façon de par<strong>le</strong>r.<br />

Effectivem<strong>en</strong>t, c'est surpr<strong>en</strong>ant, je ne suis pan un expert<br />

<strong>en</strong> bâtim<strong>en</strong>t mais on arrive quand mêine à suivre <strong>le</strong>s coûts d'assez près<br />

et quand on me donne un bâtim<strong>en</strong>t construit, on pr<strong>en</strong>d <strong>le</strong> prix de la<br />

construction, etc, et on fait une répartition. On fait une règ<strong>le</strong> de 3<br />

et on arrive à un prix au m ? . La sans 1 ! Élém<strong>en</strong>t foncier, on arrive à<br />

256.000 F <strong>le</strong> m 1 . Cela me paraît quand mâne excessif !<br />

Alors, j*ai demandé qu'on me communique <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts d'appréciation,<br />

<strong>le</strong>s quantités, <strong>le</strong>s qualités de matériaux peut-être qu'effectivem<strong>en</strong>t<br />

ça va coûter 256.000 P. Je compr<strong>en</strong>drai ! Si j'ai parlé de<br />

marbre, je prierais <strong>le</strong>s co-rapporteurs de bi<strong>en</strong> vouloir m'excuser pour<br />

cet excès de langage mais c'était une façon de par<strong>le</strong>r mais je mainti<strong>en</strong>s<br />

ma demande' 1 M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t et qu'on me précise si c'est <strong>le</strong><br />

Service d'Equipem<strong>en</strong>t qui a fait ce dossier.<br />

H. Arthur CHIXNG : C'est pour répondre aux co-rrapporteurs.<br />

J'espôre que je n*ai pas, comme dirait mon ami M. Napoléon SPITZ, "la<br />

gueu<strong>le</strong> d*un casseur"! Il ne faut pas me faire dire des choses que je<br />

n'ai jamais dites. Je posais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t la question de savoir si<br />

l'Etat au vu d^un dossier aussi mal ficelé va accepter sans demander<br />

plus de précisions de verser <strong>le</strong>s 76 millions ? Je n'ai jamais dit que<br />

je suis contre <strong>le</strong>s subv<strong>en</strong>tions de l'Etat !<br />

H. Pierre HUNTER : Depuis <strong>le</strong> début de la séance de ce<br />

matin, j'ai toujours voté favorab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour la plupart des rapports<br />

de la majorité. Ce soir, je constate que ce rapport manque de précisions.<br />

Mais <strong>le</strong>s rapporteurs ont l'air do s'<strong>en</strong>têter pour faire voter


723/87<br />

l'assemblée dans l'imprécision. Ce n'est pas possib<strong>le</strong>, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t!<br />

On a demandé do rrjportcr ce dossier ! Mais qu'est-ce gu'une<br />

somaine ou 15 jours ? Si c< est comme ça M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je voto<br />

contre !<br />

M. Nepoléon SPITZ : M.- <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, justem<strong>en</strong>t parce quo<br />

c'est trop précis, 11E sont <strong>en</strong> train de pinail<strong>le</strong>r 1 Si on avait dit<br />

quo <strong>le</strong> coût s'élève simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à 190 millions avec une demande de 176<br />

millions ils aurai<strong>en</strong>t voté.- On serait resta dans <strong>le</strong> flou, on dit non :<br />

c'est un avant-projet ! On met des détails précis et, à ce mom<strong>en</strong>t-là,<br />

ils dis<strong>en</strong>t que ce n'est pas précis. Alors c'est à se couper "<strong>le</strong>s<br />

choveux <strong>en</strong> quatre et à so briser la nuque par terre"*<br />

LE PRESIDHn* : Avec ces conclusions, nous passons nu vote<br />

du rapport n" 47-87.<br />

ADOPTE, à mainsL <strong>le</strong>vées, par 23 voix pour (5 procurations!,.^<br />

9 \oix contre (3 procurations)~<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à l'exam<strong>en</strong> du projet do<br />

délibération, ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

signer un emprunt auprè s ds la Cois s e C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de<br />

Coopération Economique pour <strong>le</strong> compte du Territoire*<br />

L'ASSEfflLEiï TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Frcncaise ;<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 30 décembre 1912 re lot if au régime<br />

financier des Territoires d'Outre-Mer ;<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-129 du 26 août 1985 et 84-48 du<br />

26 avril 1984 relatives è la procédure applicab<strong>le</strong> aux dotations<br />

affectées aux dép<strong>en</strong>ses ai capiial du Territoire ;<br />

Vu la délibération n° 86-84/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 1987 ;<br />

Vu la demande do M. <strong>le</strong> ministre de l'Education <strong>en</strong> date du<br />

17 novembre 1986 ;<br />

Vu Varrêté n° 87-23/PRES./A,T. du 14 avril 1987, portant<br />

convocation de VAssemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 62/CM du 27 mars 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil


724/87<br />

des ministres dans sa séance du 25 mars 1987 j<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 47-87 du 27 avril 1987 de <strong>le</strong> Conunission<br />

des affaires financières* de l'économie et du plan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> <strong>le</strong>z* - hc Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est cmtorisê à négocier et à contracter auprès<br />

de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique aux conditions habituel<strong>le</strong>s<br />

de cet établissem<strong>en</strong>t, un emprunt de 76 000 000 FCFP (c/v 4 180<br />

000 FF) ayant pour objet <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t partiel d'un bâtim<strong>en</strong>t neuf<br />

destiné au Départem<strong>en</strong>t Archéologique du C<strong>en</strong>tre Polynési<strong>en</strong> des Sci<strong>en</strong>ces<br />

Humaines*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 23 \oix pour (5 procurations)_j<br />

9 roix contre (3 procurations)"<br />

Artic<strong>le</strong> 2 - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est autorisé à signer la conv<strong>en</strong>tion d'ouverture<br />

de crédit fixant <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à l'artic<strong>le</strong><br />

1 ci-dessus*<br />

ADOPTE, ftjnains <strong>le</strong>vées, par 23 TOJX pour (5 procurations) et<br />

9 APix r<strong>en</strong>tre J<br />

M« Siriçme BRIUN-ORTICA : C'est sinp<strong>le</strong>œ<strong>en</strong>t pour réitérer ma<br />

demande d f aw>ir <strong>le</strong>s clém<strong>en</strong>te dépréciation de calcul, SI je pouvais<br />

aTOir l'accord ix contre (3 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 4 - Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

Vexécution de ta prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de Ut Polynésie ftfdnçaise* '<br />

ADOPTE, à mains J.evées, par 23 vaix pour (5 procurations) et<br />

9 voix contre (3 procurations)*


725/87<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération N" 87-45/AT du 29 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 23 voix pour (5 procurations) et<br />

9 voix contre (3._prc>curations).<br />

oOo<br />

MPRUWT DU. TERRITOIRE, POUR LA OONSTRUCTIOK DE LA CALE DE HALjÇE<br />

RAIiffEA-UTUROA," (2ène.TR/MCHE) -<br />

Rapport N" 48-87, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission des Affaires Financières, de 1* Economie et du Plan, par MM,<br />

<strong>le</strong>c Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HART et Guy SANQUSl.<br />

RAPPORT<br />

relatif à un emprunt du TetrH.toi.ve poux* la construction de<br />

la ca<strong>le</strong> de halage RAIATEA-UTUROA, (2ème tranche),<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affaires Financières^<br />

de l'Economie et du PVana<br />

par Messieurs <strong>le</strong>c Conseil<strong>le</strong>rs Marcel HAUT et Guy SANQUER*<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t* ,<br />

Mesdames^ Messieurs tes Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 66/CM, <strong>en</strong> date du 2 avril 1987, la Présidant<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à VAssemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>tâ contracter un<br />

emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique<br />

(C*C.C*B.) pour la construction de la 2ème tranche de la ca<strong>le</strong> de<br />

halage de Raiatea-Uturoa et ta zone d'activité portuaire»<br />

Cette seconde phase consiste <strong>en</strong> ;<br />

- la protection du remblai effcctiiê.0m..*..m 9 000 000 FCFP<br />

- la finition du plan incliné.... .'„«.«...».,«,. «*.* 6 000 000 FCFP<br />

- la viabilisation du tuz*re-p<strong>le</strong>in. *.,..«*•.•«*»,.. 25 000 000 FCFP<br />

«r**,..,.,««.*,*.«. ,*...... 38 000 000 FCFP<br />

Le financem<strong>en</strong>t do cette opération s'établit comme suit :<br />

- Fonds propres....*..*.**......,,. .....•„.*.*..•.,.. 5 000 000 FCFP<br />

- Prêts à long terme (C*C*C.X.). .«......*•., 33 000 000 FCFP<br />

,; TOTAL*** .:«..,;•.«*... ...^ .„, SÔ 000 000 FCFP<br />

Ce prêt est cons<strong>en</strong>ti pour une durée de 14 ans, au taux de


725/87 bis<br />

6 % t*an et <strong>le</strong>s remboursem<strong>en</strong>ts se feront par versem<strong>en</strong>ts trimestriels<br />

croissants <strong>en</strong> principal, de tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong>s montants dûs à chaque<br />

échéance* <strong>en</strong> capital et <strong>en</strong> intérêts, .soi<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t égaux p<strong>en</strong>dant<br />

toute la durée du crédit*<br />

Les rapporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à ce projet et demand<strong>en</strong>t à<br />

l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>* au nom de la Comrission des Affaires Financières,<br />

de VEconomie et du Plan* d'adopter <strong>le</strong>ur rapport et <strong>le</strong> projet<br />

de délibération joint qui autorise <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du<br />

Territoire à contracter et à signer cet emprunt pour <strong>le</strong> compte du<br />

Territoire*<br />

LES RAPPORTEURS^<br />

Marcel HAUT Guy SANQUER<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

Pas d'observations ?<br />

Nous passons au vote du rapport.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unani .mité et 3_abst<strong>en</strong>tions.


Jta<br />

726/87<br />

M. Marcel HART : Avant de poursuivre, je voudrais qu l on<br />

joigne au rapport une précision, suite aux inondations de ce secteur<br />

de la commune d T Uturoa, Je demanderai au service concerné de prévoir<br />

des exécutoires pour empêcher que de tel<strong>le</strong>s calamités se reproduis<strong>en</strong>t,<br />

LE PRESIDENT : Noue passons à l l exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération.<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter<br />

et à signer un emprunt auprès de 1& Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong><br />

de Coopération Economique pour <strong>le</strong> compte du Territoire,<br />

L 'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 Septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Française,<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 30 décembre 1912 relatif au régime financier<br />

des Territoires d'Outre-Mer,<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-129 du 26 août et 84-48 du 26<br />

avril 1984 de la proo .édure applicab<strong>le</strong> aux dotations affectées aux<br />

dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital du Territoire,<br />

Vu la délibération n° 86-84/AT du 28 novembre 1986 approuvant<br />

la budget du Territoire pour l'exercice 1987,<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/PrésjAT du 14 avril 1987, portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session budgétaire,<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 66/CM du 2 avril 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil<br />

des rlin-f.itres dans sa séance du 1er avril 1987y<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 48-8? du 27 avril 198? de la commission des<br />

affaires financières, de l'économie et du plan,<br />

Dans sa séance du ...<br />

ADOPTE:


727/87<br />

Artic<strong>le</strong> 1er : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie Française est autorisé à négocier et à contracter auprès<br />

de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique aux conditions<br />

habituel<strong>le</strong>s de cet établissem<strong>en</strong>t un emprunt do TRENTE TROIS MILLIONS<br />

DE FRANCS C.P. (33 000 000 CP) (c/v UN MILLION HUIT CENT QUINZE MILLE<br />

FRANCS FRANÇAIS (1 815 000 FF) ayant pour objet <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t partiel<br />

des travaux de la ca<strong>le</strong> de halage à RAIATEA-UTOROA (2è tranche).<br />

II. Enrique BRAUN-ORTEGA : En ce qui concerne cette ca<strong>le</strong> de<br />

halage, nous <strong>en</strong> sommes à la deuxième tranche et je vois qu'il y a un<br />

projet do viabilisation. Peut-on noua dire s'il y aura d*autres<br />

tranches ? et <strong>en</strong> quoi consiste ce projet dç viabilisation ?<br />

M. Marcel HART : II est bi<strong>en</strong> précisé que c*est la deuxième<br />

tranche pour cette partie de l'aménagem<strong>en</strong>t de ce secteur. C T est un<br />

projet d*<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> dont une partie concerne la.' ca<strong>le</strong> de halage. Nous<br />

nous battons aujourd'hui pour l'aménagem<strong>en</strong>t de la ca<strong>le</strong> de halage.<br />

projet.<br />

Poutres tranches vi<strong>en</strong>dront certainem<strong>en</strong>t à la suite de ce<br />

M, Enrique BRAUN-ORTEGA : C'est: .pourquoi je posais la<br />

question, car la ca<strong>le</strong> de halage est une zone géographique restreinte<br />

dans un <strong>en</strong>semb<strong>le</strong> portuaire, à vocation oemi-^industriel<strong>le</strong> ou<br />

év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t plaisancière. On par<strong>le</strong> de viabiliser un terre-p<strong>le</strong>in.<br />

Il faudrait modifier <strong>le</strong> titre du rapport et dire :<br />

"aménagem<strong>en</strong>t de la zone de la ca<strong>le</strong> de halage d'Uturqa"<br />

H. Terii 5ANDFORD : II s'agit <strong>en</strong> effet de l'aménagem<strong>en</strong>t de<br />

toute la zone de la ca<strong>le</strong> de halage qui compr<strong>en</strong>d aussi l'installation<br />

d ! un lotissem<strong>en</strong>t semi-industriel où s'instal<strong>le</strong>ront des <strong>en</strong>treprises à<br />

vocation maritime.<br />

LE PRESIDENT : Avec ce complém<strong>en</strong>t d'information, nous passons<br />

au vote de l ! artic<strong>le</strong> 1er.<br />

ADOPTE, à maina <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 2 : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de la<br />

Polijnésie Française est autorisé à signer la conv<strong>en</strong>tion d'ouverture de<br />

crédit fixant <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à l'artic<strong>le</strong><br />

1er ci-dessus,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour (S procurations^<br />

ot 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

artic<strong>le</strong> 3 : En vertu des dispositions des artic<strong>le</strong>s<br />

précéd<strong>en</strong>ts^ ~Tê Territoire de la Polynésie Française s'<strong>en</strong>gage â<br />

inscrira <strong>en</strong> priorité^ chaque année3 an dép<strong>en</strong>ses obligatoires à son<br />

budget <strong>le</strong>s sommes nécessaires au remboursem<strong>en</strong>t des échéances ainsi<br />

qu'au règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des intérêtsa frais et charges accessoires de<br />

l'omprunt objet de 1-a prés<strong>en</strong>te délibération.


728/87<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA ; Je voudrais faire une simp<strong>le</strong><br />

suggestion pour la troisième tranche, il faudrait modifier <strong>le</strong> libellé<br />

et diro que c'est <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t do la zone portuaire et<br />

industriel<strong>le</strong>» car ne par<strong>le</strong>r que de la ca<strong>le</strong> de hdlage, restreint la<br />

portée du projet, de plus cela peut <strong>en</strong>traîner deu incompréh<strong>en</strong>sions de<br />

la part des conseil<strong>le</strong>rs.<br />

II. Marcel HART : Je ne vois pas d'inconvéni<strong>en</strong>ts, il suffirait<br />

d'ajouter, dans <strong>le</strong> rapport, à la fin du premier paragraphe, après ;<br />

construction de la ca<strong>le</strong> de halage d^turoa ., la zone d^ctivités<br />

portuaire.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote de l'artic<strong>le</strong> 3.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 29 voix pour (8 procurations)<br />

st 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Art-Ca<strong>le</strong> 4 : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chaig $ de<br />

Vexécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

officiel de la Polynésie Française,<br />

ADOPTE Ti p. mains <strong>le</strong>vées, par 29 voi^. pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n° 87-46/AT du 29 avril 1937.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vée, par 28 voix pour (8 procurations)<br />

et 2i abst<strong>en</strong>tions.<br />

REGLEMENTATION DE L'ATTRIBUTION DES SECOURS. ACCORDES SUR LE BUDGET<br />

DU TERRITOIRE *<br />

oOo<br />

Rapport n 9i i9-87, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987» prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission de la santé, des affaires socia<strong>le</strong>s et des affaires culturel<strong>le</strong><br />

oy par M., et Mme <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard PRITÇH et Emma TETUANUI.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t3<br />

RAPPORT<br />

portant rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de Vattribution des<br />

secours accordés sur <strong>le</strong> budget du Territoire*<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission de la Santés<br />

des . Affaires . Socia<strong>le</strong>s et des Affaires<br />

Culturel<strong>le</strong>s3<br />

par Monsieur et Madame <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs<br />

Edouard FRITCH et Emma TETUANUI.


Madame,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs9<br />

729/37<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 65/'CM <strong>en</strong> date du 19 ix&o 1987 > <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée ^avr-itor-la<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération, portant rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation do " 'attribution des secours<br />

accordés sur <strong>le</strong> budget du Territoire.<br />

Le 11 mai 1950s, une déli'oératic•; de l'Assemblée Représ<strong>en</strong>ta*<br />

tive des Etabli&sem<strong>en</strong>ta Français de l'Dcôar.io organisait pour la<br />

première fois "l'Assistance Publique".<br />

<strong>le</strong> 30 décembre 1952^ un nouvel arrêté n° 1656/AA était<br />

pris3 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant â nouveau l'attribution des secours accordés sur <strong>le</strong><br />

budget local et sur <strong>le</strong>s budgets municipaux.<br />

Le 12 février 1953, l'arrêté n° 224/AA fixait la<br />

composition de la Commission chargée de l'attribution de ces secours.<br />

Cette Commission est depuis lors désignée sous <strong>le</strong> nom de "Commission<br />

des Secours",<br />

Le 3 décembre 19533 un arrêta ministériel rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tait à<br />

nouveau l'attribution des secours accordés sur te budget du Ministère<br />

do la France d'Outre-Mer ainsi que sur <strong>le</strong>s budgets généraux et locaux<br />

des Territoires d'Outre-M&r,<br />

La rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation des secours définie par l'arrêté du 3<br />

décembre 1953 ne correspond plus à la situation actuel<strong>le</strong>. II y a lieu<br />

d'affirmer ta compét<strong>en</strong>ce du Territoire <strong>en</strong> "i-a matière <strong>en</strong> définissant<br />

wie rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation relative à l'attribution des secours accordés sur<br />

<strong>le</strong> budget du Territoire.<br />

Le projet de délibération s'inspire largem<strong>en</strong>t de l'arrêté<br />

du 3 décembre 1953 et des <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts dictés par la pratique.<br />

La Commission des Secours est atr&née à se prononcer sur <strong>le</strong>s<br />

demandes, d'une part de :<br />

- secours ou allocations pour des famil<strong>le</strong>s privées de ressources ;<br />

- prisa cm charge de frais de cantine, do transport •<br />

- prise an charge de frais de rééducation on d i 'appareil1-age pour des<br />

handicapés adultes ;<br />

exceptionnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de :<br />

- prise <strong>en</strong> charge de frais d'hospitalisation ne pouvant être couverts<br />

par un régime de protection socia<strong>le</strong> ;<br />

et d'autra^partj <strong>en</strong> relation avec <strong>le</strong> Ministère de* la santé3 des<br />

demandas de prise <strong>en</strong> charge des frais d'évacuation sanitaire à l'extérieur<br />

du Territoire pour <strong>le</strong>s personnes no bénéficiant d'aucune couver-*<br />

turc socia<strong>le</strong> et ne pouvant assurer <strong>en</strong> tout ou partie <strong>le</strong>s frais onéreux<br />

ontratnéo par cette évacuation sanitaire.


730/87<br />

Toutes <strong>le</strong>s demandes font 'l'objet d'une <strong>en</strong>quête<br />

préalab<strong>le</strong> complétés par <strong>le</strong>s pièces justificatives nécessaires.<br />

Pour l'exercice 193?'> <strong>le</strong> budget "Secours et Allocations" se<br />

monte à 20.640.000 FCP.<br />

Les rapporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à GO projet qui, n'est<br />

qu'une râactualisation des textes de plus do tr<strong>en</strong>te ans d'âge et<br />

d<strong>en</strong>andont à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de la Commission de la<br />

Santé* des Affaires Socia<strong>le</strong>s et des Affair-os Culturel<strong>le</strong>s^ de bi<strong>en</strong><br />

vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi que <strong>le</strong> projet de délibération<br />

joint.<br />

LES RAPPORTEURS*<br />

Edouard FRITCH • Emma TETUANUI<br />

LE PRESIDENT : La discussion est ouverte.<br />

II. Pierre HUNTER : Je suis favorab<strong>le</strong> à ce rapport, mais je<br />

voudrais vous proposer d'<strong>en</strong><strong>le</strong>ver <strong>le</strong> mot "adultes" à la page 2, 3è<br />

alinéa, mettre : - prise <strong>en</strong> charge de frais de rééducation ou<br />

d'appareillage pour des handicapes»<br />

H. EnriqueBRAUN-QRTEGA : Au premier paragraphe de la page 2,<br />

il est dit qu'il y a lieu d'affirmer la compét<strong>en</strong>ce du Territoire <strong>en</strong> la<br />

matière. Le Territoire est compét<strong>en</strong>t ou il ne l'est pas. Est-ce que<br />

cela risque de poser un problème au niver.u du statut ?<br />

Si <strong>le</strong> Territoire est compét<strong>en</strong>t, il suffi*; de l'exercer 1<br />

Urne Huguette HONG KIOU : II n'y n pas de problème, l'arrêté<br />

de 193Q faiiaait état des compét<strong>en</strong>ces de 1 ! nt^o et du Territoire. Là,<br />

on fixe <strong>le</strong>s compét<strong>en</strong>ces du Territoire, il n-y a pas d'ambiguïté<br />

possib<strong>le</strong>,<br />

LE PRESIDENT : Je mets <strong>le</strong> rapport aux voix.<br />

ADOPTE[y[ iài main3 <strong>le</strong>vées, par 31 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons à l'exam<strong>en</strong> du projet d3<br />

délibération qui est ainsi conçu :<br />

PROJET-DE DELIBERATION<br />

portant rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de l'attribution des<br />

secours accordés sin'' <strong>le</strong> budget du Territoire.<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLÏN3SIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du


731/87<br />

T<strong>en</strong>Htoira de la Polynésie française ;<br />

Vu Varrêté n° 1656/AA du 30 décembre 1952 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant â<br />

nouveau l'attribution des secours accordé? sur <strong>le</strong> budget du Ministère<br />

de 1-a France d'Outre-Mer ainsi que sur 7-aa budgets généraux et locaux<br />

des Territoires d'Outre-Mer j<br />

Vu l'arrêté n° 8 7-23/Prés./A.T. du 14 avril 1987a portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire, dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 55/CM du 19 mars 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil<br />

des Ministres dans sa séance du 18 mars 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 49-87 du 27 avril 1987 de la Commission de<br />

la Santé, des Affaires Socia<strong>le</strong>s et des Affaires Culturel<strong>le</strong>s ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE<br />

TITRE I - DISPOSITIONS GEJERAÏIES<br />

Artic<strong>le</strong> 1er.- CARACTERES GEr,ZR_AUX_ DES SECOURS<br />

Les..secours^ définis par la prés<strong>en</strong>ts délibération, sont<br />

exclusivem<strong>en</strong>t constitués par des allocations attribuées à titre,<br />

gracieux et exceptionnel^ â certaines personnes dano <strong>le</strong>s conditions<br />

déterminées ci-après.<br />

viager.<br />

I<strong>le</strong> ne peuv<strong>en</strong>t jamais revêtir un caractère perman<strong>en</strong>t ou<br />

La concession des secours ootistituc une mesure gracieuse,<br />

aucune réclamation ne peut être forvuuiêQ contre <strong>le</strong>s décisions<br />

comportant attribution ou rejet,<br />

ADOPTEy à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 2.- FINANCEMENT ET ATTRIBUTION DES SECOURS<br />

Les secours sont attribués dans la limite des crédits<br />

inscrits au budget du Territoire, par arrêté du Présid<strong>en</strong>t du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 3.- INTERDICTION DES DOUBLES EMPLOIS<br />

En aucun cas, <strong>le</strong>s postulants .ne peuv<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir, simultaném<strong>en</strong>t<br />

ou séparém<strong>en</strong>t^ des secours justifiés par <strong>le</strong>s mêmes motifs ou,<br />

qui- aurai<strong>en</strong>t fait l'objet d'une intexvcnt-ion d'un autre organisme ou<br />

col<strong>le</strong>ctivité.


732/87<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voix pour (8 procuations)<br />

ùt 2 abst<strong>en</strong>tiona<br />

Artic<strong>le</strong> 4.- FORMES DES DEMANDES DE SECOURS<br />

Les demandes de secours sont formulées par <strong>le</strong> Chef de<br />

famil<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>s sont établies sur papier libre, <strong>le</strong>s demandes doiv<strong>en</strong>t<br />

être accompagnées des pièces justificatives suivantes :<br />

- actes d'état-civil ;<br />

- quittances de loyer ;<br />

- bul<strong>le</strong>tin de salaire ;<br />

- certificat de non imposition ;<br />

- certificat médical,<br />

M, Enrique BRAUN-ORTEGA : Ne devrait-on paa <strong>en</strong>visager une<br />

déclaration sur l T honneur ou une autre formu<strong>le</strong> qui permette de ne pas<br />

avoir risque de cumul ?<br />

l-lme Huguette HONG KIOU : Cela est fait lors de l'<strong>en</strong>quête<br />

socia<strong>le</strong>, ici personne fait une déclaration sur 1,-honneur,<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote do l'artic<strong>le</strong> 4.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voi:: pour (3 procurations)<br />

et "2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 5.- INSTRUCTIONS DES DEMANDES DE SECOURS<br />

Les demandes sont instruites par <strong>le</strong> Ministère chargé des<br />

Affaires Socia<strong>le</strong>s et3 sont examinées par la Commission des Secours.<br />

Les dossiers doiv<strong>en</strong>t comporter, outre <strong>le</strong>s pièces<br />

justificatives prévues à l'artic<strong>le</strong> 4, une <strong>en</strong>quête socia<strong>le</strong>.<br />

La Commission peut exiger toutes justifications qu'el<strong>le</strong><br />

jugera uti<strong>le</strong>s et3 s'<strong>en</strong>tourera de tous las . moy<strong>en</strong>s d'investigation<br />

estimés nécessaires.<br />

Toute fausse déclaration ou production de fausses pièces<br />

<strong>en</strong>trainera pour <strong>le</strong> demandeur, l'imposibilitê d'obt<strong>en</strong>ir un secours<br />

quelconque sur n'importe quel budget et, sera <strong>en</strong> outre astreint au<br />

remboursem<strong>en</strong>t du secours concédé, sono préjudice, s'il est<br />

fonctionnaire, des sanctions administratives qui pourrai<strong>en</strong>t être<br />

prises contre lui. .<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voix (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tiona<br />

Artic<strong>le</strong> 6.- DIFFERENTES SORTES DE SECOURS<br />

Les secours concédés se divis<strong>en</strong>t ;


733/37<br />

1°) En secours immédiats ou de "première urg<strong>en</strong>ce" accordés, séance<br />

t<strong>en</strong>ante, par <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t do la Commission des Secours au bénéfice<br />

du demandeur dont 'la situation lui- paraît nécessiter une aide qui<br />

no -goût être différée,<br />

2°) En secours év<strong>en</strong>tuels, attribués im-i fois pour toute <strong>en</strong> raison<br />

d'une situation de caractère mom<strong>en</strong>tané après avis de la Commission<br />

des Secours.<br />

3°) En secours temporaires* attribués <strong>en</strong> raison d'une situation de<br />

caractère durab<strong>le</strong>, pour un temps déterminé, sous réserve de<br />

l'octroi des crédits, et après avis de 1-a Commission des Secours.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> ?.- DUREE ET MONTANT DES SECOURS<br />

Les secours peuv<strong>en</strong>t être accordés annuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour une<br />

période maximum de trois ans. Toute fois3 il peut être dérogé à cette<br />

disposition lorsque, <strong>le</strong> demandeur prés<strong>en</strong>ta un handicap physique ou<br />

m<strong>en</strong>tal- lourd.<br />

Le montant des secours est déterminé non seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, <strong>en</strong><br />

raison de la situation de chaque demandeur, mais aussi <strong>en</strong> fonction de<br />

la durée et de la qualité des services invoqués et sous réserve des<br />

dispositions de l'artic<strong>le</strong> 10 <strong>en</strong> cas dz cumul avec une p<strong>en</strong>sion. Les<br />

secours temporaires peuv<strong>en</strong>t être révoqués à tout mom<strong>en</strong>t au cours de la<br />

période d'allocation, sur avis de la Commission des Secours, s'il est<br />

constaté, après <strong>en</strong>quête^ que la situation qui <strong>le</strong>s a motivés, a<br />

disparu.<br />

Ils devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t caducs, <strong>en</strong> cas de non r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des<br />

crédits destinés à y faire faces ou peuv<strong>en</strong>t être réduits <strong>en</strong> cas de<br />

réduction des crédits. I<strong>le</strong> peuv<strong>en</strong>t, par contre, être très exceptionnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

r<strong>en</strong>ouvelés à l'expiration d-3 ï-a période d 1 'allocation suivant<br />

l'attribution initia<strong>le</strong>, si la situation dit demandeur ne s'est pas<br />

modifiée. Le taux des secours temporaix^co est fixé par année. Ils sont<br />

payab<strong>le</strong>s soit à terme échus trimestriel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ou m<strong>en</strong>suel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cas<br />

d'urg<strong>en</strong>ce constatée. Les secours temporaires sont, dans tous <strong>le</strong>s cas,<br />

exclusifs des secours év<strong>en</strong>tuels accordés an cas de maladie. Ils<br />

peuv<strong>en</strong>t être accordés <strong>en</strong> nature.<br />

I-î. Enrique BRAUN-QRTEGA : Compte t<strong>en</strong>u de l'artic<strong>le</strong> 1er, je<br />

p<strong>en</strong>se qu'il serait préférab<strong>le</strong> que Ic3 secours soi<strong>en</strong>t accordés<br />

annuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t. Accorder un secours qui a. un caractère exceptionnel, à<br />

priori,: pour trois ans, risiquerait d'<strong>en</strong>traîner des habitudes. Pour<br />

certaines catégories, cela ne <strong>le</strong>c <strong>en</strong>couragerait pas à essayer<br />

d T améliorer <strong>le</strong>urs conditions socia<strong>le</strong>s. Sachant que tous <strong>le</strong>s ans, il y<br />

a une possibilité que cela ne soit pas r<strong>en</strong>ouvelé, cela pourrait <strong>le</strong>s<br />

motiver. Avec une assurance de trois ans, ils laiss<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s choses<br />

v<strong>en</strong>ir I<br />

Je pose donc la question sur la durée des secours. Je p<strong>en</strong>se<br />

que l T on ne devrait pas dépasser un an pour permettre un suivi plus


égulier des personnes qui pourrai<strong>en</strong>t bénéficier de ces secours<br />

exceptionnels.<br />

Mme Huguetfce HONG KIQU ; On met une période de trois ans,<br />

mais on root un garde-fou. On r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong> 'zov.v, <strong>le</strong>s trois ans, mais la<br />

plupart du temps, ces secours temporp.iroo Gont attribues à des <strong>en</strong>fants<br />

de dét<strong>en</strong>us ou à des <strong>en</strong>fants dont <strong>le</strong>s par<strong>en</strong>ts sont décodés au cours<br />

d l un accid<strong>en</strong>t et on n'arrive pas à trouver une solution de<br />

remplacem<strong>en</strong>t. On aide donc annuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, on r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong> l'aide tous <strong>le</strong>s<br />

ans, mais il se peut qu'au bout d'un an ci: demi, la situation aoit<br />

réglée. C r est pour cela qu'on fixe une limite maximum de trois ans.<br />

FI. Enri.que BRAUN-ORTEGA : Les services sociaux pratiqu<strong>en</strong>t<br />

<strong>le</strong>urs aides sur un an, je p<strong>en</strong>sais que <strong>le</strong>s cas exceptionnels qui<br />

pourrai<strong>en</strong>t nécessiter trois ans serai<strong>en</strong>t rares, Ne serait-il pas<br />

préférab<strong>le</strong> de fonner un suivi plus constant ?<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote do l*artic<strong>le</strong> 7*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées» par 31 voix pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

Artic<strong>le</strong> 8,- COMMISSION DES SECOURS<br />

La Commission est saisie de' tous tas élém<strong>en</strong>ts réunis par <strong>le</strong><br />

Ministère chargé des Affaires Socia<strong>le</strong>s, El<strong>le</strong> peut,, au cas où <strong>le</strong>s<br />

élém<strong>en</strong>ts lui paraîtrai<strong>en</strong>t insuffisants3 r<strong>en</strong>voyer la demande au Chef du<br />

Service des Affaires Socia<strong>le</strong>s pour complém<strong>en</strong>t d'<strong>en</strong>quête.<br />

Un arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres fixe la composition et<br />

<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de fonctionnem<strong>en</strong>t de la Commission des Secours,<br />

ll,n Arthur CHUNG : Cette commission des secours existait déjà<br />

par l'arrête 224/AA du 12 février 1953. Cet arrêté sera -t-il abrogé<br />

automatiquem<strong>en</strong>t après l'adoption de ce'jje délibération ?<br />

Mme Huguette HONG KIQU : On ne peut pas 1 ! abroger<br />

automatiquem<strong>en</strong>t* Si ce texte est abrogé, on modifiera l^arrêté qui<br />

compose la commission des secours. On n'abroge pas, on modifie, c'est<br />

tout !<br />

M*. Enrique BRAUN-ORTEGA : Pourrions-nous avoir, pour notre<br />

information, <strong>le</strong>s projets de cette commission et connaître sa<br />

composition ?<br />

Je ne sais pas de quoi el<strong>le</strong> est constituée, je souhaiterais<br />

que dco conaeillors territoriaux <strong>en</strong> fass<strong>en</strong>t partie. Pouvez-vous déjà<br />

noua donner une assurance là-desaua ? Pouvoz-vous nous informer de<br />

l f élaboration d l un projet de règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur ?<br />

Mme Huguette HONG Kiou : il n'y a pas de règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur;<br />

un arrêté du Conseil des ministres fixera la composition et <strong>le</strong><br />

fonctionnem<strong>en</strong>t de cette commission de secours, <strong>en</strong> fonction du texte de<br />

base.


735/37<br />

Dans la commission actuel<strong>le</strong>, il y a ;<br />

- L'Inspecteur du Travail et des Lois Socia<strong>le</strong>s,<br />

- Le Chef du Service de la Santé Publique,<br />

-T Le Chef du Service de 1-Education,<br />

•H Le Chef du Service des Affaires Socia<strong>le</strong>s.<br />

Il n'y a que des chefs de servicec, ce sont des technici<strong>en</strong>s<br />

qui sièg<strong>en</strong>t dano cette commission, <strong>en</strong> plus dos assistantes socia<strong>le</strong>s.<br />

On pourra informer l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> quand cette commission<br />

sera mise <strong>en</strong> place.<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Dans ce cas, qiii préside la<br />

commicsion ? Eat-ce <strong>le</strong> ministre concerne ?<br />

lime Huguette HONG KIOU : Pour <strong>le</strong> mom<strong>en</strong>t, c'est l'Inspecteur<br />

du Travail qui préside cette commission. Quand on pr<strong>en</strong>dre l'arrêté, ce<br />

sera peut-Ôtre <strong>le</strong> Ministre ou <strong>le</strong> chef du service des affaires socia<strong>le</strong>s<br />

qui présidera,<br />

LE PRESIDENT : Avec ces explications, nous passons au vote de<br />

l'artic<strong>le</strong> 8^<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 31 vol" pour (8 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

TITRE II - BENEFICIAIRES DES SECOURS<br />

Artio<strong>le</strong> 9.~ Les secours sont exclusivem<strong>en</strong>t réservés aux<br />

personnes ontvant dans une des catégories ci-après ênumérées :<br />

1°) Originaires ou résid<strong>en</strong>ts de Polynésie depuis au moins cinq ans ;<br />

2°) Personnes ayant r<strong>en</strong>du des servicee éxiiricntsau Territoire ; <strong>le</strong>urs<br />

veuves* non remariées, orphelins et asc<strong>en</strong>dants directs ;<br />

5°) Fonctionnairesj employés et ag<strong>en</strong>ts rétribués sur <strong>le</strong> budget du<br />

Territoire ou dos Etablissem<strong>en</strong>t Publics prés<strong>en</strong>ts dans <strong>le</strong><br />

Territoire '3 <strong>le</strong>urs veuves3 non remariées^ <strong>le</strong>urs orphelins* <strong>le</strong>urs<br />

asc<strong>en</strong>dants directs âgés ou infirmes ;<br />

4°) Anci<strong>en</strong>s fonctionnaires, employés ou ag<strong>en</strong>ts rétribués^ p<strong>en</strong>dant <strong>le</strong>ur<br />

activité^ Qux> I e budget du Territoire ou des Etablissem<strong>en</strong>ts<br />

Publicsj hors <strong>le</strong> cas de cessation de service par suite de<br />

révocation ou toute autre mesure disciplinaire * ainsi que <strong>le</strong>urs<br />

veuves ou veufs* non remariés^ <strong>le</strong>urs orphelins* <strong>le</strong>urs asc<strong>en</strong>dants<br />

directs âgés ou infirmes.<br />

M. Napoléon SPITZ : Je vais refaire l'interv<strong>en</strong>tion que j ! ai<br />

faite <strong>en</strong> commission pour demander au ministre (qui n T était pas là) ce<br />

qu-ellc p<strong>en</strong>se du problème de la concubine notoire. C'est un problème<br />

quei a été posé <strong>en</strong> son temps et je m-étonne que la concubine ne soit<br />

paa prévue dans ce texte. Cela a un caractère purem<strong>en</strong>t local,<br />

Mme Huguette HONG KIOU : Je suis tout à fait d-accord avec M.


736/37<br />

3PITZ, la concubine ne figure pas ici, mais el<strong>le</strong> est tout de même<br />

aidôe parce qu'el<strong>le</strong> e3t mère, el<strong>le</strong> <strong>en</strong>i;:"G dans une catégorie de<br />

qu'il faut secourir.<br />

H. Pierre HUWTER : Pourrais-je avoir une précision <strong>en</strong> ce qui<br />

concerne <strong>le</strong>s bénéficiaires des secours ? J'étais interv<strong>en</strong>u tout à<br />

l'heure <strong>en</strong> ce qui concerne <strong>le</strong>a handicapés. C'est une catégorie que je<br />

ne voin pac dans la liste des bénéficiairee. Puis-je avoir une<br />

sxplication ?


737/87<br />

MJT<br />

H, Enrjftuo BRAUN-ORTEGA : Au niveau des 2 ' ), 3 * ) et 4 ' ) de<br />

coi; artic<strong>le</strong>, on dit ; "Personnes ayant r<strong>en</strong>du de a services,.......<br />

<strong>le</strong>ura^ veuves ,f,", cc.l:- peut ôtre aussi un "veuf", donc, ne fiudrait-il<br />

pan mettre tf ~Lç conjoint 3urvivantr non r<strong>en</strong>arié et orphelin",, et peuton<br />

m'expliquai? on quoi consisterai<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s "asc<strong>en</strong>dants Jirecta" ?<br />

S r agit-_ll dOLS gra.ndr,r-;^rc3 et grand-mères, ôtant donnô qu'ils n'auront<br />

qu'un >ar<strong>en</strong>t survivant ? Parce que» <strong>en</strong> fait, <strong>le</strong> seul asc<strong>en</strong>dant direct<br />

que c<strong>en</strong> orpheline aurai<strong>en</strong>t aérait <strong>le</strong> conjoint survivant.<br />

Deux prçcisionsî ne faudrait-il pao iaefctre : "conjoint<br />

survivant"j <strong>le</strong> veuf n'étant pas prévu, ne risque^t-on pas d'avoir un<br />

problème A ce niveau là ? Et deuxièmem<strong>en</strong>t, au niveau deo asc<strong>en</strong>dants<br />

directa, il n'y aurait qu'un seul par<strong>en</strong>t survivant, à moins que l*on<br />

ail<strong>le</strong> au deuxième -.lagrc des grands^par<strong>en</strong>ta ?<br />

LE_^PR3SIDEKT % Je p<strong>en</strong>se que <strong>le</strong> cas des yeuffî n'eut pas<br />

prfivu pnrçe qua l'homme ne vit pas longtemps par rapport à o;\ femme.<br />

Mme Hugucttc HONG ECOU : Oui, je croirî que C'CGI; un oubli,<br />

on ijçufc ;,jouter <strong>le</strong> veuf.<br />

Qutind on par<strong>le</strong> d'asc<strong>en</strong>dant direct,; il cet bion <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du<br />

:m(ï c'est; celui qui est vivant, 3*11 est mort, on aot3comV\". jusqu'à la<br />

personne qui pr<strong>en</strong>dra <strong>en</strong> charge l'<br />

îif Eiirliue BRAONrORTEGA ; Je auggèrrj-\-.i i)T.ut:St que de<br />

e "lçur>> vçûvo'j" ou "<strong>le</strong>s veuf 3", 4e mç;.t.:?e "lç conjoint<br />

survivant"? ccila peut év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>en</strong>glober la no;:j.nn. de concubine.<br />

Mue Huguctte HONG KIOU ; C ! est pour coin ra'on profère <strong>le</strong><br />

terme do "veuves",, c'eut beaucoup plus précis.<br />

11^ Knriçiuc BIUUN-HQRTEGA : A ce mom<strong>en</strong>t là^ "la veuve" ou "<strong>le</strong><br />

Veuf", non péorriô evideaan<strong>en</strong>tf orphelin. Dans l'ancanclanf; iirect, il<br />

me prwatfc à co mom<strong>en</strong>t là une répétition !e la premierfj -j ialité du<br />

par ont sus*vivn<br />

Huguotte HONG KIOU ; Mettono toujours. ' on pinail<strong>le</strong><br />

parfois sur 1 lçd textes.<br />

H. Enrique-r'bx'aun-ORTEGA ; Je pose cette question parce que,<br />

lorsqu'on arriva au 4 )f * on a l'impression qu'on veut par<strong>le</strong>r de3<br />

grandn-paç<strong>en</strong>ta agôs ou infirmes.<br />

LE PRESIDENT : C*Ç3t bi<strong>en</strong> cela.<br />

H, Enrique BRAUN-ORTEGA ; Alors, il faudrait meUtro "<strong>le</strong>s<br />

asc<strong>en</strong>dants 1er dogré, 2è degré" ?<br />

Ifoic Huguette HONG KIOU : Non,, directs, cela uuffit,<br />

LE PRESIDENT ; Avec ces précisions, nous p.Ajoonn eu vote de


1*artic<strong>le</strong> ?,<br />

738/87<br />

ADOPTE, a. mains . <strong>le</strong>yfiea» à l'unanimité^ prc- 31 voix pour<br />

(8 pr'ôcuja.tlona) et 2 abateritions*<br />

oOo<br />

Artic<strong>le</strong> 1Q+- Le secours temporaire peut sa cumu<strong>le</strong>r avec une<br />

p<strong>en</strong>sion de quelque nature que ce soit,, dans te? limitée fixées ciaprès<br />

s l il s'agit 3' anci<strong>en</strong>s fonctionnaires,, employés ou agonis qui ont<br />

été mi3 hors à 1 état de continuer* <strong>le</strong>ur service dans l'une des<br />

circonstances suivantes ;<br />

- par suite d l un acte de dévouem<strong>en</strong>t dans un intérêt public ;<br />

- <strong>en</strong> e:zpO3ant <strong>le</strong>urs jours pour 3auver la vie d l une ou plusieurs<br />

personnes ;<br />

- par suite de la lutte sout<strong>en</strong>ue ou d'attontat subit à l l oecaavon do<br />

<strong>le</strong>urs fonctions»)<br />

II an est de même à l'égard de la veuvc,\ non remariée^ des<br />

asc<strong>en</strong>dants directs ou orphelins^<br />

S'il 3'agit d 1 asc<strong>en</strong>dants,] la secours peut coexister avec<br />

une p<strong>en</strong>sion allouée à la veuve et aux orphelins^<br />

dépassai' 1 :<br />

Le cumul admis au prés<strong>en</strong>t artic<strong>le</strong> n? pourra <strong>en</strong> cucun cas<br />

1°) lo ^arnlar tr al bornant d'activité quand la personne qui a sondu <strong>le</strong>s<br />

ner&ioas âminotits est un anci<strong>en</strong> fonctionnaiva,\ employa ou agjnt ;<br />

2°) <strong>le</strong> m5ma mcxcirmtrn que celui prévu au paregr^phe ci-.losaus pour <strong>le</strong>s<br />

veuves von vemc^iéas^ asc<strong>en</strong>dants directs ou orphelins dos anci<strong>en</strong>s<br />

fonctionnairest\ employés ou ag<strong>en</strong>ts sus&isés ;<br />

3°) las mcœima. prévus aux -pizr je ç^o '.:; Qu'il faut<br />

incorporer 3,a notion des lf vcufa" à la place dea vouyç3? dans <strong>le</strong> cadre<br />

de ces £Çns l,à év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, à moins que voua p<strong>en</strong>sez iju'il n T eat paa<br />

ORTEGA,<br />

LE PBBSIDgiT : Voua p<strong>en</strong>sez beaucoup aux "veufa", M. BRAUN-


739/67<br />

Noua pannons au vote rie l'artic<strong>le</strong> 10.<br />

ADOPTE, :\ gn.in3 <strong>le</strong>vées, à 1 ! unanimité, j>rç* 31 voix pour<br />

(ET procurai;iona) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 11.- Lee molctltës V x>?tic vbion :ia te prés<strong>en</strong>ta<br />

délibération c, avant fixéa3 par arrêté an Conooll <strong>le</strong>s<br />

ADOPTEy à ntaina | <strong>le</strong>vées, à ^unanimité v par 31 voix _pour<br />

Ç8 procurations), et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Art_iclo 12*- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

V exécution Tfê ta prés<strong>en</strong>ta délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiai de la Polynésie Française^<br />

ADOPTET â mains <strong>le</strong>vées, a l^unanlmité, ^ pai* 3.1 voix pour<br />

ÇS_ procurations) et 2 abat<strong>en</strong>tioriB.<br />

hZ PRESIDENT : Nous passons au vote aur l'-<strong>en</strong>somblo de la<br />

r ^ ^ ^ <strong>en</strong> date du 29 avril l?87f<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à 1*unanimité, priz 1 31 voix pour<br />

(jS i^' et 2 abat<strong>en</strong>ti.ona.<br />

H, Arthur ÇHUNG : Si <strong>le</strong> but de ce rapport e 1 ; de cette<br />

délibération est de réactualiser <strong>le</strong> texte comme il CTÎ; dit dans <strong>le</strong><br />

rapport^ je lia t,oitr,efoia à la page 2 s "La rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation des 3ecour3<br />

définie par 1*arrêté du 3 décembre 1953 ne correspond plus à la situation<br />

actuel<strong>le</strong>,•»" çt a l f :alinéa suivant! il est dit, ; "Le projet de<br />

délibération --celui qu'on vi<strong>en</strong>t d*étudier- s*inspire l.-vgaacni; du même<br />

arrêté". N'y .n-t^il pas, à priori, contradiction ?<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, nous v<strong>en</strong>ons de voter cotte nouvel<strong>le</strong> délibéra^<br />

tion, est-ce que <strong>le</strong>s anci<strong>en</strong>s arrêtés et délibérâtiona qui régissai<strong>en</strong>t<br />

ayruit l'attribution des secours 3eront abrogés ou non ? eczr il n'y<br />

aucun artic<strong>le</strong> dn.:is la délibération qui <strong>le</strong> précise ?<br />

Ifaif... Ihisyir-.tte HONG KIOU : En réponse aux quant :lono poaéea<br />

par Pt» CHUNG, il n*y â pas doub<strong>le</strong> emploi à la page 2, 1;1 you3 n*ayez<br />

pa3 3,es textoa do 1930 et 1950 où on parlait <strong>en</strong>core dc.v. *ï;;n.blia3ein<strong>en</strong>ts<br />

f:?anç.T.i£î de l^Océanie, du Gouverneur. Quand on pnr<strong>le</strong> de<br />

rôactu.iliaatiori, il a ( agit des termes employés à l ! ôpoque et qui<br />

n ? exist<strong>en</strong>t plur» aujourd'hui.<br />

Quant à votre deuxième question, après l 1 approbation de ce<br />

proj'H: dç délibération, j'ai déjà .lit à M. BRAUN-ORTEGA qu T on ya<br />

promire un :i5*r*té qui ya fixer la composition fît la fonctionnem<strong>en</strong>t et<br />

à <strong>en</strong> mom<strong>en</strong>t^la, on abroge tous <strong>le</strong>s autres arrogés pr^co que <strong>le</strong>s<br />

arrôtôo aonb pris <strong>en</strong> Conseil dec Ministres at <strong>le</strong>s dôlibérations à<br />

~\ ' Jf" 1 (""rthl An T^/^-^T^-I •f~/"AY*-î nia<br />

LE^PRESIDEKT : La délibération étant, adoptée, nouii<br />

pourauiyoïia.


REGLEMENTATION DE L'HYGIENE DES EAUX USEICS -<br />

Rapport, n 30-87 <strong>en</strong> date du 27, avril 1987, prôa<strong>en</strong>^ô au nom de la<br />

ÇonuniGLjion de. la Sant6, tloo Affaires Socia<strong>le</strong>a et d<strong>en</strong> Affaires<br />

Culturel<strong>le</strong>s, par MM. IGG conseil<strong>le</strong>rs Marcel I1ARÏ et Albert<br />

TARUOURA.<br />

RAPPORT<br />

relatif à la rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de l'hygiène dos eaux<br />

usées*,<br />

prés<strong>en</strong>ta au nom de la Commission de la Santé,\ das<br />

AffaLsos Socia<strong>le</strong>s et des Affaires Culturel<strong>le</strong>s^<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Marcel HAUT jt Albort<br />

TARUOURA*<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t^<br />

Mesdames,]<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs^<br />

Le projet d? délibération que <strong>le</strong> Conseil das Ministres nous<br />

soumets dans sa <strong>le</strong>ttre n° 162/CM du 13 octobre 1985X porte sur la<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de l'hygiène des eaux uséesj,<br />

L'essor démo graphique et l'urbanisation conséqu<strong>en</strong>te ainsi<br />

que la développem<strong>en</strong>t des industries de tous oindras font que <strong>le</strong>s<br />

risques de pollution se sont multipliés^ La rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation existante<br />

ne suffit plus pjur assurer une réel<strong>le</strong> protection de la santé de notre<br />

population et V intégrité de notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t^<br />

A l'hall?-^ actuel<strong>le</strong>,,, plus de quatre-vingt stations<br />

d 1 épuration sont <strong>en</strong> fonction,-, alors qu'ans vingtcâ-na sont <strong>en</strong> projet^<br />

C'est dire l*importance grandissante de ce typa d l installation qu'une<br />

règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation caduque ne paut t^talammit mciZiriaer*)<br />

L'action <strong>en</strong> ce domaine est urg<strong>en</strong>t^ et <strong>en</strong> créant la<br />

"Délégcàion à VEnai^onnemsnt" par sa dâliîyôrction n° 35-1040/AT du 30<br />

mai 1985, l'Assamblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dait doter la Territoire d'un<br />

service ccpàh<strong>le</strong> do conccviiï 1 et aoo?. hnnei' 1 ùoutjs las actions<br />

susceptib<strong>le</strong>s de protéger notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t contre Ic3 miisaiaes de<br />

toutes<br />

Les actions devront être m<strong>en</strong>ées civec célérité^ car déjà <strong>le</strong>s<br />

indices de pollution se font nombreux) Nous ne reti<strong>en</strong>drons que<br />

quelques ex<strong>en</strong>plas : niveau de pollution é<strong>le</strong>vé d Pcpeata intaz'.Usant la<br />

baignade dans la rade de Pcpeete,\ mini marée noire à, Pun


741/87<br />

qu'ai<strong>le</strong>s soi<strong>en</strong>t V crz.gtne domestique ou industriel<strong>le</strong>^ II ne compr<strong>en</strong>d<br />

pas cel<strong>le</strong>s issues des établissem<strong>en</strong>ts classés qui+\ par <strong>le</strong>ur caractère<br />

notoirem<strong>en</strong>t insalubre et dcng&reux,\ font l'objet de dispositions<br />

parti culiêresj<br />

La projet de l'égtemcitation de l'hygiène dos ceux usées :<br />

Les JOLI:: usées y sont définies aomme celtes qui.,\ après<br />

utilisation sont suseoptihlss de polluer l& milieu naturel^.<br />

Le principe est V interdiction du rejet de ces eaux sans<br />

CG trcLtŒ&snt doit être soit autonome,\ col<strong>le</strong>ctif ou<br />

individuel^ soit public :<br />

1 - V assainis.setrœnt- autonome est- constitua des dispositifs<br />

à mettre <strong>en</strong> oeuVra pour la col<strong>le</strong>cte,, <strong>le</strong> trcitemunt et Vévacuation des<br />

eaux usées qui no peuv<strong>en</strong>t âtï>e vécues par un système d'asadnissemant<br />

oubli C4<br />

Les dispositifs d 1 assainis servant individuel est<strong>en</strong>t ceux<br />

que l'on oonncitt9\ o'es1b-à-~diz*o ceux qui o33ui>Gïzt l' infiltration dans<br />

<strong>le</strong> sol <strong>le</strong>s eaux irszdtCë&i<br />

Les dispositifs cotl^oiii.fs peuv<strong>en</strong>t être soit du màm& type<br />

que ces derniers ou :lo typa c.3 c


7^2/87<br />

2 - <strong>le</strong>s conditions d'utilisation des eaux réceptrices et notanm<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s<br />

exig<strong>en</strong>ces de t'alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau d&s populations ;<br />

3 - <strong>le</strong>z protection de lz frunc et- de la. flore sous-marin^^ notcmm&nt -ïo.<br />

Vaquaculture ;<br />

•1 - <strong>le</strong>s exig<strong>en</strong>ces sanitaires,^ économiques et tow.*is~^iqu3sm\ la<br />

protection des plages*<br />

En co qui concerne las responsabilités <strong>en</strong> matière<br />

1' (SS&nissem&nt col<strong>le</strong>ctif public, cel<strong>le</strong> des communes est affirmée à<br />

V c&tic<strong>le</strong> 25 du projetai<br />

Tel<strong>le</strong>s sont brièvem<strong>en</strong>t exposées <strong>le</strong>s gravies lignes lu<br />

projet de délibération relatif à l'hygiène des aaux usôesj<br />

CQ projet- revêt une importance particulier^ oompte t<strong>en</strong>u de<br />

l'impact négatif do la pollution sur In santé des habitants du<br />

Territoire <strong>en</strong> marna temps que sur son économie}<br />

L'urbtjnisation croissante accroît l&s besoins <strong>en</strong> eau^s qui<br />

<strong>le</strong> ce fciùbj, doit être recherchée dans <strong>le</strong>s ncgpcs phvôattques<br />

souterraines^] Ces dernières sont m<strong>en</strong>acées par V infiltration des eaux<br />

D' .-.litre part^ <strong>le</strong>s eaux usées non contrôlées aboutiss<strong>en</strong>t<br />

toujoui's dcns la lagon dont on connatt V importance pour <strong>le</strong>s<br />

Polynési<strong>en</strong>s et pour Le tourisme*<br />

Las rqpportcurs sont donc favorab<strong>le</strong>s au projet proposé^ Il3<br />

sont toutefois consci<strong>en</strong>ts qu'une toi<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation ne sera<br />

réel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t effici<strong>en</strong>te que par la prise de consci<strong>en</strong>ce pa? chacun, de son<br />

utilité et par Vévolution des m<strong>en</strong>talités*<br />

En exmsôquance^ et après ces obserwations9\ las rapporteurs<br />

demand<strong>en</strong>t à l'Assamblée Territoria<strong>le</strong>.^ au nom d& la Comnission de la<br />

Santâ^ des Affci-reo Gocial&s et des Affaires Cultu?él<strong>le</strong>s*\ d'adopter<br />

<strong>le</strong>ur repport et la délibération jointe*<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Marcel UART Albert TARVOURA<br />

LE PRESIDEKT ; La discussion est ouverte aur lo rapport,<br />

M- Enrique BRAUN-ORTEGA : Le rapport, à juate titre,<br />

souligne donc <strong>le</strong>s nuisances de la pollution et làr je par<strong>le</strong>rai<br />

particulièrem<strong>en</strong>t de Papeete et de3 conséqu<strong>en</strong>ces de la pollution de son<br />

port,<br />

M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je ne veux pas faire de procès<br />

d'int<strong>en</strong>tion^ je ne voudrais pas qu'on m'accu.Tt; de faire de la<br />

polémique: mais je voudrais quand même attirer votre att<strong>en</strong>tion sur un<br />

problème de pollution grave qui existe dans <strong>le</strong> port de Papeete et là,<br />

30 voudrais par<strong>le</strong>r du problème du TAHlTitCN, <strong>le</strong> navire stoçqueur de


PETROÇÎLAN.<br />

743/87<br />

Tous Ie3 jours, il y a 16 tonnes de mer, qui s'infiltr<strong>en</strong>t et<br />

qui sont royidangc<strong>en</strong> à l*eau. Il y a une citerne de décantation, et<br />

j ( aimerais avoir confirmation év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t» qui n'n. jamais 6t6<br />

utilisée et, on nç sait pa3 où <strong>le</strong>s rejets se font. Nais ce qu ! il y a,<br />

c*eat que touc coo élém<strong>en</strong>ts ont été signalés et. font 1*objet de<br />

<strong>le</strong>ttres officiel<strong>le</strong>» du Service concerne, par exemp<strong>le</strong> :•<br />

•* "problèmes de Iiaison3 téléphoniques défectueuses 11 <strong>le</strong>ttre<br />

du 8 janvier, 1986 par <strong>le</strong> ministère concerné ;<br />

incid<strong>en</strong>ts de manoeuvres du pétrolier <strong>le</strong> TAHITIEN et<br />

là, je p<strong>en</strong>se que cala mérite d'être connu ; des incid<strong>en</strong>ts de manoeuvres<br />

qui se sont produits « dont vou3 avez eu connaissance par <strong>le</strong> bord,<br />

semb<strong>le</strong>nt fil s la conséqu<strong>en</strong>ce, <strong>en</strong> premier lieu,, de l l âgç avancé du<br />

navire" ;<br />

T« "de l*état non satisfaisant du matériel d*armem<strong>en</strong>t,<br />

pourtant exigé dans <strong>le</strong> cahier des charges" ;<br />

r* "du manque de personnel marin chargé d* effectuer <strong>le</strong><br />

contrô<strong>le</strong> des matériels d'armem<strong>en</strong>t et dont la dieponi.bilité est<br />

insuffisante <strong>en</strong> raison de la priorité donnée aux opérations de<br />

déchargem<strong>en</strong>t à Lerçc des hydrocarbures".<br />

C f t • y tïVC • a f<br />

"A cet ôgard, j'ai 1*honneur de vous rappe<strong>le</strong>r iaes <strong>le</strong>ttres,<br />

Je faln abstraction de la <strong>le</strong>cture tota<strong>le</strong> lu la <strong>le</strong>ttre <strong>en</strong><br />

date lu 24 Juillftî: 1986 du Ministère des porta.<br />

4 noyembrr. 1986, objet de la <strong>le</strong>ttre; adressée à M. <strong>le</strong><br />

Ministre du développem<strong>en</strong>t des archipels, des transporta ni- doa postes<br />

par <strong>le</strong> Sci7viçc ae. navigation des affaires maritimes ci; -là, je p<strong>en</strong>se<br />

qu'el<strong>le</strong> mérite d'Ôt^rc lue <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

"J'ai l*honneur de vous r<strong>en</strong>dre compte au constat effectué<br />

par l 1 inspecteur 1 de la navigation Ior3 d'un contrôla de 3ôcurité de<br />

routine du péfcroliax 1 <strong>le</strong> TAHITIEN.<br />

De ceÇte visite» il ressort que des travaux rt'ontrçti<strong>en</strong> et<br />

de réparations relativem<strong>en</strong>t importants sont à <strong>en</strong>gager rapidem<strong>en</strong>t si<br />

l'on veut autoriser la poursuite des opérations commercia<strong>le</strong>s du<br />

tanker* Ce certificat de franc-bord v<strong>en</strong>ant à échéance au inoi3 d'avril<br />

1987", donc demain.<br />

"D 1 ores et déj à, se trouve posé <strong>le</strong> problème du<br />

r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, év<strong>en</strong>tuel du permis de navigation*<br />

A titre des principa<strong>le</strong>s préoccupations de 1*inspection de<br />

la navigation, je relèverais :<br />

•* <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>cteurs de pompe de remplissage c:^ de refou<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

des hydrocarbures ne sont plus rigides,


-• <strong>le</strong>s pinds des 3upport3 assurant la rigidité aur, <strong>le</strong> pont<br />

sont corrodés ninon cisaillés,<br />

- <strong>le</strong>;i ricquea de cassure et <strong>le</strong> pollution, yn:lre d*inc<strong>en</strong>die,<br />

ne peuv<strong>en</strong>t Ôtre écr-rtéa,.<br />

d'usage,,<br />

- sur la passerel<strong>le</strong> reliant <strong>le</strong> jaillard d'ayrvit au château<br />

^ <strong>le</strong>a fila é<strong>le</strong>ctriques sont ret<strong>en</strong>us pnr du fil galvanisé,,<br />

•H loo plaques assurant <strong>le</strong> yaasago doa cab<strong>le</strong>s étant hors<br />

T* ponts ot apparaux sont <strong>en</strong> mauvais ôtats appar<strong>en</strong>ta,<br />

-* lç guindeau e3t tombé on panne à doux rrpriÊïua lors de3<br />

Devant cette situation, j'ai demandé à 1 Expert de<br />

l'Américan Bureau et Shipping, société assurant la classification du<br />

navire, d'<strong>en</strong> rôfôr^eï 1 a sa direction, aux fins de déterminer si <strong>le</strong><br />

certificat de franc-bord peut être maint<strong>en</strong>u ou doit S* 'C au3p<strong>en</strong>du.<br />

L'^gç avancé du navire, 25 ana, et <strong>le</strong> défaut constant d-<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> ^û à<br />

une exploitation on continue r<strong>en</strong>dront sans doute diffici<strong>le</strong> <strong>le</strong><br />

r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dea titres à l'échéance norma<strong>le</strong>» sauf dérogation, ce<br />

que la Service <strong>le</strong> l l inspection de la navigation n'est prv: <strong>en</strong>clin à<br />

accorder".<br />

M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, nous parlons de ijollution, ja voudrais<br />

savoir 3ij au3ourri 1 îiui, nous 3onmes à même d'aaaurer que <strong>le</strong> port de<br />

Papeetc. ne c-^ra r>aa <strong>en</strong>core plus pollué qu*il ne I*e3t aujour* \'• Iiui par<br />

un incid<strong>en</strong>t; qui bloque de se paaser sur <strong>le</strong> navire otocker 3,e TAHITIEN.<br />

M ^Marcel HART, rapporteur ; M, <strong>le</strong>Présid<strong>en</strong>tj<br />

je p<strong>en</strong>se que<br />

une e autre forme de pollution, il n'y ". ?. certainem<strong>en</strong>t <<br />

pn-s que <strong>le</strong><br />

TAHITI EN qui prés<strong>en</strong>te ces risques, cela LVjlt f"ilï*e l'objût d'une<br />

<strong>en</strong>quâte globa<strong>le</strong> ci; précise pour nous exposer, à nous conseil<strong>le</strong>rs, ce<br />

qui se pasfje dans tous <strong>le</strong>s secteurs qui pourrai<strong>en</strong>t provoquer des<br />

pollutions.<br />

Aujourd'hui^ 13, s l agit des eaux usées, jo m f on ti<strong>en</strong>drais à<br />

ce rapport du traitem<strong>en</strong>t des eaux usées.<br />

M. Napoléon SPITZ : Concernant <strong>le</strong> problûme sou<strong>le</strong>vé par <strong>le</strong><br />

con3ç.il<strong>le</strong>r BRAUN^ORTEGÂ, je précise ici quau Conseil d'Administration<br />

du Port AutuncHïie, nous avons examiné <strong>le</strong> problème du ppnouvf:llam<strong>en</strong>t de<br />

l'autor/uir.txon du navire PETROCSAN. Le Conseil J ï AOffliniatr.r/-.ion a bi<strong>en</strong><br />

précisé que ce bateau arrive à terme et il ne peut plues rester tel<br />

qu'il e3t et. nous avons donné 1*autorisât:ion à ce qu'il occupe un<br />

terrée-p<strong>le</strong>in pour faire des cuves à terre. Où <strong>en</strong> eat lo problème<br />

actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ? La position du Conseil d'administration du Port Auto-<br />

nome OLît nette, il n'y a paa de prolongation d î au';:jrif3;..i;ion, mais<br />

autorisation, pour <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de cette compagnie,, do transférer<br />

<strong>le</strong>urs dépôts à terre. Voilà la situation. Donc, ello n'a pan échappé<br />

aux r,o3ponoablc£i de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> au aein do CÛ Conseil


d'administration.<br />

7^5/87<br />

E t _ M i 5 M La Question posée par M. BRAUN^ORTEGA est<br />

importante et; :îi on ne donne pas une réponse aujourd'hui^ il va<br />

falloir que Ion responsab<strong>le</strong>s du Gouvernem<strong>en</strong>t nous inform<strong>en</strong>t, de ce qui<br />

su passe.<br />

Un bateau avec des milliers de tonne3 d'ess<strong>en</strong>co ou de<br />

mazout qui o^ l-.'ouyo là et C3t <strong>en</strong> mauvai3 6tat, jo p<strong>en</strong>se quo c'est un<br />

problème miffiomarn<strong>en</strong>t important pour que l'on puisse <strong>en</strong> di3cuter.<br />

Si M. SPITZ eat interv<strong>en</strong>u <strong>en</strong> disant qu 1 ila sont autorisas à<br />

faire un stockage su? ter,re, j r espère qu'ils ne vont paa faire comme<br />

TAUTU^ a Bora-^Bora,; <strong>en</strong> voulant am<strong>en</strong>er un grand bateau à occ et essayer<br />

de faire comme à Bora-Bora.<br />

Je voudrais demander à un des responsab<strong>le</strong>s concernant <strong>le</strong>s<br />

hôtels qui no trouv<strong>en</strong>t près des lagons, comm<strong>en</strong>t ne fr.ir <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t<br />

des oa.îx usées ?<br />

D t au!;. i i.: part, <strong>en</strong> ce jux concerne l'hôpital cl l uturoat on<br />

voit


746/87<br />

Bian que je considère quu ce ne so-Lfc >i. r j <strong>le</strong> nroblême du<br />

TAHITIEN et de FETR0Ç2AN on gfinôral ne me paraît par, &'w. à l*ordre tlu<br />

jour, là on traite des eaux usco3, vou3 nous p^<strong>le</strong>z de mazout et de<br />

tanker, je y nia qurjitl mSme répondra.<br />

Ç*çtJC d'abord du rea3ort de l'administration <strong>le</strong>s Affaires<br />

maritimes et, ':outoa <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres que voua noua ayez citét:a a ont, allées<br />

vraisemblab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à ce Service qui <strong>en</strong> a fait sûrem<strong>en</strong>t Trvit part au<br />

propriétaire de ce tanker et l f équiva<strong>le</strong>nt aux Etats-Un ij de VERITAS <strong>en</strong><br />

France a donc <strong>en</strong>voyé, très récemm<strong>en</strong>t, puisqu'il s*agit du mois de mars<br />

et p<strong>en</strong>dant 15 jours,: des experts pour vérifier a propos du franc-bord<br />

à accorder a co bâtim<strong>en</strong>t pour vérifier ai toute la lista deu travaux,<br />

dont vous n'ayez cité qu'une partie, a été reprise, <strong>en</strong> particulier <strong>le</strong>s<br />

col<strong>le</strong>cteurs. Je peux vous dire que cette compagnie américaine a décidé<br />

à donner, pour <strong>le</strong> mom<strong>en</strong>t, un certificat provisoire, comme cela se fait<br />

toujours, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant de retourner au aiôga et de r<strong>en</strong>voyer <strong>le</strong><br />

<strong>docum<strong>en</strong>t</strong> définitif avec <strong>le</strong> numéro d'ordre et <strong>le</strong> cachot do la compagnie<br />

<strong>en</strong> question,<br />

lia réponse que je voulais you3 apporter*, c'<strong>en</strong>fc que <strong>le</strong><br />

bâtim<strong>en</strong>t pour Vuiiage Q u i <strong>en</strong> e3t fait, c ( c3tT-à-^dirc de manoeuvrer à<br />

l'intérieur d^aao rade, a obt<strong>en</strong>u de cette compagnie américaine un<br />

frr.nc^bord pour une durée d'un an, nous l ! ayon3 limité ici à 8 mois<br />

pour d f autres 2?aisons parce que l^on estime que 4 mois, cela -permettrait<br />

de déménager et d'al<strong>le</strong>r ail<strong>le</strong>urs ou bi<strong>en</strong> de retourne;, 1 * dans un<br />

ars<strong>en</strong>al et év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t subir de trè3 grosses réparations pour Être<br />

redestiné au transport de carburant ou bi<strong>en</strong> être, c^remoui: <strong>en</strong>voyé a la<br />

ferrail<strong>le</strong>.<br />

H^ Sn.T'i.jue BiUUN-ORTEGA : M. <strong>le</strong> Présidcni;, je relis <strong>le</strong>s<br />

pas3ag f ;;j du 2à prrr.-i^aphe !e la page 1 du rapport dp. prés<strong>en</strong>tation :<br />

"l^Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dait doter i.î Territoire d f un service<br />

capab<strong>le</strong> de concevoir 1 et coordonner toutes <strong>le</strong>s actions susceptib<strong>le</strong>s de<br />

protéger notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t contre <strong>le</strong>t; ntiis^nces de toutes sortes.<br />

hoti actions devront être m<strong>en</strong>ées avec côléritc, car déjà <strong>le</strong>s<br />

indices de pollution se font nombreux. Noua ne reti<strong>en</strong>drons que<br />

quelqueii excanp<strong>le</strong>s : niveau de pollution é<strong>le</strong>vé ~i Papo^:ir .inuerdiaant la<br />

baignade dans la rade de Papeeto, mini-marée noire à Pun:u:ui-^, »." je<br />

p<strong>en</strong>se que tou.^ <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts de pollution pot<strong>en</strong>tiel:; doiyc.nl: pouvoir<br />

<strong>en</strong>trer dans <strong>le</strong>s<br />

J l ai dit tout à l l heure que je ne fev-T-i pp.;; d-3 procès<br />

d'int<strong>en</strong>tion ni cin polémique, vous constaterez que j'ai réservé la<br />

primeur de ce3 informations pour l r Assemblée Territoria<strong>le</strong> f. ; ; non pas<br />

pour? la presse. Je p<strong>en</strong>se que déjà là, cela you3 donne une indication<br />

que. je n'ai pas 1*int<strong>en</strong>tion de fairo une polémiqu;- autour de cela,<br />

mais cç sont quand même des informations qui sont extrêmem<strong>en</strong>t<br />

préoccupantes,<br />

Je vous ai parlé de la <strong>le</strong>ttre du 24 juil<strong>le</strong>t 1986 adressée<br />

au Présid<strong>en</strong>t dirçctour général de la société PETROCEAN, il est indiqué<br />

un incid<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant la manoeuvre du pétrolier <strong>le</strong> TAHITIEN dans la<br />

soir.ee du 15 juil<strong>le</strong>t, il y a une note d T observations du capitaine du


747/87<br />

Popt, %1 y n <strong>le</strong> rapport du pilote, il y .1 <strong>le</strong> rapport tel que <strong>le</strong><br />

prescrit <strong>le</strong> code diaciplinalre émanant de la marine marchande,, il y a<br />

<strong>le</strong> rapport du mer du commandant. Je n'ai paa uncoro ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> <strong>en</strong> ma<br />

possession» main il paraît que 1* incid<strong>en</strong>t aurn.it pu provoquer une<br />

catastrophe plus importante, car il y avait une fuite, de .jetr-fuel, ça<br />

giclait aur <strong>le</strong> pont, Je demande A ce ^ae ce aoit confirmé ou infirmé<br />

ot <strong>le</strong>s rapports çltca peuv<strong>en</strong>t nou3 apporter cette précision,<br />

Ija dernière <strong>le</strong>ttre dont jo vous al fait part est une <strong>le</strong>ttre<br />

de 1*administrateur doQ affaires maritimes, chargé de f.ï-ir'e respecter<br />

<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de sécurité au Ministre territorial concerné. J'ai <strong>le</strong><br />

<strong>docum<strong>en</strong>t</strong> ici, malheureusem<strong>en</strong>t, Mesdames <strong>le</strong>a secrétaires,; je ne peux<br />

•pa3 voua <strong>le</strong>o donner an l*état actuel des choBea» mais ïï, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

j*al bi<strong>en</strong> dit que je ne voulais pas faire de polémique, paç contre,<br />

nous devons qursnd mênie être consci<strong>en</strong>ts des problèmes o'c des l'issues <strong>le</strong><br />

pollution, car» toujours dans l*6tat actuel des choses, Ie3 guindeaux<br />

ne march<strong>en</strong>t pa.s. Deux fois un incid<strong>en</strong>t s'est produit su.' <strong>le</strong> pâté de<br />

corail, et, ai <strong>le</strong> bnteau était p<strong>le</strong>in, il ge casoait <strong>en</strong> deux,,.


748/87<br />

M. Enrifluu JI-.-AUN-ORTSGA : (Suite} Je you(Irais attirer<br />

l'att<strong>en</strong>tion de mes r.oilêgijee nur <strong>le</strong> risque Ce pollution que nous ayons<br />

sans aucun esprit as polémique quelconque, et je p<strong>en</strong>se que yous ayons<br />

réserver la primeur de ces informations v<strong>en</strong>ant de l'opposition,<br />

certains d'<strong>en</strong>tre yous 2'avez déjà, vous montre que je n'ai pas <strong>en</strong>gagé<br />

une polémique stéri<strong>le</strong>, mais :)e rinerche. & <strong>en</strong>gager notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

ou du moins <strong>le</strong> peu qui nou? ro:?tr; ou du moins dans la zone de Papeete.<br />

M. Napoléon SPITZ : Que M, ORTEGA se rassure nous parta-rgeons<br />

<strong>le</strong>s mêmes craintes que lui et <strong>le</strong> m&ae souci de préserver notre<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, maip <strong>en</strong> ce qui concerne <strong>le</strong> cas précis de ce navire, <strong>le</strong><br />

ministre LAVTGNE vi<strong>en</strong>t de nous rassurer, mais qu'il sache que <strong>le</strong>s<br />

administrateurs du Port autonome, mais il faut laisser <strong>le</strong> temps de<br />

construire ces cuves et de faire <strong>le</strong> transbordem<strong>en</strong>t, à condition naturel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

que certaines précautions, mais <strong>le</strong> même souci nous anime<br />

tous ici.<br />

M. Lysia LAVIGNE : Ta voudrais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dire que ce qui<br />

est proposé ce soir c'est un tasfce sur <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t des eaux usées.<br />

Cela me paraît extrâmsiiBcnV. clair comme définition.<br />

Par ail<strong>le</strong>ux-3, je voudrais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dire à M. <strong>le</strong> ministre<br />

plus spécia<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ciiar.'gé de cos que étions auxquel<strong>le</strong>s J'ai voulu répondre<br />

et vous apporter <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>t? que j'ai <strong>en</strong> ma possession.<br />

Le cor;:.;e:'A ORS iflinictrec v. cru devoir écouter l'administrateur<br />

des affaires ûiax-:î:;I^oi; nt ;îr: p^nce qu'il nous a livré des informations,<br />

et je ÊJUIS obligé de confirmer qu'au vu de ce qu'il nous a<br />

apporté sur ce plan Cex rpaie^sn<strong>en</strong>ts, alors 11 nous apparti<strong>en</strong>t de <strong>le</strong><br />

questionner.<br />

Je vouciraid q*:e '. : y.: :;;s\; i^nne au traitem<strong>en</strong>t des eaux usées<br />

et <strong>en</strong> deux nota je vo'_icjpa:ls c-itlie^ votr-o att<strong>en</strong>tion sur <strong>le</strong> fait que,<br />

autrefois, c'était Oso :!:,- ':.-.Alationc :,rirllyiduel<strong>le</strong>s, la fosse<br />

d*aisance? <strong>le</strong> puJ.t-c per.; j 6i, etr,,B Main t<strong>en</strong>ant, avec <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t<br />

rapide de notre urbai,ûiiiia, nouo com&es obligés d'<strong>en</strong> arriver à des<br />

solutions qui sont, nor plus ?.tir.onoraes¥ mais col<strong>le</strong>ctives et avec la<br />

constitution<br />

Vous avez ceci Caris ?e rapport qui vous est prés<strong>en</strong>té et <strong>le</strong><br />

texte prévoit 46 artic<strong>le</strong>, je :-..,•; t.ai': pas quel sera <strong>le</strong> mode de travail<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, mais je p<strong>en</strong>t?â QUS c'est aur <strong>le</strong> texte lui-^nême qu f il<br />

faudrait que l'on discuta iaaintsr.ïv:t,<br />

LE PRESIDAT : Nou3 passons au vote du rapport.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à ± x unanimité, 29 voix (8 procurât<br />

ionsT.<br />

LE PRE5IDE3TO : Nous passons à l ! exam<strong>en</strong> du projet de délibération.<br />

Il est ainsi conçu ;


7*9/87<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

portant rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de l\*Eygiëne des Eaux Usées*<br />

M'ASSEMBLES TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la loi, n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant atatut du<br />

Territoire de la Polynésie française ;<br />

Vu la délibération n° 61-44 du 8 avril 1961 Portant Code de<br />

l l'Aménagem<strong>en</strong>t du Territoire, et <strong>le</strong>s textes modifioatifs subséqu<strong>en</strong>ts<br />

notamm<strong>en</strong>t la délibération n° 84-37 du 12 avril 1984 ;<br />

Vu la délibération n° 68-117 du 14 novembre 1968 portant<br />

réorganisation de aeroioea d\*hygiène <strong>en</strong> Polynésie française ;<br />

Vu IWxrrêté 526 I.ADM du 3 février 1975 portant réorganisation<br />

du Service Territorial de Santé Publique <strong>en</strong> Polynésie française ;<br />

Vu la délibération n° 78-128 du 3 août 1978, portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> matière d\hccupation du domaine public j<br />

Vu ll'arrêté 37/CG du 22 février 1984, portant création<br />

d^Une Commission Territoria<strong>le</strong> de IWau <strong>en</strong> Polynésie française ;<br />

Vu la délibération n° 85-1040/AT du 30 mai 1985 portant<br />

création d\\m service dénommé "Délégation à ll'Environnem<strong>en</strong>t" ;<br />

Vu ll'avis de la Cormi&sion Territoria<strong>le</strong> de Ifâau lors des<br />

réunions des 2 octobre et 16 octobre 1985 ;<br />

Vu l\*arrêté n° 87-23/Prés*/AT du 14 avril 1987, portant<br />

convocation de l\'Aeaemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire, dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 162/CM du 13 octobre 1986 approuvée <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministres, dans sa séance du 8 octobre 1986 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 50-87, du 27 avril 1987, de la Commission<br />

de la Santé, des Affaires Socia<strong>le</strong>s et des Affaires Culturel<strong>le</strong>s ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE


750/87<br />

E DES EAUX USEES<br />

S&ntion 7,, 2~ - Définition<br />

a.rtic'la lai'*- ; Sont qualifiées d\'eaux usées, toutes tes<br />

eaux utilisées sus?.nyitbit:r; $fi polluer te mitiau naturel. On distingue<br />

<strong>le</strong>s eaux USC'GS indii'-t-xiellGo ot <strong>le</strong>n eaux usées domestiques<br />

Ces âerni-ç•y*ar e n t *<br />

- lac ecï,L.? ménagères prov<strong>en</strong>ant <strong>en</strong>tre autres des cuisines,<br />

buanderies, Ixxsohcv r.-r- daii.-;lvx ;<br />

-et lac eaus; iJannoc prov<strong>en</strong>ant des cabinets dWitsanoe et<br />

dos urino-ivs*<br />

M. Jacqni DROLLET : Pourquoi donne-rt^on une définition<br />

aux eaux usées âonobtîquea ot pa& p".'.uc do prôcisîon aux eaux usôes<br />

industriel<strong>le</strong>s dano ca proraier artic<strong>le</strong> ?<br />

Il y a pav exemp<strong>le</strong>, t'.an^ la iïono de Papeete à Pare Ute des<br />

installations m^its-ires qui t _j£vicC3fi trûe ru^ulièree hobdomadaires,<br />

procèd<strong>en</strong>t à ôec ne<br />

Personnel rir-.tasjit, j-, •:•;::*:;. Jôro c^u r^ttoyages comme des eaux<br />

usôes industriel<strong>le</strong>s, oïcnr-à-vlAin •;/./: tcit<strong>en</strong> ICD oa<strong>le</strong>tûa prov<strong>en</strong>ant de<br />

<strong>le</strong>uro travaux de 1K. .iourte r.o:;;; l-o-n. simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t PITOSÔOB pour être<br />

balancôer:. dan a 'U-. IAO 1 C'; ?.!I-OJV J .<br />

Donc, veut; p' 1 ' 1 • ;jor. la â6fin:'.tion jusqu'à donner deux<br />

précisions pour œ iiu.. .^oiic. r;-.; 1 . j.e^ ç.aux ujées doïaeBtiques, mais j'ai<br />

l^impression que l'or- n-.i don:"-- vi* i-:n r .£z>.r,rzi$uvat de définition pour <strong>le</strong>s<br />

eaux usôes indust-pnoilri; -ui ?JO -'r-nhl&nt tti'e i3ncore plus nocives que<br />

<strong>le</strong>s eaux usôea cononr.'•qn^r,. ;>p.t-.,e que <strong>le</strong> rapporteur peut me donner<br />

des précisions ?<br />

Pai exc.ir'. î'-.. '...îCi oaa u°5c-:3 Utv.3 militaii"es dans quel<strong>le</strong>s<br />

catégories on va 1er; c.'.an/^:'- 1%<br />

•MjI^Blf.^îiAVlGMïï Ï Dar:n os texos II n^st pas prévu de<br />

traiter <strong>le</strong>s eaLix eu prov<strong>en</strong>ance de.r, zones inôustriel<strong>le</strong>s. Cela fera<br />

l'objet c^un autre Jb^ua^nte<br />

M. Jacqu:-, ^ï\ù'^l2£ ; Catte catégorie d r eau dont je par<strong>le</strong> est<br />

particulière, puisquïel<strong>le</strong> est à la limite <strong>en</strong>tre industriel<strong>le</strong> et<br />

domestique puisqu s îl e'agit siiap<strong>le</strong>xacnî; de nettoyage de tous <strong>le</strong>s dérchets<br />

provoqués par <strong>le</strong>a travaux do soudure? et autres que <strong>le</strong>s mili^<br />

taires effectu<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t tous <strong>le</strong>s v<strong>en</strong>dredis aprôs-r^nidi et sans<br />

autres formes de précaution, <strong>en</strong> balançant tout cela à la mer.<br />

Est-ce que cela peur- >.<strong>en</strong>trer daii3 la catégorie des eaux<br />

usées domestiques, parcs que cela T-M r<strong>en</strong>tre pas <strong>en</strong>core dans <strong>le</strong>s eaux<br />

usées industriel<strong>le</strong>s ? Ma prôoccup&iion -'est de no laisser échapper<br />

aucune catégorie d^eaux ucÊes,<br />

Ho Lyais LAVlGîtg : Tet;t l'objectif vers <strong>le</strong>quel on va.<br />

M. Ectouaycl FRITCK '. h H irquiôtude de M. DROLLET est fondée,<br />

je croie qu f i.l ï'aufc conayôtj.*e\' ici on complém<strong>en</strong>t de ce qu ! a dit <strong>le</strong><br />

ministre de la sant6 rjj'.-: nous :;ra;.roinn ici <strong>le</strong>s eaux usées domestiques,<br />

et tout ce qui :;'co'. pt.:. dai^j cette ;.:atôgorie est considéré comme<br />

eaux usées indupi;riôlj.ts, •:u',.?;!.cn;; cî.t, puioQue l'on traite des eaux<br />

usées domestiquer .:-:.:•. c:i cv.-fi.vnt et jno o ! "cat une eau usée domestique


751/87<br />

et tout <strong>le</strong> reste est considéré ci.ane industriel<strong>le</strong>.<br />

M. Jacqui DROLLET : Dana ce cas précis, concernant <strong>le</strong>s<br />

nettoyages militaires de Pare Ute, comm<strong>en</strong>t considérez vous ces eaux,<br />

eaux usées domestiques ou industriel<strong>le</strong>s ?<br />

M. Lysis LAVIGNE : J'iurais t<strong>en</strong>dance à <strong>le</strong>s classer plutôt<br />

du côté industriel<strong>le</strong>, car el<strong>le</strong>s ne sont pas véritab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t domestique,<br />

alors peut^tre pourriez-vous me (lire, et l'hôtel est-ce que c'est une<br />

eau <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance d'une Industrie ou domestique, là <strong>le</strong> texte veut<br />

surtout traiter des eaux à usages domestiques ? Le texte prévoit comme<br />

il a été dit au rapport soit des installations autonomes, soit des<br />

installations plus larges et intéressant par exemp<strong>le</strong>, des lotissem<strong>en</strong>ts<br />

<strong>en</strong>tiers tout ceci doit être public.<br />

Le texte prévoit et met 1 ! acc<strong>en</strong>t sur la responsabilité des<br />

communes <strong>en</strong> matière de traitem<strong>en</strong>t des eaux.<br />

M. Jacqui DROLLET : S'il s'agit simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t d'hygiène d'eaux<br />

uséea domestiques, je demanderais à ce que l'on précise dans <strong>le</strong> titre<br />

de la délibération, a'il s'agit d'une délibération portant rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation<br />

de l'hygiène d'eau usée domestique et qu'on ne reste pas sur <strong>le</strong><br />

titre eau usée puisqu'on donne une définition à la fois domestique et<br />

industriel<strong>le</strong>, qu'on précise cette délibération ne porte que sur <strong>le</strong>s<br />

eaux usées domestiques, à ce mom<strong>en</strong>t-là, dans une autre délibération,<br />

on par<strong>le</strong>ra des eaux usées industriel<strong>le</strong>s.<br />

M. Edouard PRITÇH : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je voulais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

apporter d'autres précisions concernant <strong>le</strong>s eaux usées industriel<strong>le</strong>s<br />

surtout sur la précision suivante, c'est qu'une eau industriel<strong>le</strong> n'est<br />

pas traitée de la même façon qu'une eau domestique, peut-^tre<br />

faudrait-il compléter <strong>le</strong> titre de cette délibération, mais <strong>en</strong> ce qui<br />

me concerne et ce que j'ai ret<strong>en</strong>u de l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de cette délibération.<br />

Les eaux industriel<strong>le</strong>s sont précisées dans <strong>le</strong>s usines de<br />

traitem<strong>en</strong>t parce que c'est un traitem<strong>en</strong>t spécifique et lorsqu'on par<strong>le</strong><br />

d'eau pluvia<strong>le</strong>s ou d'eaux usées on considère, qu'el<strong>le</strong>s sont eaux<br />

domestiques et <strong>le</strong>s réseaux d'ôgoûts qui sont installés dans<br />

l'assainissem<strong>en</strong>t de vil<strong>le</strong> ou de commune sont ess<strong>en</strong>tiel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des<br />

réseaux qui ne trait<strong>en</strong>t que des eaux usées domestiques, c'est<br />

considéré comme connu.<br />

précision.<br />

M. Jacqui DROLLET : Mais vous êtes prêt à accepter la<br />

LE PRESIDENT : D'accord pour cette précision.<br />

Nous passons au vote de l'artic<strong>le</strong> 1er.<br />

ADOPTE»â mains <strong>le</strong>vées, â l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.


7:2/67<br />

Section 1. 2« - Dispositions Généra<strong>le</strong>s<br />

2»- : En aucun cas <strong>le</strong>s eaux pluvia<strong>le</strong>s ne seront<br />

évacuées par <strong>le</strong> réseau dl'caux usées*<br />

ADOPTE, â naina <strong>le</strong>vées, à 1*unanimité, par 22 voix pour<br />

.(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 3«- : Les eaux usées doiv<strong>en</strong>t être évacuées<br />

rapidem<strong>en</strong>t et sans stagnation hors des habitations dans <strong>le</strong>s conditions<br />

d\*hygiène prévues par la prés<strong>en</strong>te dâUbérc.tion,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>véesf.^ 1*unanimité^ par |22> voix Pp ur<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 4¥- : Tout immeub<strong>le</strong> comportant des installations<br />

sanitaires doit être raooordé :<br />

- à un réseau d\'égoût public s s> il existe%<br />

- ou à défaut à un système dVassainissem<strong>en</strong>t autonome*<br />

pp^


753/37<br />

s ( agit d'un mécanisme d'auto-épuration, mais Saurais aimé avoir des<br />

précision, si on utilise du chlore est-ce que cela va marcher ?<br />

LE PRESIDENT Ï Nous pasaonc r.u vote de l ! artic<strong>le</strong> 5.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées,_& 1-unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 6*- : Dans tous <strong>le</strong>s cas* <strong>le</strong>s installations<br />

dl'asaainissem<strong>en</strong>t* de par <strong>le</strong>ur conception et tour fonctionnem<strong>en</strong>t* ne<br />

doiv<strong>en</strong>t pas dégager d\'odeurs ni être accessib<strong>le</strong> aux animaux*<br />

M. Jacqui DROLLÉT : A titre d s information je ne sais pas si<br />

cela se produit <strong>en</strong>core, mais quelquefois la station d T épuration de<br />

l'hôpital de Hamao ne dégageait pas toujours de bonnes odeurs, je ne<br />

sais pas comm<strong>en</strong>t on va rég<strong>le</strong>r ce problème.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à 1*unanimité^ par 22 voix pour<br />

'C5 procurations) et 2 •abst<strong>en</strong>tion»-<br />

Artic<strong>le</strong> 7*- : Tout projet ou avant-projet dl'assainissem<strong>en</strong>t<br />

doit comporter 1 l'avis favorab<strong>le</strong> de IVautorité sanitaire qui s\'assurera<br />

que <strong>le</strong>s objectif a de qualité et d^efficacitô du projet sont conformes<br />

à la prés<strong>en</strong>te délibération*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

C5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> g. - : Ne sont pas concernées par la prés<strong>en</strong>te<br />

délibération <strong>le</strong>s eaux "usées industriel<strong>le</strong>s prov<strong>en</strong>ant des installations<br />

classées* ni <strong>le</strong>s eaux de ruissel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t et de voirie.<br />

ADOPTE, a mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abat<strong>en</strong>tiona.<br />

Section 1* 3. - Dispositions relatives aux^cabinets dl'aisanoe<br />

Artic<strong>le</strong> 9»- : Lorsque 1\'GOU courante est disponib<strong>le</strong>* <strong>le</strong>s<br />

systèmes à <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t sans eau sont interdits*<br />

Cep<strong>en</strong>dant, ll'utilisation des fosses chimiques ou tout autre<br />

système équiva<strong>le</strong>nt peut être autorisé après avis favorab<strong>le</strong> de<br />

ll'autoritô sanitaire* <strong>en</strong> certaines circonstances* tels que chantiers<br />

de constructions* Jiabitatïons flottantes,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5r procurationà) et 2 abst<strong>en</strong>tions<br />

M. Jacqui DROLLET : II est assez cocasse que pour lire cet<br />

artic<strong>le</strong> ? qu'il s 1 agisse d'un conseil<strong>le</strong>r des I<strong>le</strong>s-rSouG-Le-V<strong>en</strong>t, et <strong>le</strong>s<br />

choses ont dû évoluer» <strong>le</strong>s cabinets ci-aisance existai<strong>en</strong>t d'une façon un<br />

peu anarchique.<br />

La question que je voulais poser au rapporteur, est-ce que<br />

<strong>le</strong> fait que malgré que l'eau courante soit disponib<strong>le</strong> aux ISLV il


754/87<br />

continue à y avoir des cabinets d r aisance où vous avez réglé ce problème.<br />

2 T) je regrette que notre présid<strong>en</strong>t clu gouvernem<strong>en</strong>t ne ooit<br />

pas là,... car un membre de ce paragraphe et concernant ces habitations<br />

notantes concern<strong>en</strong>t la commune de notre "cher et t<strong>en</strong>dre" présid<strong>en</strong>t,<br />

avec une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation qui a été prise pour <strong>le</strong> lagon dJArue et qui a<br />

été publié au -T.0. il n T y a pas très longtemps, concernant <strong>le</strong> mouil-r<br />

lage des navires de plaisance, et parallêl<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tl à cette rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>ta*tion<br />

<strong>le</strong> problème justem<strong>en</strong>t des eaux usées n*a pas été appréh<strong>en</strong>de et il<br />

se trouve que <strong>le</strong> riverain des zones réservées aux mouillages hérit<strong>en</strong>t<br />

de choses et je souhaite que ce problème soit réglé au mieux.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations)'et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

CHAPITRE II - ASSAINISSEMENT AUTONOME<br />

Section 2, 1. - Définition<br />

Artic<strong>le</strong> 10*- : L \hssainissèm<strong>en</strong>t autonome concerne tes<br />

dispositifs à mettre <strong>en</strong> oeuvre pour la col<strong>le</strong>cte^ <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t ot<br />

ll'évacuation des eaux usées qui no pouvant être reçues par un système<br />

â\\x3saini8semont public*<br />

ADOPTE, & mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Section 2,2* - Généralités<br />

Artic<strong>le</strong> 11»- ; Tout projet de construction dl'assainissem<strong>en</strong>t<br />

autonome fera ll'objet d >ft unG demande dVautorisat-ion auprès de la<br />

Commune concernée,<br />

£ l'autorisation no sera délivrée qu^après avis favorab<strong>le</strong> de<br />

ll'autorité sanitaire,<br />

La forma at la procédure de la demande seront définies par<br />

un arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres*<br />

M. Jacqui DROLLET ; Cela concerne cet assainissem<strong>en</strong>t<br />

autonome concerne des individus ou des groupes cl f individus.<br />

M. Lysis LAVIGNE : Un traitem<strong>en</strong>t autonome peut^tre<br />

col<strong>le</strong>ctif ou individuel, la différ<strong>en</strong>ce avec c'est que l'autre est<br />

public, et il concerne un nombre important de rassemb<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t Oe<br />

personnes.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, a l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5T procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 12» - : La commercialisation de tout dispositif<br />

d l'assainiss&nsnt préfabriqué sera subordonné à l \ 'agrém<strong>en</strong>t de<br />

IWmtorité sanitaire. Les modalités de cet agrém<strong>en</strong>t seront définies


755/87<br />

par arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres,<br />

M. Jacqui DROLLET : J*ai souv<strong>en</strong>ir d'un schéma qui nous<br />

avait distribué par M. SP1TZ pour des latrines aux tuamotu, si j'ai<br />

bi<strong>en</strong> compris ces latrines devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t caduques? car el<strong>le</strong>s devront<br />

répondre à des normes beaucoup plus strictes, est-ce que je me trompe?<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, a l*unr.nimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions. - -• •<br />

Artic<strong>le</strong> .JA*.** * Avant toute utilisation, <strong>le</strong> dispositif<br />

dVassainissem<strong>en</strong>t autonome devra être déclara par l\'autorité sanitaire.<br />

ADOPTE, a mains <strong>le</strong>vées, a l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Section 2*3. - Assainissem<strong>en</strong>t individuel autonome<br />

Artic<strong>le</strong> 14.- : L ! 'assainissem<strong>en</strong>t individue l autonome<br />

concerne <strong>le</strong>s dispositifs à mettre <strong>en</strong> oeuvre pour la col<strong>le</strong>cte, <strong>le</strong><br />

traitem<strong>en</strong>t et l\*évacuation des eaux usées prov<strong>en</strong>ant de toute maison<br />

d\ l habitation individuel<strong>le</strong> ou toute construction équiva<strong>le</strong>nte au point<br />

de vue débit et charge polluante,<br />

ADOPTE, & mains <strong>le</strong>vées, à 1*unanimité, par 22 voix pour<br />

C5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 15» ~ • D\hine manière généra<strong>le</strong>, ll'assainissem<strong>en</strong>t<br />

individuel autonome doit assurer la perman<strong>en</strong>ce de V'infiltration dans<br />

<strong>le</strong> sol des eaux traitées, conformém<strong>en</strong>t aux prescriptions de Hhrtic<strong>le</strong><br />

5.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à_ l^unanimitô, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 16.- : Les normes de construction, dlHnstaltation<br />

et d\*<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> des dispositifs utilisés <strong>en</strong> matière d^assainissem<strong>en</strong>t<br />

individuel autonome 'sont définies par arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 17»- : Les propriétaires et usagers doiv<strong>en</strong>t veil<strong>le</strong>r<br />

à l \'étanchôitâ et au bon fonctionnem<strong>en</strong>t de <strong>le</strong>urs installations<br />

dYassainissem<strong>en</strong>t et faire procéder dans <strong>le</strong> cas contraire aux travaux<br />

nécessaires»<br />

ADOPTE «à mains <strong>le</strong>vées, à 1 T unanimité, par 22 voix pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 18.- ; Les isntallations d\'épuration qui sont<br />

appelées à ne plus être utilisées devront être sans délai vidangées et<br />

comblées par tes soins et aux frais du propriétaire*


755/87 bis<br />

M. Jacqui DROLLET Ï Ayant de dore ce chapitre sur l'assainissem<strong>en</strong>t<br />

individuel autonome, est-ce que cette rédaction est conforme<br />

â la rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation actuel<strong>le</strong>, car il existe une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation<br />

'actuel<strong>le</strong> ou est-ce que cela va v<strong>en</strong>ir bou<strong>le</strong>verser cette rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation?<br />

D'autre part, quand cet assainissem<strong>en</strong>t est fait norma<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t,<br />

<strong>le</strong> service cl T hygiène vi<strong>en</strong>t visiter et attribue un certificat de<br />

conformité. Que cet assainissem<strong>en</strong>t, vi<strong>en</strong>ne à se détériorer, à fuir ou<br />

â casser plus personne ne repasse pour vérifier la bonne t<strong>en</strong>ue de cet<br />

assainissem<strong>en</strong>t.<br />

Est-ce qu*il ne serait pas astucieux de prévoir dans nos<br />

textes un retour du service concerné pour vérifier si cet assainissem<strong>en</strong>t<br />

se comporte toujours bi<strong>en</strong>..ou prés<strong>en</strong>te Geo lacunes, car nous n'avons<br />

ri<strong>en</strong> prévu ?<br />

M. kpalB LAVIGNE Je p<strong>en</strong>se <strong>en</strong> tout état de cause que ce<br />

texte <strong>en</strong> définitive à tout ce qui existe ot il fera obligation à.<br />

toutes <strong>le</strong>s communes, év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, et pour <strong>le</strong>s individuels d*avoir à<br />

respecter <strong>le</strong>s dispositions qui sont cont<strong>en</strong>ues peut-être y a-t-il des<br />

dispositions pour <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> c'est la question que vous posez.<br />

ADOPTE» a mains <strong>le</strong>vées,, .à.•l'unanimité« par. 22 voix pour<br />

(5 procurations^ et 2 absti<strong>en</strong>t ions»<br />

Section 2. 4« • - Assainissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif autonome<br />

Artic<strong>le</strong> 19. - : L {'assainis semant. col<strong>le</strong>ctif autonome<br />

concerne tes dispositifs à mettre <strong>en</strong> oeuvre pour la col<strong>le</strong>cte, <strong>le</strong><br />

traitem<strong>en</strong>t et l '.'évacuation des eaux usées prov<strong>en</strong>ant de groupes<br />

dl'habitations ou de constructions équiva<strong>le</strong>ntes,<br />

ADOPTE, a. mains <strong>le</strong>vées, à 1 * unanimitév par 22 voix pour<br />

(5 procurations), efr 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 20. - : Cet assainissem<strong>en</strong>t peut re<strong>le</strong>ver soit des<br />

techniques admïsespour <strong>le</strong>s maisons dVhàbitatian individuel<strong>le</strong>s, tel<strong>le</strong>s<br />

qu\'ellG3 sont définies au chapitre II - Section 3. S. de la prés<strong>en</strong>te<br />

dâlibôrationa soit des techniques mises <strong>en</strong> oeuvre <strong>en</strong> matière<br />

dl'aasainissem<strong>en</strong>t public régies par <strong>le</strong> chapitre III du prés<strong>en</strong>t textes<br />

ADOPTE, a mains <strong>le</strong>vées, a l'unanimité, par 22 yoi* pour<br />

(5 procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

M. Jacqui DROLLET : Là aussi H. <strong>le</strong> Ministre on peut<br />

çonsidér que <strong>le</strong>s mesures actuel<strong>le</strong>s concernant <strong>le</strong>s lotissem<strong>en</strong>ts ou<br />

<strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s seront reprises.<br />

Artic<strong>le</strong> 21.-• : Tout assainissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif autonome<br />

re<strong>le</strong>vant des techniques d'assainissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif public nécessite<br />

une étude similaire à cel<strong>le</strong> prévue à l'artic<strong>le</strong> 26.<br />

ADOPTE, à maina <strong>le</strong>vées, à. 1*unanimité» par 22 voix pour<br />

(5. procurations) et 2 abst<strong>en</strong>tions. , r


RS<br />

756/87<br />

Artic<strong>le</strong> 22*- Le réseau d'êgoût d'un assainissem<strong>en</strong>t<br />

col<strong>le</strong>ctif autonome est soumin aux mêmes règ<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s êgoûts publics<br />

<strong>en</strong> ce qui concerne <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s 32 et 33.<br />

ADOPTE, à raaij^A^rëeg et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 23%_- Est applicab<strong>le</strong> aux stations d } épuration de<br />

l l assainissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif autonome l'artic<strong>le</strong> 34*<br />

Un projet de coritrat d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> annuel et r<strong>en</strong>ouvelab<strong>le</strong> par<br />

tacite reconduction oora obligatoirem<strong>en</strong>t joint à la demande<br />

d'autorisation prévue à l'artic<strong>le</strong> 11. Un contrat-type d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> sara<br />

arrêté <strong>en</strong> Conseil des ministres*<br />

ADOPTE, à mains^<strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

CHAPITRE III - ASSAINISSEMENT COLLECTIF PUBLIC -<br />

Section J. 1 - Définition<br />

Artic<strong>le</strong> 24.- L % assainissem<strong>en</strong>t public est constitué ;<br />

- d'un réseau de col<strong>le</strong>cte et d'ouvrages annexas appelé<br />

réseau d'égoût permettant <strong>le</strong> transfert des eaux usées,,<br />

- d'une station d 1 épuration assurant <strong>le</strong>ur traitem<strong>en</strong>t,<br />

- et d'unexutoiv&t<br />

ADOPTEj d mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Section 3* 2.. - Généralités<br />

Artic<strong>le</strong> 25. ~ Las municipalités, dans <strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>urs<br />

responsabilités <strong>en</strong> matière d'assainissem<strong>en</strong>t, sont chargées de pr<strong>en</strong>dre<br />

<strong>le</strong>s dispositions nécessaires pour l'étude, la construction et la<br />

gestion de l'assainissem<strong>en</strong>t public at peuvant^ à e*&+- off&+^ ^o^xt&x^tx'<br />

Vassistance des services territoriaux compét<strong>en</strong>ts. ,<br />

M. Jacqui PRQLLET : Est-ce que la oomimine do Papeete est<br />

une des seu<strong>le</strong>s oommmes à posséder un réseau d'égoÛt ? Est-ce que cet<br />

artic<strong>le</strong> 25 est un artic<strong>le</strong> qui oblige <strong>le</strong>c municipalités, où il est écrit<br />

<strong>en</strong> termes suffisamm<strong>en</strong>t vagues, à év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t construire <strong>le</strong>ur assainissem<strong>en</strong>t<br />

public ou pas ?<br />

M. Enrique BR/lUN-OITTEGA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, c'était sur <strong>le</strong><br />

même artic<strong>le</strong> que je voulais interv<strong>en</strong>ir parce qu'<strong>en</strong> commission il y<br />

avait une hésitation <strong>en</strong>tre deux rédactions de cet artic<strong>le</strong>. Il y avait<br />

un am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>té par <strong>le</strong>s reporteurs et <strong>le</strong> texte initial. Je<br />

p<strong>en</strong>se qu'il devait y avoir des discussions <strong>en</strong>tre temps pour arrêter


757/B7<br />

définitivem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> texte qui sera proposé à notre délibération<br />

aujourd'hui. Est-ce qu'on a choisi <strong>le</strong> texte initial ou l'am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t ?<br />

Pourrait-on me répondre ?<br />

H. Edouard FRITCH : II est vrai que dans <strong>le</strong> projet do<br />

report initial un am<strong>en</strong>rt<strong>en</strong><strong>en</strong>t a év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t été proposé à la<br />

commission et la discussion ''<strong>le</strong>vait se faire au niveau de la séance-."<br />

Cet am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t exprimait cette responsabilité des communes, qui, <strong>en</strong><br />

fs.lt, aboutissait au mSme constat. Les communes étai<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t<br />

responsab<strong>le</strong>s de 1'rxisainissom<strong>en</strong>t <strong>en</strong> înatièro d'eaux usées.<br />

Je ne sàs pas- ci au niveau du ministre il peut noue<br />

confirmer cette responsabilité.<br />

M. Jean-BapListe TROUILLET : Concernant cet,, artic<strong>le</strong> 25, je<br />

p<strong>en</strong>se qu'aucune municipalité actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t ne peut pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge In<br />

construction d'un réseau d'egoût. Cela revi<strong>en</strong>drait trop cher,<br />

A non avis, il no faut pas que <strong>le</strong>s municipalités soi<strong>en</strong>t<br />

responsab<strong>le</strong>s de la construction de ce réseau. El<strong>le</strong>s ne pourront jamrâa<br />

arriver à construire ces ré GO aux d'êgoût.<br />

M. Lysis LAVIGNE : Je demande à M. TROUILLET et comm<strong>en</strong>t<br />

font ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s municipalités qui ont des ôgoûts ?<br />

M. Jean-Batiste TROUILLET : Vous vou<strong>le</strong>z par<strong>le</strong>r dos<br />

municipalités de Polynésie...<br />

M. Lysis LAVTGNE : ...En métropo<strong>le</strong>, <strong>en</strong> Nouvel<strong>le</strong>-Caléconie.<br />

Vous avez des budgets, TOUS avez des possibilités d'emprunts. Vous<br />

avez étudié dans <strong>le</strong> temps avec la SETIL un projet, mais vous recu<strong>le</strong>z<br />

devant la somme. Il faut newir dans une municipalité s'accorder detj<br />

priorités»<br />

M.- Jacqtii DROLLKT ; M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je p<strong>en</strong>se que pour<br />

repr<strong>en</strong>dre la réf<strong>le</strong>xion de tt» 1


756/87<br />

caractéristiques physiques do cette oommune, c'est à l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> rie In<br />

col<strong>le</strong>ctivité, d'une façon ou d'une autre, à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge ces<br />

réseaux d'égoût. C'est pour cela que je posais ma question sur<br />

l 1 artic<strong>le</strong> 25.<br />

M. Lysis LAVIGHE : 1/étude de ce <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> a été frit avoc<br />

<strong>le</strong>a représ<strong>en</strong>tants fies "nEïries. El<strong>le</strong> n'a pas été faite avec <strong>le</strong>s soulr;<br />

représ<strong>en</strong>tants dos services territoriaux, et <strong>le</strong>s mesures qui ont été<br />

arrêtées, «près des fois de très vives discussions, opposant<br />

précisém<strong>en</strong>t certains services territoriaux à des responsab<strong>le</strong>s<br />

municipaux, <strong>le</strong>s art!clos 'pour <strong>le</strong>squels la décision a été prise pour<br />

<strong>le</strong>s mettre dans <strong>le</strong> toxte, sont conformes à la loi communa<strong>le</strong>.<br />

M. Monil TKIUflNUI : A ma connaissance, dans non budget,<br />

communal depuis deux ans, il n'y a pas d 1 alinéa concernant<br />

l'assainissem<strong>en</strong>t. Mais chaque année, on nous demande de préparer d<strong>en</strong><br />

chantiers de développem<strong>en</strong>t, base sur l'assainissem<strong>en</strong>t.<br />

Depuis deux nns, nous avons une <strong>en</strong>veloppe de 3,6 millions<br />

pour l'assainissem<strong>en</strong>t, comm<strong>en</strong>t vou<strong>le</strong>z-vous qu'on fnsse un plan<br />

d'assainissem<strong>en</strong>t avec 3 ra.liions pour une population de 4 000<br />

habitants ?<br />

Il est dit que "Ion muni cip alite s sont chargées", on dirait<br />

que c'est <strong>le</strong> Territoire qai est <strong>en</strong> train de donner des ordres à la<br />

commune. Jusqu'à preuve -du contraire la commune est toujours sous In<br />

tutel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> territoire n'a pas à donner cl 1 ordre.<br />

Voilà mon interv<strong>en</strong>tion M. <strong>le</strong> ministre.<br />

M. Ncpolôon SPITZ : J»; rejoins l'interv<strong>en</strong>tion du conseil<strong>le</strong>r<br />

onoiiijEr. L'aruicio £5 prédise Di.cn <strong>le</strong> responsabilité des communes,<br />

mais <strong>le</strong> territoire ne donno p~of . f ivec cet artic<strong>le</strong>, l'ordre aux com~<br />

munes. Cet artic<strong>le</strong> 25 définit bi<strong>en</strong> la responsabilité, afin dc; ne pas,<br />

par la suite, dire eue c'est <strong>le</strong> territoire qui est responsab<strong>le</strong>.<br />

Ici, c'est bi<strong>en</strong> précis : " la municipalité est chrrgéc rie<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge <strong>le</strong>s (dispositions-...". Donc, cela revi<strong>en</strong>t à <strong>le</strong>:<br />

municipalité.<br />

A quel niveau peut-on obliger ? On ne peut pes obliger une<br />

muni cip alité à faire son réseau al 1 eaux usées si el<strong>le</strong> ne vout pas.<br />

Comme dit <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r DROLLET, il apparti<strong>en</strong>t à une commune i^rnamiQue<br />

rte pr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong>s cilspositions pour étudier la construction et chercher<br />

lot sources de financem<strong>en</strong>ts qui peuv<strong>en</strong>t être multip<strong>le</strong>s :<br />

territoria<strong>le</strong>s, europé<strong>en</strong>nes.<br />

Lorsque j'étais à la mairie de Papeete, <strong>le</strong> projet<br />

11 assainissem<strong>en</strong>t


759/87<br />

M* Jacgui DROLLJLT : Ilion interv<strong>en</strong>tion se situe sur <strong>le</strong> simp<strong>le</strong><br />

fait que pour qu'une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation soit cpplicab<strong>le</strong>, il faut qu'el<strong>le</strong><br />

soit comprise. Il me semb<strong>le</strong> que dans cet artic<strong>le</strong> 25» on n 1 apporte pus<br />

suffisamm<strong>en</strong>t de réponse.<br />

D'après ce que je peux compr<strong>en</strong>dre, il s'agit d'une décision<br />

re<strong>le</strong>vant de la municipalité ot ri<strong>en</strong> que d'el<strong>le</strong> seu<strong>le</strong>-, "Je veux bi<strong>en</strong><br />

qu'on considère la muni dp dite comme une <strong>en</strong>tité majeure et c J Qst<br />

comme cela qu'il faut la considérer. Mais dans la mesure où une<br />

municipalité se trouve confrontée, je pr<strong>en</strong>ds l'exemp<strong>le</strong> là <strong>en</strong>core<br />

absurde de Pcpeete qui n'aurait pas de réseau d'égoût, <strong>en</strong>tre 60 et 70<br />

000 personnes la journée, lr. commune refusant de procéder à la<br />

construction de cet assaini ssem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif, devant ce que je<br />

pourrais appe<strong>le</strong>r un cas de force majeure, qui, à ce nom<strong>en</strong>t-là, pr<strong>en</strong>d<br />

la décision ?<br />

H. Edouard FRITOI : Jo crois que tout <strong>le</strong> noeud du problème<br />

se situe à cet artic<strong>le</strong>. Je m'inquiétais do la portée do cotte<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation qu'est <strong>en</strong> troir. d'organiser <strong>le</strong> territoire par <strong>le</strong> bicis<br />

de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>, concernant <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t de ces eaux<br />

usées.<br />

Il est vrai que <strong>le</strong>s œmraunec, d'une façon généra<strong>le</strong>, sont<br />

responsab<strong>le</strong>s du traitem<strong>en</strong>t de ces eaux usées, de l'organisation du<br />

l'évacuation de ces «aux usées-.- Le problème c'est qu'il y a un p--irtagc<br />

de compét<strong>en</strong>ces qui se citue à <strong>en</strong> niveau là..<br />

Le territoire cet chergô d'organiser cette rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation<br />

ot la commune est chargée


760/67<br />

potab<strong>le</strong>, c'est perçu qu'il y n des maires qui ne font pas peyer l'eau.<br />

Tant que l'on ne fera pas payer l'eau, <strong>le</strong>s banques ne nous suivront<br />

pas pour améliorer la qualité de l'eau. Vous <strong>le</strong> savez tous*<br />

C'est <strong>le</strong> même problème qui se posera pour ces roseaux<br />

d-assainissem<strong>en</strong>t. Cela no gère comme on gère une société, c'est-à-dira<br />

qu'on va mettre do l'arg<strong>en</strong>t pour supporter <strong>le</strong>s charges et si on<br />

cond<strong>en</strong>sation on n 1 a pas de recettes, ce sera fà.ffid<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t finançab<strong>le</strong><br />

au niveau des organismec bancaires.<br />

Donc, il y a une prise de responsabilités à mettre <strong>en</strong><br />

place, tant au niveau dos communes qu'au nivosu des habitants, c T -està-dire<br />

au niveau des élus et au niveau de la population.<br />

La rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation peut se mettre <strong>en</strong> place, il n'y a aucun<br />

problème, mais si cette responsabilité n'est prise par personne or.<br />

n'aboutira jamais dans l'application de cette rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation.<br />

Je ne sais pas ce qu'on peut faire <strong>en</strong>semb<strong>le</strong> pour mettre • n<br />

application cette délibération.<br />

Hv Jacqii__DROLLEr : Co sera ma dernière interv<strong>en</strong>tion sur<br />

cot artic<strong>le</strong> 25. Si je conpronds bi<strong>en</strong> <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r Edouard FRITCH, il<br />

oonsidère qu'il s'agit là do In responsabilité des communes cL son<br />

argum<strong>en</strong>tation est lr. suivra te : c' est do <strong>le</strong> responsabilité dos<br />

communes, c'est aux communes à faire ce travail.<br />

Personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, jo no place pas ma réf<strong>le</strong>xion dans ce cadre<br />

làt perce qu'il est paoriblc que In commune ait des <strong>en</strong>nuis pour tell.<br />

ou tel<strong>le</strong> raison, meir; il est aussi possib<strong>le</strong> que lr commune soit disons<br />

de "mauvaises int<strong>en</strong>tions". Donc, il faut prévoir toutes ces possibilités<br />

au niveau de cette rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation.- Et je vous disais que si cette<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation n'était pec conpri^c clic ne serait pas appliquée.<br />

Je conçois que co soir on ne puisse pas trouver une<br />

formulation <strong>en</strong> fonction fie c-.c. préoccupations. Ce que je demande, et<br />

pour éviter d'îjiportuncr <strong>le</strong>s uns ot <strong>le</strong>s autres, c'est que l'on puinsc<br />

pr<strong>en</strong>dre R<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t do réfléchir à une- peut-Être pas réêcriture, mcio<br />

à disons des artic<strong>le</strong>s qui vi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t préciser ces artic<strong>le</strong>s existants.<br />

Qu'on pr<strong>en</strong>ne ce soir R<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t: de rédiger ces artic<strong>le</strong>s qui \lcnn<strong>en</strong>t<br />

préciser cet artic<strong>le</strong> 25. A partir de là, on pourrait continuer sur ICG<br />

autres artic<strong>le</strong>s.<br />

M.- Lucas PAEilIAKA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, jo crois que lo maire;<br />

est obligé d'assumer aa responsabilité. II est responsab<strong>le</strong> cio<br />

l'hygiène de ses habitants. S'il n'arrive pas à effectuer <strong>le</strong>s travaux<br />

<strong>en</strong> une année, il peut lo fniro <strong>en</strong> plusieurs tranches sur plusieurs<br />

années.<br />

M. Edouard FRITCH : Je ne dis pas qu'il faut rejeter cotte<br />

responsabilité sur <strong>le</strong>s mairec, loin de là ma p<strong>en</strong>sée,<br />

M. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r TROUILLET a tout à fait raison, /lucune<br />

commune n'est crpab<strong>le</strong> de supporter <strong>le</strong>s dép<strong>en</strong>ses décou<strong>le</strong>nt do<br />

l'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> d'une station û % épuration. Je l'ai connu au niveau des


761/87<br />

différ<strong>en</strong>ts lotissem<strong>en</strong>ts sociaux, cola coûte <strong>le</strong>s yeux de la tfctc-<br />

Je suis du eût avi:;. Il faudra trouver un terrain do<br />

négociation, un torrrin sur <strong>le</strong>quel on pourra s 1 raLder mutuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t,<br />

mais il ne faut pas que <strong>le</strong> Territoire, pour cos raisons là, n'orgsnir.e<br />

pac lo rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> matière de traitem<strong>en</strong>t d'eaux usées. Noue<br />

faisons <strong>le</strong> premier pas, je p<strong>en</strong>ce que par la suite, il faudra <strong>en</strong> effet<br />

se revoir avec <strong>le</strong> ministre de <strong>le</strong> santé, <strong>le</strong>s maires des différ<strong>en</strong>tes<br />

communes et discuter. Mais noua ne pouvons pas non plus avancer dans<br />

co dossier, parce qu'on nous fera <strong>le</strong> repioche. Il nous t^ppertiont do<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>ter.<br />

M. F<strong>en</strong>i 7ÏTGER: Je p<strong>en</strong>se qu'il faut al<strong>le</strong>r dans c*. sons.- Dana<br />

In mesure où <strong>le</strong> territoire a rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>té au niveau d'une maison, c'ost<br />

une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation territoria<strong>le</strong>.<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s lotissem<strong>en</strong>ts <strong>le</strong> tari*itoi:?o<br />

éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>té, nour. sommes t<strong>en</strong>us d'observer ces règ<strong>le</strong>s. Nous<br />

sommes obligés de faire une station d 1 épuration. C 1 est <strong>le</strong> territoire<br />

qui r; fait une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation.<br />

Maint<strong>en</strong>ant, noue arrivons dans une agglomération comno<br />

Papeote, je p<strong>en</strong>se ouo lo territoire doit faire sa rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation et<br />

al<strong>le</strong>r jusqu'au bout* II y aura peut-être un conflit de compét<strong>en</strong>ces,<br />

mais <strong>le</strong> territoire doit être responsab<strong>le</strong> de l'hygiène au niveau territorial.<br />

Le territoire doit faire sa rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation jusqu f au tout,<br />

M. Lysis LAYIGNE : Ceux qui se sont p<strong>en</strong>chés sur l'étude du<br />

texte, quand je relie l'artic<strong>le</strong> 25, c'est un rappel tout simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

des responsabilités<br />

"Les municipalités dois lo cadre do <strong>le</strong>urs responsabilité:;,<br />

<strong>en</strong> matière d'assaini saunant sont chargées de pr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong>s dispositions<br />

nécessaires...". Aitrcnuint dit, on ne <strong>le</strong>ur demande pas d'al<strong>le</strong>r on<br />

dehors de <strong>le</strong>urs responsabilités. Cela relève du code des comraunca. Ce<br />

n'est pas <strong>le</strong> territoire qui crée la loi communa<strong>le</strong> ou <strong>le</strong> code des<br />

communes. Si el<strong>le</strong>s estim<strong>en</strong>t que ce n'est pas de <strong>le</strong>urs responsabilités,<br />

el<strong>le</strong>s ne <strong>le</strong> font pas. Je crois qu'el<strong>le</strong>s ne serai<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong> concordance<br />

avec <strong>le</strong> code des communes.<br />

Si cet artic<strong>le</strong> vous choque, on peut peut-être changer<br />

quelques termes, mcîc j'ai <strong>le</strong> s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t qu'il s'agit là d'un rrppel<br />

aux communes de <strong>le</strong>urs propres responsabilités plus qu'une obligation<br />

çu'on <strong>le</strong>ur fait.<br />

M. Monil TETU/iNUI : Merci M. <strong>le</strong> ministre d' a\r>ir lu<br />

l'artic<strong>le</strong>, mais cet artic<strong>le</strong> concerne <strong>le</strong>s nommunes de plus de 20 000<br />

habitants. Si je ne me trompe pas, vous me corrigerez.<br />

Pour nous, il s'agit d'une subv<strong>en</strong>tion de l'Etat pour<br />

l'assainissem<strong>en</strong>t qui n'ect pac budgétisé dans <strong>le</strong> budget de la commune,<br />

qui est géré par <strong>le</strong> territoire par <strong>le</strong> biais de l'Office de la Maind'Oeuvre.<br />

Tous <strong>le</strong>s rns, on demande à la commune de faire parv<strong>en</strong>ir la<br />

liste des allocataires cul travail<strong>le</strong>nt sur un plan d 1 assainissem<strong>en</strong>t:.<br />

C'est un crédit, qui vi<strong>en</strong>t de l'Etat, qui est géré par <strong>le</strong> territoire


<strong>le</strong> biais de l'OMG.<br />

762/87<br />

Pour <strong>le</strong>s chci\ livre, de développem<strong>en</strong>t, ce sont 1er.<br />

assainissem<strong>en</strong>ts, <strong>le</strong>s aménagem<strong>en</strong>ts... .M. SPITZ n'est pas maire, c'est<br />

un maire qui per<strong>le</strong>...<br />

VOUG vous basez sur des testes de France, ce sont doc<br />

communes qui sont eu ta no me s, et qui ne dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plus de j ' Etat.<br />

M. Lysis LAVIGNE : Je ne s.-às pas s'il s'agit d'une oomirune<br />

de plue de 20 000 habitants, vsds comme il s'agit d'assainissem<strong>en</strong>t<br />

col<strong>le</strong>ctif public, il est évid<strong>en</strong>t que cela ne concerne pas on métropo<strong>le</strong><br />

des petits villages aZ ici des petites communes. Celc concomo<br />

déjà des agglomérations ou des communes relativem<strong>en</strong>t importantes.<br />

Dans notre e^rit, c 1 et rit un reppel aux DninicipKlitéG dea<br />

responsabilités qui étai<strong>en</strong>t lac <strong>le</strong>urs <strong>en</strong> matière d 1 as<strong>en</strong>inissem<strong>en</strong>t, et<br />

plus spécia<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t on matière cV csscânissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif public.<br />

M. Jean-Baptiste TROUILLET : M, <strong>le</strong> ministre faisait<br />

allusion tout à l'heure à une étude qui avait été faite par la SETIL à<br />

l'époque. C est exact, UIIQ étude a été faite sur <strong>le</strong> résoau<br />

d'assainissem<strong>en</strong>t de Pcpoctu per la SETIL, il y a 7 ou 8 ans. Et lo<br />

coût de cette opération se montait déjà à près de 3<br />

Au niveau de la mriric de Pqpeete, nous sommes consci<strong>en</strong>ts<br />

de ce problème et nous <strong>en</strong> discutons à l'heure actuel<strong>le</strong>. Nous avons<br />

c!iscuté dernièrem<strong>en</strong>t avoc un représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t du ministère do<br />

l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de ?


dép<strong>en</strong>d de l'Etat»<br />

7 o S / c 7<br />

LE FRESIDirr : 11 p. 1 y a pas d'ambiguité. "Les muni dp dites<br />

dans <strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>urs responsabilités...". Donc <strong>le</strong> territoire n'a pas<br />

à dicter aux communes <strong>le</strong>ur conduite.<br />

M. Arthur qiUHG : C'est pour apporter un peu plus de<br />

précision© à ce que viont~do Cire <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r TROUILLET.<br />

Au niveau


PG/DÇ<br />

76V87<br />

Section 3« 3, - Réseau â\'égoût<br />

ARTICLE 28 - Le raccordem<strong>en</strong>t d\'un immeub<strong>le</strong> ou groupem<strong>en</strong>t<br />

d\Hmneub<strong>le</strong>s édifiés antérieurem<strong>en</strong>t à la mise <strong>en</strong> service d\*un réseau<br />

dl'ôgoflt publique doit se faire <strong>en</strong> amont de tout système<br />

d\*a&sainissôm<strong>en</strong>t autonome dans un délai de deux ans à compter de la<br />

mise <strong>en</strong> service de l\'égoûtm<br />

Un arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres déterminera <strong>le</strong>s<br />

catégorise d\Hrnneub<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s ll'autorité responsab<strong>le</strong> du<br />

réseau dihssainissem<strong>en</strong>t pourra accorder soit des prolongations de<br />

délai qui ne pourront excéder une durée de dix ans, soit des<br />

exonérations de tl'obligation prévue au premier alinéa*<br />

M. Jacqui DROLLET ; Je ne compr<strong>en</strong>ds pas bi<strong>en</strong> ce qui est<br />

écrit» Le rapporteur, év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, <strong>le</strong> ministre ; qu^st^ce que cela<br />

veut dire à la 3e ligne ï la mise <strong>en</strong> service d'un réseau public doit se<br />

faire <strong>en</strong> amont de tout système d'assainissem<strong>en</strong>t autonome clans un délai<br />

de 2 ans. Qu'est-ce que cela veut dire : "<strong>en</strong> amont de tout système<br />

d'assainissem<strong>en</strong>t autonome" ?<br />

M. Edouard FRITCH ; Je ne vais pas pr<strong>en</strong>dre la paro<strong>le</strong> au<br />

ministre maisconnaissant un petit peu <strong>le</strong> problème c'est tout<br />

simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour ne pas que l'évacuation des eaux usées <strong>en</strong> transit par<br />

<strong>le</strong> système autonome déjà <strong>en</strong> place. On demande de faire <strong>le</strong> branchem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>tre ses autonomes existants et t la 3ortie des w.C. par exemp<strong>le</strong>.Il<br />

ne faut pas se mettre <strong>en</strong> aval du système autonome,<br />

M. Enriquet BRAUN-ORTEGA : Je voudrais juste préciser que<br />

pour <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s 25-^26, j'émettrai une abst<strong>en</strong>tion concernant ces deux<br />

artic<strong>le</strong>s.<br />

LE PRESIDENT : On <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d acte.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à 1*unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 29 - Tous <strong>le</strong>s ouvrages nécessaires pour am<strong>en</strong>er <strong>le</strong>s<br />

eaux usées d la partie publique du réseau de col<strong>le</strong>cte sont à la charge<br />

des propriétaires et doiv<strong>en</strong>t être réalisés dans <strong>le</strong>s conditions fixées<br />

à l\'artic<strong>le</strong> 28*<br />

M. Jacqui DROLLET : L'artic<strong>le</strong> 29 me semb<strong>le</strong> un peu cavalier.<br />

Quand on impose au propriétaire un certain nombre d'ouvrages par<br />

rapport à une décision publique, je p<strong>en</strong>sé ^u 1 on aurait pu négocier<br />

quelque chose de plus soup<strong>le</strong>. Il se pourrait que certains propriétaires<br />

d'immeub<strong>le</strong>s soi<strong>en</strong>t dans des difficultés techniques de réaliser<br />

ces égoûts. Il va se poser des cas d f espôcés où <strong>le</strong>s g<strong>en</strong>s ne pourront<br />

pas faire <strong>en</strong> raison de cet artic<strong>le</strong> 29.<br />

Ne peut on <strong>en</strong>visager une écriture moins contraignante a ce<br />

niveau ? Justem<strong>en</strong>t si on pr<strong>en</strong>d <strong>le</strong> cas de PAPEETE, on va trouver ces


765/87<br />

immeub<strong>le</strong>s ; ce sera une vraie souricière !<br />

M. Lyais LAVTGNE : Ce sont précisemm<strong>en</strong>t des représ<strong>en</strong>tants<br />

des communes prés<strong>en</strong>ts à la discussion qui nous ont demandé de mettre<br />

cela.<br />

M. Jean^Baptiste TROUILLBT : Je voudrais-^simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dire, à<br />

ma connaissance, nous n'avons jamais été invites à ces réunions là.<br />

Or, la commune de PAPEETE est quand même une des principa<strong>le</strong>s communes<br />

qui serait intéressée par ce projet.<br />

M. Lysis^LAVIGME : Bi<strong>en</strong>, je fournirai à M. Jean^Baptiste<br />

TROUILLET <strong>le</strong>s convocations qui ont été faites sur çeo réunions et je<br />

peux lui dire qu'il y avait des représ<strong>en</strong>tants de la Mairie de PAPEETE.<br />

LE PRESIDENT : J'avais assisté à une des premières Téunions<br />

et, effectivem<strong>en</strong>t, il y avait des technici<strong>en</strong>s mais non des élus.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et â l'unanimité (8 procurations).<br />

M. Jacqui DROLLET : Quel sort donne-t^on i mon artic<strong>le</strong> 29 ?<br />

Ç T est une obligation des propriétaires. Je voudrais poser la question<br />

à M. Jean^-Pierre CHAMPS qui connaît bi<strong>en</strong> <strong>le</strong>s commerçants de la vil<strong>le</strong><br />

de PAPEETE : comm<strong>en</strong>t vont-ils être confrontés à ces problèmes car ce<br />

sont ces propriétaires qui vont payer avec <strong>le</strong>urs immeub<strong>le</strong>s et c'est<br />

éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t eux qui vont, à coups de marteaux piqueurs, s*amuser à<br />

démolir <strong>le</strong>s trottoirs pour l f évacuation de <strong>le</strong>urs eaux usées à l'ôgoût<br />

public. M. <strong>le</strong> Ministre, je p<strong>en</strong>se qu'il y a peut-être quelque chose<br />

dans ce domaine la !<br />

M. Lysis LAVIGNE : Pour t<strong>en</strong>ter de répondre dans <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s de<br />

la question dé M. DROLLET, je p<strong>en</strong>se quand même que l'ôgoût doit bi<strong>en</strong><br />

passer quelque part, qu'il doit longer la proriétô, etc. Ce que l*on<br />

pourrait imposer, au moins, aux propriétaires c'est <strong>le</strong> trajet qu'il a<br />

sur son propre terrain.<br />

Artic<strong>le</strong> 30 - faute par <strong>le</strong> propriétaire de respecter <strong>le</strong>s<br />

obligations édictées à l\*artic<strong>le</strong> 29, Wautoritê responsab<strong>le</strong> du roseau<br />

d Assainissem<strong>en</strong>t peut, après mise <strong>en</strong> demeure, procéder dt'office et aux<br />

frais de IVintéressé aux travaux indisp<strong>en</strong>sab<strong>le</strong>s*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l*unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> SI - Les propriétaires des immeub<strong>le</strong>s édifiés<br />

postérieurem<strong>en</strong>t à la mise <strong>en</strong> service de l\*égoÛt auquel ces immeub<strong>le</strong>s<br />

doiv<strong>en</strong>t QtrG raccordés peuv<strong>en</strong>t être astreints, par IVauto-pité<br />

responsab<strong>le</strong> du réseau d\*as8ainissem<strong>en</strong>ty à verser une participation<br />

pouvant s\'é<strong>le</strong>var au maximum à 80 % du coût de fourniture et de pose<br />

d\*une installation dl'évacuation ou dépuration individuel<strong>le</strong><br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire correspondant à <strong>le</strong>urs besoins*<br />

M. Jac


766/87<br />

l'autorité territoria<strong>le</strong> et on fixe un maximum de 80 JE du coût de la<br />

fourniture. Alors dans l'artic<strong>le</strong> procèd<strong>en</strong>t, on disait qu'il pouvait<br />

tout payer I Est-r ce qu'il n'y a pae une contradiction <strong>en</strong>tre ces deux<br />

artic<strong>le</strong>s ? Est-ce qu'il n'y a pas lieu là justem<strong>en</strong>t de m<strong>en</strong>er une<br />

négociation pour savoir dans quel<strong>le</strong> mesure la commune apportera une<br />

participation et <strong>le</strong> territoire une autre ainsi que <strong>le</strong> propriétaire ?<br />

Il y a toutes sortes de possibilités. Et non pas nous balancer des<br />

artic<strong>le</strong>s comme cela de but <strong>en</strong> blanc qui ne seront jamais appliqués<br />

et <strong>en</strong> outre qui vont produire des dérogations comme <strong>le</strong> disait <strong>le</strong><br />

conseil<strong>le</strong>r M. Jean-Baptiste TROUILLET.<br />

M. Marcel. HABT ; Dans cet artic<strong>le</strong>, il ne s'agit avant tout<br />

que des propriétaires.<br />

ABOFTB-» à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 32 - fout déversem<strong>en</strong>t dVeaux usées, autres que<br />

domestiques, dans <strong>le</strong>s égoûte publics doit être préalab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t autorisé<br />

par l\hutorité responsab<strong>le</strong> du rôxôau dl'aeoainiasem<strong>en</strong>t. .à laquel<strong>le</strong><br />

apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s ouvrages qui c&yvnt empruntés par ces eaux usées<br />

avant de rejoindre <strong>le</strong> milieu naturel*<br />

: . L {^autorisation fixe3 suivant la nature du réseau à<br />

emprunter ou <strong>le</strong>s traitem<strong>en</strong>ts r;ri-a <strong>en</strong> oeuvra, <strong>le</strong>s caractéristiques que<br />

doiv<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter ces eaux USÔQO pouv être reçues*<br />

Cette autorisation peut Ôtro subordonnée à la participation<br />

de l\butour du déversem<strong>en</strong>t aux dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong>tratnâee par la réception de<br />

ces eaux.<br />

ADOPTE^ à mains <strong>le</strong>vées .et, à_ l'unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 33 - Le3 normes de construction, d'installation, de<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t et d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> des réseaux dl'égoÛt, ainsi que des<br />

branchem<strong>en</strong>ts, sont définies par arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres^<br />

ADOPTE, à mains lèvera et à 1^unanimité (8 procurâtlona).<br />

Section 3«4« - Station d^épuration<br />

Artic<strong>le</strong> 34 - Les normes de construction, d\Hnstallation, de<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t et à^sntr&ti<strong>en</strong> des,stations d\'û-t\i^aî-lon3:_sont définies<br />

par arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>y&3g et à l'unanimité (8 procurations!.<br />

CHAPITRE IV -J*ES REJETS<br />

Section 4«__1«_ - Généralités<br />

A^ftfe-fe-jfe * -H e3 t interdit à toute personne physique ou<br />

mora<strong>le</strong> de poiïuer directem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> milieu naturel d\ t une<br />

manière préjudiciab<strong>le</strong> à la Santé Publique et à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t;<br />

Le Conseil des Ministres pourra définir des lieux ou tout


ejet sera prohibé»<br />

767/87<br />

M. Jacqul DROLLET ; Cet artic<strong>le</strong> est de portée non discutab<strong>le</strong>.<br />

Est-ce qu'on ne peut pas supprimer la fin du 1er paragraphe» à<br />

savoir "de manière préjudiciab<strong>le</strong> à la santé publique» à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t"<br />

? Est-ce qu'on ne pourrait pas dire tout simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tf "il est<br />

interdit à toute personne physique ou mora<strong>le</strong> de polluer directem<strong>en</strong>t<br />

ou indirectem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> milieu naturel". Comme celaf il peut <strong>en</strong>glober tout<br />

ce qu'on souhaite, pourquoi simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t limiter à la santé publique et<br />

à 1 ( <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. 11 est possib<strong>le</strong> qu'on trouve d'autres domaines ! A<br />

la réf<strong>le</strong>xion 1<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

M.L Edouard PRITCH ; C'est simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour vous donner mon<br />

avis quant à l'interprétation de ce paragraphe. Je suppose qu'ici<br />

puisque nous sommes dans <strong>le</strong> cadre de l'étude d'une délibération sur<br />

<strong>le</strong>s eaux usées, je p<strong>en</strong>se que si on a citô la santé publique et l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

c'est parce qu'il faut bi<strong>en</strong> nommer un reBponsaoiu qui em-a<br />

çhajfgé de constater ce g<strong>en</strong>re de pollution. Il y a d'autres pollutions<br />

du milieu naturel qui peuv<strong>en</strong>t se produire et qui n'ont pas à être<br />

constatées par la Santé publique et 1 * Environnem<strong>en</strong>t mais par d'autres<br />

services. Ceci est mon interprétation ! En fait, c'est simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour<br />

nommer un responsab<strong>le</strong>.<br />

M, Jacqui DROLLET : Pour aider H. <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r FRITÇH, je<br />

dirai tout simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t que c'est, à mon avis, l'autorité qui décide<br />

tout puisque c'est el<strong>le</strong> qui édicté <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s.<br />

M. Marcel HART Ï Je propose de laisser tel quel l'artic<strong>le</strong><br />

35. -.--....<br />

ADOPTE, à aaina <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 36 - L\ : autorisation de rejet prov<strong>en</strong>ant de<br />

l^assainis&em<strong>en</strong>t individuel autonome est incluse dans la procédure<br />

m<strong>en</strong>tionnée à V.'artic<strong>le</strong> 11 d& la prés<strong>en</strong>te délibération,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et a l'unanimité (8 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 37 - L l'autorisation de rejet prov<strong>en</strong>ant de<br />

l 'assainissem<strong>en</strong>t col<strong>le</strong>ctif est accordée pax> l'/autorité territoria<strong>le</strong><br />

compét<strong>en</strong>te qui devra t<strong>en</strong>ir compte des normes et conditions prévues à<br />

ll'artio<strong>le</strong> 38 ci-après,<br />

ADOPTET à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Section 4. 2» ~ Caractéristiques des rejets<br />

Artic<strong>le</strong> 38 - Des arrêtés <strong>en</strong> Conseil des Ministres<br />

définissant <strong>le</strong>s normes et <strong>le</strong>s conditions d& rejet qui ti<strong>en</strong>dront comte<br />

nota/m<strong>en</strong>t :<br />

- de la capacité de régénération naturel<strong>le</strong> des eaux<br />

superficiel<strong>le</strong>s à IVexclusion des eaux de la mer ;


768/8?<br />

- des conditions d^itilisation des eaux réceptrices et<br />

notamm<strong>en</strong>t des exig<strong>en</strong>ces de l l'alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau des populations ;<br />

-de la protection de la faune et de la flore sous-marine<br />

notamm<strong>en</strong>t de Vaquaculture ;<br />

- des exig<strong>en</strong>ces sanitaires* économiques et touristiques et<br />

de la protection des plages*<br />

M. Jacqul DROLLET ; J'ai bi<strong>en</strong> peur que cet artic<strong>le</strong> soit un<br />

artic<strong>le</strong> de yôeux pieux car je vois mal <strong>le</strong> Conseil des ministres doter**<br />

miner la capacité de régénération naturel<strong>le</strong> des eaux superficiel<strong>le</strong>s ou<br />

de l'eau de mer. Je p<strong>en</strong>se que c'est extrêmem<strong>en</strong>t diffici<strong>le</strong> à mesurer.<br />

Il me semb<strong>le</strong> là que c'est pour "faire joli" cet artic<strong>le</strong> 3.8.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

Section 4* 3. - Mesures transitoires<br />

Artic<strong>le</strong> 39 - Les rejets* prov<strong>en</strong>ant d& l l'assainissem<strong>en</strong>t<br />

col<strong>le</strong>ctif, existant antérieurem<strong>en</strong>t à la publication de la prés<strong>en</strong>te<br />

délibération, devront faire ll'objet d fl une déclaration par <strong>le</strong><br />

propriétaire de cet assainissem<strong>en</strong>t au maire dû la Communs concernée<br />

dans <strong>le</strong> délai d^ t une année après la parution au Journal Officiel do la<br />

prés<strong>en</strong>te délibération* Ces déclarations seront transmises aussitôt à<br />

ll'autorité territoria<strong>le</strong> désignée à Vartio<strong>le</strong> 37*<br />

Les responsab<strong>le</strong>s de ces rejets sont t<strong>en</strong>us* dans un délai<br />

fixé par arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres* de se conformer aux<br />

dispositions de V+arbic<strong>le</strong> 38 ci-deesus*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et a ^unanimité (8 procurations).<br />

CHAPITRE V - SURVEILLANCE ET<br />

Artic<strong>le</strong> 40 - Un programme de surveillance et de contrô<strong>le</strong> de<br />

l\'assainissem<strong>en</strong>t est instauré ; ces modalités seront définies par<br />

arrêté <strong>en</strong> Conseil des Ministres*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et â l < unanljaitéi t(8| procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 41 - Les ag<strong>en</strong>ts des autorités chargées de<br />

Inexécution du programme de surveillance et contrô<strong>le</strong> doiv<strong>en</strong>t avoir* à<br />

tout mom<strong>en</strong>t* accès aux installations d\'où provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s rejets*<br />

Ces autorités pourront exiger des responsab<strong>le</strong>s de<br />

^'assainissem<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre toutes <strong>le</strong>s dispositions nécessaires à son<br />

bon fonctionnom<strong>en</strong>tm<br />

M. Jacqui DROLLET ; Nous allons créer un nouveau corps<br />

d'ag<strong>en</strong>ts pour al<strong>le</strong>r contrô<strong>le</strong>r tout cela. Je m'interroge car je revi<strong>en</strong>s<br />

toujours à cette histoire de mouillage de navires de plaisanciers<br />

dans <strong>le</strong> milieu lagunaire d'ARUE. On a fait une bel<strong>le</strong> délibéra^<br />

tion, on a produit un bel arrêté mais il n'y a pas d'autorité pour<br />

al<strong>le</strong>r vérifier ce que je disais tout à l'heure. S*il n'y a pas d'à-


769/87<br />

g<strong>en</strong>ts pour al<strong>le</strong>r vérifier d'une façon asserm<strong>en</strong>tée, cela ne sert strictem<strong>en</strong>t<br />

a ri<strong>en</strong>. Je pose la question de la qualité de ces ag<strong>en</strong>ts, M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et â l'unanimité (8 procurations).<br />

CHAPITRE VI - SANCTION<br />

Artic<strong>le</strong> 42 - Toute infraction aux artic<strong>le</strong>s 5 et SS de la<br />

prés<strong>en</strong>te délibération sera punie d\*un emprisonnem<strong>en</strong>t de deux mois à<br />

deux ans at d^'une am<strong>en</strong>de de 40 000 à 200 000 FCFP Ou de l\*unQ de ces<br />

deux peines soulomant.<br />

M. Enrique BRAUN-OHTEGA ; Ne vaudrait^il pas mieux mettre<br />

la notion "par infraction constatée" au niveau des am<strong>en</strong>des notamm<strong>en</strong>t,<br />

parce que vous aurez des projets représ<strong>en</strong>tant des sommes importantes<br />

pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s l'obligation de se mettre <strong>en</strong> conformité avec la règ<strong>le</strong>s<br />

m<strong>en</strong>tation ne serait pas dissuasif. Donc la notion "par infraction<br />

constatée*' doit être intégrée au niveau des sanctions que voue prévoyez.<br />

M. Lysis LAVIGNE ; Est-ce à dire que vous vou<strong>le</strong>z qu'on<br />

mette un artic<strong>le</strong> <strong>en</strong> "toute infraction constatée" ? Quel<strong>le</strong> rédaction<br />

propose z-^vous ?<br />

M. Enrique BRAUN^OBTBGA ; Je n'ai pas de rédaction partia<strong>le</strong><br />

lière M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t. Simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, je pose la question : on par<strong>le</strong> des<br />

infractions, est-ce par lotissem<strong>en</strong>t, par immeub<strong>le</strong> ? Dans ces conditions<br />

il n'y a pas d'effets dissuasifs d'être <strong>en</strong> non conformité avec<br />

<strong>le</strong>s textes. Est-ce par infraction constatée, par lé nombre d'nabitations<br />

dans l'immeub<strong>le</strong> ou dans <strong>le</strong> lotissem<strong>en</strong>t ? Je pose la question sur<br />

l'aspect dissuasif de l'am<strong>en</strong>de ?<br />

On a l'exemp<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> Code de la Route lorsqu'on a un excès<br />

de vitesse avec une am<strong>en</strong>de à 1090 P et maint<strong>en</strong>ant el<strong>le</strong> est à 10.000 P.<br />

Il y a donc l'aspect dissuasif. Ne faut-ril pas intégrer cette notion<br />

de dissuasion de l'infraction constatée ?<br />

M. Lysis LAVIGNE : Ces textes, on <strong>le</strong>s a pris sur des textes<br />

existants ail<strong>le</strong>urs ou bi<strong>en</strong> même, peut-être, déjà prévus dans la délibération<br />

du 8 avril 1961. Ce qu'on a voulu faire, c'est de <strong>le</strong> r<strong>en</strong>dre<br />

plus dissuasifs et on a augm<strong>en</strong>té <strong>le</strong> tarif bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du. Est-ce qu'on<br />

ne peut pas faire dans <strong>le</strong> cas la recherche des responsabilités ?<br />

M. Enrique BRAUNr-ORTEGA : Je pose la question parce que<br />

récemm<strong>en</strong>t dans un procès aux tribunaux, des sociétés avai<strong>en</strong>t commis<br />

des infractions notamm<strong>en</strong>t au niveau de la mise <strong>en</strong> bouteil<strong>le</strong> de certains<br />

produits de consommation courante. Il semb<strong>le</strong>rait que <strong>le</strong>s am<strong>en</strong>des,<br />

malheureusem<strong>en</strong>t, au niveau des textes applicab<strong>le</strong>s <strong>en</strong> la matière,<br />

notai<strong>en</strong>t pas du tout dissuasives et je p<strong>en</strong>se que c'était limiter à un<br />

maximum de 100.000 P par infraction ou par peine prononcée. Donc, <strong>en</strong><br />

fait, ç*est un <strong>en</strong>couragem<strong>en</strong>t à la non conformité, au non respect des<br />

textes et» évidemm<strong>en</strong>t, si vous vous aviez donc transposé des élém<strong>en</strong>ts<br />

d'une rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation qui peut dater, peut-^être» d'un certain temps ;<br />

peut^tre faudrait-ril revoir l'aspect dissuasif de l'am<strong>en</strong>de ?


aif s 7<br />

M. Lysir LAyiGNH : Vous ne <strong>le</strong>a trouvez pas assez diesua-<br />

M. Enrique BRAUN ^OR'^EGA : Non M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t. Supposons<br />

qu'il y ait une opération, soit un immeub<strong>le</strong>, un lotissem<strong>en</strong>t. Si <strong>le</strong><br />

lotisseur ou <strong>le</strong> propriétaire n'est paa dissuadé et obligé de respecter<br />

<strong>le</strong>s contraintes et <strong>le</strong>s surcoûts des textes que vous proposez pour la<br />

protection de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, eur un projet de 100 millions et cela<br />

fait 200,000 F. Alors, 200.000 F cela fait 0,2 % de l'investissem<strong>en</strong>t,<br />

lies propriétaires ou <strong>le</strong>s Iciltseurs préféreront payer 200.000 P au<br />

lieu de dép<strong>en</strong>ser 7 ou 10 Billions d3 francs <strong>en</strong> travaux de conformité.<br />

M. Lysis. LAyiCME ; II y a éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t l-.;o t-u.ours à l'artic<strong>le</strong><br />

44 qui sont punis des peir.ee applicab<strong>le</strong>c aux contrav<strong>en</strong>tions de la 5e<br />

classe du Code Pénal. Je n'&i pas <strong>en</strong> tSte <strong>le</strong> niveau des contrav<strong>en</strong>tions<br />

dç la 5e classe du Code Pénal.<br />

Mv Enrique^BRAUN^


771/87<br />

de la Polynésie française,<br />

ADOpTE^à mains <strong>le</strong>vées et à^l'unanimité ^8 procurations).<br />

LE PRESIDENT ? Nous passons au vote sur ^<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération"nT &7W9/ÀT du 30 mai 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (8 procurations).<br />

M. Bnrique BRADNTORTEGA ; J'avais personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t voté pour<br />

<strong>le</strong> rapport mais sur i^<strong>en</strong>serab<strong>le</strong>,je m'absti<strong>en</strong>s M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

être faudrait^il procéder à un vote pour préciser, peut^tre qu'il y a<br />

d'autres personnes qui sont dans <strong>le</strong> même cas que moi ? Sur <strong>le</strong> rapport<br />

nous avons voté pour mais sur <strong>le</strong> l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la délibération Je<br />

m'absti<strong>en</strong>s.<br />

LE PRESIDENT : On <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d acte,<br />

0O0<br />

MDpXPIÇATION DE LA DELIBERATION N I* 82^11 DU 1.8 FEVRIER 1982 PORTANT<br />

^ ^ DE' LA L LDTTE' SUR LE TERRITptHE ÇONTRB' L'ABOÊ( DU TABAC ET<br />

Rapport iri r 51^871 <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission de la Santé, des Affaires Socia<strong>le</strong>s et des Affaires<br />

Culturel<strong>le</strong>s, par MM. <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Albert TÀRUOURA et André ROIBAU.<br />

RAPPORT<br />

relatif à une modification de la délibération n° 82-11 du<br />

18 février 1982 portant organisation dô la lutte sur <strong>le</strong><br />

territoire contre l\'abus du tabac et la tabagisme^<br />

prés<strong>en</strong>té à la Conmisaion de la Santé, des Affaires Socia<strong>le</strong>s<br />

et des Affaires Culturel<strong>le</strong>s,<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Albert TARUOURA et André<br />

ROIHAU.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames, Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Par délibération n° 82-11, du 18 février 1982, <strong>le</strong> Territoire,<br />

dans <strong>le</strong> cadre de la lutte contre V'abus du tabac, avait pris<br />

certaines mesures visant à supprimer la publicité <strong>en</strong> faveur du tabac*<br />

La <strong>le</strong>ttre n° 204/CM du 22 décembre 1986 propose de compléter<br />

la délibération sus-visée pour <strong>en</strong> faciliter Inapplication*<br />

En premier lieu, il est prévu à V'articte 9, 3ême alinéa,<br />

deux arrêtés d } 'application ;


772/87<br />

a) <strong>le</strong> premier déterminera <strong>le</strong>s substances et conc<strong>en</strong>trations<br />

maximates devant être m<strong>en</strong>tionnées sur tes unités de conditionnem<strong>en</strong>t<br />

pour ta v<strong>en</strong>te au datait des cigarettes ;<br />

b) <strong>le</strong> second arrêta déterminera tes caractéristiques du<br />

modè<strong>le</strong> "Avertissem<strong>en</strong>t Santé"m<br />

En second lieu* l\hrtio<strong>le</strong> 11 fait ll'objet d\ t une rédaction<br />

nouvel<strong>le</strong> pour on faciliter ta compréh<strong>en</strong>sion^ sans que te fond du texte<br />

<strong>en</strong> soit changé,,<br />

Tel<strong>le</strong>s sont tes modifications à la délibération n° 82-11 AT<br />

du 18 février 1982, que vos rapporteurs, au nom de ta Cormttssion de la<br />

Santé, des Affaires Socia<strong>le</strong>s et des Affaires Culturel<strong>le</strong>s, vous<br />

demandant d^ t aàopter avec ta délibération jointe**<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

AlbertrTARUOURA André ROIHAU<br />

LE PRESIDENT ; La discussion est ouverte.<br />

Nous passons au vote du rapport.<br />

. à aains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité.<br />

LE PRESIDENT 5 Nous passons à l'exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération, ainsi conçu ;<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

portant modification des artic<strong>le</strong>s 9, Sème alinéa<br />

et 11 de la délibération n° 82-11 du 18 février 1982<br />

portant organisation de ta lutte sur te Territoire contre<br />

l\'abus du tabac et <strong>le</strong> tabagisme*<br />

RASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la toi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de ta Polynésie française ;<br />

Vu ta délibération n° 82-11 du 18 février 1982 portant<br />

organisation de ta lutte sur te Territoire contre I\*abu8 du tabac at<br />

du tabagisme ;<br />

1986 ;<br />

Vu l\'avis du Conseil Supérieur de Santé réuni <strong>le</strong> 22 octobre<br />

Vu M'arrête n° 8?-25/FRES./A*T. du 14 avril 1987, portant<br />

convocation do l\*Asssmblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire, dite<br />

session administrative ;


773/87<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 204/CM du 22 décembre 1986 approuvée <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministres dans sa séance du 17 décembre 1986 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 51-8? du 27 avril 1987 de la commission de<br />

la santé* des affaires socia<strong>le</strong>s et des affaires culturel<strong>le</strong>s ;<br />

Dans sa séance du :<br />

ADOPTE:<br />

ARTICLE PREMIER - Les artic<strong>le</strong>s 99 Sème alinéa et Wartic<strong>le</strong><br />

11 de la délibération n 6 82-11 du 18 février 1982 portant organisation<br />

de la lutte sur <strong>le</strong> Territoire contre l\tebus du tabac et du tabagisme<br />

sont ainsi modifiés :<br />

"Artic<strong>le</strong> 99 3èrne alinéa : Des arrêtés pris <strong>en</strong> Conseil des<br />

Ministres fix<strong>en</strong>t :<br />

"- la liste des substances qui doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>tionnées sur<br />

<strong>le</strong>s unités de conditionnem<strong>en</strong>t pour la v<strong>en</strong>te au détail des<br />

cigarettes et <strong>le</strong>s conditions dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s est déterminée<br />

la prés<strong>en</strong>ce de ces substances<br />

*- <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s caractéristiques d\Hmpression de la<br />

marque distincte dite "Avertissem<strong>en</strong>t Santé" sur <strong>le</strong>s<br />

unités de conditionnem<strong>en</strong>t pour la v<strong>en</strong>te au détail du tabac<br />

ou des produits du tabac* "<br />

"Artic<strong>le</strong> 11 : Toute personne qui commet une infraction aux<br />

dispositions du prés<strong>en</strong>t titre et à ses arrêtés dl'application est<br />

passib<strong>le</strong>s des peines applicab<strong>le</strong>s aux auteurs de contrav<strong>en</strong>tion de<br />

police de Se classe prévues à l\'artic<strong>le</strong> 40 du code pénal* En cas de<br />

récidive3 <strong>le</strong>s peines pourront être portées au doub<strong>le</strong> conformém<strong>en</strong>t* aux<br />

dispositions de l\*artic<strong>le</strong> R 41 dudit code»<br />

Dans ce dernier cas, <strong>le</strong> tribunal pourra interdire p<strong>en</strong>dant<br />

une durée de un à cinq ans la v<strong>en</strong>te du tabac ou des produits du tabac<br />

qui ont. fait ll'objet d\hme publicité irrégulière ou des actes<br />

interdits par tes artic<strong>le</strong>s précéd<strong>en</strong>ts. Les dispositions prévues par<br />

cet alinéa <strong>en</strong>treront <strong>en</strong> vigueur <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain de la publication de<br />

l\'arrêté promulguant la loi portant homologation de cet artic<strong>le</strong>*<br />

Les infractions au prés<strong>en</strong>t titre sont constatées notamm<strong>en</strong>t<br />

par des ag<strong>en</strong>ts asserm<strong>en</strong>tés du service de llfiygiêne publique*<br />

Le Préaid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire pourra* dès la<br />

constatation d\'une infraction aux dispositions de la prés<strong>en</strong>te<br />

délibération* pr<strong>en</strong>dre toutes mesures de nature à supprimer ou à<br />

diminuer Inefficacité de la propagande ou publicité incriminée"*<br />

Le reste sans changem<strong>en</strong>t,<br />

ADOPTE, à maina_<strong>le</strong>vées et à 1*unanimité,<br />

ARTICLE DEUXIEME ; Le délai d\Hm an prévu à Wavtic<strong>le</strong> 9,


773/87 bia<br />

1er et 4ème alinéas de ta délibération n° 82-11 du 18*02.1982 est<br />

prorogé jusqu'au 1er Janvier 1988a<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et_ à l'unaniJnité.<br />

ARTICLE TROISIEME : Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du<br />

Territoire est chargé de'Inexécution de la présanté délibération qui<br />

sera publiée au Journal Officiel de la Polynésie française.<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de<br />

la délibération n r 8~7^9/AT du 30 avril 1?87.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité.<br />

oOo<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Je voudrais simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t vous proposer,<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, qu'on arrête la séance de ce soir et qu'on la<br />

repr<strong>en</strong>ne demain matin. Je voudrais juste vous signa<strong>le</strong>r que si <strong>le</strong><br />

risque de quorum se pose, nous serions obligés de siéger samedi. Peutêtre<br />

pourrions**nouo susp<strong>en</strong>dre ce soir et repr<strong>en</strong>dre demain ou plutôt<br />

tout à 1*heure à 9 h 30 ~ 10 h ?<br />

LE PRESIDENT : Justem<strong>en</strong>t, c'est ce que Je disais tout à<br />

l'heure. C'était pour <strong>en</strong> finir avec <strong>le</strong> même ministère,<br />

M. Bnrique BRAUN-ORTEGA : De toute façon? M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t,<br />

vous aviez eu raison de rappe<strong>le</strong>r <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au niveau de l'<strong>en</strong>ceinte<br />

et que <strong>le</strong>s fumeurs ail<strong>le</strong>nt dehors fumer.<br />

LE^PRESIDENT ; Je consulte l'assemblée ici prés<strong>en</strong>te. A vous<br />

de choisir, si vous <strong>le</strong> désirez on <strong>le</strong> finit !<br />

M. Edouard FRITÇH : Je suis tout à fait d'accord avec la<br />

proposition qui nous est faite de repr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong>s travaux à 9 h 30.<br />

LE PRESIDENT : L'Assemblée Territoria<strong>le</strong> est-«l<strong>le</strong> d'accord<br />

sur cette proposition ?<br />

L'Assemblée Territoria<strong>le</strong>, à l ! unanimité, acquiesce.<br />

oOo<br />

La séance est susp<strong>en</strong>due à 13 h 27,<br />

0O0


Jta<br />

77V87<br />

Susp<strong>en</strong>due <strong>le</strong> 30 avril 1987 à 1 heure 26, la séance est<br />

reprise à 9 heures 52,<br />

sont prés<strong>en</strong>te à la reprise<br />

MM. DOOM<br />

HART<br />

ÇHUNG<br />

RAAPOTO<br />

LEHARTEL<br />

TEINAURI<br />

HUNTER<br />

ATGER<br />

BRAUN-ORTEGA<br />

CHAMPS<br />

DROLLET<br />

FLOSSE<br />

PRITCH<br />

HUNTER<br />

MARERE<br />

PAEMARA<br />

ROIHAU<br />

SANQUER<br />

SPITZ<br />

TARUOURA<br />

TEMAURI<br />

TERIIRERE<br />

Mme TETUANUI<br />

MM. TETUANUI<br />

TUPU<br />

WATANABE<br />

0O0<br />

Roger<br />

Marcel<br />

Arthur<br />

Jean-Marius<br />

Pierre<br />

Ernest<br />

Austin<br />

P<strong>en</strong>i<br />

Enrique<br />

Jean-Pierre<br />

Jacqui<br />

Gaston<br />

Edouard<br />

Pierre<br />

H<strong>en</strong>ri<br />

Lucas<br />

André<br />

Guy<br />

Napoléon<br />

Albert<br />

loane<br />

Taratua<br />

Emma<br />

Monil<br />

Jean<br />

Lionel<br />

présid<strong>en</strong>t<br />

1er Vice-rPrésid<strong>en</strong>t<br />

3è Vice-Présid<strong>en</strong>t<br />

3è Secrétaire .<br />

1er Questeur<br />

2è Questeur<br />

3è Questeur<br />

Conseil<strong>le</strong>r Territorial<br />

Sièg<strong>en</strong>t au banc du Gouvernem<strong>en</strong>t : MM, <strong>le</strong>s Ministres A<strong>le</strong>xandre<br />

LEONTIEFP,; Lysis LAVIGNE et<br />

Manate VIVISH<br />

oOo<br />

LE PRESIDENT : La séance est reprise.<br />

Nous poursuivons 1 T exam<strong>en</strong> des rapports.<br />

0O0


775/87<br />

CREATIONS D'UN SERVICE DENOMME "DELEGATION AU DEVELOPPEMENT DES<br />

ARCHIPELS" - ' '<br />

Rapport n° 52-87, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

commission des affaires administratives, par MM, <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs<br />

Edouard PRITCH et Pierre LEHARTEL,<br />

RAPPORT<br />

portant création d'un service dénommé<br />

DELEGATION AU DEVELOPPEMENT DES ARCHIPELS,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la commission des affaires<br />

administratives,<br />

par MM. <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard FRITCH et<br />

Pierre LEHABTEL.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames, Messieurs tes Conseil<strong>le</strong>ra,<br />

Le Conseil des Ministres, par 1-ettre n° 077/CM du 13 avril<br />

1987 , nous transmet un projet de délibération portant création d'un<br />

service dénommé DELEGATION AU DEVELOPPEMENT DES ARCHIPELS.<br />

La revitalisation des archipels, l'amélioration des<br />

conditions de vie de ses habitante, et <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t du pot<strong>en</strong>tiel<br />

des î<strong>le</strong>s éloignées demeur<strong>en</strong>t parmi tes objectifs prioritaires du<br />

programme d'action de notre gouvernem<strong>en</strong>t, issu des urnes <strong>en</strong> mars 1986,<br />

Aussi, la création d'un ministère de p<strong>le</strong>in exercice<br />

conorétise-t-el<strong>le</strong> cette ferme volonté de développem<strong>en</strong>t des archipels*<br />

partagée par tous <strong>le</strong>s membres du gouvernem<strong>en</strong>t. Il participera<br />

activem<strong>en</strong>t à cette action. Par ses autres compét<strong>en</strong>ce, au niveau des<br />

transports, des postes et télécommunications etc, ses fonctions<br />

principa<strong>le</strong>s seront de faiire des propositions, de coordonner toutes<br />

actions uti<strong>le</strong>s et même de prévoir des mesures incitatives.<br />

Ce projet vise à la création d'un service dénommé DELEGATION<br />

AU DEVELOPPEMENT DES ARCHIPELS, doté des moy<strong>en</strong>s d'organisation et<br />

financiers pour sout<strong>en</strong>ir et suivre <strong>le</strong>s actions de ce ministère.<br />

Ces moy<strong>en</strong>s humains et matériels ont d'ail<strong>le</strong>urs déjà été<br />

approuvés à la dernière session budgétaire territoria<strong>le</strong>.<br />

Il est,ainsi créé trois postes, définis comme suit :<br />

- 1 poste CCI chef du service Délégation au développem<strong>en</strong>t des<br />

archipels,<br />

- 1 poste CC2 technici<strong>en</strong> <strong>en</strong> économie ayant une formation<br />

supplém<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> informatique et <strong>en</strong> organisation,


- 1 poste CCS secrétaire.<br />

776/87<br />

Ce nouveau service aurait pour missions principa<strong>le</strong>s :<br />

- la constitution d'une banque d'informations concernant <strong>le</strong>s<br />

archipels,<br />

- te traitem<strong>en</strong>t de ces données pour la planification d'un<br />

seotetœs jugés prioritaires3<br />

- la rediffusion des informations après synthèse.<br />

Les rapporteurs soussignés 3 consci<strong>en</strong>ts du fait que la<br />

création de ce service sera profitab<strong>le</strong> aux habitants des archipels3<br />

demand<strong>en</strong>t à <strong>le</strong>urs collègues de VAssemblée Territoria<strong>le</strong>, au nom de la<br />

commission des affaires administratives, d'adopter ce rapport, ainsi<br />

que 1& délibération correspondante,<br />

LES RAPPORTEURS,<br />

Edouard FRITCH Pierre LEHARTEL<br />

LE PRESIDENT ; La discussion est ouverte.<br />

M. Pierre HUNTER : NU <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je vois que l'on se soucie<br />

des intérêts des archipels, que l*on veut <strong>le</strong>ur apporter assistance et<br />

sur <strong>le</strong> fond du rapport, je suis tout à fait d^accord.<br />

Sur la forme, j'aurais une réf<strong>le</strong>xion à faire. En effet, on<br />

créée un service dénommé DELEGATION POUR LE DEVELOPPEMENT DES<br />

ARCHIPELS, j*auraia préféré qu'on <strong>le</strong> dénomme directem<strong>en</strong>t SERVICE DE<br />

DEVELOPPEMENT DES ARCHIPELS. Cela fait plus conc<strong>en</strong>tré, <strong>en</strong> parlant de<br />

délégation, cela suppose qu'el<strong>le</strong> dép<strong>en</strong>d de quelqu'un !<br />

Parlons des attributions qui sont données à cette délégation,<br />

el<strong>le</strong>s sont limitées, el<strong>le</strong>s sont d'ordre théorique, Saurais voulu<br />

qu f il puisse y avoir application. On nous par<strong>le</strong> d*une banque<br />

d f informations, de traitem<strong>en</strong>t de données, de rediffusion des<br />

informations après synthèse. Personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, je p<strong>en</strong>se que ce n'est<br />

pas suffisant. Il faut qu*il y ait application, passage aux actes !<br />

D'autre part, ne p<strong>en</strong>sez-vous pas qu'il y aura cumul de<br />

prérogatives avec <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>ts ministères ? Je p<strong>en</strong>se,<br />

personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t qu'il y aura chevauchem<strong>en</strong>t !<br />

Enfin, je ferai une dernière observation ; j'ai l'impression<br />

que cette délégation va siéger à Papeete, Comm<strong>en</strong>t va-t-el<strong>le</strong><br />

fonctionner dans <strong>le</strong>s archipels ?<br />

M. Jacqui DRQLLET : J T ai deux questions à poser M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t :


777/87<br />

1*) Si on décide de cr6er une délégation au développem<strong>en</strong>t des<br />

archipels et qu*on lui confie comme mission la constitution d*une<br />

banque d ! informations, qu' fait <strong>le</strong> ministère du développem<strong>en</strong>t des<br />

archipels qui a été créé il y a quelques temps ? Qui jusqu T à<br />

maint<strong>en</strong>ant procédait à ce travail d'information ? J'espère qu'on n*a<br />

pas att<strong>en</strong>du cette délégation pour récolter <strong>le</strong>s informations. Donc,<br />

qui faisait ce travail de récolte des informations ?<br />

2*) Qui traitait <strong>le</strong>s données, si el<strong>le</strong>s existai<strong>en</strong>t ? Est-ce<br />

qu'à partir de ces données, <strong>le</strong> ministère concerné a déjà développé des<br />

actions ? Si oui, dans quel s<strong>en</strong>s ?<br />

M» Edouard FRITCH : Plusieurs , questions ont été posées,<br />

d'aune part sur Inopportunité de la création de cette délégation,<br />

plutôt que d*un service. En commission des affaires administratives,<br />

la discussion a porté sur cette opportunité. On reprochait<br />

principa<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au Gouvernem<strong>en</strong>t de mettre <strong>en</strong> place, une structure de<br />

type léger et qui, de l f avis de certains, ne serait pas suffisamm<strong>en</strong>t<br />

armée pour répondre aux missions qu*on pourrait lui donner<br />

aujourd l hui : développem<strong>en</strong>t, dés<strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t et aménagem<strong>en</strong>t des<br />

archipels.<br />

En fait, il s'agit de la création d^ne petite équipe que<br />

nous appelons "délégation" et qui va être appelée à réaliser <strong>le</strong>s<br />

missions qui lui sont conférées <strong>en</strong> page 2, c'est-à-dire la<br />

constitution d*une banque d*informations, <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t des données et<br />

<strong>le</strong>ur rediffusion dans <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>ts ministères.<br />

oOo<br />

M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r P<strong>en</strong>i ATGER quitte la sal<strong>le</strong> des séances.<br />

oOo<br />

Le développem<strong>en</strong>t des archipels no peut pas être réalisé par<br />

Un seul ministère, car il faut <strong>le</strong>s développer dans plusieurs domaines<br />

qui sont de la compét<strong>en</strong>ce de plusieurs ministères. Le problème qui se<br />

pose déjà, c l est <strong>en</strong> fait la coordination de ces actions qui doiv<strong>en</strong>t<br />

être m<strong>en</strong>ées dans cet objectif !<br />

C*est pourquoi nous constituons cette équipe qui sera sous<br />

tutel<strong>le</strong> du ministre chargé du développem<strong>en</strong>t des archipels, M. Geffry<br />

SALMON, qui sera chargé d ! analyser toutes <strong>le</strong>s données qui lui<br />

parvi<strong>en</strong>dront par <strong>le</strong> biais des différ<strong>en</strong>ts ministères et des TAVANA HAU<br />

territoriaux.<br />

Dire que <strong>le</strong>s missions sont d'ordre théorique n'est pas un bon<br />

qualificatif. Ce sont des missions importantes, du fait que l'objectif<br />

à rechercher, c'est la coordination de ces efforts et la définition<br />

des prioriétés à apporter au développem<strong>en</strong>t des archipels, car il y a<br />

beaucoup de choses à faire dans <strong>le</strong>s archipels, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> matière de<br />

travaux publics, d'agriculture, etc..<br />

Vous avez vu qu*au budget territorial, nous avons fait un<br />

effort pour <strong>en</strong>courager <strong>le</strong>s insulaires à retourner chez eux. Nous avons


778/87<br />

mis <strong>en</strong> place des fonds d'aides afin que <strong>le</strong>s ili<strong>en</strong>s puiss<strong>en</strong>t retrouver<br />

dans <strong>le</strong>urs archipels <strong>le</strong>s avantages et <strong>le</strong>s possibilités qu'ils ont à<br />

Tahiti, C'est un problème important du fait de la conc<strong>en</strong>tration de<br />

population à Tahiti et principa<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t clans la zone suburbaine de<br />

Papeete.<br />

On dit que cette délégation 3iègera à Papeete, c ! est<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, mais ce n T est pas ainsi qu'il faut voir <strong>le</strong>s choses. L r équipe<br />

sera basôe à Papeete, mais l'exécution se fera dans <strong>le</strong>s archipels<br />

éloignés, par <strong>le</strong> biais des services territoriaux qui seront mis à sa<br />

disposition.<br />

C'est vrai qu'un ministère a été créé <strong>en</strong> mars 1986 et <strong>le</strong><br />

Gouvernem<strong>en</strong>t a voulu par là, marquer sa volonté de développer <strong>le</strong>s<br />

archipels. Le ministère à lui seul a réalisé <strong>le</strong> travail que nous<br />

confions à cette délégation, il a récolté de nombreux r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts,<br />

mais il faut lui apporter une structura complém<strong>en</strong>taire qui sera<br />

chargée spécia<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de la mission de réponse et d'analyse aux<br />

données, aux fins de rediffusion dans <strong>le</strong>s archipels.<br />

Certaines directions ont été données aux différ<strong>en</strong>ts<br />

ministères, mais néanmoins je crois que <strong>le</strong> ministre et son cabinet ne<br />

peuv<strong>en</strong>t pas, seuls, récolter ces données, <strong>le</strong>s analyser et <strong>le</strong>s<br />

rediffuser. C'est pourquoi nous avons créé un outil supplém<strong>en</strong>taire mis<br />

à la disposition du ministre pour qu'il mène à bi<strong>en</strong> sa mission.<br />

Pour tranquilliser M. SPITZ je lui dirai que si nous avons<br />

créé cette équipe, c'est pour faciliter <strong>le</strong> travail du ministre et non<br />

pour alourdir la machine administrative,<br />

M. Jean-Marius RAAPOTO : Les objectifs sont louab<strong>le</strong>s<br />

puisqu'on cherche à dés<strong>en</strong>claver <strong>le</strong>s archipels et à promouvoir <strong>le</strong>ur<br />

développem<strong>en</strong>t. C'est une <strong>en</strong>treprise de longue ha<strong>le</strong>ine et compte t<strong>en</strong>u<br />

de la dispersion de nos î<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> Pacifique, je crois <strong>en</strong> réalité<br />

que <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s proposé ne sont pas suffisants. Cïest l'analyse que<br />

S 1 <strong>en</strong> fais.<br />

Personnel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, j'aurais plutôt vu la création d'un<br />

véritab<strong>le</strong> service doté de compét<strong>en</strong>ces et de pouvoirs particuliers<br />

d'interv<strong>en</strong>tion et de décision, naturel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t sous la direction du<br />

ministère concerné et cette délégation n'étant qu'une ant<strong>en</strong>ne de ce<br />

service. Dans la mesure où nous mettons <strong>en</strong> place une banque de<br />

données, c'est un choix satisfaisant de l'esprit, mais au niveau de<br />

l'exploitation et de l'application, à mon avis, il risque d'y avoir un<br />

problème.<br />

En conclusion, j f ai t<strong>en</strong>dance à dire qu'<strong>en</strong> réalité, nous<br />

mettons <strong>en</strong> place quelque chose qui risque de ne pas fonctionner<br />

puisque vous espérez que c'est <strong>le</strong> ministère qui va pr<strong>en</strong>dre cela <strong>en</strong><br />

charge, et cela me parait alourdir <strong>le</strong>s charges de ce ministère. Il ne<br />

faut pas oublier la dispersion \<br />

M. Monil TETUANUI : Iaorana e Peretit<strong>en</strong>i, iaorana tatou tei<br />

farerei i teie pôipoi, no teie tumu parau, inanahi ra te parau ra vau,<br />

te painu atu ra vau, i teie mahana te paremo atu ra.


779/87<br />

Te tumu vau parau ai teie parau no te mea outou, ia hio na'ae<br />

vau te hjio mai ra outou na nia i te mau faanahoraa, e faanaho faahou<br />

hia nei te hoe "chef bureau de service", hoc "technici<strong>en</strong> <strong>en</strong> Économie",<br />

hoe "secrétaire". E mana'o vau e haamauaraa moni faufaaore teie.<br />

On est <strong>en</strong> train de gaspil<strong>le</strong>r de l'arg<strong>en</strong>t pour ri<strong>en</strong>. Nous,<br />

noua voyons cela d'<strong>en</strong> bas et vous, vous voyez cela d'<strong>en</strong> haut. Vous<br />

créez des postes qui ne vont servir à ri<strong>en</strong>. Pourquoi dis-je cela ? Car<br />

il existe déjà <strong>le</strong> P.E.I., <strong>le</strong>s tavana hau et beaucoup d'autres services<br />

pour s'occuper des archipels. D'ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> petit Tetuanui ne sait<br />

déjà plus à qui s'adresser pour 1-alder !<br />

Franchem<strong>en</strong>t, je me s<strong>en</strong>s perdu dans tout cela. Il faudrait<br />

déterminer <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>tes fonctions des différ<strong>en</strong>tes instances.<br />

Là, vous êtes <strong>en</strong> train d'<strong>en</strong>foncer des portes ouvertes et vous<br />

gaspil<strong>le</strong>z l'arg<strong>en</strong>t <strong>en</strong> créant ces trois postes aussi, je vous propose<br />

de supprimer cette délégation. L'objectif est louab<strong>le</strong> mais ça suffit<br />

comme ça ; il y a déjà du monde sur <strong>le</strong> terrain !<br />

Je proférerais que <strong>le</strong>s ministres fass<strong>en</strong>t des visites sur<br />

invitation des maires ou des conseil<strong>le</strong>rs territoriaux.<br />

Ici, vous voyez <strong>le</strong>s problèmes d'un autre oeil que <strong>le</strong>s<br />

Tetuanui qui sont sur place. Vous al<strong>le</strong>z crôer trois postes, qui vont<br />

nous coûter 700 à 800 000 frs par mois. C'est du gaspillage !<br />

M. Edouard FRITCH : II y a des choses qui sont mal comprises.<br />

Je vais comm<strong>en</strong>cer à répondre à Me TETUANUI <strong>en</strong> lui disant que nous<br />

n'<strong>en</strong>fonçons pas des portes ouvertes, c'est plutôt lui qui <strong>le</strong> fait. Il<br />

compare <strong>le</strong> F.E.I. au tavana hau ; cela est aberrant d'arriver à un tel<br />

point s'ignorance.<br />

Cette délégation a une mission bi<strong>en</strong> précise. Jusqu'à prés<strong>en</strong>t<br />

chaque ministère a des projets répartis un peu partout <strong>en</strong> Polynésie.<br />

La mission étudiera ces projets qui seront programmés et inscrits au<br />

budget territorial.<br />

Nous avons fait une constatation, nous nous sommes r<strong>en</strong>dus<br />

compte qu'aucun organisme n ! a une vue d'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> des projets de chaque<br />

î<strong>le</strong> et de chaque archipel et ceci, tous secteurs confondus. C'est pour<br />

cela que nous avons créé ce ministère de développem<strong>en</strong>t des archipels<br />

qui a pour objectif premier la coordination des actions m<strong>en</strong>ées par <strong>le</strong>s<br />

services territoriaux.<br />

Pour répondre à M. RAAPOTO, je dirai que nous avons créé une<br />

délégation, non pour alourdir la marche administrative, maie pour<br />

qu'il y ait une structure plus légère qui sera chargée de réfléchir.<br />

Cette délégation n'est pas chargée de l'exécution, mais de la<br />

réf<strong>le</strong>xion,<br />

II faut <strong>en</strong> rester là, il ne faut pas créer un autre service<br />

qui risquerait de nous coûter cher alors que des structures exist<strong>en</strong>t<br />

déjà. Je p<strong>en</strong>se que <strong>le</strong> projet que nous prés<strong>en</strong>tons est tout à fait


conv<strong>en</strong>ab<strong>le</strong> !<br />

780/87<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Je p<strong>en</strong>se que toutes <strong>le</strong>s actions à<br />

<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre pour développer <strong>le</strong>s archipels doiv<strong>en</strong>t être att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t<br />

examinées.<br />

Là où je ne suis plus d'accord, c'est que j*ai l'impression<br />

que l'on agit par à coup au niveau des différ<strong>en</strong>ts archipels et il<br />

exi3tc déjà des interv<strong>en</strong>tions de la part de l^EVAAM, de la SDAP,<br />

CtC • * .<br />

Au niveau des archipels, il y a des perman<strong>en</strong>ts de ces<br />

services sur place, il faudurait peut^Ôtre, parallè<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à la<br />

création de cette év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong> délégation, analyser <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s mis <strong>en</strong><br />

place pour voir dans quel<strong>le</strong>s mesures ils sont axés vers <strong>le</strong>s mêmes<br />

objectifs. Il ne faut pas qu'il y ait d'actions disparâtes. Il faut<br />

que <strong>le</strong> service ait <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s financier de sout<strong>en</strong>ir l f action du<br />

ministère.<br />

Tout à l l heure, M. DROLLET a posé la question de savoir qui,<br />

pour <strong>le</strong> mom<strong>en</strong>t, pouvait faire ce g<strong>en</strong>re de travail ? Je pose la<br />

question au rapporteur car actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, <strong>le</strong>s problèmes sont réglés au<br />

coup par coup. II existe une conv<strong>en</strong>tion 86-4043/PR du 3 novembre 1986<br />

paosée <strong>en</strong>tre <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Territoire et M, Gaston BIDE, ingénieur<br />

agronome. Cette conv<strong>en</strong>tion a été négociée suivant <strong>le</strong>s honoraires de<br />

3 400 000 frs. Ce g<strong>en</strong>re de mission est déjà effectée par quelqu*un et<br />

si je compr<strong>en</strong>ds bi<strong>en</strong> ce service qu*on nous propose sera chargé de<br />

faire ce g<strong>en</strong>re d f ctudes. Le présid<strong>en</strong>t du Territoire n*aura plus besoin<br />

d*avoir recours à des fonctionnaires comme M. Gaston BIDE.<br />

Là, on pourra peut-être me donner des explications à ce<br />

sujet : <strong>le</strong> service intervi<strong>en</strong>t-il à la suite de cet accord ou est-ce<br />

une structure parallè<strong>le</strong> qui vi<strong>en</strong>t s'ajouter aux possibilités du Présid<strong>en</strong>t<br />

du Territoire à passer des conv<strong>en</strong>tions avec des particuliers, ou<br />

deo fonctionnaires et même des sociétés ?<br />

M. Napoléon SPITZ : M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t? je crois que cette<br />

délégation répond à une nécessité, c ( est la coordination des actions à<br />

m<strong>en</strong>er <strong>en</strong> faveur des î<strong>le</strong>s, car actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, <strong>le</strong>s services <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

des actions séparém<strong>en</strong>t...


781/87<br />

MJT<br />

M, Na.po.16on SPITZ (suite) .... Chaque service <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>d ses<br />

actions séparém<strong>en</strong>t 1'"un de l'autre,, par exemp<strong>le</strong>, au point de vue<br />

sportif? c'est <strong>le</strong> Ministère des sports qui recueil<strong>le</strong> toutes ses don^<br />

nées, au point de vue agriculture, c'est <strong>le</strong> Ministère dç l^agricul-*<br />

ture, mais il n'y a aucun li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre toutes ces actions.<br />

Donc,, lr. création de cette délégation 3ous sa forme<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, effectivem<strong>en</strong>t cela a été sou<strong>le</strong>vé, dans <strong>le</strong><br />

rapport? on na précise que troi3 missions principa<strong>le</strong>s alors que dans<br />

la délibération, une quatrième mission est précisée et c'est cette<br />

mission là qui me remplit un peu d r inquiétudes, Quel<strong>le</strong> oat cette<br />

mission ? C'est In proposition des mesures du coordination et de<br />

planification et c'est cette phrase là qui ri3que de fail<strong>le</strong> déraper <strong>le</strong><br />

projet,,, On a-iiÇ effectivem<strong>en</strong>t, avec cette phrase <strong>en</strong> plurj, c>la permet<br />

à cette délégation? peut-être, de retarder, tous <strong>le</strong>s projets <strong>en</strong><br />

fonction du fait que cette délégation doit proposer de? mesures de<br />

planification, Par exemp<strong>le</strong>, je pr<strong>en</strong>ds <strong>le</strong> domaine sportif que je<br />

connais bi<strong>en</strong>, si on veut interv<strong>en</strong>ir, on va dire. : non, att<strong>en</strong>dez la<br />

délégation au développem<strong>en</strong>t des archipels n'a paa onçom t<strong>en</strong>ainé sa<br />

programmation de toutes <strong>le</strong>s actions concernant <strong>le</strong> domaine 3port,iff <strong>le</strong><br />

domaine économique. C'est une petite inquiétude, mais <strong>le</strong> rapporteur<br />

Vi<strong>en</strong>t de • jn'apporter un petit; apaisem<strong>en</strong>t, je <strong>le</strong> croi3 volonfcier, il n'y<br />

a pas de problème, mais comme cela est écrit, dans quelques années» on<br />

va oublier ce que <strong>le</strong> rapporteur a dit, on ne va. P"3 se Reporter aux<br />

discussions d'aujourd'hui, Cette Délégation va se servir, de cette<br />

délibération et va. dire ; nous devons faire des propositions de<br />

me3ur.es de coordination et c'est là ou <strong>le</strong> bats peut, b<strong>le</strong>ssai: d'où ma<br />

petite inquiétude,<br />

tnnn<br />

Voilà donc <strong>le</strong>s deux points de mon interv<strong>en</strong>tion,<br />

M. Pierre HUNTER : M. <strong>le</strong> Préaid<strong>en</strong>t, nous verrons bi<strong>en</strong> ce<br />

projet lors de non application.<br />

Je; p<strong>en</strong>aç que la réussite d'un toi projet ti<strong>en</strong>t à une bonne<br />

coordination, solide,, bi<strong>en</strong> répartie t bi<strong>en</strong> définie <strong>en</strong>tre cette<br />

Délégation, <strong>le</strong>a services existants et <strong>le</strong>s difféi;<strong>en</strong>t,s Ministères,<br />

Evitez des conflits d'int<strong>en</strong>tion, M. %e Présid<strong>en</strong>t, dea conflits des<br />

moy<strong>en</strong>s et; d'études, Chaque Ministère dispose d'un bureau d*éludes que<br />

nous payons, il y a suffisamm<strong>en</strong>t de technici<strong>en</strong>s pou." 1 étudier lus<br />

moy<strong>en</strong>s financiers et techniquest donc, il faut éviter ce g<strong>en</strong>re de<br />

conflits, parce que? autrem<strong>en</strong>t, <strong>le</strong> petit Tetuanui no naura plus à<br />

quel<strong>le</strong> port,ç frapper •<br />

Dans la réussite de tous services. 3- vocation publique, il<br />

faut que <strong>le</strong> public soit bi<strong>en</strong> servi et qu'il n'y ait parj de problème.<br />

M,| Edouard PRITCHt rapporteur : II ne r.'a^it pas ici d'un<br />

bureau d*étùaû3T <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r HUNTER est <strong>en</strong> train, <strong>le</strong> confondre, je<br />

p<strong>en</strong>se, <strong>le</strong> bureau d f études, délégation chargée de coordonner, de


782/87<br />

planifier*,; otc,,. Il 3*agit d'une cellu<strong>le</strong> de réf<strong>le</strong>xions qui sera<br />

chargée d'aider lç Ministre à faire appliquer une politique qui est<br />

cel<strong>le</strong> du Gouvernem<strong>en</strong>t quant au développem<strong>en</strong>t des archipels, ce n'est<br />

pas un bureau d'études comme-on <strong>en</strong> trouve au Service de 1'équipem<strong>en</strong>t<br />

ou ail<strong>le</strong>urs.<br />

D'autre, psrt, je dirais à M. Napoléon SPITZ que <strong>le</strong> Service<br />

du plan n'a jamais arrêté <strong>le</strong> Territoire a réaliser sc3 grands projets,.<br />

1-jo grandes lignes politiques de développem<strong>en</strong>t qui sont arrêtées soit<br />

par lç Gouvernem<strong>en</strong>t, soit par 1 ! Assemblée Territoria<strong>le</strong> et je souhaite<br />

qu'on ri<strong>en</strong>,; ce paragraphe, dans quelques années, ne puisse jouer à<br />

1* <strong>en</strong>contre; des priorités que nous nous serons fixées soit à<br />

blée Territoria<strong>le</strong>, soit au Gouvernem<strong>en</strong>t, mais cola r<strong>en</strong>te bi<strong>en</strong> une<br />

sion importante et, une finalité de cette Délégation que nous créons<br />

aujourd'hui»<br />

Comme je <strong>le</strong> disais tout à l^heure, <strong>le</strong>a Ministères agiss<strong>en</strong>t<br />

chacun dana <strong>le</strong>ur secteur, chaque service dans chaque î<strong>le</strong> et nous<br />

p<strong>en</strong>sons, aujourd'hui, qu'il faut planifier tout cela et coordonner <strong>le</strong>s<br />

actions que nous m<strong>en</strong>ons au niveau des archipels ; ce aora l^objectif<br />

que devra atteindre cette Délégation»<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s conv<strong>en</strong>tions passéeG soib avec des<br />

fonctionnairesf soit avec des bureaux privés, je ne peux pas vous<br />

répondre a l'heure actuel<strong>le</strong>, à savoir, ai cette procédure sera<br />

interrompue ou tota<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t mise hors circuit, parce que là <strong>en</strong>core, cela<br />

dép<strong>en</strong>d de chaque Ministère, ai un Ministère ou la présid<strong>en</strong>ce du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t veut passer une conv<strong>en</strong>tion avec quoiqu'un, libre a<br />

chacun dç passer ces conv<strong>en</strong>tions,<br />

Ço que je peux vous dire, au niveau du développem<strong>en</strong>t des<br />

archipels et suite à des premières études qui ont 6t,é récoltées au<br />

niveau des services, un <strong>docum<strong>en</strong>t</strong> relativem<strong>en</strong>t important a déjà été<br />

p<strong>en</strong>ûé et sera vraisemblab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t diffusé dans <strong>le</strong>s semaines à v<strong>en</strong>ir au<br />

niveau de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> qui fixe déjà loa premiers<br />

objectifs qu'il faudra essayer d'atteindre dans <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>ts<br />

archipels, dans tous <strong>le</strong>s domaines, que ce soit dan3 <strong>le</strong> domaine de la<br />

pSche,, de l'équipem<strong>en</strong>t, de la communication, otc,,. Le Ministère a<br />

comm<strong>en</strong>cé à porter cette réf<strong>le</strong>xion et comme je vous <strong>le</strong> disais tout à<br />

l'heure, ce sera, au niveau de cette délégation, un outil complém<strong>en</strong>taire<br />

, et mSme supplém<strong>en</strong>taire qui sera mis à la disposition du Ministre<br />

pour parfaire ses actions et je crois qu'il faut rapidem<strong>en</strong>t passer<br />

au stade de l'application et de la mise <strong>en</strong> action pour qu'on puiase<br />

atteindre rapidem<strong>en</strong>t ces objectifs.<br />

H. Harccl HART ; Nous sommes tous d'accord sui? <strong>le</strong> principe<br />

et <strong>le</strong> fond de ce rapport» c'est-à-dire de mettre un outil supplém<strong>en</strong>taire<br />

à la disposition de ce Ministère pour activer <strong>le</strong>n actions <strong>en</strong><br />

cours» Je ne vois pas où est <strong>le</strong> mal ou ce qu'il faut modifier dan3 ce<br />

rapport ? J'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dais M. HUNTEn par<strong>le</strong>r plusieurs fois, s'il a une<br />

proposition précise à faire, qu'il la faase quant, au rajout d'un<br />

membre do phretac; ot que l'on passe au vote.<br />

M. Arthur CHUNG ; J'ai écouté <strong>le</strong>s uns et 1er. autres et je<br />

crois que 1*affaire est déjà dans <strong>le</strong> 3ac( c'est^à-dirç qnc ces trois


783/87<br />

personnes sont t<strong>le</strong>jii embauchées. On demande seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t a l'Assemblée<br />

d'<strong>en</strong>tériner unn situation de faits. A ce 3ujet là, je r,uis contre la<br />

prolif é?^at;ion d 1 organismes ou de services que vous appe<strong>le</strong>z Délégation<br />

ou autres,,. Au niveau de chaque ministère, il existe iéjâ des ser-r<br />

Vices de réf<strong>le</strong>xions.<br />

Je voi^ ici, "développem<strong>en</strong>t de3 nrchipel3" , Qui lit "archipels",<br />

pour moi, deux solutions pourrai<strong>en</strong>t se prés<strong>en</strong>ce! 4 ; soit A.<br />

travers <strong>le</strong>, Ministère; des affaires intérieures, car lot; archipels font<br />

partie de l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de 1' administration du Territoire, Je; suppose<br />

qu'au ni,veau du Ministère des affaires int6rieur.es, il doit exister<br />

déjà un a»:?vice ou une ant<strong>en</strong>ne qui s*occupe de la coordination avec<br />

ces différ<strong>en</strong>ts archipels ; soit par <strong>le</strong> canal du Fonda Spécial, dénommé<br />

<strong>le</strong> "F.E.I," qui, ayant d'attribuer, des aidC3, va or lonnor d'abord une<br />

étude préalab<strong>le</strong> nyee <strong>en</strong>quête car on ne peut pas accorder de3 dons au<br />

"piffomètrç". Comme je <strong>le</strong> disais, je guis sûr que <strong>le</strong> personnel est<br />

déjà <strong>en</strong> placef on nous demande de l'officialiser ; dans co cas là,<br />

pourquoi ne pas utiliser du personnel déjà existant dans Ie3 divers<br />

serviceH ?<br />

Le conseil<strong>le</strong>r BRAUN-ORTEGA vi<strong>en</strong>t de dire qu'une étude a été<br />

effectuée à la demande du Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t, J'aimerais savoir<br />

au niveau du budget du chapitre "Administration généra<strong>le</strong>"? combi<strong>en</strong> de<br />

personnes sont rattachées au secrétariat général du Gouvernem<strong>en</strong>t ? Si<br />

chaque Ministre s'amuse à commander <strong>le</strong>s études de son Ministère sans<br />

consultai? <strong>le</strong>a r.utrea collègues, ce serait un gaspillage de fonds<br />

publics, car, il devrait exister une concertation au niveau du Gouvernem<strong>en</strong>t,<br />

Je ne sui3 pas contre <strong>le</strong>s mesures appropriées à développer<br />

Ie3 archipels^ mais il ne faut pas créer, chaque fois, un service, une<br />

délégation, un organisme ou un établissem<strong>en</strong>t public. Je uaiais cette<br />

occasion pour, demander, combi<strong>en</strong> actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, sur <strong>le</strong> Territoire,<br />

exi3t<strong>en</strong>t-ils d T établissem<strong>en</strong>ts publics, offices ou délégations, ne<br />

serait-ce que pour connaître <strong>le</strong> montant des frais de pey<br />

ît. Lysin LAVIGNE : Si j l ai demandé à pr<strong>en</strong>dre la paro<strong>le</strong><br />

comme je 1 T ai' fait hier, au nom de M, SALMON que je repréacn.te au<br />

Conseil des Ministres puisqu'il e3t abs<strong>en</strong>t et est <strong>en</strong> mission, je<br />

prés<strong>en</strong>te <strong>le</strong>s doscier3, ceci me permet d'avoir certaines aouchep et des<br />

inforinat.iona qui, peut— êtret satisferont <strong>en</strong> partie <strong>le</strong>^i questions qui<br />

vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t d'Strc posées.<br />

Je î^épondrais par ordre chronologique et <strong>en</strong> prcan<strong>le</strong>r lieu à<br />

M, Arthur, ÇHUNG. Premièrem<strong>en</strong>t, lorsqu'il dit que c'est dîna <strong>le</strong> sac? il<br />

oe trompe, car il a lui-même participé au yote du budget 1907 et dans<br />

ce budget, il y avait la création de ces différ<strong>en</strong>ts postes ; donc, ce<br />

n'e3t pas quelque chose de cachée, de secret, cela a 6t.ô port.6 dans <strong>le</strong><br />

budget 1987 et vous l T avez voté.<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, je peux vous dire que personne n'n. <strong>en</strong>core été<br />

embauchée, par contre,, des avis de concours sont lancés.<br />

Sur la deuxième point, je me permets de. faire une petite<br />

comparaison parce que j'ai aussi, au sein du Ministère, une délégation


78V87<br />

à 1*<strong>en</strong>yironnem<strong>en</strong>t. Cela veut dire que lorsqu'on analyse <strong>le</strong>s choses^ on<br />

3'aperçoit: qu'il y a beaucoup d ! interv<strong>en</strong>ante dans un domaine qui<br />

apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à dos ministères différ<strong>en</strong>ts et qu' il 3 ' agit <strong>en</strong><br />

l'occurr<strong>en</strong>ce de coordonner précisém<strong>en</strong>t Ie3 actions do Cca différ<strong>en</strong>ts<br />

interv<strong>en</strong>ants.<br />

Je croia que c'est la vocation ess<strong>en</strong>tiel<strong>le</strong> l'une délégation<br />

qui panse mieux que l'appellation "aeryica" et CGC±? je? <strong>le</strong> di3 à<br />

l'int<strong>en</strong>tion de ri, HUNTER, si un service qui apparti<strong>en</strong>t à un Ministère<br />

va essayer de •demander ou d'activer, un service redemanda un autre<br />

Ministère, ce ntest pa3 toujours admis faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, main on obti<strong>en</strong>t<br />

beaucoup plus faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de la coordination et <strong>en</strong> l'occurr<strong>en</strong>ce, je<br />

poux voua d±pç qu« M. Geffry SALMON recherche <strong>le</strong> plus d'informations<br />

possib<strong>le</strong>s car <strong>le</strong>s informations sont réunies dans chaque miniatère. et<br />

par î<strong>le</strong>a, C'est donc son souci d'obt<strong>en</strong>ir <strong>le</strong> maximum de données, de<br />

statistiques, d T informations, il n*a pas du tout l'int<strong>en</strong>tion do piétiner<br />

dons <strong>le</strong>s plates-bandes du voisin. Son rQ<strong>le</strong> consiste à obt<strong>en</strong>ir un<br />

gain de temps, do faire passer <strong>le</strong> message, si la réponse tarde, d'in^<br />

ter/v<strong>en</strong>ir à nouveau auprès de ces ministères pour que la Réponse arrive<br />

un peu plus vite.<br />

Je p<strong>en</strong>se que <strong>le</strong>s informations ne sont pa3 très complotes,<br />

M. SALMON 1*aurait fait bi<strong>en</strong> mieux que moi, mais voilà au moins<br />

<strong>le</strong>s quelques informations que je pouvais mettre à votre disposition.<br />

II. Jean^nariua RAAPOTO : Je crois que toutes IÇG questions<br />

et observations qui ont été formulées jusqu'ici n'avai<strong>en</strong>t que pour<br />

3eul souci la recherche de Inefficacité, nous sommes tous d'accord,<br />

effectivem<strong>en</strong>t, pour aboutir au dé3<strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t des archipelzf Pour ma<br />

part, ce qui m'inquiète c'est l'ambition de la mission et je dirais,<br />

la petitesse des moy<strong>en</strong>s accordés.<br />

M, <strong>le</strong> Ministre,; vous disiez tout à l'heur-e que vous avez<br />

vousrfliiGnïç une délégation à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et vous faisiez trê3<br />

justem<strong>en</strong>t remarquer que, dans cet unique secteur, 3,1 y a déjà<br />

énormém<strong>en</strong>t de moy<strong>en</strong>s à déployer ne serait-ce que pour ni<strong>le</strong>;? chercher<br />

1 T information ei: d ï <strong>en</strong> faire la synthèse ayant de pr<strong>en</strong>dre des mesures.<br />

Çn qui m-inquiète; dans <strong>le</strong> cas d'e3pèce, c'est que, nn fp.it? s'a^issant<br />

du dés<strong>en</strong>clavem<strong>en</strong>t des archipels, cela concerne des domaines, je dirai,<br />

illimités. On aurait créé cette délégation dans des secteur ri clés de<br />

notre économie afin de redéployer notre économie» ne serait-ce qu'au<br />

niveau de l'agriculture, de l'é<strong>le</strong>vage ou de la pécha, ce ne serait<br />

dôjà pas si mal. Or, oggVeut tout rég<strong>le</strong>r et je p<strong>en</strong>se que là, on va<br />

noyer la poioson et c'est qui m'inquiète.<br />

Je ne sais pas dans quel<strong>le</strong> mesure au niveau de ce Service,<br />

on va lui donner dea priorités et <strong>en</strong> l'abs<strong>en</strong>ce do priorités, je p<strong>en</strong>se<br />

que dan3 la recherche de ces informations, on va piétinai*, je crois<br />

qu'il faut plutôt restreindre la mission de cette délécai:ion et lui<br />

donner des missions très précises et ponctuel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> temp3 afin<br />

d'aboutir à unç planification.<br />

Je no partage pas tel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t l'inquiétude du conseil<strong>le</strong>r<br />

Napoléon SPITZ, parce que, à terme, il faut arrivçx* à une<br />

planification» Le problème est de savoir est-ce au niveau de ce


765/87<br />

Service: que relève cette planification ? Je ne croîs pao, mais c'est<br />

au niveau du Gouvernem<strong>en</strong>t qui doit décider puisqu'il s'agit d'une<br />

action politique,<br />

Donc,, toute action de recherches^ de données et de r<strong>en</strong>sei^gnem<strong>en</strong>ta<br />

qu.t n'aboutirait pas à une planificationr à mon avis, est,<br />

vouée à 1'échec,<br />

Voilà <strong>le</strong>s deux observations ess<strong>en</strong>tiel<strong>le</strong>s que je voulais<br />

formu<strong>le</strong>r t îï, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, merci,<br />

M, Enrique BRAUKrQRTEGA : On par<strong>le</strong> aujourd'hui de<br />

développem<strong>en</strong>t dea archipels. Hier, nous avons parlé, <strong>le</strong> temps qu'il<br />

fallait, de la pe:c;<strong>le</strong> et de la perliculture qui fait partie des actions<br />

de développem<strong>en</strong>t dea archipels,<br />

Dana ço large intitulé, tout r<strong>en</strong>tre, que çc soi<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s<br />

transports, la pêche, l'agriculture, etc.,. M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je p<strong>en</strong>ae<br />

que ce nïeat pars lu temps perdu de pouvoir échanger des observations<br />

<strong>en</strong>tre noua, car nous, membres de l'opposition? nous n'ayons<br />

malheuçeu3eïn<strong>en</strong>t pas accès, <strong>en</strong>core l'ouverture vi<strong>en</strong>t, donc vous ayez un<br />

de3 instigateurs de cette ouverture^ nous att<strong>en</strong>dons <strong>le</strong>a ^<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts<br />

qui seront de plun <strong>en</strong> plus volumineux, mai? nous ayona ici,<br />

aujaurd f huij la seu<strong>le</strong> occasion de nous r<strong>en</strong>seigner, sur.cç qui se passe.<br />

J'ai à vous poser une question, est-ce que <strong>le</strong>a conseil<strong>le</strong>rs<br />

territoriaux qui souhaiterai<strong>en</strong>t se r<strong>en</strong>seigner 3ur tel ou tel service<br />

pourrai<strong>en</strong>t, avec 1 T autorisation du Ministre concerné et du chef de<br />

service concerné, avoir au moins la possibilité d'al<strong>le</strong>r yipiter ou de<br />

s'informer ? C'est ma première observation » cela nous évitera peut-*<br />

Ôtre à poser, beaucoup de questions qui peuv<strong>en</strong>t paraître pour ceux qui<br />

sont,, au courant dos informations comme des questions superflues.<br />

La dernière observation concerne 1 'agriculture -lui est un<br />

élém<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiel du développem<strong>en</strong>t des archipels, Je rappel<strong>le</strong>, puisque<br />

tout a lthçure, on ne m'a pas répondu, que <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Territoire<br />

a pas3é cette çony<strong>en</strong>tion, que <strong>le</strong> rapport définitif c. été déposé, comme<br />

l'atteste une déclaration du directeur de cabinet du Préaid<strong>en</strong>t,; j'aimerais<br />

bi<strong>en</strong> savoir si ce rapport a été transmis au Ministre de l'agri^<br />

culture et j'aimerais bi<strong>en</strong> aussi évoquer <strong>le</strong>.souhait que ce rapport<br />

soit transmis aux membres de 1'Assemblée Territoria<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s délais<br />

relativem<strong>en</strong>t brefs, pour qu'on puisse s'inspirer justem<strong>en</strong>t des réf<strong>le</strong>^<br />

xions de çc haut fonctionnaire qui est ingénieur agronome et qui<br />

pourra peut-être nous éclairer, nous conseil<strong>le</strong>ra territoriaux,, non<br />

spécialistes, des différ<strong>en</strong>tes difficultéo que r<strong>en</strong>contre <strong>le</strong> secteur<br />

et agrico<strong>le</strong> du Territoire,<br />

H. Edouard PRITCH, rapporteur : Je voudrais répondre aux<br />

deux questions ' simultaném<strong>en</strong>t qui ont été posées, c^eat là où on<br />

s'embourbe dans nos discussions, on po3e <strong>le</strong>s même3 questions sous des<br />

formes différ<strong>en</strong>tes, M. RAAPOTO, Ii3ez <strong>le</strong> deuxième pnr.agrp.phe du<br />

rapport qui vous donne la réponse à vos questions ? "La revitalisation<br />

des archipels, l'amélioration des conditions de vie de sera habitants,<br />

et <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t du pot<strong>en</strong>tiel des î<strong>le</strong>s éloignées demeur<strong>en</strong>t parmi<br />

<strong>le</strong>s objectifs prioritaires...". Vous ayez là <strong>le</strong>s priorités que nous


786/87<br />

Voulons et que nou3 instaurons au niveau du Gouvernem<strong>en</strong>t.<br />

Dir,e que cette délégation sera appelée à travail<strong>le</strong>r avec<br />

des oecfc.euçq qui sont, à priori, trop nombreux, qu'el<strong>le</strong>: ne pourra pa3T<br />

mais certaines priorités seront arrêtées par la Gouvernem<strong>en</strong>t à<br />

certains archipels, cel<strong>le</strong> des Tuamotu n'est pas la mCrne que col<strong>le</strong> des<br />

Marquisest que cal<strong>le</strong> des I<strong>le</strong>s Sous-<strong>le</strong>-


787/87<br />

Artic<strong>le</strong> <strong>le</strong>rm- II est créé un service dénommé "Délégation au<br />

Développem<strong>en</strong>t dos Archipels" dont <strong>le</strong>s missions sont iss suivantes :<br />

- t@ recueil de toutes <strong>le</strong>s données disponib<strong>le</strong>s <strong>en</strong> mie de<br />

constitue? une banque d l informttôionG pour te<br />

développem<strong>en</strong>t des Archipels s<br />

- l'analyse des informations recueillies^ <strong>le</strong> localisation<br />

des secteurs justifiant une priorité d'action>\ la<br />

proposition de mesures de coordination et de<br />

plaiification visant à un redéploiem<strong>en</strong>t des actions de<br />

développem<strong>en</strong>t des Archipels ;<br />

- <strong>le</strong> rediffusion des informations recueillies cçrès<br />

synthèse ;<br />

- études*, anqu&tes,, propositions mioro-éoonomiques <strong>en</strong><br />

matière de développem<strong>en</strong>t des archipels*)<br />

ADOPTE, à mains Iey6es, à 1*unanimité, par. 22 voix pour<br />

Çja_ ja?ocuration3) et .8 abst<strong>en</strong>tions (.2 procur-atigna),<br />

Artic<strong>le</strong> 2,:- Les dispositions relatives aux attributions et<br />

à l'organisation du service dénommé "Délégation au Développem<strong>en</strong>t des<br />

Archipels" seront fis&es <strong>en</strong> tant que de besoin par arrêté pris <strong>en</strong><br />

Conseil des<br />

AflpPTE, à pains <strong>le</strong>vées, à 1*unanimité^ par 22 voix pour<br />

'^ et S abst<strong>en</strong>tion^ (2i ^<br />

Artic<strong>le</strong> 3«- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

Vexécution de la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel do la Polynésie Française*}<br />

ADOPTE,_ a .mains. . <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, nap 22 voix pour<br />

(6 procurations) et 8 abst<strong>en</strong>tions (2<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au vote 3ur 1'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération ~n V 87^50/AT <strong>en</strong> date du 30 avril 1987,<br />

ADOPTE, a mains <strong>le</strong>vées, à l'unanijnité, par _ 22 voix pour<br />

(5 _proçuraUions)' e% 8' abst<strong>en</strong>tions ^2 procurations ),<br />

-9-<br />

H.* ^Enj'ique BRAUN-ORTECU ? Explication de vote 5 M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t, je me suis abst<strong>en</strong>u dans <strong>le</strong> vote, bi<strong>en</strong> que j'nvais fait une<br />

déclaration comme quoi, <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t des archipels est un de nos<br />

principaux souci3 cru? tout est intégré dans <strong>le</strong> souci de développer <strong>le</strong>s<br />

archipels harmonieusem<strong>en</strong>t avec la population qui y


786/87<br />

Je m« auis abst<strong>en</strong>u car on n'a pas répondu à ma question<br />

quand j'ai demandé à savoir ai <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>ra territoriaux qui<br />

avai<strong>en</strong>t bR3oin de S'informer pouvai<strong>en</strong>t, avec 1'accord dors ministres<br />

concernés et <strong>le</strong> ch/if de service concerné, 3*adresser justem<strong>en</strong>t a eux<br />

pour, des <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s d'informations 3ans aucune transmission de docu^<br />

m<strong>en</strong>t.s ou quoi que ce 3oit, sans l*aval du Ministre* lion 3ouci, M, <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t, c'<strong>en</strong>!; de noua Éviter peut-être à perdre beaucoup de tempo<br />

dans dea quC3î:ionj qu'on doit poser ici parce que nou3 n'avons pas la<br />

possibilité de nou;j informer par ail<strong>le</strong>urs.<br />

Voila la raison pour laquel<strong>le</strong> je me suis abat<strong>en</strong>u de voter<br />

favorab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t aur <strong>le</strong> problème du développem<strong>en</strong>t dea archipels qui est<br />

ess<strong>en</strong>tiel au développem<strong>en</strong>t économique et social de no^ro ferma.<br />

H, Napoléon SPITZ : M. <strong>le</strong> Préaid<strong>en</strong>t, Hv Jacqui DROLLET<br />

Vi<strong>en</strong>t de donner ld "réponse <strong>en</strong> disant : il n'a pas <strong>en</strong>core compris, aita<br />

e tote parce qu'il n'est pas de la majorité. Voilà, la réponse que <strong>le</strong><br />

conseil<strong>le</strong>r DROLLET a faite, c'est exactem<strong>en</strong>t ce qu'il p<strong>en</strong>se.<br />

0O0<br />

M, A<strong>le</strong>xandre LBONTIEFF : M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, je demande <strong>le</strong><br />

r,eport du rapport n 53-87 fixant <strong>le</strong>s statuts types des Sociétés<br />

Anonymes d'Economie lïixte sur <strong>le</strong> Territoire de la Pp^yncsie Française,<br />

à la prochaine oéance et son exam<strong>en</strong> par la Commission des affaires<br />

financières, de 1*économie et du plan,<br />

Présid<strong>en</strong>t,<br />

H, Edouard FRITÇH, rapporteur ; Sans objection^ M. <strong>le</strong><br />

oOo<br />

LE PRESIDENT ; Nous poursuivons.<br />

M, Edouard FRITCH, rapporteur : M. <strong>le</strong> P3?ôfîid<strong>en</strong>t, 3i vous<br />

permettes, on réponse à 1*explication de vote de notre collègue BRAUN-<br />

ORTEGA, je lui dirn.1 simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t que pour certains dojai«rs iiiiportantg<br />

comme celui du développem<strong>en</strong>t des archipels, c^ast bi<strong>en</strong> beau de<br />

reconnaître publiquem<strong>en</strong>t l'intérêt qu'on puisse porte;. 1 a de tel<strong>le</strong>s<br />

missions dévolues à notre Gouvernem<strong>en</strong>t et à notre A3oombl6er mais je<br />

trouve que cela n'explique pas un vote tel qu'une abst<strong>en</strong>tion,<br />

LE PRESIDENT ; M. <strong>le</strong> rapporteur, lisez vot;^o ^apport,<br />

HOMOLOGATION LEGISLATIVE DES PEINES CORRECTIONNELLES ET DES PEIWES. JU-<br />

CprgLÔtENTA"lRES PREVUES DANS LES DELIBERATIONS TERRITORIALES'<br />

DEPUTSt 1977. ^<br />

t<br />

Rapport' n* 54--87 <strong>en</strong> date du 27 avril 1907, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Çommi33ion des affaires financières, de l'économie eî; du plan, par<br />

HK, <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Edouard FRITCH et André ROIHAU.


RAPPORT<br />

789/67<br />

relatif à l'homologation législative des peines<br />

(correctionnel<strong>le</strong>s et des peines judiciaires complém<strong>en</strong>taires<br />

prévues dans <strong>le</strong>s délibérations<br />

tarritoriates depuis 1Q?79I<br />

présanté au nom de la Commission des affaires<br />

administratives^<br />

par MM* <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Edouard FHXTCH et André<br />

ROIHAU,<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,,<br />

Mesdanas^<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs^<br />

Le Conseil des Ministres,, par <strong>le</strong>ttre n° 8012/PR du 20<br />

janvier 1987, demande à VAssamblée Territoria<strong>le</strong> ds bi<strong>en</strong> vouloir faire<br />

soumettra à l 1 homologation législative tes dispositions concernées,-,<br />

des septs délibérations territoria<strong>le</strong>s suivantes :<br />

- Délibération n° 78-20 du 2 février 1978 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant la<br />

profession d'optici<strong>en</strong>-lunettier détaillant an Polynésie Française ;<br />

- Délibération n° 80-107 du 29 coût 1980 fixant <strong>le</strong>s<br />

conditions d'importation des médicam<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française ,•<br />

- Délibération n° 83-81 du 28 avril 1983 portant sur la<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation archivistique <strong>en</strong> Polynésie Française at la délibération<br />

modificative n°' 84-71 du 7 juin 1984 ;<br />

- Délibération n° 83-122 du 28 juil<strong>le</strong>t 1983 iiVJtituant une<br />

carte sanitaire <strong>en</strong> Polynésie Française ;<br />

- Délibération n° 83-155 du 14 octobre 1983 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation do la pratique d'accouchem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française ;<br />

- Délibération n° 84-37 du 12 asrsil 1984 portant<br />

modification du code d* (ménagem<strong>en</strong>t du Territoire ;<br />

- Délibération n° 85-2050/AT du 24 juin 1985 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation géitéra<strong>le</strong> sur la police de la circulation routière^<br />

la première fois que <strong>le</strong> Territoire fait homologuer<br />

<strong>le</strong>s peineû correctionnel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s peines judiciaires complém<strong>en</strong>taires<br />

prévues dais <strong>le</strong>s délibérations territoria<strong>le</strong>s depuis 1977, car il vaut<br />

mieux saisir <strong>le</strong> Par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t pour des <strong>en</strong>semb<strong>le</strong>s de délibérations,] que de<br />

<strong>le</strong> faire au fur et à mesure du vote des délibérations par VAssemblée<br />

Terri tori aie*<br />

Une procédure automatique d'homologation lôg-Colative est<br />

<strong>en</strong>visagée dons <strong>le</strong> futur texte n&difiant Is statut mds <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant la


790/87<br />

détermination clu ca<strong>le</strong>ndrier de cette réforme statut&r^ il convi<strong>en</strong>t<br />

de faire homologuai-' tes dispositions péna<strong>le</strong>s sussrisôes,\ ainsi que <strong>le</strong><br />

reoomncstde la Coitr d'Appel de PAPEETE, afin de déctandieï 1 la procédure<br />

permettant de conférer aux décisions J


791/87<br />

ma<br />

M, Jacgui^ pHOLLET : (Suite) Je ne trahirais pas un secret<br />

M, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, et je <strong>le</strong> dis parce que depuia un certain tempo tout<br />

<strong>le</strong> monde par<strong>le</strong> d^ouyerture, donc je ne trahirais pas un secret» M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t ? <strong>en</strong> vous disant que <strong>le</strong> procèd<strong>en</strong>t gouvernem<strong>en</strong>t, pas celui-ci<br />

mais celui issu des é<strong>le</strong>ctions de 1982 avait pratiquem<strong>en</strong>t édicté? une<br />

forme de règ<strong>le</strong>, l'obligation pour <strong>le</strong> la Hana Te Nunaa qui voulait<br />

obt<strong>en</strong>ir des informations de r<strong>en</strong>contrer dec chefs de service, <strong>en</strong> pr6r<br />

s <strong>en</strong> ce du ministre de tutel<strong>le</strong>, cela a fité la première démarche} et<br />

<strong>en</strong>suite cette démarche n'étant pas suffisante, ai nous a répondu que<br />

seuls <strong>le</strong>p ministres étai<strong>en</strong>t habilités à répondre aux questions des<br />

ccnsçil<strong>le</strong>rSj donc <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs n'avai<strong>en</strong>t pas <strong>le</strong> droit, et surtout<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs de la mana Te nunaa de r<strong>en</strong>contrer <strong>le</strong>s chefs de service<br />

.<br />

Le question est à nouveau posée. Il me semb<strong>le</strong> important<br />

qu'une rep<strong>en</strong>se claire ooit d<strong>en</strong>née, d'autant que dans lr. délibération<br />

qui a créé la délégation au développem<strong>en</strong>t dos archipels <strong>en</strong> par<strong>le</strong> de<br />

regroupem<strong>en</strong>t d* an formations, si ces regroupem<strong>en</strong>ts déformations ne<br />

serv<strong>en</strong>t qu'au ministère concerné ou aux conseil<strong>le</strong>rs de la majorité,<br />

nous p<strong>en</strong>sons là qu'il y a une distorsion fâcheuse, d<strong>en</strong>c^ il faudrait<br />

permettre aux conseil<strong>le</strong>rs de l*oppositicn de pouvoir ^informer auprès<br />

des différ<strong>en</strong>ts chefs de services sans qu 1 !! y ait aucune procédure<br />

dï<strong>en</strong>traye et c r CBt a ce niveau d*actes que l'<strong>en</strong> mesurera yctru volonté<br />

ou la réalité de votre yo<strong>le</strong>nté d^ouverture.<br />

Permettezrmoi de rev<strong>en</strong>ir sur ce rapport, <strong>en</strong> nous propose<br />

une homologaticn législative pour un certain nombre de délibérations,<br />

pas plus trrd qu'hier au soir nous av<strong>en</strong>s traité azns jeux de mots du<br />

problème; des eaux usées, là aussi, nous faisions allusicn , et nous<br />

avions adopté un système de peine, un système de sanction, pourquoi ne<br />

pas arrêter à la date d'aujourd'hui, toutes <strong>le</strong>s délibérations<br />

concernées par cette homologaticn législative et ne faire qu'une seu<strong>le</strong><br />

requête plutôt que d*att<strong>en</strong>dre un hypothétique modification du statut,<br />

la faire d l ^iç seu<strong>le</strong> fois, et <strong>en</strong>suite, chaque foie qu'une<br />

délibération intégrera une procédure judiciaire, joindre un artic<strong>le</strong><br />

qui fasse l'homologr-ticn législative.<br />

Pas plus tiird qu*hier au soir, nous ayons réglé ce problème<br />

qui ne figure pt*.n drns cette délibération, eet-ce qu'fî> ne pourrait<br />

pas globaliserj cela nous éviterait de rev<strong>en</strong>ir sur des oujets qui s<strong>en</strong>t<br />

pratiquemçrvt acquis. . :<br />

ri, Edoucrd PRITCH ; Je voudrais dire aux c<strong>en</strong>fieil<strong>le</strong>rs ici<br />

préserito danc cçt hémicyc<strong>le</strong> que <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t que subit <strong>le</strong> la Mana Te<br />

nunaa est <strong>le</strong> même traitem<strong>en</strong>t que subiss<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s conseillère du Tahoeraa<br />

Hujraatira,<br />

Autrem<strong>en</strong>t dit, lorsque nous avtne ber.oin d'un r<strong>en</strong>seignemoi<br />

t, <strong>en</strong> noue fait obligation de demander au ministre de pouvoir<br />

accéder à ces r<strong>en</strong>soi^itan<strong>en</strong>ts et c'est avec s<strong>en</strong> accord que nous peuv<strong>en</strong>s<br />

<strong>le</strong> faire.


792/87<br />

Je trouve que c'est une méthode de travail Qui est louab<strong>le</strong>,<br />

et jç souti<strong>en</strong>s cette façcn de travail<strong>le</strong>r. Les ministres s<strong>en</strong>t<br />

responsab<strong>le</strong>s de <strong>le</strong>ur service et c*est normal que l*cn passe par eux<br />

pour accéder aux eeryices.<br />

Vautre pert, nous av<strong>en</strong>s des séances importantes et <strong>en</strong><br />

particulier cel<strong>le</strong>s du budget où nous ay<strong>en</strong>s <strong>le</strong> loisir de pouvoir<br />

interroger <strong>le</strong>s ministres, sur <strong>le</strong>s serrices ou offices, je ne veis pas<br />

pourquoi <strong>en</strong> oe plaint de ne pas pouvoir accéder aux r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts.<br />

H\ ce qui concerne <strong>le</strong> prés<strong>en</strong>t rapport, je ycudrciis faire<br />

une mise au point ? cette délibération noue a été trrnsmisp psr <strong>le</strong><br />

ccneuil dos ministres c'est vrai qu'il aurait fallu quo nous<br />

regroupions toutes <strong>le</strong>s demandes d'homologation , mais noue ne pouy<strong>en</strong>s<br />

pas att<strong>en</strong>dre toutes <strong>le</strong>e demandée peur pouvoir homologuer par <strong>le</strong><br />

Par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t et c'est la raison pour laquel<strong>le</strong> nous <strong>en</strong>voyais un premier<br />

jet» et dans <strong>le</strong>c meis à v<strong>en</strong>ir nous aurons un deuxième jet.<br />

R~. l*étr.t actuel des choses , s- crois que l*on peut<br />

transmettre ? et ôy<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>n<strong>en</strong>t, nous préparerons une deuxième<br />

délibération,<br />

M. Birique BRAUN^ORTBGA : Je m'explique sur ma question de<br />

tout à l'heure,<br />

SI un. ccnseil<strong>le</strong>r territorial veut visiter un service territorial,<br />

un ctablicjeem<strong>en</strong>t public pour voir comm<strong>en</strong>t cela foicticnne ,<br />

voir dzns quel<strong>le</strong>s c<strong>en</strong>d^-ti<strong>en</strong>s <strong>le</strong>s g<strong>en</strong>s travail<strong>le</strong>nt, <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s matériels,<br />

<strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s humains mis <strong>en</strong> oeuvre, etc..., est-ce que ce ccnseil<strong>le</strong>r<br />

territorial peut avec l'accord du rainiotro et l'accord du chef<br />

de service exécuter une tel<strong>le</strong> missi<strong>en</strong> d'infermati<strong>en</strong> xx:ur ycir comm<strong>en</strong>t<br />

cela f<strong>en</strong>c-i<strong>en</strong>ne» parce que nous demandais <strong>le</strong>s r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts ici <strong>en</strong><br />

Bési>cii, CYidemmçnt, <strong>le</strong>s r<strong>en</strong>seigpeîB<strong>en</strong>ts financiers? noue av-erve la possibilité<br />

de pouvoir interv<strong>en</strong>ir sur <strong>le</strong> plan économique, juridique, mais<br />

c*est au niveau de visu, <strong>en</strong> ne va i>as rester dans cette sal<strong>le</strong>, sans<br />

savoir ce qui se passe ail<strong>le</strong>urs.<br />

Et si demain, je veux al<strong>le</strong>r au service de <strong>le</strong>, SDAT, est-ce<br />

que je pçux al<strong>le</strong>r visiter, avec l*accord du resr^sal.<strong>le</strong>, voir comm<strong>en</strong>t<br />

cela se passe, quels s<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s moy<strong>en</strong>s mis on oeuvre, queln 3cnt <strong>le</strong>s<br />

moy<strong>en</strong>s financière, <strong>le</strong>s difficultés ?<br />

Ç^est cemmo cela que l'<strong>en</strong> s'infirme, ce n'est pas <strong>en</strong><br />

restant assis ici que l*cn Ta s'informer, et ce n'est certainem<strong>en</strong>t pas<br />

<strong>le</strong>o m^nistrçG qui ne o<strong>en</strong>t pas suffisamm<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>ts, qui pourront nous<br />

d<strong>en</strong>ner tous <strong>le</strong>s élém<strong>en</strong>ts d ( appréciâti<strong>en</strong> humaine, je ne par<strong>le</strong> pr.s des<br />

élém<strong>en</strong>ts financiers, juridiques eu autres c<strong>en</strong>t<strong>en</strong>us dnns <strong>le</strong>s rapports.<br />

J'att<strong>en</strong>ds toujours la rép<strong>en</strong>se.<br />

A propos du rapport, ne serait-il pas préférab<strong>le</strong> d ! att<strong>en</strong>dre<br />

la fin de la sceai<strong>en</strong> administrative, vous r.yez attcaidu depuis 1978,<br />

dane une méthode de travail, hier au scir <strong>en</strong> me parlait do 60 rapporta<br />

<strong>en</strong> inat


793/87<br />

Lr, logique voudrait que 1 * <strong>en</strong> fasse cett ç; homologat ion<br />

législative tous <strong>le</strong>o ans <strong>en</strong> fin de session adminsitrritive voilà<br />

l'observation que je voulais faire sur ce rapport.<br />

M. A<strong>le</strong>xandre LBONTIEPP ; Je crois que M. PRÎTCH r. parfaitem<strong>en</strong>t<br />

résumé la position de la majorité dtu gouvernem<strong>en</strong>t, et je p<strong>en</strong>se<br />

qu'il n'y a pas de problèmes pour tin conseil<strong>le</strong>r qu'il soit de la<br />

majorité ou de ^opposition de r<strong>en</strong>contrer TJKTL chef de st:rv±co ddo lors<br />

qu'il a l'acçcrd du ministre.<br />

13. faut savoir qu'il y a deux types déformation grand<br />

public et un. conseil<strong>le</strong>r territorial comme n'importe quel citoy<strong>en</strong> a<br />

droit à cette information et il y aussi un certain nombre d'informations<br />

qui relèv<strong>en</strong>t de dossiers et qui mérit<strong>en</strong>t Raccord préalab<strong>le</strong> du<br />

ministre de même que s'immiscer dans l'organisation d'tri service, voir<br />

comm<strong>en</strong>t cela fonctionne, il faut savoir si cela est possib<strong>le</strong>, si cela<br />

ne perturbe par. <strong>le</strong> fonctionnem<strong>en</strong>t normal des services,<br />

II y a des emploie du temps, des ministres des chefs de<br />

service, mais sic <strong>le</strong> principe, si <strong>en</strong> met d'accerd, il n'y a pas de<br />

problèmes,» môme <strong>le</strong>s rr.ppcrteurs spéciaux qui s<strong>en</strong>t çn relation directe<br />

avec <strong>le</strong>s ministres pour l'organisation du secteur d'activité d<strong>en</strong>t ils<br />

ont la charge doiv<strong>en</strong>t passer par <strong>le</strong>s ministres et je p<strong>en</strong>se que sauf<br />

dossier super confid<strong>en</strong>tiel et <strong>en</strong>core qu'est-ce qui est confid<strong>en</strong>tiel,<br />

eh bi<strong>en</strong> il n'y a pas d'obstac<strong>le</strong>s à ce qu'il y ait des informations sur<br />

1 'organisation d*u> service, ou d'un ministère, sur la manière d<strong>en</strong>t on<br />

appréh<strong>en</strong>de tri certain nombre de problèmes qui s<strong>en</strong>t à l'étude du gouvernem<strong>en</strong>t<br />

ou à 1*A,T,.<br />

Dès 1ers où l'<strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d la peine de passer par <strong>le</strong>s ministres<br />

et que <strong>le</strong>s chefs de service et directeur d'office sont disponib<strong>le</strong>s<br />

persscnnel<strong>le</strong>ra<strong>en</strong>t je ne vois pas d'inconvéni<strong>en</strong>t à ce que cela puisse<br />

faire et je p<strong>en</strong>se que cela va éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dons <strong>le</strong> ucne de la rep<strong>en</strong>se de<br />

M. FKÏTÇH, La réponse est oui. A condition qu'il n^y ait pas de<br />

perturbati<strong>en</strong>, mais la rép<strong>en</strong>se est oui.<br />

Ri ce qui c<strong>en</strong>cerne l'homologation des peines correctionnel<strong>le</strong>s,<br />

effectivem<strong>en</strong>t, lr réf<strong>le</strong>xion a son importance» mais il faut savoir<br />

que tous <strong>le</strong>s dossiers rie pass<strong>en</strong>t pas forcém<strong>en</strong>t comme on <strong>le</strong> voudrait à<br />

une session par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire, et j'ai saisi <strong>le</strong> ministre des DOH de ce<br />

dossier qui mç, rép<strong>en</strong>du qu'il transmettait ces délibérations au garde<br />

des sceaux pour lui demander de prés<strong>en</strong>ter à la prochaine session<br />

par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire <strong>le</strong>s projets de loi d'homologation correspondant, donc<br />

ces iocsiers seront examinés a la prochaine session par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire et<br />

si p<strong>en</strong>dant ce temps nous avions i'autres délibérations l'homologation<br />

supplém<strong>en</strong>taire à faire, nous pourrions <strong>le</strong> faire à la prochaine session<br />

par<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire•<br />

Dcnç, <strong>le</strong> ïossier va être examiné et si <strong>en</strong> veut rajouter<br />

& * autres délibérât ion s, on peut <strong>le</strong> faire, mais il ne faut pas<br />

att<strong>en</strong>dre.<br />

LE j?JRESIDEHT Î Nous passons au vete iu rapport.


794/37<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>YéeB, à 1* un an imité, par 31 voix pour<br />

(8 l ) et 2 a t t i<br />

LE PRESIPBHT ; Nous passais à l'exam<strong>en</strong> &u projet ie<br />

, II est ainsi ccnçu ;<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

relatif à l'homologation, législative des<br />

peines judiciaires complém<strong>en</strong>taires prévues<br />

dans <strong>le</strong>s délibérations territoria<strong>le</strong>s<br />

depuis 1977.<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE<br />

VU la loi n° 84~820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Française et notamm<strong>en</strong>t son artic<strong>le</strong> 65 ;<br />

VU la délibération n° 78-20 du 2 février 1978 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant<br />

<strong>le</strong> profession d'optici<strong>en</strong>-limettier détaillant on Polynésie Française ;<br />

VU la délibération n° 80-107 du 29 août 198C fixant <strong>le</strong>s<br />

conditions d'importation des médicam<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française ;<br />

VU la délibération n° 85-81 du 26 avril 1985 portant sur la<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation archivistique <strong>en</strong> Polynésie Française et la délibération<br />

modificativa n° 84-71 du 7 juin 1984 ;<br />

VU <strong>le</strong> délibération n° 83-122 du 26 juil<strong>le</strong>t 1905 instituant<br />

une carte sanitaire <strong>en</strong> Polynésie Française ;<br />

VU la délibération n° 85-155 du 14 octobre 1983 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de la pratique d'accouchem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française j<br />

VU la délibération n° 84-57 du 12 avril 1964 portant<br />

modification du code d'aménagem<strong>en</strong>t du Territoire ;<br />

VU <strong>le</strong> délibération n° 85-1050/AT du 24 juin 1985 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation généra<strong>le</strong> sur la police de la circulation routière ;<br />

VU l'arrêté n° 87-25/Prés./A.T. du 14 avril 1987* portant<br />

convocation de 1'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session cvdinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

VU la <strong>le</strong>ttre n° 8012/PR du 20 janvier 1987 cpp-rcuvôe <strong>en</strong><br />

Conseil des Ministres dans sa séance du 20 Janvier 1087 ;<br />

VU <strong>le</strong> rapport n° 54-87 du 27 avril 1987 de la Commission<br />

des Affaires Administratives ;<br />

Dans se séance du 29 avril 1967,<br />

ADOPTE


795/87<br />

Artic<strong>le</strong> loi 1 .'- : L'Assemblée Territoria<strong>le</strong> émet <strong>le</strong> vc-eu que<br />

sci<strong>en</strong>t homologuées dans <strong>le</strong>s plus brefs délais <strong>le</strong>s délibérations<br />

surv<strong>en</strong>tes :<br />

- Délibération n° 78-2C du 2 février 1978 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la<br />

profession d'optici<strong>en</strong>-lunettier détail<strong>le</strong>nt <strong>en</strong> Polynésie Française s<br />

- Délibération n° 80-107 du 2S acût 1GS0 fisoant <strong>le</strong>s<br />

conditions d'importation des médicam<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française ;<br />

- Délibération n° 83-81 du 28 avril 1983 portant sur la<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation archivisticue <strong>en</strong> Polynésie Française et <strong>le</strong>. delibêvaticn<br />

modificative n° 84-71 du 7 juin 1984 ;<br />

- Délibération «° 83-122 du 28 juil<strong>le</strong>t 1983 instituant une<br />

carte sanitaii^e <strong>en</strong> Polynésie Francai.se ;<br />

- Délibération n° 83-155 du 14 octobre 1S83 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation de la pratiqua d'accouchem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> Polynésie Française j<br />

- Délibération n° 84-37 du 12 avril 1984 portant<br />

modification du code d'aménagem<strong>en</strong>t du Territoire ;<br />

- Délibération n° 85-1050/AT du 24 Juin 1S85 portant<br />

rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tation généra<strong>le</strong> sur la police de la circulation routière.<br />

M. Arthur CHlWG ; Juste une observâtico sur la dernière<br />

phrase î<strong>le</strong> 1*riv<strong>en</strong>t^dernier alinéa ie la page 2 lu rapport où il est 3it<br />

c;ue la Cour a l Appel 3o Papeete a recommandé cette homolog::tia> afin ie<br />

déc<strong>le</strong>ncher ls. procédure permettant ie c<strong>en</strong>férer aux dficiLîcns ie 1*À.T.<br />

<strong>le</strong>ur p<strong>le</strong>ine efficacité.<br />

Ceci youlrait^il dire que jU8qu*ici, depuis bi<strong>en</strong>tôt 10 ans<br />

toutes <strong>le</strong>o délibérâti<strong>en</strong>s gui n'eut pas été homclogué<strong>en</strong> ne serai<strong>en</strong>t pas<br />

opposab<strong>le</strong>s aux contrev<strong>en</strong>ants ? Ha i*autres termee, est-ce cAxxQf l*hofaologatioi<br />

ccnfôrç p.ux délibératicns une va<strong>le</strong>ur supplém<strong>en</strong>taire ou<br />

supplém<strong>en</strong>t pour lu b<strong>en</strong> plaisir d*être homologué ?<br />

e savoir quel<strong>le</strong> est In différ<strong>en</strong>ce poxir une<br />

délibérât loi votée à 1 * A .T. <strong>en</strong>tre s<strong>en</strong> hcmologct i<strong>en</strong> et sa n <strong>en</strong><br />

homologat i<strong>en</strong>.<br />

tU Kmatu VIVISH ; Pour rép<strong>en</strong>dre à M. CHUNG, je dirais<br />

simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t GU*il n^est pas de la compét<strong>en</strong>ce de 1 I A,T, de prévoir des<br />

peines supérieures à col<strong>le</strong>s ccntrav<strong>en</strong>ticnneliea.<br />

Cette hoiaologaticn a pour principe ie permettre <strong>le</strong><br />

sion <strong>le</strong> ces i.-eines puisque <strong>le</strong>s sancti<strong>en</strong>s s<strong>en</strong>t lourdes noue pouvons<br />

que ces peinco îsoit plus disuasives, dtnç pltir. effi-cacea.<br />

Ç*t;st l'objet de cette série d*hcmolcnstiœ •<br />

LE PRBSIDI^T : Nous passais au vote de l*arfcic<strong>le</strong> 1er.


796/87<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité", par 27 voix pour<br />

(V rrccurp.tiais) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 2. - : Le Présid<strong>en</strong>t de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> est<br />

chargé de la transmission de la prés<strong>en</strong>te délibération au Présid<strong>en</strong>t du<br />

Gcuvevncmcnt ai au Hau.t-Ccrnnissai.re de la République de <strong>le</strong>: Polynésie<br />

Française.<br />

ADOPTE» à mains <strong>le</strong>vées, à 1 * m an imité» par 2'{ voixjour<br />

y et 2_ abst<strong>en</strong>ti<strong>en</strong>s. "* ''*'"* ~*^ "*"<br />

LE FRESIDBJT ; Nous passais au Yt-te sur 1-<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> 2e la<br />

rW^ly^i/ In 30 avril 1986.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées » à l*uoanimité, rai 1 27 voix pour<br />

(7 procurâti<strong>en</strong>s) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

cOc<br />

EMPRUNT D0r TERRITOIRE AUPRES^ DE LA C01WUNAUTE ECONOMIQUE EUIvOP|EBJNE<br />

^JT.ÏÏ,E 1 ,')'" bcMpSwj^^^^iyGj^te FORESTI'ER^ ^iFpS^SFbfe'<br />

N 57*-C7> <strong>en</strong> ^ate 3u 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té à lr, cemaissian<br />

3es affairçe financières, ie l l 6ccnomie et iu plïii, per MM. <strong>le</strong>s<br />

ccnseil<strong>le</strong>rç Anirô ROIHAU et Marcel HART.<br />

RAPPORT<br />

relatif à un emprunt du. Territoire<br />

auprès de la Communauté Economique<br />

Europé<strong>en</strong>ne (C. E, E. ) concernant <strong>le</strong> programme<br />

ferestier dans <strong>le</strong>s Archipels des Marquises et<br />

des I<strong>le</strong>s Sous-<strong>le</strong>-V<strong>en</strong>t (financem<strong>en</strong>t Fonds Europé<strong>en</strong><br />

de Développem<strong>en</strong>t)j<br />

prés<strong>en</strong>té à la Ccrmtlssion des affaires financières, de<br />

l*Economie et du Flcni3<br />

par ABi/. <strong>le</strong>s Consei-l<strong>le</strong>rs André WIHAU et Marcel HAUT.<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames, Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Le programme forestier du Tervïtoirel de la Polynésie<br />

Française, dont l'objectif à terme est de constituer un massif de<br />

11.250 BA, doit lui permettre d'assurer son auto-approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

bois d'oeuvre de finalité courante.<br />

Dana cet optique, <strong>le</strong> prés<strong>en</strong>t projet a peur but de créer 600<br />

HA de rebo-ioemant do pins de Car&bes dans <strong>le</strong>s Tics do Nuku-Hiva et<br />

Eiva-Oa, dans <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s Marquises et <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s de Raictec et Tchac, dans<br />

<strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s Scuô-<strong>le</strong>-V<strong>en</strong>t, et compr<strong>en</strong>d :


797/87<br />

- la plantation de 600 ha de pins des Cara-tbcs et <strong>le</strong>s opérations<br />

coneommitanteQ - pistes et clôtures ;<br />

- l'amélioration des pistes d'accès et la fourniture du matériel<br />

d'exploitation ;<br />

- un programme de formation.<br />

Ce projet^ d'une durée de deux ans, emploiera une soixantaine<br />

de personnes et produira à long terme (25 ans) <strong>en</strong>viron 90.000 m<br />

3 de bois de sciage et S 0.000 n0 de., bois prov<strong>en</strong>ant des éclaircics. Le<br />

reboisem<strong>en</strong>t contribuera éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t à une meil<strong>le</strong>ure conservation du<br />

milieu naturel.<br />

La plantation de . 600 ha de pins de Carcïbca est prévue<br />

p<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t loa deux ans du projet comme suit :<br />

i<strong>le</strong>s de RaictGG : 60 ha par <strong>en</strong> .... 120 hc.<br />

t<strong>le</strong>s de Tahac: : 60 ha par an .... 120 ha.<br />

t<strong>le</strong>s de NukwHiva : 100 ha par an .... 2C0 ha<br />

î<strong>le</strong>s de Hiva-Oa : 80 ha par an .... 160 ha<br />

6C0 ha<br />

Ce projet compr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> outre des clôtures et des pistes<br />

d'accès : 1C fan à Raiateaa - 8 km à Tahaaa « 8 km à Nuku-Bivc:, et 9 km<br />

à<br />

Les frais d'investissem<strong>en</strong>t à pr<strong>en</strong>dre an charge sur <strong>le</strong>s<br />

ressources du Fonds Europé<strong>en</strong> de Dévelcpi^em<strong>en</strong>t (FEE) sont estimés comme<br />

euit ;<br />

ECU<br />

- Plantation .'.. 943.3OC<br />

« Viùtes ....


798/87<br />

L'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> du programme forestier sera géré par <strong>le</strong> section<br />

forestière du Service de l'Economie Rura<strong>le</strong>* qui assure <strong>en</strong> régie <strong>le</strong><br />

totalité des travaux depuis ta plantation jusqu'à ta v<strong>en</strong>te.<br />

Un appui technique sera apporté par <strong>le</strong> C<strong>en</strong>tre Technique<br />

Forestier Tropical (CTFT) <strong>en</strong> application d'une conv<strong>en</strong>tion qui lie <strong>le</strong><br />

Territoire avec cet organisme.<br />

Le projet de délibéraiotn* transmis pczr te Prccid<strong>en</strong>t du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t, par <strong>le</strong>ttre n° 46/CM * <strong>en</strong> date du 10 mars 1387* t<strong>en</strong>d à<br />

autoriser <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à signer un<br />

emprunt de 808. OCû ccus (<strong>en</strong> FF - S. 625.942 ; <strong>en</strong> FCFP = 202.289.862*<br />

cours du 11 février 1987 au Journal Officiel de la République Française*<br />

page 1509) auprès de la Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne* pour<br />

une durée de 40 ans* au taux d'intérêt de 1 % l'an et un différé de<br />

remboursem<strong>en</strong>t de 10 ans.<br />

Les rapporteurs favorab<strong>le</strong>s à la poursuite du programme<br />

forestier die la Polynésie Française et compte t<strong>en</strong>u des c<strong>en</strong>diti<strong>en</strong>s très<br />

avantageuses du prêt cons<strong>en</strong>tie par la C.E.E.* ne peuv<strong>en</strong>t qu'approuver<br />

<strong>le</strong> projet et demand<strong>en</strong>t à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>* au nom de la Commission<br />

des affaires financières* de l'Economie et du Plan* de bi<strong>en</strong><br />

vouloir adopter <strong>le</strong>ur rapport ainsi que <strong>le</strong> projet de délibûraiton<br />

joint.<br />

LES RAPPORTEURS*<br />

André ROIHAU Marcel UART<br />

LE PIÎESIDENT ç La discussion est ouverte.<br />

M» mrique BRAUNHJRTEGA ; Une question complém<strong>en</strong>taire à<br />

cel<strong>le</strong> que j*alposc<strong>en</strong>çcŒrniesimA la page 2, <strong>en</strong> par<strong>le</strong> ïe 90,000 m3<br />

3e bois 2e sciage et 3P,000 m3 ie boie prov<strong>en</strong>ant ies éclairçies,<br />

Jç voudrais savoir si c*est une proiuctiçrt annuel<strong>le</strong> ou si<br />

c'est la production tota<strong>le</strong> Je toutes <strong>le</strong>s surfaces plantces,<br />

II faiJt savoir qu'actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, nous c<strong>en</strong>soinnicns 20 à 25,000<br />

m3 3e boip ae sciage sur <strong>le</strong> Territoire, par an „ oi c^ot <strong>le</strong> production<br />

annuel<strong>le</strong>, il faudra <strong>en</strong> exporter si c*est la production globa<strong>le</strong> de<br />

toutes <strong>le</strong>s surfaces plantées <strong>en</strong> a couvert 5 ou 6 ans de nos besoins.<br />

M,_ An3rc ROIHAU, rapporteur : cela doit être sur la totali^<br />

té de la plantation.<br />

LE PRESIDAIT : Nous passons au vote du rapport.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, & 1 * unanimité, par 33<br />

| ( ' ^ ) V et' V àbstènt i<strong>en</strong> . *"<br />

LE^PRESIDENT ; Nous passons à l*exam<strong>en</strong> du projet ie<br />

délibératicn. Il est ainsi c<strong>en</strong>cu ;<br />

PROJET DE DELIBERATION


799/87<br />

autorisant te Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t<br />

à contracter et à signer un emprunt auprès de la<br />

Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne pour te compte<br />

du Territoire»<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu <strong>le</strong> loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 port<strong>en</strong>t statut du<br />

Territoire de ta Polynésie Française ^<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 3 0 décembre 1912 relatif au régime<br />

financier des Territoires d'Outre-Mer ;<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-129 du 26 août 1983 et n° 84-48<br />

du 26 avril 1984 rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>tant la procédure applicab<strong>le</strong> aux dotations<br />

affectées aux dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital du Territoire s<br />

Vu la délibération n° 86-84/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 1987 ;<br />

Vu la conv<strong>en</strong>tion de financem<strong>en</strong>t n° 33 94/PO/P du 21 mai 1985<br />

<strong>en</strong>tre la Comunauté Economique Europé<strong>en</strong>ne et <strong>le</strong> Territoire relative au<br />

programme forestier dans <strong>le</strong>s archipels des Marquises et des I<strong>le</strong>s Sous<strong>le</strong>-V<strong>en</strong>t<br />

;<br />

Vu l'arrêté n° 0504/CM du 3 0 avril 1986 désignant<br />

l'ordonnateur Territorial du FED et ses suppléants ;<br />

Vu l'arrté n° 87-23/PRES:AT du 14 avril 1987,, portant<br />

convocation de 7 'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 46/CM du 10 mars; 1987 approuvée on Conseil<br />

des Ministres dans sa séance du 4 mars 1907 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 57-87 du 27 avril 19G7 dv la Commission<br />

des affaires financiers., de l ' économie et du Plan ;<br />

Dans se séance du<br />

•ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> 1er.- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du territoire de<br />

la Polynésie Française est autorisé à négocier et à contracter auprès<br />

de la Communauté Economique Europé<strong>en</strong>ne aux conditions habituel<strong>le</strong>s de<br />

cet Etablissem<strong>en</strong>t un emprunt de HUIT CENT BUIT MILLE ECUS (808.000)<br />

(<strong>en</strong> FF -•= CINQ MILLIONS SIX CENT VINGT CINQ MILLE SEUF CENT QUARANTE<br />

DEUX (5.625. 042), <strong>en</strong> FCFP ~ CENT DEUX MILLIONS DEUX CENT QUATRE VINGT<br />

NEUF MILLE HUIT CENT SOIXANTE DEUX (102.289.862), cours du 11 février<br />

1907 au Journal Officiel de la République française* page 1589) ayant<br />

pour objet <strong>le</strong> financemnet partiel du programme forestier dans <strong>le</strong>s<br />

archipels des Marquises et <strong>le</strong>s I<strong>le</strong>s Sous-<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t.


800/S?<br />

M, Jem*MarlU8 RAAPOTO : Je voudrais remercier <strong>le</strong> rapporteur<br />

qui. nous r. fourni un certain nombre de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts d'ordre<br />

st nt i fît içue S .<br />

Je remarque, <strong>en</strong> particulier Sans <strong>le</strong> programme prévu pour<br />

1987, aauf erreur de ma part, une répartition, donc de surfaces qui<br />

seront plantés, mais ço que je constate c'est que nous n ! r.vcnu accordé<br />

d'autorisation, <strong>le</strong> programme dans <strong>le</strong> cadre <strong>le</strong> In referestati<strong>en</strong> qu'aux<br />

pin us.<br />

Je voudrais savoir si nous ayons laissé tombé lt-s ess<strong>en</strong>ces<br />

loça<strong>le</strong>p loin que tau, miro et ati et que saiu^je, et comm<strong>en</strong>t ces<br />

ess<strong>en</strong>çec loca<strong>le</strong>s peuy<strong>en</strong>t-reiies Être inclues dans 3U* pregranau <strong>le</strong> 1987,<br />

ROIHAU ; J'ai vu <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> X\x oervlçç, il m'a<br />

confirmé que mÇao <strong>le</strong> programme pour <strong>le</strong>s bcio i^'ôbûiiGtçriç sera<br />

obtuiu.<br />

Il y aura aos tau, ies ati et iee miro.<br />

M. Arthur CHHHG : Dans <strong>le</strong> rapport lç prés<strong>en</strong>tr-ti<strong>en</strong>, 3e programme<br />

iu 4è et 5û FED se monte à 1.319-000 écus so iécompoaant ie la<br />

façcn suivante : ai oubv<strong>en</strong>ti<strong>en</strong>s 511.000 écus et ai <strong>le</strong> prCt spécial :<br />

808.000 ÔCUB<br />

Si <strong>le</strong> m<strong>en</strong>tant total <strong>le</strong> ce programme, l'inyeïJliSGcmuit est<br />

bi<strong>en</strong> de 1.319.000 6çus, cela suppose que c^tît cnticrcmuit firirxiçé par<br />

<strong>le</strong> FED Bctisfcrme ic subv<strong>en</strong>tions et ie prÊts s<strong>en</strong>s que <strong>le</strong> Territoire ait<br />

<strong>le</strong> f<strong>en</strong>ic propres è. <strong>en</strong>gager<br />

M. ïlanate VIVISH ; II s*agit effectivem<strong>en</strong>t l'un financem<strong>en</strong>t<br />

partiel ie refcre/Ttctitn puisque <strong>le</strong> fcn3s Territorir.l $0 refcrestatiai<br />

participe à ce programme, ^<strong>en</strong>c, <strong>le</strong> Territoire c<strong>en</strong>tribuç h côté in FED<br />

à ce programme.<br />

Ce financem<strong>en</strong>t s l a4resse plue partiçulicremcnt à ut reboisem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> p3nus parce que <strong>le</strong> rapport au pinus est io l ! or3re ie 25 à<br />

30 EnBj alors que <strong>le</strong> bois i' êbénisterie a un rapport beaucoup plus<br />

Icng,<br />

H, Arthur ÇHUNG : Est-ce qu'<strong>en</strong> a chiffré ce complém<strong>en</strong>t de<br />

financem<strong>en</strong>ts au niveau du Territoire, pour ce programme du tyà et 5e<br />

FED ?<br />

M. Mnnate VIVISH : II s'agit de la totalité des crédits qui<br />

est allouée au fa>ds forestier et d<strong>en</strong>t la répartition a été faite<br />

récemm<strong>en</strong>t? jç n'ai pas <strong>le</strong> m<strong>en</strong>tant, mais je suis prêt à <strong>le</strong> communiquer<br />

à M. ÇHUNG,<br />

H, forlque HUUN"ORTEGA ; El'fectiyem<strong>en</strong>t, (TI sait que la<br />

période de çrciEcrnce du pin us par rapport au bois d^bénicterie est<br />

beaucoup plus court, mais ne doit-on pas mettre pluo d'action sur ce<br />

bois qui est ess<strong>en</strong>ce loca<strong>le</strong>, type tau, je p<strong>en</strong>ce qu T ayec lrt x:roducticn<br />

qu ï cn <strong>en</strong>yisr-gç de fabriquer 25,000 in3 qui sera utiliar.Llc pour la


001/87<br />

çcnaoinraatia> loca<strong>le</strong>, %1 serait peut-rêtre ie rnï:ttn*e iec efforts plue<br />

sur <strong>le</strong>s çsn<strong>en</strong>ces loca<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> caîre iu dcvyloppçiû<strong>en</strong>t Jes<br />

> <strong>en</strong>visager un r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t .io l^ctitjï peur <strong>le</strong>s<br />

ess<strong>en</strong>ces loca<strong>le</strong>s,<br />

M» Manatc ViyiSH : Je p<strong>en</strong>se que ce aouci qui a ct6 i^ris <strong>en</strong><br />

compte per <strong>le</strong>'miniRtxc ie l'agriculture et ^c l*rj?tit;mat lit çui est<br />

parfaitem<strong>en</strong>t au fait 2e ce problème.<br />

Si noue reboisons autant <strong>en</strong> pinue, c*^2t tout simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

Que <strong>le</strong> i;inuc cet <strong>le</strong> seul artrt; c^ui s'adapte eu ad pauyre ie<br />

re Territoire.<br />

LE PRESII>a>T ? Noue passons au ycte 3ç l'artic<strong>le</strong> lur,<br />

I^T* 9.7. f fi<br />

fivtlctc 2- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du territoire de la<br />

Polynésie Française est autorisé à signer <strong>le</strong> contrat de financem<strong>en</strong>t<br />

f-ix<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à l'aritc<strong>le</strong> 1 eidccouiU<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 27 voix pour(6 procurâti<strong>en</strong>s).<br />

Artic<strong>le</strong> g.- En vertu des dispositions des artic<strong>le</strong>s précêd<strong>en</strong>ts,<br />

<strong>le</strong> Territoire do la Polynésie Française s'<strong>en</strong>gage à inscrire <strong>en</strong><br />

priorité^ chaque cnnêe3 <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>ses obligatoires à son budget <strong>le</strong>s<br />

sommes nécessaires au remboursem<strong>en</strong>t des échéances ainsi qu'au règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

des intérêts_, frais et charges accessoires de l'emprunt objet de<br />

la prés<strong>en</strong>te délibération,<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, par 27 voix pour (6 procurâtlcns).<br />

Artic<strong>le</strong> û%~ Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est cliargê de<br />

l'exécution éa la prés<strong>en</strong>te délibération qui serez publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie Française,<br />

ADOPTE, a mains <strong>le</strong>vées, par 27 voix peur J6 procurations).<br />

LE PBESIDENT ; Noua pass<strong>en</strong>s au yote spr l'<strong>en</strong>eeiab<strong>le</strong> ae la<br />

TîT^ 87V52VAT <strong>en</strong> date in 30 avril 1967.<br />

ADOPTE,, à aains <strong>le</strong>yées, par 27 voix pour..(6 procurations)»<br />

0O0<br />

ANNONÇES JUDÎCIAIRES| ET LEGALES-<br />

Rapport n 55-87, "cri" îàte" iu 27 avril 1987 prés<strong>en</strong>té au nom ae la<br />

commission 5es affr-ires administratives, par MH. <strong>le</strong>s Çcnoeil<strong>le</strong>r<br />

Eâouari PRITÇH et Pierre LEHARTEL.<br />

RAPPORT<br />

relatif aux annonces judiciaires et léga<strong>le</strong>s^


802/87<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affairée<br />

fiâminîs trc.tiveSj,<br />

par 1 îîcssi-curs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Edouard FEITCIï<br />

et Fi-erro LEHARTEL.<br />

Monsiaur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t;<br />

Mesdames*<br />

<strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs*<br />

Far <strong>le</strong>ttre 05 7/CM du 19 février 1987* <strong>le</strong> Conseil des<br />

Ministres nous transmet une publicati<strong>en</strong> d'un projet de délibération<br />

relatifs aux annonces judiciaires et léga<strong>le</strong>s.<br />

Les lois* règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> génêrcl exig<strong>en</strong>t 'U: publication par<br />

voie de pressa autorisée* de certains actes ou décisions de justice.<br />

Ainsi <strong>le</strong> prévoit par exemp<strong>le</strong> l'artic<strong>le</strong> 2S1 du décret w° 67~2363 du 23<br />

mers 1967 concernant <strong>le</strong>s sociétés ccmnercia<strong>le</strong>s.<br />

Aucun tcsrte ne régit actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t sur <strong>le</strong> territoire ces<br />

annonces judiciaires ou léga<strong>le</strong>s* contrairem<strong>en</strong>t à la métropo<strong>le</strong> où c'est<br />

la loi modifiée du 4 janvier 1955^ qui organise ces publications.<br />

Le prés<strong>en</strong>t projet vise à comb<strong>le</strong>r ce vide juridique. Il<br />

indique <strong>le</strong>s conditions nécessaires à l'inscription sic? la liste autorisée*<br />

des oim<strong>en</strong>cours pour <strong>le</strong>s publications judiciaires et léga<strong>le</strong>s* <strong>en</strong><br />

imposant <strong>en</strong>tre autres dispositions une très large diffusion* une très<br />

largo audi<strong>en</strong>ce^, un tcjr*if similaire pour ces annonces à celui du Journal<br />

Officiel de te: Folynésie Française etc... de façon à garantir<br />

<strong>le</strong>. plus large information possib<strong>le</strong> aux tiers eu eu public.<br />

A cet effet* sur proposition du service judiciaire une<br />

liste d'annonceurs autorisés est <strong>en</strong>suite établie par arrêté du<br />

Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t.<br />

Les rapporteurs soussignés* favorab<strong>le</strong>s à ce complém<strong>en</strong>t<br />

juridique de régularisation demand<strong>en</strong>t à <strong>le</strong>urs collègues de l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong>* au nom de la Commission des Affaires Administratives<br />

d'adopter ce rapport avec sa délibération,<br />

LES RAPPORTEURS*<br />

Edouard FîiJTCE Pierre LEUMTEL<br />

LE PRESIDAIT : La iiecussi<strong>en</strong> est ouverte.


RS<br />

8C3/87<br />

Mv Enrique BRjjUN-pHTHGA : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, juute une<br />

question d'information. Ce rapport a été prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> commission après<br />

que je sois parti, parce que je ne me rappelais pas l'avoir vu.<br />

Sur <strong>le</strong> fond, j'ai vu ce matin dans un des quotidi<strong>en</strong>s de la<br />

place une critique de ce projet de délibération. Est-ce que <strong>le</strong> rapporteur<br />

pourrait m 1 apporter des précisions sur cette critique qui est<br />

parue dans la presse ?<br />

M:< Edouard gglTCTE '• H « *e présid<strong>en</strong>t, je n'ai pas <strong>en</strong>core lu<br />

mais je n'ai pas cherché non plus, étant donné que cette délibération<br />

n'a pas été étudiée par la prés<strong>en</strong>te assemblée* Je ne p<strong>en</strong>sais pas y<br />

trouver quelque clx>se sur cette délibération.<br />

LE PRESEPafT : Je mets aux voix <strong>le</strong> rapport*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (9 procurations).<br />

LE PRESIDQJT : Nous passons à l'exaa<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération, ainsi conçu :<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

relative aux annonces judiciaires et léga<strong>le</strong>s*<br />

L'ASSEMBLffl TERRITORIALE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE,<br />

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du<br />

Territoire de la Polynésie Française ;<br />

Vu la loi du 29 juil<strong>le</strong>t 1981 sur la liberté de la presse<br />

et <strong>le</strong>s textes modificatifs j<br />

. Vu Varrêté n° 87-26/PRES./AT. du 14 avril 1987, portant<br />

oonvocapian de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

session administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 037/CM du 19 février 1987, approuvée <strong>en</strong><br />

conseil de& mini-sires*<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n° 55-87 du Z7 avril 198? de la Commission<br />

des affaires administratives *<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> 1er, ~ Les annonces judiciaires et léga<strong>le</strong>s doiv<strong>en</strong>t9


804/87<br />

à peine de nullité de Pinsertion, être insérées dans <strong>le</strong>s publications<br />

indiquées par las dispositions législatives ou rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taires qui <strong>le</strong>c<br />

prévoi<strong>en</strong>t* ou, à défaut, dans l'un ou plusieurs des journaux figurant<br />

sur la liste prévue à l'artic<strong>le</strong> 2 ci-après, ou au Journal Officiel de<br />

la Polynésie Française*<br />

ADOPTE, A mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (9 procurations).<br />

Artic<strong>le</strong> 2.- Les journaux d'information généra<strong>le</strong>, juridique<br />

ou technique régulièrem<strong>en</strong>t déclarés au Parquet du Procureur de la<br />

JRêpublique près <strong>le</strong> Tribunal de Première Instance de Papeete* sont<br />

inscrits sur la lista des journaux susceptib<strong>le</strong>s de recevoir <strong>le</strong>s<br />

annonces judiciaires et léga<strong>le</strong>s sous <strong>le</strong>s conditions suivantes :<br />

1°) paraître depuis plus de trois mois et au/moins une fois<br />

par semaine ;<br />

2°) justifier d'une diffusion géographique sur V<strong>en</strong>semb<strong>le</strong><br />

du Territoire* notamm<strong>en</strong>t par abonnem<strong>en</strong>t i<br />

3°) justifie:s d'une diffusion atteignant <strong>le</strong> c<strong>en</strong>tième du<br />

chiffre de la population du Territoire, déterminé par <strong>le</strong>s résultats du<br />

d&vnier rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t connu ;<br />

4°) appliquer un tarif de publication qui n'excède pas<br />

celui du Journal Officiel de la Polynésie Française pour <strong>le</strong> même type<br />

d'annonces ,-<br />

5°) °) s'<strong>en</strong>gager à regrouper r <strong>le</strong>s annonces judiclairca et<br />

léga<strong>le</strong>s et â n'utilise? que do doux types de caractères, l'un pour <strong>le</strong>s<br />

titres, l'autre tre pour la corps ddes<br />

annonces.<br />

La lista est établie par arrêté du Présid<strong>en</strong>t du<br />

Gouvernem<strong>en</strong>t* pris sic? proposition du Procureur général, chef du<br />

service judiciaire.<br />

M. Jacqui DBOLLET : Nous avons, voue l'avez remarqué, vote<br />

pour ce rapport de prés<strong>en</strong>tation et cette délibération.-<br />

Vous savez la Mana te Nunaa est un parti politique responsab<strong>le</strong><br />

et qui publie un bul<strong>le</strong>tin de qualité et, à la <strong>le</strong>cture de cet<br />

artic<strong>le</strong> 2, M. <strong>le</strong> repporteur, c'est un bul<strong>le</strong>tin qui paraît déjà depuis<br />

plus de trois mais, cela fait plus de dix ans. Je ne voudrais pas<br />

faire allusion à d'autres bul<strong>le</strong>tins d'autres partis politiques qui<br />

sont episodiques. Nous avons une distribution geogrephique sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong><br />

de la Polynésie et <strong>le</strong>c vallées <strong>le</strong>s plus reculées des Mcrquïses<br />

reçoiv<strong>en</strong>t la bonne pros^ do la Mana te Nunaa. Je ne me fais aucun<br />

doute M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t,. sur l'acceptation de notre bul<strong>le</strong>tin de la Mana<br />

te Nunaa comme support d'annonce léga<strong>le</strong> et judiciaire.<br />

M. Edouard FRITCH-, repporteur : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je<br />

pourrais <strong>en</strong> dire autant d'un journal connu de cou<strong>le</strong>ur orange diffusé<br />

sur tout <strong>le</strong> territoire de lr. Polynésie Française, des Marquises aux<br />

Austra<strong>le</strong>s, de Mangnreva à Bellinghaus<strong>en</strong>.- Mieux, nous répondons au 3* )<br />

de cet artic<strong>le</strong> 2. Il suffit de se reporter aux résultats des é<strong>le</strong>c-


tions.<br />

805/87<br />

M-.- Pierre IIUNTER : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, an ce Qui concerne 1P.<br />

presse loca<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s journaux locaux, est-ce que toute la presse et los<br />

journaux pourront bénéficier do cet avantage ?<br />

Il est souhcitablo évidemm<strong>en</strong>t M. <strong>le</strong> prêsid<strong>en</strong>tj qu'il n'y<br />

ait pas de discrimination <strong>en</strong>tre <strong>le</strong>s journaux, perce que certains<br />

d'<strong>en</strong>tre nous parlai<strong>en</strong>t de mauvcàu journal et de bon journal. Il faut<br />

éviter ce g<strong>en</strong>re do discrimination, afin que tout <strong>le</strong> monde aoit logé à<br />

la même <strong>en</strong>seigne*<br />

Mé Mtpoléon SPITZ : Est-ce que <strong>le</strong> Hère Ma a un journal ?<br />

Arthur CHUNG : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, c'est juste deux petites<br />

observations.<br />

La première porto uur <strong>le</strong> chapeau de la délibération, je<br />

p<strong>en</strong>se que <strong>le</strong>, loi sur là liberté de la presse est plus. ..anci<strong>en</strong>ne que.<br />

cel<strong>le</strong> qui"a étéi m<strong>en</strong>tionnée ici, avec un sièc<strong>le</strong> de retard. Si c'est une<br />

erreur matériel<strong>le</strong> de -freppe il y a possibilité de la rectifier on<br />

mettant In date exacte soit <strong>le</strong> 29 juil<strong>le</strong>t 1381.<br />

2)" Malgré qu'aucun texte officiel ne régit actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

<strong>le</strong>s annonces judiciaires paruec dans <strong>le</strong>s journaux locaux, j 1 espère que<br />

ces annonces ont une va<strong>le</strong>ur léga<strong>le</strong> et opposab<strong>le</strong>s aux tiers, à moins<br />

qu'il faut att<strong>en</strong>dre cette délibération pour <strong>le</strong>ur donner une va<strong>le</strong>ur<br />

juridique certaine. Qu'<strong>en</strong> p<strong>en</strong>se <strong>le</strong> rapporteur ?<br />

M. Edouard FRITCH : II y a actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t un vide juridique<br />

que nous comblons p


806/87<br />

aussitôt après l r approbation de ce texte par l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>,<br />

un arrêté révisant ce tarif.<br />

M.- Enrique BRAUN-ORTEGA : Si j'ai bi<strong>en</strong> compris, avec cette<br />

obligation, vous alignez vos tarifs sur ceux des journaux.<br />

M. Manate VTvTSfl ; Non, pas du tout, nous n'alignons pas<br />

nos tarifs sur ceux des journaux, mais nous réévaluons nos tarifs qui<br />

dat<strong>en</strong>t, je vous <strong>le</strong> rappel<strong>le</strong>, de 1982."<br />

M-, Arthur CHUKG : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, du mom<strong>en</strong>t que <strong>le</strong><br />

reporteur précise que <strong>le</strong>s annonces, malgré qu'il n'y ait pas de texte<br />

qui <strong>le</strong>s régit actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, ont une va<strong>le</strong>ur léga<strong>le</strong>. S'ils ont une<br />

va<strong>le</strong>ur léga<strong>le</strong>, à non avis, il n'y a plus de vide juridique. C'est un<br />

non s<strong>en</strong>s.<br />

LE PRESIDENT : Je mets aux voix l'artic<strong>le</strong> 2.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (9 procurations).-<br />

Artic<strong>le</strong> 3*- Toute infraction aux dispositions de la<br />

prés<strong>en</strong>te délibération sera passib<strong>le</strong> des peines prévues pour <strong>le</strong>s<br />

contrav<strong>en</strong>tions de la Sème classea et <strong>en</strong>traînera la radiation de la<br />

liste*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (9 procurations)*<br />

Artic<strong>le</strong> 4>- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution 3Ô ta prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie Française.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>véees et à l'unanimité (9 procurations).<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n" &7-53/AT du 30 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et à l'unanimité (9 procurations).<br />

oOo<br />

EMPRUNT DU TERRITOIRE RELATIF AU FINANCEMENT PARTIEL DE TROIS OPERA<br />

TIONS DE BALIS/CE flJX ILES TUmOTU-GfMBIER -<br />

Rapport n" 56-87, <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, prés<strong>en</strong>té au nom de la<br />

Commission des affaires financières, de l'économie et du plan, par MM.<br />

<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHARTEL et Napoléon SPITZ.<br />

RAPPORT<br />

portant emprunt du Territoire relatif au financem<strong>en</strong>t partiel<br />

de trois opérations de balisage aux î<strong>le</strong>s Tuamotu~<br />

Gambiers,<br />

prés<strong>en</strong>té au nom de la Commission des Affaires Financières,


de V ] Economie et du Plan,<br />

807/87<br />

par Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs Pierre LEHARTEL et Napoléon<br />

SPITZ*<br />

Monsieur <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

Mesdames,<br />

Messieurs <strong>le</strong>s Conseil<strong>le</strong>rs,<br />

Par <strong>le</strong>ttre n° 88/CM <strong>en</strong> date du 27 avril 1987, <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t<br />

du Gouvernem<strong>en</strong>t transmet à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> un projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t à contracter et à signer un<br />

emprunt de 30*000.000 FCP auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C*C.C


808/87<br />

s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t égaux p<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t toute ta durée du<br />

cvéâit.<br />

Le montant de chacune de ces échéances semestriel<strong>le</strong>s<br />

s x èlèvera <strong>en</strong> principal et intérêts à <strong>en</strong>viron 87*934 FF3 soit<br />

annuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t 175*868 FF (c/v actueI<strong>le</strong> de 3*197,600 FCP) qu'il<br />

convi<strong>en</strong>dra d'inscrire* <strong>en</strong> période de remboursem<strong>en</strong>ts au budget du<br />

Territoire, au titre des dép<strong>en</strong>ses obligatoires»<br />

Les rapporteurs sont favorab<strong>le</strong>s à ce projet et demand<strong>en</strong>t à<br />

VAssemblée Territoria<strong>le</strong> au nom de ta Commission des Affaires<br />

Financières* de VEconomie et du Plan de bi<strong>en</strong> vouloir adopter <strong>le</strong>ur<br />

rapport ainsi que te projet de délibération joint,<br />

LES RAPPORTEURS, . . .<br />

Pierre LEHARTEL Napoléon SPITZ<br />

LE PRESXDBIT : La discussion est ouverte.<br />

M. Jacgui DROLLET : Deux questions d'informations. Pour ce<br />

qui concerne Rangiroa, est-ce qu'il s'agit d'un phare qui sera<br />

installé à la place de l'anci<strong>en</strong> phare au nord de Tiputa ou ail<strong>le</strong>urs ?<br />

Pour ce qui concerne <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s Gambier, est-ce que <strong>le</strong><br />

balisage ne va concerner que l'<strong>en</strong>trée sud avec arrivée sur Rikitea ou<br />

l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> du lagon des î<strong>le</strong>s Gambier ? .<br />

M. Pierre LBïiîRTEt, rapporteur ; En ce qui concerne<br />

Rangiroa, <strong>le</strong> phare sera placé à Mahereonae, à la pointe ouestv<br />

M. Lucas PAE/TIARA i En .ce qui concerne Rikitea, il s'agit<br />

d'une reprise des balises qui. ont été .<strong>en</strong>dommagées par <strong>le</strong>s intempéries.<br />

M. Pierre HUNTHt : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, je suppose qu'il y a<br />

toute une planification <strong>en</strong> matière de balisage qui a été étudiée et<br />

mise <strong>en</strong> ^>plication par <strong>le</strong>s ministères intéressés.<br />

Est-ce qu'ott, . pourrait.. .communiquer à l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong>, à titre d'information,. ,ce programme dé balisage et <strong>le</strong>s<br />

ordres de priorité ? . -<br />

Comme vous <strong>le</strong> savez, M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> matière de<br />

navigation maritime, toutos <strong>le</strong>s mesures de sécurité doiv<strong>en</strong>t êtro<br />

prises. C'est une opération de longue ha<strong>le</strong>ine qu'il faudra réalisor <strong>en</strong><br />

plusieurs tranches. Si col<strong>le</strong>-ci fait partie de l'une de ces tranches,<br />

pourrait-on savoir quels sont <strong>le</strong>s futurs projets <strong>en</strong> matièi-c de<br />

balisage ?<br />

M. Pierre LHI/iRTEL, rapporteur : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, il<br />

recevra <strong>le</strong>s r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> teiips voulu.<br />

M. Jean-Mariuij R/tfflQTQ : Ha question c'est uniquem<strong>en</strong>t peur<br />

qu'on me vi<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> aide et pour comb<strong>le</strong>r nr>n ignorance, parce que<br />

j'avoue que je ne sois pas ce que c'est que des amers ou des espars,


809/87<br />

tords l'amère bière qu'on boit <strong>en</strong> Alsace, je ne vois pas du tout<br />

ce que cela peut otro. Si on veut bi<strong>en</strong> m 1 informer, j'<strong>en</strong> sei-oie<br />

heureux.<br />

M. N^oléon SPITZ, co-repporteur : En terme maritime, un<br />

amer est un ouvrago solido qui est posé <strong>en</strong> bord de rivage et qui sert<br />

ck, point de repère aux embarcations v<strong>en</strong>ant du large. L'esper est -une<br />

pièce de bois qui peut servir de balise ou de vergue.<br />

EU Monil TETU/NUI : Dans <strong>le</strong> projet de balisage pour <strong>le</strong>s<br />

î<strong>le</strong>s sous-<strong>le</strong>-v<strong>en</strong>t, jo crois que <strong>le</strong> lagon intérieur de Raiatea est<br />

dépourvu de balisage ainsi que <strong>le</strong> coté nord-est de Tahaa, ce qui r<strong>en</strong>d<br />

diffici<strong>le</strong> 1*accès <strong>le</strong> soir. Du oôté de Tumaraa, il n'y a pas de<br />

balisage à l'intérieur ot au nord du côté de Bora, je per<strong>le</strong> on<br />

connaissance de cause, dans la partie nord de Tahaa, il y a une pointe<br />

où souv<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s bonitiers ont des difficultés pour passer <strong>le</strong> soir et il<br />

faut avoir <strong>le</strong> coup d'ooil.-<br />

priorité.<br />

Dans 1G futur projet, je souhaiterai qu'on mette cola <strong>en</strong><br />

M. Ecbùard FRITQI : Je voudrais profiter de l'exam<strong>en</strong> de<br />

cette délibération pour demander au rapporteur d'émettre un-vo^u au<br />

ministre concerné, pour la remise <strong>en</strong> 6tat du phare de Makemo qui est<br />

un ouvrage d* art et une pièce importante qui fait partie de notre<br />

patrimoine.<br />

Je souhoitoreds que <strong>le</strong> ministère concerné puisec foire<br />

quelque chose, d'autant plus qu'ils sont <strong>en</strong> manque <strong>en</strong> matière<br />

d'éclairage. Je demande à ce qu'on transmette ce voeu.<br />

• H. Marcel HilRT : M. <strong>le</strong> présid<strong>en</strong>t, concernant <strong>le</strong> balisage d^<br />

Tahaa, je ne nie pas l'inportance de l'exist<strong>en</strong>ce des balises, mais de<br />

là à dire qu'il est impossib<strong>le</strong> de naviguer la nuit, je regrette, je <strong>le</strong><br />

feis <strong>en</strong>core à prés<strong>en</strong>t sans brJLLse.<br />

Je rejoino la proposition émise auprès du service concerné,<br />

à savoir de prévoir un belisane amer à la pointe nnrrirte HnnMnp, pr>i_n?<br />

fqdliter. la navigation dos goé<strong>le</strong>ttes qui fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la lignt dos<br />

î<strong>le</strong>s &us-<strong>le</strong>-V<strong>en</strong>t. On peut considérer qu'il y a une rotation<br />

journalière pour lca î<strong>le</strong>s sous<strong>le</strong> v<strong>en</strong>t et la pointe sud du lieu dit<br />

Turiroa à BoraBore pour éviter <strong>le</strong>s accid<strong>en</strong>ts possib<strong>le</strong>s;. Ces deux<br />

balisages sont importants pour aider <strong>le</strong> circulation des géolottcs qui<br />

fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t ces lignes.<br />

Le reste d'>s bclîsagos, à non avis, d.it v<strong>en</strong>ir normc<strong>le</strong>m<strong>en</strong>ti<br />

C'est dommage que la ministre.: chargé de ce secteur n'est pas là pour<br />

donner une réponse à ces propositions.<br />

En tous <strong>le</strong>s cas, <strong>le</strong> service des phares et balises devreit<br />

être à même de nous djnncr ces r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts qufint à l'étude do la<br />

mise <strong>en</strong> place de ces balises et de la position de pointe des î<strong>le</strong>s.<br />

H P<strong>en</strong>i /TGER : la orana. En ce qui concerne -<strong>le</strong>s balises dû<br />

Tahaa, surtout la côte est, <strong>en</strong>tre Uturoa et Tahaa, il y a plusieurs


810/87<br />

accid<strong>en</strong>ts, puisque <strong>le</strong>R b^-lisos ont été installées là où il ne fnl<strong>le</strong>.it<br />

pas au lieu de guider las pirogues de Tahaa sur Raiatea, on <strong>le</strong>c a mis<br />

<strong>en</strong> p<strong>le</strong>in sur <strong>le</strong> chemin habituel des habitants et il y a eu plusieurs<br />

accid<strong>en</strong>ts.<br />

Lorsque j'ai pa^cé non permis de conduire <strong>le</strong>s bateaux cri<br />

1977, il y avait trois cculours de balise : noire, verte maint<strong>en</strong>ant il<br />

y a de l'orange, est-co que cotte cou<strong>le</strong>ur est officiel<strong>le</strong> ?<br />

M. Ncpolcon SPITZ, co-repporteur : La cou<strong>le</strong>ur orange est<br />

obligatoire et rég<strong>le</strong>m<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> terme maritime.<br />

Je regrette que co repport qui concerne <strong>le</strong>s Tuonutu-<br />

Gambiers, serve de dér^ago à nos conseil<strong>le</strong>rs d'autres archipels pour<br />

réclamer. Qu'ils att<strong>en</strong>dant <strong>le</strong> programme définitif pour faire lourn<br />

réclamations.<br />

Lorsque 1Û programme spécial pour <strong>le</strong>s I<strong>le</strong>s Sous-<strong>le</strong>-Vcnt,<br />

pour <strong>le</strong>s Marquises sera arrêté, à ce mom<strong>en</strong>t-là ils pourront par<strong>le</strong>r.<br />

M. Pierre HUHTER : On va acbpter ce rapport concernant <strong>le</strong>s<br />

Tuanotu, il n'est lins question de <strong>le</strong> mettre à l'ccert, il faut<br />

l'adopter.<br />

J'ai l'impression que tout <strong>le</strong> monde veut se " baiiscr".<br />

C est la raison pour laquel<strong>le</strong> j * ai suggéré d 1 établir cette<br />

planification du balisée clans <strong>le</strong> Territoire et la communiquer à<br />

l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> pour information.<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs, il n'y a pas de rosé,<br />

c'est déjà prévu dans lo code maritime. Lorsque vous passez votre<br />

permis A de navigation maritime, <strong>le</strong>p cou<strong>le</strong>urs sont .déjà prévuos :<br />

blou, rouge etc., je crois qu'il n'y a pas d'orange, à moine que vous<br />

ne l'ayez ajoutée depuis.<br />

M. Edouard FRITCH : Pour compléter l'interv<strong>en</strong>tion de H.<br />

HUNTER, je dirais tout sinplomunt qu'on a observé que depuis que <strong>le</strong>s<br />

balises sont peintes on orangé la durée de vie s'est allongée. CSjst<br />

l'explication. Qu'il ne s'inquiète pas, nous nous sommes reprochés d.;<br />

la cou<strong>le</strong>ur rouge mais c' est l'orange qui freppe <strong>le</strong> plus.<br />

M. Marcel H/.RT : La cou<strong>le</strong>ur orange est conseilléo -ot<br />

vivem<strong>en</strong>t recommandée pour la bonne visibilité.<br />

En tous <strong>le</strong>s cas, quo nos collègues des Tuarootu-GambierG ne<br />

s'inquièt<strong>en</strong>t pas, <strong>le</strong> ti<strong>en</strong>s de la solidarité joue toujours chez nous. Co<br />

sont des crédits inportantn d'où notre désir de faire des propositions<br />

et de poser des questions au eorvice concerné, puisqu'el<strong>le</strong>s ne rlatbnt<br />

pas d'aujourd'hui


811/87<br />

ou est-ce que c 1 est un autre type de phare qui sera installé ? Cn<br />

paraît effectivem<strong>en</strong>t important comme crédit, est-ce qu'il y a une<br />

signification particulière ? Est-ce que ce sera un ouvrage sur <strong>le</strong><br />

récif ? J'aimerais bi<strong>en</strong> avoir quelques précisions à ce sujot, pour non<br />

information personnel<strong>le</strong>.<br />

M. H<strong>en</strong>ri M/J3ERE : Cette opération est assez chèro prreo<br />

qu'el<strong>le</strong> oonporte un tracé du route pour am<strong>en</strong>er <strong>le</strong> matériel.. Ce phare<br />

sera construit sur <strong>le</strong> récif ot sera du même type que celui do lo.<br />

pointe de Temae. C'est <strong>le</strong> passage des grands bateaux qui desc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t<br />

des. Marquises <strong>en</strong> passant per Rangiroa, Matoiva et remont<strong>en</strong>t sur Papeete<br />

et vice-verse pour <strong>le</strong>s longs courriers» <strong>le</strong>s plaisanciers, las<br />

yachts et même <strong>le</strong>s caboteurs,<br />

II faut dire que nos capitaines sont habitués et pass<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre<br />

Tikehau et Rangiror.-sané• nucun-problème.<br />

LE PRESIDENT : Jo mots aux voix <strong>le</strong> rapport.<br />

ADOPTE, à mnins luvcos, à l'unanimité 31 voix (9 procurntions)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

LE PRESIDEN1' : Nous passons à l'exam<strong>en</strong> du projet de<br />

délibération, ainsi xonçu: • • • -<br />

PROJET DE DELIBERATION<br />

autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

signer un emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C* C. C, E. ) pour <strong>le</strong> compte du Territoire»<br />

L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DE LA POLINESIE FRANÇAISE<br />

Vu la loi n° 84-820 dû 6 septembre 1984 portant-statut du<br />

Territoire de la Polynésie française ;<br />

Vu <strong>le</strong> décret du 30 décembre 1912 relatif au Régime<br />

financier des Territoires d'Outre-Mer';<br />

Vu <strong>le</strong>s délibérations n° 83-Ï29 du 2'6-août 1983 et n° 84-48<br />

du 26 avril 1984 de la procédure applicab<strong>le</strong> aux dotations" affectées<br />

aux dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong> capital du Territoire ;<br />

Vu la dé libération n° 86-84/AT du 28 novembre 1986<br />

approuvant <strong>le</strong> budget du Territoire pour l'exercice 198? ;<br />

Vu l'arrêté n° 87-23/Pvés./A.T. du 14 avril 1987 portant<br />

convocation de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> <strong>en</strong> session ordinaire dite<br />

Session Administrative ;<br />

Vu la <strong>le</strong>ttre n° 88/CM du 27 avril 1987 approuvée <strong>en</strong> Conseil<br />

des Ministres dans sa séance du 24 avril 1987 ;<br />

Vu <strong>le</strong> rapport n a 56-87 du 27 avril 1987 de la Commission


812/87<br />

des Affaires Financières* de V Economie et du Vlan ;<br />

Dans sa séance du<br />

ADOPTE:<br />

Artic<strong>le</strong> !.•* Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est autorisé à négocier et à contracter auprès<br />

de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération Economique (C,C*C,E») aux<br />

conditions habituel<strong>le</strong>s de cet établissem<strong>en</strong>t un emprunt de TBSUTE<br />

MILLIONS de francs CP (30.000.000 FCP) (c/v 1,650.000 FF) ayant pour<br />

objet <strong>le</strong> financem<strong>en</strong>t partial de trois opérations de balisage aux î<strong>le</strong>s<br />

Tuamotu-Gamhier*<br />

ADOPTE, à mairis <strong>le</strong>vceSj à l'unanimité, par 31 voix (9 procurations<br />

) et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong>* 2,- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t du Territoire de<br />

la Polynésie française est autorisé à signer la conv<strong>en</strong>tion d*ouverture<br />

de crédit fixant _lês différ<strong>en</strong>tes modalités du concours évoqué à<br />

l'artic<strong>le</strong> 1 ci-dessus.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 31 soix (9 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 3*- En vertu des dispositions des artic<strong>le</strong>s<br />

précéd<strong>en</strong>ts* Të Territoire do la Polynésie française s'<strong>en</strong>gage à<br />

inscrire <strong>en</strong> priorité^ chaque année3 <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>ses obligatoires à son<br />

budget <strong>le</strong>s sommes nécessaires au remboursem<strong>en</strong>t des échéances ainsi<br />

qu'au règ <strong>le</strong>m<strong>en</strong>t des intérêts^ frais et charges accessoires de<br />

l'emprunt objet de la. prés<strong>en</strong>te délibération*<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées, à l'unanimité, par 31 voix (9 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

Artic<strong>le</strong> 4.- Le Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t est chargé de<br />

l'exécution 3ê la prés<strong>en</strong>te délibération qui sera publiée au Journal<br />

Officiel de la Polynésie française»<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées,, à l'unanimité par 31 voix (9 procutions)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

LE PRESIDENT : Nous passons au vote sur l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de la<br />

délibération n" 87-54/i'ff c3u 30 avril 1987.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vôQs, à l'unanimité 31 voix (9 procurations)<br />

et 2 abst<strong>en</strong>tions.<br />

0O0


PG/DG<br />

jour.<br />

813/87<br />

LE PRESIDENT ; Nous passons au dei^iier point de 1"ordre du<br />

EXAMEN DE LA CORRESPONDANCE<br />

RELEVE DE LA CORRESPONDANCE REÇUE A L'ASSEMBLEE TERRITORIALE DEPUIS<br />

ilL"Ï987V<br />

Rapport n*P^7/AT-2 <strong>en</strong> date du 28 avril 1987<br />

I - AFFAIRES A TRANSMETTRE A LA COMMISSION DES AFFAIRES FINANCIERES DE<br />

L^COSOMIE ET DU Â~Z<br />

Lettre de M* <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmissive d\*un projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

signer un emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C. C, C. E, ) pour te compte du Territoire (financem<strong>en</strong>t<br />

partiel de trois opérations de balisage aux I<strong>le</strong>s TUAMOTU-GAMBIER (AT<br />

286 ou 88/CM du 27*4*87). _<br />

Lettre de Mè te Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmissive d\*un projet de<br />

délibération autorisant te Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t â contracter et<br />

signar un emprunt auprèe de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C* C* C. Et ) pour <strong>le</strong> compte du Territoire (financem<strong>en</strong>t<br />

partiel des infrastructures portuaires dans <strong>le</strong>s Ites-Sous-<strong>le</strong>^V<strong>en</strong>t).<br />

(AT 288 ou 89/CM du 28.4.87).<br />

Lettre de M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmissive d\*tm projet de<br />

délibération portant modification de la délibération n° flJ-59 du 16<br />

Juin 1983 définissant <strong>le</strong>s conditions dl'octroi des exonérations. (AT<br />

289 ou 90/CM du 28.4.87).<br />

Lettre de M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmissive dlkm projet de<br />

délibération autorisant <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t à contracter et à<br />

signer un emprunt auprès de la Caisse C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> de Coopération<br />

Economique (C


814/87<br />

Lettre de itf. PU. BROTHERSON* Maire de la Villa dWturoa demandant une<br />

exonération des droits dl'<strong>en</strong>trée pour l'importation de deux groupes<br />

ô<strong>le</strong>ctrogènes destinés au r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de la C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> d^VTUROA. (AT 278<br />

du 24.4.87).<br />

Lettre de M. PH. BROTHERSON, Maire de la Vil<strong>le</strong> dWTUROA demandant une<br />

exonération des droits dV<strong>en</strong>trée pour ll'importation de deux groupes<br />

é<strong>le</strong>ctrogènes et accessoires destinés au r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de la C<strong>en</strong>tra<strong>le</strong> d\'<br />

UTUROA. (AT 280 du 24.4.87).<br />

IV - AFFAIRES A REGLER PAR LE PRESIDENT DE L {'ASSEMBLEE TERRITORIALE -<br />

Lettre du Secrétaire-Greffier <strong>en</strong> Chef du Tribunal Administratif<br />

transmissive de la requête de M. E. BRAUN-ORTEGA /C ASSEMBLEE<br />

TERRITORIALE concernant :<br />

1) la délibération n° 87-23/AT du 12 mars 1987 portant modification 'du<br />

Règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t Intérieur ;<br />

2) las é<strong>le</strong>ctions t<strong>en</strong>dant au r<strong>en</strong>ouvel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t du Présid<strong>en</strong>t et du. Bureau<br />

de ll'Assemblée Territoria<strong>le</strong>, (AT 277 du 24.4.87).<br />

V - AFFAIRES TRANSMISES POUR INFORMATION -<br />

Lettre de M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du Gouvernem<strong>en</strong>t transmissive d\*un additif à<br />

la liste des Affaires soumises à IVexam<strong>en</strong> de lA'Assembléo Territoria<strong>le</strong><br />

au cours de sa session administrative. (AT 272 ou 2219/PH du 22.4.87).<br />

Déclaration du groupe "TAHOERAA HUIRAATIRAA" à Vl'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong>. (AT 274 du 22.4.87).<br />

Procuration do M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r-Maire J. JUVENTIN donnée à M. <strong>le</strong><br />

Conseil<strong>le</strong>r P, BUNTER pour voter <strong>en</strong> ses lieu et place à la séance du<br />

23.4.87 de IVAesemblée Territoria<strong>le</strong>. (AT 275 du 23.4.87).<br />

Procuration de M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r-Maire E. VERNAUDON donnée à M. <strong>le</strong><br />

Conseil<strong>le</strong>r E* BRAUN-ORTEGA pour voter <strong>en</strong> ses lieu et place à la séance<br />

du 23.4.87 de ll'Assemblée Territoria<strong>le</strong>. (AT 276 du 23.4.87).<br />

Résultats des achats de devises aux non résid<strong>en</strong>ts effectués par la<br />

Banque INDOSUEZ ;<br />

Mois de mars 1987 262 937 102<br />

(AT 279 du 24.4.87).<br />

Arrêté re latif à l \ 'exercice des attributions du Ministre de<br />

H'Equipem<strong>en</strong>t, de l\'Arnénagem<strong>en</strong>t3 de VSnergie et des MinQs, (AT 281 du<br />

24.4.87 ou 25/PR du 22.4.87).<br />

Statistiques touristiques 1986 du Service du Tourisme, (AT 282 du<br />

24.4.87).<br />

Situation financière du budget territorial à la date du 31.3.87. (AT<br />

283 du 24.4.87).


815/87<br />

Procuration de M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r R. KOHUMOETINI donnée à M. <strong>le</strong><br />

Conseil<strong>le</strong>r E. FRITCH pour voter <strong>en</strong> son nom et lieu à la 2ème séance de<br />

la session administrative de H'Assemblée Territoria<strong>le</strong> qui se ti<strong>en</strong>dra<br />

<strong>le</strong> Mercredi 29.4.87 à 9 heures. (AT 284 du 27.4.87).<br />

Procuration de M, <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r E. PAHUATINI donnée à M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r<br />

M. HAUT pour voter <strong>en</strong> son nom et lieu à la 2ème séance de la session<br />

administrative de H'Assemblée Territoria<strong>le</strong> qui se ti<strong>en</strong>dra <strong>le</strong> Mercredi<br />

29.4*87 à 9 heures. (AT 285 du 27.4.87).<br />

Lettre 'de M, <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r F; BR0TÎ1ERS0N faisant savoir qu\'il sex>a<br />

abs<strong>en</strong>t du Territoire du 26.4. au 12,5.67 et donne procuration à M. <strong>le</strong><br />

Conseil<strong>le</strong>r P. LEHARTEL pour voter <strong>en</strong> ses lieu et place aux réunions<br />

que ti<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t ll'Assemblée Territoria<strong>le</strong> p<strong>en</strong>dant cette période. (AT<br />

287 du28.4.37).<br />

Lettre do Mme <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r T. LEGAJIC faisant savoir quVel<strong>le</strong> sera<br />

abs<strong>en</strong>te du Territoire pour la période du 26.4. au 13.5.87 et donne<br />

procuration à M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t de ll'Assemblée Territoria<strong>le</strong> pour voter<br />

<strong>en</strong> ses lieu et place lors des réunions que ti<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t H'Assemblée<br />

p<strong>en</strong>dant cette période. (AT 291 du 28.4.87).<br />

Lettre de M. <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r F. FLOUES faisant savoir qu\*il sera abs<strong>en</strong>t<br />

à la séance du 29,4,87 et donne procuration à M, <strong>le</strong> Conseil<strong>le</strong>r P.<br />

HffliTER pour voter <strong>en</strong> ses lieu et place à ladite séance. (AT 292 du<br />

28,4,87).<br />

Arrêté prorogeant Warreté n° 648/PR/MSE du 9.9.86 autorisant à titre<br />

temporaire la v<strong>en</strong>te du lait pasteurisé dônemné "Lait du Plateau". (AT<br />

293 ou 274/PIi du 28.4,87).<br />

VI 'AFFAIRES REGLEES -<br />

Question écrite du groupe "TAHOERAA HUIRAATIRAA" prés<strong>en</strong>tée par M. <strong>le</strong><br />

Conseil<strong>le</strong>r E. FRITCH concernant <strong>le</strong>s dégâts causés par <strong>le</strong>s pluies<br />

torr<strong>en</strong>tiel<strong>le</strong>s du 15 au 21 avril 1987 <strong>en</strong> Polynésie. -(AT 273 du<br />

22.4,87).<br />

LB PRESIDAT : Messieurs, ayez vous des questions ?<br />

M. P<strong>en</strong>l ATGER : Est-ce-qu'on pourrait avoir une photocopie<br />

de la <strong>le</strong>ttre n* 278 du Maire de UTUROA demandant ^exonération des<br />

droits d'<strong>en</strong>trée pour <strong>le</strong>s groupes ô<strong>le</strong>ctrogènes ?<br />

LE PRESIDENT : On va vous <strong>le</strong>s faire parv<strong>en</strong>ir.<br />

SEANCE SOLENNELLE AVEC LE MINISTRE DES TOM DOH, M. Bernard PONS<br />

Ayant la convocation de la prochaine séance, je vais vous<br />

faire part d'un communiqua. Le jeudi 7 mai 1987, nous aurons une<br />

séance so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong> à l'Assemb<strong>le</strong> Territoria<strong>le</strong> lors de la v<strong>en</strong>ue de M. <strong>le</strong><br />

Ministre des Départem<strong>en</strong>ts et Territoires d'Outre-Mer. Il voua sera<br />

communiquer ultérieurem<strong>en</strong>t l*heure, je p<strong>en</strong>se que ce sera autour de 9 h


816/87<br />

ou 10 h, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ue de vil<strong>le</strong> et je vous invite à être vers <strong>le</strong>s 5 h à son<br />

arrivée.<br />

M. Jacqui DROLLET ; M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, grand bi<strong>en</strong> lui fasse,<br />

on sera là par courtoisie ; rassurez-vous !<br />

J'avais deux réf<strong>le</strong>xions à faire.<br />

Premièrem<strong>en</strong>t, lorsque vous al<strong>le</strong>z convoquer l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong> à la prochaine séance, la visite de M. PONS est un<br />

épisode. Cela ne nous concerne pas trop. Ce n*est qu'un détail.<br />

Rev<strong>en</strong>ons au travail de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> ; je<br />

souhaiterais vivem<strong>en</strong>t, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, lorsqu'on convoque 1*Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong> pour une séance bi<strong>en</strong> précise, que <strong>le</strong>s bancs des ministres<br />

soi<strong>en</strong>t garnis car avec <strong>le</strong> nombre de rapports qu*on a eu, nous aurions<br />

aimé poser des questions précises aux ministres concernés et là nous<br />

n'avions pas pu <strong>le</strong> faire. Bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, <strong>le</strong>s ministres prés<strong>en</strong>ta<br />

s'étai<strong>en</strong>t débrouillés pour répondre aux questions. Je conçois que<br />

certains ministres soi<strong>en</strong>t coincés au niveau de <strong>le</strong>iir emploi du temps<br />

mais à ce mom<strong>en</strong>t-rlà il faut, peut-être, prévoir de ne pas mettre <strong>le</strong>s<br />

rapports concernant <strong>le</strong>s ministres à l'ordre du jour de la séance<br />

concernée,<br />

Je vous demande d l user de votre autorité, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t,<br />

pour faire <strong>en</strong> sorte que <strong>le</strong> maximum de ministres soit prés<strong>en</strong>t et je ne<br />

cesserai de remercier <strong>le</strong>s ministres d'être là et qui font l r effort de<br />

rester jour et nuit pour répondre à toutes <strong>le</strong>s questions des conseil<strong>le</strong>rs.<br />

Ma deuxième réf<strong>le</strong>xion s'adresse à la fois à vous M. <strong>le</strong><br />

Secrétaire Général, si c'est lui qui est responsab<strong>le</strong>, j ! ai constaté<br />

que dans <strong>le</strong>s couloirs de 1''Assemblée Territoria<strong>le</strong> ça comm<strong>en</strong>ce à<br />

s'égayer. Je ne dirai pas que c'était triste avant ! Il y a des<br />

photos, des images. On assistait à cette pléthore de f<strong>le</strong>urs jaune<br />

orange avant. Maint<strong>en</strong>ant <strong>le</strong>s f<strong>le</strong>urs pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plusieurs cou<strong>le</strong>urs. El<strong>le</strong>s<br />

ont t<strong>en</strong>dance à être un peu jaune sur <strong>le</strong> haut. C'est naturel !<br />

Mais M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t ce que je souhaiterais c'est qu T au<br />

niveau des débats que nous avons et que nous aurons, vous fassiez<br />

toujours preuve de la même ouverture et que cette ouverture ail<strong>le</strong><br />

jusqu'à suggérer de la commission du règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, afin de proposer<br />

directem<strong>en</strong>t d*<strong>en</strong>trée de jeu avec votre nouvel<strong>le</strong>k présid<strong>en</strong>ce, des<br />

modifications du règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t intérieur et je suis persuadé que cela<br />

vi<strong>en</strong>drait à complém<strong>en</strong>t dans votre attitude et tout <strong>le</strong> monde sera<br />

cont<strong>en</strong>t. Merci M. <strong>le</strong> Secrétaire Général et merci M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t.<br />

cont<strong>en</strong>t.<br />

LE PRESIDENT : Je suis ravi de voir que tout <strong>le</strong> monde est<br />

M. Enrique BRAUN-ORTEGA : Concernant la séance so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong>,<br />

est^ce-que vous avez déjà une idée qui seront <strong>le</strong>s interv<strong>en</strong>ants et<br />

comm<strong>en</strong>t sera organiser cette séance pour pouvoir, év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t,<br />

savoir a quoi s'att<strong>en</strong>dre ï


817/87<br />

LE PRESIDENT ; il y aura <strong>le</strong> discours du Présid<strong>en</strong>t de<br />

l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> et nous accueil<strong>le</strong>rons M. <strong>le</strong> Ministre PONS.<br />

M. Arthur CHUNG : Je vous remercie H. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t de la<br />

façon dont vous avez diriger <strong>le</strong> débat. Ce fut long, il est vrai.<br />

Je me permets de vous rappe<strong>le</strong>r que lors de l'ouverture de<br />

la session administrative, M. <strong>le</strong> Secrétaire .d*Etat qui parlait au nom<br />

de la majorité ayant accepter <strong>le</strong> principe de l'ouverture des commissions<br />

externes aux conseil<strong>le</strong>rs de l'opposition. Il m'avait dit :<br />

"laissez^noua <strong>le</strong> temps de réf<strong>le</strong>xion". Je par<strong>le</strong> bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du des commissions<br />

qu'on voudrait bi<strong>en</strong> accorder aux membres de l'opposition .<br />

Ma question est de savoir quel choix a été fait et quand<br />

cette opération pourra être concrétisée dans <strong>le</strong>s faits ?<br />

M. Edouard FRITCH ;. Tout d'abord je voudrais répondre à la<br />

question de M. Arthur ÇHUNG. Tout simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, je précise.que <strong>le</strong> comité<br />

de majorité de notre groupe TAHOERAA HUIRAATIRA et appar<strong>en</strong>té doit se<br />

réunir pour examiner <strong>le</strong>s commissions extérieures et <strong>en</strong> particulier <strong>le</strong><br />

cas de ceux qui vi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t à quitter la commission pour, év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t,<br />

laisser la place aux représ<strong>en</strong>tants de l'opposition ; cela vi<strong>en</strong>dra<br />

!<br />

En ce qui concerne la remarque de M. Jacqui DROLLET,<br />

concernant la prés<strong>en</strong>ce des ministres ici je voudrais éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au nom<br />

du groupe TAHOERAA ÏIUIRAATIRA et appar<strong>en</strong>té remercier <strong>le</strong>s deux ministres<br />

qui sont restés avec nous jusqu l au bout du débat.<br />

LE PRESIDENT : Si vous avez des suggestions ou autres, je<br />

suis tout à votre disposition. Veuil<strong>le</strong>z voir, avec notre Secrétaire<br />

Général. Je vous demanderai pour co jour là, une t<strong>en</strong>ue digne de notre<br />

Polynésie.<br />

M. Pierre HUNTER : D'abord, nous att<strong>en</strong>dons cette ouverture<br />

concernant la prés<strong>en</strong>tation des conseil<strong>le</strong>rs de l T opposition dans <strong>le</strong>s<br />

différ<strong>en</strong>tes commissions : administratives' extérieures à l'Assemblée<br />

Territoria<strong>le</strong>. En ce qui concerne l'abs<strong>en</strong>ce des .ministres, il est<br />

toujours regrettab<strong>le</strong> de voir pas mal de sièges vides.<br />

Est-ce-que voua pourrez interv<strong>en</strong>ir,M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t) pour<br />

que <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t du gouvernem<strong>en</strong>t local puisse au moins être là à<br />

chaque séance de l'Assemblée Territoria<strong>le</strong> ? .<br />

Pour <strong>le</strong>s rapports que nous v<strong>en</strong>ons d'étudier et d r adopter et<br />

cela depuis hier soir, je p<strong>en</strong>se que cette façon dé travail<strong>le</strong>r n'est<br />

pas très souhaitab<strong>le</strong>, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t. Je constate trop de rapports à<br />

la fois, je p<strong>en</strong>se que nous avons une tr<strong>en</strong>taine pour cette fois ci.<br />

C'est un véritab<strong>le</strong> marathon d T étude et d'adoption. Ce qui, je p<strong>en</strong>ae<br />

M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>lève un peu ce côté sérieux au travail et empêche<br />

d'avoir du temps nécessaire pour se p<strong>en</strong>cher sur <strong>le</strong>s dossiers.<br />

C'est une chose qu'il faudra éviter la prochaine fois. Que<br />

<strong>le</strong>s rapports soi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> étudiés mais pas autant à la fois, M. <strong>le</strong><br />

Présid<strong>en</strong>t, car cela risque de précipiter <strong>le</strong>s décisions.


818/87<br />

En tous <strong>le</strong>s cas, vous avez fait votre baptême du feu. Je<br />

vous félicite, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t, de la façon dont vous avez m<strong>en</strong>ez <strong>le</strong>s<br />

débats.<br />

LE PRESIDENT ; Avant de faire la communication pour la<br />

prochaine séance, je voudrais dire que si dans <strong>le</strong>s couloirs "c'est gai<br />

! Ca a toujours été gai!* 1 . Peut-être qu'auparavant„ nous ne faisions<br />

pas att<strong>en</strong>tion.<br />

Je dois r<strong>en</strong>dre à César ce qui est à César. C'est <strong>le</strong><br />

personnel lui-nnême qui a r<strong>en</strong>du cette maison très gaie et donc il faut<br />

féliciter notre personnel ainsi que notre Secrétaire Général.<br />

M^ Marcel HART : Avant de r<strong>en</strong>dre à César ce qui est à<br />

César, M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t au re<strong>le</strong>vé de la correspondance à la page 2, je<br />

fais la proposition de transmettre ces <strong>le</strong>ttres à la CAFEP (<strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres<br />

n* 278 et 280).<br />

LE PRESIDENT : On <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d acte.<br />

Plus personne rie demande la paro<strong>le</strong>,<br />

Nous pouvons passer au vote sur <strong>le</strong> re<strong>le</strong>vé.<br />

ADOPTE, à mains <strong>le</strong>vées et a l'unanimité.<br />

oOo<br />

M^ Marcel HART : Une foi3 n'est pas coutume, malgré que M.<br />

Pierre HUNTER vi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core de nous reprocher de travail<strong>le</strong>r un peu vite<br />

mais je dis que parfois, on a besoin de vitesse, de bonne vitesse,<br />

pour que <strong>le</strong>s choses march<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>.<br />

Aussi, vais-je me permettre de remercier <strong>le</strong>s collègues de<br />

l'opposition pour <strong>le</strong>urs attitudes courtoises de même, que <strong>le</strong>urs<br />

interv<strong>en</strong>tions sont des plus amica<strong>le</strong>s. Je ne voudrais pas non plus<br />

déroger aux règ<strong>le</strong>m<strong>en</strong>ts intérieurs mais ce qui s'était passé hier soir<br />

à l'Assemblée Territoria<strong>le</strong>, comme nous <strong>le</strong> savons tous, il y a eu une<br />

panne d'é<strong>le</strong>ctricité. La proposition que je vais faire maint<strong>en</strong>ant est<br />

de vous charger M. <strong>le</strong> Présid<strong>en</strong>t d'interv<strong>en</strong>ir» rapidem<strong>en</strong>t, auprès d'une<br />

<strong>en</strong>treprise pour qu'une étude soit apportée quant à l'acquisition<br />

év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong> d'un équipem<strong>en</strong>t é<strong>le</strong>ctrogène de secours pour notre<br />

assemblée.<br />

LE PRESIDENT : On <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d acte. Je voudrais vous remercier<br />

pour la ternie de l'<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> de nos travaux. C'était, peut-être, un<br />

marathon ! C'était <strong>en</strong> tous <strong>le</strong>s cas nécessaire,car nous avions près de<br />

40 rapports à étudier. Je voudrais éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t remercier notre personnel<br />

qui a bi<strong>en</strong> travail<strong>le</strong>r.<br />

FIXATION DE LA DATE ET DE L'ORDRE DU JOUR DE LA PROCHAINE SEANCE<br />

LE PRESIDENT : Je vous propose de fixer au Jeudi 14 mai<br />

1987 a 9 h la prochaine séance. Pour la convocation relative aux


819/87<br />

commissions internes, c'est à la dilig<strong>en</strong>ce des présid<strong>en</strong>ts.<br />

M. Edouard FRITCH ; Plusieurs d'<strong>en</strong>tre nous vont partir <strong>en</strong><br />

week-r<strong>en</strong>d. Etant donné que nous avons travaillé avec l*<strong>en</strong>semb<strong>le</strong> du<br />

personnel de l'Assemblée, peut-être, qu'on pourra <strong>le</strong>s libérer un peu<br />

plutôt ? Je vous fais cette proposition.<br />

LE .PRESIDENT : Plus personne ne demande la paro<strong>le</strong> ?<br />

Nous pouvons <strong>le</strong>ver la sôance.<br />

La séance est <strong>le</strong>vée à 12 h 07.<br />

oOo<br />

LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE TERRITORIALE<br />

Roger DOOM

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