Le Palais de justice Le PRU de Saint-Nicolas La ... - Mairie de Laval

L V L infos
MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°118 DÉCEMBRE 2006 / 1e
V
Joyeux Noël
à tous !
V
INAUGURATION
Le Palais de justice
DOSSIER
Le PRU de Saint-Nicolas
C’ETAIT LAVAL
La bibliothèque

Noël approchant, voici des horaires de messes que d'aucuns
jugeront utiles : 24 décembre : 18 h 30 (Avesnières), 19 h
(Cordeliers), 19 h 30 (Saint-Jean), 22 h 30 (Cathédrale,
Sainte-Thérèse, Saint-Pierre), 23 h 30 (Carmel) et minuit (La
Coudre) ; 25 décembre : 10 h 30 (Sainte-Thérèse, Saint-
Vénérand) et 11 h (Cathédrale, Saint-Paul).
La société Nautilus reconstitue présentement “en 3 D”
Saint-Michel, la collégiale du boulevard Félix-Grat démolie
à la fin des années 60 et remplacée par un hyper (Suma
hier, aujourd'hui Champion). Recherchant, pour s’en inspirer,
des documents la concernant (photos…), elle invite
les “vieux” Lavallois qui en posséderaient à les lui prêter :
02 43 53 57 07 ou 06 75 61 52 74.
Jusqu'au 12 janvier, la Maison du Bourny expose un village
miniature réalisé par un Lavallois d'origine belge, Claude
de Puydt, qui possède plus de 500 pièces représentant des
maisons, manèges, églises, commerces, animaux et des
dizaines de personnages…
Petit rappel (demandé par une lectrice régulièrement
incommodée par la fumée qui émane de chez son
voisin) : selon l'article 84 du règlement sanitaire, il est
interdit de brûler des déchets verts dans son jardin.
Merci pour elle !
© Cl. Inv. J. Le Callonnec
4
Evénements
Laval a accueilli
le congrès de la JCE
La Ville présente
aux Floralies de Pau
Les illuminations
de Noël 2006
LAVAL
DÉCEMBRE 2006
S O M M A I R E
Le Palais de justice
a été inauguré
Un pôle culturel
au Château-Neuf
8
«Ala Une »
Rue Saint-Martin
Le Zanzibar
L’épicerie de la mer
42, avenue Chanzy
Stéphane Gontard
vend du Texier
10
nous informe…
11
C’est bon
pour la culture !
Laval-infos mensuel d’informations édité par la
Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine
Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal,
infos Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en
chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques
Lugue, Laurent Ory. Photo de une : Jacques Lugue. Mise en page, photogravure
: PPC (01 45 72 28 88). Impression : Agir Graphic (02 43 67 86 78).
Distribution : Mediaposte. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Lavalinfos
- Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval
Cedex. Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81.
laval.infos@mairie-laval.fr - Tirage : 32 000 exemplaires.
15
Deux élus
au charbon !
Alain Gicquel
19
Pratique
Donnez votre
sang le mercredi
20
C’était Laval
L’histoire de la
bibliothèque
16
Dossier
La rénovation urbaine
de Saint-Nicolas
22
Temps libre
Un p’tit nouveau
le SL Triathlon

E D I T O
Joyeuses fêtes
Dans quelques jours, nous
fêterons Noël. Comme chaque
année à la même époque,
notre ville s’est parée de ses
plus beaux atours et va vivre
durant plusieurs semaines,
au rythme de ce qui est, avant
tout, une fête de famille et
des enfants.
Des illuminations, dédiées cette année à Alfred Jarry, au marché de noël,
en passant par la patinoire, Laval fête avec joie la fin de l’année et
l’arrivée de 2007.
Mais si cette période est pour beaucoup un moment privilégié de
l’année, nous ne devons pas oublier celles et ceux qui vivent des
moments difficiles.
C’est pourquoi je voudrais profiter de ce moment pour leur adresser un
message d’espoir, en les assurant de la solidarité de la Ville de Laval à
leur égard.
Puisse cette fin d’année réchauffer le cœur
de chacun d’entre vous.

4
ÉVÉNEMENT
EVENEMENT
La justice a retrouvé
un palais tout neuf…
Le 10 novembre, le garde des Sceaux, Pascal
Clément, a inauguré le nouveau palais de
justice situé place Saint-Tugal. Mais le
ministre de la Justice n’a pas seulement joué
du ciseau (pour découper le ruban tricolore).
Il a aussi, en face, en lieu et place de l’ancien
cinéma Le Maine, manié la truelle en posant
la première pierre du futur tribunal de
commerce et du conseil de prud’hommes…
Le discours du ministre
vu… du 3 e étage !
Laval infos
Le président
En trois minutes, dans un discours si
fin qu’il eût mérité d’être relu dans la
foulée, le président du tribunal, Jean-
Patrice Douchy, a avoué son « plaisir
certain » d’être enfin dans ce nouveau
palais, « un petit bout de paradis terrestre
où l’homme n’est plus un loup pour
l’homme ». Il s’est réjoui que le cœur
de la justice batte «de nouveau en
centre-ville ». Il a proféré des mots
aimables sur ceux qui le font vivre :
les magistrats, « en nombre suffisant,
jeunes pour la plupart et consciencieux…
», les greffiers… Il a aussi
émis un souhait : qu’en 2008, quand
le tribunal de commerce et le conseil
de prud’hommes seront installés en
face, le coin de Saint-Tugal devienne
« le siège d’une cité judiciaire radieuse ».
Et – pourquoi pas ? – le fer de lance
d’une nouvelle forme de tourisme
encore inconnue à Laval : « le tourisme
judiciaire… » En conclusion, il a vanté
l’humilité. Laquelle permet de rechercher
la vérité, mais aussi de vivre
dignement. «Car celui qui est humble
ne connaît jamais l’humiliation... »
Le militant
Maire de Laval, François d’Aubert a
évoqué le combat qu’il a dû mener
pour que cette inauguration soit un
jour possible. « J’ai milité pour que le
palais de justice demeure en centre-ville,
dans le cœur de notre cité. » Pourquoi
s’être donné tant de mal alors qu’un
terrain était disponible sur le quai
Paul-Boudet ? Pour «éviter le transfert
de ce palais dans un secteur trop
excentré de la ville et symboliquement
faible ». Il s’est aussi réjoui de l’arrivée
prochaine du conseil de prud’hommes
et du tribunal de commerce
dans le secteur : « Cela contribuera
à rapprocher la justice des
citoyens ! » Un rapprochement très
important : « Chacun doit pouvoir
recourir à la justice… » D’où la nécessité
de pouvoir facilement « identifier
» cette dernière. Revenant sur les
étapes de la construction de ce palais
(« il avait déjà une histoire avant même
Séance de maçonnerie
devant l’ancienne bibliothèque
(voir p.20 et 21)
d’avoir existé »), le maire a vanté le
travail de l’architecte et des entreprises
y ayant participé. Sans oublier
la Ville, qui a aménagé le parvis…
Le ministre
Le garde des Sceaux a indiqué que,
pour ériger ce palais conçu par l’architecte
Jean-Loup Roubert, «lauréat du
grand prix de Rome », la Justice a réalisé
un investissement très important :
« plus de 20 millions d’euros ! » Il a aussi
rappelé que ce nouveau bâtiment, «à
la fois esthétique et fonctionnel », abrite
trois juridictions : le tribunal de grande
instance, le tribunal d’instance et la
cour d’assises. « Quatre mois après son
fonctionnement, les échos recueillis sont très
positifs… » Et le ministre d’ajouter :
«C’est une justice dotée de moyens modernes
qui y fonctionne aujourd’hui, avec toutes les
évolutions récentes, notamment le guichet
unique de greffe pour accueillir, informer et
orienter les usagers. » Fin 2008, le bâtiment
du tribunal de commerce et du
conseil de prud’hommes viendra
concrétiser le regroupement de toutes
les juridictions lavalloises. «Ainsi sera
tournée la page de la vétusté, de l’étroitesse
et de la dispersion des juridictions du cheflieu
de la Mayenne ».
Des visites
Si vous souhaitez mieux connaître le
nouveau palais de justice, deux solutions
: une mauvaise et une bonne. La
mauvaise ? Vous commettez une
“mauvaise action” susceptible de
vous y conduire un jour, les menottes
au poignet, entre deux policiers… La
bonne, la seule recommandable ?
Vous vous inscrivez à l’une des
visites que l’Office de Tourisme va
organiser en 2007, le 2 e jeudi de
chaque mois (15 h-17 h). Il vous en
coûtera 5 euros et, paraphrasant le
noceur Raoul de Gardefeu dans l’opérette
La Vie parisienne de Jacques
Offenbach, vous irez partout vous
visiterez tout… Pour connaître toutes
les dates des prochaines visites,
contactez Cécile Hunaut-Lorieul en
composant le 02 43 49 46 12.

Du 9 au 11 novembre, pour
la 1 re fois, Laval a accueilli
un congrès national de la
Jeune Chambre Economique.
Résultat : durant trois
jours, plus de mille
“citoyens entreprenants”
de moins de 40 ans et
originaires de toutes nos
régions, ont séjourné dans
notre cité. Retour sur un
congrès fort bien organisé :
un titre de gloire pour
les JC locaux, une bonne
affaire pour les auberges
et un sacré coup de pub
pour Laval !
Séduire…
Pour organiser un congrès national,
c’est toute une histoire ! Passionnante,
certes, mais prenante et longtemps…
incertaine ! Car il faut
d’abord mener une campagne de
communication susceptible de donner
envie aux autres JC de se réunir
à Laval plutôt qu’ailleurs… La
bonne nouvelle – celle du choix de
Laval – est tombée sous la présidence
de Denis Lefebvre, lors du congrès
de Reims, fin 2004. Elle doit beaucoup
au travail d’un COC devenu
célèbre : le Comité d’Organisation
du Congrès, créé à l’initiative du
président sortant, Jean-Charles Rue,
et comprenant Elisabeth Bénard
(directrice), Fabien Couronné, Isabelle
Leroux, Katelle Cathelineau et
Olivier Feinte. Une dream team !
To… loose !
Pour battre la ville de Toulouse (avec
une majorité de voix confortable :
56 % !), le COC avait choisi de présenter
Laval en insistant sur la dualité
existant entre son image “verte”
(et la qualité de vie qui en découle
depuis toujours) et sa nouvelle image
high tech (que lui a donné la réalité
virtuelle ces dernières années). D’où
le slogan retenu, que nombre de
Français connaissent désormais par
cœur : Les pieds sur terre, la tête dans le
virtual ! Bien sûr, tout en préparant
cette campagne, il avait également
fallu “étudier la faisabilité du
projet”, en particulier en matière
Le congrès national JCE
Que du bonheur !
La médaille de Laval a été remise au
président national Laurent Sénécat.
d’hébergement. Savoir si une ville
comme la nôtre est en mesure de
recevoir un millier de congressistes le
temps d’un week-end…
Quel accueil !
Entre 2005 et 2006, bien que le
choix de Laval fût acquis, le COC
dut quand même se démener pour
assurer la promotion de notre cité.
Car pour certains (on leur pardonne),
la perspective de venir à Laval ne suscitait
aucun désir… Tous ces efforts
furent entrepris sous les présidences
de Denis Lefebvre, Yannick Gerbouin
et Eric Hunaut. Lequel put
accueillir “ses” premiers congressistes
dès le jeudi soir (1 re fournée :
500 personnes dont 150 de la région
PACA)… Un soir inoubliable qui vit
déambuler en ville de nombreux touristes…
«Tous ont été emballés par l’accueil
local », indique la COCuette
Elisabeth Bénard. « Idem pour de nom-
breux restaurateurs », complète le
président.
Programme
Bien chargé, le programme des trois
jours a permis aux congressistes
d’être reçus par le maire de Laval
François d’Aubert (à la salle polyvalente,
le jeudi soir) et de découvrir le
centre-ville (le vrai, de 2006, et celui
du XVIII e via la réalité virtuelle), le
Lactopôle (1 er musée mondial du
lait), des œuvres made in Mayenne
(Derbré…), d’assister à des courses
nocturnes à Bellevue (réservées aux
sénateurs de la JCE)… Les séances
de travail (formations, débats et
conférences sur l’énergie) eurent lieu
au parc des Loges, ainsi que la cérémonie
récompensant les meilleurs
actions JCF. Quant à la grande soirée
du samedi, elle permit à chacun de
se dépenser en dansant toute la nuit
à la salle polyvalente…
Pour le COC, hip hip hip !
Qu’est-ce que la
JCE ?
“La vocation de la Jeune Chambre
Economique est de contribuer au
progrès de la communauté mondiale
en donnant aux citoyens de 18 à 40 ans
l’opportunité de développer leurs
talents de leaders, la prise de
responsabilité sociale, l’esprit d’entreprise
et la solidarité nécessaires pour
créer des changements positifs.” C’est
pourquoi, 365 jours par an (et 24 h sur
24 pour les plus “battants” d’entre
eux), “les JC imaginent et réalisent des
projets au service de leurs cités”, et ce
“dans tous les domaines : social,
économique, culturel, communautaire…”
“Reconnue d’utilité publique
en 1976, la JCE française est indépendante
de tout courant politique,
religieux ou syndical.” Elle compte 190
antennes locales qui totalisent environ
2 000 membres parmi lesquels des
Lavallois appelés, le plus souvent, à
exercer de belles carrières professionnelles…
Michel Knindick
(1931-2000)
La JCE de Laval a été créée en 1963 par
une forte personnalité de l’époque,
disparue en 2000 et dont le nom
– unique en France – orne l’une de nos
plaques de rue : Michel Knindick.
Depuis 43 ans, elle joue un rôle
essentiel dans l’animation de notre
cité et mérite le qualificatif d’atypique.
Atypique par la constance de ses
effectifs : 40 membres ; atypique par
son expérience : celle transmise par
ses 14 sénateurs mais aussi par de
nombreux parcours exceptionnels de
longévité (les membres de plus de 10
ans de “vie JC” y sont plus nombreux
qu’ailleurs) ; atypique enfin par ses
statuts et son règlement intérieur : la
JC de Laval ne possède ni postulant, ni
observateur. A noter que le département
compte aussi une JC à
Mayenne (présidée par Aline Griffe et
fondée par Joseph Chaineau en 1973)
et une JC à Château-Gontier (présidée
par Nathalie Ory et fondée par Jean
Arthuis en 1969).
Laval infos 5

6
ÉVÉNEMENT
EVENEMENTS
Pau n’est pas seulement la ville natale du bon roi Henri, elle est aussi l’organisatrice
d’une manifestation dédiée aux arbres et aux métiers des “espaces
verts” : les Floralies nationales. En 2004, les responsables de cette grand-messe
florale, qui se tient tous les trois ans, ont invité la Ville de Laval à participer
à l’édition 2006, en compagnie de trente consœurs. Emballés par la perspective
de défendre les couleurs de notre commune, les jardiniers du service
dirigé par Joseph Barrais et Bruno Sablé ont choisi de concevoir un décor paysager
évoquant la gloire locale dont tout le monde parlera en 2007, Alfred
Jarry. Pour ce faire, ils emmenèrent avec eux la statue du père Ubu de l’artiste
mayennais Del’Aune, qu’on peut admirer toute l’année place du 18-Juin, près
du siège de Laval Spectacles. De l’avis de nombreux observateurs, les 120 m 2
du stand made in Laval ont fait sensation auprès des quelque 55 000 visiteurs
ayant défilé devant du 8 au 12 novembre derniers…
Laval infos
La Ville et le père Ubu
aux Floralies de Pau
Les jardiniers, le Père Ubu
et leur élu Félix Houdbine
Les Fourches vont avoir
droit à un sérieux lifting…
Cette barre aura bientôt vécu…
Une réhabilitation globale des Fourches a été programmée par la Ville de
Laval et le bailleur social Mayenne Habitat qui gère les 643 appartements
de ce quartier construit dans les années 60 sous Francis Le Basser (mais
dont la création revient à son prédécesseur Albert Goupil dit l’érudit).
Cette “réha” concernera les secteurs suivants : place Laënnec : démolition
de la barre W (avec reconstruction sous forme de maisons de ville) ;
étude concernant la possible démolition du bâtiment R voisin (extrémité
de la rue du Dr Charcot) ; rue du Dr Roux et place Pasteur : réhabilitation
extérieure (abords et pieds d’immeubles) et intérieure des bâtiments
portant les lettres allant de A à M ; place Abbé-de-l’Epée : réhabilitation
des 100 logements (douches, menuiseries…). « Notre objectif est de boucler
les marchés publics à la fin du premier semestre 2007 et d’effectuer les travaux le
plus vite possible, dès 2007 et 2008 », a indiqué François d’Aubert.
Encore un record mondial
pour “notre” papy sauteur !
Le mardi 7 novembre, en début d’après-midi, sur France 2, les téléspectateurs
de Toute une histoire ont assisté à une performance mondiale qui s’est
déroulée deux mois plus tôt au-dessus de notre cité… Ce jour-là, 13 septembre,
un octogénaire de Pouancé, monsieur Emile Barrais, atteignait, lors
d’un saut en chute libre, la vitesse – ô combien vertigineuse – de
361 km/h… Cet exploit s’est effectué en tandem, à 4 500 m du plancher des
vaches, en compagnie du moniteur Louis-Etienne du Réhau. A noter que
monsieur Barrais est un habitué des records : il y a deux ans, sur le terrain
de Laval, il avait battu celui de la plus haute altitude avec un saut à
6 600 m… Pour préparer ses exploits, l’octogénaire effectue deux à trois
sauts en tandem par an… Avis aux papys qui souhaiteraient, eux aussi,
entrer dans le Guiness Book en donnant des sueurs froides à toute leur famille :
le centre-école de parachutisme de la Mayenne se tient à leur disposition…
Une photo un peu floue,
forcément !
Les Vitrines de Laval
et les fêtes de Noël…
Pour la première fois cette année, les 214 commerçants affiliés aux Vitrines de
Laval organisent ensemble un grand jeu gratuit pouvant offrir de beaux
cadeaux à ceux qui auront rempli un bulletin de participation avant le
23 décembre… En effet, le premier prix n’est autre qu’un séjour pour deux
adultes et deux enfants (- 11 ans) dans l’une des cités les plus agréables de la
banlieue parisienne, une cité où, à notre connaissance, les voitures peuvent stationner
la nuit dehors sans risquer de partir en fumée : Disneyland, bien sûr !
Autre cadeau (offert par Nouvelles Frontières, celui-là) : un séjour au Futuroscope
de Poitiers. S’agissant de vin de Champagne, les autres cadeaux permettront de
faire – au moins – un heureux par quartier (un magnum) et par boutique (une
bouteille). Ces choses dites, rappelons que les décorations qui illuminent les
rues en ce moment ont été achetées par les commerçants. Et la Ville dans tout
ça ? Elle les a installées et paie l’électricité permettant de les faire briller…
Un bureau qui a le sourire

Les illuminations
réjouissent les Lavallois !
Il y a de quoi !
Vive Jarry !
Depuis le 25 novembre, 19 h 30, le temps des illuminations est revenu.
Leur thème ? Jarry, bien sûr ! Une fois de plus, l’Office de tourisme,
concepteur de cette scénographie, est à féliciter. Ainsi que les services
techniques de la Ville en général et celui de l’Eclairage public en particulier.
« Pour illustrer Jarry, on a représenté des symboles puisés dans l’œuvre
de cet écrivain original », indique le président de l’Office, Alain
Guinoiseau : la bedaine du père Ubu, « la fameuse gidouille », le balais
“à merdre”, « la chandelle verte », la lune («l’élément mâle dans la symbolique
jarryque »), des hibous… Sans oublier le vocable tautologique Ha
Ha « qui peut indifféremment signifier oui ou non. »
On en cause !
Le lecteur attentif aux guillemets l’aura deviné : le président de l’Office
de tourisme est devenu un spécialiste de Jarry. Néanmoins, pas de
panique pour ceux qui n’ont pas lu une ligne de cet écrivain (98 % des
Lavallois, d’après une enquête rapide) : « Nul besoin de connaître Jarry
pour apprécier les illuminations ! » Lesquelles font jaser dans les chaumières
et au café, entre
deux pronostics sur les
chances respectives de
“Ségolène” et “Nicolas”
d’accéder au second
tour des présidentielles
face à “Jean-Marie”…
Les Illuminations, c’est
le sujet du jour… bien
qu’on ne le voie que la
nuit ! Celui qui unit les
Lavallois, toutes générations
confondues…
Et qui durera jusqu’au
9 janvier ! JCG
Le président aime
le Pont-Neuf…
L’ancien palais de justice
va devenir un pôle culturel
Dans les deux ans à venir, l’ancien palais de justice sera transformé en un vaste
“pôle culturel” regroupant à la fois la musique, la danse et le chant. Réalisée
en 2004-2005, une étude a conclu à la faisabilité de cet ambitieux projet, et
l’architecte chargé de réaliser les aménagements du château neuf a été choisi
: il s’agit du cabinet Deshoulières-Jeanneau. Bien sûr, nous reviendrons en
détail sur ce projet qui, entre autres, permettra d’installer l’Ecole nationale de
musique et de danse dans un cadre magnifique et parfaitement adapté aux
besoins des utilisateurs, besoins que l’ancienne caserne Corbineau ne permet
plus d’assurer aujourd’hui. Concernant ce transfert, empressons-nous également
d’indiquer deux choses importantes, essentielles : 1°) Il ne gênera en
rien l’organisation du marché du samedi matin ; 2°) Il sera “accompagné” par
la construction d’un parking souterrain place de Hercé... A suivre…
“L’arrière” côté
château
■ ILS ARRIVENT !
Jane Le Couls
(6 octobre). Naïs
Lemaître. Maxence
Janvier. Aure
Panchout. Nolan
Paris. Chanel
Rousseau—Rekab-
Martin. Isaac Blond.
Lucien Séché.
Aurélien David.
Aïssata Bangoura.
Loan Courtin. Lucas
Benoist. Nora Mekki.
Garance Boyer. Jade
Fourré. Jade
Landais—Sermet.
Chahid Chaaboul.
Pacôme Richard.
Morgan Jousse.
Anaïs Ozturk. Lise
Bourcier. Maëlys
Cissé. Lila
Plancheneau. Nathan
Brault. Tiguida Jabbie.
ETAT-CIVIL NOVEMBRE 2006
Sacha Mouzer. Marion
Renoux. Hamza
Negmari. Maxence
Lambert. Enzo-Marie
Bilouboulou. Elijah
Nattes. Valentin
Rottiers—Tabuteau.
Dorlane Danielou.
Hugo Hamon. Timéo
Viel. Maya Roulin.
Inès Huchet.
■ ILS SE SONT
DIT “OUI“
POUR LA VIE…
Fabien Burignot de
Varenne et Claire
Lemée. Zakaria
Benslim et Emeline
Maugeais.
■ ILS NOUS
ONT QUITTÉS…
Louis Rihard. Hugues
Parmé. Jean Coupoux.
Georges Bertron.
Le “devant” côté
Trémoille…
Hubert Hareau. Henri
Merienne. Pierre
Tréhard. Marie-
Louise Houdoux.
Bernard Gasnier.
Madeleine Clérice.
Jeanne Tonneau.
Georges Crevits.
Gérard Pruvost.
Bernard Dubé. Jean
Vittu. Julio Sanchez.
Renée Emery. Marie-
Louise Bourons.
Paulette Boyer.
Marie-Louise
Lemieuvre. Germaine
Laumaillé. Raymonde
Gilles. Christophe
Bouvet. Bernard
Maiola. Danielle
Bedier. Martine
Guilleux. Simonne
Sorin. Ginette Guérin.
Laval infos 7

8
«À LA UNE »
Laval infos
Elucidé Lucie Guiard
21, rue de Gaulle
A 23 ans, Lucie Guiard a ouvert sa boutique de prêt-à-porter et de créations
haut de gamme. Très bien aménagée dans l’ancien local de
l’enseigne Art et fenêtre (partie s’installer dans la zone des Montrons),
Elucidé vend des jupes, des robes, des pantalons et des vestes qui donnent
à chaque femme de goût l’envie de s’en approcher, de les toucher
et… de les essayer. « Toutes ces pièces ont été conçues par des créateurs de
talent », indique Lucie. Et d’ajouter : « Il n’y a qu’une pièce pour chaque
taille… » Styliste-modéliste, la jeune femme crée aussi ses propres
vêtements. « En collaboration avec la cliente, j’élabore un croquis, je choisis
le tissu, fabrique la pièce et, si besoin est après le premier essayage, retouche cette
dernière pour qu’elle aille parfaitement à celle qui la portera… » Autre
passion de Lucie : remettre au goût du jour de vieux vêtements… «On
appelle ça la customisation… »
Styliste, modéliste
et… commerçante !
Karine et son équipe…
Carolyne Dubois 86,
boulevard Frédéric-Chaplet
On la joint au
02 43 68 06 23.
Depuis le 23 octobre, le magasin de fleurs des Fourches ne s’appelle plus
Eva Flore mais Carolyne Dubois, laquelle vient de le racheter à l’ancienne
propriétaire Sylvie Pelé (alias Mme Oya). Si Carolyne Dubois est nouvelle
dans le quartier, elle ne l’est point – et loin s’en faut ! – dans le métier des
fleurs, qu’elle a déjà exercé « une quinzaine d’années à Laval puis à Vilaine
La Juhel ». Pour les “vieux” Lavallois qui ont la mémoire des noms de
fleuristes, signalons que cette jeune Dubois très agréable est la petite-fille
de Paul et la fille de Jean-Paul, qui, eux aussi, consacrèrent leur vie
professionnelle aux fleurs. Et, partant, à tous ceux qui, pour x ou y raison,
ne peuvent imaginer la vie sans elles. Bref, si vous avez besoin d’un
conseil, pour un bouquet qui mérite d’être une réussite (par exemple),
n’hésitez pas à contacter Carolyne. Chaque jour sauf le dimanche aprèsmidi
et le lundi…
Deux salons Frédéric Moréno valent mieux qu’un !
Filiale du prestigieux groupe de coiffure Dessange, l’enseigne Frédéric
Moréno fait une entrée remarquée dans notre cité via l’ouverture de deux
très agréables salons mixtes qui emploient chacun quatre championnes
du ciseau, du peigne et du séchoir à cheveux. Adeptes de la méthode
Moréno (qui dispose d’une école de formation à Lyon), ces huit coiffeuses
n’ont qu’une obsession dans l’exercice de leurs fonctions : respecter le
goût de la clientèle.
et celle de Manuella…
Dirigé par Karine Leroy, le salon du centre-ville est situé au n° 26 de
la rue du Val-de-Mayenne (02 43 53 54 53) ; tenu par Manuella
Bassard, celui des Fourches a pour adresse le 2, rue du Docteur-Roux
(02 43 68 02 29). Bon à savoir : du mardi au samedi, les deux salons
pratiquent la journée continue, avec ou sans rendez-vous… Quant à
ceux qui voudraient se faire coiffer le lundi, ils le peuvent rue piétonne,
de 14 h à 19 h…

Le Zanzibar
37, rue Saint-Martin
Une affaire de famille
Depuis février 2006, un bar portant
le prénom de… Zanzi
accueille les amateurs de “coquetèles
ensoleillés” et de “musiques
secouées” (afro, latino, jazz,
groove), d’expositions et de rencontres
permettant de “vivre
Laval, côté soleil” ! Ouvert de 9 h
à 1 h du matin (à partir de 17 h,
week-end et jours fériés), le
Zanzibar est tenu par un père
black originaire du Congo,
Désiré Lhoni, et son fils métis
Ludovic, originaire de Paris… Il
dispose de trois salles agréablement
décorées et dotées de deux
écrans plasma ultraplats comme
on en trouve dans tous les
endroits “à la mode branchée
d’aujourd’hui”…
Un réveillon pour
les “single people”
(suite et fin)
The queen of the night
Il reste encore quelques
places pour le réveillon du
31 décembre réservé exclusivement
aux célibataires et
organisé par Marielle Gilard
(toujours “single” à l’heure
où nous rédigeons cette
annonce…). Pour en savoir
plus (prix, lieu, tenue à
mettre…), surfez sur singlepeople.blogspot.com
L’épicerie de la mer
42, avenue Chanzy
C’est propre, bien présenté, appétissant ! Et l’endroit bien choisi, avec sa
rotonde (pour la déco) et son parking privé qui permet à l’amateur de fruits
de mer de se garer facilement le temps d’acheter sa douzaine d’huitres et…
un morceau de fromage pour achever le repas en beauté… Bref, L’épicerie de la
mer et ses spécialités – poissons, fromages, fruits et légumes – fait un tabac !
«C’est vrai, les clients sont contents », avoue Richard Crossouard, l’épicierfromager.
« On a l’impression qu’ils attendaient ce genre de commerce », complète
son associé-poissonnier, Yves Hercend, lequel est intarissable sur les produits
qu’on trouve sur ses étals : « Je suis en cheville avec deux grossistes bretons qui,
ayant des gens sur toutes les criées de l’Ouest, me livrent chaque matin des produits
pêchés entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Cancale ! » Et maintenant les horaires :
dimanche et jours fériés : 9 h 30-13 h ; mardi au samedi : 8 h 30-13 h ;
15 h 30-19 h 30 (02 43 49 11 91).
Stéphane Gontard
vend aussi du Texier
Un lieu déjà très apprécié…
En 1966, la famille Lafontaine rachetait l’usine fabriquant les chaussures
Stéphane Gontard à Gorron. Pourquoi saluer cet anniversaire ? Pour quatre raisons
: au nombre de 500 il y a 10 ans, les fabricants de chaussures français ne
sont plus que 50… dont Gontard, qui emploie 80 salariés en Mayenne ; créée
en 1835, cette marque fait toujours honneur à ceux qui fabriquent ses
modèles haute et moyenne gammes ; dirigée par la wonder woman Christèle
Eudes et installée rue de la Paix depuis 1994, la boutique lavalloise emploie
deux vendeuses pleines d’humour (la dessinatrice Sandrine Loquer et la
“chouanne” Sonia Cottereau) et présente des murs illustrés par des textes de
chansons évoquant les chaussures (Renaud, Brassens…) ; enfin, nouveauté à
connaître à l’approche de Noël : Gontard vend désormais des sacs de qualité
également fabriqués par une grande entreprise française, Texier…
Les drôles de dames
de chez Gontard
Le Crédit du Nord
a ouvert au
2, rue de la Paix
L’ouverture d’une nouvelle
banque en centre-ville suscite
toujours deux types de réactions.
L’une peu amène : elle
prend la place d’un commerce
plus agréable à fréquenter !
L’autre de fierté : si des banquiers
s’installent chez nous,
c’est que la ville se développe…
L’arrivée du Crédit du
Nord au 2, rue de la Paix a
donné lieu à ces deux tropismes
: d’aucuns ont regretté
le transfert de la parfumerie
Rive Gauche rue du Val-de-
Mayenne ; et d’autres ont bien
compris qu’une telle enseigne
se devait de trouver des clients
dans une cité aussi dynamique
que la nôtre…
La fine équipe pendant une
pause au Vieux-Château
Ces points évoqués, bienvenue
aux trois conseillers de clientèle
– Providence Hochart,
Florent Compagnon et Christophe
Amyot d’Inville – qui,
depuis le 2 novembre, œuvrent,
du mardi au samedi midi, au
service des entreprises, des
commerces et des particuliers.
Sous la houlette de leur responsable,
Emmanuel Perreau,
un Manceau d’origine qui a
bien mérité de travailler chez
nous vu qu’il a épousé une
Lavalloise (l’une des filles
de l’ancien prof de gym
de l’Immaculée Conception,
Nadya Olivier…). Un mot pour
conclure, M. le directeur :
«Tous nos clients bénéficient
d’un conseiller personnel joignable
directement par mail ou
téléphone. »
Laval infos 9

10
Laval infos
Ce guide peut vous aider !
Voilà un guide 100 % indispensable à quiconque s’intéresse peu ou
prou à l’économie des Pays de la Loire. Son slogan pourrait être : Il a
très peu de photo mais… peut rapporter gros ! car c’est une mine d’informations
aussi fiables qu’utiles quand on veut prospecter, repérer
des acteurs clés dans tel secteur, évoluer professionnellement (vers
les sommets, bien sûr !), trouver un financement ou une expertise, bref
agir efficacement… Réalisée par l’agence de presse nantaise API et
découpée en 17 secteurs (international, industrie, emploi, culture, formation…),
l’édition 2006-2007 de ce guide dont la couverture rend
hommage au stade lavallois (le hasard ?) présente plus de
4 000 sociétés et rassemble plus de 8 000 décideurs (issus d’entreprises
privées, de collectivités publiques, d’associations, de clubs,
d’écoles ou membres des pôles de compétitivité). Où le trouver ?
En librairie, à la CCI et sur Internet (www.guide-api.fr.)
Testez les combustibles
de chez Therméco Ouest !
Zone du Riblay, dans un local jouxtant celui de l’Estaca et loué aussi par
Laval Développement, Christian Fégar vend, depuis le 6 novembre, des combustibles
bois-énergie pour poêles, foyers fermés, inserts, cheminées, cuisinières
à bois, chaudières à alimentation automatique ou manuelle. Existant
sous deux formes – “granulés bois” et “bûches compressées” – ces combustibles
n’ont que des qualités : faciles à stocker et à manipuler, économiques,
de qualité constante, propres… ils comprennent moins de 10 % d’humidité
et occasionnent peu de cendre… Naguère dans le Nord Mayenne, Christian
est ravi d’être à Entrammes : « C’est l’endroit idéal pour les particuliers qui
viennent s’approvisionner eux-mêmes ! » Du lundi au vendredi (10 h/12 h 30 ;
13 h 30/18 h 30) et le samedi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Quant aux
livraisons à domicile ou en entreprise, elles sont, bien sûr, possibles. « Mais à
partir de la demi-palette ! » 02 43 26 08 51
Christian devant ses granulés et
ses “bûches densifiées sans liant”
Tout savoir sur
les réseaux publics
et privés
LOIRE-ATLANTIQUE
MAINE-ET-LOIRE
MAYENNE
SARTHE
VENDÉE
40€
Vous donner
le pouvoir
de décider
2006 / 2007
le guide
économique
PAYS DE LA LOIRE
3 e EDITION
2 500 entreprises
8 000 dirigeants
1 500 organismes et collectivités
Un bon local associatif
qui satisfait les estaciens…
Depuis quelques semaines, dans un atelier-relais situé à
Entrammes, des étudiants lavallois de l’Estaca Campus
Ouest restaurent des voitures anciennes, construisent des
fusées expérimentales, préparent de vieilles 4L pour
affronter le désert… Des instants de bonheur rendus possibles
grâce à Laval Agglo…
Le local
Pour s’adonner à leur passion de l’automobile et de l’aéronautique, les
étudiants ont pris l’habitude de se regrouper en associations. Le hic,
c’est qu’il leur faut de la place et que l’Estaca n’en avait point pour ces
activités hors programme. A la recherche d’un local, les membres du
BDE ont contacté Laval Agglo. Bonne pioche ! Icelle a pu mettre l’un
de ses ateliers-relais à leur disposition, sur la base de conditions privilégiées
(450 € HT par mois). Situé à Entrammes, dans la zone artisanale
du Riblay, ce local de 230 m 2 a été inauguré le 9 novembre dernier,
en présence de nombreux estaciens, de la technicienne Régine
Rivière, du conseiller communautaire chargé de l’Enseignement supérieur,
Michel Quinton, et de trois présidents enchantés de leur collaboration
mutuelle : François d’Aubert (Laval Agglo), Eric Parlebas
(Estaca) et Denis Touchais (Bureau des Elèves).
Le discours de Denis Touchais
Les assoces
L’automobile et l’aéronautique suscitant un vif intérêt auprès de nombreux
lecteurs, nous dévoilons le nom des six associations utilisatrices
du local loué par Laval Agglomération : Altos : construction et étude
d’un karting prototype, préparation moteur et adaptation sur un chassis
renforcé ; ESO (Estaca Space Odyssey) : étude et construction de fusées
expérimentales à but scientifique ; Estacatrelle : préparation de
Renault 4L pour la participation au raid humanitaire 4L Trophy ; Flying
West : activités aéronautiques, balades, pilotage avion et ulm, construction
amateur ; ICAE (Initiation à la Conduite Automobile Estaca) : préparation
et engagement d’une Peugeot 106 rallye et championnat de
France des rallyes ; RACE (Restauration d’Automobiles de Collection
de l’Estaca) : en plus, la Race organise le rallye des grandes écoles…

Patrick Messager, riche héritier
d'une entreprise provinciale
de transport, est
retrouvé mort lors d'une partie
de chasse. Décès accidentel
ou suicide d'un homme
acculé ? Pierre Viade, officier
de police judiciaire, se
retrouve à Paris pour mener
une enquête de routine qui,
très vite, prend des allures de
non-lieu… si ce n'est qu'elle
fait resurgir une autre histoire
: à Paris, vingt-cinq ans
auparavant, Pierre a vécu une
passion amoureuse avec une
jeune Sicilienne. Le souvenir
d'Enza l'obsède. Après autant
d'années, Pierre est encore
bouleversé. Chaque lieu,
chaque couleur et, plus que
tout, des feuilles de ginkgo lui
rappellent leur relation fusionelle
et le mystère que la
jeune femme a emporté avec
elle… (16 €)
C’est bon pour la CULTURE !
(Spectacles, concerts, expositions, conférences...)
LES DEUX DERNIERS MAZEAU ?
DEUX BONNES IDÉES-CADEAU !
Installée au Bourny, Valérie Mazeau poursuit sa “carrière”
de romancière avec une “efficacité” qui saute aux yeux
quand on traîne dans les librairies lavalloises : quatre livres
en deux ans dont les deux petits derniers – Ginkgo mon
amour et Mamy-Top – la placent actuellement sous les feux
de l'actualité…
Ginkgo
Valérie Mazeau a créé le personnage de Pierre Viade en 2004 dans un
livre vanté dans nos colonnes : Sous les palmiers de Chine ; puis l'officier
de police judiciaire est revenu en 2005 entre les pages de Petite Jungle.
Le voici de nouveau dans Ginkgo, mon amour, paru en octobre 2006.
Toujours édité chez Siloë (on ne change pas une équipe qui gagne !), ce
troisième roman conserve une intrigue policière – le riche héritier d'une
entreprise de transport est retrouvé mort lors d'une partie de chasse :
accident ou suicide ? Il conserve aussi un lien avec notre département :
la concubine de l'héritier, Laurence Dupraz, 24 ans, est originaire du
même village que le défunt, Charnois… En revanche, il mêle une
seconde histoire à celle de l'enquête, une histoire d'amour que Pierre
vécut avec une belle Sicilienne très attachée aux couleurs, vingt-cinq
ans auparavant… On n'en dira pas plus sinon que ce Mazeau III se lit
comme les deux précédents : en une ou deux traites…
Son prochain portrait lui ressemblera…
62 ans et enfin libre.
Débarrassée d'un mari autoritaire
et macho, Mamy-Top est
une veuve joyeuse, bien décidée
à réaliser tous ses rêves
de femme : porter des strings,
se payer une épilation intégrale,
s'éclater au volant de
sa Vespa, se laisser draguer…
sauf que Constant, son petitfils
de 8 ans en a assez de
tenir la chandelle et de gérer
ses extravagances… d'autant
que Violette, l'amie d'enfance
recyclée dans une maison de
retraite, va s'en mêler…
Grâce à elle, Mamy-Top va,
enfin, rencontrer l'Homme de
sa vie. Le Vrai. Le Seul.
Portrait tendre et (intégralement)
désopilant d'une sexagénaire,
grand-mère, veuve et
ultra-moderne !!! (18 €)
Mamy-Top
Parallèlement, aux éditions de La Lagune, Valérie publie un ouvrage de
femme sur les femmes et pour les femmes. Un roman qui montre comment
une grand-mère de 62 ans peut rebondir dans la vie. Et réaliser de
vieux rêves qui auraient paru grotesques à sa propre mère (porter des
strings, se payer une épilation intégrale…) Une Mamy-top, quoi ! Un
portrait qui réjouit de nombreuses lectrices. Mais aussi son auteure, qui
joue le jeu des séances de dédicaces, y compris en milieu rural. “C'est
vous la romancière sur la dame qu'a l'air un peu drôle ?” lui a-t-on
demandé à Malicorne-sur-Sarthe où Valérie a créé l'événement à la maison
de la presse. « Il y a aussi des hommes qui viennent acheter ce livre pour
l'offrir à leur femme », poursuit Valérie. Laquelle écrit actuellement deux
autres livres : un roman d'amour (mais sans Pierre Viade, « au repos pour
quelque temps ») et le portrait d'une quadra qui, à la naissance d'un
3 e enfant troque son job de battante pour celui de femme au foyer…
Laval infos
11

Conférences de l’Orpal
de 14 h 30 à 16 h
24, rue Mazagran
Mercredi 20 décembre
Gustave Klimt
Gwenaela Souet
Jeudi 21 décembre
L’orchestre
François-Marie Texier
12
Folles Journées 2007
Réservez dès le 5 janvier !
Les prochaines Folles Journées se tiendront
du 26 au 28 janvier prochains et
multiplieront les concerts, selon une
formule bien huilée inventée par René
Martin. Chez nous, cinq lieux ont été
sélectionnés : la salle du Vieux-
Château, les églises Saint-Vénérand et
Cordeliers, la salle polyvalente et le
salon de la préfecture.
L’édition 2007 mettra à l’honneur les
écoles de composition dites nationales
qui apparaissent vers le milieu du
XIX e et s’inspirent des musiques traditionnelles
et populaires de leur pays.
C’est ainsi que nous pourrons écouter
des œuvres de Sibélius, Debussy,
Ravel, Satie, Dvorak, Bartok, Fauré,
Poulenc, Prokofiev, Tchaïkovsky
Chabrier, Bizet, Grieg…
Mais attention : si vous souhaitez
assister à l’un ou plusieurs de ces
concerts (à 2, 4, 6 ou 8 €), allez vite
réserver vos places dès le 5 janvier
auprès de Laval Spectacles.
Bonne chance !
Laval infos
Merci Monsieur Martin !
Deux bons cédés pour Noël
Pour écouter du Michel Trique…
Pourquoi vanter un cédé d’orgue et chant enregistré sur l’instrument de Sainte-
Madeleine de Bagnoles-de-l’Orne ? Parce qu’un ancien Lavallois en est l’interprète,
Jean-Claude Duval, organiste confirmé. Et parce que parmi les œuvres
que cet ancien DRH de la Mairie de Laval joue magistralement (Couperin,
Bach…) se trouve le Livre d’orgue dans la tradition classique française, un inédit
composé par un Lavallois, l’organiste de la cathédrale, Michel Trique !
En vente chez Siloë, à La Cotellerie, au Port du Salut et à La Coudre.
Notre Bill Evans local
Paul nous présente sa nouvelle F’âme
Après Sources et Pianomade, le 3 e “cédé perso” du pianiste-compositeur Paul
Faure porte le nom de F’âme et peut être classé dans la catégorie JCM (Jazz
Contemporain Mélodique). Présenté par notre Bill Evans local lors du concert
du 24 novembre dernier qui s’est tenu où il fut conçu (aux Ondines), ce
nouveau cédé s’écoute avec beaucoup de plaisir, chez soi, dans sa voiture, tout
seul ou entre amis…
Un bon DVD pour Noël
Un Coup d’Chœur attendu…
Ceux qui regrettent de ne pas avoir pu assister au spectacle de la célèbre
chorale lavalloise Coup d’Chœur devront changer de disque. Ou, plus exactement,
acheter le DVD dénommé Larguez les amarres qui reprend les
meilleures chansons du concert 2006 sur le thème de la mer. Avec de
superbes chansons signées par Hugues Aufray, Jacques Brel, Renaud,
Charles Trénet… Comment se le procurer ?
Auprès du président Jacques Phelippot (06 11 76 66 10).
Un bon recueil de poèmes pour Noël
74,5 minutes de musique !
Olivier Michaud n’est pas seulement le conservateur de la bibliothèque dont l’histoire est vantée en p. 20 et 21.
C’est aussi, sous le nom de Bourdelier, un auteur de poèmes dont le cinquième recueil, «pour lecteurs à partir de
5 ans », vient de paraître chez L’idée bleue. «Il s’agit
d’une série de quatrains sur des peintres plus ou moins
célèbres ». Paul Klee par exemple, dont la première
phrase du poème le concernant a donné le titre du
recueil : La poésie est facile/les maisons n’ont pas de
clé/dans la ville/de Paul Klee. Très agréable à lire, cet
ouvrage l’est aussi à regarder : chaque peintre ayant
droit à une illustration signée Nelly Buret, professeure
d’arts plastiques au Cours d’Avesnières. Autre
occasion de mieux connaître ces deux auteurs : leurs
Nelly, Olivier et
leur bébé commun
“Je vois des
clients arriver…”
toiles et textes sont, en décembre, exposés pour
moitié chez M’Lire et pour moitié chez Siloë…

Deux bons livres pour Noël
Une BD illustrée par un Lavallois
Lointain descendant de l’illustre corsaire et fils de l’archiviste départemental, le Lavallois Erwann Surcouf,
30 ans, a appris son métier d’illustrateur à l’Ecole des arts déco de Strasbourg. Après une formation d’animateur
3 D, il gagne sa vie dans la presse jeunesse (Histoires vraies)
et en réalisant des couvertures de romans (Nathan, Rageot,
Folio Junior…)
Pourquoi vanter cet artiste au moment de Noël ?
Parce qu’il a illustré un excellent livre de BD dont le
scénario fut coécrit par l’un de ses anciens professeurs de
Strasbourg, Joseph Béhé. « Il avait gardé un bon souvenir de
mon style », confesse Erwann. Publiée par Vent d’Ouest,
cette première BD narre l’histoire d’un instituteur milanais,
Erminio, qui s’installe
en Sicile dans les
années 60. Paru en janvier,
ce livre a reçu un
accueil très favorable
auprès des bédéphiles.
« Il est vrai que c’est un
album de grande qualité »,
confirme l’un des pères
Erwann Surcouf
du festival BD de Laval,
Eric Le Quec.
Faits divers célèbres en Sarthe et Mayenne
Illustrés par des cartes postales, des articles de journaux et
des chansons, de vieux faits divers de la Mayenne et de la
Sarthe font l’objet d’un livre permettant de découvrir
quelques-uns des événements qui défrayèrent la chronique
entre 1890 et 1930. On pense à l’explosion d’une locomobile
près d’Ambrières (1906), au déraillement de l’express
721 à Saint-Brice (1909), à la terrible crue de la Mayenne
(1910), à l’incendie des halles et de l’hôtel de ville de
Gorron (1921), au meurtre qui plongea Origné dans
l’effroi (1899), à l’affaire de l’abbé Bruneau à Entrammes
(1894)… On pense aussi à l’incendie qui, dans la nuit du
12 au 13 janvier 1906, détruisit entièrement les ateliers,
les bureaux, les marchandises et les machines du fabricant
de chaussures Léopold Champion situés rue de Bretagne à
Laval. Comme en témoigne cette carte postale dont
tous les bénéfices issus de la vente furent attribués
aux 60 ouvriers de la fabrique que l’incendie transforma
en chômeurs…
Une carte postale d’un
genre particulier
Un mois/une œuvre
Coffret reliquaire
dit de Saint-Tugal
Le Centre de recherche et de restauration
des Musées de France (antenne du
palais du Louvre) vient de retrouver au
musée du Vieux-Château, après étude et
restauration, un coffret en ivoire datant
du XIII e siècle.
L’œuvre, d’une qualité exceptionnelle,
est d’origine sicilienne. Peut-être
cadeau diplomatique ou de mariage à
l’un des seigneurs de Laval, le coffret fut
utilisé comme reliquaire pour conserver
les restes de saint Tugal. A la destruction
de la collégiale, il fut remisé dans
l’église de la Trinité avant de passer dans
une collection privée. L’objet est finalement
revendu, en 1893, au musée de
Laval.
Le coffret à la verticale
De forme rectangulaire, le coffret est
recouvert de minces plaques d’ivoire
maintenues par des chevilles et cornières.
Il porte, sur chaque face et sur
son couvercle, un décor de scènes de
chasse au faucon ou au guépard peint en
rouge et vert et rehaussé de dorure. Le
répertoire iconographique (paons,
lièvres, cerfs, cavaliers…) montre la survivance
de l’art islamique dans la Sicile
du XIII e siècle.
Cette pièce de collection sera présentée
au public pour l’édition 2007 de la Nuit
des Musées.
Antoinette Le Falher
Attachée de conservation
des musées de Laval
Laval infos 13

14
DIVERS
La justice a annulé les budgets du service
assainissement de 2003, 2004 et
2005. Cette décision est grave car exceptionnelle.
F. d’Aubert a mis Laval
dans l’illégalité, en ne respectant pas
les règles fondamentales de la gestion
publique locale. Le budget général
(fonctionnement, équipements, politiques
municipales) est financé par l’emprunt
ou l’impôt. Les services comme
l’eau, l’assainissement ou la cantine sont
financés, de manière séparée, par les usagers,
selon la consommation de chacun.
La justice a sanctionné la prise en charge,
par le service de l’assainissement, de
dépenses relatives à la collecte des eaux
pluviales (pour des bassins d’orage).
Laval infos
Des nouvelles de
la petite Raïmatou…
Raïmatou chez les Couasnon
Le 11 mars dernier, souvenez-vous, dans le cadre d’une opération menée par
Pharmaciens sans Frontières et France-Bénin, de nombreux Lavallois achetaient
une des œuvres d’art offertes par une cinquantaine d’artistes locaux dans le
dessein d’obtenir le financement d’une – possible – opération chirurgicale
concernant le genou – endommagé par une injection de quinine mal faite –
d’une petite Béninoise âgée de 7 ans. A ceux que cette belle aventure
humaine intéresse, Laval Infos indique que Raïmatou est arrivée en France
courant novembre, en compagnie du correspondant permanent de PSF au
Bénin, Olivier Adjaï ; qu’elle a été reçue par les couples Trian et Couasnon,
et que le chirurgien du CHU d’Angers en orthopédie infantile,
M. Laumonnier, décidera dans les jours à venir de l’opération à mettre en
œuvre. En attendant, profitant de cet article, les parrains mayennais de
Raïmatou remercient tous les Lavallois qui, peu ou prou, les ont aidés…
Le point de vue des élus de l’opposition
La justice condamne la manipulation budgétaire de F. d’Aubert
Selon la loi, elles auraient dû être inscrites
au budget général. Lors du conseil
municipal du 1er février 2002, nous
avions soulevé ce problème. D’après le
jugement, l’opération sanctionnée fait
« supporter aux usagers du service de l’assainissement
des charges qui ne trouvent pas de
contrepartie directe dans les prestations fournies
par le service. »
C’est une manipulation du budget.
L’entourage de F. d’Aubert a annoncé
qu’il allait continuer cette pratique illégale.
Ce mépris du droit et des décisions
de la justice est inacceptable.
Cette opération met en évidence la
situation inquiétante des finances
municipales. L’endettement de la ville
10 “sports-études” cyclisme
au collège de Martonne
Ouverte en septembre dernier, la première section sportive départementale
consacrée au cyclisme a été inaugurée le 1 er décembre en
présence de plusieurs personnalités départementales de la petite reine, de
l’inspecteur d’Académie, de l’adjoint au maire de Laval Pierre Renaudin
et, entre autres, du parrain de cette promotion historique, le légendaire
Marc Madiot. Pionnière dans le département, cette section sport-études
regroupe huit garçons et deux filles scolarisés en 4 e et 3 e . Encadrés par un
coordinateur technique, Samuel Cheval, ces dix écoliers effectuent sept
heures de vélo par semaine tout en poursuivant leurs études sous la
houlette d’un professeur principal qui fut naguère entraîneur dans le
circuit professionnel, Antoine Vayer. Ce double régime leur permet
d’envisager une carrière de cycliste professionnel. Et, chose importante,
d’emmagasiner un bagage de secours si cette dernière ne décolle pas ou
s’arrête avant l’heure de la gloire…
atteint des sommets (1800 /habitant
contre 1200 en moyenne pour les villes
de même taille ; chiffres 2004 du ministère
de l’économie). Dans ces conditions,
F. d’Aubert a fait le choix de transférer,
illégalement, des dépenses sur d’autres
budgets, pour pouvoir annoncer une
baisse des taux d’imposition.
Le jugement s’applique immédiatement.
F. d’Aubert ne peut plus se défausser. Il
lui appartient de dire ce qu’il compte faire
pour régulariser les budgets et d’expliquer
aux Lavallois, en toute transparence,
l’impact de cette affaire sur l’état de nos
finances, de la dette et de la fiscalité.
Les élus de l’opposition municipale
Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 16, rue Renaise - 02 43 59 25 95
Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand,
Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling
opposition.laval@wanadoo.fr
Le vrai Madiot
et… ceux de
demain
(peut-être…)

Les élus au charbon !
Alain Gicquel
Adjoint au maire chargé des Services Industriels et Commerciaux
«LaVille persiste dans
sa politique anti-inondations ! »
Mars 2006 : pose d’une canalisation par forage
A la suite des inondations dans le centre-ville survenues en
juillet 2001, la Ville de Laval a décidé, entre autres, la construction
et l’extension d’ouvrages de régulation d’assainissement.
Pour prévenir ou retarder l’arrivée des eaux lors des fortes et
brusques intempéries. Destinés à améliorer la gestion de l’eau
et de l’assainissement, et, partant, le cadre de vie des Lavallois,
ces investissements ont été financés en 2003, 2004 et 2005 par
le budget assainissement de la Ville.
Mais au fait, pourquoi évoquer cet aspect technique ?
Explications
Parce qu’un Lavallois, M. Claude
Martin, ancien adjoint au maire
d’André Pinçon, conteste ces
dépenses depuis 2003 devant le tribunal
administratif de Nantes, prétextant
qu’une collectivité n’a pas à
imputer ce type d’investissements
sur son budget assainissement…
Pourquoi poursuivre cet aspect
technique ? Parce que des huit
contentieux opposant M. Martin à
la Ville de Laval, le tribunal admi-
nistratif de Nantes, lors de son
audience du 10 novembre, vient
d’en rejeter cinq et donc de donner
majoritairement raison à la Ville
de Laval…
Avantage Laval !
Cette même juridiction a également
annulé très partiellement les
délibérations portant sur les budgets
primitifs 2003, 2004 et 2005
du budget assainissement. Cette
annulation porte, à chaque fois, sur
une seule ligne du budget primitif
voté par le conseil municipal. «En
revanche, les comptes administratifs
qui correspondent, eux, à la réalité des
dépenses engagées n’ont pas été
annulés », indique Alain Gicquel.
Estimant que la réglementation
sur laquelle le juge s’est fondée est
obsolète (elle date de 1967) la Ville
de Laval va faire appel de cette
décision.
Obsolète
Que dit cette réglementation,
vieille de 40 ans ? Elle précise que
toutes les dépenses liées aux réseaux
d’eau pluviale relèvent du budget
général de la collectivité, et que
celles liées aux réseaux d’eau usée
sont à financer par l’intermédiaire
de la redevance du budget annexe
de l’assainissement. « Or, à Laval,
complète Alain Gicquel, comme dans
de nombreuses autres villes, les réseaux
sont en grande partie unitaires, c’est-àdire
qu’ils accueillent à la fois les eaux
de pluie et les eaux usées !!! »
Amélioration
L’installation d’ouvrages de régulation
d’assainissement a permis à la
Ville de Laval de ralentir le cheminement
des eaux pluviales (de
les décanter), et donc d’améliorer
l’efficacité de son assainissement.
En effet, depuis 1967, il a été
démontré à de très nombreuses
reprises que les eaux de pluie peuvent
contenir une quantité importante
de résidus d’hydrocarbure et,
de ce fait, être polluées. Ces eaux
pluviales, il convient donc de les
diriger vers la station d’épuration
pour subir un traitement…
Logique
Par conséquent, la Ville de Laval
considère qu’il est tout à fait
logique de faire supporter les
dépenses liées à l’amélioration de
son réseau d’eau et d’assainissement
par son budget assainissement.
« C’est la raison pour laquelle,
elle fera appel de la décision annulant
partiellement les budgets primitifs de
2003, 2004 et 2005. » Une décision
qui, précision importante
et… facile à comprendre (contrairement
au reste), est sans conséquence
pour les Lavallois car elle
n’aura aucun impact sur le prix de
l’eau. A suivre…
Alain Gicquel
Laval infos 15

16
DOSSIER
Les DVD de la médiathèque
Une tradition française
Des poissons étonnants
Laval infos
Depuis 2001,
que de travaux !
Sous l’impulsion de la Ville, près de 29 millions
d’euros ont été investis ces dernières années
pour transformer Saint-Nicolas…
Parmi les réalisations, citons la transformation de l’ancien Leclerc
en un centre multi-activités dénommé Le Palindrome ; la rénovation
du groupe scolaire Jules-Verne (fusion des écoles Louise-
Michel et Lavoisier) ; la construction des vestiaires rue Davout ;
l’installation de l’école d’infirmières rue Victor ; la construction
de 20 garages rue Davoust et l’extension-rénovation du foyer
Thérèse Vohl par Méduane Habitat ; l’arrivée de Virgin Mobil
(300 emplois dans les 4 ans à venir) ; la rénovation de la piscine
Saint-Nicolas et celle de la crèche collective Tistou ; l’amélioration
des réseaux d’eau et d’assainissement (2002, 2003 et
2005), l’implantation de nouvelles activités économiques dans
l’ancien Leclerc et d’un centre d’appels téléphoniques dans
l’ancienne chaufferie de la piscine…
La rénovation urbaine
de Saint-Nicolas
En 2003, pour terminer ses travaux d’amélioration du
quartier de Saint-Nicolas, la Ville de Laval obtenait une
superbe victoire : son Projet de Rénovation Urbaine
était retenu par le ministère de la Ville. Résultat : des
financements très importants de l’Etat allaient permettre
d’effectuer de nombreux travaux jusqu’en
2008…
Trois ans après cette superbe victoire et plusieurs
réunions de concertation avec les habitants du quartier,
le PRU arrive dans une nouvelle phase de réalisations…
Et trois types de travaux, dont vous trouverez le détail
dans ce dossier, sont actuellement en cours ou programmés
dans les semaines à venir… Ils font suite à
ceux que la Ville et ses partenaires ont déjà réalisés ces
dernières années… Et précèdent ceux qui viendront en
2007 et 2008…
On peut l’écrire sans risquer d’être taxé de menteur :
l’équipe municipale en place a transformé la “zone
urbaine sensible” de Saint-Nicolas en un quartier que
bien des maires de France lui envient…
Un maître mot :
Concertation
Une bombe avec bonnet
Un archer appliqué
Un moment de bonheur
Le PRU de Saint-Nicolas n’est pas le fait du prince, ni celui d’une
équipe de fonctionnaires du ministère de la Ville ! C’est une aventure
collective qui, tout au long de son élaboration, a fait et fera
l’objet d’une concertation avec les habitants du quartier. Lesquels
ont répondu présent aux nombreux rendez-vous que la Ville leur a
proposés : 24 octobre 2003, 9 décembre 2004, 10-31 mai 2005 et,
dernier en date, 13 novembre 2006, où, au Palindrome, des représentants
de la Ville ont présenté les travaux… décrits dans la page
d’à côté…
Celui qui reconnaît Roland Houdiard
et Catherine Fayal a gagné…

Les travaux
au programme
La “sécurisation” de l’axe Bessières-
Kellermann-Soult-Victor
Pour limiter la vitesse des automobilistes, la
Ville va installer trois ralentisseurs
(deux bd Kellermann, un rue
Mortier) ; la largeur de la rue
Mortier sera réduite et deux giratoires
seront aménagés (un au croisement
des rues Bessières et
Mortier ; l’autre à l’entrée de la
plaine d’aventure) ; l’éclairage public
sera amélioré et le rétrécissement de la
voie au niveau de la rue Mortier et de l’axe
Bessières-Kellermann-Soult permettra de créer deux bandes cyclables et
d’élargir les trottoirs devant l’école de La Salle. A proximité de Jules
Verne, un plateau piétonnier surélevé sera aménagé, et l’accès en voiture
depuis le parking directement vers le boulevard Kellermann ne sera plus
autorisé. Enfin, de nouvelles places de stationnement seront créées près
des écoles et des immeubles, tandis qu’un nouveau parking verra le jour
près du stade et de la chaufferie, rue Victor.
Des espaces verts et des jeux pour enfants
Les rencontres entre les habitants et l’équipe municipale chargée de
piloter la rénovation du quartier ont souligné la nécessité d’aménager
de nouveaux espaces verts ainsi que des aires de jeux pour enfants. Ainsi
la qualité des espaces verts des rues Lannes et Victor sera améliorée
grâce à la rénovation des allées existantes, à la plantation d’arbres nouveaux
et à la création de deux aires de repos et d’allées là où les habitants
ont pris l’habitude de passer. De même, deux nouvelles aires de
jeux seront installées, l’une dans le secteur de la chaufferie, rue Victor,
la seconde dans le secteur Mortier. Toutefois, ces aménagements seront
réalisés tout en préservant la tranquillité de chacun. C’est pourquoi les
aires de jeux de la rue Lannes et de la rue Victor seront supprimées
comme cela avait été demandé.
L’embellissement des entrées
et des “pieds” d’immeubles
Dans ce domaine, les nombreux aménagements qui seront effectués
concerneront deux immeubles de la rue Victor (entrées 8,12,16, 20 et
23, 27, 31, 35), un immeuble de la rue Mortier (entrées 57, 53, 49, 45,
41, 37) et un troisième situé dans la rue Lannes. Cet embellissement
comprendra la pose d’un nouveau revêtement et de dalles de béton
colorées, la plantation de massifs et d’arbres, l’installation de jardinières
et de murets bancs, le remplacement des gazons par des bacs de plantation
plus esthétiques…
Les aménagements
importants à venir…
Sa façade sera rénovée…
1M€ devraient encore être consacrés au financement des
améliorations suivantes :
Plaine d’aventure : cet espace vert de 10 hectares va se métamorphoser
en une base de loisirs ; Stade Olivry : pour répondre
aux nouvelles règles imposées par la Ligue de football, ce stade
sera rénové, la longueur d’un des terrains étendue et de nouveaux
vestiaires seront construits ; Façade du Palindrome : l’espace
intérieur du centre multi-activités étant totalement aménagé, il
est temps que sa façade soit à la hauteur des activités qui y sont
proposées par la Ville de Laval et les associations tout au long de
l’année ; Gymnase Alain Gerbault : en 2007, les travaux de
rénovation concerneront la peinture, les bardages, les menuiseries
extérieures, la mise aux normes des installations électriques et
gaz, la plomberie et les sanitaires ; Leroy-Ney-Grimod : en
2007, la Ville entreprendra la réfection de la chaussée et des trottoirs
des rues Jacques-Leroy et Maréchal-Ney, et de la place
Georges-Grimod…
Un crayonné signé J.Y. Goulet
Laval infos 17

18
RÉCOMPENSES
Le groupe Séché
distingué pour sa com’
Le 16 novembre, au palais des congrès de Paris, en ouverture du salon Actionaria,
le groupe Séché Environnement a reçu le prix du meilleur rapport annuel
d’activités dans la catégorie Hors SBF 120. Décerné par les journaux Les Echos
et La Vie financière, ce prix a également récompensé Air France KLM (SBF 120
hors CAC 40) et Renault (CAC 40). Il a été remis à Joël Séché par l’un des
vainqueurs du salon 2005, l’un des patrons les plus influents de notre époque,
Arnaud Lagardère (Hachette Filipacchi Médias…). Le rapport en question – qui
comprend trois documents – a séduit le jury à l’unanimité. Et nous donne
l’occasion de pousser un second cocorico car il a été conçu graphiquement par
une agence à laquelle le groupe Séché accorde régulièrement sa confiance, une
agence managée par Franck Gruau et installée chez nous, rue Victor-Boissel :
Version 2…
Nos étudiants ont brillé au Japon…
Le 27 avril 2006, lors de Laval Virtual, quatre
étudiants de l’Esiea et trois de l’ISM recevaient
un prix saluant une ingéniosité certaine et
leur offrant – avec le billet d’avion “qui va avec” –
la chance de concourir, du 6 au 11 novembre,
à l’une des meilleures compétitions IVRC
(International Virtual Reality College) de la
planète : celle de Gifu au Japon…
Au Japon, Franck
Hernoux, Emmanuel
Jardin, Benoît
Malabry et Alexis
Zeroug, les quatre
étudiants de l’Esiea
Ouest, ont été brillants.
Encadrés par
leur enseignantchercheur
Franck
Laval infos
Bravo l’ESIEA !
Joël, Arnaud, Franck et les autres…
Ils sont allés au bout
de leurs… REVES !
Crison, ils ont en effet remporté le 3 e prix de la compétition mondiale
IVRC. Comme celui qu’ils avaient reçu à Laval Virtual (le 1 er ), ce prix a
récompensé leur projet REVES – Réel Et Virtuel En Symbiose : un jeu
interactif avec une soucoupe volante virtuelle.
Des volants et des palmes
Pour de bons conducteurs
Le 17 novembre, au Vieux-Château, en présence du maire et de ses
adjoints Paul Lépine et Félix Houdbine, le Comité départemental de la
prévention routière, présidé par Jean-Michel Le Duigou et dirigé par
Lionel Mortreux, a remis des palmes à trente excellents conducteurs parmi
lesquels cinq Lavallois également présents sur la photo ci-dessus : Jacques
Bartier (diamant), Jean-Louis Caignon et Pierre Crossouard (grande
médaille), Jean Foucher et André Langlais (platine).
Treize jours plus tard, le 30, dans les locaux de l’Estaca Campus Ouest,
30 conducteurs recevaient à leur tour des volants par l’Automobile Club
de l’Ouest. Parmi eux, le maître queux de la cuisine centrale, Jean-
François Baux (volant de bronze), l’ancien président de l’écurie de la
Mayenne, Michel Pouteau (volant
de platine), et huit Lavallois :
Emmanuel Boisseau (bronze),
Yves Coupard, Rémy Denis,
Gérard Goupil et Roland Jour-
dan (or), Claude Forêt, Augustin
Laisis et Daniel Thuard (volant
de platine).
Bravo l’ISM !
A Gifu, Jean-Christophe Rioual, Florent Sueur et Sylvain Pélican, les
trois étudiants de l’ISM, Ecole Supérieure de Création Interactive Numérique,
étaient associés à leurs trois compères du Master MNRV (qui
dépend conjointement de l’Université du Maine et de celle d’Angers).
Ensemble ils
ont présenté le
projet qui leur
avait valu un
prix à la salle
po : Laval Scooter,
que les Japo-
Leur Scooter les a
menés au Japon !
Une brochette de palmés
Jean-François et son
volant de bronze
nais ont récompensé
pour son
infographie…

PRATIQUE
Une pension de famille
pour les plus démunis…
Inaugurée le 8 novembre, la “maison-relais” Paul Laizé accueille “sans
limitation de durée” des personnes seules au faible niveau de ressources et
ayant besoin d’être aidées pour accéder un jour à un logement indépendant.
Depuis le 16 octobre, ces résidents sont logés dans trois rues du
quartier de la préfecture : Mazagran (8 places), du Hameau (3) et Nicolas-
Harmand (1). Basée sur la solidarité et l’entraide, deux valeurs que le père
Laizé (photo) a pratiquées sans modération entre 1954 et 1988 au service
des exclus, cette forme d’habitat assure également le couvert grâce au
travail de deux hôtes salariés
par l’une des assoces de
la Fédération Paul Laizé,
l’ADASA (Association Départementale
d’Accueil, de
Solidarité et d’Activité).
C’est pourquoi cette maisonrelais
mérite d’être appelée
pension de famille. Un
terme plus chaleureux car
il renvoie aux petits hôtels
ou aux maisons bourgeoises
où le gîte et le couvert
étaient proposés jadis,
dans un cadre familial, à
des personnes seules ou
isolées…
Il eût aimé l’inaugurer…
Du 10 au 17 février, les 8-15 ans
peuvent skier à Saint-Gervais !
Depuis 1963, l’association Vacances et Loisirs de la Mayenne permet à des jeunes
de passer des vacances inoubliables à 900 mètres d’altitude, dans son
immense et confortable chalet du Pré Fleuri (26 chambres de 2 à 6 lits) situé
au cœur des Alpes, dans le village de Saint-Gervais-les-Bains, à mi-chemin
entre Chamonix et Megève. Organisatrice de ses propres séjours, l’association
en propose un cet hiver pour
les enfants se trouvant dans la
tranche d’âge 8-15 ans (tickets
CAF et chèques vacances
acceptés). Les inscriptions
sont prises jusqu’au 15 janvier
au siège de l’association
située au numéro 39 de la
place Jean-Moulin (02 43 53
43 10). Les internautes peuvent
aussi visiter le site
http://perso.wanadoo.fr/vlm53.
Bon à savoir, ce chalet rénové
chaque année et agréé Jeunesse
et Sports et Education
nationale, peut aussi se louer
chaque année pour des écoles,
des associations, des groupes
constitués, des structures
gérées par des collectivités
Un chalet tout confort…
territoriales…
En 2007, je donne mon sang
les mercredis suivants…
Pour obtenir de quoi sauver des vies humaines (la vôtre, peut-être ? ou celle de
votre enfant qui vient de chuter en scooter ? ou celle de votre épouse dont l’accouchement
est plus difficile que prévu ?), le Centre de Transfusion Sanguine
de Laval organise des collectes en centre-ville, dans son camion de prélèvement,
allée du Vieux-Saint-Louis, devant le foyer culturel. Afin de permettre aux
donneurs de prendre dès maintenant leurs dispositions, voici le calendrier
2007 des “collectes du mercredi” : 17 janvier (14 h 30/19 h) ; 21 février
(9 h/12 h 30) ; 21 mars (après-midi) ; 18 avril (matin) ; 23 mai (après-midi) ;
13 juin (matin) ; 18 juillet (après-midi) ; 22 août (matin) ; 19 septembre
(après-midi) ; 17 octobre (matin) ; 21 novembre (après-midi) ; 19 décembre
(matin). Bon à savoir : les deux “grandes collectes” auront lieu les 20 juin (Parc
des Loges) et 5 septembre (près des Ondines). Autre date à retenir : une
collecte aura lieu au Bourny, place de la Commune, le 28 février…
Fêtards de la Saint-Sylvestre
Faites-vous raccompagner !
Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, il
est fréquent que certains fêtards
ayant franchement abusé de la dive
bouteille ne soient plus en état de
conduire leur voiture pour rentrer
chez eux achever la première nuit
du nouvel an… Ces fêtards n’ayant
pas forcément une conjointe susceptible
de prendre le volant à leur
place, ni un ami capable de faire
office de taxi (lui aussi peut avoir
bien arrosé le passage du dernier jour de décembre au premier jour de janvier),
ces fêtards seront ravis d’apprendre qu’une fois de plus, lors de cette
nuit “alcooliquement incorrecte”,
Bernadette Gauvin, une professionnelle
du transport disposant d’un
véhicule de 16 places, joue les
saint-bernard de la route : en proposant
de raccompagner gratuitement
chez eux tous ceux qui lui
demandent de le faire. Il suffit de
prévenir le plus tôt possible cette
Une sainte-bernardette
Le président Legay et une
charmante donneuse…
Un saint-bernard
sainte-bernardette d’une nuit en
composant le 06 23 77 09 34…
Parents qui cherchez une baby-sitter (majeure et vaccinée) pour la Saint-
Sylvestre, contactez le Bureau Information Jeunesse au 02 43 49 01 30...
Laval infos 19

20
C’ÉTAIT LAVAL
Bel Air
Pour permettre à l’histoire de la
bibliothèque d’être la plus complète
possible (mais aussi la plus romanesque),
Suzanne Sens s’est mise dans
la peau… d’un des incunables actuellement
conservés place de Hercé !
Qu’est-ce qu’un incunable ? Un
ouvrage imprimé antérieur à 1500.
Un livre datant des débuts de l’imprimerie.
Celui que Suzanne a choisi
porte le numéro 11. “Il est né des
mains de Denis Roce, libraire à Paris
de 1498 à 1518, dans le faubourg
Saint-Jacques, à l’enseigne du Lion
d’Argent.” Comment a-t-il atterri
dans la première librairie de Laval,
chez les capucins de la rue de Bel Air ?
Suzanne l’ignore : “Sans doute ai-je été
choisi à Paris par quelque laïc lettré ou
quelque érudit religieux désireux
d’enrichir la collection d’ouvrages de
son couvent.” Une chose est sûre :
quand il arrive chez nous en 1620, il
était “déjà âgé de plus d’un siècle”…
Rue Renaise
Autre certitude : cet incunable va rester
172 ans dans la bibliothèque des
frères capucins. De 1620 à 1792, date
à laquelle la Révolution va le séparer
à jamais de ses propriétaires… A
noter qu’il avait failli partir en fumée
l’année d’avant, en février 1791,
Laval infos
Une assidue de la BM
Beaucoup l’ignorent, quelquesuns
l’apprendront : la bibliothèque
de notre cité a un long,
très long passé. Avec une histoire
mouvementée, qui totalise
une demi-douzaine de
locaux depuis la “librairie” de
la rue de Bel Air jusqu’à la
Médiathèque Saint-Nicolas.
Cette histoire passionnante, à
l’initiative des Amis du livre et
de la bibliothèque, l’écrivain
Suzanne Sens nous la conte
avec son talent habituel, dans
un petit livre imprimé par la
Ville et vendu 5 € place de
Hercé et au Palindrome (CMA)…
Et une idée-cadeau de plus
pour Noël, une !
Par JCG et Suzanne Sens
L’histoire de la bibliothèque
se lit comme un roman…
Bel Air vers 1750…
Les Ursulines
quand les révolutionnaires avait brûlé
le couvent des capucins et “la plus
grande partie de la bibliothèque”…
“Le 24 vendémiaire an III, un maître
de pension, le citoyen Favrolle, eut
mission de faire le tri parmi les livres
disponibles, et d’établir un catalogue.
Mais où installer cette nouvelle
bibliothèque ?” Le choix s’arrêta sur
la “Grande Ecole” située au 42 et 44,
rue Renaise. “Notre nombre se trouvait
considérablement grossi par de
nouveaux arrivants, issus des anciens
couvents, non seulement à Laval, mais
des districts environnants, ainsi que
d’autres confisqués aux châtelains
émigrés…”
Les Ursulines
“En 1795, poursuit ‘Suzanne l’incunable’,
une loi stipula que ‘les Ecoles
Centrales (actuellement les lycées)
devraient être pourvues d’une
bibliothèque constituée des livres
confisqués.’” C’est ainsi que le couvent
des Ursulines (actuel lycée
Ambroise-Paré) accueillit la première
bibliothèque municipale de
Laval. Elle eut comme titulaire un
ancien prêtre, Laban, qui exerçait
aussi la fonction d’enseignant. Ce
défroqué resta aux Ursulines jusqu’en
1806, date à laquelle il devint
précepteur chez un général d’empire…
“Situation pécuniairement
plus intéressante et moins absorbante…”
Aux Ursulines, il avait à
gérer 8 000 ouvrages consultables
un jour sur deux, et uniquement
l’après-midi. Parce que Laban enseignait
le matin… Après son départ,
les conservateurs se succédèrent sans
laisser de grandes réalisations. Ni de
bon souvenirs. Plutôt des mauvais…
Délabrement
Ainsi le sieur d’Orlodot : “pour arrondir
ses finances”, il “crée une sorte de
cours privé” constitué d’anciens élèves
ayant été virés pour mauvaise
conduite. Les profs s’inquiètent rapidement
: ces sauvageons veulent brûler
la bibliothèque… Professeur à
l’Ecole secondaire du Mans, son successeur,
Louis-François de Bigault, est
si incompétent que le préfet de la
Mayenne, dans une lettre datée du
9 septembre 1815, attire l’attention
du maire de Laval sur “l’état de délabrement
de la bibliothèque départementale”.
Il est vrai que les volumes
sont passés de 8 000 à 5 000 ! Explications
: “Outre qu’on avait rendu aux
émigrés rentrés au bercail une partie
de leurs livres, le bibliothécaire du
Mans était venu puiser à pleines
mains dans la bibliothèque de
Laval…” Dieu merci : “Les incunables
échappèrent au pillage.” Ils n’intéressaient
pas le conservateur-pilleur…
L’hôtel de ville
Saint-Tugal
6 131 volumes
En 1825, après le passage de l’abbé
Triquerie, de l’érudit Duchemin de
Villiers (qui laissa un grand nombre
de manuscrits sur l’histoire locale) et
d’un certain Picot, qui “succombera à
la tâche au bout de trois années d’efforts”,
la bibliothèque comptait
6 131 volumes. Pourquoi évoquer
1825 ? Parce que, cette année-là, on
envisage enfin d’appliquer la loi
napoléonienne de 1803 exigeant que
“les bibliothèques des Ecoles Centrales
soient mises à la disposition des
municipalités et sous leur surveillance”.
Le 2 août 1825, “avec
quelque 22 ans de retard”, le préfet
reçoit le maire de Laval, Jean-François
de Hercé, pour officialiser la passation
des pouvoirs. “Désormais, les
finances municipales supporteraient
seules la gestion de la bibliothèque…”
Cependant, “faute de crédits
disponibles”, la bibliothèque restera
aux Ursulines jusqu’en 1833…
La Mairie
Entre 1825 et 1833, trois conservateurs
à retenir. Il y aura un certain
Lemarchand, “qui ne désirait aucunement
quitter le collège où se trouvaient
son logement, son jardin dans lequel
paissait sa vache, et qui n’acceptait le
poste qu’à la condition qu’on ne lui

cherche pas de noises à ce sujet”. Puis,
il y aura l’abbé de Sance, “qui donna
sa démission le jour même où il
apprit que la municipalité avait
décidé le transfert de la bibliothèque
dans les locaux de la mairie”. Enfin,
troisième de la série, Le Tissier restera
40 ans et assurera le déménagement –
en 1833 – de la bibliothèque dans
“un local de l’hôtel de ville nouvellement
construit”. Bien que clairement
annoncé comme provisoire, ce passage
durera sept ans… Jusqu’en
1840, date à laquelle la Ville installera
sa bibliothèque dans un bâtiment
construit à l’emplacement de la collégiale
Saint-Tugal…
Le Tissier
La bibliothèque Saint-Tugal ayant
fonctionné jusqu’en 1978, de nombreux
Lavallois liront avec intérêt la
description qu’en fait Suzanne Sens.
Et les très nombreuses anecdotes faisant
revivre les principaux conservateurs,
qui furent plus assidus à leur
tâche que ceux des Ursulines... Il est
vrai que, dès 1840, ils avaient un
traitement ! “Les choses étaient
désormais prises au sérieux.” Evoquant
Le Tissier, Suzanne indique
qu’il “proposa une partie de son
propre logement” pour agrandir la
bibliothèque ! Elle nous dit aussi
qu’il jouissait de l’aide d’un assistant
et, plus tard, de celle “d’un
concierge qui le secondait pour le
service des lecteurs”. En effet, le
poêle de la bibliothèque lui ayant
explosé à la figure, Le Tissier était
devenu aveugle… “Après lui, messieurs
Oehlert, Chiron, Morice, Le
Hir, firent une apparition…”
Cahour
Un autre conservateur a droit à un
savoureux portrait : Joseph Cahour,
qui débarqua en 1906 et, jusqu’en
1942, “remplit des centaines de
fiches enfilées sur des tringles à l’intérieur
de longs tiroirs étroits”. Certains
livres étant, faute de place, disséminés
en maints endroits de la
ville, ce fin lettré devait parfois se
déplacer. “Alors, chargé d’une serviette
bourrée de livres ou de documents,
il marchait les yeux baissés,
l’esprit ailleurs, réalisant tout à coup
qu’il venait de croiser quelqu’un…
alors, dans un réflexe de politesse, il
ôtait son chapeau. Mais la personne
était passée…” Ne craignant ni la
chaleur, ni le froid, ni l’inconfort, il
était à sa place à Saint-Tugal. “Il
avait aussi cette étonnante mémoire
des collectionneurs, capables dans un
monstrueux désordre cependant
organisé, de retrouver sans hésitation
un seul ouvrage au cœur d’une pile
ou d’une double ou triple rangée”.
Le Roch
“Quand M. Hiret eut remplacé
M. Cahour, il procéda à un inventaire :
on possédait 73 000 livres, revues et
journaux, et sept armoires de manuscrits
et d’incunables. Comme il fallait
tabler, assurait-il, sur 600 livres d’accroissement
annuel, on pouvait présager
que dans 50 ans, il y aurait
133 000 volumes à gérer. Où allait-on
les placer ?” La situation ayant empiré
en 1973, le successeur de M. Hiret,
M. Le Roch, exigea la visite d’un
comité de sécurité et écrivit lui-même
le rapport qu’il adressa au maire et au
préfet. L’état de vétusté des locaux ne permet
plus d’envisager aucune forme de restauration
ou d’amélioration. En cas d’incendie
éventuel, l’ensemble de l’immeuble et
de tous ceux qui y travaillent, employés ou
usagers, ne peuvent manquer de disparaître
en quelques instants. Et d’évoquer, entre
autres, le danger représenté par l’installation
électrique et la citerne à
fuel…
Legendre
Ayant assuré l’intérim entre
MM. Hiret et Le Roch pendant
quelques mois, Albert Legendre, un
érudit qui deviendra adjoint à la
culture, écrivit alors à André Pinçon
une longue lettre soulignant “l’extrême
nécessité dans laquelle se
trouvait la ville de faire construire
un bâtiment fonctionnel, capable
d’attirer les lecteurs et de leur donner
la possibilité d’utiliser l’inestimable
collection d’ouvrages possédés”.
Le message fut reçu cinq sur
cinq ! “On allait construire une nouvelle
bibliothèque”, écrit Suzanne.
Et de corriger : “En fait l’expression
n’est pas exacte. On n’avait jamais
construit de bibliothèque à Laval.
Au cours des siècles, pour nous abriter,
on avait investi des immeubles
déjà bâtis depuis longtemps.”
La porte sculptée, vestige
de la halle aux toiles
Conçue par l’architecte Dupuy, celle
de la place de Hercé verra le jour en
1977, à l’emplacement de l’ancienne
halle aux toiles… Elle fut inaugurée
le 14 janvier 1978…
Michaud
En 1994, Yves Le Roch est remplacé
par Olivier Michaud, qui a écrit le
dernier chapitre du petit livre que
nous vantons : 1995-2006 : la lecture
publique à Laval aujourd’hui. Laquelle
lecture se porte bien, merci pour
elle ! Car la bibliothèque compte
près d’un Lavallois sur cinq au
nombre de ses inscrits. “Parmi eux,
une majorité de lecteurs.” Et Olivier
d’ajouter, enthousiaste : “Le goût du
livre n’est pas perdu, ni en voie de se
perdre, quoi qu’en disent certains
Olivier Michaud et l’équipe de la médiathèque
M. Hiret en tenue de travail
observateurs alarmistes. Il suffit
pour s’en convaincre d’observer, un
mercredi par exemple, les piles
impressionnantes de romans, d’albums
ou de bandes dessinées présentées
à la banque d’accueil par des
emprunteurs hauts comme trois
pommes !” Et notre jeune conservateur
de mentionner trois points qui
réjouiraient sûrement ses prédécesseurs
évoqués par Suzanne Sens…
Bravo la Ville !
1°) “L’effectif de la bibliothèque a été
porté en l’espace de 10 ans de 25 à
36 agents, tous titulaires de la fonction
publique et employés sur des
postes permanents.” 2°) “Tous les
Lavallois bénéficient d’une inscription
gratuite pour le prêt de livres.
Par le choix d’un maintien de cette
gratuité, la Ville de Laval se démarque
des autres communes” qui, pour les
trois quarts d’entre elles, “pratiquent
une inscription payante”. 3°) “Le
réseau de la bibliothèque municipale,
constitué à l’origine de celle de la
place de Hercé et d’un bibliobus
(remplacé par un nouveau véhicule
en 2000), après avoir été progressivement
étoffé par la création de deux
antennes dans les quartiers des Pommeraies
et du Pavement”, vient d’être
“complété par l’ouverture d’une
médiathèque annexe” dans un quartier
qui fut trop longtemps négligé
sur le plan culturel : Saint-Nicolas.
Laval infos 21

temps libre
« Sois modeste, c’est le genre
d’orgueil qui déplaît le moins ! »
Jules Renard
Converser,
c’était le pied !
Nous avons perdu le goût du silence.
Mais nous avons perdu aussi celui de
la conversation, car la vraie conversation
est la mise en commun de
réflexions élaborées dans le silence.
Le bruit submerge à la fois le silence
et le verbe… (carnet XXV) Le déclin,
pour ne pas dire l’extinction, de la
conversation, non seulement abaisse
le niveau intellectuel des hommes en
général, mais il prive les penseurs solitaires
du plus précieux des stimulants
extérieurs de l’intelligence : l’étincelle
créatrice qui jaillit du frottement des
esprits. Que de pensées resteraient en
nous à l’état de virtualité ou
d’ébauche sans le contact fécondant
des autres qui approuvent ou qui
contredisent. (carnet XXXI).
Gustave Thibon,
in Aux ailes de la lettre
(Editions du Rocher)
22
PASSION
Laval infos
Vive le Stade Lavallois Triathlon !
Pratiquer la natation, le vélo et la course à pied, c’est formidable !
Depuis quelques mois, le “vieux”
Stade Lavallois Omnisport a le
bonheur de compter une nouvelle
section : le Stade Lavallois
Triathlon. Laquelle entraîne ses
membres – des triathlètes ou
des triathloniens, au choix – afin
qu’ils soient en mesure d’effectuer
à la suite – pour la détente
ou la compétition – plusieurs
dizaines de kilomètres à la
nage, puis à vélo et enfin en
courant…
Priorités
Cette nouvelle section a été créée par
des triathlètes désireux de quitter,
pour des raisons qui leur sont personnelles,
le club qu’ils fréquentaient
naguère : le Laval Triathlon Club. Au
nombre d’une vingtaine (parmi lesquels
deux femmes, Myriam Vilaine
et Rachel Mauchossé), ces sportifs
accomplis souhaitent que leur nouvelle
“maison” respecte à la lettre et
dans l’ordre trois priorités : 1°) la
convivialité ; 2°) le bien-être et 3°) pour
ceux qui en sont capables, la compétition
(entre mai et octobre).
Un entraîneur
Comme toutes les associations qui se
respectent, le Stade Lavallois Triathlon
a un président : Pierre Vilaine,
47 ans ; un secrétaire : Philippe Belle-
ville ; et un trésorier, Richard Poilblan.
Il a aussi des sponsors, deux
pour l’instant : une société de transport
rapide, Transvit 53, et un marchand
de cycles, Districycle. Il dispose
également d’un entraîneur hautement
qualifié pour la natation, Michaël
Maillochaux qui, comme le président
Vilaine et le secrétaire Belleville, est
militaire de métier à l’ESAT.
A savoir…
Concernant les entraînements, ceux
de natation se déroulent, pour l’instant,
les mercredis et les jeudis, entre
18 h 30 et 19 h 45, dans quatre couloirs
du bassin découvert de la piscine
Saint-Nicolas. Les séances
cyclistes ont lieu le samedi aprèsmidi,
au départ de Changé. Quant
aux séances de course à pied, chaque
Une séance petite reine…
membre du club peut les pratiquer
quand il le souhaite. La difficulté ?
«C’est de s’organiser pour effectuer
chaque semaine les trois sports »,
indique le président joignable au
06 16 72 61 99.
Six formules
Si le triathlon pratiqué au SLT comprend
toujours les trois sports précités
(certains clubs remplacent la
course par le lancer), plusieurs formules
existent : découverte : 500 m de
nage, 20 km de coups de pédale, 5 km
de course ; sprint : 750 m, 20 km,
5km; courte distance (la plus pratiquée)
: 1,5 km, 40 km,10 km ; moyenne
distance : 2,5- 80-20 ; longue distance
: 3-120-30 et iron man (comptez
12 à 15 heures d’efforts !) : 3,8 km de
nage, 180 km de vélo et un marathon
en course à pied !
Ah les joies du bassin extérieur !

Les Diablos “mettent le feu” à Le Basser !
Pouvoir compter sur pareils supporters, a pour une équipe, c’est formidable !
Avis aux jeunes qui souhaitent
supporter le
Stade Lavallois à chaque
match en donnant de la
voix comme s’il s’agissait
d’une finale de
Coupe du monde disputée
par l’équipe de
France : rejoignez l’assoce
des Diablos !
Naissance
L’an dernier, quand les piètres résultats
du Stade Lavallois Mayenne Football
Club en 2 e division laissèrent
envisager une descente en Nationale,
quelques Socios virent leur enthousiasme
décliner (rien d’anormal à
cela ! surtout pour ceux qui ont
connu la D1 !). Inquiets de cette
baisse de moral, quelques jeunes supporteurs
(n’ayant, eux, jamais rien
connu d’autres que la Ligue 2 et le bas
du classement) décidèrent de quitter
Pour tout savoir :
www.diablos53.com
la “vieille maison” (comme aurait dit
Léon Blum) pour créer leur propre
club. «Ca ne chantait plus assez dans les
rangs », indique Thibault Petit, un
Lavallois de 18 ans étudiant à Angers.
« Et il n’y avait plus grand monde pour
accompagner le Stade à l’extérieur »,
complète Aurélien Landeau, 26 ans,
qui « habite Sablé et travaille à Paris ».
Restait à trouver un nom : Diablos !
Parce que le Stade amorçait une descente
aux enfers ? Que nenni ! «Ca
nous est venu comme ça, spontanément ! »,
explique Thibault Petit.
Pour l’ambiance
Précision utile : les Diablos n’ont pas
vocation à concurrencer les Socios !
«Nous, c’est l’ambiance aux matchs, eux
c’est le soutien au quotidien ! », indique
Thibault. « Nous sommes complémentaires
», résume Aurélien. C’est pourquoi,
l’association – parrainée par
Michaël Buzaré – a été reconnue officiellement
par la direction du Stade.
Coprésidée par Thibault Petit et
Jérémy Jouannic, elle dénombre
40 adhérents et sait pouvoir compter
sur le double de sympathisants. A Le
Partout, Thibault et Aurélien
vantent le Stade Lavallois…
Basser, tous chantent dans la “tribune
réservée B”… A cet égard, si vous
souhaitez les accompagner lors du
prochain match, apprenez par cœur le
refrain – revu à la sauce Diablos – du
lac du Connemara : « Chaque fois
qu’au Stade/ Francis Le Basser/Les
joueurs tangos/entendront chanter/les
supporteurs du Stade Lavallois…/Ils
auront envie/de les faire vibrer/de leur
prouver/qu’ils sont les meilleurs/toujours
plus fort, le Stade Lavallois ! »
Contact : 06 26 21 08 26 et
diablos53 wanadoo.fr
Nos cordons bleus
sont formidables…
La tarte au gruyère
de Gladys
la souriante
Pour 6 personnes : 1 pâte brisée
pour un moule de 25 cm de diamètre,
1/4 de litre de lait, 150 g
de crème fraîche, 150 g de
gruyère râpé, 2 œufs, 1 noix de
beurre, sel, poivre.
1. Faites chauffer votre four au thermostat
7. 2. Beurrez une tourtière de
25 cm de diamètre environ. Etendez la
pâte au rouleau et tapissez-en la tourtière.
Piquez le fond avec une fourchette,
et appuyez légèrement les
bords avec la lame d’un couteau.
3. Cassez dans une terrine les œufs
entiers. Battez-les vivement à la fourchette
et, tout en continuant de battre,
ajoutez tour à tour le lait, la crème
fraîche et le fromage râpé. Assaisonnez
d’un peu de sel et de beaucoup de
poivre. 4. Versez cette préparation
dans la tourtière. 5. Mettez dans le
four bien chaud, à mi-hauteur, et laissez
cuire environ 30 mn : la pâte doit
blondir et la garniture bien dorer.
6. Sortez la tarte qui doit avoir gonflé.
Démoulez-la chaude sur une grille, où
elle va redescendre un peu. Servez
chaud ou tiède. 7. Dites : Merci, Gladys !
PS : pour les meringues du mois dernier, il
fallait allumer le four à thermostat 2 (mille
excuses aux lectrices qui ont mal vécu cet
oubli lié à une mauvaise manipulation informatique).
Laval infos 23