assises de la culture_14nov2009_retranscription - Niort
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Est-ce que tout va pour le mieux dans le meilleur <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s possible ? Bien<br />
évi<strong>de</strong>mment, non, car <strong>de</strong> nombreux défis restent à relever. Le Centre national <strong>de</strong>s arts<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> rue, dans sa forme juridique comme dans son écrin architectural, reste à<br />
construire. La scène nationale renégocie l’année prochaine sa convention avec ses<br />
tutelles. Elle aussi reste à défendre… Ce qui passe d’abord par <strong>la</strong> signature d’une<br />
convention quadripartite triennale, fondée sur un authentique projet d’établissement (ce<br />
qui serait quand même une première pour cette structure). Ce<strong>la</strong> passe aussi par<br />
l’établissement <strong>de</strong> partenariats avec les acteurs <strong>culture</strong>ls locaux et <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue,<br />
l’adossement du Centre national <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue est une bonne chose. Le Camji<br />
aussi doit faire l’objet d’une semb<strong>la</strong>ble reconnaissance institutionnelle. Pourquoi ?<br />
Aujourd’hui, tout le mon<strong>de</strong> s’accor<strong>de</strong> à dire que sa structuration est <strong>la</strong>rgement<br />
amorcée, son projet <strong>culture</strong>l est défini et reconnu, et que son insertion sur le territoire<br />
est difficilement discutable. Pour reprendre un slogan publicitaire et le transformer un<br />
peu, je dirai que « le Camji aujourd’hui a tout d’une Smac » – c'est-à-dire qu’il a tout<br />
d’une salle <strong>de</strong> musique actuelle, <strong>la</strong>bellisée, reconnue en tant que telle par l’État, et<br />
malheureusement, ce n’est toujours pas le cas. Or, ce <strong>la</strong>bel est aujourd’hui totalement<br />
incontournable pour le Camji qui ne pourra continuer à grandir que s’il garantit <strong>la</strong><br />
sécurité professionnelle, notamment <strong>de</strong> ses sa<strong>la</strong>riés, et que s’il peut pousser encore<br />
plus loin son insertion sur le territoire et ses partenariats à l’échelle départementale.<br />
Reste un défi encore plus conséquent dans les mois à venir, c’est bien évi<strong>de</strong>mment<br />
celui <strong>de</strong> l’investissement. Compte tenu <strong>de</strong> l’urgence l’an passé, on avait <strong>la</strong>rgement<br />
privilégié le fonctionnement et quelques investissements (pas nombreux) qui avaient<br />
été perçus en fait comme urgence parmi les urgences. Je pense à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong><br />
loges et d’une régie au patronage <strong>la</strong>ïque, à <strong>la</strong> rénovation du Fort Foucault, au<br />
traitement extérieur <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s du Théâtre Jean Richard (je pense que tout le mon<strong>de</strong><br />
a vu <strong>la</strong> différence cette année), à <strong>la</strong> sécurisation effective du CNAR, à l’ouverture d’une<br />
salle <strong>de</strong> danse et à l’achat d’un chapiteau. Mais c’étaient vraiment les urgences parmi<br />
les urgences. Restent malgré tout <strong>de</strong>s dossiers qui ne peuvent rester sans réponse et<br />
je pense notamment à <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation du Carmel et <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison<br />
Pérochon.<br />
Nous avons là <strong>de</strong>s investissements lourds qui, si nous les ajoutons aux travaux <strong>de</strong><br />
réhabilitation <strong>de</strong>s usines Boinot et aux travaux <strong>de</strong> rénovation du Fort Foucault, feraient<br />
que <strong>Niort</strong> n’aurait et n’a jamais investi à ce point dans <strong>la</strong> <strong>culture</strong>. Donc les arbitrages <strong>de</strong><br />
mars prochain seront évi<strong>de</strong>mment cruciaux sur <strong>la</strong> dimension <strong>de</strong> l’investissement dans<br />
le domaine <strong>de</strong>s politiques <strong>culture</strong>lles, et peut-être donneront les premières réponses<br />
aux défis qui se posent <strong>de</strong>vant nous en termes d’infrastructures. Là, on parle<br />
évi<strong>de</strong>mment en millions d’euros, et après ces quelques millions d’euros, une petite<br />
pause avec Kikief et Papyrusse va nous faire le plus grand bien.<br />
Kikief – s<strong>la</strong>meur<br />
Bonjour.<br />
Muse, suspend ton vol,<br />
Et, apprêtée <strong>de</strong> ta plus belle robe, <strong>de</strong>scend voir.<br />
Ce soir, c’est le grand soir.<br />
On sort les gran<strong>de</strong>s paroles,<br />
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MAIRIE DE NIORT – ASSISES DE LA CULTURE DE L’AN II – 14 NOVEMBRE 2009