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Lundi 30 novembre
2. LES MORTS NE SAVENT RIEN
a. Où vont toutes les créatures vivantes quand elles meurent ? Ecclésiaste 3 :
19-20 ; 9 : 10. Qu’arrive-t-il à la mémoire des morts ? Psaume 146 : 3-4.
“ On ne voit nulle part dans les saints Livres que les justes reçoivent leur récompense
et les méchants leur châtiment au moment de la mort. On ne trouve dans les
patriarches et les prophètes aucune affirmation de ce genre. Jésus-Christ et les apôtres
n’y ont pas fait la moindre allusion. L’Ecriture enseigne positivement que les morts
ne montent pas directement au ciel mais qu’ils sont plongés dans le sommeil jusqu’à
la résurrection. Au moment même où «le cordon d’argent se détache et où le vase d’or
se brise», les pensées de l’homme périssent. Ceux qui descendent dans la tombe sont
silencieux. ”—La Tragédie des Siècles, page 598 (GC 558-559, CI 585-586).
b. Selon les paroles mêmes de Dieu, quel devait être le sort d’Adam à cause de
sa désobéissance ? Genèse 3 : 19. Que dit Salomon de la condition mentale
des morts ? Ecclésiaste 9 : 5.
“ Dieu avait déclaré qu’en devenant pécheur, l’homme retournerait à son état
premier, la poussière (Genèse 3 : 19). Les paroles de Satan : «vos yeux s’ouvriront»
(verset 5) étaient vraies dans ce sens seulement : après qu’Adam et Eve aient désobéi
à Dieu, leurs yeux s’ouvrirent et ils discernèrent leur folie ; ils devinrent conscients du
mal et ils goûtèrent les fruits amers de la transgression. ”—Le Conflit Imminent, page
568 (GC 540, TDS 580).
c. Pourquoi tant de gens croient-ils à tort que les morts sont conscients ? Esaïe
5 : 20-21 ; 30 : 9-10.
“ La théorie de l’immortalité de l’âme est un des emprunts que Rome a faits au
paganisme pour l’incorporer à la foi chrétienne. Luther mettait le dogme de l’immortalité
de l’âme au nombre des «fables monstrueuses qui constituent le fumier des
décrétales romaines». Commentant les paroles de l’Ecclésiaste, selon lesquelles les
morts ne savent rien, le réformateur écrivait : «Nouveau passage établissant que les
morts sont inconscients. Il n’y a là, disait-il, ni devoir, ni science, ni connaissance, ni
sagesse. Salomon pense donc que les morts sont entièrement endormis et ne pensent à
rien. Ils reposent, sans compter ni les jours, ni les années ; mais lorsqu’ils se réveilleront,
il penseront avoir dormi à peine un instant. ”—La Tragédie des Siècles, pages
597-598 et GC 558 et CI 585.
Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2009 53
OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT — POUR LA MISSION DE LA GUYANE FRANÇAISE