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Lundi 12 octobre
2. BESOIN D’AIDE
a. Quel fut le témoignage de Jean lorsqu’il commença à écrire le dix-huitième
chapitre de l’Apocalypse ? Pourquoi cet autre ange devait-il venir ? Apocalypse
18 : 1 (première partie).
“ Le message du troisième ange doit être délivré avec puissance. La puissance de
la proclamation du premier et du second messages doit s’intensifier dans le troisième.
Dans l’Apocalypse, Jean parle du messager céleste qui s’unit au troisième ange. [Apocalypse
18 : 1-2]. Nous risquons de délivrer le message du troisième ange d’une façon
si peu claire qu’il ne fera pas impression sur le peuple. On y mêle tant d’autres choses
que le message qui devrait être proclamé avec force est proclamé d’une voix basse et
timide. ”—Testimonies, volume 6, page 60.
“ Quelle est notre condition en ce temps terrible et solennel ? Hélas, quel orgueil
prévaut dans l’église ! Quelle hypocrisie, quelle duperie, quel amour du vêtement,
quelle frivolité, quel amusement, quel désir de suprématie ! ”—The Review and Herald,
22 mars 1887.
b. Quelles autres conditions prévalant dans l’église exigent la venue de cet
autre ange ? 1 Jean 2 : 15-16 ; 2 Corinthiens 6 : 14-16.
“ Voilà une vérité terrible et solennelle : nombre de ceux qui ont mis du zèle à
proclamer le message du troisième ange sont maintenant devenus apathiques et indifférents
! La ligne de démarcation entre les mondains et bien des chrétiens de profession
est presque impossible à distinguer. Beaucoup de ceux qui étaient autrefois de
sincères Adventistes se conforment au monde, à ses pratiques, à ses coutumes, à son
égoïsme. Au lieu d’amener le monde à obéir à la loi de Dieu, l’église s’unit de plus en
plus étroitement au monde dans la transgression. L’église se convertit chaque jour au
monde. ”—Testimonies, volume 8, pages 118-119.
“ Notre continuelle infidélité […] nous a séparés de Dieu. L’orgueil, la convoitise
et l’amour du monde cohabitent dans les cœurs qui se sont libérés de la crainte d’être
repoussés ou condamnés. Des péchés graves inspirés par l’orgueil se sont introduits
parmi nous. Et cependant l’idée qui prévaut est que l’Eglise connaît un état florissant
où règnent la paix et la prospérité spirituelle. L’Eglise s’est détournée de son chef, le
Christ ; elle retourne résolument vers l’Egypte. Pourtant, il en est quelques-uns qui
sont inquiets ou étonnés de leur manque de puissance spirituelle. Le doute et même
l’incrédulité à l’égard des témoignages de l’Esprit de Dieu apparaissent un peu partout
dans nos églises. ”—Le Service Chrétien, pages 48-49.
16 Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2009