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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 5 avril 2012<br />
■ TIZI OUZOU<br />
Deux policiers<br />
grièvement blessés dans<br />
un attentat terroriste<br />
LIRE EN PAGE 32<br />
ÉDITION DU CENTRE<br />
N° 6527 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com<br />
RÉALISÉ PAR ECOTECHNICS POUR EL WATAN<br />
UN SONDAGE SUR<br />
LES LÉGISLATIVES DU 10 MAI<br />
DESSIN SAÂD<br />
■ Seuls 56% des Algériens<br />
savent qu’il y aura des<br />
élections législatives<br />
le 10 mai prochain<br />
AFFAIRE MERAH<br />
Le blackout<br />
Lyon (France)<br />
De notre correspondant<br />
◗ La conférence de presse,<br />
que devait donner hier le<br />
président de la délégation<br />
parlementaire au<br />
renseignement Guy Teissier<br />
(UMP), a été annulée. A la<br />
place, l’élu de la majorité<br />
présidentielle a confi rmé<br />
l’option prise depuis le<br />
début de l’aff aire Merah.<br />
(Suite page 15) W. M. et AFP<br />
■ 44% pourraient aller<br />
voter, 40% s’abstiendraient,<br />
le reste est indécis<br />
IL A ÉTÉ REÇU HIER PAR BOUTEFLIKA<br />
L’ÉNIGMATIQUE VISITE DU<br />
CHEF DE L’ARMÉE DU QATAR<br />
● Exit la relation personnelle qu’entretient le président Boutefl ika avec<br />
l’émir du Qatar et que tout le monde qualifi e volontiers de bonne, voire<br />
même d’excellente, cette visite est d’autant plus étonnante que les<br />
armées des deux pays n’ont pas pour habitude de collaborer.<br />
’Algérie a reçu, mardi, une visite aussi<br />
L surprenante qu’inattendue. L’allusion<br />
est faite, bien entendu, à celle que vient<br />
TRANSFERT DES RECETTES DES ARMATEURS<br />
Les Algériens payeront cash et en<br />
devises le transport des marchandises<br />
■ Le règlement du contentieux sur le<br />
transfert des recettes des armateurs<br />
étrangers n’a pas trouvé d’écho<br />
auprès des Douanes algériennes<br />
LIRE L’ARTICLE DE NORDINE GRIM EN PAGE 10<br />
■ Seuls 38% des sondés sont<br />
persuadés que les élections<br />
seront «propres et honnêtes»<br />
d’effectuer le chef d’état-major des forces<br />
armées du Qatar, le général-major Hamad<br />
Ben Ali Attiya. Zine Cherfaoui (Suite page 9)<br />
■ Décision a été prise par les leaders<br />
mondiaux du fret maritime d’être<br />
réglés par les Algériens cash et en<br />
devises avant toute opération.<br />
■ «L’alliance verte» n’est<br />
créditée que de 2% des<br />
suffrages. Une «déferlante<br />
islamiste» semble exclue<br />
LIRE EN PAGES 2, 3, 4, 5, 6 ET 7<br />
PHOTO : APS<br />
PUBLICITÉ
S<br />
elon notre sondage, le taux de participation<br />
à ces élections pourrait être tout à fait ho-<br />
norable, au moins 44% des citoyens y pren-<br />
dront part. 15% ne savent pas encore s’ils vont<br />
voter ou non. En tout cas, c’est un taux largement<br />
supérieur aux 35% de mai 2007. Cet électorat<br />
semble toutefois loin d’avoir fait ses choix pour<br />
le moment. Il ne demande donc qu’à se laisser<br />
convaincre lors de la campagne électorale.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 2<br />
SONDAGE<br />
LES ALGÉRIENS ET LES ÉLECTIONS<br />
Les tendances du vote :<br />
et un éparpillement des suff rages<br />
Par Saïd Ighilahriz (*)<br />
LE DÉROULEMENT<br />
DU SONDAGE<br />
ET SA MÉTHODE<br />
A la demande d’<strong>El</strong> <strong>Watan</strong>, ECOtechnics a<br />
réalisé, durant la période du 14 au 19<br />
mars, un sondage d’opinion ayant pour<br />
thème «Le 19 Mars et les Accords<br />
d’Evian». Un deuxième volet de ce<br />
sondage concernait les élections<br />
législatives du 10 mai 2012. Les résultats<br />
de la première tranche ont été publiés le<br />
28 mars. Nous publions aujourd’hui les<br />
résultats du deuxième volet dont<br />
l’objectif était de mesurer l’information<br />
des électeurs sur la tenue des élections,<br />
leur connaissance de la nature de ces<br />
suffrages, leur participation ainsi que les<br />
raisons de leur participation ou de leur<br />
abstention. Nous avons voulu savoir<br />
aussi si les électeurs se sentaient bien<br />
informés, leurs anticipations sur la<br />
régularité du scrutin ainsi que leur<br />
appréhension du rôle du député. Les<br />
personnes interrogées l’ont été aussi sur<br />
l’obligation d’inclure 30% de femmes<br />
dans les listes. Nous avons cherché aussi<br />
à cerner si les femmes faisaient elles-<br />
mêmes leur choix. Enfin, malgré la<br />
difficulté, nous avons voulu connaître les<br />
tendances du vote telles qu’elles se<br />
présentaient à la période où a été réalisé<br />
le sondage.<br />
Celui-ci a été réalisé avec la méthode des<br />
quotas dont les variables sont le groupe<br />
d’âges (4 groupes), le sexe, le niveau<br />
d’instruction (5 niveaux), la dispersion<br />
géographique (urbain, rural) et la région<br />
(9). L’échantillon a été dispersé sur 28<br />
wilayas. Au sein de chacune des wilayas,<br />
le sondage a été réalisé en différents<br />
points d’enquête.<br />
Surtout qu’il ne semble pas complètement «stabilisé».<br />
Si 96% de ceux qui disent qu’ils vont<br />
voter savent qu’il y aura des élections le 10 mai<br />
2012, seuls 72% de ceux qui vont prendre part<br />
au suffrage savent qu’il s’agit d’élections législatives.<br />
Près de 20% ignorent de quelles élections<br />
il s’agit. Pour ceux qui sont encore indécis (15%<br />
de l’électorat), près de 90% savent qu’il y aura<br />
des élections le 10 mai 2012. A priori, on pourrait<br />
dire qu’il s’agit d’hésitations réelles sur le fait<br />
de voter ou non. Il faut noter toutefois que 45%<br />
d’entre eux ne savent pas qu’il s’agit d’élections<br />
législatives. Ce sont des personnes qui observent<br />
une distance assez prononcée concernant<br />
la question des élections. 80% des personnes<br />
qui votent non, savent qu’il y a des élections.<br />
Il s’agit donc plus d’une prise de position par<br />
rapport à l’acte de voter, même si cela doit être<br />
nuancé par le fait que seuls 57% de ces citoyens<br />
savent qu’il s’agit d’élections législatives. Pour<br />
interpréter les tendances du vote avec un sondage<br />
réalisé sur un échantillon qui n’est représentatif<br />
qu’au niveau national, il convient de prendre<br />
beaucoup de précautions. Dans la mesure où la<br />
circonscription électorale est la wilaya, il aurait<br />
fallu disposer d’un échantillon représentatif par<br />
wilaya, ou au moins connaître les similarités des<br />
comportements électoraux entre les différentes<br />
wilayas pour tirer un échantillon qui en tient<br />
compte. Or, nous n’avons pas vraiment une série<br />
longue de résultats de scrutins pour étudier ces<br />
similarités de comportements. Plus encore, des<br />
doutes sérieux ont été émis sur l’absence de régularité<br />
de ces scrutins pour ne pas s’épuiser en<br />
Par Hammadi Abderrazak<br />
(ECOtechnics)<br />
L<br />
’électorat semble divisé sur<br />
la participation aux pro-<br />
chaines législatives. Telle<br />
était la situation jusqu’au 19 mars<br />
où a été achevé le sondage. Les<br />
résultats se présentaient ainsi : 44%<br />
ont répondu qu’ils allaient voter,<br />
alors que 40% avaient l’intention<br />
de s’abstenir. Les 16% restants<br />
n’avaient pas encore pris de décision<br />
quant à leur participation.<br />
Ces résultats doivent être pris avec<br />
analyses inutiles.<br />
Pour tirer le maximum de notre sondage, qui a été<br />
réalisé, rappelons-le, à travers 28 wilayas (voir<br />
article déroulement du sondage et sa méthode),<br />
nous avons regroupé les résultats par régions (9).<br />
Ce regroupement fait apparaître, parmi donc les<br />
45% qui ont répondu qu’ils allaient voter, que<br />
54% d’entre eux n’ont pas encore décidé pour<br />
qui ils allaient le faire. Pour les 45% qui restent,<br />
ces intentions montreraient que le FLN dégagerait<br />
un bon score (une moyenne d’environ 25%<br />
des suffrages que nous retrouvons dans toutes les<br />
régions). Le RND viendrait en deuxième, mais<br />
très loin derrière le FLN (une moyenne d’environ<br />
5% des suffrages). Viendraient ensuite le Parti<br />
des travailleurs avec une moyenne de 4%, l’Alliance<br />
verte avec une moyenne de 2% et le FFS<br />
avec 2%, mais se concentrant essentiellement à<br />
Alger et en Kabylie où il obtiendrait, dès à présent,<br />
7% et 19% des voix.<br />
Notons que ces scores ne s’éloignent pas trop<br />
de ceux réalisés en 2007. Rappelons que lors de<br />
ce scrutin, le FLN avait obtenu 23% des voix, le<br />
RND 10,44%, le MSP 9,71% et le PT 5%.<br />
Pour les autres listes, elles fluctuent fortement en<br />
fonction des wilayas. Il faut de nouveau attirer<br />
l’attention sur le fait qu’il s’agit des intentions<br />
de vote entre les 14 et 19 mars, à un moment<br />
où la campagne n’avait pas débuté et qu’à cette<br />
date, 54% de ceux qui avaient l’intention de voter<br />
n’avaient pas encore décidé pour qui le faire et<br />
15% de l’électorat n’avait pas encore décidé s’il<br />
allait accomplir ce devoir ou non.<br />
15% de l’électorat ne savent pas s’ils vont voter<br />
beaucoup de précaution du fait que<br />
nombre de personnes ignoraient,<br />
avant qu’on leur explique, pour les<br />
besoins du sondage, la nature de<br />
ces élections, voire la tenue d’une<br />
élection quelconque à cette date.<br />
Par ailleurs, il faut noter qu’aux<br />
dernières législatives de mai 2007,<br />
le taux de participation officiel<br />
était de 35%, celui relatif aux prochaines<br />
élections sera donc assez<br />
fortement supérieur.<br />
Il faut s’attendre à une plus grande<br />
participation de l’électorat masculin.<br />
Le taux de participation avoisinerait<br />
les 47% chez les hommes<br />
contre 41% chez les femmes. Il<br />
semble que le récent changement<br />
de la loi électorale (l’obligation<br />
d’avoir 30% de femmes minimum<br />
sur les listes électorales) ne favorise<br />
pas nécessairement une plus<br />
grande participation de l’électorat<br />
féminin.<br />
La jeunesse ne joue pas non plus en<br />
faveur d’une meilleure participation.<br />
Parmi l’électorat jeune (18-24<br />
ans), un électeur sur trois ira voter<br />
contre un électeur sur deux parmi<br />
les 55 ans et plus.<br />
Le niveau d’instruction des électeurs<br />
montre un constat assez<br />
ou non. Lorsqu’on leur demande pour ils voteraient,<br />
ils ne se déclarent pas pour plus de 80%.<br />
Les 20% restants montrent des tendances proches<br />
des précédentes.<br />
On peut ainsi dégager quelques conclusions<br />
provisoires :<br />
- la première est qu’il ne semble pas y avoir de<br />
déferlante islamiste, même si mathématiquement<br />
cela n’est pas exclu. Pour que ceci ait lieu, il faudrait<br />
que tous ceux qui déclaraient, au moment<br />
de la réalisation du sondage, qu’ils ne savaient<br />
pas pour qui voter ou s’ils allaient le faire, votent<br />
pour les islamistes. Ceci est fortement improbable.<br />
Autrement nous aurions sans doute décelé<br />
une proportion plus importante d’individus qui<br />
auraient déclaré qu’ils allaient voter islamiste.<br />
- La deuxième est que les résultats pourraient<br />
être assez éparpillés. Cela veut dire qu’un nombre<br />
important de sièges dans chaque wilaya<br />
pourraient être répartis entre une multitude de<br />
partis et d’indépendants. Les voix de ces partis<br />
pourraient fluctuer très fortement d’une wilaya<br />
à l’autre.<br />
- Enfin, le FLN pourrait réaliser un score relativement<br />
élevé. Ceux du RND seront beaucoup<br />
plus modestes. Cette hypothèse, conjuguée à<br />
celle d’un faible vote pour les islamistes, conduit<br />
à penser qui si les tendances qui existaient dans<br />
l’électorat à la mi-mars se confirmaient, il sera<br />
difficile de dégager une majorité parlementaire,<br />
ceci d’autant que les islamistes ne semblent pas<br />
prêts à re- rentrer dans une coalition avec le FLN<br />
et le RND. S. I.<br />
(*) Directeur ECOtechnics<br />
MALGRÉ LES CRAINTES À CE SUJET, LE TAUX DE PARTICIPATION<br />
POURRAIT ÊTRE RELATIVEMENT ÉLEVÉ<br />
44% DES ALGÉRIENS IRONT VOTER<br />
LE 10 MAI 2012 ET 16% DEMEURENT INDÉCIS<br />
étrange, c’est dans les deux extrémités<br />
de l’échelle d’instruction<br />
qu’on enregistre les meilleurs<br />
taux de participation. 49% chez<br />
les analphabètes et 55% chez les<br />
universitaires contre des taux avoisinants<br />
les 40% dans les niveaux<br />
intermédiaires (primaire, moyen<br />
et secondaire).La situation individuelle<br />
est un élément qui pèse<br />
lourd sur les intentions de vote. A<br />
priori, la précarité professionnelle<br />
est synonyme d’abstention et viceversa.<br />
●●●
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 3<br />
SONDAGE<br />
LÉGISLATIVES DU 10 MAI 2012<br />
un bon score pour le FLN<br />
loin de la déferlante islamiste<br />
●●●<br />
Parmi ceux qui sont dans la précarité (salariés<br />
non permanents ou travailleurs occasionnels),<br />
28% seulement iront voter contre 51% parmi<br />
ceux qui bénéficient d’une situation socioprofessionnelle<br />
plutôt favorable (salariés permanents,<br />
indépendants et employeurs).<br />
En dehors des caractéristiques sociodémographiques<br />
des personnes interrogées, d’autres<br />
éléments jouent significativement sur le taux de<br />
participation :la : la perception du rôle des députés plutôt leur vision des députés, députés inutiles, inutiles qui les<br />
et la transparence des élections.<br />
pousse à s’abstenir. L’interdit familial ou social<br />
Force est de signaler, le taux de participation (ma famille (parents, mari ou frères) m’interdit<br />
n’excède pas les 21% chez les personnes qui pen- de voter, ici les femmes ne votent pas) est évosent<br />
que les prochaines élections ne seront pas qué dans 10% des cas, souvent par les femmes.<br />
propres et honnêtes (32% du total des électeurs) Enfin, certains (5%) remettent en cause la trans-<br />
contre un taux d’abstention de 64%.<br />
parence et la crédibilité des élections. Le reste a<br />
A l’opposé, chez les personnes qui pensent qu’el- donné d’autre raisons.<br />
les seront propres et honnêtes (31% du total des On constate certaines différences entre l’élec-<br />
électeurs), 79% vont y participer et 12% seuletorat masculin et féminin, mais globalement on<br />
ment vont s’abstenir.<br />
retrouve cette même hiérarchisation dans les<br />
La perception des électeurs quant au rôle des dé- deux groupes. On compte plus d’hommes qui ne<br />
putés (utile ou non) agit aussi sur leurs intentions vont pas voter faute de carte de vote (28% contre<br />
de vote.<br />
17% de femmes), plus d’hommes qui disent c’est<br />
Pour ceux qui perçoivent favorablement le parce que les députés sont inutiles (16% contre<br />
rôle des députés (très utile ou utile) (26% des 8% de femmes), enfin, et naturellement, plus de<br />
électeurs), c’est la participation qu’il l’emporte femmes qui évoquent l’interdit social ou familial<br />
dans 74% des cas. Pour ceux qui perçoivent dé- (18% contre 1% d’hommes).<br />
favorablement le rôle des députés (inutile ou Par ailleurs, les jeunes étaient plus nombreux à<br />
complètement inutile) (44% des électeurs), c’est dire ne pas avoir de carte de vote ou ne pas être<br />
l’abstention qui l’emporte à 57%.<br />
inscrit : 27% sont dans ce cas parmi les 18-24 ans<br />
qui qu s’abstiennent contre 17% des plus âgées (55<br />
ans an et plus).<br />
Les L analphabètes étaient plus nombreux à dire<br />
que qu le vote ou la politique ne m’intéressent pas<br />
mais m moins nombreux à dire ne pas avoir de carte<br />
de vote ou ne pas être inscrit comparativement<br />
aux au personnes de niveau supérieur (universitaires)<br />
re (soit respectivement 40% contre 31% et 13%<br />
contre co 29%) et vice-versa.<br />
LES RAISONS DE LA PARTICIPATION OU DE<br />
L’ABSTENTION<br />
Nous avons demandé aux personnes interrogées,<br />
selon le cas de figure, quelles sont les raisons<br />
qui les poussent à s’abstenir ou à participer aux<br />
prochaines législatives.<br />
Les abstentionnistes évoquent le manque d’intérêt<br />
à la politique en général, et le vote en particulier<br />
dans 37% des cas. 22% des abstentionnistes<br />
n’iront pas voter du fait qu’ils n’ont pas de carte<br />
de vote (égarée ou non inscrit). Pour 10% c’est<br />
Enfin, les raisons citées par les uns ou par les<br />
autres au dépendaient dans une partie de leur situation<br />
tu individuelle. Ceux qui vivent dans une<br />
situation si précaire (salariés non permanents, travailleurs<br />
va occasionnels) ou les chômeurs n’iront<br />
pas pa voter du fait de leur mécontentement des<br />
députés. dé Ils sont 25% à dire que les députés ne<br />
font fo rien ou qu’ils sont inutiles contre 14% parmi<br />
ceux ce ayant une situation favorable.<br />
S’agissant S des personnes qui vont voter, une<br />
grande gr partie (43%) dit que c’est parce que c’est<br />
un devoir (patriotique, de citoyenneté, dette envers<br />
ve l’Etat) ; 11% voteront parce qu’ils espèrent<br />
un changement. Certains (10%) voteront parce<br />
qu’ils qu ont l’habitude de le faire, d’autres (9%),<br />
par pa volonté de s’exprimer, de s’affirmer ou de<br />
donner do leur avis. Une proportion non négligeable<br />
(8%) (8 le ferait rien que pour le cachet de vote par<br />
peur pe d’avoir besoin de la carte de vote dans le<br />
futur, fu enfin, 7% pensent que cet acte permettra<br />
le développement et le progrès de leur pays. Le<br />
reste a donné d’autres raisons.<br />
Ici, contrairement aux abstentionnistes, le genre<br />
influence peu les raisons citées. Toutes ces<br />
raisons sont citées presque dans les mêmes proportions<br />
par les deux sexes. C’est le cas aussi du<br />
facteur âge, à une seule exception : les plus jeunes<br />
(18-24 ans) sont plus nombreux à voter parce<br />
qu’ils ils espèrent un changement, 21% contre<br />
7% des personnes ayant 55 ans et plus.<br />
Le niveau d’instruction montre des différences<br />
mais seulement dans les deux extrémités : entre<br />
les analphabètes et les universitaires. En effet,<br />
on enregistre une plus importante proportion de<br />
personnes qui disent que c’est un devoir ou pour<br />
le changement parmi les universitaires que les<br />
analphabètes soient respectivement 52% et 15%<br />
contre 43% et 7%.<br />
La situation individuelle montre certaines différences<br />
plus au moins significatives. Ceux qui<br />
vivent dans une situation précaire (salariés non<br />
permanents, travailleurs occasionnels) ou les<br />
chômeurs étaient plus nombreux à voter en espérant<br />
un changement suite à ces législatives (soient<br />
respectivement 34% et 21%). Les personnes dans<br />
une situation professionnelle favorable (salariés<br />
permanents, indépendants ou employeurs) ont<br />
cité beaucoup plus (52%) le devoir.
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 4<br />
SONDAGE<br />
SEULS 56% DES ÉLECTEURS SAVENT QUE LES ÉLECTIONS<br />
DU 10 MAI SONT DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES<br />
e 9 février dernier dernier, dans un discours adres- adres- du qu’ils se sentaient bien ou assez bien informés<br />
sé à la nation, le chef de l’Etat avait la date sur les partis qui allaient participer aux législati-<br />
des élections législatives pour le 10 mai. ves. Pour les programmes des partis, 3,9% seule-<br />
À moins de deux mois de ce rendez-vous, seuls ment ont répondu qu’ils étaient bien ou assez bien<br />
56% des Algériens en âge de voter savent que les informés. Ici, le niveau d’instruction n’agit pas de<br />
élections qui auront le 10 mai sont des élections manière significative. Certes, la proportion des<br />
législatives. 12%, une proportion non négligeable, personnes bien ou assez bien informées s’amé-<br />
ignorent totalement qu’il y aura des élections liore parmi les personnes les plus instruites, mais<br />
à cette date. Le reste, 24%, ignore de quelles on constate toujours une majorité insuffisamment<br />
élections il s’agit et 9% pensaient qu’il s’agit ou pas du tout informée sur ces deux aspects.<br />
d’élections autres que législatives (municipales, Ces résultats montrent un manque d’informations<br />
présidentielles…).Le niveau d’instruction est qui caractérise les prochaines élections législati-<br />
déterminant dans l’information sur les élections. ves. Plusieurs éléments peuvent être évoqués pour<br />
86% des universitaires et 70% des personnes de l’expliquer.En premier le fait que la campagne<br />
niveau secondaire sont au courant de la tenue électorale étant encore insuffisamment engagée,<br />
d’élections législatives contre seulement 46% l’information diffusée demeure insuffisante. Par<br />
chez les personnes dont la scolarité s’est arrêtée ailleurs, une proportion importante de la popula-<br />
au primaire et 30% chez analphabètes. L’âge et le tion ne s’intéresse pas à la vie politique, en géné-<br />
genre des personnes interrogées font apparaître ral, et aux élections, en particulier. Cette tranche<br />
aussi des différences assez significatives, mais ne s’investit pas dans la recherche de l’informa-<br />
imputables pour l’essentiel aux écarts des niveaux tion. Enfin, la faiblesse du niveau d’instruction<br />
d’instruction selon l’âge et le genre.<br />
d’une tranche importante d’électeurs (23% sont<br />
Nous avons demandé aux personnes interrogées des analphabètes et 15% de niveau primaire) ne<br />
comment elles perçoivent leur degré d’informa- lui permet pas, probablement, de comprendre<br />
tion sur les partis qui vont participer aux élections l’information transmise par les différents canaux<br />
ainsi que leur programme. Seuls 11,7% ont répon- d’information.<br />
Par Hammadi Abderrazak<br />
(ECOtechnics)
A<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 5<br />
SONDAGE<br />
SEULS 38% DES ÉLECTEURS SONT PERSUADÉS QUE LES ÉLECTIONS<br />
SERONT PROPRES ET HONNÊTES ET 44% PENSENT QU’UN DÉPUTÉ<br />
EST INUTILE<br />
Par Yezli Kamal<br />
(ECOtechnics)<br />
ux personnes interrogées, nous avons une<br />
question relative à la régularité des élec-<br />
tions et une autre sur leur vision du député.<br />
Les questions étaient :<br />
1-Pensez-vous que les prochaines élections (10<br />
mai 2012) seront propres et honnêtes ?<br />
2-Pensez-vous 2 Pensez vous que le député est, est pour le pays et Par ailleurs ailleurs, près de la moitié des analphabètes analphabètes,<br />
la société :<br />
soit 48,4% ont choisi la modalité «ne sait pas/<br />
-Très utile<br />
non-réponse». Ces résultats se trouvent confortés<br />
-Utile<br />
par la proportion de la même modalité chez les<br />
-Ni utile ni inutile<br />
55 ans et plus (47,3%). Ces derniers présentent<br />
-Inutile<br />
le taux d’analphabétisme le plus élevé (77,9%) et<br />
-Complètement inutile<br />
montrent le même comportement dans la plupart<br />
Pour la première question, les avis sont vraiment<br />
partagés entre, d’une part, ceux qui ont donné une<br />
réponse optimiste, c’est-à-dire que les élections<br />
seront propres et honnêtes, ou pessimiste (cas<br />
contraire), et d’autre part, ceux qui ont opté pour<br />
la modalité (ne sait pas/non-réponse).<br />
Dans le premier cas, on enregistre presque les<br />
mêmes proportions pour les optimistes (30,2%)<br />
et les pessimistes (31,8%). Pour les optimistes,<br />
on observe presque la même proportion chez<br />
les hommes (31,5%) et les femmes (29,5%). En<br />
revanche, les pessimistes se manifestent plus chez<br />
les hommes (37,2%), que chez les femmes (27%).<br />
Notons, cependant la forte proportion de la modalité<br />
« ne sait pas/non réponse» chez ces dernières<br />
(43,6%).<br />
Dans le deuxième cas, pour la modalité «ne sait<br />
pas/non-réponse», la proportion est quand même<br />
très élevée (38%). Nous abordons dans le détail<br />
ces deux cas dans ce qui suit :<br />
C’est dans le niveau supérieur que nous retrouvons<br />
la plus forte proportion des optimistes avec<br />
(42,4%), bien loin de la proportion moyenne<br />
sur toute la population (30,2%). Chez les autres<br />
niveaux d’instruction, la proportion d’optimistes<br />
varie faiblement entre 27,8% et 30,8%.<br />
des questions posées dans ce sondage. S’agit-il<br />
réellement de la modalité «ne sait pas» ? Ou d’un<br />
«refus» ?<br />
Pour le niveau secondaire, les réponses sont plutôt<br />
partagées entre les trois modalités avec des<br />
différences moins sensibles. Quant aux niveaux<br />
primaire et moyen, les proportions sont presque<br />
les mêmes pour les optimistes (28%), les pessimistes<br />
(36%) et enfin «ne sait pas/non-réponse »<br />
avec 37%.<br />
Les deux tranches 18-24 et 25-34 ans montrent<br />
des appréhensions similaires quant à la régularité<br />
du scrutin. <strong>El</strong>les regroupent les mêmes proportions<br />
d’optimistes (28%), de pessimistes (38%)<br />
et «ne sait pas/non-réponses » avec 34%. Pour la<br />
tranche 35-54 ans, on a plus d’optimistes (35%)<br />
et moins de pessimistes (28%), la proportion «ne<br />
sait pas /non-réponse» est légèrement supérieure<br />
(3 (38%) 38%) aux deux autres premières tranches. Ce constat est d’autant plus valable quand<br />
Chez C les 55 ans et plus, la modalité «ne sait pas on compare les proportions de ceux qui iront<br />
/non-réponse» /n<br />
prend le dessus avec presque la voter croisés par les classes d’âges avec les<br />
moitié, m soit 47,3%. Néanmoins, les optimistes proportions des optimistes croisés par les mê-<br />
l’emportent l’ t t sur lles pessimistes i i t avec respective- ti mes classes l d’âges. d’â En E effet, ff t ddans lle premier i<br />
ment m 31,5% et 21,2%.<br />
cas, la proportion augmente au fur et à mesure<br />
Il Il est par ailleurs intéressant de noter que même que l’âge croît, par contre dans le second cas,<br />
si dans l’ensemble les optimistes ne représentent<br />
se que 30% sans notre population, cela<br />
c’est plutôt les flottements qui sont de mise.<br />
n’empêche n pas que la proportion de ceux qui<br />
iront ir voter soit nettement supérieure (44%).<br />
●●●<br />
●●●<br />
Ce constat dénote, en un sens, du moins pour une<br />
proportion non négligeable de la population que<br />
la transparence des élections n’est pas l’élément<br />
déterminant pour aller voter.<br />
S’agissant de la deuxième question. Seuls 26%<br />
des personnes pensent que le député est très utile<br />
(3,5%) ou utile (22,5%) pour le pays et la société<br />
et par opposition 43,4% pensent qu’il est inutile<br />
(26,8%) ou complètement inutile (16,6%).<br />
D’autres, soit 27,3%, penchent vers la modalité<br />
ni utile ni inutile. Signalons l’intérêt suscité par<br />
cette question puisque presque la quasi-totalité<br />
des personnes interrogées a donné une réponse.<br />
Seulement 3,3% de «ne sait pas/non-réponses».<br />
Le jugement des hommes est beaucoup plus sévère<br />
que celui des femmes, ils sont 50,3% à dire<br />
que le député et «inutile/complètement inutile»<br />
contre 36,6% pour les femmes.<br />
Concernant l’âge, même si la proportion des personnes<br />
qui pensent que le député est «très utile/<br />
utile» reste relativement stable, selon les quatre<br />
classes d’âges (autour de 25%), des différences<br />
significatives ressortent pour la modalité «inutile/complètement<br />
inutile», les plus âgés (55 ans<br />
et plus) sont plus cléments, avec près du 1/3 avec<br />
cependant 8,3% pour la modalité «ne sait pas/<br />
non-réponse». Pour les trois autres classes, la<br />
proportion varie entre 42% et 49%.<br />
De même, pour le niveau d’instruction, si 43,4%<br />
des Algériens pensent que le député est «inutile/<br />
complètement inutile», des nuances sont à noter<br />
concernant le niveau d’instruction, les verdicts<br />
des niveaux intermédiaires (primaire, moyen<br />
et secondaire) sont plus frappants, ils sont près<br />
de la moitié à penser que le député est «inutile/<br />
complètement». Pour les deux autres niveaux,<br />
analphabète et supérieur, les proportions sont<br />
respectivement de 31,2% et 37,6%.<br />
On remarquera enfin que pour le niveau d’instruction<br />
et comme pour le groupe «les optimistes»<br />
signalé plus haut, où le niveau supérieur se<br />
distingue par une proportion importante (42,4%),<br />
là aussi, 37,1% de cette catégorie pensent que le<br />
député est très utile (3,8%) /utile (21,6%).<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 6<br />
SONDAGE<br />
30% DES FEMMES SUR LES LISTES STES ÉLECTORALES<br />
PRÈS DE 80% DES CANDIDATES Y SONT FAVORABLES,<br />
CONTRE MOINS DE 40% CHEZ LES HOMMES<br />
Par MM. Chayaâ pas à trancher entre les deux avis avis.<br />
des de dees<br />
différences patentes. patentes Chez les femmes, femmes la<br />
(ECOtechnics) Les femmes sont dans une proportion largement proportion de celles qui sont d’accord avec le<br />
a loi électorale a été changée récemment<br />
pour obliger les partis qui se présentent Laux<br />
élections à avoir une proportion d’au<br />
moins 30% de femmes dans leur liste de candidats.<br />
Plus de la moitié des électeurs sont d’accord<br />
avec ce changement, soit 56%. 34% des électeurs<br />
ne sont pas d’accord, tandis que 10% n’arrivent<br />
plus importante à être d’accord sur l’amendement<br />
de la loi. Près de 80% des femmes sont d’accord,<br />
contre moins de 40% chez les hommes.<br />
A première vue, l’âge et le niveau d’instruction<br />
paraissent n’avoir pas d’influence sur cette opinion.<br />
Ceci est en réalité dû à un phénomène de<br />
compensation entre proportions des deux sexes.<br />
En effet, l’analyse séparée selon le genre montre<br />
changement baisse avec l’âge, alors qu’on observe<br />
un phénomène pratiquement inverse chez<br />
les hommes.<br />
Le niveau d’instruction joue dans le même sens<br />
qu’on soit un homme ou une femme. Ceci accentue<br />
le phénomène précédent chez les hommes<br />
dans la mesure où les hommes les plus vieux sont<br />
relativement moins instruits que les plus âgés.<br />
Par M. Chayaâ<br />
(ECOtechnics)
U<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 7<br />
SONDAGE<br />
LE VOTE FÉMININ TOUJOURS ENTRAVÉ<br />
Par M. Chayaâ<br />
(ECOtechnics)<br />
ne proportion de femmes de 18%, - qui<br />
peut être considérée comme importante<br />
- ne font pas leur choix de vote elles-mê-<br />
mes. Seules 65% des femmes font elles-mêmes<br />
leur choix. 17% disent qu’elles ne savent pas, ce<br />
qu’on tendrait plus à mettre avec celles qui ne font<br />
pas elles-mêmes leur choix.<br />
Les femmes pour lesquelles quelqu’un d’autre<br />
fait le choix de vote à leur place sont plus nombreuses<br />
(29%) dans la classe d’âge des 55 ans<br />
et plus alors qu’elles sont seulement 8% dans la<br />
classe la plus jeune (18-24) ans.<br />
CONTRIBUTION<br />
LE CHOIX DE VOTE SELON LE NIVEAU<br />
D’INSTRUCTION :<br />
Le pourcentage des femmes qui font elles-mêmes<br />
leur choix de vote augmente au fur et à mesure<br />
que le niveau d’instruction.<br />
Il est de seulement 50% chez les analphabètes et<br />
de 83% chez celles du niveau supérieur.<br />
La proportion de femmes pour lesquelles le<br />
choix est fait par une autre personne passe de<br />
29% chez les analphabètes à 4% dans le supérieur.<br />
Contrairement aux femmes pour lesquelles<br />
le choix se fait par une autre personne ; en effet,<br />
la proportion est grande par rapport au niveau<br />
d’instruction (elle passe de 4% au niveau analphabète<br />
à 29% au niveau supérieur).<br />
L’Algérie réussira-t-elle<br />
le saut vers le changement ?<br />
Par Berkane Ahmed<br />
Militant des droits de l’homme<br />
n politique, il y a des instants qui<br />
Ese détachent des autres, car ils<br />
marquent le démarrage d’une autre<br />
époque. La date du 10 mai 2012 peut<br />
être de ceux-là. Les partis politiques,<br />
notamment les nouveaux, ont-ils eu le<br />
temps de s’accommoder des usages<br />
électoraux ? On se rendra compte très<br />
vite que certaines réformes adoptées<br />
n’ont pas cerné toutes les questions,<br />
particulièrement celles concernant le<br />
régime électoral.<br />
Dans quelques semaines, nous serons<br />
appelés à élire, à travers les listes des<br />
partis politiques et des indépendants,<br />
les 462 députés qui auront la charge de<br />
nous dresser une nouvelle Constitution ;<br />
une deuxième République, qui sera<br />
adoptée par la future Assemblée nationale.<br />
A ce niveau, et selon toute vraisemblance,<br />
les dernières mises au point,<br />
tant sur le plan juridique que technique,<br />
devraient être finalisées par le pouvoir.<br />
L’affaire est-elle scellée d’avance ? Le<br />
FFS n’est-il pas en train de jouer sa<br />
crédibilité ? Dans quelques semaines,<br />
on le saura. Quel que soit le résultat<br />
qu’il obtiendra, l’histoire retiendra que<br />
ce parti d’opposition aura au moins<br />
«garanti» le déroulement du scrutin par<br />
sa participation. Que deviendraient ces<br />
élections sans sa participation ? Cependant,<br />
certains pensent qu’aller voter,<br />
c’est faire gagner du temps au régime<br />
en place ; boycotter les élections, c’est<br />
revenir au point de départ : aux années<br />
90. Une chose est sûre, pour sortir de<br />
cette énigme, l’Algérie a besoin d’hommes<br />
convaincus et capables de mener<br />
les réformes à leur terme ; sans cela, le<br />
peuple restera certes une force, mais une<br />
force sans lumière. Vote-t-on pour un<br />
parti ou pour un candidat ? Quels sont<br />
les critères dont il faut tenir compte ?<br />
Des questions que les électeurs qui iront<br />
voter devraient probablement se poser ;<br />
mais en réalité, le choix est vite fait,<br />
beaucoup d’électeurs sont soit soudoyés<br />
par le parti ou le candidat, soit tenus par<br />
une promesse, soit choisis parmi le<br />
clan, le lobby ou la tribu. La question<br />
posée dans les élections parlementaires,<br />
comme dans toutes autres élections,<br />
reste l’établissement des listes électorales,<br />
où la famille, le clientélisme et le<br />
tribalisme apparaissent au grand jour.<br />
Les listes sont rarement soumises au<br />
choix des primaires, la désignation se<br />
fait de manière autoritaire, d’où l’explosion<br />
des querelles et disputes entre<br />
les militants des partis. Sur le terrain, et<br />
presque dans tous les secteurs, on manifeste,<br />
on crie à l’injustice et aux inégalités,<br />
mais les revendications exprimées<br />
n’ont connu d’autres réponses que des<br />
préjudices répétés. Les compétences<br />
sont marginalisées et les intellectuels<br />
sont poussés à l’écart, parfois à quitter<br />
le pays ; comme ces jeunes chômeurs à<br />
bord d’embarcations de fortune partis<br />
à la recherche d’une vie meilleure ;<br />
souvent, ces «bateaux» s’effritent en<br />
pleine mer. Dans un autre décor, et de<br />
jour en jour, les mouvements de grève<br />
persistent ; tandis que les routes sont<br />
coupées à la circulation ; pas un jour<br />
sans route coupée, relatent les journaux.<br />
Là où il y a une revendication, il y a une<br />
injustice ; et là où il y a une injustice,<br />
il y a une incompétence. On retiendra<br />
de cette campagne que des hommes et<br />
des femmes se sont battus, chacun à sa<br />
manière, pour tenter par tout moyen de<br />
gagner leurs places parmi les députés,<br />
mais le plus souvent, ils le font par de<br />
l’argent et pour de l’argent, ce qui soulève<br />
l’indignation des populations. Certains<br />
partis fixent des montants faramineux<br />
aux candidats désirant occuper la<br />
première place de la liste. Souvent, c’est<br />
le plus offrant qui s’en accapare.<br />
Leur seule conviction, pour la majorité<br />
des candidats, est de devenir député<br />
avec l’objectif de s’insérer parmi<br />
les impunis, les intouchables, puisqu’ils<br />
sont armés ; leur but est de faire des<br />
affaires, gagner de l’argent sans être inquiétés.<br />
Certains opposants au régime<br />
parlent de cent-cinquante députés actuels,<br />
ce qui représente près de la moitié<br />
des députés, qui auraient commis des<br />
délits et des crimes. Pour l’heure, ces<br />
«députés» sont protégés par l’immunité<br />
parlementaire.<br />
Des insultes et des querelles sont en<br />
tout cas monnaie courante, les propos<br />
et les coups s’échangent couramment<br />
lors des rendez-vous électoraux. Dans<br />
sa grande majorité, le peuple algérien<br />
exprime le besoin d’un changement ;<br />
il veut un changement radical, mais<br />
pacifique. Les partis politiques n’ont<br />
pas pu résister au pouvoir de l’argent<br />
pour choisir des candidats qui seraient<br />
à hauteur de l’enjeu. Par ailleurs, on<br />
remarquera qu’aucun parti politique<br />
ne s’est donné la peine d’aborder les<br />
questions économiques qui constituent,<br />
pourtant, l’essentiel des revendications<br />
exprimées par la rue. Ils revendiquent<br />
des logements et du travail. Les pauvres<br />
citoyens sont plus intéressés par le<br />
logement et le travail que par la notion<br />
de liberté. Celle-ci retrouvera son sens<br />
et sa place lorsque l’Etat aura retrouvé<br />
toute la sécurité prescrite pour chacun<br />
de nous.<br />
A ce moment, chacun de nous jouira<br />
paisiblement et sûrement des droits de<br />
la personne et du droit de propriété. Où<br />
trouverons-nous des hommes et des<br />
femmes d’une réelle compétence, (à ne<br />
pas confondre avec les derniers «dakatra»<br />
du système) des hommes sages qui<br />
ont peur de Dieu, des candidats incorruptibles,<br />
des candidats qui sont prêts<br />
à travailler même gratuitement pour<br />
servir le peuple, des gens d’expérience<br />
et de culture, des gens responsables ?<br />
Certes, aucune condition de capacité<br />
n’est juridiquement requise des candidats<br />
à la fonction de député. C’est<br />
peut-être là que la préoccupation s’affirme<br />
le mieux ; la future Assemblée<br />
devrait en tenir compte pour relever<br />
le niveau d’instruction des élus à tous<br />
les niveaux de l’Etat... Les «grands»<br />
partis politiques tentent d’y remédier en<br />
faisant fi de leurs règlements intérieurs,<br />
qui exigent un certains nombre d’années<br />
d’ancienneté pour proposer des<br />
cadres dirigeants en retraite. La participation<br />
de ces derniers ne risque-t-elle<br />
pas de mener le pays à la somnolence ?<br />
Fatigués par l’âge et usés par les soirées<br />
mondaines, peuvent-ils incarner<br />
le changement ? De par leur situation,<br />
retraite déjà assurée, ils ne se donneront<br />
jamais à fond. D’ailleurs, certains candidats,<br />
par leurs profils et leurs réputations,<br />
incitent l’électeur plus au boycott<br />
qu’à la participation au suffrage…<br />
On arme les gens à boycotter les élections.<br />
Des candidats qui n’ont aucun<br />
ancrage, si ce n’est celui de renifler<br />
l’odeur du dinar, quelle que soit la tendance<br />
politique du parti qui les sollicite.<br />
Hélas, le projet de loi sur les transfuges<br />
fut rejeté ; c’est peut-être là une insuffisance<br />
dans la réforme apportée. Au<br />
moindre conflit, on change de parti.<br />
J’ajouterais que même l’exercice à plein<br />
temps de la fonction de député est utile<br />
à prévoir ; le but étant de rapprocher<br />
le député des populations, notamment<br />
les populations rurales, affreusement<br />
démunies de tout.Il se rendra au siège<br />
de l’APN à chaque fois que nécessaire.<br />
La rédaction des comptes-rendus et<br />
des rapports fera rehausser le niveau<br />
des candidats à la députation. L’enjeu<br />
s’annonce donc très sérieux. Comme<br />
un trapéziste dans un cirque, l’Algérie<br />
tentera, sous le regard du monde, d’exécuter<br />
son «numéro»… un saut vers<br />
le changement. Réussira-t-elle ? Les<br />
gens sages attendent anxieusement ce<br />
moment. Qui pourrait douter, en effet,<br />
que le sort de chaque Algérien soit lié<br />
au sort de l’Algérie ? B. A.
L<br />
a Commission nationale de surveillance<br />
des élections légis-<br />
latives (CNSEL) déplore l’in-<br />
différence et le silence des pouvoirs<br />
publics face à ses doléances. Ecartant,<br />
pour l’instant, un éventuel retrait<br />
des élections, les membres de cette<br />
instance adressent un ultimatum, de<br />
moins de cinq jours, au ministère de<br />
l’Intérieur pour donner une réponse<br />
claire aux demandes de la commission.<br />
Dans le cas où le département<br />
de Daho Ould Kablia persiste dans<br />
son mutisme, ils s’adresseront au<br />
président de la République, garant de<br />
la Constitution, à travers une missive<br />
détaillant leurs réclamations.<br />
«Nous invitons les services du ministère<br />
de l’Intérieur à s’asseoir autour<br />
d’une table avec nous. Cela nous<br />
permettra de défendre nos propositions<br />
et au ministère de tenter de nous<br />
dissuader via des textes de loi. Sans<br />
la négociation, nous n’arriverons à<br />
aucune solution», a soutenu, hier,<br />
Mohamed Seddiki, président de la<br />
CNSEL, lors d’une conférence de<br />
presse animée à Alger.<br />
A la question de savoir ce que fera<br />
la Commission dans le cas où le président<br />
Bouteflika ne donne aucune<br />
suite à sa lettre, M. Seddiki rétorque :<br />
«Dans ce cas de figure, nous dégagerons<br />
toute responsabilité de ce qui<br />
arrivera !»<br />
Dans son récit, le premier responsable<br />
de la CNSEL explique que la<br />
Commission exige des institutions<br />
officielles, en l’occurrence le ministère<br />
de l’Intérieur et les walis, «des<br />
réponses concrètes et complètes à<br />
leurs problèmes». Il cite les dépassements<br />
enregistrés sur le terrain et<br />
les requêtes adressées à la CNSEL<br />
par les partis politiques. «Certains<br />
walis ont refusé d’accepter des listes<br />
de candidats alors que la justice a<br />
tranché en leur faveur. A Béjaïa, le<br />
wali a rejeté une liste de candidats<br />
et à Sétif, la wali a rejeté la candidature<br />
d’un militant tête de liste en dépit<br />
d’une décision de justice plaidant en<br />
sa faveur», a-t-il affirmé, regrettant<br />
que la justice algérienne ne soit pas<br />
indépendante et que les décisions<br />
des magistrats soient parfois bafouées.<br />
«Trouvez-vous normal que<br />
l’administration ne respecte pas une<br />
décision de justice, alors que nul<br />
n’est au-dessus de la loi ?», s’est-il<br />
interrogé.<br />
M. Seddiki a aussi révélé que l’instance<br />
qu’il préside a demandé à<br />
l’administration des détails du fichier<br />
électoral par commune et par wilaya.<br />
«Malheureusement, cette dernière<br />
n’a donné aucune suite à ces multiples<br />
demandes», déplore-t-il encore.<br />
Il est également revenu sur le silence<br />
des autorités quant à la question<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 8<br />
L’ACTUALITÉ<br />
LA CNSEL COMPTE SAISIR LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA<br />
L’ultimatum de Mohamed Seddiki<br />
e président du Parti de la liberté et la justice (PLJ), Mohamed<br />
LSaïd, donne son explication au phénomène de l’abstention lors<br />
des différentes joutes électorales organisée ces dernières années.<br />
«S’il y avait, dans le passé, une forte abstention, cela était dû, en<br />
grande partie, à l’échec des partis existants et au manque de crédibilité<br />
de l’action politique», estime-t-il, dans une déclaration<br />
à la presse, en marge d’une cérémonie de prestation de serment<br />
par les têtes de listes de sa formation politique aux prochaines<br />
élections législatives, organisée hier à Alger.<br />
Pour Mohamed Saïd, les temps ont changé. Les événements survenus<br />
depuis 2011 dans les pays arabes et même en Afrique ont<br />
changé, selon lui, la donne. Il livre ainsi sa recette pour exploiter<br />
favorablement «ce fait nouveau». «Il y a un fait nouveau qu’on<br />
ne peut pas ignorer pour des raisons de géopolitique. Nous avons<br />
tous assisté à ce qui s’est passé dans le Monde arabe et en Afrique.<br />
Maintenant pour redonner confiance aux électeurs, il faut<br />
Mohamed Seddiki (premier à gauche) président de la CNSEL<br />
des militaires inscrits en bloc sur le<br />
fichier électoral après expiration du<br />
délai légal. «Des partis politiques<br />
nous ont saisis sur cette question.<br />
Et après vérification, nous<br />
avons confirmé la véracité de<br />
ces informations. Nous n’avons<br />
voulu porter atteinte à aucune<br />
institution, mais il est de nos prérogatives<br />
de soulever ce genre de<br />
dépassements», note-t-il.<br />
Ce qui amène M. Seddiki à<br />
évoquer la proposition faite par<br />
la CNSEL concernant la consécration<br />
d’un bulletin unique. Il<br />
affirme ne pas comprendre pourquoi<br />
avant 1989, le bulletin unique<br />
était utilisé comme mode<br />
de vote et qu’aujourd’hui, le<br />
ministère de l’Intérieur le qualifie<br />
de complexe et d’irréalisable.<br />
«Les 44 représentants de partis<br />
politiques composant la CNSEL<br />
de nouveaux visages et des programmes crédibles», suggère-t-il.<br />
Se disant convaincu que «le changement pacifique est possible en<br />
Algérie», il appelle les électeurs à se rendre aux urnes le 10 mai<br />
prochain. Car, selon lui, le boycott «ne sert à rien». «Il faut voter.<br />
Et si l’électeur ne se reconnaît pas dans les programmes proposés,<br />
il a la possibilité de glisser un bulletin blanc», ajoute-t-il.<br />
Le premier responsable du PLJ insiste encore sur «le changement<br />
pacifique» qui est, dit-il, «une nécessité urgente et inéluctable<br />
qui passe par les urnes».<br />
Enchaînant, Mohamed Saïd souligne que «ce changement est<br />
tributaire, dans une large mesure, de la réforme du système de<br />
gouvernance et de la rationalisation du comportement social».<br />
Le PLJ qui participe aux législatives dans 30 wilayas seulement<br />
est, selon son président, «réaliste». «Le pragmatisme doit l’emporter<br />
sur l’ambition démesurée. Nous sommes modestes. On<br />
ne connaît pas encore le terrain, on va essayer de faire de notre<br />
ont voté pour le bulletin unique.<br />
Un bulletin unique minimisera le<br />
phénomène de la fraude et nous<br />
aurons une élection peut-être<br />
transparente et neutre.» A ceux<br />
qui demandent son départ de la tête<br />
de la Commission et l’organisation<br />
de nouvelles élections, M. Seddiki<br />
répond qu’il a été élu démocratiquement<br />
: «Moi je suis en faveur de la<br />
baisse des salaires des députés. Je ne<br />
nie pas que certains partis politiques<br />
font un travail correct et que d’autres,<br />
malheureusement, n’ont pas atteint<br />
la maturité. Je peux rassurer tout le<br />
monde que l’époque des quotas est<br />
révolue.» S’agissant des candidats<br />
convoqués par les services de sécurité<br />
pour enquête, M. Seddiki trouve<br />
«normal qu’il y ait des enquêtes de<br />
routine», mais il se dit contre les<br />
pratiques et le mode opératoire des<br />
services de sécurité. Nabila Amir<br />
IKHLEF BOUAÏCHI, REPRÉSENTANT DU FFS AU SEIN DE LA CNSEL<br />
«Il n’y a pas une volonté politique d’aller vers des élections neutres»<br />
Le représentant du FFS au sein de la Commission nationale de surveillance<br />
des élections législatives (CNSEL) a qualifié celle-ci de «commission<br />
alibi». S’exprimant en marge d’une conférence de presse animée, hier à<br />
Alger, par le président de la Commission, Mohamed Seddiki, le<br />
représentant du parti d’Aït Ahmed est allé jusqu’à accuser cette structure<br />
«de faire dans la surenchère». Ikhlef Bouaïchi pense que «derrière les<br />
doléances de la CNSEL, il y a certainement des arrière-pensées».<br />
Lesquelles ? Le représentant du FFS ne donne point de détail, mais<br />
n’exclut pas le retrait du parti de cette instance au cas où les blocages et<br />
les manipulations persistent. Dans la foulée, Ikhlef Bouaïchi s’est même<br />
prononcé pour un éventuel retrait du FFS des élections ! Une déclaration<br />
lourde de sens lorsque l’on sait qu’une telle décision relève exclusivement<br />
de la direction du parti. Tentant d’argumenter, il a déclaré que «la décision<br />
de participer aux élections est tactique». «Nous connaissons bien ce<br />
système. Le pouvoir n’a aucune volonté politique d’organiser des<br />
élections neutres et transparentes.» Interrogé sur la non-adhésion du FFS<br />
à l’initiative prise par 20 partis politiques qui ont signé, le 2 avril, un<br />
communiqué commun dans lequel ils exhortent les autorités publiques à<br />
répondre favorablement aux problèmes soulevés par la CNSEL, Ikhlef<br />
Bouaïchi a répondu que «le FFS ne peut pas cautionner un<br />
communiqué clandestin, fait dans la clandestinité». «Ce communiqué est<br />
signé par des partis islamistes auxquels s’est associé le Parti des<br />
travailleurs. Nous sommes un parti structuré et discipliné, qui ne<br />
fonctionne pas de manière anarchique», a-t-il dit. N. A.<br />
MOHAMED SAÏD, PRÉSIDENT DU PLJ<br />
«Il faut de nouveaux visages…»<br />
PHOTO : M. SALIM<br />
Les précisions<br />
du ministère<br />
de l’Intérieur<br />
Le ministère de l’Intérieur a exprimé,<br />
hier, sa volonté de collaborer<br />
pleinement avec la Commission<br />
nationale de surveillance des élections<br />
(CNSEL), tout en se disant attaché aux<br />
prérogatives qui lui sont dévolues par<br />
la loi, apportant dans ce cadre des<br />
précisions sur des points «essentiels»<br />
relatifs au déroulement des législatives<br />
du 10 mai soulevés par des partis<br />
politiques.<br />
Les précisions du ministère de<br />
l’Intérieur et des Collectivités locales<br />
font suite à la diffusion par la presse<br />
d’un communiqué dans lequel<br />
20 partis font part de «leur<br />
appréciation sur ce qu’ils considèrent<br />
comme un refus de collaboration avec<br />
la commission de la part du ministère».<br />
Cette appréciation concerne au moins<br />
quatre points, à savoir la liste<br />
électorale unique, l’inscription<br />
groupée, le financement de la<br />
campagne électorale et la<br />
représentation féminine. Concernant le<br />
point relatif à la liste électorale unique,<br />
le ministère de l’Intérieur a indiqué,<br />
dans un document rendu public, que la<br />
commission lui a «effectivement<br />
suggéré» de soumettre aux électeurs<br />
un bulletin unique comportant la<br />
totalité des listes électorales aux lieu<br />
et place des bulletins propres à chaque<br />
liste. «Cette proposition n’a pas été<br />
retenue pour des raisons de fond et de<br />
forme», a expliqué le ministère. Sur le<br />
plan du fond, a-t-il rappelé, la loi<br />
organique 12-01 du 12 janvier 2012<br />
relative au régime électoral énonce<br />
dans son article 32 qu’«il est mis à la<br />
disposition de l’électeur, le jour du<br />
scrutin, des bulletins de vote dont le<br />
libellé et les caractéristiques sont<br />
définis par voie réglementaire». Dans<br />
chaque bureau de vote, stipule<br />
l’article, des bulletins de vote de<br />
chaque liste de candidats sont<br />
disposés comme suit : pour les<br />
candidats à l’élection de l’Assemblée<br />
populaire nationale, selon un ordre<br />
établi par tirage au sort, au niveau<br />
local, par la Commission nationale de<br />
surveillance des élections. Pour le<br />
ministère de l’Intérieur, la lecture de<br />
cet article de loi «se passe de toute<br />
interprétation différente». Il a estimé<br />
que les dispositions de cet article<br />
situent légalement les responsabilités<br />
des uns et des autres dans le sens où<br />
«le libellé et les caractéristiques du<br />
bulletin sont du ressort exclusif de<br />
l’administration» et «il s’agit bien de<br />
bulletins au pluriel et la commission<br />
nationale de surveillance des élections<br />
est chargée d’en établir par tirage au<br />
sort l’ordre de présentation pour<br />
l’ensemble des bureaux de vote de<br />
chaque circonscription électorale».<br />
(APS)<br />
mieux. Je pense que dans une vingtaine de wilayas, nous pouvons<br />
réaliser des résultats. C’est jouable, mais tout dépend de ce<br />
qui va se passer sur le terrain», précise-t-il.<br />
S’adressant aux têtes de listes du parti qui ont prêté serment,<br />
Mohamed Saïd les invite à investir le terrain et exploiter l’internet<br />
et les réseaux sociaux pour faire connaître le parti et son<br />
programme. Concernant la prestation de serment par les candidats<br />
aux législatives, dont le PLJ est le second parti après le PT<br />
à l’appliquer, Mohamed Saïd affirme qu’«il veut consacrer de<br />
nouvelles traditions politiques». «C’est une tradition que je veux<br />
créer dans ce paysage politique pour rendre à la fonction de député<br />
toute sa solennité et toute son importance dans l’avenir de<br />
l’action politique. Je pense que dans le passé, cette fonction, très<br />
importante, a été en quelque sorte dévalorisée, délaissée, voire<br />
même souillée par certaines pratiques politiques», lance-t-il.<br />
Madjid Makedhi
RND<br />
Des militants protestent<br />
contre la marginalisation<br />
des jeunes<br />
Des jeunes militants du Rassemblement national<br />
démocratique (RND) ont manifesté, hier, devant le siège<br />
de leur parti pour contester contre la marginalisation<br />
des jeunes des listes de candidature à la députation.<br />
Ces jeunes, armés de banderoles, voulaient remettre<br />
une lettre de doléances au secrétaire général du parti,<br />
Ahmed Ouyahia. Les forces de l’ordre ont été appelées<br />
à la rescousse pour disperser ce rassemblement devant<br />
le siège du RND. «La désignation de Seddik Chihab<br />
à la tête du bureau du RND de la wilaya d’Alger pour<br />
une si longue période» serait une erreur, selon les<br />
protestataires qui, dans la lettre adressée à Ouyahia,<br />
affi rment que «la gestion de Chihab est despotique et<br />
faite de gabegie». «A cause de Seddik Chihab, le<br />
parti a perdu beaucoup de sièges dans les diff érents<br />
rendez-vous électoraux et il reste pourtant l’enfant<br />
gâté du secrétaire général.» Les jeunes protestataires<br />
s’indignent du fait qu’à Alger, «les directives sur le<br />
non-cumul de deux postes exécutifs ne soient pas<br />
respectées (…). Soyez sûr, Monsieur le secrétaire<br />
général, que notre patience a atteint ses limites et<br />
nous sommes décidés à agir pour sauver le parti de<br />
ces comportements irresponsables, surtout que le<br />
secrétaire général de la wilaya, Seddik Chihab, est<br />
encore une fois candidat à la députation».<br />
Les protestataires ont été reçus par Abdeslam<br />
Bouchouareb et Mohamed-Tahar Bouzghoub, en<br />
l’absence de M. Ouyahia. R. P.<br />
BOUIRA<br />
La liste<br />
<strong>El</strong> Moustakbel Al Afdhal<br />
réhabilitée par le tribunal<br />
administratif<br />
Le tribunal administratif de Bouira a statué, hier, sur<br />
l’affaire de la liste indépendante dite <strong>El</strong> Moustakbel Al<br />
Afdhal, conduite par Yahiaoui Ahmed, en réhabilitant<br />
cette candidature pour les élections législatives du 10<br />
mai prochain. Pour rappel, cette liste a été rejetée par la<br />
Direction de la réglementation et des affaires générales<br />
(DRAG) de la wilaya de Bouira «sous prétexte que 90%<br />
des souscriptions ont été validées par un président<br />
d’APC qui était en congé de maladie». Le maire de la<br />
commune de Saharidj que nous avions interrogé à ce<br />
sujet avait déclaré à <strong>El</strong> <strong>Watan</strong> qu’il a agi dans ses<br />
prérogatives en motivant qu’aucun texte de loi n’existe<br />
interdisant aux maires de signer des documents<br />
administratifs durant les périodes de congé ou de<br />
maladie. Dans la matinée d’hier, des dizaines de<br />
sympathisants de cette liste se sont rendus au tribunal<br />
administratif de Bouira en signe de solidarité avec leurs<br />
candidats et ont exprimé leur joie après l’annonce du<br />
juge de la réhabilitation de cette la liste. Une décision<br />
qui permet ainsi aux candidats de poursuivre leur<br />
course aux prochaines législatives. Contacté par<br />
téléphone, le DRAG de la wilaya de Bouira a déclaré que<br />
toutes les listes sont validées et toutes les réserves ont<br />
été levées. Selon lui, 51 listes sont en course, dont 39<br />
issues des partis politiques et 12 listes des candidats<br />
indépendants. Quatre femmes sont têtes de listes<br />
indépendantes. A. Fedjkhi<br />
BOUMERDÈS<br />
Une cinquantaine de<br />
candidatures rejetées<br />
Pas moins d’une cinquantaine de candidats fi gurant sur<br />
27 listes parmi les 40 déposées à Boumerdès ont été<br />
rejetées par la DRAG. Les dossiers rejetés ont été transmis<br />
à la justice qui doit statuer, au plus tard aujourd’hui, sur<br />
la participation ou non des concernés aux prochaines<br />
élections législatives. Le directeur de la réglementation<br />
et de l’administration générale justifi e ces rejets par le<br />
non-respect de la réglementation en vigueur, précisant<br />
que certains candidats ne fi gurent même pas sur le<br />
fi chier électoral alors que d’autres ont des démêlés avec<br />
la justice. «Nous avons également reçu des dossiers<br />
incomplets et avons recommandé aux concernés de<br />
ramener les pièces manquantes avant l’expiration des<br />
délais», a-t-il encore souligné, avant d’ajouter qu’aucune<br />
liste n’a été rejetée dans son intégralité. R. Koubabi<br />
E<br />
Suite de la page 1<br />
t ainsi qu’il fallait sans doute<br />
s’y attendre, la dépêche ra-<br />
chitique de l’APS annonçant<br />
sa venue ne donne aucune information<br />
susceptible d’en saisir les<br />
tenants et les aboutissants. Comme<br />
d’habitude en pareil cas, le sujet<br />
est très vite noyé dans une formule<br />
alambiquée et passe-partout évoquant<br />
le souhait de l’ANP et de<br />
l’armée du Qatar de «renforcer»<br />
les relations de «fraternité» et de<br />
«coopération».<br />
En réalité, exit la relation personnelle<br />
qu’entretient le président<br />
Bouteflika avec l’émir du Qatar et<br />
que tout le monde qualifie volontiers<br />
de bonne, voire même d’excellente,<br />
cette visite est d’autant<br />
plus étonnante que les armées des<br />
deux pays n’ont pas pour habitude<br />
de collaborer. L’armée algérienne<br />
et celle du Qatar n’ont pas grandchose<br />
en commun, si ce n’est<br />
peut-être un partenaire identique :<br />
les Etats-Unis. Au-delà, un fossé<br />
abyssal sépare leur doctrine, cela<br />
pour reprendre le jargon militaire.<br />
Contrairement au voisin marocain,<br />
l’ANP n’a par ailleurs besoin ni des<br />
pétrodollars qataris ou saoudiens<br />
pour s’équiper en armes ni de leur<br />
expertise militaire.<br />
Le constat est pour ainsi dire le<br />
même concernant le plan politique.<br />
Au moment où l’Algérie milite pour<br />
donner encore un sens à la notion<br />
de souveraineté des Etats et fonde<br />
son action sur le droit international,<br />
le Qatar apparaît comme un fervent<br />
interventionniste et s’investit<br />
pleinement et de manière cynique<br />
dans une redéfinition musclée de<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 9<br />
L’ACTUALITÉ<br />
IL A ÉTÉ REÇU HIER PAR BOUTEFLIKA<br />
L’énigmatique visite<br />
du chef de l’armée du Qatar<br />
es prix des fruits et légumes, qui connaissent<br />
L une flambée sans précédent, risquent de<br />
connaître une nouvelle hausse la semaine prochaine.<br />
Les mandataires vont geler leur activité<br />
«progressivement» dans tous les marchés de<br />
gros de la région Centre.<br />
Après le blocage de toute activité au marché de<br />
Bougara (wilaya de Blida) à travers une grève<br />
ouverte qui a causé une hausse de 50%, voire de<br />
100% des prix des légumes et des fruits, samedi<br />
prochain, le marché des Eucalyptus sera bloqué<br />
par le même mouvement de protestation, révèle<br />
Achour Mustapha, président de la Fédération<br />
des commerçants de fruits et légumes. La grève<br />
des mandataires, qui concernera progressivement<br />
tous les marchés de gros du Centre, a<br />
pour but de dénoncer l’emprise de l’informel<br />
sur tous les espaces de vente et l’anarchie régissant<br />
les pratiques commerciales «en l’absence<br />
de l’Etat». «Nous réclamons une meilleure<br />
organisation du marché. L’informel étouffe le<br />
marché des fruits et légumes. Les commerçants<br />
sont pénalisés par les charges qui augmentent<br />
régulièrement. Ils font face à une concurrence<br />
déloyale des grossistes informels qui bloquent<br />
les accès aux structures marchandes. Ces vendeurs<br />
informels ne sont même pas inquiétés<br />
ni par les contrôleurs ni par les services de<br />
Le général-major Hamad Ben Ali Attiya<br />
la carte de l’aire arabo-musulmane.<br />
L’information sur la venue du général-major<br />
Hamad Ben Ali Attiya<br />
à Alger laisse aujourd’hui d’autant<br />
plus perplexe que les capitales des<br />
deux pays soutiennent encore des<br />
positions différentes, pour ne pas<br />
dire complètement antagoniques<br />
sur les révoltes arabes et sont donc<br />
logiquement (en dépit des apparences)<br />
directement ou indirectement<br />
en situation de confrontation.<br />
LE QATAR ET LE CHAOS LIBYEN<br />
La remarque se tient dans le cas du<br />
Maghreb où le Qatar, après avoir<br />
pris pied en Libye par l’entremise<br />
des salafistes locaux et d’une partie<br />
des notables de Benghazi – qui<br />
viennent d’ailleurs de déclarer la<br />
Cyrénaïque région autonome –<br />
entreprend actuellement d’étendre<br />
son influence. Et cela quitte à déstabiliser<br />
et précipiter dans le chaos<br />
toute la région. A ce propos, le très<br />
sourcé journal français Le Canard<br />
Enchaîné a révélé, la semaine dernière<br />
dans ses colonnes, que le<br />
Qatar est sur le point de supplanter<br />
l’Arabie Saoudite en matière de<br />
financement des groupes extrémistes<br />
salafistes qui activent de la<br />
Somalie au Sahel en passant par<br />
la Libye. Les shebabs somaliens<br />
et le Libyen Abdelhakim Belhadj,<br />
intronisé chef militaire de Tripoli,<br />
en sont d’ailleurs la parfaite illustration.<br />
En outre, inutile de parler<br />
des tentatives d’immixtion de Doha<br />
dans le jeu politique tunisien. Des<br />
tentatives auxquelles, d’ailleurs,<br />
le président Marzouki a répondu<br />
sèchement.<br />
Sachant tout cela et sans une explication<br />
franche entre Alger et Doha,<br />
il est difficile de voir les services<br />
de sécurité algériens s’accoquiner<br />
avec un Etat qui, disons-le clairement,<br />
soutient des terroristes.<br />
L’autre grand objet de discordances<br />
sécurité», se plaint le mandataire en colère. Les<br />
mandataires rejettent également le contenu du<br />
nouveau cahier des charges auquel ils doivent<br />
se soumettre. «C’est aberrant, pour le marché<br />
de Bougara, à titre d’exemple, l’APC a augmenté<br />
de 600% les frais d’exploitation, c’est<br />
inacceptable», lâche M. Achour. La hausse des<br />
prix est donc la nouvelle menace sur le pouvoir<br />
d’achat des consommateurs. Cette hausse est<br />
appelée à persister durant plusieurs semaines<br />
en l’absence de réaction du ministère du Commerce<br />
«qui a ignoré nos alertes et nos appels à<br />
l’intervention pour faire face à cette anarchie»,<br />
soutient le représentant des commerçants.<br />
Plusieurs secteurs de l’activité commerciale<br />
échappent totalement aux règles du marché.<br />
LA POMME DE TERRE «RÉSERVÉE»<br />
POUR LA TUNISIE<br />
«Certains produits n’entrent même pas au marché,<br />
telle la pomme de terre, sur laquelle l’informel<br />
pratique une totale emprise», s’alarme<br />
M. Achour qui tire la sonnette d’alarme sur<br />
les pratiques illégales qui provoquent des augmentations<br />
inexpliquées des prix des légumes<br />
et autres produits de large consommation.<br />
Selon notre interlocuteur, les intermédiaires<br />
ne prennent même pas la peine de passer par<br />
entre Alger et Doha porte bien<br />
évidemment sur le dossier syrien.<br />
Là encore, alors que la diplomatie<br />
algérienne prône un règlement pacifique<br />
à la crise, le Qatar milite en<br />
faveur d’une réédition du scénario<br />
libyen. En d’autres termes, la monarchie<br />
du Golfe – dont l’hyperactivité<br />
diplomatique trahit l’ambition<br />
de l’émir Cheikh Hamad<br />
Bin Khalifa Al Thani d’arracher<br />
le flambeau du leadership arabe<br />
aux Saoudiens et aux Egyptiens<br />
– cherche encore désespérément<br />
l’occasion d’armer davantage l’opposition<br />
afin de mettre le feu aux<br />
poudres en Syrie et renverser le<br />
régime de Bachar Al Assad. Mais<br />
pour cela, il faudrait faire sauter le<br />
verrou russe et, accessoirement,<br />
algérien.<br />
L’alignement de l’Algérie sur la<br />
position qatarie pourrait en effet<br />
permettre au Qatar de recoller les<br />
morceaux du consensus arabe et<br />
de brandir un argument valable à<br />
la face de Moscou pour poursuivre<br />
sa guerre contre les chiites syriens.<br />
Le général-major Hamad Ben Ali<br />
Attiya, qui paraît également avoir<br />
enfilé une casquette de diplomate,<br />
vient-il à Alger pour justement<br />
sonder sur la question le président<br />
Bouteflika, qui l’a reçu hier en<br />
grande pompe ? Rien n’interdit<br />
de le penser, lorsque l’on sait que<br />
l’Algérie contrarie actuellement<br />
assez les plans du Qatar. Mais<br />
il n’est pas interdit de supposer<br />
aussi que cette visite énigmatique<br />
n’a pas de lien avec l’autre grand<br />
cauchemar de Cheikh Hamad Bin<br />
Khalifa Al Thani, l’Iran… un autre<br />
pays qu’Alger à l’avantage de bien<br />
connaître. Zine Cherfaoui<br />
GRÈVE DES GROSSISTES DES FRUITS ET LÉGUMES<br />
À PARTIR DE SAMEDI<br />
De nouvelles hausses des prix étouff ent<br />
les ménages<br />
PHOTO : D. R.<br />
le marché ; ils exercent leur monopole dur ce<br />
féculent très demandé. Dans les marché de gros,<br />
la pomme de terre est absente, les agriculteurs<br />
la cèdent au plus offrant à des spéculateurs qui<br />
préfèrent l’écouler dans l’informel ou ailleurs.<br />
Certains commerçants assurent que des quantités<br />
importantes sont écoulées aux frontières<br />
et acheminées vers la Tunisie. La Fédération<br />
des mandataires préfère souligner que la destination<br />
de la pomme de terre reste inconnue, du<br />
moment qu’elle échappe totalement aux règles<br />
du marché.Privé des fibres et des vitamines des<br />
fruits et légumes, le consommateur algérien<br />
devra trouver un substitut de protéines. Le<br />
poulet – la viande principalement consommée<br />
par les ménages algériens – connaîtra, à partir<br />
de la semaine prochaine, une perturbation d’approvisionnement.<br />
La Société des abattoirs du<br />
Centre (SAC) est secouée par un mouvement de<br />
protestation pour des revendications sociales ;<br />
les travailleurs préparent une grève dans toutes<br />
les unités. Cette société publique est le principal<br />
fournisseur de services d’abattage de volaille<br />
pour les régions du centre du pays. Le marché<br />
de la volaille risque d’être ébranlé par cette<br />
grève, dont la date sera annoncée de samedi,<br />
apprend-on auprès des syndicalistes de la SAC.<br />
Fatima Arab
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 10<br />
ÉCONOMIE<br />
CONTENTIEUX SUR LE TRANSFERT DES RECETTES DES ARMATEURS<br />
Les Algériens payeront cash<br />
le transport des marchandises<br />
A<br />
● Le coût du fret maritime a été d’environ 12 milliards de dollars en 2011, année durant laquelle l’Algérie<br />
avait importé pour près de 50 milliards de dollars.<br />
u terme d’infructueuses démarches<br />
auprès des Douanes<br />
algériennes visant à obtenir<br />
le droit de transférer vers leurs pays<br />
respectifs les recettes des opérations<br />
de fret effectuées pour le compte<br />
d’importateurs algériens de janvier<br />
2010 à ce jour, des armateurs internationaux<br />
– parmi lesquels les<br />
leaders mondiaux du fret maritime<br />
comme CMA-CGM, LSK, HK et<br />
Arkas – ont décidé d’imposer aux<br />
importateurs comme aux exportateurs<br />
algériens d’être payés d’avance<br />
et en devises. La date de prise d’effet<br />
de cette décision, fi xée au 15 avril<br />
2012, selon le journal français La<br />
Tribune, portera un coup dur à notre<br />
économie qui, non seulement, est<br />
dépendante des importations, mais<br />
aussi et surtout des navires étrangers.<br />
Si elle venait, comme c’est tout à fait<br />
probable, à être prise, cette décision<br />
produirait l’effet d’un embargo qui<br />
mettrait en évidence la vulnérabilité<br />
de notre pays et son incapacité à<br />
assurer par ses propres moyens ses<br />
approvisionnements.<br />
La presse économique française cite<br />
le cas de CMA-CGM qui attend des<br />
autorisations pour le transfert de 100<br />
millions de dollars, de Maersk en<br />
attente d’un visa des Douanes algériennes<br />
pour transférer 80 millions<br />
de dollars et d’Arkas, en quête d’un<br />
transfert de 60 millions de dollars.<br />
L’affaire aurait, selon le journal français<br />
La Tribune, pris des proportions<br />
diplomatiques. Les ambassadeurs de<br />
France, d’Espagne, d’Allemagne,<br />
de Suisse, d’Italie et de Turquie<br />
en Algérie auraient même adressé<br />
une lettre faisant part aux autorités<br />
algériennes de leurs inquiétudes au<br />
sujet de ces entraves aux transferts<br />
légaux des recettes des armateurs<br />
en sollicitant leur intervention pour<br />
résoudre rapidement ces problèmes<br />
qui grèvent lourdement la trésorerie<br />
des affréteurs concernés. Toujours<br />
Terminal à containers au port de Béjaïa<br />
selon la même source, l’Union européenne<br />
et le gouvernement français<br />
se seraient saisis du dossier sans<br />
obtenir toutefois d’écho favorable<br />
auprès des autorités algériennes. La<br />
décision collective des armateurs<br />
étrangers est le résultat d’un contentieux<br />
portant sur le transfert de<br />
leurs recettes d’un montant cumulé<br />
d’environ 500 millions de dollars.<br />
La loi, notamment les règlements de<br />
la Banque d’Algérie, les y autorise<br />
on ne peut plus clairement. Depuis<br />
janvier 2010, une troublante décision<br />
des Douanes algériennes fait<br />
subitement, on ne sait dans quel but,<br />
obligation aux armateurs concernés<br />
d’encaisser les recettes de fret dans<br />
un délai ne devant en aucun cas<br />
excéder 3 mois à compter de la date<br />
d’escale du navire. Un délai à l’évidence<br />
trop court dans un pays aussi<br />
bureaucratique et procédurier que<br />
le nôtre, où il faut beaucoup plus de<br />
temps pour remplir toute la panoplie<br />
des formalités requises. Tous les<br />
armateurs étrangers ont été de ce<br />
fait contraints de facturer, au-delà du<br />
délai imparti, les opérations de fret<br />
effectuées. Ils sont ainsi tombés sous<br />
le coup de l’interdiction de transfert<br />
pour des raisons imputables aux<br />
défaillances de la partie algérienne,<br />
qu’ils refusent d’endosser.<br />
A ce grief à l’origine de la fronde<br />
des armateurs étrangers s’ajoute<br />
une autre décision des Douanes<br />
algériennes, tout aussi incongrue<br />
que la première, imposant une vérifi<br />
cation systématique de toutes les<br />
factures des containers ayant franchi<br />
nos ports. Les armateurs, qui ne remettent<br />
nullement en cause le droit<br />
de contrôle dévolu à l’institution<br />
douanière, se plaignent par contre, à<br />
juste titre, des délais de vérifi cation<br />
LA FAO PRÉVOIT UNE BAISSE DE LA PRODUCTION<br />
DE BLÉ EN ALGÉRIE<br />
longs et fastidieux s’étalant parfois<br />
sur plusieurs mois du fait de l’insuffi<br />
sance d’effectifs et de moyens<br />
affectés à ces contrôles exhaustifs.<br />
Cette directive, qui a également pris<br />
effet à compter de janvier 2010, est<br />
à l’origine d’une accumulation sans<br />
précédent de dossiers ayant causé le<br />
blocage du transfert de sommes importantes<br />
représentant les montants<br />
des prestations de transport fournies<br />
ainsi que les frais de surestaries<br />
engendrés par le nombre effarant de<br />
containers en attente dans les ports<br />
algériens. Le montant du contentieux<br />
concernant le volet containers<br />
s’élèverait à lui seul à plus de 150<br />
millions de dollars. Une perte sèche<br />
pour le pays, qui a la fâcheuse<br />
habitude de laisser traîner dans les<br />
enceintes portuaires des containers<br />
appartenant à des fi rmes étrangères<br />
qui les facturent à la journée et qui,<br />
de surcroît, les retournent à vide à<br />
leurs expéditeurs. Or, il n’échappe<br />
à personne que le fret par containers<br />
n’est rentable que si ces derniers<br />
arrivent chargés et repartent dans les<br />
mêmes conditions.<br />
Il est bon de savoir que le coût du fret<br />
maritime a été d’environ 12 milliards<br />
de dollars en 2011, année durant laquelle<br />
l’Algérie avait importé pour<br />
près de 50 milliards de dollars. Il<br />
sera sans doute plus important cette<br />
année si l’on se réfère aux prévisions<br />
d’importation qui dépasseraient allégrement<br />
ce chiffre.<br />
Il est tout de même regrettable qu’un<br />
pays qui a l’inestimable avantage<br />
d’avoir une côte maritime longue<br />
de 1200 km ne dispose que d’une<br />
dizaine de vieux navires appartenant<br />
à une entreprise publique irrémédiablement<br />
déstructurée, laissant<br />
un marché du fret aussi juteux aux<br />
mains des seuls armateurs étrangers<br />
qui saignent le pays en pratiquant<br />
des prix parmi les plus élevés du<br />
monde. Nordine Grim<br />
La facture sera très salée en 2012<br />
● La FAO s’inquiète du fait que les températures anormalement basses et les chutes de neige ayant<br />
marqué le mois de février dernier aient réduit le potentiel de rendement des céréales.<br />
a saison 2011-2012 risque de ne pas être fa-<br />
Lvorable pour la céréaliculture algérienne. Les<br />
prévisions de l’organisation des Nations unies pour<br />
l’alimentation et l’agriculture, reprises hier par<br />
l’agence d’information fi nancière Bloomberg, peuvent<br />
inquiéter.<br />
La FAO estime en effet que le rythme des dernières<br />
précipitations pourrait réduire le potentiel des rendements.<br />
Les perspectives de production céréalières<br />
sont donc pour la FAO mitigées. L’organisation onusienne<br />
explique que «l’apparition en temps voulu<br />
des pluies saisonnières en novembre a été suivie par<br />
un arrêt précoce des précipitations au cours du mois<br />
de décembre dans les régions Ouest». Et d’ajouter<br />
que «les pluies d’avril sont importantes pour les<br />
étapes ultérieures du cycle de culture».<br />
La FAO explique aussi que les observations des<br />
images satellite indiquent que les conditions de végétation<br />
sont pauvres à l’Ouest et sont insuffi santes<br />
depuis fi n mars. A contrario, les régions Centre et<br />
Est disposent de taux d’humidité suffi sants pour<br />
maintenir les cultures pour l’ensemble de la saison.<br />
Toutefois, le taux de pluviométrie dans ces régions<br />
est largement supérieur à la moyenne. La FAO<br />
s’inquiète aussi du fait que les températures anormalement<br />
basses et les chutes de neige ayant marqué<br />
le mois de février dernier aient réduit le potentiel de<br />
rendement, sans toutefois causer de «graves dommages»<br />
aux cultures.<br />
Ces facteurs peuvent grever la production en Algérie<br />
où la céréaliculture reste soumise aux aléas des précipitations.<br />
La FAO précise que la production de blé<br />
a déjà chuté l’année dernière de 11% à 2,75 millions<br />
de tonnes métriques, tandis que la récolte d’orge a<br />
chuté de 10% à 1,35 million de tonnes.<br />
L’organisation, basée à Rome, prévoit donc une<br />
hausse des importations de céréales. Les prévisions<br />
tablent sur des achats de l’ordre de 9,15 millions de<br />
tonnes à juin 2012 contre 8,65 millions de tonnes<br />
une année auparavant. Rien que pour le blé, les<br />
importations devraient atteindre un volume de 6 millions<br />
de tonnes durant la saison 2011-12, soit environ<br />
PHOTO : D. R.<br />
15% de plus que l’année précédente. L’Algérie est<br />
d’ailleurs l’un des plus gros importateurs de blé dans<br />
le monde. Selon les données du Conseil international<br />
des céréales, l’Algérie est le second plus gros importateur<br />
de blé en Afrique après l’Egypte. Les achats de<br />
blé par l’Algérie ont augmenté de 133% en valeur en<br />
2011 comparativement à 2010.<br />
L’année 2012 s’amorce avec la même tendance à la<br />
hausse des importations de céréales. On évoque ainsi<br />
l’achat durant les deux premiers mois de l’année de<br />
920 000 tonnes de blé tendre et dur, pour une valeur<br />
de plus de 311 millions de dollars.<br />
La facture pourrait aussi être plombée par un risque<br />
de hausse des cours du blé. Selon le Conseil international<br />
des céréales, les perspectives 2012/2013 démontrent<br />
que les rendements moyens en céréaliculture<br />
pourraient ne pas égaler le niveau enregistré l’an<br />
dernier et que les stocks pourraient progressivement<br />
diminuer. Aussi, des besoins d’importation accrus<br />
dans des pays comme l’Algérie pourraient soutenir<br />
le raffermissement des cours du blé. M. R.<br />
ENVIRONNEMENT<br />
Chevron<br />
sur la<br />
sellette au<br />
Brésil<br />
La justice brésilienne réclame la<br />
somme de 20 milliards de reals<br />
(10,9 milliards de dollars) à la<br />
compagnie pétrolière américaine<br />
Chevron et à la société de forage<br />
Transocean basée en Suisse, selon<br />
des informations rapportées par<br />
plusieurs médias. Cette réclamation<br />
fait suite à une fuite de pétrole brut<br />
sur le gisement offshore de Frade,<br />
détectée au mois de mars au large<br />
des côtes brésiliennes et formulée<br />
par le procureur de Campos de l’Etat<br />
de Rio de Janeiro. C’est le deuxième<br />
conflit du genre en moins de six<br />
mois entre le Brésil et la compagnie<br />
Chevron. La demande du procureur<br />
de Campos a été rendu publique par<br />
Chevron qui, dans un communiqué<br />
transmis à la presse, a indiqué que<br />
«le montant de vingt milliards de<br />
reals (10,9 milliards de dollars<br />
environ) est arbitraire et spéculatif<br />
et n’est pas fondé sur des faits».<br />
La fuite, qui a été détectée à environ<br />
370 km au nord-est des côtes de Rio<br />
de Janeiro à une profondeur de 1300<br />
mètres, n’a toujours pas été<br />
contenue. Dans son jugement, le<br />
procureur de Campos a estimé que<br />
les dommages à l’environnement<br />
sont incalculables et que chaque<br />
nouvel accident augmente les<br />
dommages et révèle les erreurs.<br />
Pour rappel, la compagnie<br />
américaine Chevron s’était faite<br />
infliger une amende de 54 millions<br />
de dollars par le ministère brésilien<br />
de l’Environnement au mois de<br />
novembre 2001. Le même procureur<br />
de Campos avait aussi réclamé une<br />
amende de 20 milliards de reals<br />
pour une fuite détectée au mois de<br />
novembre dans la même zone du<br />
champ pétrolier de Frade, et qui a<br />
été circonscrite. Chevron devrait<br />
faire appel du jugement.<br />
Le procureur a aussi demandé à 17<br />
cadres du groupe de remettre leurs<br />
passeports aux autorités, leur<br />
signifiant ainsi une interdiction de<br />
quitter le territoire. La justice a pris<br />
une autre décision en demandant<br />
aux autorités de bloquer les<br />
bénéfices réalisés par la<br />
compagnie. Chevron est resté<br />
confiante en déclarant qu’«une<br />
analyse transparente et impartiale<br />
des faits démontrera que Chevron et<br />
ses employés ont répondu de façon<br />
responsable et appropriée à<br />
l’incident». Réagissant à l’incident,<br />
la présidente du Brésil, Dilma<br />
Rousseff, a déclaré que «les<br />
entreprises qui viennent ici doivent<br />
savoir que les protocoles de<br />
sécurité sont faits pour être<br />
respectés. Il n’y a pas d’exception».<br />
Toutefois, des politiciens brésiliens<br />
ont estimé que «si on appliquait ces<br />
sanctions à toutes les entreprises<br />
qui travaillent au Brésil, on risque la<br />
fermeture de l’industrie pétrolière».<br />
Chevron qui est la deuxième<br />
compagnie américaine après Exxon<br />
et la quatrième au monde après<br />
Exxon, BP et Shell, doit faire face<br />
maintenant à des poursuites<br />
judiciaires avec près de 22<br />
milliards de dollars qui lui sont<br />
réclamés. Lies Sahar
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 11<br />
-- ALGER INFO<br />
● Le revêtement en bitume des venelles de ce quartier devient une nécessité, tant le cadre<br />
de vie de ses habitants s’en trouve altéré.<br />
L<br />
LOTISSEMENT BOUSHAKI (F) À BAB EZZOUAR<br />
Un quartier dépourvu<br />
es habitants du lotissement<br />
Boushaki (F),<br />
dans la commue de Bab<br />
Ezzouar, n’en finissent pas<br />
de subir les méandres d’une<br />
situation des plus pénalisantes.<br />
Le lotissement qui a été<br />
pourtant construit en 1996 est<br />
dépourvu de revêtement en bitume<br />
: «Nous avons pris à notre<br />
charge les travaux de tous<br />
les aménagements, à savoir<br />
le réseau d’assainissement et<br />
celui de l’eau potable. S’agissant<br />
du revêtement en bitume<br />
des venelles de notre quartier,<br />
nous sommes réduits à endurer<br />
une interminable expectative»,<br />
déplorent les habitants du lotissement.<br />
Les allées du quartier<br />
sont ponctuées d’excavations<br />
qui leurs confèrent une allure<br />
de champ bombardé plutôt<br />
qu’un quartier d’habitations.<br />
A la moindre chute de pluie,<br />
SUR LE VIF<br />
de revêtement<br />
Les habitants pataugent toiujours dans la boue<br />
aussi fugace soit-elle, la boue<br />
envahit les moindres recoins<br />
du lotissement, si bien que<br />
les déplacements des habitants<br />
deviennent impossibles voire<br />
périlleux. Nous apprendrons<br />
des résidants que le projet de<br />
revêtement de leur quartier a<br />
été inscrit dans le programme<br />
de l’APC depuis six ans, «ce<br />
n’est qu’en 2011 que le projet<br />
a été approuvé par l’APC<br />
et ce, après plusieurs démarches»,<br />
nous assure-t-on sur<br />
place. Cependant, la situation<br />
de blocage qu’a connue l’APC<br />
de Bab Ezzouaz n’a pas permis<br />
le lancement des travaux. En<br />
somme, la commune a connu<br />
une longue léthargie qui a ralenti<br />
le développement local, ce<br />
qui n’a pas été sans incidences<br />
sur le cadre de vie des habitants<br />
qui ont été largement affectés.<br />
D’après les résidants de Bous-<br />
haki, il a fallu l’intervention du<br />
wali délégué de Dar <strong>El</strong> Beïda<br />
pour débloquer la situation :<br />
«Afin de concrétiser le projet,<br />
toutes les démarches administratives<br />
ont été menées à terme.<br />
Néanmoins, le lancement des<br />
travaux a été remis aux calendes<br />
grecques», déplorent<br />
les habitants, avant d’ajouter :<br />
«Nous avons été informés que<br />
le dossier connaît un blocage<br />
au niveau de la recette communale<br />
des impôts, cette dernière<br />
s’est abstenue de donner son<br />
aval.» Les habitants espèrent<br />
une intervention des pouvoirs<br />
publics afin de débloquer le<br />
dossier au niveau de la recette<br />
communale. Aussi paradoxal<br />
que cela puisse paraître, le<br />
lotissement se trouve à un jet<br />
de pierre seulement du siège de<br />
la wilaya déléguée. «Nous sommes<br />
dans l’une des parties de<br />
NEGLIGENCE<br />
Un trou béant existe depuis fort longtemps entre l’AADL de Sebala et celle d’<strong>El</strong><br />
Achour. Rien n’est fait pour l’instant<br />
la ville les plus névralgiques, il<br />
serait convenable que les pouvoirs<br />
publics prennent en charge<br />
la question du revêtement,<br />
car il y va de l’image de la commune»,<br />
dira un résidant, et de<br />
poursuivre : «On s’échine à<br />
quelques mètres des premières<br />
maisons du lotissement à embellir<br />
les moindres parcelles de<br />
la ville, car il s’agit de l’artère<br />
principale où le tramway passe.»<br />
En effet, la ligne du tramway<br />
qui passe à une cinquantaine<br />
de mètres du quartier, a<br />
nécessité l’embellissement de<br />
tout le tracé. Toutefois, à l’intérieur<br />
des blocs d’habitations, la<br />
laideur et l’anarchie semblent<br />
prendre le-dessus. En attendant<br />
le lancement des travaux de<br />
revêtement, les habitants de<br />
Boushaki devront encore patauger<br />
dans la boue. K. S.<br />
PHOTO : M. SALIM<br />
PHOTO : M. SALIM<br />
PLUSIEURS CITÉS<br />
AFFECTÉES :<br />
REVOILÀ LES COUPURES<br />
D’EAU<br />
Plusieurs cités ont été<br />
affectées ces derniers jours<br />
par des coupures d’eau<br />
survenues d’une manière<br />
intempestives. Une situation<br />
qui a mis les citadins dans<br />
une véritable gêne,<br />
notamment les résidants des<br />
bâtiments qui trouvent<br />
toutes les peines du monde à<br />
s’approvisionner en eau<br />
potable à partir des citernes.<br />
A la cité AADL de Bab<br />
Ezzouar, on apprend qu’une<br />
coupure d’eau a duré deux<br />
jours, plongeant les familles<br />
dans un véritable désarroi.<br />
Cette coupure n’était pas<br />
annoncée, ce qui a suscité la<br />
colère des résidants. A Aïn<br />
Benian, un immeuble de la<br />
cité AADL est sérieusement<br />
affecté par des perturbations<br />
dans l’alimentation qui dure<br />
depuis plusieurs semaines.<br />
Malgré les requêtes des<br />
ARTS ET CULTURE<br />
MISSIONS TOUS AZIMUTS<br />
éagissant à l’article consacré à l’Etablissement arts et culture, nous<br />
R nous permettons d’apporter des éclaircissements tendant à mieux<br />
saisir l’importance de cette structure publique. Concernant les structures<br />
énumérées comme étant «cadenassées», celles-ci vont faire l’objet, chacune<br />
en ce qui la concerne, d’un traitement particulier, l’Etablissement,<br />
soucieux de la sécurité et du confort de ses adhérents, a pris les mesures<br />
réglementaires à cet effet. Néanmoins, il y a lieu de souligner que certaines<br />
structures citées ne font pas partie des structures gérées par celui-ci.<br />
Malgré cela, il serait utile de signaler qu’il est enregistré périodiquement<br />
la réception et la mise en service de nouveaux espaces d’expression et<br />
d’activités culturelles tels que : la bibliothèque multimédia de Bologhine<br />
(mars 2010), la maison des arts et de la musique d’Appreval (novembre<br />
2010), qui compte plus de 600 élèves, le centre de loisirs scientifiques<br />
de la rue Didouche Mourad (décembre 2010), dont les activités et la<br />
fréquentation sont plus que satisfaisantes. D’autres structures de proximité<br />
seront incessamment mises en service, telles que l’espace d’activités<br />
culturelles de Sidi Youcef (avril 2012), le centre culturel d’Oued<br />
Koriche, et la bibliothèque multimédia des Eucalyptus. Les activités<br />
de l’Etablissement arts et culture se tiennent régulièrement à la grande<br />
satisfaction d’un public fidélisé depuis de longues années. Ces activités<br />
couvrent les 57 communes de la capitale, de Heuraoua à Ouled Chebel<br />
et Mahelma, faisant de lui le seul opérateur culturel en termes de présence<br />
et de couverture du territoire de la wilaya, surtout en ce qui concerne<br />
les communes limitrophes. Il se veut être un moyen d’offrir au public,<br />
un programme riche et varié (expositions, galas, master-classes, spectacles<br />
pour enfant) tout le long de l’année, et grâce au dévouement de ses<br />
600 valeureux travailleurs qui participent énergiquement, chacun à son<br />
niveau, à la bonne marche de l’Etablissement et par-delà, à la promotion<br />
de l’art et de la culture, et au service des citoyens de la wilaya d’Alger de<br />
tous âges et de tous horizons.<br />
OUELD CHEBEL<br />
LE PROBLÈME DU LOGEMENT<br />
DEMEURE D’ACTUALITÉ<br />
D epuis qu’elle a été promue au rang de commune en 1984, Ouled<br />
Chebel n’a bénéficié d’aucun programme en matière de logements.<br />
C’est ainsi qu’à Ouled Chebel, le problème du logement émerge singulièrement<br />
du lot des difficultés que rencontrent les habitants de cette<br />
localité rurale. Le P/APC, Meddah M’hamed, affirme, qu’«au cours de<br />
toute l’histoire de Ouled Chebel, notamment à partir de 1984, date à laquelle<br />
la localité a été érigée en commune, celle-ci n’a bénéficié qu’une<br />
seule fois de 30 logements sociaux ; depuis, la commune n’a fait l’objet<br />
d’aucun programme en termes d’habitat». Les pouvoirs publics se sont<br />
toujours illustrés par leur abandon flagrant de cette commune. Les multiples<br />
«blocages» qu’ont connus les projets en la matière ont enlevé tout<br />
espoir à la population de bénéficier de logements. «Pour cette année,<br />
nous avons enregistré au niveau de nos services quelque 1300 demandes<br />
de logements sociaux, mais la commune n’a paradoxalement bénéficié<br />
d’aucun quota», soutient le P/APC. Par ailleurs, nous apprendrons<br />
du premier responsable de la commune que les quelque 150 logements<br />
LSP dont a bénéficié la commune en 2003 ont été réquisitionnés pour le<br />
relogement des sinistrés du séisme de mai 2003, sans que les promesses<br />
de compensation émises alors par les services de la wilaya, ne soient<br />
tenues. K. S.<br />
24 HEURES<br />
citoyens, cette situation<br />
perdure et devient<br />
insoutenable. A Baba<br />
Hassen, c’est la cité Wiam<br />
qui souffre de coupures de<br />
l’alimentation en eau<br />
potable. Un<br />
dysfonctionnement qui rend<br />
le quotidien des habitants<br />
difficiles à cause des<br />
désagréments provoqués. Il<br />
est à préciser que ces<br />
perturbations échappent au<br />
contrôle des services de la<br />
Société de l’eau et de<br />
l’assainissement d’Alger<br />
(Seaal). Cette dernière,<br />
lorsqu’il s’agit de coupures<br />
programmées, l’annonce à<br />
l’avance et assure un service<br />
de citernage pour alimenter<br />
les citoyens. Souvent, la<br />
défectuosité des réseaux<br />
d’AEP est la cause des<br />
coupures. Un problème qui<br />
touche plusieurs quartiers et<br />
cités de la wilaya. Des<br />
résidants craignent d’ores et<br />
déjà la persistance des<br />
coupures en été.<br />
CITÉ EL FETH (DOUÉRA) :<br />
NI BITUME NI ESPACES<br />
VERTS<br />
Le cadre de vie de la cité <strong>El</strong><br />
Feth, dans la commune de<br />
Douéra (Alger) indigne les<br />
résidants qui réclament son<br />
amélioration. Cette cité,<br />
nouvellement construite, ne<br />
dispose ni d’espaces verts ni<br />
de bitume, a-t-on constaté.<br />
Ce qui fait d’elle une<br />
véritable agglomération<br />
«dortoir».<br />
Pourtant, un petit lifting<br />
aurait changé le «visage»<br />
plutôt lugubre de cette cité,<br />
située au centre de la<br />
municipalité. Des résidants<br />
ont exprimé le vœu de voir<br />
les autorités locales engager<br />
des actions en mesure de<br />
rendre leur cadre de vie<br />
meilleur. Cela, d’autant que<br />
l’état actuel de la cité les<br />
pénalise grandement,<br />
notamment en saison<br />
d’hiver, où les allées<br />
deviennent impraticables<br />
par endroits, raconte-t-on.
CONSTANTINE<br />
La DDAM<br />
poursuit<br />
sa campagne<br />
de sensibilisation<br />
La direction de distribution<br />
du gaz et de l’électricité de la<br />
nouvelle ville Ali Mendjeli (DDAM)<br />
a organisé, hier, une journée<br />
portes ouvertes au complexe<br />
culturel M’hamed Yazid,<br />
d’<strong>El</strong> Khroub, à quelques semaines<br />
de la clôture de sa campagne<br />
de sensibilisation sur les<br />
risques liés au gaz.<br />
L’exposition de matériels<br />
d’utilisation du gaz et d’outils<br />
d’intervention a particulièrement<br />
suscité la curiosité du public,<br />
surtout celle des collégiens<br />
et lycéens, qui sont abonnés<br />
à la bibliothèque du centre<br />
culturel. Les organisateurs<br />
de la manifestation ont expliqué<br />
de manière exhaustive les mesures<br />
de précaution relativement<br />
à la manipulation liée au gaz.<br />
Une revue de l’entreprise<br />
et autres dépliants ont été<br />
distribués, en plus de la projection<br />
d’images via data show.<br />
Selon la chargée de<br />
communication, Wahiba<br />
Bouhouche, «toutes les communes<br />
de la wilaya de Constantine<br />
ont été touchées par cette<br />
campagne, avec 4 500 foyers<br />
visités». Même les régions<br />
les plus reculées, à l’instar<br />
de Ben Yagoub (Ibn Badis),<br />
Bab troch, Boulahsane (Ibn Ziad),<br />
Hadjadj 1 et 3 (Ouled Rahmoune),<br />
la cité H’raïcha ammar (Aïn Smara),<br />
l’unité de voisinage UV n°8<br />
de la nouvelle ville Ali Mendjeli,<br />
les nombreuses constructions<br />
précaires et/ou illicites,<br />
ont reçu la visite des agents<br />
techniques et préposés,<br />
a précisé notre interlocutrice,<br />
qui ajoute que le chargé de la<br />
sécurité de l’entreprise et les<br />
techniciens ont verbalisés 40<br />
foyers pour manquement aux<br />
règles régissant les installations<br />
intérieures. «Les infractions sont<br />
nombreuses, à commencer<br />
par la vétusté des tuyaux utilisés,<br />
l’absence d’aération, l’inexistence<br />
de tuyaux d’évacuation des gaz<br />
brûlés pour les différents appareils<br />
fonctionnant au gaz, etc.» M. D.<br />
5 morts et 74<br />
blessés de la<br />
route en un mois<br />
Les services de la sécurité<br />
routière de la sûreté nationale<br />
de la wilaya de Constantine<br />
ont enregistré 5 morts et<br />
74 blessés dans 62 accidents<br />
corporels sur les routes durant<br />
le mois de mars écoulé.<br />
Selon le communiqué livré,<br />
hier, par la cellule de<br />
communication des mêmes<br />
services, ces drames sont dus<br />
à l’excès de vitesse et au nonrespect<br />
du code de la route,<br />
notamment dans les périmètres<br />
urbains. Par ailleurs, les mêmes<br />
services ont relevé 3 031 délits,<br />
dont 1 098 de stationnement<br />
interdit. Le radar a intercepté<br />
151 infractions dans 17 opérations<br />
liées au non-respect de la vitesse<br />
autorisée, suivies de 437 retraits<br />
de permis de conduire. Ratiba B.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 11<br />
RÉGION EST<br />
1 er SALON NATIONAL DU FILM<br />
DOCUMENTAIRE À BISKRA<br />
A la découverte des<br />
sites archéologiques<br />
● Les cinéastes en herbe déplorent l’interdiction de filmer les sites<br />
archéologiques et les monuments nationaux, au moment où le<br />
pays enregistre un manque cruel en matière de cinématographie.<br />
D es<br />
cinéastes professionnels<br />
et amateurs,<br />
venus de tout le pays,<br />
ont participé du 2 au 4 avril<br />
au 1 er Salon national du film<br />
documentaire de Biskra. A<br />
cette occasion, une trentaine<br />
d’œuvres cinématographiques<br />
de 8 à 30 minutes, tournant<br />
autour du thème de «Algérie:<br />
Nature, monuments<br />
et sites archéologiques», ont<br />
été projetées à la maison de<br />
la culture Redha Houhou, organisatrice,<br />
en coordination<br />
avec Badrfilm, de cette manifestation<br />
qui a attiré des dizaines<br />
de cinéphiles en herbe<br />
et d’autres plus chevronnés.<br />
«L’objectif de cette manifestation<br />
est de permettre aux<br />
cinéastes nationaux de se<br />
rencontrer et d’exposer leurs<br />
courts-métrages à la critique<br />
de leurs pairs et aussi du<br />
public. Le slogan de ce salon<br />
vise à promouvoir les référents<br />
culturels nationaux et à<br />
montrer les richesses archéologiques<br />
et touristiques des<br />
différentes régions de notre<br />
pays par le truchement des<br />
techniques audiovisuelles», a<br />
dit Amor Kabbour, directeur<br />
de la culture de Biskra, qui<br />
a donné le coup d’envoi de<br />
ce salon. Venu de Skikda,<br />
un jeune réalisateur de documentaires<br />
amateur n’évoque<br />
pas, comme on pourrait<br />
s’y attendre, le manque de<br />
matériels de prises de vues<br />
et de son ou leur cherté qui<br />
entraverait ses projets cinématographiques,<br />
il dénonce<br />
plutôt l’interdiction de filmer<br />
les sites archéologiques et les<br />
monuments nationaux décrétée<br />
par les pouvoirs publics.<br />
Pour contourner cette mesure<br />
qui «n’a plus raison d’être à<br />
l’époque de Google hearth»,<br />
selon ses termes, il a réalisé<br />
un film documentaire sur un<br />
site historique et archéologique<br />
délaissé et méconnu<br />
au moyen d’un téléphone<br />
portable. Il a dû, raconte-t-il,<br />
passer des heures à convertir,<br />
étalonner, formater et monter<br />
ses images prises à la sauvette<br />
et en catimini pour en faire<br />
une œuvre de «bonne facture»,<br />
selon d’autres cinéastes.<br />
En marge de la projection des<br />
films, Ahmed Hamel, réa-<br />
lisateur professionnel venu<br />
de Annaba, a animé des ateliers<br />
de formation pour les<br />
jeunes sur les techniques de<br />
réalisation et de montage de<br />
films courts. Une excursion<br />
vers les gorges d’<strong>El</strong> Kantara<br />
et son célèbre village rouge<br />
à été organisée au bénéfice<br />
des participants de ce salon<br />
qui ont trouvé en ces<br />
lieux matière à pratiquer leur<br />
passion à Biskra, laquelle<br />
recèle un nombre inestimable<br />
de sites archéologiques,<br />
historiques et architecturaux<br />
qu’ «ils ont pu filmer sous<br />
tous les angles», selon les<br />
organisateurs. Beaucoup ont<br />
promis de revenir l’année<br />
prochaine avec des œuvres<br />
plus abouties.<br />
H. Moussaoui<br />
LES PARAMÉDICAUX DE SIDI OKBA PROTESTENT<br />
Une grande partie du personnel paramédical de la daïra de Sidi Okba a observé, hier, un<br />
arrêt de travail qui a perturbé le fonctionnement de l’établissement public de santé de<br />
proximité (EPSP), gérant les centres de soins de plusieurs communes. Les protestataires<br />
dénoncent «les obstacles dressés par l’administration à la tenue d’une assemblée générale<br />
de cette catégorie de travailleurs souhaitant se structurer et élire un bureau syndical<br />
autonome», selon l’un d’entre eux. Pour sa part, l’administration des hôpitaux de Sidi Okba<br />
se défend de toutes ces accusations et a rappelé, à travers des ondes de la radio locale, que<br />
les conditions légales de la tenue d’une AG des infirmiers et auxiliaires de santé en vue de<br />
l’élection de représentants syndicaux n’étaient pas réunies. H. M.<br />
La Gendarmerie nationale<br />
au diapason de son temps<br />
n collaboration avec le département des<br />
Esciences humaines et sociales de l’université<br />
Mohamed Khider de Biskra, le commandement<br />
de la 4e région militaire de la Gendarmerie<br />
nationale organise, hier et aujourd’hui,<br />
un colloque sur la corruption sous toutes ses<br />
formes et les outils et dispositifs légaux permettant<br />
de la circonscrire.<br />
Le volet académique est pris en charge par<br />
des universitaires, des juristes et des magistrats<br />
qui présenteront des communications<br />
afin de définir la notion de délinquance, de<br />
corruption et de crime, leurs causes psychologiques<br />
et sociologiques, le rôle de la famille,<br />
Les jeunes ont trouvé matière à pratiquer leur passion<br />
de l’école et celui des institutions de l’Etat<br />
pour combattre ces fléaux sociaux; les répercussions<br />
sociales et humaines de la déliquescence<br />
des valeurs morales et des moyens de<br />
lutte contre toutes les formes de criminalité<br />
et actes frauduleux réprimés par la loi seront<br />
aussi passés en revue durant ces 2 jours.<br />
Concernant le volet pratique de ce colloque,<br />
des officiers de la gendarmerie nationale<br />
vont mettre en avant, à travers des exposés<br />
et des affiches, le processus d’investigation<br />
forensique et les moyens humains et matériels<br />
utilisés par la gendarmerie dans le cadre de<br />
ses missions. H. M.<br />
PHOTO: D.R.<br />
Q<br />
CNAS DE SOUK AHRAS<br />
La grogne des travailleurs<br />
uand la caisse nationale des assurances sociales (CNAS)<br />
tousse c’est tout un circuit du département de Tayeb<br />
Louh qui en est affecté, et si une contestation perturbe les<br />
arrangements «factices» hérités d’anciens gestionnaires, toutes<br />
les lectures deviennent plausibles. Dans une correspondance<br />
adressée par la section syndicale de l’agence de Souk Ahras aux<br />
différents responsables, il est demandé le départ inconditionnel<br />
du sous-directeur de l’administration et des moyens généraux<br />
contre lequel pas moins de 12 griefs sont retenus; faute de quoi<br />
une grève illimitée sera observée à compter du 10 du mois en<br />
cours. Il lui est reproché, entre autres, les mesures discriminatoires<br />
dans l’application des consignes et des instructions de la tutelle,<br />
l’entrave à des mesures règlementaires dans la gestion des dossiers<br />
du personnel, le mauvais comportement à l’adresse des employés,<br />
l’exploitation des travailleurs du secteur à des fins personnelles.<br />
«Les travailleurs de la CNAS ont épuisé toutes les voies de recours<br />
et sont résolument décidés à mettre fin aux agissements du sous directeur<br />
en question», affirme un membre de la section syndicale.<br />
Le directeur de l’agence, M. Laribi, installé depuis deux mois, a<br />
surtout insisté sur les démarches qui doivent précéder le préavis<br />
de grève. «Nos portes sont ouvertes devant le partenaire social,<br />
lequel est appelé à dialoguer avec l’administration et trouver<br />
une solution aux préoccupations des travailleurs», a-t-il précisé.<br />
Il n’a, par ailleurs, apprécié ni la signature de pétitions durant les<br />
heures de travail ni le lancement d’un mouvement de contestation<br />
au moment où le premier responsable était en mission à Alger. Il<br />
s’est étalé aussi sur les 12 points répertoriés dans la plateforme<br />
des revendications dont certains, estime-t-il, sont loin du caractère<br />
socioprofessionnel. «Une première réunion tenue le 27 du mois de<br />
mars, sanctionnée par un procès-verbal signé conjointement par<br />
nous-même et les représentants des travailleurs, avait, par contre,<br />
abordé des problèmes objectifs. La liste des griefs a été allongée<br />
une semaine après, pour des raisons inavouées», a-t-il poursuivi.<br />
Les contestataires campent sur leur position et l’administration se<br />
dit prête au dialogue afin de couper l’herbe sous les pieds de ce<br />
qu’elle désigne de «manipulateurs hors secteur». Rares sont les<br />
cas où une seule personne provoque un conflit collectif. Manichéisme<br />
ou cumul d’animosités ? A. Djafri<br />
Plus de 800 LPA attendus<br />
es dizaines de citoyens déferlent quotidiennement vers le<br />
D siège de la daïra de Souk Ahras pour s’enquérir des délais du<br />
dépôt des dossiers de logement participatif aidé (LPA).<br />
L’opération lancée dans les autres circonscriptions connaît un léger<br />
retard au chef-lieu de la wilaya où la pression est le plus ressentie.<br />
En plus du projet des 650 unités implantées à la cité Badji Mokhtar,<br />
attribuées à des promoteurs privés, l’OPGI participera à cette<br />
opération avec la réalisation, dans une première tranche, de plus<br />
de 200 autres unités, a-t-on appris avant-hier auprès d’un cadre de<br />
l’office. A. D.<br />
BORDJ BOU ARRÉRIDJ<br />
266 aff aires traitées<br />
en un mois<br />
eux cent soixante-six (266) affaires dans lesquelles sont<br />
D impliquées 247 personnes dont 20 mineurs, 11 femmes et 6<br />
ressortissants étrangers, ont été traitées par les services de la police<br />
judiciaire de la wilaya de Bordj Bou Arréridj au cours du mois de<br />
mars 2012, dans le cadre de la lutte contre le crime organisé. Le<br />
bilan fait état de 45 détentions préventives.<br />
Les mêmes services avaient traité 14 affaires liées à la commercialisation<br />
et la consommation de stupéfiants. Parmi les quatorze personnes<br />
inculpées, neuf ont été placées sous mandat de dépôt alors<br />
que cinq autres ont fait l’objet de citations directes. Entre autres<br />
délits, il y a le vol par effraction, et les coups et blessures volontaires.<br />
Il a été également enregistré 38 accidents de la circulation<br />
ayant fait 41 blessés et un décès. A. Djerbah<br />
MILA<br />
Démantèlement d’un réseau<br />
de malfaiteurs<br />
n homme de 40 ans, principal accusé dans une affaire de<br />
U détournement et de vente d’un véhicule de location de marque<br />
Chevrolet, a été écroué lundi dernier, tandis que ses deux<br />
complices sont activement recherchés. Il devra répondre des chefs<br />
d’inculpation de détournement de biens d’autrui et de constitution<br />
d’association de malfaiteurs. D’après les premiers éléments<br />
de l’enquête, le véhicule détourné a été écoulé dans la wilaya de<br />
Bejaïa. Selon le communiqué de la sûreté de wilaya, en apprenant<br />
qu’il est dans la mire des services de la brigade économique et financière<br />
de la PJ, le mis en cause s’est rendu la veille de son incarcération<br />
et a avoué aux enquêteurs son méfait, ainsi que l’identité<br />
de ses deux acolytes, âgés de 36 et 40 ans. M. Boumelih
SIDI BEL ABBÈS<br />
Un architecte<br />
agressé<br />
à la hache<br />
Un architecte exerçant<br />
dans la ville de Sidi Bel<br />
Abbès a été grièvement<br />
blessé, mardi, dans son<br />
bureau où, selon les premières<br />
informations, un individu,<br />
armé d’une hache,<br />
a fait irruption. La victime a<br />
été évacuée en urgence au<br />
Centre hospitalo-universitaire<br />
de Sidi Bel Abbès où<br />
elle se trouve dans un état<br />
comateux. Une enquête a<br />
été ouverte par les services<br />
de police qui ont déclenché<br />
les recherches pour retrouver<br />
l’agresseur. M. H.<br />
TIMIMOUN<br />
ET AOULEF<br />
2,5 kg de kif<br />
et 204 plants<br />
d’opium saisis<br />
Une quantité de 2,485 kg<br />
de kif traité a été découverte<br />
par les éléments de<br />
la Gendarmerie Nationale<br />
chez un homme répondant<br />
aux initiales A.M., âgé de<br />
48 ans et originaire de<br />
Béchar.<br />
Cette opération s’est<br />
soldée, cette semaine,<br />
par l’arrestation de 8<br />
personnes impliquées<br />
dans ce trafic de drogue.<br />
Présentées au niveau du<br />
parquet d’Aoulef, tous les<br />
mis en cause ont été placés<br />
sous mandat de dépôt. Les<br />
gendarmes ont découvert<br />
à l’intérieur d’une parcelle<br />
agricole, située dans la<br />
palmeraie du paisible Ksar<br />
«Ghanet», à une dizaine de<br />
kilomètres au nord de Timimoun,<br />
204 plants d’opium.<br />
Le propriétaire de cette<br />
drogue, un fellah de 37<br />
ans, a été placé sous mandat<br />
de dépôt. A. A.<br />
MASCARA<br />
Deux trafi quants<br />
de drogue<br />
écroués<br />
Deux personnes, âgées<br />
de 50 et 53 ans, ont été<br />
écrouées, au cours de cette<br />
semaine, par le procureur<br />
de la République près le<br />
tribunal de Mascara pour<br />
constitution d’une association<br />
de malfaiteurs, crimes<br />
organisés et possession<br />
et commercialisation de<br />
drogue.<br />
Arrêtés à bord d’un véhicule<br />
de type Renault Symbole,<br />
les deux suspects ainsi<br />
que leur véhicule ont fait<br />
l’objet d’une fouille minutieuse,<br />
opération au cours<br />
de laquelle, les policiers<br />
ont découvert, sous le plancher,<br />
trois plaquettes de kif<br />
traité d’une quantité de<br />
287,5 grammes destinées<br />
à la commercialisation, en<br />
plus d’une somme d’argent<br />
de 91 900 dinars qui a été<br />
saisie. A. S.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 11<br />
RÉGION OUEST<br />
MAGHNIA<br />
Les commerçants menacent<br />
d’enclencher une grève<br />
● Les populations de Maghnia et des communes de la bande frontalière<br />
risquent de manquer cruellement de produits d’alimentation générale<br />
dans les jours à venir si les commerçants mettent à exécution<br />
leur menace de grève générale.<br />
Les produits alimentaires de première nécessité ont augmenté de près de 50%<br />
E<br />
nimposant le passavant<br />
au niveau du croisement<br />
35, obligeant les com-<br />
merçants à déclarer leurs marchandises,<br />
les pouvoirs publics<br />
risquent de provoquer<br />
une paralysie économique imminente<br />
et sans pareille dans<br />
l’extrême ouest du pays», ont<br />
indiqué, hier, des grossistes<br />
et des détaillants. En effet,<br />
depuis 2005, un arrêté ministériel<br />
soumet les commerçants,<br />
introduisant leurs produits en<br />
direction de Maghnia, à une<br />
autorisation de circuler, un document<br />
appelé «passavant»<br />
qui est délivré par une brigade<br />
mixte composée des services<br />
des impôts, du commerce et<br />
des douanes. Une loi, selon le<br />
législateur, qui contribuerait<br />
à lutter contre la contrebande.<br />
«Nous ne sommes pas contre<br />
les lois de notre pays, encore<br />
moins à nous opposer à la lutte<br />
contre la contrebande, mais<br />
rente minutes d’une forte<br />
Taverse au cours de cette<br />
semaine dans la commune<br />
de Bechar ont suffi pour provoquer<br />
des débordements au<br />
niveau des canalisations d’assainissement<br />
et du réseau des<br />
eaux pluviales. Ces débordements<br />
d’une grande ampleur<br />
sans précédent ont également<br />
engendré des désagréments<br />
aux piétons et aux automobilistes<br />
sur plusieurs artères de<br />
la ville. Des quantités d’eaux<br />
usées nauséabondes ont inondé<br />
plusieurs chaussées et empêché<br />
la traversée des voies de<br />
communication, notamment<br />
au niveau des quartiers de<br />
Gouray, avenue du 5-Juillet,<br />
route de Béchar Djédid à<br />
proximité de l’abattoir communal.<br />
Il a fallu l’intervention<br />
des offices nationaux<br />
d’assainissement des wilayas<br />
de Saïda, Sidi Bel Abbès et<br />
d’Oran appelés à la rescousse<br />
ériger une frontière à 35 km<br />
des vraies frontières est un fait<br />
très curieux. Pour ceux qui ne<br />
connaissent pas notre région,<br />
ils croiraient que nos frontières<br />
avec le Maroc se situent au<br />
croisement 35 (entre Maghnian,<br />
Ghazaouet et Tlemcen),<br />
et c’est absurde», ajoutent nos<br />
interlocuteurs avec colère.<br />
PÉNURIE<br />
Depuis trois jours, les citoyens<br />
de cette région ressentent déjà<br />
la pénurie et les hausses des<br />
prix de certains produits. À<br />
titre d’exemple, il n’y a plus<br />
de yaourt ; d’autres produits de<br />
première nécessité ont augmenté<br />
de près de 50%. «Dans une<br />
semaine, on baissera rideau !»<br />
Mais, alors, en quoi ce passavant<br />
pénalise-t-il les commerçants<br />
? «Tout le monde sait que<br />
les grossistes d’Oran et d’autres<br />
régions du pays refusent de<br />
nous établir des factures, alors<br />
pour que la situation, qui<br />
allait inévitablement frôler le<br />
désastre, se rétablisse. Les offices<br />
sollicités, aidés en cela<br />
par les organismes locaux tels<br />
la direction de l’hydraulique,<br />
l’office local d’assainissement,<br />
la protection civile, la<br />
direction des travaux publics<br />
et l’Algérienne des Eaux et<br />
appuyés par la mobilisation<br />
des agents qualifiés qui ont<br />
utilisé des motopompes et des<br />
hydro cureuses, ont pu venir<br />
à bout des obstructions des<br />
conduites d’assainissement<br />
en plusieurs endroits de la<br />
ville.<br />
Le réseau principal et secondaire<br />
des eaux pluviales,<br />
d’une longueur de 30 km,<br />
constitué de deux axes (centre-ville<br />
et Debdaba), mal<br />
entretenu a été raccordé par<br />
les services communaux au<br />
réseau d’assainissement, ce<br />
qui explique les déborde-<br />
comment voulez-vous qu’on<br />
justifie nos achats au niveau du<br />
croisement 35 ? La facture est<br />
un document qui n’existe pas<br />
en Algérie», expliquent-ils et de<br />
menacer d’une grève générale<br />
«si les autorités continuent de<br />
ne pas nous considérer comme<br />
des Algériens à part entière,<br />
nous fermerons boutique» et de<br />
s’interroger sur l’opportunité<br />
des responsables concernés à<br />
étouffer les commerçants de<br />
cette région «Pourquoi nous<br />
pénaliser à quelques semaines<br />
des élections législatives ? Estce<br />
voulu ? Dans tous les cas,<br />
nous n’irons pas voter parce<br />
que nous ne nous sentons pas<br />
concernés par ce scrutin !» Les<br />
commerçants mécontents ont<br />
appelé à une grande assemblée<br />
de tous les commerçants de<br />
la bande frontalière, jeudi à<br />
Maghnia, pour décider des mesures<br />
à prendre dans l’urgence.<br />
C. Berriah<br />
PLUIES DILUVIENNES À BÉCHAR<br />
La ville a frôlé le désastre<br />
PHOTO : DR<br />
ments de cette ampleur pour<br />
la première fois sous l’effet<br />
de l’intensité et du volume<br />
des fortes précipitations subites<br />
et inattendues, selon une<br />
source au fait de cette aberration<br />
technique.<br />
Mais cette forte averse a permis<br />
de dévoiler les failles<br />
et autres tares du réseau des<br />
eaux pluviales jusqu’ici négligé.<br />
Ainsi les services de la<br />
DUCH ont été instruits par<br />
le wali de Béchar de procéder<br />
au recensement et à la<br />
localisation des points noirs<br />
et zones inondables afin de<br />
rénover ou réaliser la partie<br />
restante du réseau des eaux<br />
pluviales. Ces précipitations<br />
ont aussi entraîné une crue au<br />
barrage de Djorf Torba d’un<br />
volume de 50 millions de m 3<br />
et dont la réserve d’eau est<br />
évaluée actuellement à 160<br />
millions de m 3 .<br />
M.Nadjah<br />
TIARET<br />
Le projet<br />
de la raffi nerie<br />
U<br />
de pétrole relancé<br />
ne raffinerie de pétrole sera réalisée à Tiaret dans un<br />
grand site situé route de Sougueur à proximité de la<br />
ferme pilote Chérif Eddine et de «Sidi Abed». Tout ré-<br />
cemment, l’on a fait état du report de l’avis d’appel d’offres. La<br />
commission d’évaluation des offres au sein de la branche Aval<br />
de Sonatrach avait déclaré que «ce nouveau report ne signifie<br />
pas l’abandon du projet». Les Tiarétis déchantaient une fois de<br />
plus après le «report sine die de la date du lancement de l’appel<br />
d’offres international pour la réalisation d’une raffinerie de<br />
pétrole à Tiaret». L’information rapportée avait de quoi susciter<br />
les appréhensions auprès de l’opinion après le départ de l’ex-<br />
ministre de l’Energie, Chakib Khalil et du mentor du projet,<br />
Abdelhamid Feghouli. Quatre groupes étaient en concurrence<br />
et un délai supplémentaire, indique-t-on, était nécessaire pour<br />
avoir «une vision suffisante» concernant la disponibilité des<br />
quatre groupes pré-qualifiés pour les études d’ingénierie et de<br />
conception (FEED). Les quatre groupes étant Technip (France),<br />
Sinopec (Chine), CBI & Lummus (Arabie Saoudite), Saipem/<br />
Chiyoda (Italie et Japon). Pour rappel, Sonatrach avait retenu<br />
quatre sociétés et consortiums chargés de la phase commerciale<br />
du processus d’appel d’offres pour la conduite des études<br />
de FEED du projet de la nouvelle raffinerie de Tiaret.<br />
La future raffinerie sera alimentée à partir de l’oléoduc OZ-2<br />
et aura une capacité de production de 5 millions au lieu des 15<br />
millions de tonnes prévues par an (propane, butane, essence,<br />
naphta et gasoil). Son coût tourne autour de 6 milliards de<br />
dollars. «La délégation officielle, composée de cadres de la<br />
Sonatrach, a fait part au wali de l’implantation officielle de la<br />
raffinerie de pétrole sur le territoire de la wilaya», fait savoir<br />
un communiqué de presse. La même source indique que «des<br />
responsables de Sonatrach, ceux du génie civil de GCB ainsi<br />
que des responsables des grands travaux pétroliers ont planché<br />
avec le chef de l’exécutif local sur les voies et moyens à mettre<br />
en œuvre pour la réalisation, dans les meilleurs délais, de ce<br />
projet d’envergure». Un projet dont le site s’étale sur 1400 ha<br />
et qui a besoin, avant sa phase de réalisation, de l’indemnisation<br />
des propriétaires terriens à exproprier des localités d’Ain-<br />
Mesbah et Ain-Bouchekif. Le wali de Tiaret s’est engagé, pour<br />
sa part, à livrer, pour les besoins du projet, 5000 m 3 d’eau par<br />
jour depuis le barrage de Dahmouni en attendant la réalisation<br />
d’un réseau d’alimentation en eau de mer dessalée à partir de<br />
Mostaganem. Il y a quelques jours, les fellahs qui n’ont pu exploiter<br />
leurs terres depuis voilà quatre années ont déployé, sur<br />
la route nationale, de larges banderoles pour signaler leur détresse<br />
vu que leurs terres sont restées en jachère. Notre source<br />
ajoute que «le wali a expliqué les atouts dont dispose la région,<br />
notamment en matière de compétences liées à la technicité,<br />
compte tenu de l’implantation à Tiaret de plusieurs instituts de<br />
génie mécanique et autres, nonobstant l’infrastructure de base<br />
(routes nationales, aéroport, chemin de fer)». Les hôtes du wali<br />
ont, à leur tour, expliqué ce que Sonatrach compte réaliser dans<br />
cette raffinerie pour renforcer la production locale. D’autres<br />
petites raffineries seront également érigées à Tiaret, Laghouat,<br />
Biskra et Hassi Messaoud. La future raffinerie a cette prétention<br />
de résorber, un tant soit peu, le chômage puisque dès les<br />
deux premières années, pas moins de 3000 travailleurs seront<br />
recrutés. A. Fawzi<br />
AÏN TEMOUCHENT<br />
Les enfants en excursion<br />
e centre de colonie de vacances de Sonelgaz à Terga a accueilli,<br />
Lpour le week-end, 1050 enfants des salariés de l’entreprise dans<br />
une virée qui les a également menés au centre de colonie de vacances<br />
de Chlef. De la sorte, pour<br />
avoir offert une sortie récréative<br />
aux enfants au printemps,<br />
les œuvres sociales de Sonelgaz<br />
innovent en ne concentrant plus<br />
leurs efforts seulement sur la saison<br />
estivale. Pour d’aucuns, cette<br />
action est d’autant louable que la<br />
solidarité profite au plus grand<br />
Les vacanciers ont vu<br />
leur séjour égayé par<br />
la mise à contribution<br />
d’animateurs<br />
spécialisés.<br />
nombre et non pas, comme en certains secteurs où la contribution<br />
patronale et celle des salariés est détournée au profit d’un petit nombre<br />
pour une Omra. Les jeunes vacanciers du week-end, venus des<br />
différentes wilayas de l’Ouest, ont vu leur séjour égayé par la mise<br />
à contribution d’animateurs spécialisés. Des jeux, des concours, les<br />
rires et le chant ont alterné pour semer la bonne humeur. C’était certainement<br />
la meilleure manière de les aider à souffler en cours d’année<br />
scolaire et de les aider à se revitaliser. L’entreprise Sonelgaz, qui<br />
dispose à Mostaganem et Témouchent, de deux centres de vacances<br />
qui profitent aux familles en été, va en ouvrir un autre à Honaïne<br />
dans la wilaya de Tlemcen. M. Kali
P<br />
ari perdu donc pour les directeurs<br />
des services agri-<br />
coles des wilayas d’Alger,<br />
Tipasa, Blida et Aïn Defla qui, le<br />
21 mars dernier, se sont réunis au<br />
siège de la direction des services<br />
agricoles de Aïn Defla en présence<br />
de mandataires et des directeurs<br />
des marchés de gros des<br />
wilayas citées. Objectif alors déclaré<br />
: mettre un terme à la hausse<br />
du prix de la pomme de terre en<br />
approvisionnant directement ces<br />
marchés dans le cadre du dispositif<br />
de régulation Syrpalac. Les<br />
responsables avaient alors affiché<br />
un optimisme certain en déclarant<br />
que le prix de la pomme de<br />
terre allait baisser dans un délai<br />
maximum d’une semaine Ce ne<br />
fut pas le cas et la tendance à la<br />
hausse n’est pas près de s’arrêter,<br />
voire s’étendre à d’autres produits<br />
de large consommation. Un<br />
regard sur la mercuriale établie<br />
ces dernières heures par les services<br />
compétents, indiquent que le<br />
seuil toléré dans de pareilles circonstances<br />
est largement franchi.<br />
Jugez-en : pomme de terre : 90<br />
DA/kg, tomate fraîche : 120 DA/<br />
kg, salade verte : 60 DA/kg… le<br />
phénomène touchant également<br />
les viandes rouges et blanches.<br />
Ainsi donc, les indicateurs ont<br />
franchement viré au rouge au<br />
grand dam des consommateurs<br />
qui demeurent perplexes devant<br />
l’impuissance des pouvoirs publics<br />
à sauvegarder leur pouvoir<br />
d’achat. D’aucuns s’interrogent<br />
alors sur les véritables desseins de<br />
la rencontre du 21 mars dernier et<br />
de celle qui l’a précédée réunissant<br />
les responsables de Chlef<br />
et de Aïn Defla autour du même<br />
objectif. Pour rappel, suite à<br />
cette grande concertation, il a<br />
été décidé d’approvisionner chaque<br />
marché de gros des wilayas<br />
impliquées d’une quantité de<br />
300 t/j du tubercule. La quan-<br />
tité stockée dans le cadre du<br />
Syrpalac est de l’ordre de 14 720<br />
tonnes, indiquent les services<br />
des organisations des marchés<br />
(DCP) dont 10 000 tonnes ont été<br />
vendues entre les mois de janvier<br />
et février auprès des marchés<br />
de gros des wilayas sus-citées à<br />
raison de 40 à 45 DA/kg, selon la<br />
même source. Un prix de gros qui<br />
suscite d’ailleurs des interrogations<br />
jusqu’au sein des services<br />
impliqués. La dernière rencontre<br />
aurait-elle pour objectif de faire<br />
profiter les opérateurs adhérents<br />
du Syrpalac au détriment du<br />
consommateur ? Une question<br />
que d’aucuns jugent pertinente<br />
eu égard à son impact négatif.<br />
Le DSA rétorquera à cela :<br />
«Dans tous les milieux, il y a des<br />
bons et des mauvais.» Ce dernier<br />
fera par ailleurs remarquer, à<br />
plusieurs reprises, que la balle est<br />
dans le camp de ceux chargés du<br />
contrôle, citant les services de la<br />
direction du commerce et les services<br />
de sécurité. Pour les servi-<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 12<br />
RÉGION-CENTRE<br />
HAUSSE DU PRIX DE LA POMME DE TERRE<br />
ET DES AUTRES DENRÉES ALIMENTAIRES À AÏN DEFLA<br />
Le jeu trouble<br />
des pouvoirs publics<br />
● La pomme de terre : 90 DA/kg ,tomate fraîche : 120 DA/kg, salade verte : 60 da/kg… le phénomène<br />
touchant également les viandes rouges et blanches.<br />
a visite de travail du ministre des Trans-<br />
L ports aura laissé des traces chez les membres<br />
de la délégation. Le membre du gouvernement<br />
semblait s’y plaire. Les responsables<br />
locaux avaient du mal à cacher leur mine<br />
triste, d’autant plus qu’il commençait à faire<br />
nuit et que le ciel bas était menaçant. Bref.<br />
La wilaya de Tipasa aura un grand port commercial,<br />
annexe à celui d’Alger. L’étude de<br />
l’implantation de ce projet stratégique avait<br />
été attribuée à un bureau d’étude sud-coréen.<br />
Il sera réalisé sur une eau profonde de 18<br />
m au minimum. C’est ce paramètre qui<br />
déterminera son lieu d’implantation. Pour<br />
entretenir le suspense, Amar Tou ne voulait<br />
pas dévoiler la ville côtière de la wilaya de<br />
Tipasa qui abritera ce port commercial. «Ce<br />
n’est pas Cherchell nous répond-il, mais<br />
ce sera Césarée vraisemblablement». La<br />
Le client compte par deux fois avant d’acheter le «fameux» tubercule<br />
TIPASA<br />
ces chargés de l’organisation des<br />
marchés relevant de la DCP et en<br />
réponse à une correspondance<br />
émanant de leur direction régionale<br />
leur demandant d’enquêter<br />
sur la situation liée à la hausse du<br />
prix du tubercule, ces derniers,<br />
rendant compte de leurs sorties<br />
sur terrain, font savoir que les 135<br />
chambres froides recensées à Aïn<br />
Defla, d’une capacité de 18 3045<br />
m 3 étaient vides lors du passage<br />
des contrôleurs, à l’exception de<br />
celles appartenant aux 31 opérateurs<br />
affiliés au dispositif du<br />
Syrpalac et dont le déstockage se<br />
déroulait progressivement. Quant<br />
à la société Proda, conventionnée<br />
avec 5 agriculteurs, elle s’est<br />
chargée d’enlever une quantité<br />
de 1424 tonnes seulement, ont<br />
indiqué les mêmes services. Le<br />
chef de service martèlera, en<br />
outre, que sa mission ne consiste<br />
pas à contrôler les intermédiaires<br />
et autres particuliers susceptibles<br />
de stocker les produits de façon<br />
informelle. Autrement dit, pour<br />
construction du port commercial relève du<br />
ministère des Travaux publics. Le second<br />
projet attendu, lors de cette visite, est la<br />
création d’une ligne de chemin de fer qui<br />
reliera Zéralda à Gouraya. Ce projet rentre<br />
dans le cadre de l’extension du réseau du rail<br />
à travers les communes limitrophes de la wilaya<br />
d’Alger, en liaison avec les principaux<br />
réseaux du rail.<br />
La région de Tipasa avait déjà connu, sous<br />
l’ère coloniale, l’exploitation du chemin de<br />
fer qui reliait la ville de Cherchell à Blida<br />
et Alger. L’étude du projet de réalisation de<br />
cette voie ferrée avait été confiée à un bureau<br />
d’étude hispano-belge, selon le ministre des<br />
Transports. Le 3 e projet concerne la mise en<br />
service de l’ETUT (Entreprise des transports<br />
urbains de Tipasa), une entreprise publique<br />
qui disposera de 2 annexes, l’une à Hadjout<br />
la DCP, c’est la pénurie du tubercule<br />
qui fait flamber son prix. En<br />
revanche, pour le DSA, la disponibilité<br />
de la pomme de terre<br />
est incontestable. Un produit qui<br />
continue d’ailleurs à se vendre<br />
aux abords des routes nationales<br />
de la wilaya, avons-nous constaté.<br />
Un autre facteur est venu dernièrement<br />
compliquer la situation. Il<br />
s’agit des mouvements de grève<br />
signalés au niveau des marchés<br />
de gros du centre et de Chlef,<br />
lesquels approvisionnent des milliers<br />
de commerçants, nous dit-on<br />
à la DCP. Est-ce à dire que Rachid<br />
Benaïssa, le ministre de l’Agriculture,<br />
sera contraint de revoir<br />
sa copie concoctée dans le cadre<br />
du renouveau rural, en mettant<br />
les moyens à la mesure des ambitions<br />
fixées par son département,<br />
s’interrogent des responsables<br />
que le scepticisme commence<br />
à gagner et qui ne cachent plus<br />
leur crainte face aux menaces qui<br />
guettent ce secteur.<br />
Aziza.L.<br />
Projets de transports à l’étude<br />
et la seconde à Tipasa. La création de 5 lignes<br />
permettra de faciliter le transport des<br />
citoyens au niveau des centres urbains de<br />
Tipasa, Hadjout, Sidi-Rached et Nador. La<br />
construction de la gare routière de Tipasa<br />
enregistre un retard. L’organisation des transports<br />
urbains est l’autre sujet abordé par le<br />
membre du gouvernement.<br />
S’agissant de l’encouragement à l’investissement<br />
dans les activités touristiques, notamment<br />
le transport maritime le long du littoral<br />
algérien, Amar Tou a été catégorique dans sa<br />
réponse : «Il n’est pas question d’accorder<br />
des autorisations à ce type d’activité de<br />
transport pour le moment. Le citoyen algérien<br />
est encore traumatisé par les accidents<br />
en mer, ces investisseurs doivent encore patienter<br />
et voir autre chose», conclut-il.<br />
M’hamed H.<br />
PHOTO : H. LYES<br />
L<br />
MÉDÉA<br />
La grève à Saïdal<br />
se poursuit<br />
e bras de fer opposant les travailleurs à la direction<br />
générale du complexe antibiocal (Saïdal), de la loca-<br />
lité de Harbil (Médéa), se durcit et se poursuit depuis<br />
le 27 mars dernier. Ce mouvement de grève illimité, qui a<br />
paralysé toute la machine de production des médicaments,<br />
a mis l’usine dans une situation inconfortable au point<br />
de vue financier. Déjà vulnérable, elle vient de subir des<br />
pertes sèches et un manque à gagner jour se chiffrant à des<br />
milliards de dinars. Les 1040 salariés en colère se disent<br />
conscients de ces problèmes, mais hélas ne peuvent à eux<br />
seuls supporter toutes les carences de la gestion, en étant<br />
lésé de leurs droits les plus absolus, alors que d’autres<br />
agents privilégiés profitent de leurs efforts depuis fort<br />
longtemps. Ces employés considèrent qu’ils sont les mal<br />
payés au sein du groupe Saïdal. A titre d’exemple, un père<br />
de famille, avec une ancienneté de plus de 15 années, a<br />
un salaire calculé sur la base de 19 000 DA. En ajoutant<br />
les primes et indemnités, son salaire ne dépasse guère les<br />
26 000 DA.<br />
En outre, on déplore les conditions de travail à l’usine où<br />
le climat est très tendu entre le personnel et le directeur<br />
général. «A chaque revendication, notre directeur oppose<br />
son veto, en prétextant que toute augmentation doit<br />
obéir à l’amélioration de la production et des ventes des<br />
médicaments. Paradoxalement, on assiste à des dépenses<br />
farfelues comme le sponsoring d’événements sportifs et<br />
culturels qui n’apportent rien au complexe », insistent des<br />
grévistes. Enfin, des pourparlers ont été entamés timidement<br />
ces derniers jours sous l’arbitrage de l’inspection du<br />
travail et de l’UGTA. Ces rencontres n’ont pu aboutir à des<br />
résultats concrets pour désamorcer la crise et permettre<br />
aux employés de reprendre leur travail. A.Teta<br />
BEN ACHOUR (BLIDA)<br />
On casse les panneaux<br />
électoraux<br />
ne vingtaine de plaques faisant office de panneaux<br />
U «publicitaires» pour les différents candidats en lice<br />
pour les prochaines législatives ont été déracinées, dans<br />
la nuit de mardi à mercredi, juste quelques heures après<br />
leur emplacement au niveau de l’entrée principale de Ben<br />
Achour. Tôt dans la matinée de mercredi, les passants<br />
regardaient la scène indifférents. Les panneaux éparpillés<br />
par terre présagent déjà le peu d’intérêt à l’idée d’aller<br />
voter le jour J. Quelques heures avant, des agents relevant<br />
des travaux publics ont été dépêchés au niveau de la cité<br />
Ben Achour pour prendre des relevés géométriques sur<br />
l’état du réseau routier ainsi que sur sa configuration.<br />
Cette «prestidigitation», disent les habitants de cette méga<br />
bourgade de 25 000 habitants, n’est que de la poudre<br />
aux yeux pour allécher les citoyens d’aller voter. «Si ces<br />
agents des travaux publics sont là avec leur théodolite,<br />
c’est juste pour la campagne électorale. Leurs supérieurs<br />
le savent bien d’ailleurs», lâche un jeune de Ben Achour.<br />
Les habitants de cette localité, qui se trouve à un jet de<br />
pierre du centre-ville de Blida, disent que leur grande cité<br />
est «sémantiquement» parlant synonyme d’un récipient<br />
électoral, vu l’importance démographique de sa population<br />
et cela peut jouer, bien évidemment, sur la balance des<br />
scores finaux des candidats en course pour les législatives.<br />
«Regarder, c’est comme par miracle. L’éclairage public<br />
fonctionne à merveille, les coupures récurrentes d’électricité<br />
ne se font plus…», ironise un habitant de Ben Achour<br />
faisant un lien entre les prochaines législatives et l’intérêt<br />
que portent exceptionnellement les autorités à leur quartier<br />
ces dernier temps. M. Abdelli<br />
Une commission<br />
de fetwa à Blida<br />
ans le cadre de la préservation du patrimoine religieux<br />
D national, la direction des Affaires religieuses de la<br />
wilaya de Blida a constitué une commission de fetwa<br />
suivant les orientations du rite malékite. Cela afin de combler<br />
un vide, qui a poussé plusieurs citoyens à prendre en<br />
considération des fetwas émanant notamment de certains<br />
pays du Golfe, connus pour leur tendance wahhabite et salafiste.<br />
La commission en question, laquelle est implantée<br />
au niveau du nouveau siège de la direction des Affaires<br />
religieuses, reçoit ainsi tous les lundis et jeudis matin des<br />
citoyens en quête d’une réponse par rapport à leur préoccupation<br />
religieuse et selon les préceptes du rite malékite.<br />
M B
L<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 12<br />
BATNA INFO<br />
Réaliser c’est bien,<br />
entretenir c’est mieux<br />
● La réalisation de 4 barrages permettra la mise en valeur de périmètres d’une superficie<br />
de 25 430 ha, en sus du gain de nouvelles surfaces agricoles utiles ● 18 200 emplois dont 6100<br />
à temps plein et 12 100 temporaires, seront créés au profit des habitants de ces régions.<br />
’exploitation des eaux souterraines,<br />
est-il rapporté<br />
dans un rapport exhaustif<br />
présenté en fin de semaine par<br />
Abdelkrim Chebli directeur de<br />
wilaya de l’hydraulique de Batna<br />
au conseil de wilaya, est<br />
plus importante que celle des<br />
eaux superficielles en dépit de<br />
l’existence de trois bassins versants:<br />
bassin du constantinois,<br />
du Hodna et celui des Aurès<br />
N’memcha. La mobilisation<br />
d’une partie de ces eaux est<br />
assurée essentiellement par un<br />
seul barrage, Koudiat Medaouer<br />
d’une capacité 74 hm 3 , et par 12<br />
retenues collinaires, de moindre<br />
importance, d’une capacité de 5,<br />
978 hm 3. Les eaux captées par<br />
le barrage sont destinées à l’alimentation<br />
en eau potable (AEP)<br />
aux trois couloirs dont, en sus<br />
de Barika et Arris, celui de la<br />
wilaya de Khenchela. Celles<br />
captées par les retenues collinaires<br />
sont destinées à l’irrigation.<br />
Mais pour satisfaire les 422 877<br />
ha de superficie agricole utile,<br />
la wilaya a recours aux forages;<br />
ils sont au nombre de 580, dont<br />
30 sont abandonnés. Il est par<br />
ailleurs prévu la réalisation de<br />
4 barrages (Bouzina, Berriche,<br />
Dermoune et Tabagaret) qui,<br />
selon le rapport, permettront la<br />
mise en valeur de périmètres<br />
d’une superficie de 25 430 ha.<br />
Cet apport sera d’un impact<br />
positif puisqu’en sus du gain<br />
de nouvelles surfaces agricoles<br />
utiles, ce sera la création de 18<br />
200 emplois dont 6100 à temps<br />
plein et 12 100 temporaires qui<br />
profiteront aux habitants de ces<br />
régions. Dans le volet AEP, le di-<br />
recteur de l’hydraulique a relevé<br />
les points noirs qui accablent les<br />
habitants de certains quartiers de<br />
la ville de Batna. Ces défaillances<br />
sont généralement dues à<br />
la vétusté du réseau d’une longueur<br />
de 122 km et qui nécessite<br />
une réhabilitation. L’opération<br />
de réhabilitation lancée par le<br />
ministère des Ressources en eau<br />
par le biais du maître de l’ouvrage,<br />
l’Algerienne de Eaux (ADE)<br />
d’Alger, confiée provisoirement<br />
à l’entreprise Mennani, coûtera<br />
2 258 777 685, 42 DA pour un<br />
L’ADE de la wilaya de Batna qui gère 25 communes sur un<br />
ensemble de 61, s’est vu imposer la prise en charge de la<br />
totalité des communes par le secrétaire général de wilaya.<br />
Ce dernier a avancé l’argument de l’incapacité de son<br />
entreprise à assurer cette tâche à cause des créances qui<br />
s’élèvent à 120 milliards de centimes dont 70 milliards<br />
pour la seule ville de Batna. L. G.<br />
L<br />
es anomalies dans la distribution des<br />
logements semblent devenir monnaie<br />
courante. Que ce soit dans le cadre social ou<br />
participatif, plusieurs bénéficiaires restent<br />
dans la précarité de leurs conditions de vie,<br />
malgré la fin des travaux et la distribution<br />
des logements.<br />
Exemple en est du cas de Khadra Kadhi,<br />
mère d’un enfant assisté et dépositaire d’un<br />
dossier pour un logement social depuis 16<br />
ans.<br />
Initialement bénéficiaire d’un F1 à Bouzourane,<br />
elle se retrouve, selon elle, avec une<br />
sorte de loge de gardien de chantier; un long<br />
couloir sans aucune finition et en guise de<br />
RESSOURCES HYDRIQUES<br />
La retenue collinaire d’<strong>El</strong> Hadjadj (commune d’Ichmoul) a une capacité de 200 000 m 3<br />
délai d’exécution de 19 mois.<br />
Cette réhabilitation a fait réagir<br />
<strong>El</strong> Hocine Maazouz, le wali de<br />
Batna, qui considère la question<br />
comme néfaste et qu’il faudra<br />
dorénavant opter pour la politique<br />
du suivi et de l’entretien.<br />
«Réaliser c’est facile», dira-t-il,<br />
«mais le plus important c’est<br />
l’entretien. Si on tient à ce que<br />
nos réalisations soient pérennes,<br />
nous nous devons de bien<br />
les entretenir. Il ne s’agit pas de<br />
se satisfaire d’avoir réalisé tel<br />
ou tel projet, il faut assurer sa<br />
longévité».<br />
Par ailleurs c’est le réseau d’assainissement<br />
qui aura retenu<br />
l’attention, d’autant plus que la<br />
présence de métaux lourds détectés<br />
par la station d’épuration<br />
(step) de Batna, représente une<br />
menace pour la santé publique.<br />
A cet effet, la direction des<br />
LE LOGEMENT À BATNA<br />
Des bénéfi ciaires oubliés<br />
salle d’eau, un lavabo dans un placard. «Un<br />
être humain ne peut pas vivre dans un tel<br />
endroit», s’est elle indignée.<br />
<strong>El</strong>le accuse les responsables de la daïra<br />
d’avoir changé l’adresse de l’appartement<br />
dont elle devait bénéficier lors de la dernière<br />
distribution de logements sociaux. «Je ne<br />
sais pas lire. Ils en ont profité pour modifier<br />
l’adresse sur mon contrat. Je ne m’en suis<br />
rendu compte qu’après», a-t-elle déclaré,<br />
ajoutant: «Je me suis plaint au chef de daïra<br />
mais il n’a rien voulu entendre. Il m’a ordonné<br />
d’habiter à ma nouvelle adresse, en<br />
m’interdisant l’accès à la daïra.» Pour sa<br />
part, le secteur privé n’est pas épargné. Le<br />
ressources en eau de la wilaya<br />
de Batna, en vue d’améliorer<br />
le cadre de vie de quelque 10<br />
000 riverains, a bénéficié d’une<br />
enveloppe de 400 millions de<br />
dinars dans le cadre du plan de<br />
développement sectoriel (PSD).<br />
Ce montant est destiné à la<br />
rénovation et à l’extension du<br />
réseau d’assainissement de Batna<br />
ainsi qu’à la réalisation d’un<br />
collecteur de Hamla à la Step de<br />
Batna avec la prise en charge de<br />
toute la zone d’extension prévue<br />
par le nouveau PDAU estimée à<br />
1400 ha. La réalisation de trois<br />
step (Arris, Barika et Fesdis),<br />
viendront pallier le manque à<br />
gagner en matière d’irrigation<br />
puisqu’il s’agit de procéder à la<br />
récupération de toutes les eaux<br />
usées pour les réinjecter dans le<br />
circuit agricole.<br />
Lounes Gribissa<br />
cas de Nacer Ferhati l’illustre parfaitement.<br />
Bénéficiaire d’un logement dans le cadre<br />
participatif, il affirme avoir versé la totalité<br />
de la somme à la société de promotion<br />
immobilière depuis maintenant 4 ans, mais<br />
qu’il reste le seul à n’avoir pas obtenu la clé<br />
de son appartement. «Tous les autres habitent<br />
leurs appartements. Je ne comprends<br />
pas les raisons de ce retard. C’est mon droit<br />
d’avoir ce que j’ai payé», a-t-il dit. Ces cas<br />
ne sont pas isolés, bien d’autres souffrent de<br />
pareils dépassements, engendrant ainsi une<br />
frustration sociale qui sans une intervention<br />
des autorités compétentes, risque de se libérer<br />
brusquement. Sami Methni<br />
PHOTO: D.R.<br />
IMPLANTATION<br />
COCHLÉAIRE À L’EPH<br />
’équipe ORL de l’établissement public hospitalier<br />
L (EPH), de Batna, à leur tête le Pr. Ali Mecibah, chef<br />
du service, a procédé, les 22 et 23 mars dernier, à une<br />
implantation cochléaire chez six enfants et deux adultes<br />
soufrant d’une surdité neurosensorielle profonde. Cette<br />
procédure chirurgicale permettra aux patients de recouvrir<br />
à court terme leur sens auditif.<br />
Le Pr. Mecibah explique que l’implant cochléaire est un<br />
implant électronique qui vise à fournir un certain niveau<br />
d’audition pour certaines personnes atteintes d’une surdité<br />
profonde ou sévère et pour des personnes souffrant<br />
d’acouphènes (genres de sifflement ressenti par le patient).<br />
Des électrodes posées chirurgicalement permettent<br />
de stimuler directement les terminaisons nerveuses<br />
de l’audition situées dans la cochlée. «Si l’implantation<br />
est effectuée tôt chez l’enfant, il pourra parler et suivre<br />
une scolarité comme tout autre enfant», a-t-il expliqué.<br />
En outre, notre interlocuteur nous informe que c’est la<br />
première fois qu’une équipe de Batna procède à une telle<br />
intervention, et que par conséquence le service ORL<br />
devient totalement autonome pour toutes les phases<br />
de la prise en charge de la neurosensorielle, que ce soit<br />
sur le plan du dépistage, du diagnostic, de la chirurgie<br />
ou de la rééducation orthophonique. «Le service ORL<br />
compte inscrire ce type d’interventions dans ses activités<br />
routinières et ambitionne ainsi de développer d’autres<br />
activités», a-t-il déclaré.<br />
Etant de rang magistral, Pr. Mecibah nous a annoncé<br />
l’ouverture, dès la prochaine rentrée universitaire d’une<br />
formation de médecins spécialistes, et ce afin de promouvoir<br />
cette spécialité dans la région et par là même,<br />
palier le manque de praticiens de la santé publique. Dans<br />
cette perspective, un premier pas a été entamé vu que les<br />
interventions chirurgicales ont été retransmises en direct<br />
aux étudiants et stagiaires du service.<br />
Par ailleurs, une autre série d’implantations est prévue<br />
pour le 23 et 24 avril en cours, ce qui ne va pas manquer<br />
d’intéresser l’ensemble de la communauté hospitalière.<br />
La dynamique est lancée. S. M.<br />
RÉBELLION AU<br />
BUREAU DU FLN<br />
a liste des candidats aux législatives, du bureau du<br />
L FLN de Batna, fait encore parler d’elle. En effet, un<br />
mouvement de contestation des militantes vient s’ajouter<br />
aux nombreux tumultes qu’a connus, ces derniers<br />
jours, l’ex-parti unique. Dans un communiqué signé<br />
par quatre femmes et rendu public vendredi passé, elles<br />
dénoncent avec force «un choix médiocre quant aux<br />
femmes retenues par la liste», choix qui, selon elles,<br />
«n’a pas respecté les critères relatifs à la compétence<br />
scientifique, la qualification et le parcours militant préconisés<br />
par la direction générale du parti», ajoutant que<br />
« les responsables de la mouhafadha de Batna ont fait fi<br />
de ces conditions et critères exigés aux candidats pour<br />
les législatives ».<br />
En outre, les contestataires font appel, dans le même<br />
document, au président de la République, Abdelaziz<br />
Bouteflika, pour «une intervention rapide afin de mettre<br />
fin aux dépassements commis par la direction locale du<br />
parti quant au déni de compétence à la femme».<br />
Cette contestation intervient, pour rappel, après qu’une<br />
première fut étouffée par un léger remaniement de la<br />
liste ; suite à quoi un autre groupe de frondeurs concrétise<br />
ses menaces et se retire. Ce groupe, composé de six<br />
militants, a refusé de figurer sur ce qu’il qualifie, dans<br />
un autre communiqué rendu public, «de liste de la honte<br />
et de la mascarade qui restera gravée à jamais dans les<br />
mémoires de tous les militants du FLN des Aurès». Ce<br />
retrait n’a semble-t-il pas ébranlé la direction de l’exparti<br />
unique dont la promptitude a permis de remédier à<br />
la situation en opérant un remplacement des défaillants<br />
et a sauvé la liste de l’annulation.<br />
Ainsi donc, Cherif Nezzer, ex-député, est remplacé par<br />
Yazid Bouhenna, secrétaire de la kasma d’<strong>El</strong> Hassi; Toufik<br />
Dernouni cadre du parti est lui remplacé par Mostefa<br />
Tamagoult de Theniet <strong>El</strong> Abed; Salah Djebbar, membre<br />
du comité central est pour sa part remplacé par Ayache<br />
Gourtib; Ayach Djebablia est remplacé par Fouzi Benaïcha,<br />
secrétaire de la kasma de Timgad et enfin Rachid<br />
Filali cède sa place à Ammar Djilali, vice- président de<br />
l’APW. Brahim Boulahya, secrétaire de Mouhafadha et<br />
sénateur, refuse aux militants l’utilisation du cachet de la<br />
mouhafadha dans ce genre de communiqué en affichant<br />
sa pleine satisfaction quant à la liste finale.<br />
Voilà une image qui reflète bien la discorde qui règne au<br />
sommet du parti. S. M.
I<br />
nauguré solennellement<br />
par le président de la<br />
République en octobre<br />
2010, l’hôpital ophtalmologique<br />
de l’amitié algéro-cubaine<br />
de Ouargla demeure toujours à<br />
l’arrêt. L’établissement, entièrement<br />
équipé pour les opérations<br />
de traitement et de chirurgie<br />
oculaire, est l’une des<br />
structures hospitalières les plus<br />
en vue de la région après celui<br />
de Djelfa (établissement privé)<br />
où travaille actuellement une<br />
centaine de spécialistes<br />
cubains. «Le retard accusé<br />
dans le lancement des activités<br />
de l’hôpital est dû à un désaccord<br />
entre la partie algérienne<br />
et cubaine quant au mode de<br />
gestion de cette structure»,<br />
explique le directeur de la<br />
Santé de Ouargla, le D r Mouad<br />
Imadeddine. «Le problème se<br />
pose au niveau central, au<br />
ministère de la Santé», poursuit-il.<br />
Selon lui, des pourparlers<br />
entre les deux parties<br />
concernées sont engagés pour<br />
aplanir ce «différend» et se<br />
poursuivent toujours.<br />
Cet hôpital a été acquis en<br />
2010 par l’Etat algérien auprès<br />
des Cubains, suite à un acte<br />
domanial, pour un montant<br />
de 84 milliards de centimes.<br />
En plus de 40 lits d’hospitalisation,<br />
l’hôpital dispose<br />
de 41 logements d’astreinte,<br />
d’un laboratoire, de deux salles<br />
de consultations, de trois<br />
blocs opératoires, d’une salle<br />
d’examen laser, d’une salle<br />
L<br />
d’opticien, d’un bureau de stomatologie,<br />
et d’une unité d’urgences.<br />
La mise en fonction de<br />
cette structure devra, une fois<br />
mise en service, «contribuer à<br />
l’amélioration des conditions<br />
de prise en charge des maladies<br />
oculaires dans les régions<br />
du sud du pays», ajoute le D r<br />
Mouad, précisant que l’équipe<br />
médicale cubaine devant travailler<br />
à l’hôpital comprendra<br />
89 ophtalmologues. D’ici là, il<br />
va sans dire que la majorité des<br />
patients de Ouargla et des wilayas<br />
environnantes se trouvent<br />
livrés à eux-mêmes faute d’une<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 12<br />
RÉGION SUD<br />
L’HÔPITAL OPHTALMOLOGIQUE DE OUARGLA<br />
Deux ans après son inauguration,<br />
toujours rien en vue !<br />
● La mise en fonction de cette structure devra, une fois mise en service, «contribuer<br />
à l’amélioration des conditions de prise en charge des maladies liées aux yeux<br />
dans les régions du sud du pays».<br />
Doté d’équipements performants, l’hôpital ophtalmologique de Ouargla baigne en pleine léthargie<br />
prise en charge médicale, qui<br />
assurément tarde à venir. Pour<br />
notre interlocuteur, contrairement<br />
à l’hôpital ophtalmologique,<br />
le Centre régional de lutte<br />
contre le cancer (CAC), réalisé<br />
dans le cadre de la coopération<br />
algéro-cubaine, fonctionne sans<br />
aucun problème. «L’ouverture<br />
de ce centre a permis d’épargner<br />
aux patients du sud de<br />
se déplacer vers le nord, avec<br />
tous les désagréments que cela<br />
engendrait», souligne-t-il. Le<br />
projet, d’une capacité de 100<br />
lits, est structuré en une unité<br />
d’hospitalisation d’oncologie<br />
TAMANRASSET<br />
Un centre de recherche et de lutte<br />
a wilaya de Tamanrasset sera prochainement<br />
dotée d’un centre de recherche et<br />
de lutte contre le VIH/sida. L’annonce a été<br />
faite dimanche par le ministre de la Santé,<br />
de la Population et de la Réforme hospitalière,<br />
Djamel Ould Abbes, lors de la cérémonie<br />
de la signature d’un accord de partenariat<br />
entre l’Algérie et le programme commun<br />
des Nations unies sur le sida (Onusida),<br />
organisée au siège de son département.<br />
Le drame s’est produit jeudi dans la<br />
matinée lorsqu’un enfant a été<br />
mortellement fauché par une voiture, au<br />
niveau du carrefour de Tahaggart, non<br />
loin de la ville de Tamanrasset. Akouar<br />
Nasr Eddine, 9 ans, était sorti acheter du<br />
pain en compagnie de son frère lorsqu’il<br />
a été fauché par un véhicule de marque<br />
Chevrolet, non loin du domicile parental.<br />
Projetée sur plusieurs mètres, la victime<br />
a été évacuée par son père vers<br />
l’établissement hospitalier<br />
d’Amechouen où elle a rendu l’âme,<br />
après plus d’une journée de<br />
réanimation. Le chauffeur de la<br />
Chevrolet a pris la fuite et demeure<br />
contre le sida en 2013<br />
Ce centre, dont la mise en fonction est prévue<br />
pour 2013, regroupera, rapporte l’APS,<br />
des chercheurs africains, européens et américains<br />
qui travailleront en étroite collaboration<br />
avec l’Onusida.<br />
La décision de construire cette infrastructure<br />
dans cette région du Grand Sud est<br />
beaucoup plus motivée par la situation géographique<br />
de cette wilaya aux quarante-huit<br />
nationalités. Tamanrasset connaît, faut-il le<br />
Un enfant fauché par un chauff ard<br />
à Tahaggart<br />
recherché par les services de police. Les<br />
premiers chiffres du matricule de son<br />
véhicule ont, toutefois, été notés par le<br />
voisin de la victime qui les a<br />
communiqués aux services de police,<br />
lesquels ont immédiatement ouvert une<br />
enquête.<br />
Avant-hier, les habitants de Tahaggart<br />
ont, lors de l’enterrement du jeune Nasr<br />
Eddine, tancé vertement le laxisme des<br />
autorités compétentes vis-à-vis de ces<br />
conducteurs irresponsables qui,<br />
quotidiennement, sont à l’origine de<br />
nombreux accidents, avec leur lot de<br />
morts et de blessés, sans daigner<br />
bouger le petit doigt. R. Ighil<br />
médicale, adulte et pédiatrique,<br />
d’une unité de radiothérapie<br />
avec l’ensemble du plateau<br />
technique, et d’une unité d’hospitalisation<br />
de radiothérapie.<br />
Actuellement, affirme le D r<br />
Mouad, le centre traite quotidiennement<br />
40 malades, admis<br />
pour des radiothérapies. «Pour<br />
les séances de chimiothérapie,<br />
nous n’avons plus de problèmes<br />
de liste d’attente, et les patients<br />
sont soignés en fonction<br />
d’un planning établi par un<br />
encadrement personnel hautement<br />
qualifié», conclut-il.<br />
M.Abdelkrim<br />
rappeler, un flux migratoire important du<br />
fait qu’elle constitue un centre de transit<br />
inéluctable pour de nombreux ressortissants<br />
de pays subsahariens et africains.<br />
Les deux partenaires ont ainsi annoncé<br />
l’adoption d’une nouvelle stratégie d’information<br />
sur la situation de l’épidémie à<br />
l’effet de rendre efficaces les moyens de<br />
lutte et de prévention qui seront déployés.<br />
Ravah Ighil<br />
Sorties aérées au profi t<br />
de 875 enfants à Ouargla<br />
e Fonds des œuvres sociales et culturelles<br />
L (FOSC) de la division sud-est Sonelgaz de<br />
Ouargla a organisé, avant-hier, à l’occasion de<br />
la journée de l’enfant des sorties aérées à but<br />
éducatif au profit de 875 enfants. Destinées<br />
aux enfants des agents Sonelgaz et de ses filiales<br />
âgés de 7 à 14 ans, ces sorties à vocation<br />
culturelle et artistique ont offert la possibilité<br />
aux enfants de visiter les sites naturels de Zelfana,<br />
<strong>El</strong> Goléa, Touggourt et Djelfa. Selon<br />
Bediaf Bouamama, responsable du FOSC de<br />
Ouargla, l’opération a touché les enfants des<br />
filiales de Sonelgaz de Tamanrasset, Illizi, <strong>El</strong><br />
Oued, Ghardaïa et Laghouat. M. A.<br />
PHOTO : D. R.<br />
GHARDAÏA<br />
Saisie d’un<br />
quintal de kif<br />
dans le désert<br />
de Mansoura<br />
l’issue d’une course-poursuite d’un véhicule de marque<br />
A Toyota Station, empruntant une piste désertique en provenance<br />
du Maroc vers la Libye, les forces de l’Armée nationale<br />
populaire (ANP) ont réussi à intercepter ledit véhicule à Aïn<br />
Goussa, région relevant de la commune de Mansoura, située à<br />
environ 70 km au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de<br />
Ghardaïa. Cette opération coup-de-poing s’est soldée, apprendon<br />
de source sécuritaire, par l’arrestation d’un individu à bord<br />
dudit véhicule et la découverte d’une quantité considérable de<br />
cannabis estimée à un quintal, minutieusement dissimulée à bord<br />
de l’engin. Les services de la Gendarmerie nationale de ladite<br />
région ont ouvert une enquête en vue d’identifier les membres<br />
du réseau de narcotrafiquants impliqués dans ce trafic.<br />
Farid Azzoug<br />
Découverte macabre<br />
à Zelfana<br />
L<br />
e corps sans vie d’un nouveau-né a été découvert en ce début<br />
de semaine par des badauds dans un endroit peu fréquenté,<br />
au cœur de la ville abritant la célèbre station thermale de<br />
Zelfana, à 65 km au sud de chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa.<br />
Aussitôt alertés, les éléments de l’unité territoriale de la gendarmerie<br />
de Zelfana se sont déplacés sur les lieux, accompagnés<br />
d’agents de la Protection civile qui ont procédé au transfert du<br />
corps, emballé dans des lambeaux de tissu, vers l’hôpital<br />
Trichine Brahim de Ghardaïa pour les besoins de l’autopsie. Les<br />
gendarmes ont, après les premières constatations, ouvert une<br />
enquête afin d’identifier les auteurs de acte qui a bouleversé les<br />
Zelfaniens. Notons que cette découverte est la deuxième du<br />
genre au cours de cette année, après celle effectuée à <strong>El</strong> Atteuf.<br />
Ceci, sans oublier une autre affaire similaire durant l’été dernier,<br />
où deux nourrissons sans vie ont été découverts dans une poubelle<br />
sur les hauteurs de Bouhraou, à 3 km du centre-ville de<br />
Ghardaïa. F. Azzoug<br />
LAGHOUAT<br />
Un narcotrafi quant<br />
appréhendé<br />
à Mreigha…<br />
n trafiquant de drogue, qui faisait l’objet d’intenses<br />
U recherches depuis plusieurs années, a été arrêté lundi à<br />
Laghouat par les services de sécurité, a-t-on appris hier auprès<br />
de la cellule de communication de la sûreté de la wilaya. Le<br />
mis en cause, répondant aux initiales de B.T., âgé de 35 ans,<br />
recherché dans plusieurs wilayas du pays pour son implication<br />
dans diverses affaires de trafic de drogue, a été appréhendé<br />
lundi après-midi, suite à une souricière que lui ont tendue les<br />
services de police. Les enquêteurs, agissant sur information<br />
faisant état de la présence du suspect dans un logement dans la<br />
zone de Mreigha, à l’entrée nord de la ville de Laghouat, ont<br />
procédé à son arrestation et l’ont présenté devant le procureur<br />
de la République près le tribunal de Laghouat, qui a ordonné<br />
son placement en détention préventive, précise la cellule de<br />
communication de la police. Originaire de Laghouat, le mis en<br />
cause faisait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt émis par les<br />
services de sûreté de différentes wilayas du pays.<br />
Taleb Badreddine<br />
… Et arrestation d’un<br />
cambrioleur à Afl ou<br />
U<br />
n pickpocket a été arrêté au courant de la semaine passée<br />
par les services de police de la commune d’Aflou, a indiqué<br />
hier la sûreté de la wilaya de Laghouat. Le malfrat s’est<br />
emparé, selon le communiqué de la police, de bijoux et autres<br />
objets qu’il a subtilisés dans un appartement. Déféré devant le<br />
parquet, il a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat<br />
instructeur près le tribunal de Laghouat. T. Badreddine
P<br />
lus de 230.000 mines<br />
antipersonnel de dif-<br />
férents types ont été<br />
détruites lors des différentes<br />
opérations de déminage qui<br />
ont été réalisées durant ces<br />
deux dernières années par les<br />
éléments de la 2 ème Région<br />
Militaire, sur la bande frontalière<br />
de l’ouest du pays.<br />
Dans une fiche technique de<br />
ces opérations de déminage,<br />
qui ont eu lieu au niveau<br />
des zones frontalières des<br />
wilayas de Nâama et Tlemcen,<br />
communiquée par la<br />
Direction Régionale de la<br />
Communication et de l‘Information,<br />
il est fait état, sur<br />
instruction du Commandement<br />
de la 2 ème RM, du renforcement<br />
sur ces zones des<br />
unités en charge de l’opération<br />
de déminage.Il est fait<br />
aussi mention de l’acquisition<br />
de moyens et des équipements<br />
sophistiqués pour la<br />
reconnaissance, la détection<br />
ainsi que la destruction des<br />
engins sans oublier les équipements<br />
pour la protection<br />
des démineurs et les stages<br />
de recyclage et de mise à<br />
niveau pour l’enseignement<br />
des nouvelles techniques de<br />
destruction en adéquation<br />
avec les normes internationales<br />
en matière de déminage<br />
à des fins humanitaires.<br />
L’ANP est engagée, depuis<br />
1962, dans le nettoyage des<br />
champs de mines, disséminées<br />
entre 1956 et 1960, par<br />
la France coloniale. Il reste<br />
encore quelque 3 millions<br />
sur les 11 millions de mines<br />
semées par l’armée française.<br />
Selon les chiffres communiqués<br />
récemment, l‘on<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 12<br />
ORAN INFO<br />
DISSÉMINÉES PAR LA FRANCE COLONIALE<br />
230 000 mines détruites<br />
depuis 2010<br />
● L’ANP est engagée, depuis 1962, dans le nettoyage des champs de mines,<br />
disséminées entre 1956 et 1960, par la France coloniale. Il reste encore quelque<br />
3 millions sur les 11 millions de mines semées par l’armée française.<br />
saura que 131.000 engins<br />
ont été détruits depuis 2010<br />
dans la commune de Djeniene<br />
Bouzegrane, 20.200<br />
entre Aïn Sefra et Mecheria<br />
dans la wilaya de Nâama<br />
et 51.456 dans six autres<br />
communes de Tlemcen. Ces<br />
opérations de déminage ont<br />
permis de traiter et récupé-<br />
rer une superficie de 880<br />
hectares et de sauver des<br />
vies humaines, des victimes<br />
innocentes, surtout des enfants,<br />
de ces engins meurtriers<br />
qui ont été semés sur<br />
les bandes frontalières par la<br />
soldatesque française durant<br />
la période coloniale.<br />
Tegguer Kaddour<br />
SOCIÉTÉ<br />
L’Afepec tient son université citoyenne<br />
u 4 au 9 avril prochain, l’Association<br />
Dféministe pour l’Epanouissement de<br />
la personne et l’Exercice de la Citoyenneté<br />
(AFEPEC) organise, conjointement<br />
avec l’ONG espagnole «Solidaridad<br />
internacional», son événement annuel:<br />
«L’Université citoyenne 2012».<br />
Cette cinquième édition, qui se déroule<br />
au niveau de la mutuelle générale des<br />
matériaux de construction de Bouiseville,<br />
sera consacrée à la question des<br />
inégalités entre hommes et femmes et<br />
verra la participation de trente jeunes<br />
filles et garçons, venus des différentes<br />
Les éléments de l’ANP en pleine opération de déminage<br />
wilayas du pays pour profiter de cet espace<br />
de dialogue et faire avancer la question<br />
de la citoyenneté et de l’égalité.<br />
Chaque conférence sera consacrée à une<br />
question particulière et sera animée par<br />
un ou plusieurs experts reconnus. On<br />
peut compter parmi eux Mme Malika<br />
Remaoun, militante féministe et chercheur,<br />
M. Messaoud Babadji, professeur<br />
de droit et militant des droits de l’homme,<br />
Maître Houcine Zahouane, président<br />
de la Ligue Algérienne de Défense<br />
des Droits de l’Homme (LADDH), M.<br />
Hassan Remaoun, chercheur au CRASC<br />
et le professeur Jacques Charmes, économiste<br />
chercheur à l’Institut de Recherche<br />
pour le Développement (IRD), à<br />
Paris.Rappelons que cet événement n’est<br />
qu’une activité du projet intitulé «Formation,<br />
information et sensibilisation<br />
des jeunes aux valeurs égalitaires, citoyennes<br />
et de non-violence» que pilote<br />
l’AFEPEC depuis 2008 avec son partenaire<br />
«Solidaridad internacional» et qui<br />
rentre dans le cadre du combat qu’elle<br />
mène depuis plus de vingt ans pour une<br />
citoyenneté pleine et entière des femmes.<br />
B. Larbi<br />
ARTISANAT<br />
Plaidoyer pour la revalorisation du secteur<br />
ne plus grande importance doit<br />
«Uêtre accordée au secteur de l’Artisanat<br />
et des métiers. Un secteur qui<br />
doit constituer un levier pour l’économie<br />
locale», a indiqué M. Boukhari, le nouveau<br />
président de la Chambre de l’Artisanat<br />
et des Métiers d’Oran (CAM).<br />
Ce président, fraîchement élu, poursuit<br />
en soulignant que, «pour la première<br />
fois, les représentants de l’artisanat,<br />
l’hôtellerie et les agences de voyages se<br />
sont rencontrés à Alger en présence du<br />
ministre du Tourisme, de l’Artisanat et<br />
des Métiers». Une rencontre portant sur<br />
le devenir du secteur au cours de laquelle<br />
la création d’une future Fédération Nationale<br />
des acteurs du Tourisme et de<br />
l’Artisanat a été évoquée. Ainsi, selon<br />
notre interlocuteur, «une ère nouvelle se<br />
profile à l’horizon pour ce secteur, qui<br />
doit désormais être considéré comme<br />
une industrie et un palliatif progressif<br />
aux recettes pétrolières», conclut-il. M.<br />
Bélaïdouni, directeur de la CAM, abonde<br />
dans le même sens en affirmant que «le<br />
concept de l’artisanat est très mal perçu.<br />
En effet selon lui, le terme «artisanat»<br />
est automatiquement assimilé au traditionnel<br />
culturel et ancestral, occultant<br />
de ce fait sa véritable notion purement<br />
économique. Et de poursuivre : «Sous<br />
d’autres cieux, l’Artisanat est considéré<br />
comme la première entreprise du pays.<br />
Car tous les acteurs économiques de la<br />
vie courante, tant dans le domaine de la<br />
production que dans les services, sont,<br />
en fait, des artisans, à l’instar des boulangers,<br />
coiffeurs maçons, plombiers et a<br />
utres ». Hadj Sahraoui<br />
PHOTO : DR<br />
HASSI BOUNIF<br />
VERS LA RÉSOLUTION<br />
DU PROBLÈME<br />
DU FONCIER<br />
L<br />
e casse-tête du foncier est en passe d’être réglé à Hassi Bounif,<br />
selon les autorités locales de cette commune. En effet,<br />
l’on saura qu’une commission a été mise en place pour étudier<br />
les dossiers des différents sites d’habitations implantés à travers<br />
le territoire de la commune. Dans une première phase, il a été<br />
procédé à l’installation d’une commission au niveau de la daïra<br />
de Bir <strong>El</strong> Djir pour l’étude des dossiers de quatre sites, en l’occurrence<br />
le morcellement des 40 logements à Haï Chahid Mahmoud,<br />
les 92 logements à Hassi Ameur, le morcellement des<br />
32 logements connus par le nom de Haï Louz et enfin Haï Al<br />
Ikmalia (CEM). L’on saura que les dossiers ont été transférés à<br />
la direction des domaines pour leur exploitation.<br />
En l’état actuel des choses, à Hassi Bounif, les dossiers du<br />
douar 161 habitations, et Chahid Mahmoud Gaid sont en cours<br />
d’études au niveau de la daïra de Bir <strong>El</strong> Djir. La commission<br />
d’enquête est à pied d’œuvre pour leur liquidation. Il reste entendu<br />
que la résolution de ce « contentieux foncier » apportera<br />
une nouvelle dynamique à la localité. De nombreux citoyens en<br />
effet restent bloqués et dans l’impossibilité de faire la moindre<br />
transaction faute de documents et d’actes de propriété de leurs<br />
habitations et des locaux commerciaux. Saou Boudjemâa<br />
TOURISME<br />
55 NOUVEAUX<br />
HÔTELS EN PROJET<br />
e parc hôtelier de la wilaya d’Oran sera porté à 200 établis-<br />
Lsements d’ici l’été 2013, selon des sources de la Direction<br />
du Tourisme de la wilaya. En effet, 55 établissements hôteliers<br />
sont inscrits et viendront s’ajouter aux 145 structures hôtelières<br />
actuellement en activité à travers la wilaya d’Oran. Pour rappel,<br />
une opération de classification de ces établissements est en<br />
cours. Dans ce contexte, l’on saura que 27 hôtels ont été classés<br />
et 60 autres établissements actuellement en activité sont sans<br />
aucune classification. Cependant, des informations crédibles<br />
font état du règlement définitif de l’opération de classification<br />
de ces établissements d’ici à la fin du mois de juin prochain.<br />
Ce étant, l’on apprendra que le secteur du tourisme enregistre<br />
une nouvelle dynamique, notamment en mettant en place un<br />
programme de requalification du secteur. Dans ce registre, il<br />
est attendu la création de deux autres zones d’extension touristique<br />
à «Oum Guellaz» et «Moulay Abdelkader» en plus des<br />
huit ZET déjà existantes, à savoir Cap Blanc, Les Andalouses,<br />
Cap Falcon, Aïn Franine, Kristel, Mers <strong>El</strong> Kébir, Madagh et<br />
Mers <strong>El</strong> Hadjadj. A ce propos, il a été décidé de procéder au<br />
lancement officiel de la saison estivale 2013 à partir de Mers<br />
<strong>El</strong> Hadjadj qui, même si elle demeure encore une côte à l’état<br />
vierge, reste une localité sans aucune commodité de prise en<br />
charge des estivants. En effet, la localité de Mers <strong>El</strong> Hadjadj,<br />
hormis un hôtel de thalassothérapie encore à l’état de projet, ne<br />
dispose d’aucune commodité susceptible de faire face au rush<br />
des estivants qui affluent chaque été vers ses sept kilomètres<br />
de plage, des villes de l’intérieur telles que Sig, Mohammadia,<br />
Mascara, Tiaret et Saïda. S. B.<br />
TERRORISME<br />
18 PERSONNES<br />
DEVANT LA JUSTICE<br />
D<br />
ix-huit personnes accusées d’aide et assistance financière<br />
à un groupe de terroristes armés comparaîtront devant le<br />
tribunal criminel au cours de sa prochaine session qui s’ouvrira<br />
dimanche prochain. Quatre mis en cause parmi ces dix-huit<br />
accusés sont détenus pour port d’arme de catégorie 3 et le reste<br />
comparaîtra libre. A. Belkedrouci<br />
NARCOTRAFIC<br />
DES DEALERS ARRÊTÉS<br />
L<br />
a police a neutralisé une bande de dealers, ainsi qu’une<br />
association de malfaiteurs qui semait la terreur à Chteibo.<br />
Les personnes arrêtées sont au nombre d’une dizaine, dont<br />
une femme. Une importante quantité de psychotropes ainsi<br />
qu’une infime quantité de kif ont été découvertes par les policiers<br />
dans le domicile des mis en cause. Les policiers ont aussi<br />
découvert un arsenal d’armes blanche, notamment des sabres,<br />
fusils harpons. Ces malfrats seront présentés aujourd’hui<br />
devant la justice pour répondre des chefs d’inculpation d’association<br />
de malfaiteurs, détention de stupéfiants et d’armes<br />
prohibées. H. B.
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 13<br />
KABYLIE INFO<br />
WILAYA DE BOUMERDÈS<br />
Vers l’éradication<br />
des marchés informels<br />
● Des dizaines de commerces illicites ont été démantelés la semaine dernière<br />
es autorités de la wilaya de Boumerdès<br />
semblent avoir décidé d’instaurer un Lpeu<br />
d’ordre dans le secteur du commerce.<br />
Les baraques abritant les activités<br />
informelles devraient être éradiquées dans<br />
les jours à venir. La première opération du<br />
genre a déjà été menée durant la semaine<br />
écoulée dans la commune de Bordj-Menaiel.<br />
<strong>El</strong>le a permis la démolition de 150<br />
commerces anarchiques installés dans les<br />
quatre coins de la ville.<br />
Les baraques de zinc et de parpaing qui<br />
cernent les arrêts de bus ont toutes été<br />
rasées par les engins mobilisés par les<br />
autorités locales. De même que celles installées<br />
de part et d’autre de la rue Khettab<br />
Amar, éradiquées à l’occasion en raison<br />
des embouteillages qu’elles causent pour<br />
la circulation piétonne et automobile. Cette<br />
opération qui s’est déroulée dans le calme<br />
a ciblé également les baraques de la rue<br />
par les services de sécurité.<br />
Bouiri Boualem et les étals jouxtant l’établissement<br />
public hospitalier (EPH). La<br />
Les marchés informels ont pullulé ces dernières années<br />
«ville des coquelicots» a changé de visage<br />
du jour au lendemain. L’action des autorités<br />
a été félicitée par de nombreux habitants<br />
et les commerçants légaux de la localité.<br />
Les propriétaires des baraques en question<br />
ont bénéficié de petits locaux aménagés au<br />
niveau de trois endroits différents du centreville.<br />
Ce qui leur permet d’exercer leurs<br />
activités en toute quiétude.<br />
Le directeur du commerce et des prix<br />
(DCP) a indiqué récemment que ce genre<br />
d’opération sera étendu vers d’autres localités<br />
de la région. Il a souligné dans ce cadre<br />
que pas moins de 11 marchés de proximité<br />
d’un montant de 47 millions de dinars, ont<br />
été inscrits au titre du programme 2011<br />
pour éradiquer les marchés parasitaires qui<br />
défigurent les centres urbains de certaines<br />
communes, telles que Béni Amrane, Dellys,<br />
Naciria, Khemis-<strong>El</strong>-Khechna. Ces projets<br />
qui tardent à être entamés permettront,<br />
selon lui, l’intégration de 1039 vendeurs<br />
ambulants dans le circuit formel. Pour le<br />
moment, ces derniers étalent leurs marchandises<br />
à l’air libre. Certains occupent<br />
carrément les trottoirs alors que d’autres ont<br />
érigé des taudis de fortunes où ils vendent<br />
toutes sortes de produits, en violation des<br />
normes d’hygiène en vigueur. Ce phénomène<br />
qui porte atteinte à l’économie locale<br />
et au cadre de vie des citoyens se pose avec<br />
acuité à Issers et à Boudouaou.<br />
La DCP y a pourtant inscrit des marchés<br />
couverts au titre du plan quinquennal<br />
2005- 2009, mais les travaux ne sont pas<br />
encore entamés. En 2009, les services de la<br />
DUC ont recensé 63 marchés parasitaires<br />
dans la wilaya, soit une moyenne de 7 par<br />
daïra. Ces lieux de négoce regroupent 2000<br />
marchands ambulants qui agissent en toute<br />
illégalité, accentuant ainsi la concurrence<br />
déloyale, un problème dont se plaignent<br />
tout le temps les commerçant réguliers. À<br />
Figuier, à l’est de Boumerdès, des centaines<br />
de vendeurs de fruits et légumes continuent<br />
d’étaler leurs produits au bord de la RN24,<br />
provoquant d’énormes bouchons à longueur<br />
de journée.<br />
L’espace aménagé en 2009 juste à côté<br />
pour permettre une meilleure fluidité de<br />
la circulation ne sert pratiquement à rien<br />
aujourd’hui. Les responsables locaux ont<br />
tenté d’y mettre le holà à maintes reprises.<br />
En vain. Ces vendeurs occasionnels, qui<br />
fuient le fisc, réoccupent les lieux juste<br />
après le départ des services de sécurité. Le<br />
directeur de la wilaya a indiqué que cet espace<br />
de vente sera éliminé après la réalisation<br />
des trois marchés de proximité prévus<br />
dans la commune. Il a noté dans ce contexte<br />
que d’autres marchés couverts sont programmés<br />
dans les localités de Tidjllabine,<br />
Ouled Moussa, Ouled Haddadj, Zemmouri,<br />
Baghlia, Dellys et Thénia. Une fois achevés,<br />
ces projets permettront de régulariser 480<br />
marchands ambulants. R. Koubabi<br />
PÉNURIE D’EAU DANS LES VILLAGES<br />
a pénurie d’eau potable est toujours de mise dans les localités<br />
Lde l’Est de la wilaya de Boumerdès. Les villageois de Chabet<br />
<strong>El</strong> Ameur sont privés de ce précieux liquide depuis plus de trois<br />
mois. Idem pour ceux de la commune de Timezrit qui continuent<br />
à ce jour de s’alimenter à d’aide de citernes. Les promesses faites<br />
jusque-là par les services concernés n’ont pas été suivies d’effet.<br />
Les travaux de raccordement des deux localités au barrage de<br />
Koudiet ne sont pas entamés.<br />
Le projet demeure toujours au stade d’études, apprend-on. «Même<br />
les travaux de raccordement au réseau de taksebet sont à l’arrêt<br />
depuis un mois», déplore un citoyen de Chabet-<strong>El</strong>-Ameur. En juin<br />
2011, le ministre du secteur, M. Abdelmalek Sellal, s’était engagé<br />
à trouver une solution définitive à cet épineux problème, au plus<br />
L<br />
e projet de construction d’un célibatorium<br />
(résidence pour la police) près de<br />
la polyclinique de Naciria n’a pas recueilli<br />
l’approbation des élus locaux.<br />
Le choix du terrain devant abriter ce projet<br />
a été jugé très exigu par l’assemblée<br />
communale. Mais cela n’a pas empêché<br />
le maître de l’ouvrage, la DGSN (Direction<br />
générale de la Sûreté nationale), de<br />
lancer les travaux et de passer outre l’avis<br />
des élus locaux. Quelques mois plus tard,<br />
le président de l’APC signe un arrêté et<br />
tard durant les premiers mois de l’année 2012. Mais, aujourd’hui,<br />
rien n’est encore fait dans ce sens. Un responsable de l’ADE explique<br />
la coupure d’eau de ces dernières semaines par une panne<br />
survenue lors d’une opération de ratissage à Iouariachen, sur les<br />
hauteurs de Naciria.<br />
Le même problème est signalé également du côté des localités<br />
relevant des daïras de Baghlia et de Dellys. Il y a une semaine,<br />
de nombreux habitants d’Afir et de Ben Choud ont procédé à la<br />
fermeture des sièges de leurs APC respectives en signe de protestation<br />
contre la persistance de la pénurie d’eau.<br />
Les conduites devant alimenter ces localités à partir de la station<br />
de dessalement de Cap Djenet, achevée en octobre dernier, ne sont<br />
pas encore mises en place. R. K.<br />
NACIRIA<br />
L’APC bloque un chantier<br />
procède, le 7 mars dernier, à la démolition<br />
de la clôture du projet, justifiant sa décision,<br />
que soutiennent les fils de chahids<br />
de la localité, par «le non-respect des<br />
procédures réglementaires en vigueur<br />
par le constructeur». «La DGSN n’a pas<br />
de permis de construire et malgré cela<br />
elle a engagé une entreprise qui a entamé<br />
les travaux sans l’obtention de l’ordre de<br />
service (ODS)», précise-t-il. Ce bras de fer<br />
qui a défrayé la chronique locale remonte<br />
à l’an 2010. Le maire affirme que le projet<br />
«a été imposé et lancé en violation des<br />
instruments d’urbanisme en vigueur». «Le<br />
terrain s’étend sur 400 m2 et ne permet<br />
pas d’abriter un bâtiment en R+4. En<br />
plus, il est situé à quelques mètres seulement<br />
du siège de la polyclinique. Ce qui<br />
pourra gêner à l’avenir le stationnement<br />
des véhicules des malades», explique-t-il<br />
avant de souligner avoir proposé un autre<br />
terrain plus adéquat pour la réalisation<br />
d’un siège de sûreté de daïra et d’un célibatorium.<br />
R. K.<br />
PHOTO: EL WATAN<br />
LA MISE À NIVEAU<br />
DES ENTREPRISES<br />
PIÉTINE<br />
L<br />
’opération d’appui et de mise à niveau des entreprises<br />
semble ne pas atteindre les objectifs escomptés. Dans<br />
la wilaya de Boumerdès, le directeur de la PME fait état de<br />
15 entreprises seulement qui ont bénéficié du programme<br />
d’appui mis en œuvre durant la période allant de 2003 à<br />
2009. Un chiffre très maigre en comparaison avec les 6692<br />
PME (44422 salariés) recensées dans la wilaya. «Neuf<br />
unités ont bénéficié du programme durant 2003-2006 et 7<br />
autres durant la période 2006-2009», a-t-il détaillé.<br />
Pour ce qui est de la période suivante, le directeur n’a fourni<br />
aucun détail, et il s’est contenté de dire que le programme<br />
est toujours en cours. Ces chiffres laissent donc dubitatif<br />
quant à la réussite de la politique décidée par le gouvernement<br />
pour venir en aide aux entreprises en difficulté. La<br />
même source indique que le programme de mise à niveau<br />
des PME relevant du plan quinquennal en cours est doté<br />
d’un budget de 386 milliards de DA.<br />
Il devrait toucher 20 000 PME qui sont en activité depuis 2<br />
ans et ayant une situation financière équilibrée. Le même<br />
responsable a fait remarquer par ailleurs que la majorité des<br />
entreprises de la région sont implantées dans les localités de<br />
l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Le nombre d’entreprises<br />
recensées par secteur d’activité ne reflète pas la vocation de<br />
la wilaya puisque c’est le secteur du bâtiment qui occupe la<br />
tête du classement. Les secteurs de l’agroalimentaire et du<br />
tourisme occupent la 4e et la 5e place. R. K.<br />
BÉNI AMRANE<br />
LE COMPLEXE<br />
SPORTIF<br />
DANS LE NOIR<br />
L<br />
e complexe sportif de proximité «Frères Djedir», dans<br />
la commune de Béni Amrane (20 km au sud du cheflieu<br />
de wilaya), est dépourvu d’électricité depuis neuf<br />
mois. Les jeunes et moins jeunes sportifs inscrits aux<br />
cours des arts martiaux, sont exposés à de réels risques en<br />
raison de l’indisponibilité de l’énergie électrique dans la<br />
salle. Ces sportifs s’y entraînent parfois jusqu’à la tombée<br />
de la nuit, pratiquant leur sport quasiment dans l’obscurité.<br />
Ce problème qui a fait l’objet de réclamations de la part<br />
des sportifs n’a fait réagir aucun service à ce jour. «DJS<br />
(direction de la jeunesse et des sports) et l’APC se rejettent<br />
la responsabilité concernant la partie qui devra payer<br />
les factures relatives à la consommation de cette énergie.<br />
En sus de cela, ces institutions refusent à ce jour de payer<br />
le montant du devis établi par Sonelgaz pour l’installation<br />
d’un nouveau transformateur», déplore-t-on. Il est utile<br />
de rappeler que ce complexe, dont l’ouverture a été retardée<br />
de 14 mois à cause d’un problème de raccordement<br />
au réseau AEP, avait connu jusque-là deux coupures du<br />
courant électrique.<br />
La première a duré plus que 5 mois et la deuxième<br />
bouclera bientôt son neuvième mois. Le courant a été<br />
toutefois rétabli l’espace d’une journée à l’occasion de<br />
l’organisation de la foire des olives dans cette salle en<br />
janvier dernier. Mais une fois la manifestation terminée,<br />
le courant est suspendu, replongeant ainsi le centre sportif<br />
dans l’obscurité.<br />
Les sportifs doivent donc continuer à pratiquer leur sport<br />
favori dans le noir avec tous les risques que l’on sait en<br />
attendant la prochaine foire qui aura lieu vraisemblablement<br />
dans 8 mois. Le seul tort qu’on puisse leur reprocher<br />
est leur passion pour leur discipline préférée. Cette situation<br />
montre tout le désintérêt des pouvoirs publics à l’endroit<br />
d’une jeunesse rongée par le désarroi et le manque<br />
de perspectives. La négligence observée au niveau des<br />
structures destinées aux jeunes n’empêche pas les autorités<br />
à annoncer de nouveaux programmes de réalisations<br />
dans le secteur de la jeunesse et des sports, sans toutefois<br />
assurer les conditions minimales, matérielles et humaines,<br />
pour un fonctionnement efficient. H. Dahmani<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 13<br />
SÉTIF INFO<br />
L’endocrinologie et<br />
l’hémato-oncologie en débat<br />
S<br />
● Les maladies chroniques infantiles, notamment le diabète, ont été abordées au profit<br />
des praticiens avec, en sus, les procédés spécifiques liés à leur prise en charge.<br />
’inscrivant dans la durée, les 5 èmes<br />
journées médicales de l’enfant, qui<br />
optent pour la promotion de sémi-<br />
naires thématiques répondant aux attentes<br />
des praticiens qui tiennent à actualiser leurs<br />
connaissances et confronter, le cas échéant,<br />
des expériences, sont placées cette année<br />
sous le thème: «Endocrinologie-Diabète,<br />
Hémato-oncologie». Ainsi, l’auditorium<br />
Mouloud Kacem Naït-Belkacem de l’université<br />
Ferhat Abbas abrite, depuis hier,<br />
les travaux d’un colloque rehaussé par les<br />
communications de pédiatres de renom.<br />
G. Bellon (centre hospitalier Lyon-Sud) a<br />
axé son intervention sur la spécialisation<br />
en pédiatrie. C’est-à-dire comment passer<br />
d’un simple service de pédiatrie vers un<br />
véritable hôpital d’enfant où toutes les spécialités<br />
sont prises en charge. Un tel volet<br />
est très important à Sétif, où le service de<br />
pédiatrie occupe d’anciens logements de<br />
fonction transformé dans les années 1990<br />
en pédiatrie.<br />
M. Nicolino du centre hospitalier précité,<br />
mettra, l’après-midi, l’accent sur le diabète<br />
de l’enfant. Le Dr Bejaoui, du centre national<br />
de greffe de moelle de Tunis, animera<br />
une conférence relative à la prise en charge<br />
de la thalassémie. «Problématique de la<br />
prise en charge des hémoglobinopathies<br />
à Sétif» est le thème que développera le<br />
Dr Lakhdari du CHU de Sétif. Appuyé<br />
par le laboratoire Blédina, un des ateliers<br />
pratiques sera consacré à l’intérêt du «petit<br />
déjeuner» dans la réussite scolaire et la prévention<br />
du surpoids de l’enfant. Ce point<br />
sera exposé par S. Hadji de l’hôpital Necker<br />
AÏN ARNAT<br />
LA GALÈRE D’UN<br />
PROMOTEUR<br />
TOURISTIQUE<br />
5 e JOURNÉES MÉDICALE DE L’ENFANT<br />
oulant réaliser un éco-village de 400 lits avec une<br />
V dominante de parc aquatique, sur une superficie<br />
de 60 000 m2 , à <strong>El</strong> Anasser (Aïn Arnat), Yazid K.,<br />
qui ambitionne dans un premier temps de créer pas<br />
moins de 400 postes de travail, bute sur les lenteurs<br />
bureaucratiques qui mettent du temps pour intégrer<br />
la parcelle recherchée dans le futur plan directeur de<br />
l’aménagement urbain (PDAU). «Dénommée Ziara<br />
Mabrouka, le mégaprojet devant engloutir pas moins<br />
de 4 milliards de dinars, drainera annuellement plus<br />
d’un million de visiteurs. Ce projet qui a obtenu<br />
l’accord de la commune de Aïn Arnat en 2009 traîne<br />
encore; dire qu’il est soutenu par différents services<br />
de la wilaya d’autant plus qu’il entre dans le cadre<br />
du schéma directeur d’aménagement touristique<br />
(SDAT)», dira le promoteur qui sollicite l’intervention<br />
du wali pour l’aider à concrétiser son projet<br />
constitué d’une zone d’hébergement renfermant 48<br />
appartements, d’un parc aquatique d’une superficie<br />
de 22 890 m2 disposant de 27 piscines dotées de<br />
toboggans et d’un espace d’animation caractérisé par<br />
un centre hippique et un cirque romain de 3 000 places.<br />
«Le projet sera une très véritable bouffée d’oxygène<br />
pour les familles de toute la région qui ne seront<br />
plus obligées d’aller passer leurs vacances hors<br />
frontières, car notre village touristique répondra, en<br />
matière de distraction et divertissement, aux attentes<br />
et besoins de tout le monde», précise le promoteur,<br />
qui attend une réaction des responsables de la wilaya<br />
sollicités déjà par un courrier. Leïla Benani<br />
13 conférences ont enrichi la rencontre<br />
de Paris. Avant de boucler la rencontre,<br />
marquée par 13 conférences, la société<br />
savante est conviée l’ après-midi à une communication:<br />
«La greffe de moelle dans les<br />
hémopathies», que présentera G. Michel,<br />
du centre hospitalier de Marseille. «Les<br />
journées médicales de l’enfant entrent dans<br />
le cadre de la formation médicale continue<br />
d’autant plus que d’éminents spécialistes<br />
algériens et français ont grandement<br />
contribué à la réussite de cette manifestation<br />
scientifique marquée par des communications<br />
de haute facture. Ce rendez-vous<br />
L<br />
es habitants de la commune<br />
d’Ouled Tebben s’insurgent contre<br />
leurs autorités locales; ils commencent<br />
à perdre patience relativement au retard<br />
que connaît le projet de création<br />
d’un point de vente de carburant dans<br />
leur patelin. Un projet initié en 2010,<br />
et dont l’emplacement a été choisi au<br />
niveau du CW 10, mais rien de concret<br />
n’a été vu jusqu’à maintenant. Pour<br />
s’approvisionner en essence, les automobilistes<br />
de la localité sont contraints<br />
de sillonner la région à la recherche<br />
d’une station où le produit est disponible.<br />
Souvent la situation est critique<br />
dans les stations opérationnelles. <strong>El</strong>les<br />
n’arrivent plus à satisfaire les besoins<br />
est une très grande opportunité pour les<br />
étudiants en médecine et les pédiatres de<br />
l’Est du pays, devant prendre connaissances<br />
des nouvelles informations relatives à<br />
la prise en charge de nombreuses maladies<br />
de l’enfant», dira le professeur B. Bioud,<br />
président du comité d’organisation et chef<br />
de service de pédiatrie du CHU de Sétif,<br />
lequel ne dispose toujours pas d’un hôpital<br />
pour enfant sachant que sous d’autres cieux<br />
la pédiatrie englobe des spécialités prises<br />
en charge par un hôpital.<br />
Kamel Beniaiche<br />
A quand une station d’essence<br />
à Ouled Tebben?<br />
des voitures qui ne cessent d’augmenter<br />
ces derniers temps. Outre le<br />
risque de pénurie, les longues files de<br />
véhicules entraînant les difficultés de<br />
circulation et le risque d’accident qui<br />
pourrait en découler, sans compter les<br />
désagréments auprès des conducteurs.<br />
Et c’est ainsi depuis des années. A travers<br />
ces lignes, les citoyens sollicitent<br />
qui de droit pour accélérer la réalisation<br />
de ce projet qui réglerait beaucoup<br />
de problème. Pas uniquement pour les<br />
automobilistes, mais pour tous les habitants<br />
qui ont besoin de se réchauffer<br />
dans cette région qui connaît de grandes<br />
chutes de température en période<br />
hivernale. B. A.<br />
UN MORT ET 67 BLESSÉS<br />
SUR LES ROUTES EN MARS<br />
Selon le rapport de la cellule de la communication de la sûreté de wilaya,<br />
63 accidents de la circulation ont été enregistrés durant le mois de mars<br />
dernier, faisant un décès et occasionné des blessures graves à 67<br />
personnes. Ce qui a entraîné le retrait de 367 permis de conduire pour<br />
divers méfaits, dont 104 pour une période de 6 mois et 263 pour 3 mois,<br />
ainsi que la mise en fourrière de 41 véhicules, tous types confondus.<br />
Le bilan général laisse apparaître une légère baisse dans le nombre<br />
d’accident (-6), et dans le nombre de victimes (-7) par rapport au mois de<br />
février. Les causes de ces drames sont connues. La responsabilité relève<br />
du facteur humain en premier lieu, avec le non-respect des règles de<br />
conduite, vient ensuite la vétusté du matériel et enfin les aménagements<br />
routiers, qu’on n’incrimine pas très souvent. Dounia B.<br />
PHOTO: EL WATAN<br />
THEÂTRE<br />
AVANT-PREMIÈRE DE<br />
«AL HARRAG WA ESSARAB»<br />
’avant-première de la pièce théâtrale «Al Harrag Wa Es-<br />
L sarab» sera présentée samedi 7 avril, à partir de 16 h à la<br />
maison de la culture Houari Boumediène de Sétif. Présentée<br />
par le duo Toufik Mezaâche, qu’on ne présente plus, et Nouri<br />
Rouiguem (plus connu par le sobriquet de Camacho), n’étant<br />
autre que l’ex-acteur du film «Kahla ou Beïda» de Abderrahmane<br />
Bouguermouh (1979). Dirigé par le comédien Toufik<br />
Mezaâche, scénariste et réalisateur du spectacle, le nouveau<br />
comédien est prêt pour présenter sa première pièce, une histoire<br />
mettant aux prises un pirate (Camacho), avec un harrag<br />
(Mezaâche), n’étant pas sur la même longueur d’ondes pour<br />
une question de retour au pays.<br />
Après un séjour sur une île, le pirate qui a le mal du «bled»,<br />
veut rentrer chez lui. Le Harrag n’est pas du même avis.<br />
L’avant-première du spectacle de 85 minutes, va sans nul<br />
doute attirer les nombreux férus du 4 e art. On apprend qu’à<br />
l’issue de la présentation, «Camacho» sera, à l’initiative de<br />
Mezaâche, honoré par des amis du théâtre ayant tenu à rendre<br />
hommage à Camacho, une figure de l’antique Sitifis qui<br />
sait reconnaître ses enfants.<br />
Ayant gros sur le cœur, Toufik Mezaâche qui a sollicité la direction<br />
de la culture, la municipalité de Sétif et la wilaya pour<br />
parrainer l’hommage, fulmine. «Hormis Faicel Gharzouli, le<br />
directeur de la maison de la culture, les autres responsables<br />
n’ont pas daigné donner suite à notre offre. Le directeur de<br />
la culture, qui reçoit beaucoup plus les entrepreneurs que les<br />
artistes détenteurs de projets culturels, se cache derrière le<br />
manque de moyens», dira, non sans colère, le comédien qui<br />
n’a pas été pour autant découragé. K. B.<br />
EL EULMA<br />
TROIS VOLEURS ET DEUX<br />
FAUSSAIRES ÉCROUÉS<br />
L es éléments de la police du 8e arrondissement du cheflieu<br />
de wilaya, ont découvert dernièrement les activités<br />
d’un jeune récidiviste, spécialisé dans le vol d’équipements<br />
de voiture (autoradios et bien d’autres). Son dernier forfait a<br />
été enregistré au niveau de la cité des 750 Logements. Une<br />
sécurité intensifiée a été appliquée par lesdits services, pour<br />
mettre la main sur ce bandit qui a semé la panique parmi les<br />
automobilistes.<br />
Ce dernier a été arrêté la main dans le sac, en train de forcer<br />
la serrure d’un véhicule. Le mis en cause, qui a reconnu les<br />
faits qui lui étaient attribués, a été placé en détention préventive<br />
par le procureur de la République près le tribunal de<br />
Sétif. Par ailleurs, les éléments du 2 e arrondissement de la<br />
ville d’<strong>El</strong> Eulma, ont mis la main sur deux individus dont un<br />
mineur, impliqué dans le cambriolage d’une maison, à la cité<br />
Bourefref. Un gros lot de bijoux a été pris ainsi que la somme<br />
de 120 000 DA.<br />
L’enquête minutieuse des policiers a permis la capture du<br />
principal suspect, qui n’est autre que le voisin de la victime.<br />
Ce dernier a dénoncé son acolyte. Tous deux ont été placés<br />
en détention provisoire. Les objets volés ont pu être récupérés.<br />
Parmi d’autres aspects des activités de la sûreté de la<br />
daïra d’<strong>El</strong> Eulma, deux mineurs ont été incarcérés pour faux<br />
et usage de faux. Les deux mis en cause facilitaient la facturation<br />
des commerçants du quartier commercial de Dubaï,<br />
en leur fournissant de faux documents approuvés avec un<br />
faux sceau des services des impôts. Les inculpés rendaient<br />
des «services» contre une rémunération allant de 400 à 1000<br />
DA. Traduits en justice, ils ont été entendus par un juge d’enfant<br />
près le tribunal d’<strong>El</strong> Eulma qui a opté pour la citation directe<br />
des deux mis en cause. D. B.<br />
PÉNURIE D’ESSENCE<br />
es stations services d’<strong>El</strong> Eulma connaissent une tension<br />
Ld’approvisionnement en essence normal, et ce depuis<br />
avant-hier. Il faut se déplacer vers les communes limitrophes<br />
pour pouvoir remplir son réservoir, et encore pas en<br />
essence normal uniquement, en super ou sans plomb. Ce<br />
qui a suscité le mécontentement des automobilistes, vu la<br />
différence de prix. «C’est le comble pour un pays producteur<br />
de pétrole comme le nôtre», font remarquer la plupart<br />
des chauffeurs qui faisaient la queue pour s’approvisionner<br />
en essence. Sur les raisons de cette subite rupture de stock,<br />
tout le monde se pose des questions, mais rien n’a été expliqué.<br />
En attendant que la situation rentre dans l’ordre, les<br />
consommateurs n’ont pas d’autre choix que de prendre leur<br />
mal en patience. Dire que la deuxième agglomération de<br />
wilaya est le siège du centre de distribution du carburant de<br />
toute la région! Benabdallah A.
L<br />
’état d’un réseau routier déplorable,<br />
à la limite de l’impraticable par en-<br />
droit, illustre parfaitement le retard<br />
flagrant que connaît cette commune de<br />
10000 âmes en matière de développement.<br />
Aucun aménagement urbain d’envergure,<br />
susceptible d’améliorer le cadre<br />
de vie des citoyens, n’a été entrepris dans<br />
cette agglomération. Hissée au rang de<br />
commune en 1984, une réhabilitation<br />
qui demeure peu valorisante aux yeux<br />
des citoyens car elle n’a pas apporté les<br />
changements escomptés, Dar Yaghmoracen<br />
accuse un manque criant de commodités<br />
de base, tels que l’eau potable,<br />
le gaz de ville, les structures de soins,<br />
l’éclairage public, etc. En matière d’alimentation<br />
en eau potable, les habitants<br />
d’<strong>El</strong>bor continuent de s’alimenter en<br />
eau potable grâce aux tracteurs-citernes.<br />
Le gaz de ville demeure un projet tant<br />
attendu par les habitants de cette contrée.<br />
«C’est le projet le plus attendu par la<br />
population. Les responsables concernés<br />
nous ont promis à maintes reprises de<br />
Quelque 250 foyers implantés dans les localités d’Echefek et<br />
de Derb Derrar attendent toujours la mise en service du gaz<br />
de ville. Les foyers en question sont raccordés au réseau gaz<br />
de ville depuis plus de deux mois mais la mise en service de<br />
leurs installations tarde à venir. «Nous avons à maintes<br />
reprises saisi les services de la Sonelgaz pour procéder à la<br />
mise en service de cette matière énergétique mais nos<br />
doléances sont restées lettres mortes», s’indigne un<br />
L<br />
e service de dermatologie<br />
et vénéréologie en<br />
collaboration avec la faculté<br />
de médecine de l’université<br />
Abou Bekr Belkaïd ont organisé,<br />
la semaine dernière<br />
à l’auditorium, la 19ème réunion<br />
de dermatologie pratique<br />
avec pour thèmes «Peau<br />
et pathologie oto-rhino-laryngologique<br />
(ORL), Peau<br />
et pathologie buccodentaire,<br />
laser, Chirurgie plastique<br />
et Dermato-cosmétologie».<br />
Selon le professeur Omar<br />
Boudghène Stambouli, responsable<br />
de l’enseignement<br />
des maladies cutanées et<br />
organisateur du colloque :<br />
«Pour le profane, la face<br />
c’est avant tout la physionomie,<br />
c’est-à-dire un ensemble<br />
de traits et une expression<br />
particulière conférant<br />
son individualité au visage<br />
et permettant, par conséquent,<br />
l’identification de<br />
la personne. C’est surtout<br />
par la vue de la face que<br />
DAR YAGHOMRACEN<br />
nous alimenter en cette énergie, mais<br />
cela est resté au stade d’une promesse<br />
électorale et nous continuons à vivre les<br />
tracas du gaz butane», nous déclare un<br />
habitant. Pour l’anecdote, nous racontet-il,<br />
une femme, qui avait remarqué que<br />
le camion de distribution des bouteilles<br />
de gaz butane est immatriculé dans la<br />
wilaya de Sid Bel Abbès, avait demandé<br />
au chauffeur pourquoi de Sidi Bel Abbès<br />
jusqu’ici, tous les villages et villes sont<br />
raccordés au gaz de ville, sauf Dar Yaghomracen<br />
?<br />
ABSENCE D’INFRASTRUCTURES<br />
DE BASE<br />
Par ailleurs, la santé souffre énormément<br />
de l’absence d’une structure à<br />
même de prendre en charge la population.<br />
Le dispensaire existant est loin<br />
de répondre aux besoins des citoyens<br />
en matière de couverture sanitaire. Le<br />
transport scolaire est un autre problème<br />
auquel sont confrontés les écoliers,<br />
notamment les lycéens scolarisés à<br />
se fait la reconnaissance<br />
entre les individus, le son<br />
de la voix, la perception<br />
de l’odeur corporelle ou<br />
d’autres informations senso-<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 13<br />
TLEMCEN INFO<br />
Une commune<br />
qui manque de tout !<br />
● La commune de Dar Yaghomracen, située à environ 9 km à l’est de Ghazaouet, souffre depuis<br />
de longues années d’un grave déficit en matière de développement local.<br />
ECHEFEK ET DERB DERRAR<br />
Ghazaouet. Ces derniers sont contraints<br />
de parcourir quotidiennement 9 km,<br />
avec leur propre moyen, pour rejoindre<br />
leur lycée. La région souffre aussi d’une<br />
absence manifeste d’infrastructures<br />
sportives et culturelles pouvant combler<br />
le vide auxquel sont confrontés les jeunes<br />
du village. En outre, la commune<br />
n’a même pas bénéficié d’un terrain<br />
combiné comme c’est le cas dans tous<br />
les villages et hameaux de la daïra.<br />
«Nous manquons de tout», soupire<br />
un jeune. Notre interlocuteur ajoute:<br />
«Nous n’avons même pas un lieu pour<br />
se rencontrer, s’organiser en association,<br />
monter des projets…, faire quelque<br />
chose de notre existence, quoi ! On veut<br />
tout simplement être utiles». En effet,<br />
rien n’encourage à exercer des activités<br />
culturelles ou sportives dans cette commune<br />
qui dispose, pourtant, d’excellentes<br />
potentialités artistiques et sportives,<br />
lesquelles ne demandent qu’une opportunité<br />
pour prouver de quoi elles sont<br />
capables. O. E. B.<br />
À QUAND LA MISE EN SERVICE DU GAZ DE VILLE ?<br />
MÉDECINE<br />
habitant. La même situation est vécue par un groupe<br />
d’habitants d’Eresfa à Sid Amar.Ces derniers ne comprennent<br />
pas pourquoi la mise en service a pris énormément de retard.<br />
«Quand les travaux de raccordement ont été réalisés, on<br />
croyait que notre quotidien allait changer et que le calvaire de<br />
la bonbonne de gaz butane ne serait qu’un mauvais souvenir<br />
mais notre joie fut de courte durée car nous n’avons toujours<br />
pas le gaz de ville», se désole un citoyen. O. E. B.<br />
Rencontre sur la dermatologie<br />
et les pathologies bucco-dentaires<br />
Mal ou peu connue, la chirurgie plastique dans notre pays<br />
a été cernée et mieux expliquée<br />
rielles intervenant moins ou<br />
avec moins de fiabilité dans<br />
les mécanismes de l’identification…»<br />
Et d’ajouter : «Le<br />
visage peut être le miroir de<br />
l’âme, car c’est le visage qui<br />
doit se prosterner devant le<br />
Tout-Puissant…».<br />
Mais, pour le dermatologue,<br />
nous dit le Pr. Stambouli,<br />
«la face a un certain nombre<br />
de particularités, expliquant<br />
la localisation préférentielle<br />
ou exclusive de certaines<br />
affections dermatologiques<br />
à son niveau…». La rencontre<br />
à laquelle ont participé<br />
plusieurs médecins spécialistes<br />
et chercheurs a permis<br />
à l’assistance de prendre<br />
conscience du dépistage et<br />
du diagnostic de la lésion de<br />
la muqueuse buccale, de la<br />
tumeur des lèvres, de l’apport<br />
du pathologiste dans<br />
les affections cutanées associées<br />
aux autres maladies et<br />
d’en discuter tout en apportant<br />
des conseils et des remèdes.<br />
Mal ou peu connue,<br />
la chirurgie plastique dans<br />
notre pays a été cernée et<br />
mieux expliquée…<br />
Chahreddine B.<br />
UNIVERSITÉ<br />
6 ÉTUDIANTS SUSPENDUS<br />
POUR AVOIR PROTESTÉ<br />
a faculté du biomédical de l’université Abou Bekr Belkaïd<br />
La été ébranlée par la décision du conseil de discipline qui<br />
a statué sur le cas de 25 étudiants ayant mené, durant plus<br />
de trois longs mois, une vague de protestations, empêchant,<br />
parfois par la force, leurs camarades de suivre leurs cours. Initialement,<br />
les revendications étaient liées à la reconnaissance<br />
par la Fonction publique du diplôme de master de biomédical,<br />
pour se compliquer, par la suite, devant le mutisme des pouvoirs<br />
publics. Résultat : sur les 25 étudiants ciblés, 6 d’entre<br />
eux ont été exclus des études pour une période d’une année.<br />
La réaction de l’Union générale des étudiants ne s’est pas fait<br />
attendre, puisqu’elle a condamné ces sanctions. «Le conseil<br />
de discipline n’a pas pris en considération le fait que les organisations<br />
estudiantines peuvent apporter des solutions en pareilles<br />
circonstances. Et donc, les étudiants «victimes» n’ont<br />
pu être défendus pas nous…L’Union en question demande<br />
une remise en question de ces décisions qui portent préjudice<br />
aux étudiants dont l’avenir peut être hypothéqué…»<br />
Un communiqué de ladite organisation estudiantine met en<br />
garde les responsables contre ces décisions prises dans un<br />
«contexte national qu’on connaît». Et de recommander au<br />
conseil de discipline et aux différents responsables de «réunir<br />
nos efforts pour le bien de tous». C. B.<br />
CINÉMATHÈQUE<br />
LA CULTURE DES<br />
BENI SNOUS EN IMAGES<br />
e département patrimoine immatériel et chorégraphie<br />
Lprojettera, aujourd’hui à la cinémathèque Chanderli, le<br />
film documentaire «Ayred des Beni Snous» de Nourreddine<br />
Benhamed. Une production entrant dans le cadre de «Tlemcen,<br />
capitale de la culture<br />
islamique» et qui met en<br />
exergue une tradition qui<br />
n’est pas près de disparaître<br />
dans une région jalouse<br />
pour ses us et coutumes. Un<br />
petit synopsis nous révélera<br />
mieux la valeur de Ayred<br />
chez les Beni Snous.<br />
«Depuis la nuit des temps<br />
et à l’occasion du nouvel an<br />
amazigh, des rites carnavalesques<br />
se déroulent un peu<br />
partout en terre de Tamazgha.<br />
A l’heure de l’Internet et de<br />
la télévision numérique…, que<br />
reste-t-il de ces pratiques ? Vont-elles disparaître ? Comment<br />
vont-elles évoluer ? Peuvent-elles être tolérées par les sociétés<br />
d’aujourd’hui ? Leur sauvegarde est-elle nécessaire et à<br />
quelle fin ?»<br />
Le documentaire présente une description et une analyse du<br />
rite d’Ayred dans la région des Béni Snous à Tlemcen ainsi<br />
que des échantillons de comparaison des variantes de ce rituel<br />
carnavalesque dans diverses régions du pays. En parallèle,<br />
le film suit le développement d’une représentation théâtrale<br />
inspirée du rite originel d’Ayred. Chercheurs et universitaires<br />
commentent des images de la mascarade de Beni Snous et<br />
nous éclairent sur les origines et l’avenir de ce legs artistique<br />
millénaire. A voir… C. B.<br />
BASKET-BALL<br />
USBG GHAZAOUET,<br />
LA RELÈVE EST ASSURÉE<br />
’une des premières volontés des dirigeants et cadres du club<br />
L de basket local est d’asseoir les bases d’un club solide par<br />
l’intermédiaire d’une école de basket importante et dynamique.<br />
C’est chose faite puisque, depuis le début de la saison, une équipe<br />
de chaque catégorie, benjamins, minimes et cadets, est alignée en<br />
championnat de wilaya. Cette école de basket compte quelque 70<br />
élèves. Encadrés par des éducateurs diplômés du CREPS d’Oran,<br />
Khaled Houcini, Koudja Salah et Redouane Merghache, ils représentent<br />
un fort potentiel pour le club et le pérennisent pour le<br />
futur. Cette pépinière de jeunes basketteurs a vu le jour grâce à un<br />
plan d’action lancé par le club en collaboration avec les collèges<br />
et lycées de la commune. Ce plan se base sur la prospection et<br />
le travail à la base. Et comme le basket-ball est l’un des sports<br />
favoris à Ghazaouet, les jeunes possèdent de grandes dispositions<br />
pour cette discipline. «Or, les difficultés que connaît la pratique<br />
du basket-ball à Ghazaouet chez les jeunes catégories sont liées<br />
à la mauvaise gestion des terrains de proximité et de la salle<br />
omnisports», a souligné l’encadreur. O. E. B.
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 15<br />
INTERNATIONALE<br />
AFFAIRE MERAH<br />
Le black-out<br />
● Rien ne filtrera sur les tenants et les aboutissants de l’affaire Merah ! ● Les autorités françaises ont laissé<br />
entendre hier qu’aucune réponse ne serait apportée aux questions ● Hier encore, l’interpellation d’une<br />
dizaine d’islamistes dans plusieurs villes de France a suscité de nouvelles interrogations.<br />
D<br />
Suite de la page 1<br />
ans la plus rigide des langues<br />
de bois, il a indiqué à l’AFP<br />
qu’il n’y avait «aucune om-<br />
bre au tableau» à l’issue de l’audition<br />
des chefs des services du renseignement<br />
français. On n’en saura<br />
donc pas plus par cette institution<br />
sur le meurtre de sept personnes par<br />
le suspect Merah, abattu après un<br />
siège d’une journée et demie dans<br />
son appartement toulousain. Aucune<br />
réponse ne sera apportée sur les<br />
zones d’ombre des conditions de la<br />
mort du «tueur au scooter», ni sur<br />
son parcours et, notamment, comment<br />
les services de renseignements<br />
ne l’avaient pas empêché de passer<br />
à l’acte alors que l’homme était<br />
connu des services. Guy Teissier a<br />
parlé au nom des quatre députés et<br />
quatre sénateurs de la délégation,<br />
estimant que dans «un excellent<br />
climat», qu’ils avaient été satisfaits<br />
par les réponses apportées à leurs<br />
questions au cours des deux heures<br />
et demi d’audition. On saura seulement<br />
que le directeur central du<br />
renseignement intérieur (DCRI),<br />
Bernard Squarcini, et Erard Corbin<br />
de Mangoux, directeur général de<br />
la sécurité extérieure (DGSE), ainsi<br />
qu’Ange Mancini, coordonnateur<br />
national au renseignement, ont été<br />
entendus. L’AFP indiquait aussi que<br />
les responsables de Tracfin (cellule<br />
du renseignement financier) et des<br />
Douanes ont également participé<br />
à cette réunion. Pour couper court<br />
à d’autres demandes d’éclaircissements,<br />
s’estimant être la «seule<br />
instance compétente pour le suivi de<br />
Baroudi Bouzid, 49 ans, est l’une des personnes<br />
interpellées vendredi dernier à son domicile de<br />
Givors (Rhône), près de Lyon. Il serait à l’origine du<br />
projet d’enlèvement du juge lyonnais Albert Lévy.<br />
Un article publié par le journal régional lyonnais<br />
Le Progrès a remonté sa piste. Alors que le projet<br />
n’était qu’« intellectuel», selon le procureur de Paris<br />
(lire notre précédente édition), le journaliste révèle<br />
que l’intention était «peut-être plus avancée que le<br />
magistrat ne peut le dire». Mais surtout, pourquoi<br />
cet enlèvement ? Parce que juge avait un nom à<br />
L<br />
es affrontements ont repris hier entre des<br />
groupes armés près de Zouara, à l’ouest<br />
de Tripoli, théâtre depuis lundi de combats<br />
meurtriers ayant fait au moins 18 morts. Des tirs<br />
sporadiques d’armes lourdes et légères étaient<br />
entendus dans cette région, située à une soixantaine<br />
de kilomètres des frontières tunisiennes,<br />
et des colonnes de fumée se dégageaient des<br />
localités de Jamil et Regdaline où s’affrontaient<br />
depuis lundi des ex-rebelles libyens et d’autres<br />
groupes armés.<br />
Aucun bilan de ces hostilités n’a pu être obtenu<br />
dans l’immédiat. Jamil et Regdaline sont situées<br />
à une centaine de kilomètres à l’ouest de<br />
Tripoli, à quelques kilomètres au sud de la ville<br />
côtière de Zouara. Les affrontements se déroulent<br />
notamment sur deux fronts, au sud-ouest<br />
de Zouara où se concentre la principale force<br />
Interpellation d’islamistes par les forces de sécurité françaises<br />
l’action des services», la délégation<br />
a ainsi renvoyé dans ses cordes la<br />
commission sénatoriale (le Sénat<br />
est dominé par les socialistes) pour<br />
le contrôle de l’application des lois<br />
qui avait programmé mardi des<br />
auditions, alors que les ministres<br />
de l’Intérieur et de la Défense lui<br />
avaient refusé la possibilité d’entendre<br />
les responsables directs du<br />
renseignement en France.<br />
UNE NOUVELLE VAGUE<br />
D’ARRESTATIONS D’ISLAMISTES<br />
Dans le même temps, dix islamistes<br />
radicaux ont été interpellés dans<br />
plusieurs villes de France hier matin<br />
lors d’une nouvelle opération.<br />
A Roubaix, trois personnes ont été<br />
interpellées : deux hommes vêtus de<br />
djellaba et une femme, en présence<br />
de journalistes. Le maire de la grande<br />
ville du nord de la France, Pierre Dubois,<br />
s’est «interrogé sur la médiatisation»<br />
de l’opération même «s’il va<br />
de soi que la lutte antiterroriste est<br />
fondamentale et doit être un combat<br />
de tous les instants». Selon lui, «une<br />
chose est la lutte antiterroriste (...)<br />
une autre est la politique spectacle».<br />
L’antenne régionale roubaisienne<br />
de la Ligue des droits de l’homme a<br />
PROJET D’ENLÈVEMENT D’UN JUGE À LYON :<br />
UNE SIMPLE VENGEANCE ?<br />
consonance juive ? Pas seulement. «Plus sûrement,<br />
Bouzid a d’abord visé le juge qui venait précisément<br />
de mener à son encontre une instruction judiciaire,<br />
ouverte en mars 2011, clôturée en septembre. Le juge<br />
avait décidé de renvoyer Bouzid en correctionnelle<br />
pour séquestration et mauvais traitements infl igés à<br />
ses enfants. Coïncidence ?»<br />
Ainsi, selon le journaliste, «une vengeance<br />
personnelle sous des oripeaux islamistes, un refus<br />
radical de la loi républicaine aux motifs familiaux :<br />
ainsi apparaît le mobile de cette velléité criminelle».<br />
LA LIBYE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE<br />
de cette ville et au sud, sur les hauteurs d’une<br />
colline surplombant Jamil et Regdaline. Des armes<br />
légères, mais aussi des canons antiaériens<br />
installés sur des pick-up, des lance-roquettes et<br />
des chars sont utilisés dans les combats qui ont<br />
perdu d’intensité mercredi par rapport aux deux<br />
jours précédents.<br />
Depuis la chute du régime de Mouammar <strong>El</strong><br />
Gueddafi en octobre dernier, la tension est<br />
palpable entre Zouara, dont les habitants sont<br />
d’origine amazighe, et les villes proches de<br />
Jamil et Regdaline, accusées d’avoir soutenu le<br />
régime durant la révolution libyenne, de février<br />
à octobre 2011.<br />
Selon un dernier bilan des autorités, les affrontements<br />
ont fait au moins 18 morts lundi et<br />
mardi. Le Conseil national de transition (CNT)<br />
avait annoncé mardi avoir envoyé des déléga-<br />
dénoncé «une opération publicitaire<br />
à des fins électorales (…), l’intervention<br />
de ce jour à Roubaix dépasse<br />
largement du cadre d’une action<br />
normale de sécurité publique». A<br />
Marseille, un jeune homme a été<br />
interpellé dans les quartiers nord.<br />
A Bordeaux, un homme a été arrêté<br />
hier matin puis conduit au domicile<br />
de sa mère à Bon-Encontre (Lot-et-<br />
Garonne), où une perquisition a eu<br />
lieu. A Pau, deux frères ont été arrêtés,<br />
selon les médias locaux. Parallèlement,<br />
treize membres présumés<br />
du groupuscule salafiste Forsane<br />
Alizza, interpellés la semaine passée,<br />
ont été mis en examen dans la nuit de<br />
mardi à mercredi, dont neuf écroués.<br />
Le Front national a fustigé la «gesticulation<br />
électoraliste» du président<br />
candidat Nicolas Sarkozy.<br />
Le centre droit François Bayrou<br />
(MoDem) s’est dit opposé à toute<br />
«mise en scène» d’arrestations opérées<br />
devant «les caméras». Le candidat<br />
PS, François Hollande, favori<br />
pour la présidentielle, s’est montré<br />
plus prudent : «Je ne mets pas du tout<br />
en cause ce qui se fait. Ce que je dis<br />
simplement, c’est que nous aurions<br />
dû, pu, peut-être, faire davantage<br />
avant.» W. M. et AFP<br />
Les aff rontements reprennent à Zouara<br />
tions dans la région «pour rétablir le calme et<br />
résoudre le problème», précisant que les hostilités<br />
avaient commencé quand des ex-rebelles de<br />
Zouara avaient été arrêtés lors de leur passage<br />
dans la ville de Jamil. Après une intervention du<br />
CNT, ces ex-rebelles ont été libérés et un accord<br />
a été trouvé entre les deux parties pour mettre<br />
fin au différend.<br />
Mais peu après, des ex-rebelles de Zouara ont<br />
relancé les hostilités, selon le Conseil. Ces<br />
affrontements interviennent après des combats<br />
meurtriers entre tribus à Sebha, dans le sud de la<br />
Libye, qui ont fait, la semaine dernière, plus de<br />
147 morts et 395 blessés. Le gouvernement est<br />
parvenu vendredi à imposer un cessez-le-feu.<br />
Mais celui-ci reste très précaire en raison du fait<br />
que les tribus de la région menacent à nouveau<br />
de reprendre les armes. R. I.<br />
PHOTO : DR<br />
L<br />
NORD-MALI<br />
L’ONU veut<br />
la fi n des<br />
combats<br />
e Conseil de sécurité de l’ONU a<br />
demandé hier aux rebelles de «cesser<br />
immédiatement» les hostilités dans le<br />
nord du Mali et exprimé son soutien aux<br />
efforts de la Cédéao pour rétablir le gouvernement<br />
légitime à Bamako. Dans une déclaration<br />
adoptée hier, les 15 pays membres<br />
«s’inquiètent de la présence dans la région<br />
du groupe terroriste Al Qaîda au Maghreb<br />
islamique», ce qui pourrait selon eux «déstabiliser<br />
encore davantage la situation». Ils<br />
«condamnent fermement les attaques, les<br />
pillages et la confiscation de territoire auxquels<br />
se livrent des groupes rebelles dans<br />
le nord du Mali et exigent une cessation<br />
immédiate des hostilités». Ils «invitent les<br />
rebelles à cesser immédiatement toute violence<br />
et demandent instamment à toutes les<br />
parties au Mali de rechercher une solution<br />
pacifique par un dialogue politique approprié».<br />
Le Conseil souligne «l’importance<br />
d’assurer la sécurité des civils et le respect<br />
des droits de l’homme». Il «soutient les<br />
efforts de la Communauté économique des<br />
Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao)» qui a<br />
décrété un embargo contre les putschistes<br />
et les menace d’intervenir militairement,<br />
afin d’obtenir «le retour effectif à l’ordre<br />
constitutionnel au Mali». Le texte rend<br />
notamment hommage au médiateur de la<br />
Cédéao, le président burkinabé, Blaise<br />
Compaoré.<br />
Le Conseil réaffirme sa condamnation du<br />
coup d’Etat à Bamako et son «appel à rétablir<br />
immédiatement l’ordre constitutionnel<br />
et le gouvernement démocratiquement élu<br />
et à sauvegarder le processus électoral».<br />
Les 15 pays demandent une nouvelle fois<br />
«aux mutins d’assurer la sécurité de tous<br />
les responsables maliens et de relâcher<br />
immédiatement ceux qui sont détenus».<br />
Rappelant que les mutins avaient promis<br />
d’abandonner le pouvoir au 1er avril, le<br />
Conseil «attend des mutins qu’ils prennent<br />
des mesures immédiates pour appliquer effectivement<br />
cet engagement». Il se dit aussi<br />
«préoccupé de la dégradation rapide de la<br />
situation humanitaire au Sahel et demande<br />
à toutes les parties au Mali de permettre un<br />
accès rapide, sûr et sans entraves de l’aide<br />
humanitaire» à la population. Il demande à<br />
la communauté internationale de «se mobiliser<br />
davantage» pour soutenir les efforts<br />
des organisations humanitaires.<br />
Le texte souligne aussi implicitement la<br />
préoccupation de l’ONU face aux risques<br />
que font peser les combats pour le site de<br />
Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali,<br />
inscrit au patrimoine de l’humanité, et dont<br />
les islamistes ont pris le contrôle lundi. Le<br />
Conseil avait à deux reprises déjà, les 22<br />
et 26 mars dernier, publié des déclarations<br />
condamnant fermement le coup d’Etat et<br />
appelant au retour du gouvernement démocratiquement<br />
élu et du président Amadou<br />
Toumani Touré.<br />
Les islamistes armés semblent l’emporter<br />
sur les rebelles touareg dans le nord du<br />
Mali, notamment à Tombouctou où trois<br />
des principaux chefs d’Al Qaîda au Maghreb<br />
islamique (AQMI) ont été signalés<br />
mardi. L’Union européenne a appelé hier à<br />
un «cessez-le-feu immédiat» dans le nord<br />
du Mali, mais n’envisage pas d’emboîter le<br />
pas aux Etats-Unis, à l’Union africaine ou<br />
à la Cédéao en prenant des mesures ciblées<br />
contre la junte.<br />
La Cédéao a menacé d’intervenir militairement<br />
et annoncé un «embargo total» à<br />
l’encontre de la junte qui a pris le pouvoir à<br />
Bamako. <strong>El</strong>le a mis en alerte une force militaire<br />
«d’attente» de quelque 2000 hommes<br />
et les chefs d’état-major des pays membres<br />
doivent se réunir à Abidjan aujourd’hui<br />
pour examiner les modalités d’activation de<br />
cette force. AFP
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 17<br />
CULTURE<br />
LE FILM ESPAGNOL PAIN NOIR DE AGUSTI VILLARONGA PROJETÉ À ALGER<br />
Quand la guerre prend les habits<br />
de la paix et du mensonge<br />
● La fiction Pain noir revient sur les ravages de l’après-guerre et sur le monde pradoxal des adultes.<br />
La guerre a toujours «fasciné»<br />
les cinéastes, les<br />
hommes de Lettres, les<br />
dramaturges et les plasticiens.<br />
Le sujet ne sera<br />
jamais épuisé tant que les<br />
humains se livreront à cet art de la bêtise<br />
pour «savourer» la victoire et «célébrer»<br />
la violence. Les Epagnols ont souffert de<br />
la guerre civile, comme l’Europe de «la<br />
Guerre mondiale». A sa manière, le cinéaste<br />
Agusti Villaronga est revenu sur le<br />
mal profond de la guerre sans la montrer.<br />
Sa fiction, Pain noir («Pa negré» en catalan),<br />
projetée mardi soir à la salle Cosmos<br />
à Alger à la faveur des Journées du film<br />
méditerranéen, concentre toute la magie<br />
du septième art. Le drame d’une famille<br />
exprime celui d’une nation tourmentée,<br />
le tout raconté à travers le regard d’un<br />
enfant. Un enfant qui ne se suffit pas de<br />
la réalité crue, mais fait appel à l’imagination<br />
et fait voyager ses yeux dans tous<br />
les sens. Pain noir commence comme un<br />
fiction d’épouvante : un homme traînant<br />
une charrette est attaqué en pleine forêt<br />
par un tueur portant une capuche cachant<br />
le visage. Plus loin, l’agresseur fait basculer<br />
la charrette avec l’homme assassiné et<br />
son fils encore en vie dans le vide. Quand<br />
le village voisin découvre l’horreur, tous<br />
les démons ressortent du grenier. Andreu<br />
(Francesc Colomer), le garçon qui informe<br />
les villageois, veut lui aussi comprendre<br />
ce qui se passe. Petit à petit, il se<br />
rend compte que son père était un «rojo»<br />
(rouge) qui n’aime pas l’ordre établi après<br />
la guerre civile. «Les rouges» étaient les<br />
républicains espagnols, regroupant des<br />
militants gauchistes et anarchistes, qui<br />
s’étaient opposés aux nationalistes fascistes<br />
dans les années 1930.<br />
Les républicains avaient échoué dans leur<br />
guerre permettant à Francisco Franco<br />
d’instaurer une dictature qui a étouffé<br />
l’Espagne pendant 36 ans. Franco avait<br />
été aidé par l’Eglise catholique qui n’avait<br />
pas hésité à s’allier avec la bourgeoisie.<br />
Cela est largement évoqué dans la fiction<br />
de Agusti Villaronga (inspiré d’un roman<br />
d’Emili Teixidor) à travers la haine qu’a le<br />
père d’Andreux (Roger Casamajor) pour<br />
les curés. Le commissaire (Sergi Lopez)<br />
symbolise aussi dans ce film la persécution<br />
contre les républicains menée par la<br />
Guardia civile durant les années 1940. Le<br />
commissaire fera tout pour trouver le père<br />
d’Andreu et le faire condamner pour le<br />
meurtre de l’homme à la charrette grâce à<br />
une justice aux ordres. L’Eglise refuse de<br />
faire la prière après l’exécution du militant<br />
républicain. «Vous n’êtes qu’un paquet de<br />
120 kg de graisse», lance la mère d’Andreu<br />
à l’adresse du curé du village, obèse<br />
et arrogant. Dans cet univers intrigant,<br />
Andreu, qui se rend compte à peine de la<br />
misère qui l’entoure, s’adonne à des jeux<br />
avec sa cousine, une précoce qui connaît<br />
déjà les vices de la vie, mais ne cesse de<br />
chercher la vérité. Il a cru pour un temps au<br />
discours de son père d’après lequel le danger<br />
de la guerre n’est pas la perte de la vie<br />
ou la peur, mais l’évaporation des idéaux.<br />
A l’école, un enseignant alcoolique ami<br />
des riches lui enseigne que «l’Histoire est<br />
écrite par les vainqueurs» et que «les perdants<br />
n’ont pas droit à la vie». Le régime<br />
franquiste ne s’était pas contenté de la<br />
complicité de l’Eglise, mais avait embrigadé<br />
l’école aussi. Un jeune tuberculeux,<br />
affamé et vivant chez des moines qui<br />
n’hésitent pas à l’exploiter, devient l’ami<br />
d’Andreu. C’est presque la seule personne<br />
à qui le gamin fait confiance. Cela est-il<br />
dû au fait qu’il sait qu’il est condamné ?<br />
Mais le jeune malade, tout le temps habillé<br />
en blanc, parfois dénudé, ressemble déjà à<br />
un personnage imaginaire que l’esprit fertile<br />
de l’enfant conçoit. Un autre monde<br />
est-il possible ? Agusti Villaronga n’a pas<br />
suivi l’histoire dans une linéarité qui aurait<br />
pu aboutir à un règlement de compte du<br />
franquisme. Non, le cinéaste a choisi une<br />
autre voie pour dire tout le dégoût qu’il a<br />
de la guerre et des traumatismes qu’elle<br />
provoque. Il a puisé dans deux autres<br />
romans d’Emili Teixidor pour élaborer un<br />
scénario écrit à Cuba. On peut y trouver<br />
une ressemblance assez vague avec le long<br />
métrage de Guillermo del Toro, Labyrinthe<br />
de Pan. Les images presque dessinées<br />
à la main d’Antonio Riestra et la musique<br />
philosophique de José Manuel Pagan ont<br />
soutenu la quête artistique d’un cinéaste<br />
qui a voulu, au-delà de la forme académique,<br />
dénoncer aussi la crise morale<br />
d’une Espagne malade de ses paradoxes.<br />
«J’avais hésité avant de faire ce film, car<br />
il y a beaucoup de longs métrages sur la<br />
guerre civile espagnole. Mais après avoir<br />
lu les autres livres d’Emili Teixidor, j’ai<br />
FESTIVAL D’ISTANBUL<br />
Histoire du cinéma en 15 épisodes<br />
■ Dans l’atlas géographique mondial des festivals<br />
du cinéma, les yeux des cinéphiles convergent en ce<br />
moment vers les écrans d’Istanbul, où le 31 e Festival<br />
(30 mars-15 avril) accueille 200 films et de nombreux<br />
cinéastes dont certains sont des poids lourds du 7 e<br />
art. En hommage à la lutte pour l’indépendance du<br />
peuple algérien, le festival d’Istanbul montre La<br />
Bataille d’Alger de Gilo Pontecorvo et Yacef Saâdi.<br />
Dans la section documentaire, Yasmine Adi a fait le<br />
voyage avec son film sur la repression du 17 octobre<br />
1961. Cela dit, la planète entière (du cinéma) est<br />
représentée à Istanbul, avec au moins trois grands<br />
hommages à : Théo Angelopoulos (Le Voyage des<br />
Comédiens), Raoul Ruiz (Les Trois Couronnes du<br />
Matelot) et Rainer Werner Fassbinder (Despair). Dans<br />
la même section In Memoriam, deux classiques turcs<br />
: Law Of The Border de Lotfi Akad et Gramophone de<br />
Yousuf Kurçenli. Une autre bonne nouvelle : à la<br />
manière de J-L Godard, Mark Causius, cinéaste<br />
anglais, a fait A Story of Cinema, an Odyssey et les<br />
cinéphiles stanbouliotes vont rester plantés devant<br />
l’écran pour voir défiler les 15 épisodes de son film.<br />
Ce même public, qui remplit les salles d’Istiklal<br />
Caddesi, a sûrement aussi matière à se réjouir<br />
puisque le 31 e festival a sélectionné 12 œuvres<br />
nationales pour le grand prix, le Golden Tulip. Il fut un<br />
temps, au cours des années 1970, où la Turquie<br />
produisait 300 films par an qui chassaient des écrans<br />
tous les bulldozers américains. Mais très peu alors<br />
avaient le moindre mérite, sinon commercial. C’était<br />
mélodrame, pornographie et compagnie. Puis, il y a<br />
eu un arrêt brutal de la production. Une longue crise<br />
qui, paradoxalement, a permis ensuite de voir<br />
émerger un cinéma d’auteur turc de très haute<br />
qualité, avec Yilmaz Guney, Omar Kavur, Zeki Okten,<br />
Zeki Demirkubuz, Nuri Bilge Ceylan, Erden Kiral et<br />
bien d’autres metteurs en scène de talent. Dans les<br />
festivals internationaux, dès que le nom d’un<br />
cinéaste turc apparaît dans le programme, on a la<br />
certitude qu’il s’agit d’un événement, que ce n’est<br />
pas un cinéma gratuit, mais sérieux, profond et<br />
parfois austère dans le sens où les auteurs turcs<br />
Francesc Colomer<br />
(à gauche) et Roger<br />
Casamajor dans le film<br />
Pain Noir<br />
décidé de me lancer dans le projet», a<br />
expliqué Agusti Villaronga, lors du débat<br />
qui a suivi la projection du film. Il a revendiqué<br />
une part du fantastique dans le<br />
long métrage sans que cela soit le plat de<br />
résistance, comme il a reconnu que Pain<br />
noir ne peut pas avoir une seule piste de<br />
lecture. Oui, cette fiction qui a bouleversé<br />
l’Espagne et qui invite à la réflexion est un<br />
magma d’idées, de sensations, de poésies,<br />
et d’humanisme. Le cinéaste a réussi aussi<br />
à imposer que dans cette histoire multiple<br />
il y a toujours quelque chose de caché, de<br />
non dit… Toutes les vérités sont finalement<br />
relatives. «Dès le début du film, il y<br />
a une castration. Après, c’est une spirale<br />
de violences. A Los Angeles, le public m’a<br />
confié être choqué par la scène de la charrette<br />
et le cheval qui tombent dans le ravin<br />
et par celle de la cousine d’Andeu qui lui<br />
demande de poser sa main sur elle. Or,<br />
parfois, il faut bien montrer la violence à<br />
l’écran, dire ce qu’elle est», a ajouté le cinéaste.<br />
Agusti Villaronga, 59 ans, a réalisé<br />
d’autres films à succès comme L’enfant de<br />
la lune, Prison de cristal et La mer.<br />
Fayçal Métaoui<br />
abordent en priorité des sujets de société graves,<br />
comme la liberté de la presse, la repression contre le<br />
peuple kurde, la grande pauvreté des villages de<br />
montagne, le lourd tribut des femmes, le chômage,<br />
etc. De ce fait, la Turquie est un pays qui s’est ouvert<br />
au monde grâce à sa culture, sa littérature, sa<br />
musique mais aussi son cinéma d’auteur.<br />
Dans la sélection du festival, on trouve Zéki<br />
Demirkubuz qui a adapté un roman de<br />
Dostoïevsky : Souvenir de la maison des morts. Rei<br />
Celik qui a tourné dans un village d’Anatolie le drame<br />
des mariages précoces. Belmin Soylemez qui aborde<br />
le sujet de l’avenir dans les marcs de café. Veki<br />
Kahraman qui s’interroge sur la politique des<br />
langues en Turquie. Umit Unal qui traite du sujet des<br />
rapports de la justice avec le peuple turc. Emin Alpee<br />
dont l’histoire est basée sur le retour à la terre et la<br />
nostalgie du village. La singulière émergence du<br />
cinéma d’auteur turc n’est pas près de céder la place<br />
aux méga-productions des studios américains.<br />
Azzedine Mabrouki<br />
PHOTOS : D. R.<br />
BLOC-NOTES<br />
■ MUSIQUE<br />
*Salle Ibn Zeydoun<br />
Riadh <strong>El</strong> Feth-Alger(OREF)<br />
Samedi 7 avril 2012 :<br />
Hommage à la diva de la<br />
chanson kabyle Nouara à partir<br />
de 18h30<br />
Vendredi le 13 avril 2012<br />
Association des pédiatres<br />
libéraux : colloque<br />
Du 17 au 19 avril 2012 :<br />
spectacle musical avec l’AARC<br />
à partir de 19h<br />
18 avril 2012 à 19h : concert de<br />
musique Jazz avec «Phillipe<br />
Catherine»<br />
19 avril 2012 à 19h : concert de<br />
musique jazz des Caraïbes<br />
avec «Sakesho»<br />
20 avril 2012 à 19h : concert de<br />
musique jazz oriental avec<br />
Fawzi Chekili<br />
■ SALON DU LIVRE<br />
NATIONAL<br />
Le Syndicat national des<br />
éditeurs du livre (SNEL), en<br />
partenariat avec la Safex<br />
(Société algérienne des foires<br />
et expositions), organise le 8 e<br />
Salon national du livre du 12<br />
au 21 avril 2012, au Palais des<br />
expositions des Pins<br />
maritimes, à Alger. Le thème<br />
de cette édition porte sur le<br />
cinquantenaire de<br />
l’indépendance de l’Algérie<br />
VENTE-DÉDICACE<br />
Librairie Point Virgule<br />
N°77, Lot Saïd Benhaddadi,<br />
Dar Diaf, Chéraga-Alger<br />
Samedi 7 avril 2012 à 14h<br />
L’auteure Leïla Aslaoui signera<br />
son nouveau livre Sans voile,<br />
sans remords paru aux<br />
éditions Dalimen<br />
■ PARUTION<br />
*Les éditions Dar <strong>El</strong> Hikma<br />
publient un nouvel ouvrage<br />
intitulé <strong>El</strong> Fitna Soughra de<br />
l’auteur et journaliste,<br />
Mohammed Bagdad, portant<br />
sur les fetwas des prédicateurs<br />
arabes lors de l’avènement du<br />
Printemps arabe.<br />
*Les éditions Dalimen sortent<br />
un nouveau livre de l’auteure<br />
Leila Aslaoui Hemmadi intitulé<br />
Sans voile, sans remords<br />
■ MUSIQUE<br />
Palais de la Culture<br />
Moufdi Zakaria-Kouba-Alger<br />
Ce soir à 19h<br />
Concert de musique hawziandalou<br />
de Nourreddine<br />
Saoudi. Prix : 100 DA<br />
■ CINÉMA<br />
*Maison de la Culture de Tizi<br />
Ouzou<br />
Samedi 7 avril à 14h<br />
Avant-première du film Les<br />
larmes du cœur de Mokrane<br />
Hammar<br />
*La Horde de Yannick Dahan et<br />
Benjamin Rocher (France,<br />
Epouvante-horreur, 90 min,<br />
2010). Avec : Claude Perron,<br />
Jean-Pierre Martins, Eriq<br />
Ebouaney - le mercredi 4 avril<br />
2012 de 15h à 18h30 - à<br />
l’Institut français d’Alger.<br />
Parent pauvre du cinéma<br />
français, le genre horreur<br />
dénigré par les financiers,<br />
raillé par la critique, retrouve<br />
pourtant dans cette Horde une<br />
certaine vigueur. C’est de la<br />
série B.
HORIZONTALEMENT : 1.Divisions à l'intérieur d'objets<br />
2.Au fond de la gorge. Plantes volubiles 3.L'arme de Cupidon.<br />
Fâcheuse habitude. Pile 4.Sied. Cheval. Appréciiez 5.Sans<br />
culture. Métal symbolique. Fin de soirée 6.Trouvons un job à. 1<br />
Pulpe des fruits. Sur une borne 7.Premier en maths. Issu. 2<br />
Capone intime. Terme de qualité 8.Sabre. Hors limites 9.Duo<br />
3<br />
de mors. Exprimé sa satisfaction. Instrument de musique 10.<br />
Champion. Courant. Chiffre romain 11.Ne troubles pas. Sont 4<br />
grand ouverts 12.Dresser. Qui dénotes de l'habileté 13.Ciment 5<br />
de cuisine. Partie du corps 14.Fatigua. Barre de fermeture.<br />
6<br />
Pige 15.Monuments funéraires. Hébètement.<br />
7<br />
VERTICALEMENT : 1.Os de l'épaule. Chose latine 2.Dé- 8<br />
chaînement impétueux. Vieux blé chinois. Note 3.Individu.<br />
9<br />
Points opposés. Manque d'élévation morale 4.Platine. Oiseau<br />
gallinacé. Contre-danse. Symbole chimique 5.Homme de loi. 10<br />
Vrai 6.Femmes à diadèmes. Crack. Osées 7.Démonstratif. Car- 11<br />
te maîtresse. Travaux, en cours 8.Avant nous. Dispositions par-<br />
12<br />
ticulières. Interjection 9.Dulcinée. Interjection. Qui tire sur le<br />
gris 10.Grimpait. Version non doublée 11.Fondateur de l'Ora- 13<br />
toire italien. Enlève les nageoires d'un poisson 12.Tissera. 14<br />
Grande école 13.Copie conforme. Jeune scout 14.Issue. Sous-<br />
15<br />
programme. Néodyme 15.Arsenic. Apogée. Radio.<br />
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT :<br />
1.EXPLICATIONS. QC 2.MERITOIRES. ALTO 3.PNEU. NEON. EVIER<br />
4.OO. ROC. NARCOSSES 5.RN. ETOLE. ORNE 6.EMISSION. DG<br />
7.ERNE. BE. USUEL 8.MENTOR. OR. ERIC 9.ENORMES. SAR. AC<br />
10.NOTEES. SAPERA 11.TUA. NETS. ONAN 12.ETATS. CAUSETTE<br />
13.URI. AUTOCRATES 14.TAON. ROITELET 15.EINSTEIN. RISEES.<br />
Biffe Tout N° 3167<br />
T<br />
P<br />
R<br />
I<br />
R<br />
E<br />
T<br />
I<br />
L<br />
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S<br />
E<br />
T<br />
M<br />
O<br />
A<br />
B<br />
R<br />
O<br />
R<br />
Tout Codé N° 3167<br />
B<br />
Définition<br />
du mot encadré<br />
T<br />
L<br />
G<br />
E<br />
T<br />
E<br />
R<br />
U<br />
E<br />
I<br />
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T<br />
U<br />
M<br />
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A<br />
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B<br />
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E<br />
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G<br />
L<br />
L<br />
T<br />
D<br />
R<br />
V<br />
O<br />
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :<br />
NÉNUPHAR - GARRY GRANT<br />
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENT :<br />
HORIZONTALEMENT : MENACANTE / PATRIOTE / CRIE / SERT / ETRES / II / CHROME / BO<br />
/ EEN / UN / AN / TA / TE / SC / BRISE / FIACRES / BLOUSONS / IL / UP / NUE / PTOSES.<br />
VERTICALEMENT : REPREHENSIBLE / NAITRE / CAL / MATERONT / COUP / CR / EM /<br />
ABRUPT / LAISSER / RES / NOE / TISONS / ATTRIBUES / NUE / EETION / ESSES.<br />
E<br />
N<br />
I<br />
M<br />
R<br />
E<br />
H<br />
C<br />
A<br />
C<br />
S<br />
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S<br />
S<br />
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R<br />
E<br />
M<br />
U<br />
N<br />
G<br />
U<br />
E<br />
E<br />
D<br />
D<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 25<br />
JEUX - DÉTENTE<br />
VERTICALEMENT : 1.EMPORTEMENT. UTE 2.XENON. RENOUERAI<br />
3.PRE. ANNOTATION 4.LIURE. ETRE. NS 5.IT. OLTE. OMERTA<br />
6.CONCOMBRES. SURE 7.AIE. LIE. TOI 8.TRONES. RECOIN 9.IENA.<br />
SURS. TACT 10.OS. RIOS. ASSURER 11.ECROUERA. SALI 12.<br />
SAVONNER. POETES 13.LISE. LI. ENTETE 14.OTEE. CARATS 15.<br />
CORSAGE. CANE. AS.<br />
RÈGLE DU JEU<br />
Biffer tous les mots de la<br />
liste que vous retrouverez<br />
dans la grille, en utilisant<br />
tous les sens possibles. Les<br />
lettres qui n'auront pas été<br />
cochées serviront à former<br />
le mot défini ci dessous.<br />
DÉFINITION<br />
Faire aller devant soi<br />
(6 lettres)<br />
Solution Biffe Tout<br />
précédent :<br />
POUPIN<br />
Décision légale qui suspend provisoirement l’exécution de certaines obligations.<br />
1<br />
10<br />
12<br />
4<br />
15<br />
1<br />
3<br />
11<br />
8<br />
5<br />
11<br />
2<br />
7<br />
13<br />
3<br />
11<br />
6<br />
6<br />
7<br />
9<br />
6<br />
2<br />
9<br />
4<br />
11<br />
9<br />
12<br />
13<br />
6<br />
4<br />
8<br />
3<br />
1<br />
14<br />
14<br />
4<br />
6<br />
13<br />
16<br />
11<br />
1<br />
4<br />
6<br />
14<br />
8<br />
7<br />
6<br />
11<br />
15<br />
5<br />
7<br />
7<br />
3<br />
13<br />
14<br />
9 7 12 11 9 6 7<br />
1 3 1 17 8 1<br />
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez<br />
la grille, puis reportez les lettres correspondant<br />
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et<br />
vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.<br />
6<br />
7<br />
2<br />
1<br />
4<br />
8<br />
11<br />
14<br />
14<br />
11<br />
1<br />
3<br />
4<br />
6<br />
9<br />
15<br />
1<br />
14<br />
4<br />
14<br />
6<br />
1<br />
14<br />
4<br />
11<br />
8<br />
1<br />
7<br />
16<br />
11<br />
7<br />
8<br />
14<br />
7<br />
13<br />
8<br />
4<br />
6<br />
11<br />
13<br />
6<br />
11<br />
8<br />
1<br />
4<br />
6<br />
11<br />
9<br />
9<br />
1<br />
9<br />
Quinze sur 15 N° 3167<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15<br />
5<br />
9<br />
4<br />
11<br />
9<br />
1<br />
17<br />
11<br />
9<br />
11<br />
11<br />
8<br />
6<br />
12<br />
4<br />
11<br />
8<br />
14<br />
ACTE - AGIOTAGE - ALLUVIAL - BANANIER -<br />
BERCEAU - CLOITRER - COTE - DECOUVERT -<br />
DRESSAGE - ECLOSION - ECORCHURE -<br />
FINESSE - FILMER - GENERALITE - GESTE -<br />
HAMEAU - HERMINE - IMITER - IRISE -<br />
LIMACE - LOUTRE - MERE - MINE - NAPPAGE<br />
- NUMERATION - OCELOT - OMNIVORE -<br />
PAUME - RIDEAU - SANSONNET - SENIOR -<br />
TESTAMENT - TOLERANCE<br />
mise<br />
(de fonds)<br />
sornette<br />
pâtes farcies<br />
de viande<br />
espère<br />
vieille rage<br />
adverbe<br />
de lieu<br />
infante<br />
d’Espagne<br />
épreuve<br />
sportive<br />
bourreau<br />
des rois<br />
hors chant<br />
fin de<br />
messe<br />
parcelle de<br />
salive<br />
apparues<br />
fixée à<br />
demeure<br />
lieux<br />
d’aisances<br />
carapace<br />
d’oursin<br />
demiglossine<br />
risquât<br />
parfois<br />
pronom<br />
cavités<br />
à cristaux<br />
eau-de-vie<br />
duo de<br />
mors<br />
arête<br />
gaz rare<br />
démonstratif<br />
troisième<br />
pied<br />
chef de<br />
corps<br />
bagnole<br />
queue de<br />
souris<br />
Mots Croisés N°3166<br />
Par M. IRATNI<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I- Nonchalances extrêmes. II- Qui désire avec un empressement<br />
inquiet . III- Possessif - Agiter la menace<br />
de. IV- Aunée - Voiture. V- Sodium - Stéréotypé.<br />
VI- Avantage - Au bord de l’eau. VII- Deux, romain -<br />
En béton - Oncle d’Amérique. VIII- Eau du matin -<br />
Lien. IX- Berceau des grands - Contraire. X- Mariée -<br />
A savoir.<br />
VERTICALEMENT<br />
1- Qui sont au début d’un livre. 2- Expression. 3- Travaux,<br />
en bref - Sa mise est ruineuse. 4- Fanfaronne.<br />
5- Foyer lumineux - Assassinées. 6- Estuaire encaissé -<br />
Mis à jour. 7- Agréable - Femme du premier. 8- Difficile<br />
à assimiler par l’esprit. 9- Fait des longueurs - Bidonné.<br />
10- Fromage - Divertit.<br />
SOLUTION N° 3165<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I- BILLEVESEE. II- OSIER - HAUT. III- USNEES.<br />
IV- GUE - SIDERE. V- REALITE. VI- PELAGE.<br />
VII-MARGE - IRES. VIII- EVEILLEE. IX- NIS - EU -<br />
NOE. X- TS - ASILE.<br />
VERTICALEMENT<br />
1- BOUGREMENT. 2- ISSUE - AVIS. 3- LINEAIRES.<br />
4- LEE - GI. 5-ERESIPELES. 6-SITE - LUI. 7-EH -<br />
DELIE. 8- SAGE - ARENE. 9- EU - RAGE. 10- ETRE<br />
- ESSES.<br />
Fléchés Express N° 3167<br />
vallée<br />
du pif<br />
temps des<br />
glaces<br />
affairement<br />
extraits<br />
de rôle<br />
possessif<br />
araignée<br />
dès potronminet<br />
gogo<br />
biblique<br />
plante<br />
sauvage<br />
Jeux proposés par gym C Magazine
15:35 Brothers & Sisters<br />
Le vent de la victoire<br />
16:25 4 mariages pour…<br />
17:20 Une famille en or<br />
18:05 Money Drop<br />
19:00 Journal<br />
19:50 Série<br />
Profilage-D’entre les morts<br />
Adrien Keller, grand reporter<br />
ayant survécu à deux ans de<br />
captivité dans un camp des FARC<br />
en Colombie, est assassiné...<br />
20:40 Profilage<br />
Le prix de la liberté<br />
22:40 New York, unité spéciale<br />
Copie conforme<br />
16:10 Les maçons du cœur - La<br />
réunion de famille<br />
17:05 Monk ne ferme plus l’œil<br />
17:55 Monk et la femme du<br />
capitaine<br />
18:45 Monk n’ose pas dire non<br />
19:45 Série<br />
Family Man<br />
Le soir de Noël, un célibataire,<br />
patron d’une société financière<br />
de New York, se retrouve<br />
dans la peau de celui qu’il...<br />
21:50 90’ Enquêtes<br />
Permis de conduire :<br />
Enquête sur les hors-la-loi de<br />
la route<br />
16:15 Le jour où tout a basculé<br />
16:10 Seriez-vous un bon<br />
expert<br />
17:55 On n’demande qu’à en<br />
rire<br />
18:55 N’oubliez pas les paroles<br />
19:35 Magazine<br />
Envoyé spécial<br />
«Assureurs, Assurés mauvais<br />
payeurs ?». Assurance<br />
automobile, habitation, scolaire,<br />
responsabilité civile... En France,<br />
chaque foyer débourse en …<br />
22:05 Complément d’enquête<br />
Ouvriers : Les courtisés de la<br />
campagne<br />
23:20 Avant-premières<br />
14:35 J’ai vu changer la Terre<br />
Allemagne - Les îles oubliées<br />
15:35 A qui profite le bien-être<br />
16:30 C à dire ?!<br />
16:45 C dans l’air<br />
19:00 C à vous<br />
19:35 Magazine<br />
La grande librairie<br />
François Busnel ou le plaisir<br />
de partager les pépites littéraires<br />
découvertes au fil de ses lectures.<br />
21:40 Un soir<br />
21:41 Un film et son époque<br />
Il était une fois... Vol au-dessus<br />
d’un nid de coucou.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 27<br />
TÉLÉVISION<br />
16:40 Slam<br />
17:30 Des chiffres et des lettres<br />
18:10 Questions pour un<br />
champion<br />
19:00 19/20<br />
20:00 Tout le sport<br />
19:36 Film<br />
L’armée du crime<br />
Dans Paris occupé par les<br />
Allemands, l’ouvrier poète<br />
Missak Manouchian prend la tête<br />
d’un groupe de jeunes<br />
déterminés...<br />
23:05 Soir 3<br />
23:36 U-571<br />
01:30 Libre court<br />
Désert et campagnes<br />
15:40 Caméra café<br />
16:55 Malcolm - Cours du soir<br />
17:20 Malcolm - Pile et face<br />
17:45 Malcolm<br />
Malcolm contre Reese<br />
18:15 A mourir de rire<br />
19:40 Film<br />
Les douze salopards<br />
A la veille du débarquement,<br />
le commandant Reisman recrute<br />
12 hommes dans une prison<br />
militaire dans le but de les...<br />
22:25 Les têtes brûlées<br />
Les anges combattants<br />
23:15 Les têtes brûlées<br />
Prisonnier de sa gloire<br />
16:40 Sniper : Reloaded<br />
18:10Têtes à claques<br />
The Shih Tzu<br />
18:20 Les Simpson<br />
Bébé nem<br />
18:45 Le JT<br />
19:55 Série<br />
Dexter<br />
Le lac de l’enfer<br />
Dexter comprend que pour<br />
attraper les tueurs du Jugement<br />
dernier il doit suivre leurs traces<br />
et mettre lui-même en...<br />
21:45 DexterLa fin d’un monde<br />
22:40 Damages<br />
La victoire à tout prix<br />
23:35 The Office. Le stagiaire<br />
15:10 Génération Top 50<br />
16:05 Le Caméléon<br />
Ligne de vie<br />
16:50 Le Caméléon<br />
Les fantômes du passé<br />
18:40 Les Simpson<br />
19:50 Sport<br />
Ligue Europa<br />
Athletic Bilbao (Espagne)/<br />
Schalke 04 (Allemagne)<br />
Après leur large victoire du<br />
match aller (4 à 2), la formation<br />
espagne partira largement ...<br />
22:00 Le convoi de l’extrême :<br />
le nouveau défi - La grande<br />
fonte<br />
00:25 100 % poker<br />
16:20 Les pêcheuses d’algues<br />
de Zanzibar<br />
17:05 Dans tes yeux Laponie<br />
17:30 X:enius<br />
18:00 Bateaux à vapeur<br />
18:45 Arte Journal<br />
19:35 Série<br />
Les enquêtes du<br />
commissaire Winter<br />
Presque mort<br />
On vient de découvrir une voiture<br />
abandonnée portant des impacts<br />
de balle sur la vitre arrière…<br />
22:30 Capture d’ amour<br />
23:50 Les enquêtes du<br />
commissaire Winter.<br />
Chambre n° 10<br />
14:00 Hôtels du monde<br />
Hôtels design Portugal<br />
15:00 Tellement people<br />
investigation<br />
16:30 Tellement chic<br />
17:00 Paris c’est fou<br />
19:35 Magazine<br />
Tellement people<br />
investigation<br />
Dans ce magazine d’enquêtes<br />
exclusives consacré aux<br />
célébrités, Clara Morgane<br />
dévoile tous les secrets...<br />
21:10 Paris c’est fou<br />
22:55 Talk-show<br />
Bienvenue chez Cauet<br />
00:00 Sport - Poker<br />
12:45 La 19 e épouse<br />
14:40 La couleur de l’amour<br />
16:40 Un dîner presque parfait<br />
17:45 100 % mag<br />
18:45 Le 19 45<br />
19:05 Scènes de ménages<br />
19:50 Magazine<br />
Slumdog Millionaire<br />
Un orphelin vivant dans les<br />
taudis de Mumbai sur le point<br />
de triompher dans la version<br />
indienne de l’émission<br />
Qui veut gagner des millions?<br />
21:50 La belle et ses princes<br />
presque charmants<br />
00:40 Harper’s Island<br />
Bienvenue sur l’île maudite<br />
URGENCES - JEUDI NOIR FRANCE 4 19h45 I, ROBOT DIRECT STAR- 19h40 L’ÎLE MYSTÉRIEUSE TF6 - 19h45<br />
En raison de la canicule qui se prolonge sur la ville de<br />
Chicago, l’alimentation électrique du service des urgences<br />
est perturbée. Des pensionnaires d’une maison de repos, qui<br />
souffrent d’hyperthermie, sont conduits aux urgences dans les<br />
plus brefs délais. Abby et Pratt sont en désaccord au sujet des<br />
analyses à réaliser sur un bébé. ..<br />
PIÈGE À GRANDE VITESSE NT1 19h45<br />
Jadis, l’un des officiers les plus qualifiés de la Navy,<br />
aujourd’hui cuisinier, Casey Ryback voyage tranquillement en<br />
train avec sa nièce Sarah. Une bande de terroristes s’empare<br />
du convoi. Leur chef, Penn, est une brute aux ordres d’un<br />
savant fou, Dane Travis, dont la dernière invention, un satellite<br />
capable de provoquer des tremblements de terre à distance...<br />
En 2035, les robots sont devenus les très précieux auxiliaires<br />
des humains. Le détective Del Spooner, qui n’apprécie pas<br />
ces machines omniprésentes, est chargé d’enquêter sur le<br />
décès du professeur Hogenmiller. Ce spécialiste en robotique<br />
a été retrouvé mort à proximité de son laboratoire. Le principal<br />
suspect est un prototype de robot nommé Sonny...<br />
SABRINA RTL9- 19h40 WAY OF THE GUN ACTION 19h40<br />
Linus a su faire fructifier la fortune qu’il a héritée de son père.<br />
Grâce à lui, la famille Larrabee est l’une des plus riches du<br />
pays. David, son jeune frère, mène une vie de séducteur oisif<br />
sans s’apercevoir que la jeune fille de son chauffeur, Sabrina,<br />
se consume d’amour pour lui. Cette dernière part travailler à<br />
Paris et revient au domaine après deux ans d’absence...<br />
1863, au milieu de la guerre de Sécession. Echappés de la<br />
prison d’état de Virginie en montgolfière, le capitaine Smith,<br />
Neb l’ancien esclave, Helen, sa fille et Pencroff s’échouent<br />
sur une île inexplorée. On raconte que cette île est maudite,<br />
abritant des monstres et un volcan menaçant, et qu’elle cache<br />
un trésor inestimable inlassablement convoité par les pirates.<br />
Parker et Longbaugh, petits truands par nécessité, apprennent<br />
qu’un milliardaire, Chidduck, attend d’une mère porteuse la<br />
naissance de son fils. Les deux complices décident d’enlever<br />
Robin, la jeune femme, pour demander une rançon au futur<br />
père. Les fuyards sont très vite localisés par Sarno. Mais<br />
bientôt, les deux hommes se retrouvent traqués par la police...<br />
14:40 Mick Brisgau, le comeback<br />
d’un super flic - Dilemme<br />
15:40 Pour l’amour du risque<br />
Tour complet<br />
19:00 Very Bad Blagues, la<br />
quotidienne<br />
19:45 Magazine<br />
À chacun son histoire...<br />
Rajeunir à tout prix : quand la<br />
chirurgie esthétique n’a plus de<br />
limite - Femme, homme,<br />
adolescent sont de plus en plus<br />
nombreux à le faire...<br />
21:30A chacun son histoire...<br />
Leur destin a basculé : Leur<br />
combat pour le bonheur<br />
23:15 Morandini !
ON VOUS LE DIT<br />
Le niet de Rachid Benaïssa<br />
Le ministre de l’Agriculture, Rachid<br />
Benaïssa, a refusé de se présenter aux<br />
élections législatives du 10 mai<br />
prochain sous la bannière du FLN.<br />
Selon une source proche du<br />
ministre, M. Benaïssa a<br />
déclaré vouloir céder sa<br />
place aux jeunes militants.<br />
L’on croit savoir que d’autres<br />
ministres du gouvernement<br />
Ouyahia auraient décliné la<br />
proposition qui leur a été<br />
faite de représenter leurs partis respectifs aux<br />
prochaines joutes électorales, à l’exemple, dit-on, de<br />
Smaïl Mimoun et Mustafa Benbada, pour le MSP.<br />
Journalistes et candidats<br />
à la députation<br />
Le nombre de journalistes candidats à la députation<br />
augmente de jour en jour. La dernière en date à avoir<br />
été retenue serait Amina Debbache, qui figure en 6 e<br />
position sur la liste RND d’Alger. C’est la première<br />
responsable d’un media à être retenue comme<br />
candidate.<br />
Amina Debbache est une ancienne journaliste de la<br />
Chaîne I, diplômée de l’université d’Alger. <strong>El</strong>le a lancé<br />
aussi Radio Mitidja, avant d’être nommée directrice de<br />
Canal Algérie. En février dernier, elle avait été nommée<br />
directrice générale du journal Echaâb après avoir<br />
occupé le poste de directrice de la formation à l’ENTV.<br />
Apparemment, beaucoup de gens de la profession se<br />
voient sur les traces de Abdelkader Messahel, ancien<br />
journaliste, devenu diplomate et ensuite ministre, ou<br />
Abdelkader Bensalah, devenu diplomate lui aussi et<br />
président de l’APN et ensuite du Conseil de la nation. Il<br />
faut noter qu’il a dirigé le journal Echaâb de 1967 à<br />
1977 lui aussi.<br />
Cité AADL de Aïn Benian,<br />
lieu de tous les dangers<br />
Les habitants de la cité AADL DAS Chaâbane de Aïn<br />
Benian ne savent plus à quel saint se vouer et vivent<br />
dans un climat d’insécurité engendré par le laisseraller<br />
des responsables de l’AADL. En effet, l’entreprise<br />
qui a réalisé cette cité, en l’occurrence ZCIGC, en<br />
déménageant après la fin des travaux, a laissé sa base<br />
de vie constituée de baraques en dur. Cette dernière<br />
est devenue un lieu privilégié pour des délinquants.<br />
En effet, à la tombée de la nuit, il est quasiment<br />
impossible de passer devant cette base de vie sans<br />
être agressé.<br />
Sur ces lieux, des bouteilles de boissons alcoolisées et<br />
de seringues jonchent le sol. Aussi, c’est un lieu de<br />
tractations pour les dealers qui viennent de différentes<br />
localités, et ce, au su et au vu de tout le monde. Les<br />
autorités locales, dépêchées sur les lieux, n’ont fait<br />
que constater le danger qui menace toute une localité.<br />
L’AADL est tenue responsable de cette situation du fait<br />
que la mission lui incombe d’instruire la ZCIGC de<br />
nettoyer les lieux et de démolir cette base de vie qui<br />
commence à devenir un bidonville.<br />
20 kg de kif dissimulés<br />
par deux femmes<br />
Les éléments de la gendarmerie de Sidi Bel Abbès ont<br />
appréhendé, lundi dernier, dans la commune de Sidi<br />
Ali Boussidi (ex-Parmentier), deux femmes en<br />
possession d’une quantité de 20 kg de kif traité. La<br />
drogue, qui était dissimulée dans un sac contenant du<br />
linge pour bébé, a été découverte dans un taxi à bord<br />
duquel se trouvaient les deux femmes dont l’une serait<br />
originaire de Maghnia ( Tlemcen), l’autre de Guelma.<br />
Les mises en cause ont été déférées devant les<br />
juridictions compétentes.<br />
HORAIRES DES PRIERES<br />
ALGER ET<br />
Fedjr………… 04:50<br />
Dohr………… 12:51<br />
SES ENVIRONS<br />
Asser………..16:27<br />
Maghreb……19:19<br />
Icha………....20:41<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Le Quotidien Indépendant<br />
Édité par la SPA “<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> Presse”<br />
au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la<br />
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Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1 er<br />
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<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 28<br />
L’ÉPOQUE<br />
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORIENTAL DE GENÈVE (FIFOG)<br />
80 fi lms en compétition<br />
● L’Algérie sera représentée par des films de fiction récents et des documentaires<br />
portant notamment sur l’histoire de la guerre de libération.<br />
a 7 e édition du Festival international du film oriental<br />
de Genève (FIFOG) aura lieu du 28 avril au 6 mai.<br />
C’est ce que nous a déclaré Tahar Houchi, directeur<br />
artistique de ce festival<br />
en marge du Festival<br />
du film amazigh qu’a<br />
abrité la wilaya de Tizi<br />
Ouzou. Quelque 80<br />
films issus de plusieurs<br />
pays seront à l’affiche.<br />
La nouveauté cette année<br />
réside dans la mise<br />
en place de trois compétitions<br />
: long métrage<br />
(fiction), court métrage<br />
(fiction) et documentaire,<br />
et l’hommage à un<br />
cinéaste ayant marqué<br />
par son œuvre la cinématographie,<br />
explorant les<br />
frontières entre l’Orient<br />
et l’Occident, ajoute M.<br />
Houchi.<br />
Une exposition artistique,<br />
un colloque à l’Institut<br />
des hautes études internationales<br />
et du développement<br />
autour de Mémoire<br />
et cinéma et un atelier de<br />
formation en faveur des jeunes<br />
Genevois et Marocains<br />
seront également au programme<br />
de cette rencontre.<br />
L’Algérie sera représentée par plusieurs productions dont<br />
Normal de Merzak Allouache (prix du meilleur long métrage<br />
arabe au Festival de Doha-Tribeca 2011), Essaha de<br />
Dahmane Ouzid, Le pain nu de Rachid Benhadj, Demain<br />
Alger (Amine Sidi Boumediène), Brûlures (Farid Attoumi)<br />
et <strong>El</strong> Mektoub de Mohamed Soudani (production<br />
algéro-suisse). Dans la catégorie documentaire, on retrouve<br />
Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ? de Abder-<br />
e Royaume-Uni est en train de<br />
Lprogresser avec un certain nombre<br />
d’initiatives dans un domaineclé<br />
de la coopération bilatérale avec<br />
l’Algérie en renforçant les liens dans<br />
l’éducation et la promotion de l’enseignement<br />
de la langue anglaise<br />
pour laquelle il y a une énorme demande<br />
en Algérie», a indiqué l’ambassade<br />
dans un communiqué. <strong>El</strong>le<br />
a précisé, à ce sujet, qu’elle travaille<br />
étroitement avec le British Council<br />
pour renforcer les liens entre les universités<br />
britanniques et algériennes<br />
et pour favoriser l’enseignement et<br />
l’apprentissage de la langue anglaise<br />
en Algérie.<br />
La représentation diplomatique a<br />
rappelé que le ministre de l’Enseignement<br />
supérieur et de la Recherche<br />
scientifique et l’ambassadeur<br />
britannique avaient convenu, le 30<br />
mars dernier, d’intensifier la coopération<br />
dans ce domaine, annonçant<br />
qu’une table ronde entre le British<br />
Council et les chefs des départements<br />
d’anglais des universités algériennes<br />
sera organisée bientôt à cet<br />
effet. Afin d’encourager davantage<br />
ENSEIGNEMENT DE L’ANGLAIS EN ALGÉRIE<br />
les échanges bilatéraux, l’ambassadeur<br />
britannique organisera une<br />
table ronde, en automne, qui réunira<br />
les responsables de plusieurs universités<br />
algériennes et britanniques.<br />
En parallèle, le British Council<br />
poursuit son programme de soutien<br />
éducatif en Algérie en collaboration<br />
avec le ministère de l’Education<br />
nationale, est-il rappelé dans le<br />
communiqué. Le British Council<br />
a, par ailleurs, tenu récemment son<br />
razak Larbi Cherif, L’encre de liberté (Hocine Redjala),<br />
L’Algérie, de Gaulle et la bombe, de Larbi Benchiha,<br />
(France-Algérie) et Vent de sable,<br />
le Sahara des essais nucléaires<br />
(France-Algérie). L’Egypte participe,<br />
entre autres, avec la fiction<br />
18 jours de Yousri Nasseroulah,<br />
Sherif Arafa, Mariam Abou Ouf.<br />
C’est un film collectif composé<br />
de 10 courts métrages de fiction<br />
relatifs aux événements de la<br />
place Tahrir, au Caire, du 25 janvier<br />
au 11 février 2011. Le pays<br />
hôte présentera des films récents<br />
et un documentaire sur la guerre<br />
qui a opposé Israël et le Hezbollah<br />
en 2006. Sous la forme<br />
d’un carnet de voyage réalisé<br />
par Patrick Chapatte et Marco<br />
Dellamula, ce documentaire<br />
d’animation traite des conséquences<br />
humanitaires des<br />
bombes à sous-munitions au<br />
Sud Liban. La Tunisie, pour sa<br />
part, sera en lice avec notamment<br />
un documentaire sur la<br />
révolution de jasmin intitulé<br />
Plus jamais ça ! «Le Fifog<br />
est avant tout un espace où<br />
s’exposent les plus récentes,<br />
les plus originales et les<br />
plus innovantes productions cinématographiques<br />
d’Orient et d’Occident.<br />
Un intérêt particulier est accordé aux œuvres de jeunes<br />
réalisateurs et aux films qui abordent des questions pertinentes<br />
et apportent des éclairages intéressants sur les<br />
sociétés dans lesquelles les œuvres sont ancrées. Aussi,<br />
le festival ambitionne de réduire l’incompréhension entre<br />
l’Orient et l’Occident en explorant continuellement les<br />
frontières entre ces deux mondes», souligne le directeur<br />
artistique de ce festival. Ahcène Tahraoui<br />
Une demande toujours croissante<br />
● L’ambassade britannique à Alger s’est félicitée mardi de la coopération<br />
croissante qui se met en place entre l’Algérie et le Royaume-Uni<br />
dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage de la langue anglaise.<br />
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi<br />
Yahia, Hydra. Tél : 021 56 32 77 - Tél/Fax : 021 56 10 75<br />
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC-<br />
Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.<br />
Diff usion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :<br />
Société de distribution <strong>El</strong> Khabar.<br />
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA <strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />
premier cours de formation pour<br />
les entrepreneurs qui ont l’intention<br />
de créer de nouveaux centres d’enseignement<br />
de l’anglais, avec son<br />
soutien.<br />
A ce titre, l’ambassade britannique<br />
a annoncé que le premier centre<br />
qui a bénéficié de ce programme a<br />
ouvert ses portes à Oran. La société<br />
britannique Alligan ouvrira, pour sa<br />
part, un centre d’enseignement de<br />
l’anglais à Alger.<br />
Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66<br />
Les manuscrits, photographies ou tout<br />
autre document et illustration adressés<br />
ou remis à la rédaction ne seront pas<br />
rendus et ne feront l’objet<br />
d’aucune réclamation.<br />
Reproduction interdite de tous articles<br />
sauf accord de la rédaction.<br />
Le geste de<br />
Nissan Algérie<br />
Le concessionnaire<br />
automobile, Nissan<br />
Algérie, vient de se<br />
distinguer par un autre<br />
geste qui l’honore au<br />
plus haut degré. Le<br />
représentant du géant<br />
nippon de l’automobile,<br />
qui met en avant la<br />
sécurité de ses modèles,<br />
vient, cette fois-ci, de<br />
prendre en charge les<br />
jeunes enfants de l’école<br />
de Staouéli de basketball.<br />
Ces derniers, invités<br />
à disputer le Mondial<br />
mini-basket (U11) qui<br />
regroupe près de 240<br />
jeunes à travers le<br />
monde, allait déclarer<br />
forfait, faute de moyens<br />
financiers pour l’achat de<br />
billets d’avion. L’école de<br />
Staouéli est la seule et<br />
unique équipe africaine<br />
qui participe à ce tournoi.<br />
Les pouvoirs publics, qui<br />
octroient des centaines<br />
de milliards de centimes<br />
à une discipline où les<br />
supporters saccagent les<br />
gradins des stades, les<br />
caméras de télévision et<br />
les vitres de véhicules<br />
d’automobilistes doivent<br />
revoir leur copie.<br />
Un Pakistanais<br />
décapité pour<br />
trafic de drogue<br />
Un Pakistanais,<br />
condamné à mort pour<br />
trafic de drogue, a été<br />
décapité, mardi, dans la<br />
région de La Mecque,<br />
dans l’ouest de l’Arabie<br />
Saoudite, a annoncé le<br />
ministère saoudien de<br />
l’Intérieur. Salim Shah<br />
Saïd Shah a été<br />
condamné pour avoir<br />
importé «une grosse<br />
quantité d’héroïne dans<br />
le royaume», a précisé le<br />
ministère dans un<br />
communiqué. Sa<br />
décapitation porte à 16 le<br />
nombre de personnes<br />
exécutées depuis le<br />
début de l’année dans le<br />
royaume. En 2011, au<br />
moins 76 condamnés à<br />
mort ont été exécutés en<br />
Arabie Saoudite, selon un<br />
décompte de l’AFP,<br />
tandis qu’Amnesty<br />
International estime que<br />
le pays a procédé à au<br />
moins 79 exécutions<br />
pendant cette période.<br />
Le viol, le meurtre,<br />
l’apostasie, le vol à main<br />
armée et le trafic de<br />
drogue sont passibles de<br />
la peine capitale en<br />
Arabie Saoudite, qui<br />
applique de manière<br />
stricte la charia.
CAN-2013<br />
Tirage au sort<br />
en octobre<br />
Le tirage au sort de la phase fi nale de la<br />
Coupe d’Afrique des nations CAN-2013,<br />
prévue en Afrique du Sud, aura lieu dans<br />
la troisième semaine du mois d’octobre<br />
2012, a annoncé mercredi la Fédération<br />
sud-africaine de football (SAFA). Les<br />
15 pays qualifi és à la CAN-2013 seront<br />
connus à l’issue du troisième et dernier<br />
tour des éliminatoires prévu du 7 au<br />
9 septembre (matches aller), 12-14<br />
octobre (matches retour). L’Afrique<br />
du Sud est qualifi ée d’offi ce. L’Algérie<br />
s’était imposée face à la Gambie (2-1)<br />
lors du match aller du deuxième tour<br />
des éliminatoires à Banjul. Le match<br />
retour aura lieu en juin prochain en<br />
Algérie. L’ouverture de la CAN-2013<br />
aura lieu le 19 janvier et la fi nale le 10<br />
février 2013. D’autre part, l’annonce des<br />
villes sud-africaines devant accueillir<br />
la compétition sera faite au plus tard<br />
le 20 avril. Cinq sites seront choisis<br />
pour accueillir la compétition phare de<br />
l’Afrique.<br />
VIOLENCE<br />
DANS<br />
LES STADES<br />
10 blessés, dont un<br />
policier, à Djelfa<br />
Dix personnes, dont un policier, ont<br />
été blessées, lors d’échauff ourées<br />
entre supporters de deux équipes de<br />
football, mardi soir au stade du Chahid<br />
Derouazi du quartier Ben Djorma de<br />
Djelfa, a-t-on appris hier auprès de la<br />
Protection civile. La même source a<br />
indiqué que les blessés, dont l’âge varie<br />
entre 19 et 35 ans, ont été acheminés<br />
à l’hôpital de Djelfa. Les violences<br />
entre supporters ont commencé 20<br />
minutes après le début d’une rencontre<br />
de football opposant les équipes de<br />
Djil Djelfa et Had Sahari. La rencontre<br />
a été interrompue, puis défi nitivement<br />
arrêtée, à la suite de ces violences, estil<br />
encore précisé. APS<br />
JS KABYLIE<br />
L’AGO ne s’est pas<br />
tenue<br />
Le président, qui tenait vaille que vaille<br />
à organiser son assemblée générale<br />
ordinaire, n’a pas réussi à la tenir<br />
devant la pression des membres de la<br />
commission de réfl exion qui avaient<br />
décidé à empêcher sa tenue. Alors<br />
qu’ils avaient été empêchés dans un<br />
premier temps d’accéder à l’intérieur<br />
de l’enceinte du stade où est situé le<br />
siège du club après le rassemblement<br />
des fans du club, déterminés à<br />
empêcher la tenue de cette assemblée<br />
ordinaire, ce sont Mourad Yousfi ,<br />
Kamel Abdeslam et Farid Ayache qui<br />
se sont présentés chez le président<br />
pour lui demander l’annulation de<br />
cette assemblée – il avait refusé de<br />
les recevoir dans un premier temps.<br />
Devant cette pression, il a été contraint<br />
d’annuler cette assemblée générale<br />
après avoir eu maille à partir avec Kamel<br />
Abdeslam qui s’est montré catégorique<br />
et ferme avec lui. En eff et, l’ancien<br />
milieu de terrain de la JSK du Jumbo-Jet<br />
lui a clairement signifi é qu’il doit quitter<br />
son poste, et ce, sans attendre ni la fi n<br />
de saison ni la fi n du mandat. Il reste<br />
que cette annulation de l’AGE pourrait<br />
fragiliser un peu plus la direction<br />
actuelle laquelle s’est juste contentée<br />
de déclarer l’annulation de cette<br />
assemblée. M. R.<br />
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 30<br />
SPORTS<br />
CHAMPIONNAT DU MONDE DE BOXE (WBO)<br />
Salim Larbi à l’assaut<br />
du titre mondial<br />
Salim Larbi est en voie de devenir le premier Algérien champion du monde de boxe<br />
L<br />
e jeune pugiliste algérien<br />
et star montante de la boxe<br />
mondiale, Salim Larbi, pos-<br />
tulera ce soir, à Prague, capitale<br />
tchèque, pour le titre mondial<br />
de boxe (WBO) de la catégorie<br />
superwelter, en affrontant le numéro<br />
un mondial de la catégorie,<br />
Lucas Kollick.<br />
Une première mondiale pour le<br />
jeune Algérien (24 ans), le challenger<br />
de ce championnat du<br />
monde, qui a réussi à se hisser à<br />
ce rang, malgré son jeune âge,<br />
notamment grâce à son titre de<br />
champion intercontinental décroché,<br />
pour rappel, au mois de novembre<br />
dernier à la salle Harcha<br />
Hacène, à Alger. Une première<br />
donc pour Salim Larbi qui tentera<br />
de réaliser un véritable exploit en<br />
allant défier le numéro un mondial<br />
sur ses terres. A ce propos,<br />
e FC Barcelone s’est qualifié<br />
L pour les demi-finales de la Ligue<br />
des champions en l’emportant (3-1)<br />
contre l’AC Milan, mardi au Camp<br />
Nou, dans un quart de finale retour<br />
marqué par deux penalties de Messi,<br />
impliqué aussi sur le troisième but<br />
signé Iniesta. Mardi, les Blaugrana<br />
auront fait preuve de caractère et de<br />
persévérance en attaque pour effacer<br />
un but milanais inscrit en milieu de<br />
première période par Nocerino (33’),<br />
qui signifiait alors l’égalisation pour<br />
les Italiens mais surtout l’élimination<br />
momentanée du Barça.<br />
Les Catalans se sont sortis de cette<br />
ornière grâce à un Messi inspiré et<br />
un jeu d’attaque percutant, comme<br />
le souhaitait leur entraîneur «Pep»<br />
Guardiola avant le match. Ils ont<br />
accessoirement été servis par un arbitrage<br />
assez généreux, notamment sur<br />
le deuxième penalty dont ils ont bénéficié<br />
en fin de première période, pour<br />
un accrochage de Busquets par Nesta<br />
sur un corner (41’). D’aucuns diront<br />
qu’ils auront justement été remboursés<br />
des penalties qu’ils n’avaient pas<br />
obtenu à San Siro, pour deux fautes<br />
commises sur Alexis Sanchez et sur<br />
Puyol. Au passage, Messi, en inscrivant<br />
ces deux penalties, est devenu<br />
le meilleur buteur sur une saison en<br />
C1 version moderne. Tout au long du<br />
le coach du jeune boxeur, Karim<br />
Ahrouz nous précisera : «Salim<br />
est prêt à relever le défi lors de<br />
ce Championnat du monde, où il<br />
affrontera le numéro un mondial<br />
et quel que soit le résultat du<br />
combat de ce soir, l’essentiel pour<br />
mon poulain c’est d’évoluer au<br />
plus haut niveau et d’acquérir<br />
de l’expérience, car Salim Larbi<br />
est très jeune, et cela l’aidera<br />
à s’aguerrir et faire évoluer sa<br />
jeune carrière en temps que professionnel.»<br />
Par ailleurs, le jeune Algérien,<br />
après ce premier Championnat du<br />
monde, devra remettre en jeu son<br />
titre de champion intercontinental<br />
de la catégorie superwelter, à la<br />
fin du mois de mai prochain, en<br />
affrontant l’Italien Josépé Lengella<br />
(triple champion d’Italie). «Ce<br />
sera le 31 mai plus précisément à<br />
PHOTO : D. R.<br />
Oran, au palais des sports Hamou<br />
Boutlelis d’Oran», nous précisera<br />
Christian Zabat, patron de la société<br />
EDR (Entre les Deux Rives),<br />
basée à Alger et promotrice des<br />
combats du jeune boxeur algérien.<br />
Il nous indiquera par ailleurs,<br />
qu’une grande manifestation<br />
est prévue pour la circonstance<br />
avec plusieurs invités de marque<br />
notamment «l’ancien et célèbre<br />
champion du monde Roberto Duran<br />
qui sera l’invité d’honneur de<br />
cette soirée. En ouverture, c’est le<br />
jeune boxeur franco-algérien, Redouane<br />
Asloum, qui disputera son<br />
premier combat sous les couleurs<br />
de l’Algérie. Il y aura beaucoup<br />
d’animation et de surprises, que<br />
je laisse le soin aux amateurs de<br />
la boxe de découvrir le 31 mai<br />
prochain à Oran», nous confiera<br />
Christian Zabat. T.A.S.<br />
JUDO<br />
Début du<br />
championnat<br />
d’Afrique hier<br />
à Agadir<br />
C’est hier matin que se sont ouverts à<br />
Agadir (Maroc), les 33 es championnats<br />
d’Afrique des nations seniors messieurs<br />
et dames dans trois épreuves, les<br />
individuels qui constituent l’attraction, le<br />
«Par équipe» et pour la première fois des<br />
championnats d’Afrique, des katas (formes<br />
techniques fondamentales).<br />
Les premiers Algériens à rentrer en<br />
lice étaient Mohamed Amine Tayeb<br />
(+100kg), Lies Bouyacoub (100kg) et<br />
Amar Benyekhlef (90kg) côté messieurs<br />
et Sonia Asselah (+78kg), Amina Temmar<br />
(78kg) et Aïcha Benabrahmane pour les<br />
dames. A l’heure où nous mettons sous<br />
presse, les combats n’ont pas encore<br />
débuté sur les trois tatamis de la salle<br />
polyvalente «<strong>El</strong> Inbiât». Prévues à 10h,<br />
l’entame des championnats est retardée<br />
à 14h. Mohamed Amine Tayeb devait<br />
aff ronter au premier tour Omar Ali, de<br />
Libye, Lies Bouyacoub à son tour le Sud-<br />
Africain, Kevin Keuvellaar. Tours d’entame<br />
à la portée de ces derniers mais pas pour<br />
Amar Benyekhlef, bénéfi ciant d’un tour<br />
à blanc pas du tout favorable et qui doit<br />
aff ronter au second tour le vainqueur<br />
du combat qui doit opposer l’Egyptien<br />
Hesham Masbah et le Sénégalais Ndiay<br />
Mbagnick. Dans le cas ou c’est l’Egyptien<br />
qui sort vainqueur, et c’est fort probable,<br />
ce sera un combat de titans qui opposera<br />
les deux seuls médaillés messieurs des<br />
derniers jeux olympiques de Pékin 2008,<br />
l’Algérien et l’Egyptien. Qui remportera<br />
cette manche déterminante pour le titre<br />
africain mais aussi pour une qualifi cation<br />
directe aux prochains Jeux olympiques<br />
de Londres ? Rencontré à l’entraînement,<br />
«mmimar» affi chait une grande volonté<br />
de faire de son mieux. Le dernier stage de<br />
l’Union européenne qu’il avait eff ectué en<br />
République tchèque avec ses camarades<br />
de l’équipe nationale lui a donné des<br />
forces et l’a rétabli même de sa blessure au<br />
genou. S. M. S.<br />
LIGUE DES CHAMPIONS EUROPÉENNE<br />
Le Barça et Messi font tomber l’AC Milan<br />
match, les Blaugrana ont dominé des<br />
Milanais mis en difficulté par un jeu<br />
de combinaisons nerveux et précis,<br />
avec Messi et Fabregas notamment<br />
qui se trouvent les yeux fermés.<br />
D’entrée de jeu, la «Pulga» (la<br />
puce) était tout près de faire<br />
mouche à deux reprises. A<br />
la suite d’un contre mené<br />
tambour battant, le petit<br />
Argentin embarquait<br />
les défenseurs italiens<br />
et frappait<br />
du gauche, mais<br />
échouant sur<br />
Abbiati (5’).<br />
Sa deuxième<br />
tentative frôlait<br />
ensuite le<br />
montant droit du gardien<br />
italien (6’). Décidément<br />
en jambes,<br />
le triple Ballon<br />
d’or poursuivait<br />
sur sa lancée.<br />
Et à la<br />
11 ’ h, les Blaugrana ont dominé des<br />
face par<br />
de leurs leu rares occasions du premier<br />
nais mis en difficulté par un jeu<br />
Antonini. acte. Robinho, après une superbe<br />
ombinaisons nerveux et précis,<br />
L’arbitre, L’ a r bitre, percée, percé servait en effet Ibrahimovic<br />
Messi et Fabregas notamment<br />
sans hési- qui délivrait d un véritable caviar à<br />
e trouvent les yeux fermés.<br />
ter,indi- Nocerino: Nocer un plat du pied et Valdes<br />
trée de jeu, la «Pulga» (la<br />
était battu b (1-1, 33’). Avec cette égali-<br />
était tout près de faire<br />
sation s qui les éliminait, les Blau-<br />
he à deux reprises. A<br />
grana ne cédaient toutefois pas<br />
te d’un contre mené<br />
à la panique.<br />
our battant, le petit<br />
quait le point<br />
Et se voyaient aussitôt récom-<br />
ntin embarquait<br />
de penalty, penalty, donnant<br />
pensés pen de leurs efforts par un<br />
défenseurs ita-<br />
à Messi l’occasion de nouveau nouve penalty, cette fois-ci assez<br />
et frappait<br />
se faire justice d’un tir généreux, génér pour tirage de maillot de<br />
auche, mais<br />
ajusté à la droite d’Ab- Nesta sur Busquets. Messi s’avançait<br />
uant sur<br />
biati (1-0, 11’).<br />
à nouveau nou et, d’une frappe à gauche<br />
ati (5’).<br />
euxième<br />
tive frôensuite<br />
le<br />
LE BARÇA,<br />
REJOINT, REJOINT, NE<br />
PANIQUE PAS<br />
d’Abbiati, d’Abb requalifiait le Barça (2-1,<br />
41’). Au retour des vestiaires, les<br />
Blaugrana Blaug appuyaient encore sur<br />
l’accélérateur. l’accé Une nouvelle fois,<br />
ant droit du gar-<br />
Croyant avoir<br />
l’incontournable l’inco Messi se trouvait au<br />
italien (6’). Dé-<br />
fait le plus<br />
départ dépar de l’action du troisième but.<br />
ment en jambes,<br />
dur, le Barça<br />
L’Argentin, L’Arg un rien personnel sur ce<br />
ple Ballon<br />
se relâchait coup-là, coup- tentait une frappe du gauche<br />
poursui-<br />
sans doute un<br />
qui ricochait ri sur un joueur rossonero.<br />
ur sa lan-<br />
peu, donnant<br />
Iniesta, Iniest sur le rebond, terminait le<br />
Et à la<br />
par là même travail travai d’une superbe frappe enroulée<br />
, après<br />
raison à du droit, dr qui rappelait les frappes à<br />
avoir sub-<br />
son en- la Thierry Thi Henry (53’). Dès lors, les<br />
tiliséé un baltraîneur.<br />
débats débat étaient clos et l’AC Milan<br />
l o n au milieu<br />
Guardio- résigné. résign L’heure au Camp Nou était à<br />
d e terrain, il<br />
la avait la fête et même aux «gri-gris» un rien<br />
s’en allait seul au<br />
en effet an- chambreurs. Messi, en fin de match,<br />
but, se heurtant d’abord à Abbiati noncé que les Milanais marqueraient prenait ainsi la liberté de jongler de-<br />
avant d’être accroché dans la sur- au Camp Nou, et c’est arrivé sur l’une vant Mexès (90’).<br />
PHOTO : D. R.
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong> - Jeudi 5 avril 2012 - 31<br />
SPORTS<br />
LA LFP MET EN GARDE LES CLUBS<br />
Aucune grève ne sera tolérée<br />
U<br />
n parfum de combine sous<br />
couvert de mouvements de<br />
grève, enclenchés par des<br />
joueurs de certains clubs en cette<br />
fin de saison. C’est le constat fait<br />
par les responsables du football ces<br />
derniers jours. Une pratique qui a<br />
vite fait réagir la Ligue de football<br />
professionnel (LFP) qui a publié<br />
un communiqué dans lequel elle<br />
indique qu’elle ne tolérera aucun<br />
mouvement de grève des joueurs<br />
sous prétexte de réclamer leur dû.<br />
Dans le communiqué publié hier<br />
sur son site internet, la LFP constate<br />
«des pseudo-mouvements de<br />
grève à des fins inavouées». «Il<br />
a été constaté qu’en cette fin<br />
de championnat, certains joueurs<br />
et dirigeants tentent de susciter<br />
des pseudo-grèves qui, en réalité,<br />
masquent l’objectif de leurs<br />
auteurs qui est de tenter de fausser<br />
les résultats des matches programmés<br />
en cette fin de saison et qui<br />
auront pour grave conséquence de<br />
dénaturer les résultats finaux du<br />
championnat. La Ligue de football<br />
professionnel rappelle qu’aucune<br />
grève ne peut être tolérée, conformément<br />
au statut du joueur professionnel»,<br />
écrit la LFP dans le<br />
communiqué. Et d’ajouter : «La<br />
Chambre de résolution des litiges<br />
(CRL), installée au niveau de la<br />
FAF, est seule habilitée à connaître<br />
les litiges éventuels qui peuvent<br />
survenir entre joueurs et clubs<br />
employeurs. Tout joueur dont le<br />
contrat n’est pas respecté a toute<br />
latitude de déposer une réclama-<br />
USM ANNABA<br />
Une équipe remaniée à Saoura<br />
Les joueurs seniors de l’USM Annaba ont mis à exécution leur menace<br />
de débrayer faute de paiement de leurs arriérés de salaire et autres<br />
indemnités qu’ils réclament depuis des mois. Depuis mardi donc,<br />
les joueurs ne se sont pas entraînés ; ils ont également rejeté toute<br />
forme de dialogue avec la direction du club avant le versement de<br />
l’intégralité de leur dû. Hier, dans la perspective du déplacement à<br />
Béchar où ils doivent jouer une rencontre contre la JS Saoura, capitale<br />
pour leur accession en Ligue I, Kamel Mouassa s’est retrouvé seul<br />
sans possibilité d’établir la liste des joueurs à convoquer pour ce<br />
match. Face à la détermination de l’ensemble des joueurs de ne pas<br />
jouer faute de paiement, il a fait appel aux espoirs et aux juniors pour<br />
composer sa formation appelée à se déplacer dès aujourd’hui à la<br />
capitale de la Saoura où l’attend de pied ferme le club local. A. D.<br />
LIGUE DES CHAMPIONS<br />
D’AFRIQUE<br />
La JSM Béjaïa à pied<br />
d’œuvre à Djekanou<br />
omme attendu, c’est dans l’après-<br />
C midi d’hier mercredi que les Vert<br />
et Rouge de la JSM Béjaïa ont quitté<br />
le territoire national à destination de la<br />
Côté d’Ivoire en prévision de la manche<br />
retour de la Ligue des champions<br />
d’Afrique où ils seront opposés à la<br />
formation de l’AF Amadou Diallo samedi<br />
prochain à Djekanou. Ainsi donc,<br />
la délégation béjaouie a rejoint Abidjan<br />
via Casablanca où elle est arrivée à 1h<br />
30. Sur place, les membres de la délégation<br />
ont pris leurs quartiers au niveau<br />
de la ville de Djekanou où les joueurs se<br />
sont mis au repos pour récupérer après<br />
le long trajet qu’ils ont effectué à partir<br />
d’Alger.<br />
D’ailleurs, le staff technique, sous la<br />
houlette du coach Alain Michel, a programmé<br />
deux séances d’entraînement,<br />
dont la première est prévue pour l’aprèsmidi<br />
d’aujourd’hui, jeudi, sur un terrain<br />
mis à leur disposition, avec l’ultime<br />
séance de demain vendredi sur le terrain<br />
principal à l’heure du match. Selon les<br />
responsables de la délégation béjaouie<br />
que nous avons interrogés, tous les<br />
moyens nécessaires ont été mis à la disposition<br />
du groupe pour leur permettre<br />
de bien préparer cette rencontre et surtout<br />
réussir un bon résultat en dépit de<br />
Les joueurs sétifiens qui ont enclenché un mouvement de grève ont<br />
repris les entraînements hier<br />
la difficulté de la tâche. Pour sa part, le<br />
staff technique a mis déjà un plan pour<br />
contrer cette équipe de l’AFAD et ce, en<br />
dépit de la belle prestation fournie par<br />
cette équipe ivoirienne à Béjaïa depuis<br />
deux semaines. Néanmoins, les joueurs,<br />
qui ont reconnu avoir passé à côté de<br />
leur sujet lors de la manche aller, ont été<br />
unanimes à dire qu’ils ne se déplaceront<br />
pas à Abidjan en victime expiatoire.<br />
«Nous allons à Abidjan pour réussir le<br />
meilleur résultat possible et renverser<br />
les choses après notre défaite à l’aller.<br />
Certes, notre mission ne s’annonce pas<br />
facile, mais nous sommes conscients de<br />
ce qui nous attend et déterminés à faire<br />
de notre mieux pour surprendre cette<br />
équipe de l’AFAD et revenir avec la<br />
qualification au prochain tour», dira le<br />
milieu de terrain Tayeb Maroci.<br />
De son côté, la direction du club a décidé<br />
de motiver les joueurs par le versement<br />
de dix millions de centimes dans les<br />
comptes des joueurs suite aux dernières<br />
victoires arrachées face à l’ASK et le<br />
MCEE. Par ailleurs, le staff technique<br />
a décidé de convoquer 18 joueurs pour<br />
se déplacement en Côte d’Ivoire sans<br />
Bachiri et Boucherit ainsi que les jeunes<br />
Hammouche, Aourès et Aït Fergane.<br />
L. Hama<br />
tion pour non-respect des dispositions<br />
contractuelles qui le lient à<br />
son club employeur, lequel bénéficie<br />
des mêmes droits et peut saisir<br />
la CRL pour tout manquement de<br />
son joueur.»<br />
En effet, certains avaient menacé<br />
de boycotter les prochains matches<br />
pour «non-payement de leurs<br />
arriérés», à l’image de l’USM<br />
Annaba qui a menacé de ne pas<br />
faire le déplacement à Saoura et<br />
menace de mettre la clé sous le<br />
paillasson. Les joueurs de l’ESS,<br />
de leur côté, ont boycotté quelques<br />
séances avant de reprendre hier<br />
les entraînements pour préparer<br />
la manche retour de la Coupe de<br />
la CAF contre l’équipe de Simba<br />
(Tanzanie). Sans parler d’autres<br />
clubs qui ont soit atteint leur objectif,<br />
soit n’ont aucun enjeu, qui présentent<br />
une équipe remaniée pour<br />
aider (indirectement) l’adversaire<br />
à gagner et renforcer ses chances<br />
de maintien ou d’accession, c’est<br />
selon.<br />
La LFP rappelle ainsi à tous les<br />
joueurs qui ont un différend avec<br />
leur club employeur qu’il y a<br />
des voies légales pour réclamer<br />
PHOTO : D. R.<br />
L’ ASO PREND SES QUARTIERS À KINSHASA<br />
Les choses sérieuses commencent<br />
près un voyage éprouvant, qui<br />
A l’a menée de Paris jusqu’à Kinshasa<br />
(7 heures de vol), l’équipe de<br />
l’ASO Chlef est arrivée mardi, en<br />
fin d’après-midi, dans la capitale<br />
congolaise, en prévision du match retour<br />
de la Champions League contre<br />
l’AS Vita Club, dimanche prochain.<br />
Mais la délégation n’était pas au bout<br />
de ses peines puisqu’elle s’est trouvée<br />
confrontée à un problème logistique,<br />
les dirigeants n’ayant pas du tout apprécié<br />
les conditions d’hébergement<br />
dans un hôtel de la capitale. Selon<br />
nos informations, les responsables de<br />
Vita Club ont promis d’améliorer les<br />
conditions de séjour de leurs hôtes.<br />
En dépit de ces aléas propres à l’Afrique,<br />
les joueurs se sont vite remis au<br />
travail en effectuant, hier à 16h30, la<br />
première séance d’entraînement afin<br />
de s’acclimater avec leur nouvel environnement.<br />
Le thermomètre indiquait<br />
hier une température de plus de 28° et<br />
un taux d’humidité de 74%. Pour dimanche<br />
prochain, jour du match Vita<br />
Club - ASO Chlef, la météo prévoit<br />
une forte chaleur à Kinshasa (33°).<br />
Quoi qu’il en soit, les Lions du Chélif,<br />
qui sont plus plutôt habitués à un tel<br />
climat, ont soudain pris conscience<br />
de l’importance du rendez-vous et<br />
sont maintenant plus concentrés sur<br />
leur sujet, avons-nous appris dans<br />
l’entourage de l’équipe. Si le coach<br />
leur dû. «La LFP est garante de<br />
l’exécution des décisions rendues<br />
par la CRL ou le tribunal arbitral<br />
du sport, notamment le paiement<br />
des arriérés des joueurs par le<br />
prélèvement des sommes dues<br />
sur les droits TV ou toute autre<br />
ressource financière du club. Par<br />
conséquent, il est fait obligation<br />
aux joueurs de se conformer aux<br />
directives de leurs staffs techniques<br />
et de leurs dirigeants, de<br />
participer aux matches du cham-<br />
pionnat, tout comme il est inter-<br />
dit à tout dirigeant d’inciter ou<br />
d’encourager tout mouvement de<br />
grève ou d’absence de joueurs.<br />
La Ligue rappelle que tout boycott<br />
de match à des fins inavouées de<br />
combines exposera les joueurs à<br />
de lourdes sanctions pour tentative<br />
de fraude, sanctions qui peuvent<br />
s’étaler sur plusieurs saisons.»<br />
Enfin, le communiqué de la LFP<br />
rappelle à tous les clubs qu’ils sont<br />
tenus de respecter les règlements<br />
généraux régissant le championnat,<br />
notamment l’article 123 qui<br />
stipule : «Est responsable de tentative<br />
d’influence sur le cours<br />
du championnat toute équipe senior<br />
qui, au cours des cinq dernières<br />
journées de championnat,<br />
n’aura pas aligné huit joueurs<br />
inscrits auparavant sur les feuilles<br />
de matchs des dix premières journées<br />
de la phase retour du championnat.<br />
Le club contrevenant est<br />
sanctionné par l’article 81 du code<br />
disciplinaire de la Ligue professionnelle,<br />
qui va de la défalcation<br />
de points à la rétrogradation.» La<br />
Ligue appelle au strict respect de<br />
la déontologie et du fair-play, des<br />
vertus qui n’existent plus dans<br />
notre championnat, et menace de<br />
sanctionner tous les fraudeurs,<br />
joueurs ou dirigeants. Slimane M.<br />
Saâdi s’emploie plus qu’ordinairement<br />
à soigner le moral et le niveau<br />
du groupe, le staff médical s’efforce,<br />
lui, de remettre sur pied les joueurs<br />
blessés, tels que Senouci, Haddouche,<br />
Seguer et Messaoud. Quant au<br />
défenseur Aoumari, il a le pied dans le<br />
plâtre (déchirure à la cheville) et n’a<br />
pu ainsi effectuer le déplacement avec<br />
ses coéquipiers, à l’instar de Nasseri<br />
Cherif, du Burkinabé Oussalé et du<br />
Franco-Djiboutien Kadir Hassène<br />
(non qualifiés). Le reste de l’effectif<br />
est présent au complet et croit<br />
dur comme fer à une qualification.<br />
LRFA<br />
Une chose et son<br />
contraire<br />
L<br />
Une phase de jeu du match aller ASO - Vita Club<br />
a Ligue régionale de football d’Alger (LRFA)<br />
a traité une seconde fois, en une semaine, une<br />
affaire disciplinaire. Il s’agit d’une affaire<br />
d’agression d’arbitre par un joueur et un dirigeant<br />
commise lors de la rencontre DC Boghni-SS Sidi<br />
Aïch (régionale II). Rappel des faits. Lors du match<br />
indiqué, l’arbitre Laïdaoui Benaïssa a été agressé<br />
par le joueur Merzak Amouchi (DCB) et un dirigeant<br />
du même club entraînant l’arrêt définitif de<br />
la partie (43 e minute). Sur la feuille du match et son<br />
rapport transmis à la ligue, en même temps qu’un<br />
certificat médical d’incapacité de 10 jours, délivré<br />
par un médecin à l’hôpital, ainsi que la copie du<br />
dépôt de plainte au commissariat de police, il a<br />
mentionné qu’il a été victime d’agressions de la<br />
part des deux individus signalés sur la feuille du<br />
match. Malgré ces faits graves, la commission de<br />
discipline de la LRFA punit le dirigeant agresseur<br />
d’interdiction à vie d’exercer une fonction dans le<br />
football et inflige au joueur agresseur deux matches<br />
de suspension seulement pour «menaces à<br />
officiels». La commission de discipline a commis<br />
une grave faute ; elle a requalifié les faits pour épargner<br />
au joueur une sanction conforme à la gravité<br />
de sa faute. Dès que l’affaire a été médiatisée, la<br />
ligue a fait machine arrière et décidé de réétudier<br />
l’affaire. Au terme de cette action, elle a fait enfin<br />
une saine application du barème disciplinaire et<br />
infligé au joueur coupable la sanction qu’il mérite,<br />
c’est-à-dire deux ans de suspension. Faut-il pour<br />
autant passer l’éponge sur ce grave manquement<br />
aux devoirs de la ligue de respecter ses propres<br />
règlements ? Ce serait apporter une caution à cette<br />
pratique généralisée qui gangrène le football et terni<br />
son image. D’ailleurs, au niveau de la ligue d’Alger,<br />
des voix s’élèvent de plus en plus pour «dénoncer le<br />
silence complice des instances du football vis-à-vis<br />
de ces pratiques et de leurs auteurs qui se prévalent<br />
d’indéfectibles protections d’en haut», dénoncent<br />
les auteurs d’une lettre anonyme adressée à la rédaction.<br />
Le président de la Commission fédérale<br />
des arbitres (CFA), Belaïd Lacarne, est particulièrement<br />
ciblé pour «le laisser-aller qu’il observe<br />
devant le pourrissement de l’arbitrage et dont les<br />
arbitres sont les premières victimes de la maffia qui<br />
prospère dans les structures mêmes du football»,<br />
soulignent les auteurs anonymes de la lettre. Y. O.<br />
De son côté, l’AS Vita Club a décidé,<br />
selon la presse locale, de se «préparer<br />
à huis clos afin de permettre<br />
aux joueurs de se concentrer sur le<br />
travail…». Le club, classé 6 e , a disputé<br />
jeudi dernier un match amical<br />
qu’il a perdu sur le score de 1 à 0.<br />
La rencontre Vita Club-ASO Chlef se<br />
jouera dimanche prochain à 15h30,<br />
au stade des Martyrs de Kinshasa,<br />
80 000 places. <strong>El</strong>le sera dirigée par un<br />
trio camerounais alors que la supervision<br />
du match sera assurée par un<br />
commissaire gabonais.<br />
Ahmed Yechkour<br />
PHOTO : D. R.
<strong>El</strong> <strong>Watan</strong><br />
AFFAIRE DU DÉTOURNEMENT<br />
DE 52 MILLIARDS À LA BNA D’EL OUED<br />
Protestation à la suite<br />
de lourdes condamnations<br />
es milliers d’habitants<br />
de la localité de Zgoum D (10 km d’<strong>El</strong> Oued)<br />
sont sortis, hier, dans la rue<br />
pour protester contre «les<br />
lourdes peines» prononcées<br />
avant-hier, par le tribunal<br />
d’<strong>El</strong> Oued à l’encontre de 6<br />
accusés, dont un investisseur,<br />
en l’occurrence Menagar<br />
Abdelkader (72 ans) et son<br />
fils, habitant la localité<br />
précitée et accusés dans<br />
l’affaire liée au détournement<br />
de 52 milliards à la BNA<br />
d’<strong>El</strong> Oued. Les protestataires,<br />
dont des femmes et des<br />
enfants, ont coupé la RN16<br />
(<strong>El</strong> Oued-Tébessa) à l’aide<br />
de pneus auxquels ils ont<br />
■ Quatre personnes, dont<br />
deux personnalités du monde<br />
sportif, ont été tuées dans un<br />
attentat-suicide perpétré hier<br />
par une femme au Théâtre<br />
national de Mogadiscio, à<br />
peine rouvert, au cours d’une<br />
cérémonie en présence du<br />
gotha du gouvernement,<br />
selon un journaliste de l’AFP.<br />
Les personnes décédées sont<br />
le président du Comité<br />
olympique somalien, Aden<br />
Yabarow Wiish, et le<br />
président de la Fédération<br />
mis le feu et de blocs de<br />
pierre ; ils qualifient le verdict<br />
d’«injuste». Au moment où<br />
nous mettions sous presse,<br />
des sources bien informées<br />
ont indiqué que tous les<br />
établissements, structures et<br />
services (mairie, magasins<br />
d’alimentation générale,<br />
poste et boulangerie) de cette<br />
localité étaient fermés.<br />
Selon des avocats, les deux<br />
expertises qui avaient été<br />
demandées par la justice<br />
étaient en faveur de l’accusé<br />
Menagar Abdelkader.<br />
Pourtant, celui-ci a été<br />
condamné à 8 ans de prison<br />
ferme assortie d’une amende<br />
de 500 millions de centimes.<br />
somalienne de football, Said<br />
Mohamed Nur, a indiqué à<br />
l’AFP le porte-parole du<br />
Premier ministre somalien.<br />
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 5 avril 2012<br />
Il a également écopé de la<br />
dissolution de toutes ses<br />
entreprises avec vente de ses<br />
biens. Fait qui a choqué les<br />
habitants de la localité, qui<br />
s’attendaient à l’acquittement<br />
de cet homme qui est dans<br />
les affaires depuis les années<br />
1980. Pour rappel, l’affaire<br />
du détournement de 52<br />
milliards à la BNA a éclaté<br />
au mois d’avril 2011 quand<br />
le directeur de l’agence BNA<br />
d’<strong>El</strong> Oued, son comptable et 4<br />
clients de cette banque ont été<br />
mis en détention provisoire<br />
par le juge d’instruction près<br />
le tribunal d’<strong>El</strong> Oued pour le<br />
détournement de 52 milliards<br />
de centimes. Les services de<br />
MOSTAGANEM<br />
13 HARRAGA EXPULSÉS D’ESPAGNE<br />
■ Après un mois passé dans un<br />
centre de rétention de Murcia,<br />
une cité balnéaire ibérique, 13<br />
immigrés clandestins, dont le plus<br />
âgé a 31 ans, ont été expulsés par<br />
les autorités espagnoles, apprendon<br />
de source concordante. Les<br />
refoulés sont arrivés et ont rejoint<br />
leur domicile dans la wilaya de<br />
Mostaganem. Selon les sources<br />
locales, ces harraga avaient<br />
quitté la côte de Sidi Lakhdar et<br />
de Benabdelmalek Ramdane à<br />
bord d’une embarcation de petite<br />
envergure. Ils ont été secourus<br />
au large d’Alicante par un bateau<br />
qui les a remis aux autorités<br />
espagnoles, apprend-on.<br />
Une enquête a été aussitôt ouverte<br />
par les services de sécurité afin<br />
de mettre fin aux activités des<br />
passeurs.<br />
Par ailleurs, on apprend que la<br />
semaine dernière, de jeunes<br />
ATTENTAT-SUICIDE EN SOMALIE<br />
«Il y a quatre morts, dont le<br />
président du Comité<br />
olympique somalien et le<br />
président de la Fédération<br />
somalienne de football», a<br />
indiqué Abdirahman Omar<br />
Osman, porte-parole du<br />
Premier ministre, faisant<br />
également état de «quatre ou<br />
cinq blessés dans un état<br />
critique». Le président de la<br />
Fédération internationale de<br />
football (FIFA), Joseph<br />
Blatter, s’est, pour sa part,<br />
déclaré «choqué» par<br />
ALGER 12° ORAN 11°<br />
21°<br />
CONSTANTINE 5°<br />
17°<br />
19°<br />
OUARGLA 14°<br />
29°<br />
police judiciaire de la sûreté<br />
avaient déclenché une enquête<br />
minutieuse suite au rapport<br />
de la commission bancaire<br />
composée de l’inspection<br />
régionale de la banque de<br />
Constantine et de la direction<br />
régionale de Sétif. L’affaire<br />
a éclaté suite à des plaintes<br />
émanant de 12 clients de<br />
ladite banque, signalant des<br />
retraits irréguliers de sommes<br />
colossales de leurs carnets<br />
d’épargne. Selon l’enquête<br />
de police, c’est le directeur<br />
de l’agence BNA qui en était<br />
l’auteur. Le détournement en<br />
question s’étale sur la période<br />
allant de 2003 à 2011.<br />
Rezzag Salem Youcef<br />
passeurs de harraga ont été<br />
neutralisés par les services de la<br />
Gendarmerie nationale de Sidi<br />
Lakhdar ; deux des mis en cause<br />
ont été écroués par le procureur<br />
de la République près le tribunal<br />
de Sidi Ali, quant au troisième,<br />
il est toujours en cavale. Ce qui<br />
pourrait dissuader d’autres barons<br />
spécialisés dans la harga, ajoute<br />
notre source d’information.<br />
A. Taoui<br />
DEUX PERSONNALITÉS DU MONDE SPORTIF TUÉES<br />
Aden Yabarow<br />
Wiish<br />
Said<br />
Mohamed Nur<br />
l’attentat-suicide, saluant les<br />
deux responsables sportifs<br />
décédés et «leurs immenses<br />
efforts pour promouvoir le<br />
sport et le football dans leur<br />
pays».<br />
De son côté, le président du<br />
CIO, Jacques Rogge, dans un<br />
communiqué, a condamné<br />
«cet acte de barbarie»<br />
rendant au passage hommage<br />
aux deux hommes qui ont<br />
activement participé à la<br />
promotion du sport dans<br />
ce pays.<br />
COMMENTAIRE<br />
TIZI OUZOU<br />
DEUX POLICIERS GRIÈVEMENT<br />
BLESSÉS DANS UN ATTENTAT<br />
■ Deux policiers ont été<br />
blessés, hier vers 11h, au<br />
lieudit Pont de Bougie, sur<br />
la RN72 reliant Tizi Ouzou à<br />
Tigzirt, à l’est du chef-lieu<br />
de wilaya, lors d’un attentat<br />
terroriste, selon des sources<br />
locales. Leur véhicule a<br />
essuyé des tirs à l’arme<br />
automatique durant dix<br />
minutes alors que les policiers<br />
s’apprêtaient à se rendre sur<br />
le lieu d’une enquête liée<br />
Retrouvez les prévisions complètes sur www.elwatan.com<br />
L’insoutenable<br />
statu quo<br />
Par Mohammed Larbi<br />
A<br />
croire que la mise en place de l’Autorité palestinienne<br />
allait être une fin en soi, alors même que les accords<br />
(d’Oslo) palestino-israéliens de 1993 sont morts et<br />
enterrés. Ou encore qu’elle serait l’arbre qui cacherait<br />
la forêt. Pourtant, la réalité palestinienne continue à se décliner<br />
en nouveaux territoires colonisés, en tués palestiniens et<br />
aussi en milliers de prisonniers dans un silence assourdissant.<br />
Et tout cela montre à quel point les institutions palestiniennes<br />
ne servent à rien ou, pire, comme les en accusent des Palestiniens,<br />
à faire la police pour les Israéliens, ce qui n’a jamais<br />
été prouvé. Mais à l’inverse, elle n’a jamais pu disposer des<br />
moyens pour s’opposer à la machine de guerre israélienne qui<br />
s’abat jusque et y compris dans les territoires théoriquement<br />
sous le seul contrôle des Palestiniens. Il en est ainsi des deux<br />
chaînes de télévision palestiniennes de Ramallah (siège de<br />
l’Autorité palestinienne) réduites au silence, ses émetteurs<br />
et ses équipements ayant été démantelés et pillés par les Israéliens.<br />
Le procédé est le même quand il s’agit d’étendre la<br />
colonisation israélienne. Et ce qui a été commis hier l’a été<br />
alors que les chrétiens de Palestine célébraient la fête de Pâques.<br />
L’armée israélienne a en effet démoli des maisons et des<br />
dizaines de pylônes électriques dans la région de Bethléem, en<br />
Cisjordanie occupée.<br />
Mazen Al Azzeh, coordinateur d’un comité local anticolonisation,<br />
souligne que les Israéliens «veulent confisquer des<br />
terres pour les colons afin de relier les colonies de Kfar Etzion<br />
et Har Gilo», situées à dix kilomètres l’une de l’autre. Cela se<br />
passe au moment où le monde a le regard braqué ailleurs. Il<br />
lui est tout de même difficile de dire qu’il ne savait pas, tant<br />
son attention est constamment sollicitée aussi bien par l’ONU<br />
que les organisations de défense des droits de l’homme. En ce<br />
sens, la haut commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay,<br />
a soumis, le 19 mars 2012, un rapport couvrant la période allant<br />
du 1er décembre 2010 au 15 novembre 2011, dans lequel,<br />
elle a relevé l’«impunité pour les actes de violence perpétrés<br />
par des colons» qui a pris des dimensions graves pour constituer<br />
des actes isolés. <strong>El</strong>le a aussi demandé au gouvernement<br />
de «cesser immédiatement de transférer sa population civile<br />
dans le territoire occupé» et de «lever totalement» le blocus de<br />
Ghaza, en place depuis cinq ans et que le monde a tendance à<br />
perdre de vue. Le fait accompli sous différentes formes, mais<br />
pour un même objectif.<br />
En ce qui concerne le nombre de tués l’année écoulée, il a<br />
connu une forte hausse, principalement dans la bande de<br />
Ghaza. Ce sont aussi des milliers de Palestiniens détenus par<br />
Israël, des centaines l’étant sans procès dans le cadre de la<br />
détention dite administrative qui remonte au mandat britannique<br />
sur la Palestine. <strong>El</strong>le permet de retenir tout Palestinien<br />
qualifié de suspect, ce qui est facile dans les cas d’occupation,<br />
sans inculpation jusqu’à six mois, une période renouvelable<br />
indéfiniment. Ce qui est remarquable et tout aussi navrant,<br />
sinon criminel, c’est que de telles mesures sont appliquées<br />
sans susciter la moindre réaction internationale, sinon de pure<br />
forme et sans le moindre impact.<br />
C’est ainsi que continue à se caractériser la question palestinienne<br />
et, plus généralement, le conflit du Proche-Orient.<br />
Israël continue à imposer sa politique, éloignant chaque fois<br />
un peu plus la solution à deux Etats. Ce n’est évidemment pas<br />
avec de telles limites politiques et géographiques que pourrait<br />
se créer un Etat palestinien, celui-ci ne pouvant être viable.<br />
De nombreuses personnalités et organisations internationales<br />
s’en sont alarmées et à juste titre. Même la pression exercée<br />
par les Palestiniens sur leurs propres institutions devient<br />
chaque jour un peu plus insupportable. Ceux-là ne veulent<br />
plus que cela serve d’alibi. Mais à l’inverse, ne cesse-t-on de<br />
se demander, que sera la situation en cas d’effondrement des<br />
institutions palestiniennes ? Un retour à la vérité, celle de l’occupation<br />
et l’absence de toute perspective.<br />
à une affaire d’extraction<br />
illicite de sable, d’après<br />
des témoignages. Parmi les<br />
victimes de cette attaque<br />
figurent un officier de la police<br />
judiciaire, touché à la tête, et<br />
un agent. Selon des sources<br />
hospitalières, les deux<br />
victimes ont été transférées<br />
en urgence à l’hôpital Nedir<br />
Mohamed de Tizi Ouzou où<br />
ils sont toujours dans un état<br />
critique.