Richesses des cultures contre culture des riches - Editions Fortuna

présente
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
1

Titre : Richesses des cultures contre culture de riches
Auteur: Alain Dolium
Editions Fortuna – Genre/rayon : Société
Prix TTC : 17,00 €
Impression du prix : Non
TVA: 7 %
Format : 140 x 210 mm
Nombre de pages: 220
ISBN: 978-2-930424-73-6
Code-barres :
Contact : www.editionsfortuna.net
Contact Presse: Cécile LALIGAN 0612326419 – cecilelaligan@free.fr
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
2

L’AUTEUR
Né en 1967 d'une mère guadeloupéenne et d'un père indo-martiniquais, Alain Dolium
a été élevé par sa mère dans un appartement partagé avec la famille de sa tante à
Malakoff. Père de deux enfants de mère suédoise, Alain Dolium s'est élevé pas à pas à
l'école de la méritocratie du petit logement dans la banlieue sud de l’Ile-de-France à la
candidature à la présidence de la plus grande Région de France et d’Europe.
Diplômé de Sup de Co Amiens et de HEC Montréal, il devient cadre dirigeant des
sociétés internationales DHL et CBS. Avec deux associés, il crée ensuite sa propre
entreprise, classée parmi les meilleurs Start-up du pays en 2011*, OBAD technologie,
spécialiste des technologies mobiles dans la dématérialisation de systèmes de
fidélisation et de paiement. Prônant le développement d’un véritable capitalisme social,
il engage le savoir-faire technologique de sa société au service du mieux vivre ensemble
en développant pour le compte du gouvernement Français des services mobiles de
covoiturage, de prévention routière et de santé publique, à travers le programme
Proxima Mobile.
Alain Dolium conjugue réussites professionnelles et dimension sociale. Ainsi, il cofonde
et préside l'association Talents O Pluriel en 2005, visant à identifier de jeunes
potentiels issus des quartiers populaires et à les accompagner vers l'accès aux études
supérieures. Repéré par le club de réflexion XXI siècle en 2007, il participe régulièrement
aux entretiens de l’Excellence: accompagnement de collégiens et de lycéens défavorisés
afin de transmere à ces derniers les clefs de l’ascenseur social.
Ses combats l'on naturellement conduit vers la politique. Responsable au
développement et à l'innovation économique et conseiller National au Mouvement
Démocrate (MoDem) Alain Dolium est désigné comme candidat du MoDem à la
*Magazine Challenge 2011 identification du top des 100 meilleures start-up du pays
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
3

Présidence de la région Ile-de-France lors des régionales de mars 2010 où il recueille
114000 voix, soit 4 % des suffrages.
Il intègre en 2012 le CHEDE (Centre des Hautes Études sur le Développement
Économique) dépendant de Ministère de l’économie, des Finances et du Budget
Alain Dolium allie réflexion et action en lançant avec des chefs d'entreprise, des
sociologues, des économistes, des responsables politiques de toutes tendances, le Do
Tank Echelle Humaine dont l'objectif est de « mere en place un programme d’actions
concrètes, testées et efficaces pour améliorer dans la durée les conditions de vie des
classes précaires et moyennes ».
Ce programme d’innovations sociales, économiques et politiques est baptisé « la preuve
par 7 ». Lancé en décembre 2010 à l'Assemblé Nationale, le Do Tank Echelle Humaine
assure déjà la conception et le déploiement avec VIGEO et 100 cabinets de recrutement,
d’un nouvel outil permeant de faire évoluer les pratiques de recrutement en matière
de profils multicultures. Sur le plan économique, Echelle Humaine a lancé en
février 2012 un incubateur national favorisant l’élargissement de l’entrepreneuriat
innovant en allant détecter les futurs google, véolia ou facebook dans les quartiers
« populaires ».
Ces premiers travaux ont conduit Alain Dolium à être repéré par l’État de Salvador de
Bahia, Brésil mais aussi l’administration OBAMA et le Congressional Black Caucus de
Washington, États-Unis. L’année 2011 marque sa volonté d’accélérer la capacité
d’Echelle Humaine à identifier, partager, et décliner des expériences et autres modèles
positifs de cohésion sociale et de cohésion économique, mis en place dans d’autres pays.
Convaincu que « le plus grand problème de la société française repose sur l’idée que
pour y occuper une place de choix il faut y être bien né », aujourd'hui plus que jamais,
Alain Dolium fait de la lue contre le déterminisme social et les rentes de situation, à
travers l’éducation permanente, le combat de toute une vie.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
4

Présentation
LE LIVRE
« Richesse des cultures contre culture des riches » met en lumière tout ce qui freine,
entrave le développement personnel de chacun, mais aussi celui de la France, et menace
notre modèle de société et nos valeurs communes!
Outre ce constat, l’auteur apporte des réponses simples et brillantes à deux questions
primordiales pour une relance de la France :
Comment sortir de la machine à exclure?
Comment avoir des Steve Jobs en France?
Dans ce livre passionnant, l’auteur retrace son parcours personnel, fait écho aux débats
clefs du pays, tels que le grippage de l’ascenseur social ou la montée en puissance des
extrémismes et plus particulièrement le national conservatisme. Sa réussite est une vraie
source d’inspiration pour toute une génération, diplômée ou non, désabusée par le
manque de perspectives offertes par la société française d’aujourd’hui.
Ce livre optimiste ; porteur de changement, propose une nouvelle forme de politique
dépolluée des lues systématiques de territorialité et d’empires politiques ! Oui, c’est
possible!
Alain Dolium, diplômé de Sup de Co et de HEC Montréal, d’abord cadre dirigeant au
sein de grands groupes internationaux, est actuellement chef d’entreprise dans les
nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il préside le Do Tank
indépendant Echelle Humaine, véritable fabrique d’innovations sociales et économiques.
Aux Régionales de 2010, il fait une entrée tonitruante dans le champ politique, créant
un nouveau genre plus proche du terrain que des systèmes politiques actuels. Depuis
2012, il s’engage au C.H.E.D.E. (Cycle des Hautes Études au Développement
Économique) raaché au Ministère de l’économie, pour y apporter son éclairage
innovant.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
5

Extraits
Extrait 1
« Comment faire pour avoir des Steve Jobs en France ? » est une question qui revient
régulièrement. Or nous en avons comme toutes les sociétés en ont. Il ne s’agit d’ailleurs
pas d’avoir mais d’être. Je suis persuadé que des talents éclosent aléatoirement et
constamment à travers le monde et à travers les époques. Les talents sont partout. Ce
qui différencie une société d’une autre est sa capacité à respecter ces talents, à leur offrir
des champs d’expérimentation pour qu’ils se développent et le support de la
communauté une fois qu’ils sont murs. Alors seulement le talent se transforme en
bénéfice pour la société. Qu’il s’agisse d’artistes, d’entrepreneurs, de chercheurs,
d’explorateurs ou toute autre forme d’accomplissement humain.
Extrait 2
La hiérarchie des phénotypes a été particulièrement destructrice au sein des
populations noires puisqu’elle renforçait un système de caste déjà bien huilée par le
code noir. Au-delà de la négation des caractéristiques du physique noir en tant que
telles, que vous portez quoi qu'il arrive toute votre vie, c'est la négation de ce que vous
êtes en tant qu’individu, de votre histoire, votre culture. Cee intériorisation de la
hiérarchie se traduit par la volonté de certains hommes et femmes noirs d’apparaître
plus clairs, le visage doté de traits fins et le cheveu lisse. Les exemples les plus connus
relèvent du spectacle et du cinéma, mais le phénomène s’étend bien au-delà comme
me l’expliquait un médecin dermatologue parisien fort connu. Au risque de paraître
l’afro-terroriste que je ne suis pas, je dirais que cee volonté prend des allures de
mutilation. Mutilation de la peau d'abord, certaines marques et vendeurs de
cosmétiques peu scrupuleux font fortune en vendant des crèmes éclaircissantes
dévastatrices pour l’épiderme. Mutilation des cheveux ensuite avec la recherche
permanente du cheveu lisse, par opposition à un cheveu crépu réputé peu pratique
pour ne pas dire disgracieux. Mutilation du visage enfin, ou l'entêtement de certaines
à vouloir rendre leurs lèvres pulpeuses pour séduire trouve sa réciproque chez des
femmes (et hommes) noires qui n'ont de cesse de faire affiner leurs lèvres et narines
pour satisfaire aux canons de la beauté tels que définis par la culture occidentale. Il est
plus facile de dire “Black Is Beautiful” quand la beauté noire trouve sa légitimité dans
des critères esthétiques qui prennent comme base de référence le phénotype caucasien!
Comme le dit fort bien Gilles Boëtsch (Directeur de recherche au CNRS) « l’idéal de
blancheur a été intériorisé ».
Extrait 3
Ma mère est de cee génération charnière, celle qui a dû luer contre le destin qui lui
était tracé, dépasser son statut de victime, prouver qu'elle valait plus que la sueur de
ses efforts. Témoin de lues de libération extraordinaires à travers le monde, sa
génération a dû trouver une place dans une société Française qui ne voyait pas l'utilité
de remere en question son racisme ordinaire. Consciente du poids de son héritage
historique, elle a su finement peser renoncements et avancées au quotidien pour assurer
l'avenir de sa famille. Et elle a réussi.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
6

Elle fait partie de la génération des défricheurs. Celle qui précédait n'avait que rarement
les moyens du choix, celle qui suit semble ne pas avoir choisi de reprendre le flambeau.
Sa génération a écrit des pages d'histoire, nous ne savons même pas les lire. La situation
est-elle si douce, les paroles si apaisées que nous n'ayons plus besoin de se souvenir,
d'être conscients, d'être vigilants ? Sommes-nous en France dans une société postraciale?
Je ne prétends pas avoir la solution, mais dans le doute repensons à ceux qui
nous ont précédés.
Extrait 4
L'orientation d'un élève qui a la velléité de sortir du parcours fléché se fait à charge. Le
parent a de fait un rôle qu'il ne s'aendait pas à avoir: avocat de son enfant. L'enfant
dont les parents non initiés ou sans réseau ont la naïveté de faire confiance est dans la
position d'un accusé assurant seul sa défense. Faire confiance revient pour le parent à
donner sa progéniture à la formation estampillée chômage qui a besoin de remplir ses
quotas.
L'orientation d'un élève qui a la velléité de sortir du parcours fléché se fait à charge. Le
parent a de fait un rôle qu'il ne s'aendait pas à avoir: avocat de son enfant. L'enfant
dont les parents non initiés ou sans réseau ont la naïveté de faire confiance est dans la
position d'un accusé assurant seul sa défense. Faire confiance revient pour le parent à
donner sa progéniture à la formation estampillée chômage qui a besoin de remplir ses
quotas.
Sous les apparences d'une éducation de qualité personnalisée et choisie se cache un
cynisme effrayant. La palme de l’injustice du système revenant au choix des options en
classe de quatrième. L’écrasante majorité d’entre nous et de nos parents n’avait pas
conscience que ce choix en apparence secondaire décide en fait l’accès à la classe des
bons. Et comment le deviner ? Cee recee officieuse n'est inscrite dans aucun livret
d'orientation, jamais explicitée aux parents lors des réunions parents professeurs et
change fréquemment: latin-allemand devient grec-espagnol quelques années plus tard.
Il s'agit d'une cooptation entre parents initiés proposée et organisée par le collège. Cee
cooptation décide presque à elle seule de la segmentation des classes au sein d'un
collège à un âge ou la différence se fait rapidement.
Extrait 5
En troisième année, je postulais au programme de double formation proposé par mon
établissement. Je fût reçu à HEC Montréal pour aller compléter ma formation de base
avec un cursus de très bon niveau en finance de marché. Les trois leres du sceau dont
je serais frappé ne seraient finalement pas BEP mais HEC. La boucle était bouclée! Le
chemin fut sinueux, parsemé d’embûches, de belles rencontres, de frustrations et de
doutes. Je prenais cee entrée à HEC Montréal comme une victoire au point sur le
système d’orientation. Ce système n’aura pas eu ma peau même s'il a failli m’envoyer
au tapis à plusieurs reprises. Je savourais ma victoire, j’avais boxé dans les cordes
comme Muhammad Ali face à Georges Foreman à Kinshasa alors que mon Angelo
Dundi était une mama grizzli un peu inquiète mais sûre de la force de son poulain.
Lorsque le système pensait m’avoir mis KO en classe de troisième puis en seconde
j’encaissais. J’avais ensuite esquivé le BEP en rentrant à l’IUT de Sceaux. Puis je plaçais
le crochet en accédant à Sup de Co pour enfin terrasser le système avec un uppercut qui
s’appelait HEC.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
7

Extrait 6
Le vétéran de l'ascension sociale, celui qui en est revenu décoré de diplômes et d'un
emploi, revêt alors un caractère quasi divin. Avez vous observé à quel point le « pur
produit de la méritocratie » qu'il soit préfet, chef d'entreprise ou écrivain est décrit avec
une révérence qui dépasse de loin son titre. Il n'aurait réussi qu'avec ses qualités
propres ? Sans piston ou soutien scolaire quotidien ? Pour s'être abstrait des règles
intangibles de la gravité sociale l'Icare méritocrate a aeint les cieux des cabinets
ministériels ou des conseils d'administration qui lui étaient pourtant interdits depuis la
nuit des temps. Cela mérite bien une reconnaissance. Mais vous aurez remarqué que tel
Icare s'approchant du soleil, les louanges reçues à sa nomination laissent rapidement
place à des rappels à l'ordre sur la liberté de ton et autres vexations. N'oublie pas qui
t'a nommé et quelle est ta place!
Extrait 7
Cee deuxième rencontre avec François Bayrou sera déterminante pour l’un comme
pour l’autre. Lui le sait probablement, moi pas encore. Mais je le ressens. « As-tu déjà
pensé faire de la politique ? Penses y, tu as des choses à faire ! » me demande-t-il. Ils
sont nombreux parmi tous ceux que j’ai rencontrés dans le milieu associatif, le monde
de l’entreprise ou de la politique à m’avoir posé la question que François Bayrou me
pose. La continuité de ma démarche sociale m'y conduit tout naturellement. Je ne
conçois mon engagement public que pour créer de la valeur sociale ET économique
pour le plus grand nombre, la politique m'apparaît donc comme un levier efficace au
service de ce but unique. Je ne savais pas qu'un homme politique pouvait à ce point
être en phase avec mon parcours, avec mon envie d'agir. Je pressentais que la politique
était un champ d'action utile, tout en restant méfiant. François a levé toutes mes
inhibitions, il m'a prouvé que la politique valait le coup. Par sa vision comme par son
parcours il m'a prouvé qu'il était possible d'agir en politique sans jamais renoncer à ses
ambitions pour la société, sans jamais renier ses idéaux. L'évidence était la : j'allais agir
en politique.
François ne m'a pas accepté en politique, il m'a invité à prendre la place qui est la
mienne. Il ne m'a pas forcé à adopter ses idées, il m'a invité à défendre les miennes.
Ces nuances sont pour moi essentielles. Certains politiciens voient la politique comme
une chasse gardée, une activité réservée à une caste d'hommes plus intelligents, plus
endurants. Pour ces politiciens, le citoyen ne serait pas assez endurci pour les rejoindre.
Je ne pense pas que ce soit ce qui freine les vocations, loin de la.
Extrait 8
Tout d’abord la société suédoise a pour obsession de réduire la propension naturelle de
nos sociétés à se structurer autour d’un déterminisme social. Elle agit pour permere
à chaque individu de se réaliser, indépendamment des contraintes financières et de
votre carnet d’adresse. Certaines sociétés se construisent sur les mots, pour ne pas dire
se complaisent dans des envolées lyriques. Les Suédois eux ont compris que l’égalité
n’existerait qu’avec une surveillance commune et une action puissante au quotidien. Si
l’obsession à ne pas laisser s’installer durablement des écarts de qualités de vie entre les
individus est réelle, cela ne signifie pas pour autant que le talent individuel est nié. Bien
au contraire il est identifié, encouragé, nourri surtout lorsqu’il permet de faire
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
8

progresser la société tout entière, à l’opposé du TPMG (Tout Pour Ma Gueule). À ce
titre, il est intéressant de s’arrêter sur la nature des modèles économiques
révolutionnaires qui ont vu le jour en Suède avant de conquérir le monde. Pour exemple
le modèle de la presse gratuite avec le lancement du journal Metro, la téléphonie quasi
gratuite avec Skype ou la mise sur le marché du système d’exploitation GNU/Linux en
tant que logiciel libre fruit d’un modèle de développement collaboratif décentralisé via
internet. Le point commun de toutes ces innovations: favoriser l’accès simplement au
plus grand nombre, sans discrimination. La recherche permanente d’un équilibre social
façonne donc le développement économique suédois, riche en innovations génératrices
de valeurs économiques et sociétales.
Extrait 9
Je ne suis pas la première personne issue de la société civile en politique. Je ne suis pas
le premier chef d’entreprise en politique. Je ne suis pas le premier noir en politique, il
y en a eu d'autres, des hommes et des femmes d'origine maghrébine aussi. Mais tous
sans exception se sont retrouvés après une période plus ou moins longue ramenés à
leur condition de « faire-valoir, société civile ou diversité ». Leur parole a été libre tant
qu'elle collait parfaitement à la voix de leur maître, pas une seconde de plus. Quelles
que soient leurs qualités, quel que soit le poste, ils n'ont jamais eu la maîtrise de la ligne
éditoriale.
La sincérité d'une démarche de « diversification » se mesure par trois critères : êtesvous
nommés ou élu à un poste en position de responsabilité en reconnaissance de
compétences réelles? Avez-vous le contrôle de la ligne éditoriale ? Lorsque l'échec ou
l'erreur arrive, êtes-vous traité de la même manière? Si vous n'avez pas trois réponses
positives à ces trois questions, soyez lucide: vous êtes un alibi. Votre parole ne vaut pas
plus que la parole du zouave sur un paquet de Banania.
Extrait 10
J’étais venu à Washington pour avoir des réponses techniques à des problèmes concrets
et j’assistais à un moment d’histoire. Au moment où j’écoute Barack Obama ce jour de
septembre 2011, je me souviens de ce fameux discours sur la race et la religion prononcé
par ce fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche du Kansas de souche
irlandaise candidat à l’investiture du parti démocrate, discours prononcé à Philadelphie
en mars 2008. Ce jour-là, bon nombre de politologues ont dit que nous avions sans
doute eu un des plus grands moments de la vie politique américaine. Je pense en réalité
que nous avons eu un des plus grands moments d’humanisme. Le candidat Barack
Obama durant ce fameux discours de Philadelphie prononça notamment ces mots « J’ai
choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l’histoire parce que
je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps
que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l’union que si nous
comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de
mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du
même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir
meilleur pour nos enfants et petits-enfants »
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
9

Extrait 11
Lorsque vous discutez avec les Brésiliens qu’ils soient Carioca, Paulista, Bahianais ou
autres, ils vous tiendront à peu près le même discours concernant Lula « il a fait le job,
notamment pour améliorer au mieux les conditions de vie des 12 millions de brésiliens
qui vivent dans les favelas », avec en particulier une politique très efficace visant à
raccorder de nombreux foyers aux égouts. La politique pratiquée par un homme qui
n’est pas du sérail mais qui a vécu les problèmes des gens s’avérera toujours plus riche
en résultats, s’il a su s’entourer de précieux collaborateurs maîtrisant la technocratie
d’un appareil d’état. Qu’un homme politique qui a propulsé son pays parmi les plus
importants du globe garde pour priorité d’apporter l’eau potable, l’égout, les bases de
l’éducation et de la santé à l’ensemble de sa population témoigne d’un sens constant des
priorités. On juge la qualité d’une démocratie à sa capacité à traiter les derniers de
classe. C’est peut-être cela la force du Brésil, avoir voulu affronter un problème présumé
insurmontable que bien d’autres pays supportent par faiblesse, et en avoir fait sa
priorité. Croire dans son rêve, croire dans sa destinée.
Extrait 12
Mon passage du statut de salarié, cadre dirigeant de groupes d’envergure assis dans son
confortable fauteuil ; à cofondateur de sa propre entreprise, start-up, démarrant à la
cave à considérablement aiguisé ma lecture du capitalisme à la Française. Mon métier
de chef d’entreprise, de surcroît dans les nouvelles technologies, ne disposant pas de
l’assise capitalistique de départ et né de « l’autre côté du périph » me permet de palper
plus concrètement les raisons de cee certitude dérangeante que j’espère temporaire :
si nous continuons comme cela la France n’est pas prête de donner naissance à un
Google ou un Facebook!
Extrait 13
Si pour beaucoup la politique se résume à se positionner sur un axe gauche droite, je
comprends que le centrisme leur apparaisse comme une chimère. En suivant cee
logique il faudrait se tenir éternellement au milieu de l'axe telle une danseuse sur une
pointe pour être un bon centriste. Toute action étant perçue comme un geste dans un
sens ou dans l'autre.
Dans le monde actuel, ceux qui ont des résultats se situent sur deux autres axes: celui
du pragmatisme et/ou celui de l'humanisme. Si vous demandez à un gouvernant
chinois s'il est communiste ou ultra-capitaliste, il vous répondra que le PIB Chinois a
cru de 12 % rien qu'au premier trimestre, tout en éludant de manière inacceptable le
sujet des dégâts humains immédiats. Il a tout misé sur le pragmatisme. Si vous
demandez au Président Obama si sa politique est socialiste ou ultralibérale, lui qui est
accusé d'avoir abdiqué par la gauche et d'avoir « socialisé » le pays par la droite, il vous
répondra sans doute un peu irrité qu'elle est aussi humaniste et pragmatique que
possible. Dans les deux cas vous passerez pour un fossile de la politique déconnecté du
réel.
Extrait 14
Partant de cee constatation, et bien décidés à agir, nous avons donc créé l'organisation
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
10

« Échelle Humaine ». Au-delà de cee constatation, La France assiste à son
déclassement de la quatrième à la sixième place mondiale. Notre croissance est atone
depuis 10 ans avec un taux qui ne dépasse pas 2 %. Ce n’est pas les inclus conservateurs
qui concentrent une large partie des pouvoirs économiques et politiques, adeptes d’un
logiciel hérité des 30 glorieuses qui va stopper ce déclassement et plus encore permere
à la nation France de retrouver de la cohésion. De la cohésion sociale et de la cohésion
économique permeant aux exclus sans repères de plus en plus nombreux, issus des
classes précaires mais aussi des classes moyennes de (re)trouver leur place au sein de
la nation.
Échelle Humaine aspire à changer le modèle de développement de la société Française,
avec l'engagement personnel et l'expérimentation sociale comme armes, le pragmatisme
comme méthode et l'humain comme échelle. La pratique du changement à l'échelle
humaine.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
11

ARGUMENTAIRE
La richesse des cultures contre la culture des “riches”
1- L’auteur réussit à "faire voyager" le lecteur grâce à une mise en perspective
passionnante de son histoire personnelle dans le flot de l'histoire et l'évolution de
la société française des années 70 à aujourd’hui.
2- Le livre décrit le parcours initiatique d’un jeune homme découvrant le déterminisme
social de la société française et sa mutation en homme politique déterminé à le
combare. Son parcours est passionnant parce qu’il fait écho aux débats clefs du
pays tels que le grippage de l’ascenseur social ou la montée en puissance du national
conservatisme.
3- L’auteur se sert de sa sensibilité accrue aux discours néocolonialistes et de sa capacité
à démonter les mécanismes inconscients qui nous pousse à la discrimination pour
la débusquer ou qu'elle se trouve, qu'elle vise les femmes, les jeunes, des cultures
ou des territoires…
4- De nombreuses anecdotes relevant de la vie privée de l’auteur permeent de s’inviter
avec délice dans son univers et d’être partie prenante d’une histoire qui nous mène
de la banlieue sud à Washington DC où l’auteur assiste aux premières loges à un
discours de Barack Obama
5- La narration du parcours de réussite de l’auteur peut être utilisée comme source
d’inspiration de toute une génération désabusée par le manque de perspectives
offertes par la société française d’aujourd’hui, diplômé ou pas.
6- On suit avec intérêt la progression de l’auteur au sein de la société française et
notamment comment il a réussi à contourner tous les obstacles qu'il a rencontrés, à
démentir tous les pronostics pour ne pas être victime d’un ordre social immuable
lié à sa condition sociale et à sa couleur de peau.
7- S’agissant de la question noire, qui n’est pas le sujet principal du livre, l’auteur
évoque « simplement » et sans tabou le complexe phénomène de hiérarchisation
de la couleur qui existe au sein même de la diaspora noire. Cela a le mérite de mere
hors-jeu la classe politique traditionnelle qui pense qu’il suffit d’être noir pour
catalyser un prétendu vote noir
8- L’auteur nous permet d’appréhender sans tabou les rouages qui structurent la
gestion inconséquente et dépassée des quartiers populaires situés notamment en
banlieue. L’auteur explique les mécanismes d’une certaine radicalisation qui peut
s’accélérer de « l’autre côté du périph » si le traitement de la banlieue continue a se
faire avec condescendance et paternaliste.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
12

9- La passion de l’auteur pour le sport transpire tout au long du livre tant il y voit un
puissant vecteur éducatif, foyer de valeurs tout à fait adaptés à une France qui peine
à réussir sur le nouveau terrain de jeu qu’est celui de la globalisation
10- L’auteur ne se contente pas d’expliquer avec une certaine acuité comment notre
nation se coupe sciemment de très nombreux talents sous prétexte qu’ils n’auraient
pas le bon pédigrée ou la bonne apparence. L’auteur associe à son analyse sans
concession, des propositions pragmatiques pour élargir le vivier de talents dont
notre pays a besoin, pour revenir dans le peloton de tête
11- Le livre est optimiste car porteur d’un espoir de changement possible avec une
nouvelle forme de politique dépolluée des lues systématique de territorialité et
d’empires politiques comme il a pu l’observer agréablement dans le modèle suédois
12- Le livre est positif car l’auteur ne retire aucune amertume, bien au contraire, mais
une envie féroce de luer contre les rentes de situation, qui donne envie à chacun
d’entre nous de s’investir à sa manière sur le façonnage d’une société plus équitable.
13- L’auteur a pour la France une ambition qui dépasse largement la sortie d’une crise
systémique. Son action vise à changer la société Française pour que tous les citoyens
puissent s’épanouir et conçoivent un avenir commun. La fin du livre est un
commencement, pétri d'espérance et d'action comme son auteur.
14- L’auteur appartient à une nouvelle génération d’Homme politique, entrepreneur
qui refuse le jeu des appareils politiques pour concentrer son temps et son énergie
à l’action de terrain, avec une conscience aiguë du résultat. Son adage « les
politiques doivent être comptables de leurs actes » sonne comme le cri de ralliement
d’une nouvelle génération politique qui souhaite en finir avec l’idée que "le phénix
devrait renaître de ses cendres".
15- La lecture est facile et l’auteur s’adresse au lecteur avec franchise et conviction à un
moment où le "politiquement correct" ou "la posture de façade" sont devenues les
standards de communication des prétendues élites.
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
13

L’ÉDITEUR
Découvrez sur le site des Editions Fortuna, un large
catalogue allant du développement personnel, de la
connaissance de soi et de faits de société.
www.editionsfortuna.net
Diffuseurs
France C.E.D à Ivry / Seine 94854
DAUDIN Distribution 1 rue Guynemer CS 30504
78771 Magny les Hameaux Cedex
societe@ced-cedif.fr
Belgique Sdl Caravelle S.A,
303, rue du Pré aux Oies
B-1130 Bruxelles
info@sdlcaravelle.com
Suisse Diffusion TRANSAT
Case postale 3625
CH-1211 GENEVE 3
transat@transatdiffusion.ch
Canada Agence du livre,
1567 rue King Ouest, Sherbrooke,
Québec J1J 2C6
gerald.caza@biblairie.qc.ca
Titre : Richesses des cultures contre culture des “riches” – Auteur: Alain Dolium
14