N°148 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
Le Marcheur
de l'Entre-Sambreet-Meuse
Revue trimestrielle éditée
par l'Association des
Marches Folkloriques de
l'Entre-Sambre-et-Meuse
(association reconnue par
le Ministère de la Communauté
Française sous le N°
21/252/1).
Abonnement 1998
250 F au délégué de votre
Compagnie ou au compte
000-0384902-06
de l'AMFESM à Gerpinnes.
Réclamations et
changements d'adresse :
André SAINTHUILE
Rue de la Paix 4A
6200 CHATELET
Tél. et fax (071) 39.23.91
Textes et photos
A envoyer à :
Michel PIERARD
Rue du Calvaire 27
6120 HAM-SUR-HEURE
Tél. (071) 21.64.21
Marc BLAIMONT
Rue de la Damejelle 19
5150 FLOREFFE
Tél. et fax (081) 44.58.52
Imprimerie GUILLAUME
Rue de Moncheret 26
6280 ACOZ
Tél. (071) 50.10.43
Fax (071) 50.46.73
Le contenu et photos se
rapportant aux articles
n'engagent que leurs
auteurs.
Parution
Avril • Juillet
Septembre • Décembre
Imprimerie Guillaume S.A.
6280 Acoz
Photo de couverture :
Jacques Mansy, Gerpinnes
Editorial
MARC BLAIMONT, SECRETAIRE
Dès la création de notre association, c'est avec
opiniâtreté que les membres fondateurs se
sont attachés à mieux faire connaître et
apprécier notre folklore traditionnel. Un des
meilleurs moyens d'y parvenir fut sans conteste la
publication de la présente revue qui demeure
encore aujourd'hui après tant d'années un lien
essentiel entre tous les membres de notre grande
famille et tous nos sympathisants.
Elément fédérateur d'un idéal commun, l'Association
a également réagi et innové, après les tristes
événements de Thy-le-Château dont nous célébrons
le trentième anniversaire cette année, en
souscrivant au bénéfice de l'ensemble de ses
membres un contrat d'assurance offrant des conditions
optimales.
Instigués par nos membres, nous nous sommes
intéressés à un problème en souffrance depuis plusieurs
années. En effet, nous étions régulièrement
confrontés aux doléances de nombreuses sociétés
affiliées quant aux relations difficiles que celles-ci
entretenaient dans leurs rapports avec la Sabam.
Généralement, les problèmes survenaient suite à
une méconnaissance, si pas ignorance de la loi, de
ces sociétés d'une part et de l'intervention, ou inspection
des services de la Sabam en des moments
peu appropriés, d'autre part.
Consciente du malaise existant, l'Association a
donc décidé de jouer son rôle d'interlocuteur privilégié
auprès des autorités responsables et a entrepris
une campagne d'information et de contact, en
vue de régler au mieux le problème dans le respect
des droits mutuels des parties.
A cet effet, les responsables de la Sabam ont été
approchés dans un premier temps de manière à
(suite page 3)
En couverture : la Marche Saint-Remy de Presles en 1997.
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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE

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DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
EDITORIAL (suite)
mieux nous faire connaître et à formuler
nos propositions pour nos
relations futures. Un accord ayant
été dégagé, nous sommes particulièrement
heureux de vous faire savoir
que dorénavant, l'Association des
Marches Folkloriques agissant
comme intermédiaire privilégié,
paiera chaque année à la Sabam les
droits d'auteur sur les oeuvres exécutées
par la musique engagée pour
la sortie traditionnelle de chaque
société de Marche affiliée.
Poursuivant plus avant la démarche
du service à rendre et soucieux de
profiter de l'évolution des techniques
de pointe au niveau de l'information,
nous avons accepté avec
plaisir en 1995 l'offre du CIGER (SA
CIGER à Namur, Centre Informatique
de Gestion et de Recherche) de
présenter notre mouvement sur
Internet.
C'était un premier pas qui nous a
permis néanmoins d'être présents
très tôt sur les autoroutes de l'information
et de profiter de cette vitrine
offerte sur le monde.
L'évolution de ces technologies se
perfectionnant et se modifiant sans
cesse, c'est avec un plaisir plus
3
grand encore que nous sommes heureux
aujourd'hui de vous confirmer,
cette fois, la création d'un site propre
à l'Association que nous devons uniquement
à la volonté et à la disponibilité
de notre ami Benoît Mehaignoul
de Sart-Saint-Laurent. Depuis
la mi-mai, des informations relatives
à notre folklore se trouvent ainsi disponibles
sur le Net à l'adresse suivante
:
WWW.MYGALE.ORG/05/
AMFESM
Il va de soi que nous espérons développer
ce site en l'étoffant au maximum.
Pour cela, nous avons besoin
de votre collaboration active, notamment
en nous fournissant pour votre
société un historique, l'horaire de la
journée de sortie principale, un plan
de la procession et des photos
typiques des différents groupes, des
édifices religieux ainsi que du saint
ou de la sainte que vous escortez.
Nous espérons de la sorte que ces
nouveaux services apporteront à
chacun d'entre vous des possibilités
nouvelles et nous permettront de
promouvoir encore mieux ce folklore
traditionnel que nous aimons
tant.
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BULLETIN SOCIAL
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en passant par les documents parlementaires, revues professionnelles, organes d’associations, circulaires administratives,
etc..., c’est plus de 200 publications que le BULLETIN SOCIAL dépouille, analyse et restitue à ses
lecteurs en un langage toujours clair et accessible dans un temps record. Voulez-vous en savoir plus ? renvoyez-nous
votre adresse et vous recevrez, sans engagement, quelques spécimens du BULLETIN SOCIAL.
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4
Inauguration d’un
monument à Fromiée
le 31 mai 1998
ROBERT MILET
Il ne s'agit pas d'une pyramide de
plus construite sur le plateau de
Gizeh, ni de la restauration des
jardins suspendus de Babylone,
mais il faudra noter dans notre
cahier de souvenirs que la fin de ce
second millénaire aura vécu la création
de l'Euro et l'inauguration de
« la huitième merveille du monde ».
Monsieur le Bourgmestre, Révérend
Père, Madame et Messieurs les Echevins,
vous nous faites beaucoup
d'honneur et de plaisir à partager
avec nous ce moment d'apothéose
que représente l'inauguration de
notre « monument aux Marcheurs ».
Mesdames, Messieurs, chers Amis
Marcheurs,
Votre indulgence sera de mise à
l'égard de mon introduction à cette
cérémonie, pour le moins fanfaronne,
néanmoins vous cacher ma grande
fierté de présider cet instant
serait dissimuler mon sentiment.
L'homme a de tous temps voulu
empreindre les traces de son passage
dans des matériaux qui lui survivraient,
qu'il s'agisse de choses temporelles
ou spirituelles .
Si vous n'avez pas devant vous une
pyramide d'Egypte, vous avez certainement
une pyramide d'encouragements,
de compréhension, de
détermination, de dévouement, de
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talents, de gentillesse, de travail,
d'énervement aussi parfois, mais
surtout de sourires et d'amitié.
Ce petit coin de terre, témoignage de
notre attachement au culte de sainte
Rolende et ses traditions folkloriques,
nous l'avons voulu comme
une figure de proue à un vaisseau
dont l'équipage est fier d'en être.
Aujourd'hui, pour dévoiler notre
monument, nous avons requis l'aide
d'une petite demoiselle fidèle dans
les rangs de notre Compagnie
depuis son premier sourire et de son
jeune frère. Ils portent en eux la
beauté de notre village, l'espoir de
toute notre jeunesse et la fierté de
nous tous, de ses parents, de Marie-
José et de notre ami Fernand ; nous
le voulons aujourd'hui présent avec
nous comme il le fut, disciple de
notre Joseph Wauthy, lors de la
reconstruction de la Compagnie
après les événements de 40-45,
Monsieur le Bourgmestre, permettez
qu'en m'adressant à vous je remercie
tous les membres du collège échevinal
passés et présents et des
conseillers communaux qui nous ont
épaulés non seulement de manière
substantielle mais aussi encouragés
à mener à bon terme notre projet.
Puis-je à nouveau vous mettre à
contribution...
Chers amis, chères amies, j'ai procédé
à une longue énumération il y a
quelques instants, peut-être en avez
vous retenu quelques éléments :
«compréhension», merci à André
Barbier d'avoir joué le jeu, de nous
avoir permis d'occuper un terrain
sans encore en être propriétaire.

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Le talent, nous l'avons trouvé chez
deux artistes de chez nous.
Si vous avez le plaisir d'admirer un
ensemble harmonieux, précis dans
toute sa signification et son expression
nous le devons à Mesdames
Murielle Denis et Nancy Joris.
Par le choix du bronze et de la pierre,
elles ont su exprimer la noblesse
et la dignité que se doit de manifester
le Marcheur fier d'en être et fier
de l'être.
Murielle, Nancy vous avez été du
début, du pendant, de la fin.
Aujourd'hui nous ne pouvons que
vous dire merci de votre talent, de
votre gentillesse. Acceptez à cette
occasion un petit témoignage de
notre gratitude. (Remise des bouquets).
Il fallait un écrin digne de notre
sujet, les élèves de la section horticole
de l'Enseignement Spécial de Châtelet
s'y sont attachés sous la houlette
de leur professeur Claude Dogot
qui soit dit en passant est un de nos
fidèles sapeurs.
Des spécialistes ont apporté leur
précieux concours à cette
réalisation : notre ami Francis Sodini
fut l'homme de la pierre.
Monsieur De Sutter, fondeur de son
état, fut l'homme du bronze.
Il nous fallait l'homme du fer et Gilbert
Hens, à qui il suffit d'un
embryon de demande pour que se
réalise un projet, veillait en un coup
de baguette... à souder ce qui était
nécessaire pour que se hissent fièrement
les hampes de nos drapeaux
5
prêtes à recevoir leurs pensionnaires.
Du savoir faire, du dévouement, du
travail il en a largement été question
pour l'équipe qui a assuré la mise en
place des pavés : Daniel et Denis
Dujeu furent les premiers à nous
prêter main forte. Yves et Roger
Dujeu furent des artisans majeurs
pour mener à bien cette entreprise,
certains genoux ont des souvenirs
cuisants de cette aventure. André
Joris, le troisième homme, toujours
présent quand il le fallait..., il est
comme cela notre André « trop vye
pou quand’ji » comme on dit chez
nous .
Et par-dessus tout cela, la gentillesse
et les encouragements de tout le village
et particulièrement de Bruno et
Murielle Fuks, de Michel et Annie
Thiry, de Claudine et Jacky Vodermans
qui, tour à tour, nous offraient
la grande facilité, infiniment précieuse,
d'accès à l'eau et à l'électricité
(et je ne parlerai pas de la petite
goutte réparatrice et de la chope
épongeant les sueurs du moment).
Nous avons eu aussi l'avantage de
disposer de la pelle mécanique de
Jean-Marie Moreau et de la bétonnière
de Bernard Goethals.
La solidarité n'a pas été un vain mot
dans cette entreprise.
Il faut aussi que je remercie
quelques «petites mains», les
membres de notre Comité. Chers
amis je crois pouvoir dire que le
temps, les efforts n'ont pas compté
(suite page 7)

6
Ouvert de 14 à 19h • le samedi de 10 à
16h • fermé le mardi et dimanche.
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LE MONUMENT A FROMIEE (suite)
pour vous et je vous sais heureux de
pouvoir offrir à Fromiée ce superbe
cadeau qui agrémentera l'aspect de
notre village. Je répète encore à
nouveau la fierté et le privilège que
j'ai d'être des vôtres.
Voilà chères amies, chers amis, nous
l'avons notre monument. Il fait
désormais partie de notre quotidien.
7
Même si la pierre semble froide,
même si ces têtes paraissent inertes
ne vous y trompez pas, approchez
vous, soyez attentifs, écoutez et vous
entendrez battre le coeur d'un village,
le coeur des Marcheurs de Fromiée.
❏
(Photo : A. GUILLAUME)

8
Fromiée
ROLAND MARCHAL
Fromiée, coin de terre agreste
tapi dans un écrin sylvestre
de Gerpinnes est le point culminant
qui, malgré son petit nombre d’habitants,
peut s’enorgueillir de posséder un monument aux Marcheurs
faisant des jeunes comme des aînés le bonheur ;
construit par des mains bénévoles
il rend le temps moins frivole ;
de ceux qui perpétuent les traditions,
il immortalise le souvenir des générations.
Aujourd’hui, est jour d’effervescence
de nombreux drapeaux par leur présence
se sont donné le mot pour dignement
concélébrer pareil événement ;
de tous les villages voisins sont venus les spectateurs
pour partager ce moment de ferveur ;
c’est que la Pentecôte, véritable fête de l’amitié
inonde nos villages de solidarité.
Bonnes gens de Fromiée, vous qui perpétuez la tradition
dans un esprit convivial imprégné de dévotion
votre devise «deux cents habitants, deux cents Marcheurs»
se trouve enrichie d’un monument aux Marcheurs ;
puisse-t-il rappeler l’authenticité de notre beau folklore séculaire
pas près de s’éteindre à la veille du troisième millénaire.
Gerpinnes, le 31 mai 1998.
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Fromiée
DOM A. MEULEMANS
Si vous avez voulu donner à
l’inauguration de ce monument
«Aux Marcheurs» un caractère
pas uniquement profane, comme le
serait l’inauguartion d’une statue de
vedette ou d’un champion sportif,
mais une certaine élévation d’esprit
et de cœur, c’est bien, je pense, parce
que vous, le Marcheur, que ce soit
dans le rang des sapeurs, des grenadiers,
des zouaves, dans la batterie
des tambours ou comme fifre, le
Marcheur est ancré dans notre tradition
qui se perpétue d’âge en âge et
qui trouve sa source première dans
un service qui dépasse le folklore.
Nos Marches d’Entre-Sambre-et-
Meuse trouvent leur origine dans la
participation volontaire d’hommes à
la protection des reliques vénérées
dans les différents lieux de notre
région. Que cette inauguration de ce
monument «Aux Marcheurs» nous
le rappelle à nous et aux générations
futures ; ne pas perdre ce qui a fait
et qui donne toute sa valeur à une
Marche et que chaque Marcheur
lorsqu’il revêt son costume ne
devrait pas perdre de vue ; celui-ci
n’est pas incompatible avec le folklore,
au contraire, cela lui donne tout
son sens et sa profondeur.
Permettez-moi de vous dire combien
j’étais heureux lorsque je faisais
le tour Sainte-Rolende, de voir avec
quelle dignité la Compagnie de Fromiée,
venue à la rencontre de la
châsse et de la relique de sainte
Rolende, remontait vers l’église, au
9
son de la Marche de Marengo. Cela
reste dans ma mémoire.
Devant ce monument, nous allons,
quelles que soient nos convictions
religieuses ou philosophiques, nous
recueillir.
Pour tous les Marcheurs décédés,
nous implorerons la miséricorde
divine, pour les Marcheurs vivants
et pour nous tous, les grâces pour
que notre vie réalise cette belle parole
de saint Augustin «chante et
marche».
(Le Révérend Père Meulemans procéda
ensuite à la bénédiction du
monument).
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EDITIONS
DE L’AMFESM
Livre «A l’Heure des Tambours et des Fifres» (1972)
Livre «Saint-Oger, Hanzinne» (1976)
Livre «Chroniques des Marches Passées» (1985)
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Les 3 livres et les 2 disques
pour 800 FB (+ 100 FB de port)
Versement au compte 000-0384902-06 de l’AMFESM
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La Marche Saint-Roch
de Châtelet
aux couleurs italiennes
PAUL BAUMAL
Les 24 et 25 mai 1998, les Italiens
de « l'Etat-Major Napoléonien
du Département de la Doire »
sont venus rehausser de leur présence
la Marche Saint-Roch.
C'est grâce à de profonds liens
d'amitiés unissant certains responsables
des deux associations, que cet
événement a pu, comme en 1994, se
produire.
Il y a un an que le Conseil d'Administration
de la Marche donna son
accord, à l'unanimité de ses
membres, pour réinviter les gens du
Val d'Aoste. Le succès qu'ils obtinrent
en 1994 auprès de la population
locale l'aida à prendre cette décision.
Précisons qu'à quatre reprises, une
délégation d'une centaine d'hommes
de Châtelet s'est rendue en Italie
pour participer soit à la reconstitution
de la bataille de Marengo soit à
celle de Castiglione delle Stivière.
Identifiée sous le logo «Les Amis de
Marengo» une commission se forma.
Les personnes la composant retroussèrent
leurs manches et pendant un
an travaillèrent à la préparation de
cet événement.
Le but principal était de rassembler
les fonds nécessaires afin de couvrir
les frais de déplacement, de logement
et de nourriture des invités.
Ils y réussirent puisque la population
de Châtelet eut le plaisir de
11
revoir ces élégants Marcheurs
parader au son des fifres et tambours
ou encore d'une fanfare inégalable.
Brillants dans leur costumes
napoléoniens, ces personnes sont
facilement identifiables de par leur
conduite, leur discipline et le respect
de leur tradition. Leur sympathie
naturelle et la qualité de leur prestation
engendrèrent au sein de la
population un accueil chaleureux.
En effet, de nombreux drapeaux italiens
et oriflammes ont orné les
fenêtres des maisons châtelettaines.
Un indice également de leur popularité
est le respect que leur témoignent
les Marcheurs composant nos
batteries puisque certains de ceux-ci
n'hésitèrent pas à jouer quelques
morceaux du répertoire de nos amis
italiens.
Afin de répondre aux interrogations
de nombreuses personnes quant à
leur origine historique, nous reviendrons
dans le temps pour rappeler
qu'après la glorieuse bataille de
Marengo, remportée par Napoléon
et ses troupes sur les Autrichiens et
qu'à la suite de la signature de la
paix de Lunéville, le Piémont et la
Vallée d'Aoste furent rendus à la
France. Ces deux régions furent
alors divisées en six départements.
« Le département de la Doire » dont
la juridiction s'étendait sur les terres
du Canavais et du Val d'Aoste fut
l'un d'eux.
L'opinion publique resta longtemps
partagée à l'égard de cette annexion
et de nombreuses dissensions apparurent
très vite. Son mécontentement
se manifestait souvent sur le
terrain fertile des fêtes populaires.
(suite page 13)

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CHAUFFAGE
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Installation
Entretien
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ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
Rue des Français 149 - 6200 CHATELET
Tél. et fax (071) 38 71 97 après 17 heures
ET
MEUSE

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LA MARCHE ST-ROCH
DE CHATELET (suite)
Celles-ci, organisées de manière
autonome, engendraient souvent
tueries, attentats et désordres. Songeant
dans un premier temps à les
supprimer, le gouvernement français
nomma une personne de
confiance responsable du bon
déroulement de ces festivités. Elle
fut autorisée à porter l'uniforme
napoléonien avec le grade de général.
Cette personne avait également
le pouvoir de s'entourer d'un groupe
important d'officiers chargés de
veiller à l'ordre public.
C'est ainsi que naquit en 1808
« l'Etat-Major Napoléonien du
Département de la Doire ».
L'uniforme fut porté et légué de père
en fils.
Il y a environ 25 ans que quelques
nostalgiques décidèrent de reconsti-
13
tuer ce contingent afin de rappeler le
passage de Napoléon au col du
Grand-Saint-Bernard et sur les terres
italiennes.
Encouragés par un accueil chaleureux
lors des diverses prestations
dans leur pays, ils décidèrent de sortir
des frontières et participèrent à
Ajaccio aux festivités commémorant
la naissance de l'Empereur. Les associations
napoléoniennes, tombées
sous le charme, autorisèrent les Italiens
à porter le « N » et le régiment
fut inscrit parmi les groupes historiques.
Après ce mémorable baptême, le
contingent commença un long parcours
jalonné d'étapes particulières.
Il participa à l'évocation du débarquement
de Napoléon sur l'Ile d'Elbe,
à l'inauguration du musée d'Arcole.
Il défila dans plusieurs grandes
(suite page 14)

14
LA MARCHE ST-ROCH
DE CHATELET (suite)
villes françaises et parcourut la
route Napoléon depuis le Cap d'Antibes-Golfe
Juan via Malijai jusqu'au
château de Vizille près de Grenoble.
Il fut invité à Vienne afin de participer
au rassemblement des groupes
historiques d'Europe.
Waterloo, Versailles, Austerlitz,
Brno et Ajaccio sont les jalons d'un
parcours qui s'enrichira encore d'un
défilé sur la Place Rouge de Moscou
en 1992 à l'occasion de l'anniversaire
de la bataille de Borodino. Apprécié
par les autorités russes, le contingent
fut réinvité en 1997 afin de
parader lors du jubilé du 850e anniversaire
de la naissance de la ville de
Moscou. Le groupe est composé de
70 personnes formant une clique de
tambourins et fifres, une fanfare, un
porte-drapeau, des vivandières, des
officiers, des aides de camp, trois
généraux et le maréchal.
Créé par eux cette année, un
dépliant publie en détails tous leurs
voyages. Il y est noté une participation
à la Marche Saint-Roch de Châtelet
avec la mention qu'il s'agit de la
CD
en vente
au prix de
600 F
Marche la plus conviviale à laquelle
ils eurent l'occasion de participer.
A l'issue du vin d'honneur clôturant
la première journée de Marche à
Châtelet, le Maréchal Pier Fausto
Cavallo remercia le Bourgmestre en
lui précisant que parmi toutes les
villes d'Europe parcourues par ses
hommes et lui, c'est à Châtelet qu'ils
reçurent le meilleur accueil.
Ces paroles furent un précieux
encouragement pour les personnes
qui se dévouèrent à l'organisation de
cette visite.
Des traditions et un folklore différents,
l'envie de quelques personnes
désireuses de les partager ont créé
des liens d'amitiés se situant même
au-delà des marches entre de nombreux
Italiens et Châtelettains. Dans
le cadre de l'esprit de camaraderie et
de convivialité qui doit prévaloir
lors de nos manifestations nous pouvons
prétendre que ce fut une belle
réussite !
De tout coeur, nous souhaitons une
longue vie parsemée de nombreux
succès à nos amis de «l'Etat-Major
Napoléonien du Département de la
Doire ».
❏
Par versement de la somme de 650 F
(600 F + 50 F de frais de port)
au compte 260-0259101-83
de l’asbl Musée des Marches Folkloriques
de l’Entre-Sambre-et-Meuse
Contact :
ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
André SAINTHUILE - Châtelet - Tél. (071) 39 23 91
Pierre BANCU - Fosses-la-Ville - Tél. (071) 71 18 84

ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
A la mémoire
de Jean Caudron
SES ENFANTS
Vers la fin des années 60, Papa,
féru de folklore, eut l’intention
de créer une Marche à
Loverval. Afin de s’appuyer sur un
certain passé, il se renseigna auprès
de Armand Pottiaux, secrétaire communal
de l’époque, mais ce dernier
n’avait pas connaissance de ce qui
aurait pu exister auparavant et de
plus, toutes les archives communales
avaient été brûlées. Tout ce
qu’il put savoir, par de vieux habitants
de la commune, c’est qu’une
Marche avait existé en 1930, en grande
partie financée par le Prince de
Mérode pour commémorer le 100 e
anniversaire de l’indépendance de la
Belgique. Il abandonna cette idée
jusqu’au jour où il fut contacté par
un membre de l’équipe de balle
pelote du village, André Bombled,
qui voulait lui aussi faire naître une
Marche. Le Révérend Père Bruno
Delavie n’était pas étranger à cette
initiative puisque c’est sur ses bons
conseils que les membres du jeu de
balle avaient contacté Papa.
A l’invitation d’une première
réunion, Papa se fit accompagner de
deux amis : Gilbert Marchal et
Michel Monseur ; ils fondèrent le
premier corps d’office de la Marche
Saint-Hubert.
Comme la date de la fête de saint
Hubert se déroule assez tard dans
l’année, en dehors de la saison des
Marches, le premier dimanche de
septembre, date de l’ancienne fête
de Loverval, fut choisi.
15
de Loverval, y compris les enfants,
aidés de renforts venus de diverses
communes environnantes, sont sortis
pour la première fois et avec succès
dans la localité. Papa y occupait
la place d’adjudant ; ce n’est que
l’année suivante qu’il sera nommé
vice-président du comité et deux ans
plus tard président.
En 1976, la Marche rassemblait de
plus en plus de Lovervalois et au vu
du nombre croissant d’enfants et de
jeunes adolescents, la Jeune Compagnie
fut créée.
Chaque année, Papa prônait la discipline
librement consentie parmi les
Marcheurs, de même que règne un
esprit de fraternité en ces jours de
festivités !
Réclamant un esprit de tolérance au
sein des Marches de l’Entre-Sambreet-Meuse,
il défendait l’évolution
des Marches avec la présence limitée
de petits pelotons de femmes telles
que vivandières et infirmières.
Chaque jour de Marche en notre
beau terroir, n’est-il pas un grand
rassemblement d’hommes et de
femmes de bonne volonté, qui,
quelles que soient leurs opinions
philosophiques ou politiques, ont un
point commun : faire vivre et évoluer
notre folklore ?
Le ton en était d’ailleurs déjà donné
en 1972 car sur le dépliant relatant le
programme des festivités Saint-
Hubert on pouvait y lire : «...
n’escortent que leur saint patron en
proclamant bien haut que tout le
monde est frère et que rien n’est plus
beau que le folklore wallon !»
Depuis 1994, Papa avait à cœur de
remplir au mieux sa fonction
d’administrateur au sein du conseil
d’administration du Musée des
Marches.
C’est ainsi qu’en 1972, 14 personnes (suite page 19)

16
Henri DURANT
zouave
de la Compagnie Saint-Pierre de Biesmerée
décédé le 29 avril 1998 âgé de 75 ans
Frédéric MALBURNY
petit-officier
de la Compagnie Saint-Pierre de Biesmerée
décédé le 31 mai 1998 âgé de 21 ans
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DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
Roland DURANT
zouave
de la Compagnie Saint-Pierre de Biesmerée
décédé le 15 octobre 1997 âgé de 52 ans
Daniel MUSIALIK
zouave
de la Compagnie Saint-Pierre de Biesmerée
décédé le 17 juillet 1997 âgé de 43 ans
ET
MEUSE

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DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
Jean CAUDRON
fondateur, président et adjudant-major
de la Marche Saint-Hubert de Loverval
décédé le 30 mai 1998 âgé de 68 ans
Albert DEPRAUTE
porte-drapeau
de la Compagnie Saint-Antoine de Pontaury
décédé en 1997 âgé de 56 ans
Georges QUESNOIT
ancien officier des fusils
de la Compagnie Sainte-Rolende d’Hymiée
décédé le 21 août 1997 âgé de 50 ans
André BODART
premier adjudant
de la Compagnie Saint-Antoine de Pontaury
décédé le 30 avril 1998 âgé de 61 ans
17

18
ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE

ASSOCIATION
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DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
A LA MEMOIRE DE
JEAN CAUDRON (suite)
Avec la volonté d’étouffer les versions
farfelues sur les circonstances de sa
mort... c’est en accompagnant l’escorte
du drapeau de Loverval, au départ
des fêtes du 125 e anniversiare du drapeau
de Gerpinnes-Flaches, le samedi
de Pentecôte, que Papa s’en retournant
à sa voiture pour aller se reposer,
eut un malaise ; très vite une ambulance
l’emmena vers l’hôpital où
quelques minutes plus tard il décédait,
vraisemblablement d’une décompensation
cardiaque.
Jacques Mansy, journaliste à «La Nouvelle
Gazette», écrivit : «...Jean Caudron
était un homme exceptionnel. Jean
Caudron n’avait que des amis. Il faisait
l’unanimité. Passionné, ce fort caractère
ne suscitait que la sympathie, l’enthousiasme.
C’était un sage... Nul n’est
irremplaçable, dit-on parfois. En ce qui
concerne Jean, cette phrase est fausse.
Rien ne remplacera Jean. Son souvenir
lumineux continue à vivre intensément
dans nos cœurs. Jean ne nous a pas quittés.
Il continue à vivre intensément en
nous».
Notre souhait sincère est d’essayer de
continuer son œuvre au sein des
Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse
en général et au sein de la Marche
Saint-Hubert en particulier. Nous
comptons sur votre aide afin de réaliser
son rêve : la fraternité des
hommes... Notre folklore en est un élément
propagateur certain.
REMERCIEMENTS
Ma chère famille, mes chers amis,
Excusez-moi de m’en être allé si brusquement
mais je l’avais toujours rêvé
comme ça... c’est normal !
J’ai pu voir l’émotion sur chaque visage
et j’ignorais que vous aviez tant d’affection
pour moi.
Vous m’avez reconduit avec tant d’hon-
L’adieu à André Bodart
19
neurs, tant de fleurs, tant de larmes et
avec dignité.
A vous tous, ma famille, mes amis, mes
Marcheurs bien-aimés, merci pour tant
d’attentions.
A propos, faites-moi le plaisir de parler
de moi au présent car je serai sans cesse
auprès de vous. Jean.
LEON DERENNE
Le 30 avril dernier, c’est avec stupeur
que le village de Pontaury
apprenait le décès d’André
Bodart, figure emblématique, faisant
partie de plusieurs comités et œuvrant
depuis 1978 dans celui de la Marche
Saint-Antoine. Il y a en effet 20 ans,
André prenait la place de second adjudant
pour épauler son ami, autre personnalité
de notre Marche, Georges
Massinon. Ce dernier trop tôt disparu
également, laissait sa place de premier
adjudant à André en 1980. Depuis lors,
c’est avec honneur qu’André a commandé
la Compagnie, épaulé cette fois
par Léon Derenne. Président d’honneur
pendant plusieurs années et amoureux
de musique puisque musicien, il
s’aimait à commander les morceaux à
jouer à la batterie. De même, lors des
arrêts, il prenait plaisir à exécuter l’une
ou l’autre «arguedène» au bugle avec la
fanfare accompagnante. Toujours le
mot pour rire, les lundis de la Marche
étaient égayés par ses blagues et ses
souvenirs humoristiques de jeunesse.
C’est un vide qui sera difficile à combler
qu’André nous laisse. Le comité et
le corps d’office présentent leurs plus
sincères condoléances à sa famille et à
ses proches. André, en espérant que de
là-haut tu puisses encore nous guider
dans le bon chemin que tu nous faisais
suivre, salut ! ❏

20
Le 125 e anniversaire du
drapeau de la jeunesse
de Gerpinnes-Flaches
LE COMITE
Samedi 30 mai 1998 - 14 heures -
Gerpinnes se prépare aux festivités
de la Pentecôte alors que
le hameau des Flaches vit déjà au
rythme des fifres et tambours. Le
soleil jette ses étincelants rayons sur
la trentaine de drapeaux venus de
toute l'Entre-Sambre-et-Meuse, un
majestueux défilé escorté par 200
hommes en tenue militaire et emmené
par la batterie d'Hymiée précède
les 270 fidèles soldats de la Compagnie
des Flaches.
Le drapeau de la jeunesse est brandi
fièrement dans les rues du village
avant de regagner l'église Saint-
Ghislain où il sera béni et parrainé
devant une foule émue par la
musique militaire de l'Harmonie
Royale « L'Union » de Fraire.
Les Marcheurs et badauds, restés
dehors faute de place, attendent la
commémoration officielle de cet événement
sur la plaine. L'adjudantprésident
Eric Desmet prend la
parole mais le vent emporte ses
mots. Voici son discours :
Monsieur le Bourgmestre, Madame et
Messieurs les Echevins, Monsieur le
Président de l'Association des Marches
de l'Entre-Sambre-et-Meuse, Mesdames,
Messieurs, Parrain, Marraine,
Chers Amis Marcheurs,
saint Ghislain protège nos enfants, nos
enfants sont l'avenir de notre folklore, le
folklore est la fleur de nos racines.
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DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
Le trait d'union de cette trilogie, c'est
un drapeau, un étendard qui a le pouvoir
de rassembler sous une même bannière
la vie religieuse et le monde profane,
le pouvoir de réunir de nombreux
enfants et une belle jeunesse dans des
coutumes ancestrales et séculaires.
Et force est de constater qu'aujourd'hui,
ce drapeau est aussi capable d'amener la
toute grande foule dans notre village, au
coeur de l'entité gerpinnoise.
Fièrement accroché à sa hampe cuivrée,
avec ses lettres d'or sur lie-de-vin, il est
orné de l'effigie de saint Ghislain, le
patron de la paroisse des Flaches et il
fête cette année son 125 e anniversaire.
Les archives communales et paroissiales
gardent bien secrète l'histoire de ce drapeau
offert à la jeunesse des Flaches en
1873 et s'il a toujours bonne mine 125
ans plus tard, c'est grâce à sa vie très
sereine au coeur du village, dans l'église
où il veille les enfants et les jeunes
paroissiens.
Traditionnellement, il quitte ce lieu
sacré pour participer à la Procession en
l'honneur de sainte Rolende, au sein de
la Compagnie militaire des Flaches. Là,
il emboîte les premiers pas des plus
petits Marcheurs, il les guide dans la
tradition et le respect de notre folklore.
Que le soleil brille, qu'il pleuve, qu'il
vente, le drapeau des Flaches a participé,
participe et participera encore longtemps
aux festivités locales de la Pentecôte,
en l'honneur de tous les Marcheurs
qu'il a connus et ceux à venir.
La liste nominative de tous ceux qui
l'ont fièrement porté serait trop longue
à citer, mais nombreux sont nos pères,
nos grands-pères et nos arrière-grandspères
à avoir escorté sainte Rolende en
brandissant ce symbole de la jeunesse
qui a connu la fin du XIX e siècle, qui a

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DE
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ET
MEUSE
traversé le XX e siècle et qui aura encore
la démarche alerte pour entrer dans le
troisième millénaire.
En 1945, Philippe Herman et Marcel
Laurent portent l'espoir des jeunes marqués
par les tristes événements ; en
1949, la place reviendra à Joseph Delbart
et en 1955, l'honneur est à Jean
Baudaux. Quelques noms de porte-drapeaux
issus d'une longue liste reconstituée
par un fervent folkloriste, quelques
noms d'anciens Marcheurs toujours
bien présents dans nos rangs pour ce
125 e printemps.
Et si c'est véritablement un honneur de
porter le drapeau, cela a été un grand
bonheur pour notre regrettée Gisèle et
pour Ghislaine, deux mamans très fières
de voir leurs fils Noël, Marcel et José
porter le drapeau lors du 100 e anniversaire,
deux mamans aux doigts d'or qui
ont mis leur talent au service de ce centenaire
pour un rajeunissement qui n'a
pas pris une ride après 25 années.
Après avoir tourné rapidement les pages
de sa longue histoire, tournons-nous
maintenant sur l'avenir car si notre
drapeau a déjà 125 ans, nous sommes
rassemblés aujourd’hui pour lui donner
une nouvelle jeunesse.
Pour baptiser cette nouvelle tranche de
vie, le parrain et la marraine se portent
garants du respect des traditions et de la
fidélité de notre Compagnie aux coutumes
folkloriques. Il ne pouvait en être
autrement pour Monsieur Jacques Basselet,
fidèle Marcheur, et Mademoiselle
Anne-Catherine Broucke, fille de Marcheur,
qui ont accepté de parrainer cette
dernière commémoration d'avant l’an
2000, un événement que notre village
gardera longtemps en mémoire.
Au nom de tous nos jeunes, je félicite
ces parrain et marraine, je remercie nos
21
personnalités communales pour leur
présence, je remercie tous les représentants
et Marcheurs des nombreuses
Compagnies de toute l'Entre-Sambre-et-
Meuse et je remercie nos fidèles Marcheurs
de la Compagnie des Flaches.
Tous, vous avez répondu à notre invitation
pour ce 125 e anniversaire du drapeau
de notre jeunesse locale, tous vous
avez choisi d'escorter ce valeureux plus
que centenaire le temps des festivités
commémoratives.
Le public aussi est bien là pour cette
grande fête, les gens du village, les
anciens du village et les amis du village.
Votre intérêt pour notre folklore est la
fierté de tous les Marcheurs et un
encouragement pour le corps d'office.
Grégoire, Guillaume, Nicolas et Olivier,
vous êtes les porte-drapeaux de cette
année 1998, vous devrez donc porter un
drapeau un peu plus lourd d'une année
mais aussi d'une médaille qui marquera
officiellement cette belle journée.
Après la remise des médailles à tous
ceux qui ont assisté à cet anniversaire,
le protocole veut qu'un vin d 'honneur
soit servi, mais comme la journée a été
très familiale et amicale pour tout le
monde, je vous invite à la clôturer avec
le verre de l'amitié.
Mais avant de terminer, je souhaiterais
que chaque Marcheur ait une pensée
pour les épouses, mères et soeurs qui
veillent à la blancheur des tabliers et
aux plis des pantalons.
Encore merci à tous pour votre sympathie
et un grand merci à l'Administration
Communale de Gerpinnes qui a collaboré
largement à la réussite de cette
journée mémorable.
Bonne fête de Pentecôte à tous et que la
fête continue.
(suite page 23)

22
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LES FLACHES (suite)
Après les allocutions du président
de l'A.M.F.E.S.M., Michel Piérard,
la marraine prit la parole en ses
termes :
Le 125 e anniversaire du drapeau de la
jeunesse des Flaches a été pour Monsieur
Jacques Basselet, parrain et moimême,
marraine, l'occasion de nous
poser une question : quelle est la signification
d'un drapeau ?
Un drapeau...
Au premier regard... c'est un morceau
de tissu...
Au deuxième regard... c'est une pièce
d'étoffe attachée à une hampe...
Au troisième regard... cela se précise...
cela devient l'emblème d'une nation,
d'un groupe ou d'un groupement, un
symbole, un signe de ralliement...
Un signe de ralliement, pourquoi pas de
la jeunesse, comme le drapeau Saint-
Ghislain des Flaches...
23
Et la jeunesse... qu'est-ce au juste ?
La jeunesse, cela peut être un ensemble
d'enfants et d'adolescents, adultes de
demain mais... la jeunesse représente
aussi le temps de la vie qui suit la naissance.
Autrement dit, la jeunesse se conserve
bien au-delà des limites que l'on croit.
Elle touche toutes catégories d'âge et de
personnes en étant une forme d'espoir et
de respect des traditions.
Un drapeau, un symbole, un groupe, la
jeunesse, le présent et le futur par le respect
du passé et de ses valeurs,... tout
cela, c'est le drapeau de la Compagnie
des Flaches depuis 125 ans, drapeau que
nous avons, tous ensemble, l’honneur de
fêter aujourd'hui !
Monsieur Jacques Basselet et moi-même
vous souhaitons à tous une excellente
Pentecôte et Sainte-Rolende 1998 et
vous donnons d'ores et déjà rendezvous...
dans 25 ans !!!
❏

24
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Malonne :
un anniversaire
sous le soleil
CHRISTOPHE VANDERSMISSEN
brait l'anniversaire de la mort de
son fondateur, saint Berthuin.
Comme annoncé dans le numéro précédent,
les zouaves, les pairs de saint
Berthuin et de saint Mutien-Marie, le
clergé et les Compagnies invitées
(environ 400 Marcheurs) ont escorté le
buste et la châsse de saint Berthuin, la
statue de saint Mutien-Marie et le
buste de saint Feuillen. Outre la présence
exceptionnelle de ce dernier,
nous avions le grand honneur d'accueillir
le matin la châsse de sainte
Rolende. Quelle émotion de voir
toutes ces reliques vénérées dans
l'Entre-Sambre-et-Meuse réunies en
un seul endroit !
Etaient présents également le drapeau
de l'Association, entouré du drapeau
Saint-Berthuin de 1885 (restauré pour
l'occasion), frappé aux effigies du saint
et de la Vierge, et du drapeau des
zouaves de Malonne, et
escorté par les délégations
de Nèvremont, Pry,
Roly et Thy-le-Château.
Merci à celles-ci d'avoir
répondu à notre appel !
La veille, le 30 mai, les
zouaves et saints malonnois
accueillaient en
l'église de Buzet le buste
de saint Feuillen. Ce lieu
fut choisi car anciennement,
on passait par
Buzet pour se rendre à
Fosses-la-Ville, sans traverser
le Comté de
25
Namur (Malonne et Fosses faisant
partie à l'époque de la Principauté de
Liège). Ensuite la Marche se dirigea
vers la place du Malpas, endroit où la
première église de Malonne se dressait,
pour la remise des médailles commémoratives.
Le dimanche matin, la Marche s'ébranla
dans le quartier du Fonds. Après un
31 mai dernier, Malonne célé-
court parcours et un dépôt de gerbes
au monument, les Compagnies rentraient
à l'église pour assister à la
messe. L'après-midi, les Marcheurs
ont effectué un périple de 13 kilomètres
ponctué par des arrêts aux différentes
églises malonnoises.
Cet anniversaire se termina en grande
pompe par la rentrée dans la cour
d'honneur de l'Institut Saint-Berthuin,
suivie de la parade aux drapeaux, de
la remise des médailles commémoratives,
de la parade des tamboursmajors
et de la salve finale, commandée
par le président des zouaves,
Monsieur Paul Marchal (père). A la fin
de celle-ci, la Brabançonne retentit,
jouée par l'Harmonie Ouvrière de
Malonne, qui, pour la rentrée, s'était
jointe aux zouaves.
Nous remercions tous les Marcheurs,
qui, par leur tenue et leur dignité ont
fait de cet anniversaire une réussite.
❏Le

26
Une nouvelle jeunesse
pour la chapelle du
Calvaire à Châtelet
MARCEL NIHOUL
Chaque année, la Marche Saint-
Roch de Châtelet défile
devant la chapelle du Calvaire,
située à l’angle de la rue de la
Praye et de la Grand-Rue.
Cette chapelle de style néo-classique
a été édifiée au début du XVIIIe siècle, au centre de la place du Calv
a i
se en état
de l’édifice avec l’accord de l’administration
communale.
Mais en 25 ans, le petit monument a
subi de nouvelles dépédrations qui
ne laissèrent personne indifférent.
Ainsi, dèjà en janvier 1992, l’état de
dégradation de l’intérieur, surtout,
les risques de vol et de détérioration
des objets d’art religieux décorant la
chapelle n’étaient pas sans inquiéter
plusieurs Châtelettains attachés à
leur patrimoine, en particulier au
sein de la société d’histoire «Le
Vieux Châtelet» et de l’équipe
paroissiale du Faubourg.
Alerté, le bourgmestre Théo Toussaint
a marqué son accord pour que
la chapelle du Calvaire soit vidée de
son précieux contenu. Il s’agissait
d’un Christ en bois polychromé
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(XVIIe siècle), d’une Vierge et d’un
saint Jean en terre cuite polychrome
(XVIIe , XVIIIe siècles). Quant aux
deux têtes d’angelots, en bois polychrome,
elles aussi du XVIIe , XVIIIe siècles, on constata leur disparition.
Des voleurs étaient déjà passés par
là !
Les objets furent transférés en l’église
du Faubourg.
En 1997, les Artilleurs de la Marche
Saint-Roch ont décidé de rendre vie
à ce vénérable monument.
Ils obtinrent l’accord de l’administration
communale et les conseils de
la société d’histoire «Le Vieux Châtelet».
Le chantier fut important et les travaux
considérables. Le tout a été
mené à bien par l’équipe groupée
autour de Robert Baurant et
d’André Sainthuile, responsables
des Artilleurs,... qui doivent être félicités
pour leur initiative et pour
l’excellent «boulot» qu’ils ont réalisé
avec une poignée d’Artilleurs, «Les
Compagnons du Calvaire».
Ils ont démonté le plafond qui
menaçait de s’écrouler, décapé les
murs, rejointoyé des briques, replafonné
des murs, construit un nouveau
plafond, remis en état la grille
et la porte, etc...Et dans cette chapelle
remarquablement restaurée, les
statues ont repris leur place.
La bénédiction et l’inauguration de
la chapelle ont eu lieu, en grande
pompe, le samedi de la Marche
Saint-Roch, en présence de représentants
de la ville de Vimoutiers (ville
française jumelée avec Châtelet), des

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DE
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Marcheurs italiens «l’Etat-Major
Napoléonien du Département de la
Doire» venus participer à la Marche
Saint-Roch de cette année, des représentants
du «Vieux Châtelet» et des
«Amis de la Chapelle Saint-Roch»,
du comité de la Marche et des délégués
des diverses Compagnies.
Une première cérémonie eut lieu à la
chapelle avec la bénédiction par
l’abbé Chr. Croquet et bien sûr
une salve fut tirée par les Artilleurs.
Ensuite, au «Chez Nous», local de la
Marche, une séance académique a
permis à André Sainthuile de
27
détailler le projet et sa réalisation,
ensuite MM. Alex Dupanloup, échevin
du folklore, l’abbé Croquet et
Michel Polen, président et colonel de
la Marche, saluèrent la qualité du
travail réalisé.
Toutefois, il y avait une ombre au
tableau, l’absence du président des
Artilleurs, Monsieur Robert Baurant
que son état de santé tint éloigné de
la cérémonie.
Un grand merci aux Artilleurs pour
leur beau travail en faveur du patrimoine
châtelettain.
La chapelle
du Calvaire
nouvellement
restaurée.
(Photo : A. GUILLAUME)

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Souvenirs et anecdotes
de Marches...
LE BRETON
Lors de la dernière Pentecôte,
Alain Guillaume, tambourmajor
de la Compagnie d'Acoz
est venu me trouver en me disant :
« toi qui aimes raconter des blagues et
qui aimes transformer les choses en
situations comiques, pourquoi n'écrirais-tu
pas des anecdotes relatives aux
Marches ? Je propose d'en faire une
rubrique dans le bulletin ».
L'idée germait et, ne sachant que
dire, je ne l'ai pas arrosée !!! . Pas la
Pentecôte, l'idée !
Il y a quelques jours Alain m'a téléphoné
pour me rappeler notre
conversation et comme je n'aime pas
laisser les choses sans suite, et de
plus pour un ami, je vous écris ce
«billet» trimestriel, que j'intitulerai
« Les Suédois d'Haut-Vent »
Volontairement, je ne mentionnerai
pas de nom. La signature du billet
est aussi un pseudonyme.
L'histoire, vraie, se passe à la
Marche Saint-Feuillen de Fosses en
1991. Après avoir fait les sorties préparatoires
dans le hameau d'Haut-
Vent, après avoir connu une
ambiance et un accueil indescriptibles,
nous voici donc en route pour
faire le dimanche de Saint-Feuillen.
Le moral du groupe de tromblons
que nous formions était au beau
fixe. Mieux que le temps. Nous
n'étions pas en pleine dépression,
29
mais plutôt au centre d'un anticyclone
de rires et de blagues. Tout-àcoup,
un des nôtres, ayant vu à
l'époque une publicité télévisée relative
à une certaine marque de beurre,
pour laquelle le présentateur
avait un certain accent nordique, se
met à faire une démonstration avec
comme table, un tromblon tenu à
l'horizontale par moi-même. Voici à
peu près le texte. (Mille excuses
pour l'écriture et vos futures difficultés
de lecture, mais j'écris des
sons) Que le créateur des paroles,
qui va certainement me lire me pardonne
si j'en ai oublié une.
A nez guedoû.
A noz gedoù est guenéze est guedân.
Naz gedoûn.
Naz guedoû est guesti est gestûm.
Dâ.
Gedoun.
Tous, aussi attentifs les uns que les
autres, nous nous regardons et éclatons
de rire. Il faut dire que le visage
de celui qui « racontait », car les
mimiques qui valaient les paroles,
ne nous poussaient pas à rester
insensibles.
La publicité a évidemment continué
et à chaque arrêt, il y ajoutait une
phrase qui voulait encore moins dire
que les autres et qui nous faisait
encore plus rire. Certains en pleuraient.
La journée se passe, toujours dans la
même euphorie et arrive la descente
des Greffes de la Folie. Après avoir
glissé, et s'être retenus pour ne pas
baptiser le pantalon qui était encore
(suite page 31)

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Guy VANOLST
Rue de Fagnet 73
6280 JONCRET
✆ (071) 50 43 49 (le soir)
Nombreuses références
ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE

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L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
SOUVENIRS ET ANECDOTES (suite)
relativement blanc après le tour,
nous voici à l'arrêt sur la grandroute
de Namur. Des gens des deux
côtés de la route.
Afin de laisser rentrer les Compagnies
correctement, nous nous arrêtons
et naturellement, notre présentateur
commence son baratin qui
maintenant dure au moins deux
minutes.
Des personnes du public s'inquiètent
car nous marchons alors tous
dans la combine et lui répondons ou
tentons de le faire comme il nous
parle. A ce moment un des amis de
la bande, s'avance sur ces personnes
et leur explique que nous sommes
des Suédois et que nous sommes
revenus comme pour chaque Saint-
Feuillen de Suède afin de faire la
Marche septennale.
Les commentaires vont bon train
dans le public et c'est tout juste si
nous n'avons pas droit à la photo
souvenir avec le petit ou la petite.
Vous vous imaginez, ce n'est pas
tous les jours que cela arrive. Des
Suédois à Fosses avec la Compagnie
d'Haut-Vent.
A un moment, après une longue
conversation entre-nous, sous le
regard attentif des spectateurs qui
pas plus que nous n'y comprennent
quelque chose, nous entendons les
tambours battre et la Compagnie se
met en route.
C'est au même moment qu'un des
nôtres, en plat wallon, crie: « Allez
ti-z-aûte vélà, on n'èva ». Et tous,
ayant compris ce qu'on nous dit,
nous regagnons notre place au sein
31
de la Compagnie.
C'est seulement en regardant la tête
des gens qui nous avaient observés
pendant tout l'arrêt que nous nous
sommes rendus compte qu'ils
avaient compris.
Nous en rions encore, quand nous
nous rencontrons.
A propos, notre présentateur sera de
nouveau dans les rangs cette année
pour la Marche Saint-Feuillen, si
vous voulez le rencontrer et l'écouter,
soyez particulièrement attentif
lors du passage et lors des arrêts de
la Compagnie d'Haut-Vent.
❏
Dans le prochain bulletin :
Une autruche à Acoz ....
Fosses-la-Ville :
Saint-Feuillen, le 30 septembre 1928.
(Photo transmise par J. Guillaume, Acoz)

32
Quatrième centenaire
de la châsse Ste-Rolende
1599-1999
Berceau des Marches de l’Entre-
Sambre-et-Meuse, Gerpinnes
est une commune riche de son
folklore séculaire, aussi populaire
qu’authentique. Elle est fière d’assurer
la pérennité de traditions transmises
de génération en génération.
Dès à présent, elle se prépare à commémorer
avec enthousiasme le 13
mai 1999 le quatrième centenaire du
transfert des reliques de sainte
Rolende dans la châsse provenant
des ateliers du Namurois Henri
Libert, réalisé le 13 mai 1599.
• Exposition photographique sur les
châsses de Wallonie (responsable :
Fabrice Donati, rue E. Genard 4 à
6280 Gerpinnes - tél. 071-50.31.05).
• Le Tour Sainte-Rolende en 10 jours
(responsable : Charles Chapelle,
chemin de l’Espinette 3 à 6280
Gerpinnes - tél. 071-50.25.95).
• Exposition des 5 châsses réalisées
par l’orfèvre Henri Libert (responsable
: Christian Lion, rue du Château
d’En Bas 9 à 6280 Gerpinnes -
tél. 071-50.24.06).
• Symposium sur les châsses de
Wallonie (responsable : Roland
Marchal, rue Fernand Bernard 8 à
6280 Gerpinnes - tél. 071-50.30.91).
• Spectacle «Son et Lumière» (responsable
: Philippe Busine, rue de
l’Astia 8 à 6280 Gerpinnes - tél.
071- 50.27.48).
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MARCHES FOLKLORIQUES
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L'ENTRE-SAMBRE
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• Concert «Quatre Siècles de
Musique» (responsable : Philippe
Busine, rue de l’Astia 8 à 6280 Gerpinnes
- tél. 071-50.27.48).
• Regroupement de sociétés de
musique (responsable : Philippe
Busine, rue de l’Astia 8 à 6280 Gerpinnes
- tél. 071-50.27.48).
C’est dans ce cadre que les membres
de l’asbl se permettent de solliciter
votre soutien, votre générosité, voire
votre participation.
Il est mis en vente un porte-clés
représentant la châsse pour la
somme de 200 francs.
Vous pouvez aussi devenir membre
de l’asbl en virant ou versant la
somme de 300 francs au compte
bancaire de l’asbl 068-2117854-80.
Vous pouvez également aider
l’organisation en faisant un don au
compte bancaire de la Fondation
Rurale de Wallonie 367-0035841-04
avec la mention «4e Centenaire Sainte-Rolende
- Gerpinnes». (Tout don
de 1.000 francs et plus donne droit à
une attestation).
Nous reviendrons plus en détails
sur ces festivités dans les prochains
numéros du «Marcheur».
❏