LAMARQUE - Orchestre symphonique de Québec

LAMARQUE
LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC_VOLUME 9 NUMÉRO 2_Février/mars 2012
QUAND
JACK
ROBITAILLE
ET JACQUES
LEBLANC
RACONTENT
TCHAÏKOVSKI
VENEZ VIVRE UNE EXPÉRIENCE
MUSICALE ET THÉÂTRALE
LE 21 MARS 2012 À 10 H ET 20 H
Partenaire de saison
Jack robitaille Jacques leblanc
AU PROGRAMME cet hiver
KLEZMER, FRÉNÉSIE CONTAGIEUSE 9 et 10 Février 2012 / LE PHÉNOMÈNE VENGEROV 21 Février 2012 /
UNE FÊTE POUR LISZT 29 Février 2012 / MARDI GRAS À LA NOUVELLE-ORLÉANS 1 er et 2 mars 2012 /
UNE ODYSSÉE AVEC STRAUSS 7 mars 2012 / CHATOYANTES IMPRESSIONS FRANÇAISES 14 mars 2012 /
TCHAÏ KOVSKI À L’HEURE DU MULTIMÉDIA 21 mars 2012 / L’OSM, NAGANO ET REPIN 28 mars 2012

www.placestefoy.com

Pour une exPérience symPhonique à son meilleur ! Les spectateurs qui ne peuvent entrer en salle avant le début du concert
pourront accéder à leur fauteuil à la fin de l’œuvre en cours seulement.
Les ouvreurs du Grand Théâtre de Québec seront disponibles pour vous indiquer le bon moment.
L’usage d’appareils photographiques et de magnétophones est strictement interdit. En vertu des règlements provinciaux et municipaux,
il est défendu de fumer dans la salle.
Espace musique, la radio musicale de Radio-Canada 95,3 FM, est le radiodiffuseur officiel de l’Orchestre symphonique de Québec.
LAMARQUE
LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
volume 9 numéro 2
Février/mars 2012
GRAPHISME
catherin e robitaille
ÉDITEUR DÉLÉGUÉ
éditions eJs
France bégin 418 686-1940
TIRAGE
8 000 exemPlaires
DÉPÔT LÉGAL
issn 1708-5314
Bibliothèque nationale du Québec 2011/2012
Bibliothèque nationale du Canada 2011/2012
L’Orchestre symphonique de Québec est
membre du Conseil québécois de la musique
et du Conseil de la culture des régions de
Québec et de Chaudière-Appalaches.
L’Orchestre symphonique de Québec
est un fier membre d’Orchestres Canada,
l’association nationale représentant
les orchestres canadiens.
BILLETTERIE OSQ
401, Grande Allée Est
Québec, QC G1R 2J5
418 643.8486 osq.org
Ce document a été imprimé sur du papier fabriqué
à 100 % de fibres de postconsommation,
un choix en lien avec l’implantation d’une
politique de développement durable à l’OSQ.
table
des matières
PROGRAMMES DES CONCERTS
6
10
14
16
22
28
30
36
9 ET 10 FÉVRIER 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
21 FÉVRIER 2012
GRANDS CLASSIQUES
29 FÉVRIER 2012
MUSIQUES DU MONDE
1ER ET 2 MARS 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
7 MARS 2012
SYMPHONIQUE À SOUHAIT
14 MARS 2012
MUSIQUES DU MONDE
21 MARS 2012
MATINS EN MUSIQUE/SÉLECTION DESJARDINS
28 MARS 2012
CONCERT HORS SÉRIE
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
4
42
46
MUSICIENS
DONATEURS 2010/2011
CONSEIL D’ADMINISTRATION ET PERSONNEL
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 3

La cuisine du Château
se déplace pour vous.
Que ce soit pour une réception en plein
air, un petit déjeuner d’affaires, une
réception sous chapiteau ou un dîner
officiel dans un des sites historiques de la
région, nous nous déplaçons pour vous.
renseignements
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4 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
ORCHESTRE
SYMPHONIQUE
DE QUÉBEC
les musiciens
VIOLONS
DARREN LOWE violon solo*
CATHERINE DALLAIRE violon solo associé*
JULIE TANGUAY assistante du violon solo*
PIERRE BÉGIN solo des seconds violons*
ELINE BROCK-SANHEIM assistante des
seconds violons* / BENOÎT CORMIER* / INTI MANZI*
CAROLINE BÉCHARD / CHARLES BERNIER / ESTEL BILODEAU
SIMON BOIVIN / ÉLISE CARON / MÉLANIE CHARLEBOIS Par
intérim / JANY FRADETTE / TRISTAN LEMIEUX EN CONGÉ
DIANE LÉTOURNEAU / FRANCE MARCOTTE
ANNE-ANDRÉE MCKINNON EN CONGÉ / MARC MOSCOVICH
MICHIKO NAGASHIMA / MIREILLE ST-ARNAULD
JOANNE ST-JACQUES / LOUISE-MARIE TROTHIER-HÉBERT
FRANCE VERMETTE
ALTOS
FRANÇOIS PARADIS solo* / FRANK PERRON assistant*
CLAUDINE GIGUÈRE* / JEAN-FRANÇOIS GAGNÉ
SÉBASTIEN GRALL / MARIE-CLAUDE PERRON
MARY-KATHRYN STEVENS / VÉRONIQUE VANIER
VIOLONCELLES
BLAIR LOFGREN solo* / PIERRE MORIN associé*
HUGUETTE MORIN assistante* / JEAN-CHRISTOPHE
GUELPA* / MARIE BERGERON / PIERRE LAURIN
SYLVIE SAMSON / SUZANNE VILLENEUVE
CONTREBASSES
JEAN MICHON solo*
ÉTIENNE LÉPINE-LAFRANCE assistant*
SHOU-HWA MA / FRANÇOIS MORIN
JONATHAN ROUSE EN CONGÉ / IAN SIMPSON Par intérim
FLÛTES
JACINTHE FORAND solo
MARIE-VIOLAINE PONTE deuxième Flûte et Piccolo
HAUTBOIS
PHILIPPE MAGNAN solo
HÉLÈNE DÉRY deuxième hautbois et cor anglais
CLARINETTES
STÉPHANE FONTAINE solo
MARIE PICARD deuxième clarinette et clarinette
basse EN CONGÉ
MARIE-JULIE CHAGNON Par intérim
BASSONS
RICHARD GAGNON solo / MÉLANIE FORGET
CORS
POSTE VACANT solo / MARJOLAINE GOULET associé
EN CONGÉ / ANNE-MARIE LAROSE / JULIE-ANNE DROLET
THOM GUSTAVSON
TROMPETTES
GEOFF THOMPSON solo / TRENT SANHEIM
TROMBONES
EVELIN AUGER solo / CHARLES BENAROYA
SCOTT ROBINSON trombone basse
TUBA
LANCE NAGELS solo
TIMBALES
MARC-ANDRÉ LALONDE solo
PERCUSSION
MURYELLE LÉGARÉ solo
HARPE
ISABELLE FORTIER solo
*Ces musiciens occupent toujours la même position.
YOAV TALMI cheF émérite

Bon concert !
Partenaire de saison de
l’Orchestre symphonique de Québec.
6 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
KLEZMER, FRÉNÉSIE CONTAGIEUSE
couPs de Foudre hydro-québec
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
AIRAT ICHMOURATOV CHEF D’ORCHESTRE
ENSEMBLE KLEZTORY:
ALAIN LEGAULT GUITARE
MARK PEETSMA CONTREBASSE
HENRI OPPENHEIM ACCORDÉON
ELVIRA MISBAKHOVA VIOLON
AIRAT ICHMOURATOV CLARINETTE
PROGRAMME
AiRAT iCHMOURATOV
Ouverture Ville cosmopolite, opus 29
TRADiTiONNEL
Et Dodim Kala (arr. Airat ichmouratov)
Le temps des amants
HENRi OPPENHEiM
Hutchison Street Khosidl
Danse de la rue d’Hutchison
TRADiTiONNEL
Tears of Israel (arr. Kleztory)
Larmes d’israël
HENRi OPPENHEiM
Hakitia
AiRAT iCHMOURATOV
Clarinet Doina / Gut Yountif
Doïna pour clarinette / Bonne fête
TRADiTiONNEL
Di Zilberne Khasene / Heyser Bulgar
(arr. Henri Oppenheim)
Les noces d’argent
Violin Doina (arr. Airat ichmouratov / Elvira Misbakhova)
Doïna pour viol on
ENTRACTE
JEUDI 9 FÉVRIER 2012
VENDREDI 10 FÉVRIER 2012
grand théâtre de québec/20 h

9 ET 10 FÉVRIER 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
airat ichmouratov
CHEF D’ORCHESTRE
Airat Ichmouratov est né en
Russie et a d’abord étudié la
clarinette au Conservatoire de
Kazan, sa ville natale. En 1993,
il obtient un poste de clarinettiste
associé à l’Opéra, au
ballet du Tatarstan et à
l’Orchestre symphonique de
Kazan avec lequel il effectuera, entre autres, une tournée
européenne. En 1998, il vient poursuivre ses études
musicales au Canada et obtient, en 2000, son diplôme
PROGRAMME (SUITE)
JOHANNEs BRAHMs
Danse hongroise n° 5, en fa dièse mineur
RALPH HERMANN
Jewish melodies
Mélodies juives
TRADiTiONNEL
Glazele vayn (arr. Henri Oppenheim)
Un verre de vin
HENRi OPPENHEiM
Elza’s Dream
Le rêve d’Elza
sAM MUsiKER / TRADiTiONNEL
Der Neier Doina
La nouvelle Doïna
Second Avenue Square Dance
(arr. A. ichmouratov / A. Legault)
TRADiTiONNEL
Zol Zayn Gelebt (arr. Henri Oppenheim)
À la vie
s. & E. ZWEiG / Andy sTATMAN
Yedid Nefesh / Andy’s Ride
(arr. Henri Oppenheim / Airat ichmouratov)
Âmes-sœurs / Balade d’Andy
TRADiTiONNEL
Di Goldene Khasene (arr. Henri Oppenheim)
Les noces d‘or
Les fleurs offertes aux artistes le 9 février proviennent de La boutique aux fleurs.
de maîtrise à l’Université de Montréal sous la direction
d’André Moisan. À la même époque, il fonde le Trio
Musinsky avec lequel il remporte les premiers prix du
Festival national de musique du Canada et du Concours
international de musique de chambre à Cracovie, en
Pologne.
Titulaire depuis 2004 d’un doctorat en direction
d’orchestre délivré par l’Université de Montréal, Airat
Ichmouratov a été invité à plusieurs reprises à diriger
l’Orchestre symphonique du Tatarstan et l’Orchestre de
chambre de Kazan, La Primavera, l’Orchestre Métropolitain
du Grand Montréal, les orchestres symphoniques de
Laval et du Nouveau-Brunswick, I Musici de Montréal et
l’ensemble Thirteen Strings d’Ottawa. Il a occupé le poste
de chef résident des Violons du Roy de 2007 à 2009 et a
été chef assistant résident de l’Orchestre symphonique de
Québec de 2009 à 2011. Le jeune chef est aussi profes -
seur invité à la Faculté de musique de l’Université Laval.
Les compositions d’Airat Ichmouratov ont été interprétées
au Canada, aux États-Unis, en Russie, en Israël et en
Europe. Ses récentes Fantastic Dances ont été enregistrées
en 2008 par I Musici de Montréal.
C’est en l’an 2000 qu’Airat Ichmouratov se joint au
groupe de musique klezmer Kleztory où, en plus de jouer
de la clarinette avec une virtuosité électrisante, il agit en
tant que compositeur et arrangeur. Toujours avec Kleztory,
Airat Ichmouratov s’est produit en tant que clarinette solo
avec les orchestres symphoniques de Montréal et de
Québec, I Musici de Montréal et l’ensemble Thirteen
Strings d’Ottawa ainsi que l’orchestre de musique de
chambre de Bruxelles.
ensemble kleztory
L’histoire de Kleztory commence en 1997, lorsque le
guitariste Alain Legault fonde les Gitans sédentaires, un
ensemble dédié à la musique juive et tzigane d’Europe
de l’Est. En 1998, le contrebassiste Mark Peetsma rejoint
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 7

9 ET 10 FÉVRIER 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
le groupe. Cette solide section rythmique s’associe en
2000 au clarinettiste chevronné de formation classique
Airat Ichmouratov, donnant naissance au groupe Simha.
En 2002, le groupe intègre la violoniste d’origine russe
Elvira Misbakhova et l’accordéoniste français Henri
Oppenheim, aboutissant à une configuration instrumentale
idéale pour la musique klezmer : clarinette, violon,
contrebasse, guitare et accordéon.
Au printemps 2002, Kleztory est né et se produit en
spectacle sur diverses scènes montréalaises et dans des
fêtes privées, juives et non-juives. Leur spectacle, savant
mélange de fête, de profondeur et d’humour, s’est
promené au Québec, dans l’Ouest canadien et aux
États-Unis. En 2005, ils sont montés sur scène le temps
de deux spectacles avec l’Orchestre symphonique de
Montréal et ont orchestré leur répertoire pour un projet
spécial avec l’Orchestre symphonique de Québec,
présenté en avril 2006.
Depuis, ils ont enregistré trois disques, dont le premier,
Kleztory – Musique klezmer, paru en 2003. Le second,
en 2004, est né d’une union originale et fructueuse entre
Kleztory et l’orchestre à cordes I Musici de Montréal,
sous la direction de Yuli Turovsky. Leur troisième album,
Nomade, a été lancé en 2006.
Kleztory forme une riche mosaïque de cultures, de formations
et de sensibilités musicales, créant des arrangements
à la fois novateurs et respectueux de la tradition, ainsi
que des compositions originales.
MERCi !
Monsieur Gaston Roy, vice-président services financiers commerciaux
de la Banque royale du Canada remet à sophie Galaise, directrice
générale de l’Orchestre symphonique de Québec, un don de 15 000 $
à La Grande Virée de Noël de l’OsQ.
8 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
NOTES ANALYTIQUES
PAR BERTRAND GUAY
klezmer, Frénésie contagieuse
Jouée en Europe centrale et orientale jusqu’à l’aube
du XX e siècle par des musiciens juifs itinérants, la musique
klezmer est, par essence, une musique de fêtes, de rencontres
et de contrastes. Les Klezmorim habitaient des
shteyt’l, ainsi qu’on appelait les villages d’Europe
centrale essentiellement peuplés par des juifs.
Heureuses cohabitations
Quittant sans cesse leur shteyt’l, souvent accompagnés
de ménestrels locaux (hongrois, russes, moldaves,
ukrainiens, galiciens, etc.), ainsi que de musiciens tziganes,
les Klezmorim diffusaient leur musique et les récits de
leurs voyages à toutes les étapes de leurs déplacements
incessants. Ils étaient également amenés à jouer lors de
fêtes non-juives. Cette condition leur permit d’approfondir
leur connaissance des cultures musicales environnantes,
à commencer par celle de leur pays d’adoption. Ainsi, au
fil du temps, les thèmes hébraïques se sont enrichis de
motifs populaires empruntés aux russes, grecs, roumains,
polonais, tchèques et tant d’autres.
Dès la fin du XIX e et le début du XX e siècle, un certain
nombre de Klezmorim réussirent à fuir les pogroms, la
montée du nazisme hitlérien, ainsi que le régime stalinien,
en prenant la route de l’Ouest. Une grande partie de
ces musiciens traversa l’Atlantique et s’installa dans le
Nouveau Monde. Seule une infime partie des Klezmorim
restés sur le vieux continent survivra au choc de la
Seconde Guerre mondiale.
Raconter une histoire
Dans la culture yiddish, la musique est intimement liée
au langage parlé. Son expression instrumentale et vocale
est vive et nuancée, le son des instruments se doit d’être
flexible, instinctif et proche de la voix humaine. Étymologi -
quement, d’ailleurs, le terme « klezmer » provient des
mots hébreux kley, qui signifie « instrument », et zemer,
« chant ».
La grande originalité de cette musique tient également au
fait qu’elle propose des combinaisons et de fortes variations
en termes de dynamiques émotionnelles : tantôt très
enjouée, tantôt plutôt mélancolique, elle permet au musicien
klezmer de chuchoter ou de s’exclamer, de geindre
ou de cajoler, d’alterner plaintes et cris de joie.
L’auditeur qui assiste à un concert klezmer fait un voyage
sonore riche en couleurs et en émotions.

La tradition
des grands
cafés de la
Méditerranée.
Tartares artares grands crus crus. s. TTapas.
Tapas.
Fruits de mer.
. Entrées. Grillades.
Pâtes fraîches. Martinis.
Vin
au
verre.
Tee
rrass
e au
cœur
de
l’effervescence de la rue rue Cartier Cartier.
C’est le Café Siro Sirocco.
En groupe dans l’une de nos salles.
Entre amis pour un 5 à 7
sur notre terrasse.
En
couple
avant
ou
a après
un
spectacle.
En
famille
pour
un
bb
runch
le
dimanche.
« Gagnant du prix du public 2010
Catégorie Cuisine Bistro. Bistro.»
64,
René-Lévesque
O u uest,
Québec
Quartier
Montcalm
418
529-6868
cafesirocco.
c com

APPUYEZ L’OSQ
ALAIN LEFÈVRE
tend la main
aux Jeunes de la
région de québec
PARTAGER UNE PASSION…
Pour l’amour de la musique
et de nos Jeunes
Au cours des prochaines années , Alain Lefèvre
visitera les écoles et multipliera les occasions
de rencontres avec les jeunes de la région
de Québec. Lors d’une de ses visites à
l’École st-François, en septembre dernier, il a
rencontré une vingtaine d’élèves aux prises avec
des difficultés d’adaptation scolaire. il a été surpris
de constater à quel point ces jeunes filles et
ces jeunes garçons ont besoin de nos
encouragements, mais par-dessus tout,
à quel point ils apprécient ces rendez-vous intimes.
Chaque année, l’OsQ via ses différentes initiatives,
rejoint plus de 5 000 jeunes de la région
(Répétitions ouvertes aux jeunes du secondaire,
Matinées symphoniques pour les jeunes du primaire,
Concerts familles, etc.). Dès l’an prochain,
Alain Lefèvre offrira aussi une tribune de prestige
à de jeunes musiciens de talent en les invitant
à se joindre à lui et à l’Orchestre symphonique
de Québec, le temps d’une soirée gala sur la scène
du Grand Théâtre de Québec. Une occasion
inespérée pour eux de participer à une activité
professionnelle de haut niveau en présence
de leurs proches et du public.
NOUS VOUS INVITONS À DEVENIR
PARTENAIRE DE CET IMPORTANT
ET NOBLE PROJET
MERCI DE VOTRE DON
OSQ.ORG
10 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
LE PHÉNOMÈNE VENGEROV
grands classiques
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
MAXIM VENGEROV CHEF D’ORCHESTRE ET VIOLON
SOYOUNG YOON VIOLON
PROGRAMME
JEAN-sEBAsTiEN BACH
Concerto pour deux violons, en ré mineur, BWV 1043
i. Vivace
ii. Largo, ma non tanto
iii. Allegro
MAxIM VENGEROV VIOLON
SOYOuNG YOON VIOLON
PiOTR iLiTCH TCHAÏKOVsKi
Concerto pour violon, en ré majeur, opus 35
i. Allegro moderato
ii. Canzonetta : Andante
iii. Finale : Allegro vivacissimo
SOYOuNG YOON VIOLON
ENTRACTE
MARDI 21 FÉVRIER 2012
grand théâtre de québec/20 h
LUDWiG VAN BEETHOVEN
Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, « Eroica »,
opus 55
i. Allegro con brio
ii. Marcia funebre : Adagio assai
iii. scherzo : Allegro vivace
iV. Finale : Allegro molto
Les fleurs offertes aux artistes proviennent de La boutique aux fleurs.

21 FÉVRIER 2012
GRANDS CLASSIQUES
maxim vengerov
CHEF D’ORCHESTRE
ET VIOLON
Né à Novossibirsk, en Russie,
Maxim Vengerov entreprend
une carrière de virtuose
dès l’âge de 5 ans. Il prend
ensuite ses premiers cours
de direction avec le professeur
Vag Papian, qui a lui-même
étudié au légendaire Musin
Ilya à Saint-Pétersbourg.
Ancré dans une tradition russe séculaire, Maxim Vengerov
jouit d’une renommée internationale et, est à juste titre,
considéré comme l’un des plus grands violonistes vivants,
infatigable dans sa recherche de nouveaux moyens
d’expression créative.
Fortement engagé dans le développement de nouveaux
talents, Maxim Vengerov est professeur honoraire de
nombreux établissements musicaux prestigieux à travers
le monde, notamment la Royal Academy of Music de
Londres. En 1997, il a été le premier musicien classique à
être nommé Envoyé spécial pour la musique par l’UNICEF,
lui fournissant l’occasion unique d’inspirer les enfants
du monde entier par le biais de la musique. À titre
d’ambassadeur de l’UNICEF, Maxim Vengerov a présenté
des concerts pour les enfants défavorisés en Ouganda,
en Thaïlande et dans les Balkans. Il a aussi été ambassadeur
pour le projet Zegna & Musique, le projet MIGDAL
dans le nord d’Israël et le projet MIAGI en Afrique du
Sud, qui rapproche les enfants de différentes origines
ethniques à travers la musique.
Au cours des dernières saisons, Maxim Vengerov a notamment
développé des relations étroites avec l’Orchestre du
Festival de Verbier, l’Orchestre philharmonique de Bergen
et la Sinfonietta Cracovia. Sa prestation avec l’Orchestre
du Festival de Verbier au Carnegie Hall, au cours de la
tournée 2007 en Amérique du Nord, a reçu des critiques
unanimement enthousiastes et élogieuses.
Maxim Vengerov a remporté de prestigieux concours
internationaux, a collaboré avec les meilleurs chefs
du monde et a enregistré l’essentiel des grandes pages
écrites pour violon, recevant de nombreuses récompenses
et nominations, notamment le prix Gramophone dans la
catégorie Artiste de l’année.
soyoung yoon
VIOLON
Née en 1984, Soyoung Yoon
est acclamée comme l’une des
plus grandes violonistes de
sa génération. Elle a connu
une ascension fulgurante,
devenant l’une des person -
nalités musicales les plus en vue de Corée du Sud, où,
toute jeune encore, elle rafle les premiers prix des
compétitions locales. Par la suite, elle s’est illustrée aux
concours les plus prestigieux, à l’échelle planétaire, cette
fois : Tchaïkovski en 2007, Reine Élisabeth de Belgique
en 2009 et Indianapolis en 2010. En octobre 2011, elle
remporte le premier prix du Concours Wieniawski, raison
de sa participation au concert de ce soir. Auparavant, elle
avait en outre remporté les honneurs de nombreux autres
événements partout dans le monde : à 17 ans, elle
gagnait le Concours International de violon Yehudi
Menuhin. Un an plus tard, elle était la plus jeune gagnante
du Concours Georg Kulenkampff de Cologne. En
2005, elle s’illustrait au Concours Tibor Varga où, en plus
de la note la plus élevée, elle se voyait attribuer le prix
spécial pour l’œuvre imposée. Toujours en 2005, l’Asso -
ciation musicale de Corée la désignait comme « Meilleure
jeune artiste » de l’année. Soyoung Yoon apparaît en
outre dans un documentaire de la WDR (Radio de l’ouest
allemand) Der Weg des Meistergeiger (« Le voyage d’un
maître du violon »).
Malgré son jeune âge, Soyoung Yoon s’est déjà produite
avec certaines des formations les plus réputées de la
planète, dont l’Orchestre des Virtuoses de Moscou,
l’Orchestre de chambre de Zürich, le Philharmonia des
Nations, les London Mozart Players, l’Orchestre national
russe et l’Orchestre national de Belgique. Elle a également
eu la chance de jouer sous la direction de chefs tels que
Gilbert Varga, Saulus Sondeckis, Muhai Tang et Justus
Frantz, dans des salles aussi fameuses que le Bolchoï
de Moscou, la salle du Suntory de Tokyo et le Tonhalle
de Zürich.
Dans son parcours, Soyoung Yoon a étudié avec des
maîtres tels que Shlomo Mintz, Ida Haendel, Donald
Weilerstein et Victor Danchenko. Elle joue sur le King
George, un Stradivarius datant de 1710.
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 11

21 FÉVRIER 2012
GRANDS CLASSIQUES
NOTES ANALYTIQUES
JEAN-SEBASTIEN BACH (1685-1750)
concerto Pour deux violons
en ré mineur, bWv 1043
Ce concerto constitue l’une des plus belles pages de
la musique instrumentale de Bach, au point que le
compositeur en réalisa plus tard une transcription pour
deux clavecins (en do mineur). On sait peu de choses des
circonstances dans lesquelles l’original a vu le jour mais
on croit pouvoir en situer la composition aux environs
de 1720.
Les trois mouvements sont d’une égale inspiration.
Tout d’un bloc, le vivace a fière allure. Mouvement
animé et d’écriture serrée, il exige des solistes moins
de virtuosité que de régularité et de précision rythmique.
Ces deux derniers se fondent à l’ensemble de l’orchestre
à la manière du concertino dans le concerto grosso
baroque. Le superbe Largo, tout empreint de lumière et
de sérénité, marque un instant de paix dans cette œuvre
aux mouvements extrêmes agités. L’Allegro final apparaît
pour sa part plus nerveux encore que le vivace initial et
on peut même y observer une dimension dramatique que
ne possède pas ce dernier.
PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
concerto Pour violon, en ré maJeur
Le Concerto pour violon a été composé en 1878.
Tchaïkovski, retiré en Suisse pour s’y refaire une santé
mentale à la suite de l’échec de son mariage, venait de
traverser une crise intérieure extrêmement grave, au cours
de laquelle il avait songé à se donner la mort. Le concerto
fut dédié à Leopold Auer, l’un des grands violonistes de
son temps – qui, refusa néanmoins de jouer l’œuvre,
la jugeant trop exigeante techniquement. Tchaïkovski
l’offrit alors à Adolf Brodsky, qui en assura la création le
8 décembre 1881, à Vienne. Malgré l’excellente exécution
de Brodsky, l’accueil réservé à l’œuvre fut assez tiède, et
le célèbre critique Eduard Hanslick écrivit qu’il s’agissait
là d’une « musique qui pue aux oreilles ». Il ne fallut
toutefois que quelques années pour que l’œuvre prenne
sa place au rang des grands concertos. Auer lui-même
se porta à sa défense : non seulement l’interpréta-t-il à
plusieurs occasions, mais il la fit travailler à ses élèves
qui en assurèrent rapidement la diffusion.
12 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
Le charme magique de l’Allegro moderato découle en
partie du développement du thème principal, apporté par
le violon. C’est peut-être de tous les motifs utilisés dans
l’œuvre celui qui s’inscrit le mieux dans la mémoire. Le
second mouvement, une Canzonetta, est essentiellement
lyrique, l’écriture de la partie de violon ayant même des
caractéristiques typiquement vocales. La nostalgie qui se
dégage de ce très beau mouvement vient notamment de
l’instrumentation où planent les bois, combinés à l’emploi
de la sourdine au violon. Quant au troisième mouvement,
il s’agit d’une danse endiablée dont les thèmes sont visiblement
d’inspiration folklorique. La partie soliste comporte
de grandes difficultés et semble emprunter une
partie de ses effets à Paganini. L’œuvre s’achève de façon
irrésistiblement brillante et enlevée.
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)
symPhonie nº 3 en mi bémol maJeur,
« eroica »
L’« Eroica » (« Héroïque », en français) occupe une place
essentielle dans l’histoire de la musique. Beethoven avait
dédié l’œuvre à Napoléon dont le titre original était
« Bonaparte ». Mais en apprenant que le Premier
Consul venait de se faire sacrer Empereur, Beethoven
raya furieusement sa dédicace, en s’écriant : « Lui aussi
n’est qu’un homme ordinaire ». Il lui donna le titre de
« Symphonie héroïque », et dédia l’œuvre au Prince
Lobkowitz, l’un de ses principaux protecteurs. Il remplaça
aussi la marche triomphale originellement prévue pour
le second mouvement par une marche funèbre.
Le mouvement initial débute par deux accords appuyés
auxquels succède le premier thème. Beethoven donne à
ce thème tout ce qu’il est possible, tant par des agencements
rythmiques recherchés que par une orchestration
rutilante. Contrastant singulièrement avec le 1 er mouvement,
la marche funèbre qui suit offre une page toute
intérieure, grave et sombre. Suivant cette marche, le
scherzo apporte un nouveau contraste par son exceptionnelle
légèreté. Enfin, le finale consiste en une série de
variations sur un thème emprunté au ballet Les Créatures
de Prométhée. L’une des variations, dans laquelle le
thème est joué par les violoncelles et les contrebasses,
donne lieu à l’apparition d’une nouvelle mélodie que
Beethoven reprendra à quelques occasions, notamment
pour une de ses Danses allemandes.

Commanditaire
de la production et du Gala
Giuseppe Jacques
GRAZIOLI LEBLANC
Chef Metteur
d’orchestre en scène
Commanditaire exclusif
de Eugène Onéguine
Direction générale et artistique : Grégoire Legendre
Gaétan Jean-François Lyne Marie-Josée
LAPERRIÈRE LAPOINTE FORTIN LORD
Commanditaire de soirée
de Falstaff
Les 12
MAI 2012
15 17 19
VERDI
Le dernier éclat de rire Verdien !
Billets : 418 529-0688
et au GTQ : 418 643-8131
Sonia Antonio Pascale Jeremy Taras
RACINE FIGUEROA BEAUDIN BLOSSEY KULISH
Le Chœur de l’Opéra de Québec / L’Orchestre symphonique de Québec
www.operadequebec.qc.ca
Pour mieux comprendre et apprécier l’opéra
Falstaff 418 529-0688
Conférences animées par Irène Brisson, Vendredi 4 mai 2012, à 19 h 30
Foyer Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec
les productions de l’Opéra de Québec.
Coût AVANT-OPÉRA : 12 $ (non abonné 17 $)

UNE FÊTE POUR LISZT !
musiques du monde
MERCREDI 29 FÉVRIER 2012
Palais montcalm /20 h
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
AIRAT ICHMOURATOV CHEF D’ORCHESTRE
MAURICE LAFOREST PIANO
PROGRAMME
FRANZ LisZT
Les Préludes, poème symphonique n° 3
Concerto pour piano n° 1, en mi bémol majeur
i. Allegro maestoso
ii. Quasi adagio - Allegretto vivace
iii. Allegro marziale animato
MAuRICE LAFOREST PIANO
ENTRACTE
BÉLA BARTÓK
Esquisses hongroises
i. Une soirée au village
ii. Danse de l’ours
iii. Mélodie
iV. Un peu saoul
V. Danse du porcher
ZOLTáN KODáLY
Danses de Galánta
JOHANNEs BRAHMs
Danse hongroise n° 1, en sol mineur
(orch. Brahms)
Danse hongroise n° 6, en ré bémol majeur
(orch. Parlow)
Danse hongroise n° 5, en fa dièse mineur
(orch. Parlow)
Les fleurs offertes à l’artiste proviennent de La boutique aux fleurs.
29 FÉVRIER 2012
MUSIQUES DU MONDE
airat ichmouratov CHEF D’ORCHESTRE
Voir biographie en page 7
maurice laForest
PIANO
Natif de Rivière-du-Loup,
Maurice Laforest fait d’abord
son apprentissage du piano
auprès de sa mère. Il poursuit
ensuite sa formation au
Cégep de Sainte-Foy sous
la direction de Michèle Royer et à l’Université Laval dans
la classe de Robert Weisz. Par la suite, il bénéficie de
l’enseignement de grands maîtres tels que György Sebok,
Menahem Pressler, Anton Kuerti, Brigitte Engerer, Marie
Fabi et Jean Micault. De 1997 à 1999, grâce à l’obtention
d’une bourse du Fonds FCAR, il poursuit sa formation
auprès du pianiste Robert Leonardy à l’École supérieure
de musique de Saarbrücken en Allemagne.
De retour à Québec, Maurice Laforest mène parallèlement
une carrière très active à titre de soliste, de chambriste, de
musicien d’orchestre, d’accompagnateur et de professeur.
Depuis 1999, il est chargé de cours à l’Université Laval et
est professeur au Cégep de Sainte-Foy.
Maurice Laforest a joué sur différentes scènes au Canada,
en France, en Allemagne, en Suisse et en Italie. On a pu
remarquer sa présence dans différents festivals et il
est entendu régulièrement sur les ondes de la Chaîne
Culturelle de Radio-Canada. Il a interprété plus d’une
vingtaine de concertos avec orchestres.
Maurice Laforest a été membre du jury du Concours international
du Lyceum de Berne en Suisse et de divers autres
concours à travers le Canada.
NOTES ANALYTIQUES
FRANZ LISZT (1811-1886)
les Préludes
Liszt fut l’un des plus grands novateurs du XIX e siècle
musical et c’est à lui que l’on doit cette création toute
romantique appelée « poème symphonique », aboutis -
sement suprême de la musique dite à programme. Bien
entendu, il y avait eu des précédents comme la Pastorale de
Beethoven ou la Fantastique de Berlioz. Mais, en intégrant
l’élément littéraire en filigrane, Liszt franchissait une étape
cruciale dans le développement des genres musicaux.

Ce bel idéal n’est cependant pas toujours respecté à la
lettre et certains poèmes symphoniques tiennent parfois
le milieu entre l’ouverture de concert et la paraphrase
musico-littéraire. C’est le cas des Préludes qui, dans leur
version finale, reposent sur une donnée on ne peut plus
ténue, en l’occurrence un simple exergue inspiré des
Méditations de Lamartine : « Notre vie est-elle autre
chose qu’une série de préludes à ce chant inconnu
dont la mort entonne la première et solennelle note? ».
Liszt a choisi d’associer les différents épisodes de
l’œuvre aux grandes luttes de l’homme face au destin.
FRANZ LISZT
concerto Pour Piano n° 1
L’approche de Liszt face au concerto diffère de celle des
compositeurs classiques et même de ses contemporains,
tant par l’orchestration et que dans l’aspect formel. Si
l’orchestre demeure subordonné à la partie soliste, sa
participation s’avère nettement plus recherchée que
dans les concertos de Chopin ou Schumann, par exemple.
Il est fréquent, entre autres détails, que des instruments,
percussion incluse, dialoguent avec le piano, annonçant
à cet égard la « musique de chambre pour grand
orchestre » de Stravinsky ou de Schœnberg.
Quant à la forme, elle devient plus souple. Le Premier
concerto comporte quatre mouvements bien définis,
mais s’enchaînant sans pause; de plus, les deux derniers
mouvements sont construits à partir de thèmes empruntés
aux deux mouvements initiaux. L’œuvre s’ouvre par un
thème impérieux bâti sur l’intervalle de seconde mineure.
Le piano répond avec vigueur dans un passage cadentiel
qui tient momentanément l’orchestre à l’écart. Le reste
du mouvement réintroduit le thème principal, tantôt en
alternance avec des interventions du piano, tantôt en se
joignant à lui. Une magnifique mélodie sert de matériau
de base au Quasi adagio, lequel comporte une section
centrale plus dramatique. L’Allegretto vivace fait entendre
un motif léger, parsemé de tintements de triangle. Bref
et aérien, ce morceau réintroduit les thèmes des deux
premiers mouvements. Puis, une transition mène au
finale, qui reprend à son to ur le matériau des mouvements
précédents en les transformant de façon parfois assez
étonnante, avant de s’élancer vers l’étincelante conclusion.
BÉLÀ BARTÓK (1881-1945)
esquisses hongroises
Bartók entreprend très jeune l’étude du piano, dont il
deviendra un virtuose. La découverte du chant traditionnel
hongrois va éveiller en lui une véritable vocation, soit la
recherche ethno-musicale, qu’un profond attachement
pour son pays et la rencontre de Zoltan Kodály, qui
partage les mêmes intérêts, font aboutir à un travail
colossal. « Les heures les plus heureuses de ma vie, je les
ai passées avec les paysans. » Même s’il fut compositeur
d’avant-garde, son œuvre puise beaucoup aux sources
du folklore, comme en témoignent des titres évocateurs
comme ses célèbres Danses populaires roumaines ou ses
pittoresques Esquisses hongroises entendues ce soir.
Cette partition comporte cinq brefs mouvements évocateurs
et délicieusement orchestrés. Le premier décrit une
douce soirée au village. Suit une danse de l’ours de cara c -
tère délibérément grotesque. La Mélodie qui lui succède
comporte un doux et onirique solo de clarinette, planant
délicatement, avant que la flûte ne s’élève encore plus
haut. La quatrième esquisse, peut-être la plus réussie au
plan descriptif, nous offre un très amusant portrait d’un
paysan légèrement éméché… On peut l’entendre clairement
tituber et hoqueter ! Et à la fin, le buveur semble
s’endormir… Quant au mouvement final, il fait danser un
porcher – c’est-à-dire un gardien de porc. Au début de ce
morceau, on a franchement l’impression d’entendre ses
bêtes grogner…
ZOLTAN KODÁLY (1882-1967)
danses de galánta
Personnage fascinant aux intérêts multiples, Kodály fut à la
fois un des pionniers de la recherche ethno-musicologique,
un des grands pédagogues du siècle et, avec Liszt et
Bartók, un des compositeurs hongrois les plus significatifs.
Les Danses de Galánta font référence à des airs folklo riques
tziganes que Kodály avait connus durant son enfance dans
son village de Galánta. Comme c’est souvent le cas dans
la musique tzigane, les danses commencent lentement,
passent à un tempo rapide et s’achèvent sur une section
généralement enfiévrée. Les rythmes jouent un rôle capital,
bien que la partition comporte d’importants passages
mélancoliques. L’œuvre fut composée à l’occasion
du 80 e anniversaire de l’Orchestre philharmonique de
Budapest et fut exécutée pour la première fois en 1933.
JOHANNES BRAHMS (1833-1897)
danses hongroises n os 1, 5 et 6
Pages relativement mineures dans l'ensemble de la
production de Brahms, les Danses hongroises comptent
paradoxalement parmi les œuvres les plus fréquemment
jouées du compositeur. L’origine de ces danses remonte
aux jeunes années du musicien alors qu’il se produisait
avec un violoniste hongrois, Eduard Reményi, qui lui fit
découvrir le charme et l’exubérance de la musique tzigane.
Écrites à l'origine pour piano à quatre mains (Brahms
souhaitait pouvoir les jouer avec Clara Schumann), ces
danses ont été instrumentées ultérieurement par différents
arrangeurs, dont Brahms lui-même qui n’orchestra toutefois
que les numéros 1, 3 et 10.
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 15

Bon concert !
Partenaire de saison de
l’Orchestre symphonique de Québec.
16 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
MARDI GRAS À LA
NOUVELLE-ORLÉANS
couPs de Foudre hydro-québec
JEUDI 1 ER MARS 2012
VENDREDI 2 MARS 2012
grand théâtre de québec/20 h
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
RICHARD LEE CHEF D’ORCHESTRE
BYRON STRIPLING TROMPETTE
ROBERT BREITHAUPT BATTERIE
MARIANNE TRUDEL PIANO
ÉTIENNE LÉPINE-LAFRANCE CONTREBASSE
PROGRAMME
DUKE ELLiNGTON (arr. Jeff Tyzik)
Ellington Portrait
Caravan
sophisticated Lady
Rockin’ in Rythm
Mood indigo
“C” Jam Blues
Prelude to a Kiss
it Don’t Mean a Thing (if it Ain’t Got That swing)
(arr. Manny Albam)
Sounds of New Orleans
RED RODNEY (arr. Manny Albam)
Red Arrow
EDDiE DELANGE / LOUis ALTER (arr. Grimes)
Do you know what it means to miss New Orleans?
W.C. HANDY (arr. Jeff Tyzik)
St.Louis Blues
BEN BiRNiE / MACEO PiNKARD / KENNETH CAsEY
(arr. Mackrel)
Sweet Georgia Brown
ENTRACTE
LEROY ANDERsON
The Golden Years
iRWiN BERLiN (arr. Jeff Tyzik)
Alexander’s Ragtime Band
CAB CALLOWAY / iRViN MiLLs (arr. Jeff Tyzik)
Minnie the Moocher
FATs WALLER (arr. Jeff Tyzik)
Honeysuckle Rose
Ain’t Misbehavin’
slim GiLLARD (arr. Jeff Tyzik)
Flat Foot Floogie
(arr. Manny Albam)
Louis Armstrong Tribute
Les fleurs offertes aux artistes le 1 er mars proviennent de La boutique aux fleurs.

1 ER ET 2 MARS 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
richard lee
CHEF D’ORCHESTRE
D’origine coréenne, mais
ayant grandi au Canada,
Richard Lee se passionne
pour la musique depuis sa
plus tendre enfance. Dès l’âge
de 5 ans, il prend des cours
de piano et, peu après, il
s’attaque au violon.
Après avoir momentanément songé à s’orienter vers les
sciences, Richard Lee décide de s’inscrire à l’Université
de Toronto pour y poursuivre des études supérieures en
interprétation musicale, à la fois de violon et d’alto. Il
travaille alors avec des professeurs de haut calibre, tels
que Lorand Fenyves, Rennie Regehr et Ken Perkins avant
de se tourner vers la direction d’orchestre. Ses premiers
maîtres sont Pierre Hétu et Dwight Bennett, auxquels
s’ajouteront plus tard Yoav Talmi, Jorma Panula, Gustav
Meier, Kirk Trevor et Zdenek Bílek. Durant ses études à
Toronto, il occupe pendant trois ans le poste de violon
solo de l’Orchestre symphonique de l’Université de
Toronto. Il remporte de nombreux prix et distinctions,
dont les bourses Kathleen Parlow et Nick Gelmych, ainsi
qu’un Eaton Graduate Fellowship. Il obtient ensuite une
maîtrise en direction d’orchestre de l’Université de
Toronto avec Raffi Armenian, grâce au Victor Feldbrill
National Graduate Fellowship. Richard Lee participe ensuite
à de nombreux cours de maître auprès de sommités
telles que Pinchas Zukerman, Rivka Golani, Charles
Castleman, Gunther Herbig, Andrew Davis, Helmuth
Rilling ainsi qu’avec les quatuors de Julliard, Emerson,
Muir et Budapest.
Richard Lee est actuellement chef résident de l’Orchestre
symphonique de Winnipeg et directeur musical de
l’Orchestre symphonique de l’Université du Manitoba.
Auparavant, il a occupé le poste de chef assistant résident
de l’Orchestre symphonique de Québec et de l’Orchestre
symphonique de Thunder Bay et a enseigné aux Facultés
de musique de l’Université Laval et de l’Université de
Lakehead. Depuis 1997, il est aussi le directeur musical
de la Korean Canadian Symphony Orchestra à Toronto.
Richard Lee a travaillé avec plusieurs autres grands
ensembles, notamment avec l’Orchestre du Centre
national des Arts d’Ottawa, l’Orchestre symphonique
de Vancouver et la Filharmonie Bohuslava Martinu °
en
République Tchèque.
byron striPling
TROMPETTE
Byron Stripling est né à
Atlanta aux États-Unis. Il a
fait ses études à la Eastman
School of Music à Rochester
et à l’Interlochen Arts Academy
du Michigan.
Directeur artistique du Columbus Jazz Orchestra et chef
de son propre quatuor, le trompettiste a fait des débuts
remarqués au Carnegie Hall avec Skitch Henderson et
le New York Pops. Devenu l’un des invités préférés des
orchestres « pops » nord-américains, il se produit notamment
avec le Boston Pops, le Cincinnati Pops, le National
Symphony et les orchestres symphoniques de Baltimore,
Dallas, Detroit, Indianapolis, Pittsburgh, Seattle et Toronto
ainsi qu’avec l’American Jazz Philharmonic. En 2011,
Byron Stripling s’est produit au Hollywood Bowl ainsi que
dans de nombreux festivals de jazz à travers le monde.
Au cours de sa carrière, Byron Stripling a joué et réalisé
divers enregistrements avec les ensembles de Dizzy
Gillespie, Woody Herman, Dave Brubeck, Lionel Hampton,
Clark Terry, Louis Bellson et Buck Clayton en plus du
Lincoln Center Jazz Orchestra, du Carnegie Hall Jazz Band
et du GRP All Star Big Band.
Également acteur et chanteur accompli, Byron Stripling
a été choisi pour tenir l’affiche dans la comédie musicale
de Broadway Satchmo (surnom du légendaire Louis Armstrong).
Il a aussi fait une brève apparition dans la série
télévisée Les Aventures du jeune Indiana Jones et s’est
fait entendre dans plusieurs génériques ainsi qu’aux
Grammy Awards.
Outre sa carrière de trompettiste, Byron Stripling donne
des séminaires et des cours de maîtres dans les collèges,
universités et conservatoires.
NOTES ANALYTIQUES
mardi gras à la nouvelle-orléans
S’il n’y avait pas eu la Nouvelle-Orléans, le jazz n’aurait
sans doute jamais vu le jour. Et comme c’est un « québécois
» qui est le père de cette ville fascinante, on peut
affirmer qu’il y a « un peu de nous autres là-dedans »…
En effet, la Nouvelle-Orléans fut fondée et baptisée en
1718 par le montréalais Jean-Baptiste Le Moyne de
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 17

1 ER ET 2 MARS 2012
COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC
Bienville, l’un des frères de Pierre Le Moyne D’Iberville,
lui-même fondateur de la Louisiane.
Parler musique à la Nouvelle-Orléans c’est, à priori,
évoquer le jazz. Ce sont toutefois les ensembles de cuivres
qui, les premiers, ont contribué à façonner son visage
musical. Ces brass bands se produisaient en toutes occasions,
qu’il s’agisse de défilés militaires ou même de processions
funèbres. À vrai dire, ces dernières ne se concevaient
presque pas sans un band (souvent appelés pour cette
raison marching band) qui accompagnait la procession.
Plusieurs de ces marching bands étaient formés de noirs
qui laissèrent s’insinuer dans leur répertoire des éléments
de blues et de ragtime, ainsi que le « swing ». Petit à petit,
le jazz prit forme grâce à la rencontre privilégiée de tous
ces éléments. Ce nouveau genre a, dès ses débuts, affirmé
ses origines géographiques puisqu’on le nommait « New
Orleans Jazz ». Les premiers ensembles étaient souvent
constitués de trois instrumentistes, à savoir un cornet (le
grand King Oliver était lui-même cornettiste avant toute
18 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
chose), une clarinette et un trombone. Bientôt, cependant,
ces formations admirent d’autres instruments comme la
trompette, le piano, la percussion, la contrebasse, la guitare
ou le banjo et bien entendu le saxophone qui a trouvé,
dans le jazz, l’un de ses emplois les plus idiomatiques.
Le Mardi gras
Le Mardi gras à la Nouvelle-Orléans est une fête de
Carnaval marquée par des défilés, des danses et autres
festivités au rythme du jazz ! Le clou de la fête : des
parades organisées par les krewes (de l’anglais crew,
équipage), qui créent eux-mêmes leurs chars. Pendant
les défilés, on lance aux spectateurs en liesse des colliers,
tasses et autres objets. Les parades sont généralement
composées d’une dizaine de fanfares qui suivent les chars.
Le Mardi gras donne lieu à une véritable bacchanale
colorée dans le Vieux Carré, le quartier français. Partout
prédominent le violet, le vert et l’or, les couleurs officielles
de l’événement, que l’on retrouve même sur le King Cake,
l’énorme gâteau qui symbolise le Mardi gras.
FIER PARTENAIRE DE
L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE
DE QUÉBEC

La musique prend vie
Radio-Canada.ca/espacemusique

MADAME
DE SADE
DE YUKIO MISHIMA
TRADUCTION André Pieyre de Mandiargues
MISE EN SCÈNE Martine Beaulne
DU 6 AU 31 MARS 2012
DISTRIBUTION Lise Castonguay, Lorraine Côté,
Éva Daigle, Sophie Dion, Marie-Hélène Lalande
et Andrée Samson
CONCEPTION Michel Gauthier, Claudia Gendreau,
Catherine Higgins, Caroline Ross, Yves Dubois,
Lydia Wagerer et Frédéric Guay
letrident.com Direction artistique
418 643 - 8131 GILL CHAMPAGNE
22 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
Portr Po P aaa ait a i i nspir nsp ns spirré
é éé de
l la a ph p otog otogr oto tog gr aphie aph aphi aph pp e d’Év d Év É a Da Dai D DDai
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gle gle gl gle (
( (cr cr créd cr crrédit di t t: : G Gordan
ordan d n Dumk D mk k a)
Illus tr tra rati rr ati i on o n : Gill Gi G ill ll Champ Chham ham mmp
p agne ag agne ag ne n e — Pho
Pho Photogra togra tog togra graphie phi ph h
e : Sté Sté Sté St Sté S ppha phane p ne nee Bour BBo Bou ur geois geo ge e s — De Design De sign s sign ggn
n : diee die di die d diee se se.ca se s ca
UNE ODYSSÉE AVEC STRAUSS
symPhonique à souhait
MERCREDI 7 MARS 2012
grand théâtre de québec/20 h
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
JEAN-FRANÇOIS RIVEST CHEF D’ORCHESTRE
ORCHESTRE DU CONSERVATOIRE
DE MUSIQUE DE QUÉBEC
ORCHESTRE DE LA FACULTÉ DE MUSIQUE
DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
PROGRAMME
LUDWiG VAN BEETHOVEN
Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, « Eroica »,
opus 55, extrait
ii. Marcia funebre : Adagio assai
RiCHARD sTRAUss
Métamorphoses
ENTRACTE
RiCHARD sTRAUss
Ainsi parlait Zarathoustra, opus 30
Les fleurs offertes à l’artiste proviennent de La boutique aux fleurs.

7 MARS 2012
SYMPHONIQUE À SOUHAIT
Jean-François rivest
CHEF D’ORCHESTRE
Le chef d’orchestre et
violoniste montréalais
Jean-François Rivest fait ses
études au Conservatoire de
Montréal, à Meadowmount,
à Aspen et à la Juilliard School
de New York. Tout au long de
son parcours, il travaille avec des maîtres tels que Sonia
Jelinkova, Sally Thomas, Ivan Galamian et Dorothy DeLay.
Jean-François Rivest s’est imposé rapidement comme
l’un des meilleurs violonistes québécois de sa génération.
Récipiendaire de nombreux diplômes, prix et distinctions,
il poursuit dès l’âge de 20 ans une carrière active de
musicien d’orchestre, notamment avec l’Orchestre
symphonique de Montréal, de chambriste et de soliste
qui le mène dans les principales villes du Canada et des
États-Unis.
Fondateur, directeur artistique et chef principal de
l’Orchestre de l’Université de Montréal ainsi que directeur
artistique du Centre d’arts Orford depuis 2009, il dirige
à titre de chef invité un peu partout au Canada, en
Europe, au Mexique, en Amérique du Sud et en Russie.
Il est également professeur de direction d’orchestre et
s’intéresse à la composition. En 1998, l’Université de
Montréal lui a décerné l’un de ses rares prix d’excellence
en enseignement.
Sa discographie couvre un répertoire très varié. De Haendel
à Dvorák, ˇ
de Bach à Sibelius en passant par Mozart,
Beethoven et Mendelssohn, il ajoute à son répertoire
plusieurs œuvres contemporaines. Son enregistrement de
la Symphonie « Jupiter » de Mozart et du Concerto pour
piano n° 23 de Mozart avec Alain Lefèvre a remporté le
Félix du meilleur enregistrement, catégorie orchestre, au
gala de l’Adisq en 2001.
orchestre du conservatoire
de musique de québec
C’est en 1944 que le Conservatoire de musique de
Québec a vu le jour, sous l’impulsion du chef d’orchestre
Wilfrid Pelletier. Depuis cette date, plus de trois mille
élèves ont défilé dans ses murs. La vocation de l’établis -
sement est d’abord celle de la formation complète de
musiciens de carrière. Au cours de son histoire, le
Conservatoire a cependant considérablement diversifié
ses activités. Ses nombreux concerts rendent d’ailleurs
bien compte de cette polyvalence, concerts qui vont de
l’art lyrique classique au jazz, en passant par la musique
symphonique et la musique de chambre. Le rayonnement
du Conservatoire se fait avant tout par les musiciens
consacrés qui lui font honneur : les pianistes-duettistes
Victor Bouchard et Renée Morisset, la violoniste Violaine
Melançon, la violoncelliste Johanne Perron, les sopranos
Marie-Josée Lord et Marianne Fiset et plusieurs autres.
Gilles Auger, lui-même ancien élève du Conservatoire,
a préparé les élèves avancés qui participent au concert
de ce soir.
orchestre de la Faculté
de musique de l’université laval
Fondée en 1922 sous le nom d’École de musique, la
Faculté de musique de l’Université Laval a été le premier
établissement d’expression française au Québec à offrir
des programmes musicaux universitaires et a connu, entre
1960 et 1980, une expansion marquée suite à la mise en
place de nouveaux programmes de premier, deuxième et
troisième cycles. Elle assure une formation tant dans le
domaine de la théorie (histoire et musicologie, études
théoriques) qu’en interprétation classique, jazz, musique
populaire (études instrumentales) ou même en composition.
Par ailleurs, la Faculté est reconnue pour sa vaste
expérience en matière d’éducation musicale. Spécifique à
l’Université Laval, la maîtrise en didactique instrumentale
offre aux musiciens professionnels une formation orientée
vers l’enseignement de l’instrument. En mai 1997, l’École
de musique a accédé au rang de faculté. C’est Airat
Ichmouratov, chef assistant en résidence de l’OSQ de
septembre 2009 à mai 2011, qui a assuré la préparation
des étudiants sélectionnés pour la prestation de ce soir.
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 23

7 MARS 2012
SYMPHONIQUE À SOUHAIT
NOTES ANALYTIQUES
LUDWiG VAN BEETHOVEN
symPhonie n° 3, « eroica », extrait :
« marche Funèbre »
Le deuxième mouvement de la Symphonie « Eroica » de
Beethoven devait, à l’origine, être une grande marche
triom phale. En apprenant que Napoléon venait de se faire
sacrer Empereur, Beethoven voulut porter le deuil plutôt
que d’exalter la vertu et, ce mouvement, (qui fut réutilisé
comme finale de la Cinquième) devint une marche
funèbre. Le compositeur enterrait ironiquement celui qui
lui avait jusque-là, donné les plus grandes espérances.
Cette page grandiose impressionne tant par son intensité
expressive que par son utilisation remarquable des
ressources instrumentales.
RICHARD STRAUSS (1864-1949)
métamorPhoses
Œuvre tout à fait unique dans la production de Strauss,
les Métamorphoses ont été écrites en 1945. Le compo -
siteur, alors octogénaire, avait énormément souffert des
dévastations causées à l’Allemagne lors de la Seconde
Guerre mondiale. Le bombardement de Munich en 1943,
et en particulier la destruction de l’Opéra, avaient profondément
affligé le musicien (« Je suis anéanti ») qui,
à la même époque, avait esquissé une œuvre sous-titrée
Complainte sur Munich.
La partition prévoit 23 cordes solistes, soit 10 violons,
5 altos, 5 violoncelles et 3 contrebasses. Le titre peut être
interprété de différentes façons. Strauss, le dernier des
grands romantiques, dit adieu, dans cet Adagio d’une
durée de près de 30 minutes, à une musique d’un autre
temps qui n’est plus tout à fait le sien, non plus. Comme
si le temps s’était métamorphosé. On admet généralement
que le titre renvoie aux diverses métamorphoses
qui s’opèrent entre les harmonies et les tonalités des
différents thèmes entendus. L’un d’entre eux s’inspire
directement de la « Marche funèbre » de l’Eroica de
Beethoven. L’inscription « In Memoriam » à la fin de la
24 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
partition suit précisément le dernier énoncé de ce thème
qu’on peut entendre discrètement aux basses. Mais ce
thème funèbre est cité pour sa valeur de symbole et
constitue une lamentation sur la terrible cicatrice causée
à la ville natale de Strauss.
RICHARD STRAUSS
ainsi Parlait zarathoustra
En 1887, à l’âge de 23 ans, Richard Strauss faisait créer
son premier poème symphonique, Aus Italien, qui devait
constituer le point de départ d’une brillante et très originale
production dans ce domaine et dont Une Vie de
héros devait marquer le dernier jalon. Entre ces deux
œuvres, figurent des titres fameux qui ont solidement
établi la réputation du compositeur : Macbeth, Don Juan,
Mort et transfiguration, Till l’espiègle, Ainsi parlait
Zarathoustra et Don Quichotte. Toutes ces partitions
ont été créées avant 1900, époque à partir de laquelle
le compositeur se tourna vers l’opéra.
Ainsi parlait Zarathoustra date de 1896. Un ouvrage de
Nietzsche porte ce titre, mais Strauss s’est défendu de
prétendre en réaliser une interprétation musicale. Il a
précisé : « Je me suis proposé de tracer un tableau de
l’évolution de l’humanité depuis ses origines […]
jusqu’à la conception nietzschéenne du surhomme ».
Un orchestre impressionnant, comprenant notamment six
cors, deux harpes et un orgue, participe à cette évocation.
Huit sections enchaînées, précédées d’une brève intro -
duction, composent la partition, dont les tonalités de do
majeur et de si mineur constituent les deux grands pôles
d’attraction : la première représente les mystères de la
nature, la seconde le questionnement, les aspirations de
l’homme. Zarathoustra, prophète iranien du VI e siècle
avant Jésus-Christ, a, entre autres, exalté la responsabilité
humaine, fruit de la volonté divine.
L’introduction – que le film 2001, Odyssée de l’espace
a rendue si célèbre – fixe d’entrée de jeu la fusion de

7 MARS 2012
SYMPHONIQUE À SOUHAIT
l’homme avec l’univers; le do majeur resplendit d’un éclat
éblouissant. Les mouvements qui suivent sont sous-titrés
d’après des chapitres de l’ouvrage de Nietzsche. Dans
« De ceux des arrière-mondes », premier volet, le questionnement
face à la création est évoqué par une citation
toute sereine du Credo grégorien. Suit « De l’aspiration
suprême », qui met en contraste la vie humaine et la
promesse d’un bonheur éternel; symbole de cette foi,
le Credo, qui est de nouveau entendu, bien que le doute
s’installe finalement, avant de déboucher sur « Des joies
et des passions », illustrant les joies d’ici-bas jusqu’au
point de satiété… et de dégoût. Dans « Le chant du
tombeau », l’homme songe à la mort en repensant à
son existence terrestre; certains thèmes des mouvements
précédents sont cités. Suit « De la science » où Strauss
élabore une fugue complexe utilisant les douze sons
chromatiques et formant une espèce de bouillie sonore,
pour démontrer l’impuissance de la science à expliquer
l’univers. « Le convalescent » suggère d’abord la libération
du mal, puis la naissance du surhomme. De nombreuses
citations des thèmes antérieurs précèdent le rire
libérateur du prophète, qui trouve son accomplissement
dans « Le chant de la danse » et dans lequel une valse est
entendue. Les sentiments humains sont transfigurés avant
que, dans « Le chant du voyageur de la nuit », on n’aspire
plus qu’à la vie éternelle; les ténèbres font alors place à
la lumière.
CONCERT GRATUIT
VOUS AVEZ RENDEZ-VOUS
AVEC VOTRE ORCHESTRE
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
STÉPHANE LAFOREST CHEF D’ORCHESTRE
Vendredi 23 mars 2012, 18 h
Cour centrale, Place Ste-Foy
Une symphonie
de conseils judicieux
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de votre entreprise
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PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 25

CHATOYANTES IMPRESSIONS
FRANÇAISES
musiques du monde
MERCREDI 14 MARS 2012
Palais montcalm /20 h
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
JEAN-MICHAËL LAVOIE CHEF D’ORCHESTRE
PROGRAMME
MAURiCE RAVEL
Le Tombeau de Couperin
i. Prélude
ii. Forlane
iii. Menuet
iV. Rigaudon
GABRiEL FAURÉ
Pelléas et Mélisande, suite, opus 80
i. Prélude
ii. Entr’acte : Fileuse
iii. sicilienne
iV. La mort de Mélisande
ENTRACTE
CÉsAR FRANCK
Les Éolides
CAMiLLE sAiNT-sAËNs
Symphonie n° 2, en la mineur, opus 55
i. Allegro marcato – Allegro passionato
ii. Adagio
iii. scherzo : Presto
iV. Prestissimo
14 MARS 2012
MUSIQUES DU MONDE
Jean-michaël lavoie
CHEF D’ORCHESTRE
Né au Québec, Jean-Michaël
Lavoie complète ses études
musicales à Montréal à l’École
de musique Schulich de l’Université
McGill. Il étudie le
piano avant de se spécialiser
en direction d’orchestre,
analyse et histoire de la
musique. Il a été chef assistant du McGill Contemporary
Music Ensemble de 2003 à 2007 et chef assistant à
l’Opéra McGill en 2005 et 2006. Il a dirigé deux
créations nord-américaines lors du Festival international
Montréal/Nouvelles Musiques en mars 2007, et a été
directeur musical associé du Chœur de Radio-Canada
pendant la saison 2007-2008. Il a également été chef
assistant de l’Ensemble intercontemporain de Paris de
2008 à 2010, travaillant en étroite collaboration avec
Pierre Boulez.
Le jeune chef consolide rapidement sa réputation sur
la scène internationale : ses engagements récents l’ont
amené à faire ses débuts avec le Los Angeles Philharmonic
à titre de Dudamel Conducting Fellow 2010, honneur qui
l’amènera à diriger la Symphonie fantastique de Berlioz
(concerts jeunesse) et un concert Green Umbrella dans
des œuvres de George Crumb. Au Canada, il a dirigé le
McGill Contemporary Music Ensemble à Montréal dans
un programme d’œuvres de Boulez, Mantovani et Unsuk
Chin. D’autres engagements comprennent des réinvitations
à l’Ensemble intercontemporain et à l’Orchestre de
Bretagne, ainsi que des débuts à l’Opéra de Rennes,
l’Orchestre d’Auvergne et l’Ensemble contemporain
d’Israël. Au printemps 2011, le jeune artiste a également
collaboré avec Susanna Mälkki pour la création d’un
nouvel opéra de Luca Francesconi, Quartett, à la Scala
de Milan.
Jean-Michaël Lavoie est le lauréat 2010 du Prix Opus dans
la catégorie Découverte de l’année, une distinction qui
souligne ses succès sur la scène internationale et lui offre
une résidence à Radio-Canada. Pianiste talentueux, il a
aussi remporté plusieurs premiers prix de divers concours.

NOTES ANALYTIQUES
MAURICE RAVEL (1875-1937)
le tombeau de couPerin
Le style, le caractère et la sérénité qui se dégagent
de cette suite, en hommage « à la musique française du
XVIII e siècle », n’ont rien à voir avec les conditions dans
lesquelles elle fut écrite. En effet, Le Tombeau de Couperin
a été entrepris en 1914 et terminé en 1917, soit en pleine
Première Guerre mondiale. Dans sa version originale au
piano, l’œuvre compte six pièces, chacune dédiée à un ami
disparu au front. Quatre d’entre elles furent orchestrées.
Avec ses ornements délicats, le Prélude n’est pas
sans rapport avec la musique de clavecin de Couperin
ou Rameau. C’est pourtant le hautbois qui domine cette
page vive, dont l’harmonie se réclame du XX e siècle. Suit
une Forlane, forme archaïque pleine d’énergie. La
vision ravélienne en est nettement renouvelée, toutefois,
avec notamment des progressions harmoniques avantgardistes.
Plus mélancolique, le très émouvant Menuet
met de nouveau le hautbois en évidence. Il respecte la
structure du menuet classique avec trio central, assez
grave et inspiré d’une autre danse, la musette. Finalement,
le Rigaudon se présente logiquement comme une
danse villageoise, mais il est assorti d’une section
intermédiaire, une « Pastorale » où – une fois de plus, –
le hautbois règne en maître.
GABRIEL FAURÉ (1845-1924)
Pelléas et mélisande, suite
Certes le titre de Pelléas et Mélisande fait d’abord
spontanément songer à l’opéra de Debussy; bien que
moins célèbre, la partition de Fauré est également une
page splendide. Ces deux Pelléas ont d’ailleurs un certain
nombre de points en commun, dont le premier est
évidemment leur source, soit la pièce de Maurice Maeterlinck,
créée en 1893. Lorsqu’en 1895, elle fut donnée à
Londres, Mrs Campbell, la célèbre actrice (née Beatrice
Stella Tanner), eut l’idée d’en faire faire une traduction
anglaise à laquelle elle souhaitait ajouter de la musique
de scène. Sachant que Debussy comptait porter ce sujet
à la scène, elle s’adressa à lui pour ce travail. Ce dernier
ayant refusé, elle se tourna vers Fauré qui accepta. La
pièce fut représentée avec succès au Prince of Wales
Theatre en juin 1898 et Fauré décida d’en tirer une
suite d’orchestre qui fut présentée en concert à Paris
le 3 février 1901. Cette suite comprend quatre morceaux
dont le troisième est la célèbre et tendre Sicilienne
souvent entendue comme morceau isolé.
CÉSAR FRANCK (1822-1890)
les éolides
Le titre Les Éolides, premier dans l’ordre chronologique
des poèmes symphoniques de Franck, est emprunté à un
poème de Leconte de Lisle. L’œuvre fut créée en mai 1877
— et fut sifflée ! Dix-sept ans plus tard, elle fut reprise
avec grand succès. Comme c’est le cas pour la plupart des
poèmes symphoniques, celui-ci ne compte qu’un seul
mouvement, marqué Allegretto vivo. La musique repose
sur les premiers vers du poème :
Ô brises flottantes des cieux
Du beau printemps douces haleines,
Qui de baisers capricieux
Caressez les monts et les plaines.
La nature plus impressionniste que descriptive de ces
vers permet au compositeur de livrer une page remplie
d’atmosphère, très libre et fluide d’aspect. Un immense
crescendo central en constitue le sommet.
CAMILLE SAINT-SAËNS (1835-1921)
symPhonie n° 2
Enfant prodige et compositeur précoce, Saint-Saëns
écrivit une première symphonie dès l’âge de 13 ans et
une seconde deux ans plus tard. Ces œuvres ne furent
pas jouées à l’époque de leur composition, si bien que
le musicien n’en tint pas compte lorsqu’il fit créer sa
Première symphonie officielle, son opus 2, en 1853, qui
était donc en fait la troisième. Deux autres (pour un total
de cinq, donc) devaient encore sortir de sa plume, dont
la célèbre Symphonie avec orgue.
La Symphonie en la mineur qui figure au programme de
ce soir fut créée le 20 février 1859, alors que le compositeur
n’avait que 24 ans. L’ouvrage est de proportions
classiques et s’avère moins ambitieux que la symphonie
précédente, qui faisait notamment intervenir des saxhorns
et un quatuor de harpes. Le premier mouvement, marqué
Adagio marcato – Allegro passionato, comporte une
section fuguée et des passages chromatiques qui annoncent
déjà les couleurs de la Symphonie avec orgue.
L’Adagio est une sorte de pastorale sur fond de cordes
en sourdine auxquelles s’entremêlent discrètement
quelques bois. Un bondissant Scherzo marqué Presto
précède le finale, qui consiste en une tarentelle étourdissante,
dont le mouvement s’apaise peu avant la fin, pour
reprendre toute sa vigueur dans les dernières mesures.
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 29

30 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
DESJARDINS,
MÉLOMANE
ACCOMPLI
Une émotion vous envahit et
vous ne pouvez en décrire la
teneur ? L’Orchestre symphonique
de Québec a atteint son but,
car chacun des musiciens, par
son instrument, vise à émouvoir.
Desjardins est fier d’encourager
ces virtuoses qui font vibrer leur
auditoire en conjuguant accords
et émotions.
TCHAÏ KOVSKI À L’HEURE DU MULTIMÉDIA
matins en musique/sélection desJardins
MERCREDI 21 MARS 2012
grand théâtre de québec/10 h et 20 h
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
JEAN-MICHAËL LAVOIE CHEF D’ORCHESTRE
JACK ROBITAILLE COMÉDIEN
JACQUES LEBLANC NARRATEUR
PROGRAMME
TCHAïKOVSKI à L’HEuRE Du MuLTIMÉDIA
Dramatisation de la genèse de la Quatrième symphonie
de Tchaïkovski, avec exemples musicaux tirés principalement
de l’œuvre
ENTRACTE
PiOTR iLiTCH TCHAÏKOVsKi
Symphonie n° 4, en fa mineur, opus 36
i. Andante sostenuto – Moderato con anima
ii. Andantino in modo di canzona
iii. scherzo : Allegro
iV. Finale : Allegro con fuoco
Noter que, exceptionnellement, le concert du matin commençant à 10 h
au lieu de 10 h 30, il n’y aura pas de causerie avec invité-surprise.
Le café et les mignardises, offerts par Le 47 e Parallèle, traiteur officiel
de l’OsQ, seront servis dès 9 h.
Les fleurs offertes aux artistes proviennent de La boutique aux fleurs.

21 MARS 2012
MATINS EN MUSIQUE/SÉLECTION DESJARDINS
JEAN-MICHAËL LAVOIE CHEF D’ORCHESTRE
Voir biographie en page 28
Jack robitaille
COMÉDIEN
Formé au Conservatoire d’art
dramatique de Québec, Jack
Robitaille est l’un des acteurs
les plus connus de la région
de la Capitale. Actif dans le
monde théâtral depuis
quelques 35 ans, il a abordé
à peu près toutes les facettes du métier. C’est cependant
au théâtre qu’il a donné la plus grande part de son temps,
ayant joué autant les classiques (Beaumarchais, Molière,
Dostoïevski, Gorki, Jarry, etc.) que les auteurs contemporains
(Nothomb, Dario Fo et plusieurs autres). Il a également
participé à la création de plusieurs nouveaux textes
s’adressant à tous les publics.
Jack Robitaille fait aussi quelques apparitions au cinéma
et à la télévision. En plus d’avoir participé à la fondation
du Théâtre Parminou, il a été directeur artistique du
Théâtre de la Bordée de 1997 à 2004 et a notamment été
lié de près à la construction de la magnifique salle de
spectacle de la rue Saint-Joseph. Il a par ailleurs enseigné
le jeu à l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi qu’à
l’Université Laval pendant de nombreuses années. Depuis
2005, Jack Robitaille occupe les fonctions de deuxième
vice-président de l’Union des artistes, tout en poursuivant
activement sa carrière de comédien.
NOTES ANALYTIQUES
Jacques leblanc
NARRATEUR
Jacques Leblanc est né à
Trois-Rivières en 1958. Après
11 années d’études en violon
au Conservatoire de musique
de Trois-Rivières, il a complété
quatre ans de formation au
Conservatoire d’art dramatique
de Québec, trois en jeu
et un en mise en scène.
Depuis sa sortie du Conservatoire en 1981, il joue sur
toutes les scènes de Québec et du Québec. On l’a vu au
Trident, à la Bordée, au Théâtre du Bois-de-Coulonge, au
Théâtre Repère, au Théâtre du Nouveau Monde, au
Théâtre d’Aujourd’hui, au Théâtre du Rideau Vert, au
Théâtre Denise-Pelletier et au Centre national des Arts
d’Ottawa. Il a fait de nombreuses tournées au Québec et
en France.
Il a joué sous la direction de nombreux metteurs en
scène dont Robert Lepage, Serge Denoncourt, Jean-Pierre
Ronfard, Lorraine Côté, Patric Saucier, Claude Poissant,
Lorraine Pintal, Michel Nadeau, Gill Champagne, Bertrand
Alain et Guillermo de Andrea.
Depuis janvier 2000, il se spécialise dans la mise en
scène d’opéra. Il enseigne le jeu aux jeunes chanteurs à
la Faculté de musique de l’Université Laval et agit comme
responsable et metteur en scène de l’atelier d’opéra de
l’établissement.
PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
symPhonie n° 4
La composition de cette œuvre remonte à 1877, époque
où la riche Nadejda von Meck, subjuguée par la musique
de Tchaïkovski, offrit au compositeur une importante
rente annuelle pour qu’il se consacre entièrement à son
art. Pendant une quinzaine d’années, tous deux devaient
entretenir une abondante correspondance mais, étrangement,
leurs rapports devaient en rester là et ils ne se
rencontrèrent qu’une seule fois, de façon tout à fait
fortuite, du reste.
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 31

Fête au
palais
« Au 47 e Parallèle, les saveurs du monde
s’unissent dans une harmonie qui fait plaisir
à voir. Et à goûter, surtout. »
« De l’entrée au dessert, les plats du 47 e Parallèle
marient habilement les goûts et les textures, en
plus d’être joliment présentés. »
« VERDICT : CE REPAS FUT SANS DOUTE
L’UN DES MEILLEURS QUE J’AI MANGÉ
CETTE ANNÉE À QUÉBEC. »
32 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
Le 47 e Parallèle
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D’extraordinaires soirées sont à prévoir
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l’Orchestre symphonique de Québec.
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21 MARS 2012
MATINS EN MUSIQUE
SÉLECTION DESJARDINS
NOTES ANALYTIQUES SUITE
Au moment où il entreprit sa Quatrième symphonie,
Tchaïkovski jouissait donc d’excellentes conditions de
travail. Paradoxalement, et de l’aveu même du compositeur,
l’œuvre se veut l’expression du fatum – le destin.
Dans une lettre à Madame von Meck, Tchaïkovski expose
à sa bienfaitrice le programme de la symphonie. Les citations
ci-dessous sont tirées de cette lettre.
Le premier thème du mouvement initial, énoncé avec
vigueur par les cuivres, exprime le « fatum, cette force
fatale qui empêche l’aboutissement de l’élan vers le bonheur
». Le deuxième thème est associé à la résignation, à
l’absence de joie, et le troisième au rêve, unique moyen
d’accéder au bonheur ou, du moins, d’échapper au destin,
cette épée de Damoclès qui « empoisonne inexorablement
et constamment notre âme ». Cependant, le rêve
prend fin et le fatum réapparaît. « C’est ainsi que toute la
vie humaine est une alternance perpétuelle de réalité
pénible et de rêves de bonheur fugitif ».
L’Andantino in modo di canzona exprime « cet état
mélancolique qu’on éprouve le soir lorsqu’on est seul,
fatigué, après le travail. […] On est assailli par un essaim
de souvenirs. On est triste devant tant de choses qui ont
eu lieu et qui sont révolues, mais on prend aussi plaisir à
évoquer la jeunesse. On regrette le passé, mais on n’a
pas envie de recommencer à vivre ».
Le Scherzo est un morceau furtif, qui s’envole sur un
fond sonore en pizzicatos. « Ce sont des arabesques
capricieuses, des images insaisissables, qui passent dans
l’imagination lorsqu’on a bu un peu de vin et qu’on entre
dans la première phase de l’ivresse. » Au milieu du mouvement,
une sorte de marche militaire délibérément bouffonne
fait son apparition, faisant un très heureux
contraste avec les sections qui l’encadrent.
Le finale est une « grande fête populaire » où celui qui
ne peut trouver la joie en lui-même pourra du moins la
constater chez ses semblables. « Va dans le peuple, vois
comme il sait s’amuser en s’adonnant aux sentiments
d’une joie sans partage ».
MERCi !
Marc Coulombe, président d’Alex Coulombe Ltée, et président du
comité d’investissement communautaire de TELUs à Québec, remet
un don de 20 000 $ à l’Orchestre symphonique de Québec représenté
par Maurice Rhéaume. Cette remise a eu lieu dans le cadre de la
Célébration com munautaire de TELUs, un événement qui récompense
le travail et les accomplissements des organismes de bienfaisance de
la région de Québec.
FIESTA TZIGANE
Concert-bénéfice
Au profit de l’OSQ
Mercredi 25 avril 2012
Grand Théâtre de Québec
Réception 18 h - Concert 20 h
Tapas et vins espagnols vous mettront
en appétit pour une soirée relevée et
animée par la passion tzigane
du violoniste Alexandre da Costa.
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PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 33

DIFFUSEUR DE MODE AU QUÉBEC DEPUIS 1840

orchestre symPhonique de montréal
KENT NAGANO directeur musical
NATHAN BROCK cheF assistant
WILFRID PELLETIER (1896-1982) &
ZUBIN MEHTA cheFs émérites
PIERRE BÉIQUE (1910-2003), directeur général émérite
PREMIERS VIOLONS RICHARD ROBERTS violon solo
ANDREW WAN* violon solo
OLIVIER THOUIN violon solo associé
MARIANNE DUGAL 2e violon solo associé
LUIS GRINHAUZ assistant violon solo
RAMSEY HUSSER 2e assistant / MARC BÉLIVEAU
MARIE DORÉ / SOPHIE DUGAS / XIAO-HONG FU
MARIE LACASSE / JEAN-MARC LEBLANC / INGRID MATTHIESSEN
MYRIAM PELLERIN / SUSAN PULLIAM / CLAIRE SEGAL
SECONDS VIOLONS RÉNALD L’ARCHEVÊQUE solo
MARIE-ANDRÉ CHEVRETTE associé
BRIGITTE ROLLAND 1 er assistant
ANDREW BEER 2 e assistant / ANN CHOW / MARY ANN FUJINO
JOHANNES JANSONIUS / JEAN-MARC LECLERC
ISABELLE LESSARD / ALISON MAH-POY / KATHERINE PALYGA
MONIQUE POITRAS / GRATIEL ROBITAILLE / DANIEL YAKYMYSHYN
ALTOS NEAL GRIPP solo / JEAN FORTIN 1 er assistant
CHARLES MEINEN 2 e assistant / CHANTALE BOIVIN
ROSEMARY BOX / LAMBERT JUN-YUAN CHEN
ANNA-BELLE MARCOTTE / RÉMI NAKAUCHI PELLETIER
DAVID QUINN / NATALIE RACINE / BERTRAND ROBIN
VIOLONCELLES BRIAN MANKER solo / ANNA BURDEN associé
PIERRE DJOKIC 1 er assistant / GARY RUSSELL 2 e assistant
KAREN BASKIN / LI-KE CHANG / SYLVIE LAMBERT
GERALD MORIN / SYLVAIN MURRAY / PETER PARTHUN
CONTREBASSES ALI YAZDANFAR solo
BRIAN ROBINSON associé / ERIC CHAPPELL assistant
JACQUES BEAUDOIN / SCOTT FELTHAM / LINDSEY MEAGHER
PETER ROSENFELD / EDOUARD WINGELL
FLÛTES TIMOTHY HUTCHINS solo / DENIS BLUTEAU associé
CAROLYN CHRISTIE 2 e Flûte / VIRGINIA SPICER Piccolo
HAUTBOIS THEODORE BASKIN solo
MARGARET MORSE associé / ALEXA ZIRBEL 2 e hautbois
PIERRE-VINCENT PLANTE cor anglais
CLARINETTES ROBERT CROWLEY solo
ALAIN DESGAGNÉ associé
MICHAEL DUMOUCHEL 2 e et clarinette en mi bémol
ANDRÉ MOISAN clarinette-basse et saxoPhone
BASSONS STÉPHANE LÉVESQUE solo
MATHIEU HAREL associé / MARTIN MANGRUM 2 e basson
MICHAEL SUNDELL contrebasson
CORS JOHN ZIRBEL solo / DENYS DEROME associé
CATHERINE TURNER 2 e cor / JEAN GAUDREAULT 4 e cor
TROMPETTES PAUL MERKELO solo
RUSSELL DEVUYST associé
JEAN-LUC GAGNON 2 e tromPette / CHRISTOPHER P. SMITH
TROMBONES JAMES BOX solo / VIVIAN LEE 2 e trombone
PIERRE BEAUDRY trombone-basse solo
TUBA DENNIS MILLER solo
TIMBALES ANDREI MALASHENKO solo
PERCUSSIONS SERGE DESGAGNÉS solo / ANDREW DUNSMORE
HARPE JENNIFER SWARTZ solo
PIANO / CELESTA OLGA GROSS
MUSICOTHÈQUE MICHEL LÉONARD
*Le violon Bergonzi 1744 d’Andrew Wan est
généreusement prêté par le mécène David sela
36 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
L’OSM, NAGANO ET REPIN
CONCERTS HORS SÉRIE
MERCREDI 28 MARS 2012
grand théâtre de québec/19 h 30
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL
KENT NAGANO CHEF D’ORCHESTRE
VADIM REPIN VIOLON
RiCHARD WAGNER
Le Vaisseau Fantôme, ouverture
sERGUEi PROKOFiEV
Concerto pour violon n° 2, en sol mineur, opus 63
i. Allegro moderato
ii. Andante assai
iii. Allegro, ben marcato
VADIM REPIN ViOLON
ENTRACTE
HECTOR BERLiOZ
Symphonie fantastique, opus 14
i. Rêveries et passions
ii. Un bal
iii. scène aux champs
iV. Marche au supplice
V. songe d’une nuit du sabbat
Partenaires Publics
PROGRAMME
Les fleurs offertes aux artistes proviennent de La boutique aux fleurs.

28 MARS 2012
CONCERT HORS SÉRIE
orchestre symPhonique de montréal
Depuis sa fondation en 1934, l’Orchestre symphonique
de Montréal s’est illustré à titre de chef de file de la vie
symphonique québécoise et canadienne et comme
ambassadeur culturel de premier plan. Les directeurs
musicaux qui ont contribué à son essor sont Wilfrid
Pelletier, Désiré Defauw, Igor Markevitch, Zubin Mehta,
Franz-Paul Decker, Rafael Frühbeck de Burgos, Charles
Dutoit et, depuis septembre 2006, Kent Nagano.
Au fil des ans, l’OSM s’est produit lors d’une quarantaine
de sorties et de tournées nationales et internationales.
L’Orchestre a effectué neuf tournées en Asie, dix tournées
en Europe et deux en Amérique du Sud. Sous la gouverne
de Kent Nagano, l’Orchestre a présenté un concert au
Théâtre du Châtelet, à Paris (2006), une tournée pancanadienne
(2007), une tournée conjointe au Japon et en
Corée du Sud (2008), une tournée au Nunavik dans le
Nord du Québec (avec sept musiciens de l’OSM - 2008)
et une tournée européenne (2009). Ils se sont également
produits en 2008 et en 2011 au Carnegie Hall de New
York. De plus, l’Orchestre et Maestro Nagano ont pris part
au prestigieux festival international d’Edimbourg en août
2011, pour la première fois de l’histoire de l’OSM.
L’OSM a réalisé plus d’une centaine d’enregistrements sur
étiquettes Decca, EMI, Philips, CBC Records, Analekta,
ECM et Sony ainsi que sur sa propre étiquette, lesquels
lui ont valu 48 prix nationaux et internationaux. Les
prestations de l’OSM sont diffusées dans l’ensemble du
Canada à la radio, à la télévision aux heures de grande
écoute et sur le site web du diffuseur officiel de
l’Orchestre, Radio-Canada. La 75 e saison de l’OSM a
fait l’objet du documentaire Montréal-Symphonie, de
la réalisatrice Bettina Ehrhardt, nommé Meilleur film
canadien lors de l’édition 2010 du Festival International
du Film sur l’art (Montréal). Le documentaire Tusarnituuq!
Nagano au pays des Inuits, dans lequel le réalisateur Félix
Lajeunesse a immortalisé la tournée au Nunavik de 2008,
a pour sa part été présenté lors de l’édition 2009 du
Festival des Films du Monde (FFM).
L’OSM inaugurait le 7 septembre 2011 sa nouvelle résidence,
la Maison symphonique de Montréal. La réalisation
de cette salle de concert a été rendue possible grâce au
gouvernement du Québec. www.osm.ca
kent nagano CHEF
D’ORCHESTRE ET
DIRECTEUR MUSICAL
Kent Nagano jouit d’une
solide réputation internationale,
étant l’un des interprètes
les plus inspirés et
avant-gardistes des répertoires
symphoniques et
opératiques. En septembre 2006, il est devenu le
directeur musical de l’OSM et le directeur musical
général du Bayerische Staatsoper de Munich.
Avec l’OSM, Kent Nagano a réalisé sept enregistrements
sur disque, ainsi qu’un DVD du Messie de Handel. Leur
plus récent enregistrement, intitulé Misères et amours
humaines, était lancé en novembre 2011 sur étiquette
Analekta. Cet album comprend la Symphonie n° 9 de
Beethoven, interprétée lors des concerts d’ouverture de
la nouvelle résidence de l’OSM, et fait appel à la participation
de Yann Martel comme auteur et lecteur d’un
texte original.
Né en Californie, Kent Nagano a entamé sa carrière à
Boston : il a travaillé à l’Opéra et fut l’assistant du chef
d’orchestre Seiji Ozawa au Boston Symphony Orchestra.
Il a été directeur musical de l’Opéra National de Lyon de
1988 à 1998, directeur musical du Hallé Orchestra de
1991 à 2000, premier chef invité associé du London
Symphony Orchestra de 1990 à 1998 et directeur artistique
et premier chef du Deutsches Symphonie-Orchester
Berlin, de 2000 à 2006. Il a également été directeur musical
du Berkeley Symphony Orchestra de 1978 à 2009. Il
demeure Chef émérite de cette formation, en plus d’agir à
titre de directeur musical fondateur du Berkeley Academy
Ensemble depuis la saison 2007/2008. De 2003 à 2006,
Kent Nagano fut le premier directeur musical du Los
Angeles Opera, ayant déjà occupé le poste de premier
chef pendant deux ans. Très prisé en tant que chef invité,
Kent Nagano a dirigé presque tous les grands orchestres.
Il a enregistré sous étiquettes Erato, Teldec, Pentatone
et Deutsche Grammophon ainsi que sous étiquettes
Analekta, Sony, ECM, Universal et Harmonia Mundi,
remportant des Grammy pour ses enregistrements du
Doktor Faust de Busoni (avec l’Opéra National de Lyon),
de Pierre et le loup de Prokofiev (avec l’Orchestre national
russe) et de L’Amour de loin de Kaija Saariaho (avec le
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin).
PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 37

28 MARS 2012
CONCERT HORS SÉRIE
vadim rePin VIOLON
Né en Sibérie en 1971, Vadim
Repin commence l’étude du
violon à l’âge de cinq ans.
Il fait sa première apparition
en public au bout de six mois
d’études seulement. À 11 ans,
il remporte la médaille d’or
du Concours international
Wieniawski et donne ses premiers concerts à Moscou et
à Saint-Pétersbourg. À 14 ans, en 1985, il fait ses débuts
à Tokyo, Munich, Berlin et Helsinki, et l’année suivante
au Carnegie Hall à New York. Deux ans après, Vadim
Repin devient le plus jeune lauréat du Concours Reine-
Élisabeth-de-Belgique, le plus prestigieux et plus difficile
concours de violon international.
Depuis, il se produit avec les plus grands orchestres du
monde tels que : les Orchestres Philharmoniques de
Vienne, de Berlin, d’Israël, de Los Angeles, de New York et
de Saint-Pétersbourg, le NDR de Hambourg, le Philharmonia
de Londres, les orchestres symphoniques de Boston,
Chicago, Londres et San Francisco, les o rchestres de
Cleveland, Philadelphie, l’Orchestre de Paris, de la Suisse
Romande, de la Scala de Milan et l’Orchestre Royal du
Concertgebouw. Il collabore avec des chefs aussi célèbres
qu’Ashkenazy, Boulez, Bychkov, Chailly, Chung, Conlon,
Dohnanyi, Dutoit, Eschenbach, Fedoseyev, Gatti, Gergiev,
Jansons, Neeme et Paavo Järvi, Krivine, Levine, Luisi,
Marriner, Masur, Mehta, Nagano, Rattle, Rozhdestvensky,
Temirkanov, Ozawa et Zinman.
L’abondante discographie de Vadim Repin comprend
un grand nombre d’enregistrements récompensés par
la critique internationale. Citons l’enregistrement du
concerto pour violon de Beethoven avec l’Orchestre
Philhar monique de Vienne sous la direction de Riccardo
Muti, et de la Sonate à Kreutzer avec Martha Argerich.
Citons aussi l’enregistrement d’un disque Brahms avec
le concerto pour violon et le double concerto avec le
violoncelliste Truls Mörk, l’Orchestre du Gewandhaus
de Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly.
Vadim Repin joue sur le Guarneri Del Gesù « Bonjour »
de 1743.
38 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
NOTES ANALYTIQUES
RICHARD WAGNER (1813-1883)
le vaisseau Fantôme, ouverture
Créé à Dresde en 1843, Der fliegende Holländer (littéra -
lement Le Hollandais volant, mais appelé en français
Le Vaisseau fantôme) est le premier des opéras de maturité
de Wagner. Déjà, le compositeur y applique le principe
du leitmotiv (« motif conducteur ») qui consiste en une
brève cellule mélodico-rythmique associée à une idée, un
personnage, un objet, etc., qui revient tout au long de
l’opéra. Si, par la suite, le leitmotiv a révolutionné le
monde de l’opéra dans son ensemble, dans Le Vaisseau
fantôme, Wagner n’en exploite pas encore tout le potentiel.
Il n’en reste pas moins que ce sont deux leitmotive
qui servent de matériau de base à l’ouverture. Le premier
est celui du Hollandais, personnage condamné à voguer
sans répit jusqu’au jour où il sera sauvé par l’amour
d’une femme; il ne peut toutefois tenter sa chance que
tous les sept ans… Avec ses sauts de quarte et de
quinte héroïques aux cuivres, ce thème est typiquement
wagnérien. Le second thème est celui de Senta, la femme
rédemptrice, dont l’amour sauvera le Hollandais. Par son
lyrisme retenu, ce nouveau motif respire la douceur et la
mélancolie. L’ouverture a toujours joui d’une grande
popu larité, non sans raison : sa puissante instrumentation
et son caractère intensément tragique frappent directement
l’imagination et ses passages plus tendres constituent
un contraste idéal, assurant à cette page magnifique un
remarquable équilibre.
SERGUEÏ PROKOFIEV (1891-1953)
concerto Pour violon n° 2
en sol mineur
Créé à Madrid en 1935, le Concerto pour violon n° 2 de
Prokofiev appartient à une période créatrice carac té risée
par un retour à un langage plus simple et direct, comme
en témoigne l’œuvre la plus célèbre de cette époque, le
ballet Roméo et Juliette. Le lyrisme du concerto se situe
dans cette veine et son écriture ne comporte guère de
grandes audaces.
Les trois mouvements respectent la coupe classique viflent-vif.
L’Allegro moderato initial s’ouvre par un thème
simple, d’une certaine mélancolie et joué par le soliste
sans l’orchestre. Bientôt, la virtuosité prend le relais alors
que le thème principal se profile en toile de fond. Suit une
nouvelle mélodie, éminemment lyrique et comportant de
nombreuses modulations. L’ensemble du mouvement
s’avère riche au plan des textures orchestrales.

28 MARS 2012
CONCERT HORS SÉRIE
NOTES ANALYTIQUES SUITE
Suit le bel Andante assai. Dominé par l’émotion mélo -
dique, qui confine parfois à la méditation, il offre au
violon de briller cette fois par son intériorité plus que par
son éclat extérieur. Une section centrale plus rapide fait
un subtil contraste. Le mouvement final, marqué Allegro
ben marcato, s’avère extrêmement agité, voire agressif
par endroits. Le violon y a de belles occasions de mettre
ses ressources techniques en valeur.
HECTOR BERLIOZ (1803-1869)
symPhonie Fantastique
Paris, 1830 : la France vit une seconde révolution.
Le roi Charles X, frère cadet du malheureux Louis XVI,
est chassé du trône et de son pays. Fin juillet, au terme
de la troisième « Glorieuse », la monarchie de droit
divin s’effondre définitivement. La couronne passe à
Louis-Philippe I er qui ne sera non pas roi de France,
mais roi des Français – et qui sera à son tour chassé
par la révolution de 1848.
Quatre mois après la chute de Charles X, un autre révolutionnaire,
musical celui-là, faisait créer une œuvre sans
précédent, une symphonie « fantastique » assortie d’un
programme préalablement révélé au public dans les journaux.
Le 5 décembre 1830, la première de cette symphonie
allait placer son jeune auteur – il allait avoir 27 ans quel -
ques jours plus tard – en tête des musiciens de son pays.
Comme pour nombre d’œuvres romantiques, c’est de la
passion amoureuse que germa la Fantastique. Berlioz
était en effet épris de l’actrice Harriet Smithson qui l’avait
bouleversé dans son interprétation d’Ophélie dans Hamlet.
Prenant cette admiration pour de l’amour – il devait
épouser Miss Smithson quelques années plus tard et le
ménage allait s’avérer désastreux – le compositeur se
mit en tête d’en faire la transposition musicale. Il en
résulta une partition titanesque en cinq mouvements
se présentant comme autant de poèmes symphoniques
réunis en un vaste cycle.
Sous-titré Rêveries et passions, le mouvement initial
relate les sentiments furieux et idéalisés d’un jeune
musicien pour une femme, représentée tout au long de
la symphonie par un même thème (ancêtre direct du leitmotiv
wagnérien). Transformé, mais toujours identifiable,
ce thème deviendra une « idée fixe », tant du point de
vue programmatique que musical. En proie à un violent
délire, qu’accentue l’opium, le jeune homme traverse
40 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
diverses émotions, allant de l’amour le plus pur à une
jalousie dévastatrice, en passant par les larmes et les
consolations de la religion. La musique, d’un romantisme
exacerbé, exprime fidèlement ces élans en mettant à
profit l’extraordinaire science de l’orchestration qui a
établi la réputation de Berlioz.
Une scène de bal forme le deuxième mouvement. L’artiste
se laisse emporter par le tourbillon de la valse. La harpe
domine l’ensemble du mouvement sauf pour de brefs
passages où elle se fond dans l’orchestre, ou se tait.
Vers la fin, perdant brusquement la notion du présent,
le jeune homme songe à son aimée : l’idée fixe fait alors
son apparition, avant qu’une brillante coda ne mette fin
à l’épisode.
Le troisième mouvement nous invite à la quiétude
pastorale. Dans cette Scène aux champs, le héros
vit un instant de solitude bénie. Il profite de ces instants
pour écouter des bergers jouant de leurs chalumeaux.
La rêverie s’empare de ses sens; les cordes imprégnées
de douceur s’élèvent avant que l’inquiétude ne vienne
troubler le jeune homme. L’idée fixe est d’ailleurs
énoncée dans les parties graves. Puis, un orage éclate, et
on entend à nouveau le son buco lique des chalumeaux,
personnifiés par le cor anglais et le hautbois.
Suit la célèbre Marche au supplice, dans laquelle Berlioz
fait de son orchestre un véritable narrateur. Dans son
délire, le musicien rêve qu’il est conduit à l’échafaud pour
avoir tué son aimée. Dès le début, avec sa percussion et
ses sonorités sombres, le décor est planté. Une fanfare,
soutenue par des instruments graves, ponctue la marche
qui s’achève au moment où, après l’énoncé de l’idée fixe,
le couperet s’abat sec.
Enfin, le Songe d’une nuit de sabbat nous montre à
nouveau le malheureux musicien toujours en proie aux
hallucinations causées par l’opium. Il assiste à ses
propres funérailles qui se déroulent pendant une ronde
de sabbat au cours de laquelle l’aimée « se mêle à
l’orgie diabo lique ». Cet épisode est le plus original et
le plus clairement descriptif de la symphonie. Outre
l’idée fixe, qui est parfois traitée avec une ironie incisive,
le thème grégorien du Dies irae est employé comme
thème secondaire au mouvement. L’orchestre accomplit
des prouesses et le com positeur multiplie les effets de
toutes sortes, dont celui du crépitement narquois du bois
de l’archet sur les cordes.

Ensemble, un petit quelque
chose devient grandiose.
En 2011, TELUS et son comité d’investissement communautaire
ont remis 1,5 million de dollars à 50 organismes de la région
de Québec pour appuyer des projets communautaires qui viennent
en aide aux jeunes.
Chaque client nous aide à donner où nous vivons. Merci.
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Investissement
communautaire
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42 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
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architectes/ssQ Groupe financier/Uni-select inc. Div. Procolor prestige/Verreault//MÉCèNEs/Caisse Desjardins des Chutes Montmorency/Telus/Beauvais Truchon et Associés
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Fondation communautaire du grand Québec/Beaudet, Faille, Normand architectes/BMO - Nesbitt Burns/Canac-Marquis Grenier/CanAssistance/Corporation immobilière
Magil Laurentienne/Gestion Guillaume Couture inc./Gestion Universitas/Groupe Altus/Groupe Archambault inc./Groupe VRsB, arpenteurs-géomètres/Hôtel de Glace Québec-
Canada inc./immeuble Populaire de Québec inc./Larochelle et associés, notaires/Les services Conseils systematix inc./Pfizer Canada inc./Pharmacie Janine Matte & Louise Petit
Placements Montrusco Bolton/Pratte Morrissette inc./service canadien des forêts/sirois Tremblay avocats/société du Centre des congrès de Québec/société du Grand Théâtre
de Québec/société Parc-Auto du Québec Métropolitain/Unibéton Division de Ciment Québec inc./Université Laval - Cabinet du Recteur/Berco informatique/Caisse Desjardins de
L’Île-d’Orléans/Côté, Bélanger, Notaires/ HDG inc./Ressources Plus/Roche limitée, Groupe-Conseil/Vision 7/Kronström Desjardins, Avocats/Aéroport de Québec/BCF s.e.n.c.r.l.
Capitale Nissan/Comté de Taschereau/CssT/Distribution Charlebois inc./Dubeau Capital et Cie Ltée/Fondaction CsN/For-Net inc./GFs Québec/HD supply/Hélène Lauzier inc.
institut national d’optique/Lanla/Lemay Michaud Architecture Design/Les Artisans du paysage/LG Chabot/MacDougall, MacDougall & Mactier inc./Matelas Dauphin
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stratégie Ti inc./TBC Constructions inc./YQB Media/Gagné Leclerc groupe conseil/Loews Le Concorde/Mobilier de bureau MBH inc./Palais de Justice de Québec
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succession Gilberte Comeau Lamontagne/succession Paul Henri Lavallée/succession Roger Matton/succession Thérèse Cardinal//GRAND MÉCèNES/BRONZE/Donald Laporte
Mildred Goodman//ÉTAiN/simon Jacobs/Jean-Noël Bérubé/Jean-Claude Duchesneau/Gaétan Martel/G. Russell Walker/MÉCèNEs/Michel Dubé/Cécile Touzin/Paul Cadrin
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Vincent Jobin/André Joncas/Réal Lagacé/Françoise Leclerc/François Leduc/Chantal Masson-Bourque/Jean Maziade/Jacques Morin/Jean-Robert Poirier/Yves Potvin
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François Gagnon/Guy Gagnon/Jocelyne Gagnon/Louise Gagnon/Pierre Gastonguay/Yolande Gaulin/Annette Gaumond/Madeleine Gauthier/Daniel Gauvin/Paul-Arthur Gendreau
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Rosine Lallement/Jean-Paul L’Allier/Richard Lalonde/André Lapointe/Jean Lapointe/Louis Larochelle/Alain Lavoie/Robert Lavoie/Robert Leclerc/Gertrude Lehner-Netsch
Gilles Lelièvre/Ferdinand Lemieux/Michel Lemieux/Jean-Guy Léonard/Roland Lepage/Yolande Lépine/Raymond Létourneau/Jeanne Lévesque/Hélène Longchamps
Marie-Christine Magnan/Annette Manzi/Marie-Josée Marceau/Alain Marcoux/Édouard Martin/Huguette Martineau/Fernand Matte/Grant Mc intosh/Jean Mercier
Louise Mercier/ Jocelyne Mercier-Byrne/Bruno Michaud/Gilles Michaud/Guy Moranville/François Morel/Pierrette Morin /Véronique Morin/Luc Nadeau/Lionel Ouellet
Roger Paradis/Mario Parent/Raymond Parent/Gertrude Patry/Pierre Pedneau/Yvon Pépin/Michel Piché/Guy Poirier/Bertrand Poitras/Roger Pothier/Cécile Proulx/Louise Quesnel
Mariette Reglain/Pierre Reid/François Reny/Marc Richard/Réal Riverin/Anne Rousseau/Louis Rousseau/André Roy/Benoît Roy/Dominic Roy/Pierrette Roy/sylvie Roy
Béatrice Royle Gaw/Flore salmonovitz/Nicole sasseville/Maud sterling/Louise st-Pierre/Yolande Taillon/Alain Tanguay/Gilles Tétreault/Bernard Têtu/sandra Thériault/Pascal Thiaulier
Claude Topping/Claude Tremblay/Micheline Tremblay/Céline Turcotte/Gilles Turcotte/Jean-Marc Turcotte/Marie-France Vachon/Francine M. Vaillancourt/Martin Vaugeois
Gilles Veilleux/Lise Vézina/Denis Vincent/René Vincent/France Williamson//DONs DE BiENs /serge Laflamme/André scheffer/Yvon Tardif/Nadia Lachance
François-Guy Thivièrge//PARTENAiREs/Hydro-Québec/Loto-Québec/La Capitale groupe financier inc./La Maison simons/Desjardins - Fédération des caisses Desjardins du Québec
Fairmont Le Château Frontenac/société des alcools du Québec/La Banque CiBC/industrielle Alliance/Caisse de dépôt et placement du Québec/Groupe Germain
Power Corporation du Canada/The Rolex Mentor and Protégé Arts initiative//PARTENAiREs PUBLiCs/Conseil des arts et des lettres du Québec/Ministère de la Culture, des
Communications et de la Condition féminine/Bureau de la Capitale-Nationale du Québec/Conseil des arts du Canada/Ville de Québec/CLD de Québec//PARTENAiREs DE sERViCE
Place ste-Foy Limited Parteneurship/Groupe Archambault inc./Le soleil/société Radio-Canada - Télé/Fairmont Le Château Frontenac/Radio-Classique 92,7 CJsQ/Cossette inc.
Les Pianos André Bolduc inc./Beauvais Truchon et Associés/Voir Québec/ Restaurrant Le 47 e Parallèle/Joaillerie Zimm’s/Zoom Media Quebec/RockDétente 107,5 Québec
Voyages Plein soleil/Magazine Le Clap/société du Centre des congrès de Québec/Global Tourisme/Espace musique/Morrin Centre/Twigg Musique/K2 impression/Roc Gyms -
L’Ascensation, Aventurex/Auberge saint-Antoine et restaurant le Panache/Ameublements Tanguay inc./Fairmont Le Manoir Richelieu/Atelier du fleuriste Dumont/ADUL
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Québec/Club de Golf de Cap-Rouge/Aventure Nord-Bec/Le Capitole de Québec/Epiderma/Le Château Bonne Entente/Club de Tennis & squash Montcalm/Le Domaine Forget
Le festival GrandRire de Québec/Opéra de Montréal/Théâtre de La Bordée/Boutique Jean Grenier/Opéra de Québec/TekLach inc./Fairmont Le Reine Elizabeth/Domaine de Pinnacle
Festivent - Ville De Lévis/signature Marie Dooley/société du Palais Montcalm/Auberge La Goéliche/Brulerie Rousseau/Carrefour international de théâtre de Québec
Montgolfière Aventure/École du cirque de Québec/La Rotonde - Centre chorégraphique contemporain de Québec/société du Grand Théâtre de Québec/Les Grands Ballets
Canadiens de Montréal/Orchestre symphonique de Montréal/Festival de Lanaudière/Festival des musiques sacrées/Bertrand Guay/Aviatic Club inc. (restaurant)
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nouveau directeur musical, sophie Galaise, directrice générale et Claude Rousseau,
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Bfly • Bijoux Anji • Bijoux Émysphère • Bijoux iZbo • Birks • Brûlerie Rousseau • Carrefour international de Théâtre
de Québec • Centre Le Lotus • Centre Roc Gyms • Céramic Café • Charles Verreault • Chocolat PascoT • Cinéma Le Clap
Club de golf de Cap-Rouge • Club de Tennis & squash Montcalm inc • Coiffure Le saint • COOPsCO • Cosmos Café
Diffusion culturelle de Lévis – L’Anglicane • Domaine Joly-De Lotbinière • Domaine Pinnacle • École de cirque de Québec
Épiderma • Ex Machina • Fairmont - Le Château Frontenac • Fairmont - Le Manoir Richelieu • Fairmont - Le Reine Elizabeth
Festival international de Lanaudière • Festival Grand Rire de Québec • Galerie Yvon Tardif • Grand Théâtre de Québec
Gregory Charles • Gym Urbain • Héritage faune • Hôtel Pur • international des musiques sacrées de Québec
Joaillerie Zimm’s • La Rotonde - Centre chorégraphique contemporain de Québec • Lady Kookie Biscuiterie
Largo Resto-Club • Le 47 e Parallèle • Le Capitole de Québec • Le Domaine Forget • Les Grands Ballets Canadiens
de Montréal • Les Remparts de Québec • Luc Langevin • Marie Dooley signature • Marriott Aéroport de Montréal
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Pour la saison 2011/2012
• Conseil des arts et des lettres
• Culture, Communications et Condition féminine
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PARTENAIRE DE LA SAISON D’ÉTÉ
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46 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC
ORCHESTRE
SYMPHONIQUE
DE QUÉBEC
conseil d’administration
COMITÉ EXÉCUTIF
OLGA FARMAN Présidente
JOCELYNE GUAY vice-Présidente
JEAN-MARIE YELLE vice-Président
LOUISE DAGNAULT trésorière
MARTIN ROY secrétaire
P.-MICHEL BOUCHARD conseiller
CLAUDE CÔTÉ conseiller
CLAUDE GAUVIN conseiller
ADMINISTRATEURS
GERTRUDE BOURDON / PAUL CADRIN / LAURENT LAPIERRE
LINA LEBLANC / MICHEL-ALEXANDRE LESSARD / SIMON POITRAS
SOPHIE GALAISE directrice générale
FRANÇOISE CÔTÉ Présidente, chœur de l’osq
MARIE-CLAUDE PERRON Présidente, association des
musiciens et musiciennes de l’osq
BENOÎT CORMIER rePrésentant, association des
musiciens et musiciennes de l’osq
PIERRE LAURIN rePrésentant, association des
musiciens et musiciennes de l’osq
JEANNINE THIBEAULT Présidente, association
des bénévoles
le Personnel administratiF
DIRECTION GÉNÉRALE
SOPHIE GALAISE directrice générale
JOËL BROUILLETTE attaché de direction
DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET DES
RESSOURCES HUMAINES
DANIELLE DION directrice
FRANÇOIS FERLAND coordonnateur
DENISE SAINT-LAURENT commis comPtable
DIRECTION DES OPÉRATIONS ARTISTIQUES
JEAN LETARTE directeur
EMMANUELLE PEQUIN coordonnatrice
SOPHIE BÉZIEAU assistante
DANIÈLE MICHAUD régisseure
GILBERT DESHAIES musicothécaire et assistant
à la Programmation
LOUISE-MARIE TROTHIER-HÉBERT assistante
musicothécaire
DIRECTION DU PERSONNEL MUSICIEN
TRISTAN LEMIEUX directeur
MÉLANIE CHARLEBOIS coordonnatrice
JENNIFER POWERS secrétaire
DIRECTION MARKETING, COMMUNICATIONS ET DÉVELOPPEMENT
CAROLINE TREMBLAY directrice
HÉLÈNE BARBEAU directrice adJointe aux communications
CÉCILE TESTUD coordonnatrice
ANNIE BOURNIVAL coordonnatrice aux oPérations
de marketing et de Financement
JULIE CARON commis aux oPérations
MARIE-CLAUDE FRADETTE cheF de service, Partenariat et
déveloPPement (intérim)
JULIE LEFEBVRE cheF de service, service à la clientèle
ÈVE JOBIN conseillère, service à la clientèle
LISE LANGLOIS conseillère, service à la clientèle

Mercedes-Benz de Québec 1350, rue Bouvier Tél. : 418 628-6336 www.chatel.mercedes-benz.ca