La vie en ville - Niort

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10 la Vie eN Ville Saint-Florent La place Georges-Renon bientôt livrée Située le long de l’avenue Pasteur, dans le quartier de Saint-Florent, la grande place Georges-Renon va renaître au printemps. Repère des boulistes dès les beaux jours, elle était au cœur des préoccupations du conseil de quartier depuis plusieurs années. Les représentants des habitants du quartier souhaitaient en faire une vraie place à vivre et en finir avec le rectangle de bitume agrémenté de quelques prunus rouges qui fleuraient bon les années 70. Cinq mois de travaux, qui devraient s’achever à la fin du mois, auront été nécessaires pour recréer ce bel espace de plus de 5 000 mètres carrés. Exit les places de parking au centre de la place, les lieux sont désormais dévolus à un grand square couleur calcaire qui devrait faire la joie des fêtes d’école et autres festivités du quartier. Aux terrains de boules sablonneux s’ajoutent désormais des tables de pique-nique et des bancs, une bornefontaine et deux aires de jeux. L’une, adaptée aux tout-petits, sera fermée ViVre à Niort Mai 2010 N°203 Avenue Louis Pasteur Projet phare du conseil de quartier St Florent, la place Georges-Renon renaît sous forme de grand square arboré. Jeux d’enfants et terrains de boules vous y attendent. par une clôture pour éviter que les chiens, qui auront leur propre espace, ne viennent y batifoler ; l’autre, pour les plus grands, comprendra des cabanes où se cacher et un “tubaphone” : deux grandes fleurs métalliques où l’on peut raconter ses secrets à l’oreille de son copain. Pas de gazon mais des petits chemins entre les parterres de plantes vivaces de couleurs et de textures différentes : ici des fleurs bleu clair et argentées, là des cœurs de Marie et des ancolies roses… et le long de la clôture, du chèvrefeuille et autres plantes grimpantes. Une trentaine d’arbres ont été plantés en plus des 45 micocouliers existants, ce qui devrait faire de cette place un chouette parc arboré : pins noirs, albizziers ou encore poiriers d’ornement choisis par les services municipaux. Le montant total de cette rénovation en profondeur, prise en charge par la Ville et le conseil de quartier, s’élève à 550 000 euros TTC. VBL Services techniques municipaux Clou-bouChet Création d’une nouvelle rue C ’est dans le vaste programme de réaménagement du quartier du Clou-Bouchet qu’est né le projet d’une nouvelle rue. Un événement qui s’est imposé avec la volonté de faciliter les liaisons dans le quartier. En particulier les déplacements à pied ou à vélo… Et c’est à l’emplacement de l’immeuble Daguerre démoli partiellement qu’a pu être dessinée cette nouvelle rue, qui reliera la rue Sellier à la rue Bonnevay, dans le prolongement de la rue Fresnel. Voûte d’arbres, mail pour les piétons, nombreuses plantations… Pas moins de 100 arbres et arbustes prendront possession des lieux, dans la continuité du parc urbain aménagé par la Ville à côté : sorbiers des oiseaux, poiriers à fleurs et même des chênes de Bourgogne… Les pieds des immeubles seront eux aussi réaménagés de façon à accueillir des massifs, un vrai trottoir, tandis que les places de stationnement qui occupaient tout l’espace seront regroupées sur un petit parking, arboré lui aussi. Les travaux en cours actuellement devraient s’achever fin juin mais les plantations auront lieu à l’automne. tour-Chabot Un terrain multisport homologué Jusqu’ici, la vie du quartier de la Tour-Chabot se regroupait aux beaux jours sur un terrain de jeux exclusivement dédié au foot. Entre l’école Pérochon et la maison de quartier. Dans le cadre de la rénovation de la Tour-Chabot, la Ville aménage sur le même emplacement un terrain synthétique qui pourra être utilisé par tous les temps aussi bien pour le basket que le hand, le volley, le hockey sur gazon et bien sûr le foot. De belle dimension (20m x 40m), ce nouveau terrain ne sera plus soumis aux aléas de la météo grâce à sa pelouse plus vraie que nature faite de billes de plastique issues du recyclage des pneus de camions ! Homologué par la Fédération française de foot – qui en paie une partie – pour la pratique du futsal, cette forme de foot née dans les quartiers au Brésil, ce nouveau terrain pourra être divisé en deux dans la largeur. Il comportera aussi des panneaux de basket, des buts de hand et des fourreaux pouvant loger des filets de volley ou de badminton. La Ville a fait le choix d’attendre la fin des vacances de printemps pour démarrer le chantier mais l’objectif est de livrer les lieux avant les vacances d’été. Les travaux, co-financés par la Ville, le Conseil de quartier, la FFF et le Centre national de développe ment du sport, devraient atteindre 160 000 euros.
ePortaGe Des allures de village Un jardin, des sols clairs et des plantations… Les venelles de Tartifume terminent leur réhabilitation. Les travaux touchent à leur fin et sur le côteau, les venelles qui s’ouvrent depuis la rue de Strasbourg ont pris un autre aspect. Après une première phase pour l’assainissement et les réseaux d’eau et de gaz, les services municipaux et les entreprises retenues se sont attachés depuis mi-2009 à réhabiliter ces espaces souvent étroits entre maisons et jardins. Coût de l’opération, 180 000 euros TTC. Sébastien Dugleux, du bureau d’étu- des espaces verts à la mairie, expli- que : “On a travaillé dans l’esprit du lieu, avec des aménagements qui privilégient la simplicité et respectent l’existant.” Il montre les sols, réalisés par les compagnons de l’entreprise régionale Art de bâtir. D’un jaune clair tirant sur l’ocre, les revêtements Bruno Derbord sont soit en calcaire stabilisé, soit en béton érodé lorsque la pente est forte et l’usage intense. “C’est la première fois qu’on utilise ce béton, qui est traité mécaniquement, et donc sans aucun résidu chimique” précise-t-il. Comme usés par le temps, les groupes de pavés calcaires affleurent, disposés soit au centre, soit en bordure pour stabiliser les seuils et inclure les nombreux regards. Leur placement irrégulier souligne le charme de cet entrelac de murs et de végétation. Souci du détail et réalisation soignée, le quartier change en douceur de visage, d’autant que, dans la foulée, Madame Bernis se souvient. des propriétaires rénovent leur bien : ici et là , une façade arbore un enduit neuf, des menuiseries sont repeintes. Un peu partout, des massifs bordés de pierres accueillent fleurs et arbustes. “Nous encourageons les riverains à s’occuper des plantations” dit Sébastien Dugleux. Venelle du Couchant, une porte s’ouvre. Madame Bernis, qui vit ici depuis 1971, se souvient : “À cette époque, c’était le Moyen Âge ; quatre maisons n’avaient pas l’eau, et on a vécu sans assainissement jusqu’en 2007.” Avec le conseil de quartier, la propriétaire s’était alors mobilisée pour que ses voisins acceptent la cession des venelles à la Ville, ce qui a permis de mener Tomates, aromates et cabane : face à la maison de quartier du Clou- Bouchet, des habitants créent un jardin partagé. “Un potager, un coin détente pour les famille, des fleurs...” avec un plaisir communicatif, Bertrand, Rabha, Driss, Franck et les autres détaillent les futurs aménagements du jardin qui a pris place rue de Pierre. Un espace ouvert à tous, avec des allées accessibles aux personnes handicapées, des bacs pour les plantations des enfants. En fonction de ses savoirs, chacun pourra mettre la main à la bêche... ou à la pâte, car le temps viendra de cuisiner les récoltes ! Depuis un an, une vingtaine d’habitants du quartier se sont mobilisés dans le à bien les travaux nécessaires (lire Vivre à Niort n° 186 et n°194). “Maintenant c’est très joli et c’est propre. C’est une réussite ! apprécie-t-elle. Cela a apporté une qualité de vie indispensable pour que le quartier ne meure pas. Des jeunes couples se sont installés, avec des enfants.” Entre la venelle Médiane et celle du Levant, un jardin s’ouvre, bordé d’un muret entièrement rebâti. Avant, c’était une décharge. Aujourd’hui, un prunier, des bancs, une arche métallique accueillent les passants qui apprécieront les ombrages au cœur de ce quartier aux allures de village. Clou-bouChet Un jardin partagé, maintenant Bruno Derbord Bruno Derbord Un jardin au cœur des venelles rue de Strasbourg. Véronique Duval cadre du Projet de rénovation urbaine et sociale pour concevoir un jardin par- tagé définitif : celui-ci devrait voir le jour dans deux ans, place Raoul Auzanneau, avec kiosque, terrain de boules et tables de pique-nique. En attendant, le jardin existant sème des graines vivaces dans le quartier : “Il y a une bonne dynamique autour de ce projet, remarque Chrystel Richard, animatrice famille. L’intérêt pour la nature réunit tout le monde”. Driss conclut : “On n‘a pas pensé qu’à nous, on a pensé à l’ensemble du quartier”. Une journée portes ouvertes se prépare pour début juillet. Rens. Maison de quartier au 05 49 79 03 05. N°203 Mai 2010 ViVre à Niort 11
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