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jEunEssE<br />
Vivre à <strong>Niort</strong>. Partir <strong>en</strong> Europe,<br />
est-ce accessible à tous les<br />
jeunes ?<br />
Rachel Helvadjian. Notre spécificité,<br />
c’est de pouvoir <strong>en</strong>voyer<br />
sur deux programmes, le Service<br />
volontaire europé<strong>en</strong> (SVE) et<br />
les stages Leonardo, des jeu-<br />
nes de tout profil : même ceux<br />
qui se dis<strong>en</strong>t “c’est pas pour<br />
moi”, même ceux sans connaissance<br />
linguistique ni qualifica-<br />
tion professionnelle. Il y a deux<br />
conditions : être motivé pour<br />
partir et que l’objectif du jeune<br />
corresponde à un objectif du<br />
programme. Dans le cas contraire,<br />
nous pouvons ori<strong>en</strong>ter vers un<br />
autre dispositif… Il y a de nombreuses<br />
possibilités et le mieux<br />
est de nous contacter afin d’avoir<br />
la bonne information.<br />
Vivre à <strong>Niort</strong>. En quoi consiste<br />
le SVE ?<br />
Rachel Helvadjian. L’objectif du<br />
SVE est très ouvert, il s’agit de<br />
se mettre au service d’un projet<br />
d’intérêt général dans une organisation<br />
d’un autre pays. Pour<br />
partir <strong>en</strong> tant que volontaire, il<br />
faut avoir <strong>en</strong><strong>vie</strong> de donner son<br />
temps et d’aller vers les autres.<br />
On part plusieurs mois et le<br />
temps de préparation est plus<br />
long qu’avec Leonardo, car c’est<br />
le jeune qui doit constituer un<br />
dossier et prospecter auprès<br />
des associations répertoriées.<br />
Cela permet une sélection <strong>en</strong><br />
fonction de la motivation. Le SVE<br />
est un programme europé<strong>en</strong><br />
“Jeunesse <strong>en</strong> action” qui dép<strong>en</strong>d,<br />
<strong>en</strong> France, du ministère de la<br />
Jeunesse, des sports et de la<br />
cohésion sociale.<br />
la Vie <strong>en</strong> Ville<br />
Europé<strong>en</strong>ne expéri<strong>en</strong>ce<br />
Le pôle Europe de l’association Escale aide<br />
les jeunes <strong>en</strong>tre 18 et 30 ans à partir,<br />
de la Scandina<strong>vie</strong> à la Turquie. Il dispose<br />
depuis cette année de moy<strong>en</strong>s r<strong>en</strong>forcés,<br />
annonce sa responsable, Rachel Helvadjian.<br />
Vivre à <strong>Niort</strong>. Et Leonardo ?<br />
Rachel Helvadjian. Ces stages<br />
<strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise permett<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong>richir<br />
une expéri<strong>en</strong>ce professionnelle.<br />
Ici, nous les proposons à<br />
des jeunes hors du système<br />
scolaire. Mais le programme<br />
existe aussi pour des jeunes à<br />
l’école ou <strong>en</strong> cours d’emploi.<br />
Pour partir avec Leonardo, il faut<br />
avoir un objectif professionnel.<br />
Ce peut être découvrir un métier<br />
pour un jeune sans qualification,<br />
ou <strong>en</strong>core étudier une technique<br />
particulière pour un jeune qualifié…<br />
<strong>La</strong> durée du stage est de<br />
trois mois <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne. <strong>La</strong> préparation<br />
est assez rapide. J’ai<br />
des part<strong>en</strong>aires par pays, dans<br />
différ<strong>en</strong>ts domaines : <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,<br />
social, tourisme, secrétariat,<br />
hôtellerie-restauration,<br />
électricité, coiffure-esthétique,<br />
décors de théâtre, etc. Le dispositif<br />
Leonardo r<strong>en</strong>tre dans le<br />
cadre du programme d’éducation<br />
Andres Rodriguez - Fotolia<br />
Bruno Derbord<br />
Rachel Helvadjian<br />
(à gauche) et<br />
Pauline Vignault<br />
vous conseill<strong>en</strong>t.<br />
Plus de départs <strong>en</strong> 2010<br />
En 2009, le pôle Europe a été ret<strong>en</strong>u par le Haut commissariat à<br />
la jeunesse sur l’expérim<strong>en</strong>tation pour l’insertion par la mobilité<br />
pour les jeunes. Les fonds apportés ont permis de r<strong>en</strong>forcer les<br />
moy<strong>en</strong>s humains (embauche de deux personnes) et matériels, de<br />
r<strong>en</strong>forcer la coordination avec différ<strong>en</strong>ts part<strong>en</strong>aires : Mission<br />
locale, CIO, CIJ, lycées, Ville… et d’<strong>en</strong>voyer davantage de jeunes<br />
<strong>en</strong> Europe. 18 dossiers ont abouti à des départs au 1 er semestre<br />
2010. Depuis 1999, le pôle Europe a <strong>en</strong>voyé ou reçu 242 jeunes.<br />
et de formation tout au long de<br />
la <strong>vie</strong>. Un jeune qui a fait un SVE<br />
peut aussi faire Leonardo.<br />
Vivre à <strong>Niort</strong>. Dans quels pays<br />
peut-on partir ?<br />
Rachel Helvadjian. Il y a beaucoup<br />
de projets SVE <strong>en</strong> Allemagne,<br />
Italie, Angleterre, Espagne, mais<br />
aussi ailleurs : c’est ouvert aux<br />
27 pays de l’Union europé<strong>en</strong>ne<br />
plus l’Islande, le Licht<strong>en</strong>stein,<br />
la Norvège, et la Turquie. Avec<br />
Leonardo, nous avons des part<strong>en</strong>aires<br />
<strong>en</strong> Grèce, Angleterre,<br />
Espagne, Irlande, Danemark,<br />
Italie et République Tchèque.<br />
Vivre à <strong>Niort</strong>. Quelles sont les<br />
aides pour partir ?<br />
Rachel Helvadjian. Hormis<br />
l’adhésion de 10 euros, tout<br />
est pris <strong>en</strong> charge : voyage,<br />
assurances, hébergem<strong>en</strong>t et<br />
nourriture. Pour Leonardo, on<br />
demande une participation afin<br />
que le jeune s’<strong>en</strong>gage. Si besoin,<br />
nous prévoyons un accompagnem<strong>en</strong>t<br />
sur place. Nous faisons<br />
aussi des préparations au départ<br />
et des évaluations au retour. Les<br />
jeunes qui part<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t<br />
ceux qui re<strong>vie</strong>nn<strong>en</strong>t. Grâce au<br />
fonds jeunes (lire <strong>en</strong>cadré), nous<br />
pouvons mettre <strong>en</strong> place ce<br />
g<strong>en</strong>re d’actions.<br />
Propos recueillis<br />
par Véronique Duval<br />
Contact : L’Escale,<br />
pôle Europe, 63 rue Saint-Gelais<br />
tél. 05 16 43 00 29.<br />
N°203 Mai 2010 ViVre à niort<br />
9
10<br />
la Vie eN Ville<br />
Saint-Flor<strong>en</strong>t<br />
<strong>La</strong> place<br />
Georges-R<strong>en</strong>on<br />
bi<strong>en</strong>tôt livrée<br />
Située le long de l’av<strong>en</strong>ue Pasteur,<br />
dans le quartier de Saint-Flor<strong>en</strong>t,<br />
la grande place Georges-R<strong>en</strong>on<br />
va r<strong>en</strong>aître au printemps. Repère des<br />
boulistes dès les beaux jours, elle était<br />
au cœur des préoccupations du conseil<br />
de quartier depuis plusieurs années.<br />
Les représ<strong>en</strong>tants des habitants du<br />
quartier souhaitai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faire une vraie<br />
place à vivre et <strong>en</strong> finir avec le rectangle<br />
de bitume agrém<strong>en</strong>té de quelques<br />
prunus rouges qui fleurai<strong>en</strong>t bon les<br />
années 70. Cinq mois de travaux, qui<br />
devrai<strong>en</strong>t s’achever à la fin du mois,<br />
auront été nécessaires pour recréer ce<br />
bel espace de plus de 5 000 mètres<br />
carrés. Exit les places de parking au<br />
c<strong>en</strong>tre de la place, les lieux sont désormais<br />
dévolus à un grand square couleur<br />
calcaire qui devrait faire la joie des<br />
fêtes d’école et autres festivités du<br />
quartier. Aux terrains de boules sablonneux<br />
s’ajout<strong>en</strong>t désormais des tables<br />
de pique-nique et des bancs, une bornefontaine<br />
et deux aires de jeux. L’une,<br />
adaptée aux tout-petits, sera fermée<br />
ViVre à <strong>Niort</strong> Mai 2010 N°203<br />
Av<strong>en</strong>ue Louis Pasteur<br />
Projet phare du conseil de quartier St Flor<strong>en</strong>t,<br />
la place Georges-R<strong>en</strong>on r<strong>en</strong>aît sous forme de<br />
grand square arboré. Jeux d’<strong>en</strong>fants et terrains<br />
de boules vous y att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t.<br />
par une clôture pour éviter que les<br />
chi<strong>en</strong>s, qui auront leur propre espace,<br />
ne <strong>vie</strong>nn<strong>en</strong>t y batifoler ; l’autre, pour<br />
les plus grands, compr<strong>en</strong>dra des cabanes<br />
où se cacher et un “tubaphone” :<br />
deux grandes fleurs métalliques où<br />
l’on peut raconter ses secrets à l’oreille<br />
de son copain. Pas de gazon mais des<br />
petits chemins <strong>en</strong>tre les parterres de<br />
plantes vivaces de couleurs et de<br />
textures différ<strong>en</strong>tes : ici des fleurs bleu<br />
clair et arg<strong>en</strong>tées, là des cœurs de<br />
Marie et des ancolies roses… et le<br />
long de la clôture, du chèvrefeuille et<br />
autres plantes grimpantes. Une tr<strong>en</strong>taine<br />
d’arbres ont été plantés <strong>en</strong> plus des 45<br />
micocouliers existants, ce qui devrait<br />
faire de cette place un chouette parc<br />
arboré : pins noirs, albizziers ou <strong>en</strong>core<br />
poiriers d’ornem<strong>en</strong>t choisis par les ser-<br />
vices municipaux. Le montant total de<br />
cette rénovation <strong>en</strong> profondeur, prise <strong>en</strong><br />
charge par la Ville et le conseil de quar-<br />
tier, s’élève à 550 000 euros TTC.<br />
VBL<br />
Services techniques municipaux<br />
Clou-bouChet<br />
Création<br />
d’une nouvelle rue<br />
C<br />
’est dans le vaste programme de réaménagem<strong>en</strong>t du quartier du<br />
Clou-Bouchet qu’est né le projet d’une nouvelle rue. Un événem<strong>en</strong>t<br />
qui s’est imposé avec la volonté de faciliter les liaisons dans le quartier.<br />
En particulier les déplacem<strong>en</strong>ts à pied ou à vélo… Et c’est à<br />
l’emplacem<strong>en</strong>t de l’immeuble Daguerre démoli partiellem<strong>en</strong>t qu’a pu<br />
être dessinée cette nouvelle rue, qui reliera la rue Sellier à la rue<br />
Bonnevay, dans le prolongem<strong>en</strong>t de la rue Fresnel. Voûte d’arbres,<br />
mail pour les piétons, nombreuses plantations… Pas moins de 100<br />
arbres et arbustes pr<strong>en</strong>dront possession des lieux, dans la continuité<br />
du parc urbain aménagé par la Ville à côté : sorbiers des oiseaux,<br />
poiriers à fleurs et même des chênes de Bourgogne… Les pieds des<br />
immeubles seront eux aussi réaménagés de façon à accueillir des<br />
massifs, un vrai trottoir, tandis que les places de stationnem<strong>en</strong>t qui<br />
occupai<strong>en</strong>t tout l’espace seront regroupées sur un petit parking, arboré<br />
lui aussi. Les travaux <strong>en</strong> cours actuellem<strong>en</strong>t devrai<strong>en</strong>t s’achever fin<br />
juin mais les plantations auront lieu à l’automne.<br />
tour-Chabot<br />
Un terrain multisport<br />
homologué<br />
Jusqu’ici, la <strong>vie</strong> du quartier de la Tour-Chabot se regroupait<br />
aux beaux jours sur un terrain de jeux exclusivem<strong>en</strong>t dédié<br />
au foot. Entre l’école Pérochon et la maison de quartier. Dans<br />
le cadre de la rénovation de la Tour-Chabot, la Ville aménage sur<br />
le même emplacem<strong>en</strong>t un terrain synthétique qui pourra être<br />
utilisé par tous les temps aussi bi<strong>en</strong> pour le basket que le hand,<br />
le volley, le hockey sur gazon et bi<strong>en</strong> sûr le foot. De belle<br />
dim<strong>en</strong>sion (20m x 40m), ce nouveau terrain ne sera plus soumis<br />
aux aléas de la météo grâce à sa pelouse plus vraie que nature<br />
faite de billes de plastique issues du recyclage des pneus de<br />
camions ! Homologué par la Fédération française de foot – qui<br />
<strong>en</strong> paie une partie – pour la pratique du futsal, cette forme de<br />
foot née dans les quartiers au Brésil, ce nouveau terrain pourra<br />
être divisé <strong>en</strong> deux dans la largeur. Il comportera aussi des<br />
panneaux de basket, des buts de hand et des fourreaux pouvant<br />
loger des filets de volley ou de badminton. <strong>La</strong> Ville a fait le choix<br />
d’att<strong>en</strong>dre la fin des vacances de printemps pour démarrer le<br />
chantier mais l’objectif est de livrer les lieux avant les vacances<br />
d’été. Les travaux, co-financés par la Ville, le Conseil de quartier,<br />
la FFF et le C<strong>en</strong>tre national de développe m<strong>en</strong>t du sport, devrai<strong>en</strong>t<br />
atteindre 160 000 euros.
ePortaGe<br />
Des allures de village<br />
Un jardin, des sols clairs<br />
et des plantations…<br />
Les v<strong>en</strong>elles de<br />
Tartifume termin<strong>en</strong>t<br />
leur réhabilitation.<br />
Les travaux touch<strong>en</strong>t à leur fin<br />
et sur le côteau, les v<strong>en</strong>elles<br />
qui s’ouvr<strong>en</strong>t depuis la rue de<br />
Strasbourg ont pris un autre aspect.<br />
Après une première phase pour<br />
l’assainissem<strong>en</strong>t et les réseaux<br />
d’eau et de gaz, les services municipaux<br />
et les <strong>en</strong>treprises ret<strong>en</strong>ues<br />
se sont attachés depuis mi-2009<br />
à réhabiliter ces espaces souv<strong>en</strong>t<br />
étroits <strong>en</strong>tre maisons et jardins. Coût<br />
de l’opération, 180 000 euros TTC.<br />
Sébasti<strong>en</strong> Dugleux, du bureau d’étu-<br />
des espaces verts à la mairie, expli-<br />
que : “On a travaillé dans l’esprit<br />
du lieu, avec des aménagem<strong>en</strong>ts<br />
qui privilégi<strong>en</strong>t la simplicité et respect<strong>en</strong>t<br />
l’existant.”<br />
Il montre les sols, réalisés par les<br />
compagnons de l’<strong>en</strong>treprise régionale<br />
Art de bâtir. D’un jaune clair<br />
tirant sur l’ocre, les revêtem<strong>en</strong>ts<br />
Bruno Derbord<br />
sont soit <strong>en</strong> calcaire stabilisé, soit<br />
<strong>en</strong> béton érodé lorsque la p<strong>en</strong>te est<br />
forte et l’usage int<strong>en</strong>se. “C’est la<br />
première fois qu’on utilise ce béton,<br />
qui est traité mécaniquem<strong>en</strong>t, et<br />
donc sans aucun résidu chimique”<br />
précise-t-il. Comme usés par le<br />
temps, les groupes de pavés calcaires<br />
affleur<strong>en</strong>t, disposés soit au<br />
c<strong>en</strong>tre, soit <strong>en</strong> bordure pour stabiliser<br />
les seuils et inclure les nombreux<br />
regards. Leur placem<strong>en</strong>t irrégulier<br />
souligne le charme de cet <strong>en</strong>trelac<br />
de murs et de végétation.<br />
Souci du détail et réalisation soignée,<br />
le quartier change <strong>en</strong> douceur de<br />
visage, d’autant que, dans la foulée,<br />
Madame Bernis<br />
se sou<strong>vie</strong>nt.<br />
des propriétaires rénov<strong>en</strong>t leur bi<strong>en</strong> :<br />
ici et là , une façade arbore un <strong>en</strong>duit<br />
neuf, des m<strong>en</strong>uiseries sont repeintes.<br />
Un peu partout, des massifs<br />
bordés de pierres accueill<strong>en</strong>t fleurs<br />
et arbustes. “Nous <strong>en</strong>courageons<br />
les riverains à s’occuper des plantations”<br />
dit Sébasti<strong>en</strong> Dugleux.<br />
V<strong>en</strong>elle du Couchant, une porte<br />
s’ouvre. Madame Bernis, qui vit ici<br />
depuis 1971, se sou<strong>vie</strong>nt : “À cette<br />
époque, c’était le Moy<strong>en</strong> Âge ;<br />
quatre maisons n’avai<strong>en</strong>t pas l’eau,<br />
et on a vécu sans assainissem<strong>en</strong>t<br />
jusqu’<strong>en</strong> 2007.” Avec le conseil de<br />
quartier, la propriétaire s’était alors<br />
mobilisée pour que ses voisins<br />
accept<strong>en</strong>t la cession des v<strong>en</strong>elles<br />
à la Ville, ce qui a permis de m<strong>en</strong>er<br />
Tomates, aromates et cabane : face<br />
à la maison de quartier du Clou-<br />
Bouchet, des habitants cré<strong>en</strong>t un jardin<br />
partagé. “Un potager, un coin dét<strong>en</strong>te<br />
pour les famille, des fleurs...” avec un<br />
plaisir communicatif, Bertrand, Rabha,<br />
Driss, Franck et les autres détaill<strong>en</strong>t les<br />
futurs aménagem<strong>en</strong>ts du jardin qui a<br />
pris place rue de Pierre. Un espace ouvert<br />
à tous, avec des allées accessibles aux<br />
personnes handicapées, des bacs pour<br />
les plantations des <strong>en</strong>fants. En fonction<br />
de ses savoirs, chacun pourra mettre<br />
la main à la bêche... ou à la pâte, car le<br />
temps <strong>vie</strong>ndra de cuisiner les récoltes !<br />
Depuis un an, une vingtaine d’habitants<br />
du quartier se sont mobilisés dans le<br />
à bi<strong>en</strong> les travaux nécessaires (lire<br />
Vivre à <strong>Niort</strong> n° 186 et n°194). “Maint<strong>en</strong>ant<br />
c’est très joli et c’est propre.<br />
C’est une réussite ! apprécie-t-elle.<br />
Cela a apporté une qualité de <strong>vie</strong><br />
indisp<strong>en</strong>sable pour que le quartier<br />
ne meure pas. Des jeunes couples<br />
se sont installés, avec des <strong>en</strong>fants.”<br />
Entre la v<strong>en</strong>elle Médiane et celle<br />
du Levant, un jardin s’ouvre, bordé<br />
d’un muret <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t rebâti. Avant,<br />
c’était une décharge. Aujourd’hui,<br />
un prunier, des bancs, une arche<br />
métallique accueill<strong>en</strong>t les passants<br />
qui apprécieront les ombrages au<br />
cœur de ce quartier aux allures de<br />
village.<br />
Clou-bouChet<br />
Un jardin partagé, maint<strong>en</strong>ant<br />
Bruno Derbord<br />
Bruno Derbord<br />
Un jardin au cœur des v<strong>en</strong>elles rue de Strasbourg.<br />
Véronique Duval<br />
cadre du Projet de rénovation urbaine<br />
et sociale pour concevoir un jardin par-<br />
tagé définitif : celui-ci devrait voir le jour<br />
dans deux ans, place Raoul Auzanneau,<br />
avec kiosque, terrain de boules et tables<br />
de pique-nique. En att<strong>en</strong>dant, le jardin<br />
existant sème des graines vivaces dans<br />
le quartier : “Il y a une bonne dynamique<br />
autour de ce projet, remarque Chrystel<br />
Richard, animatrice famille. L’intérêt pour<br />
la nature réunit tout le monde”. Driss<br />
conclut : “On n‘a pas p<strong>en</strong>sé qu’à nous,<br />
on a p<strong>en</strong>sé à l’<strong>en</strong>semble du quartier”.<br />
Une journée portes ouvertes se prépare<br />
pour début juillet.<br />
R<strong>en</strong>s. Maison de quartier<br />
au 05 49 79 03 05.<br />
N°203 Mai 2010 ViVre à <strong>Niort</strong><br />
11
12<br />
la Vie eN Ville<br />
Il est histori<strong>en</strong> et géographe. Ri<strong>en</strong> ne<br />
prédestinait Philippe Guionie à unir<br />
sa formation universitaire à sa passion<br />
pour la photo. Et puis il y eut la<br />
mort, à 104 ans, d’Abdoulaye Ndiaye<br />
le 10 novembre 1998. En cette veille<br />
du 14 e anniversaire de l’Armistice,<br />
Philippe Guionie perd un ami, la France<br />
son dernier tirailleur africain. “Aussitôt,<br />
j’ai décidé d’aller à la recherche de<br />
ces visages”. De sa quête est née Le<br />
tirailleur et les trois fleuves, exposition<br />
découverte <strong>en</strong> mai 2009 au Moulin<br />
du Roc.<br />
Du 10 au 27 mai, c’est au Pilori que<br />
Philippe Guionie prés<strong>en</strong>te son nouveau<br />
travail : Le tirailleur, traces de mémoire.<br />
“En fin d’année dernière, l’association<br />
niortaise Pour l’instant et le Carré<br />
Amelot à <strong>La</strong> Rochelle m’ont proposé de<br />
rechercher des traces de tirailleurs<br />
africains <strong>en</strong> Poitou-Char<strong>en</strong>tes. A <strong>La</strong><br />
Rochelle, <strong>en</strong> décembre, puis à <strong>Niort</strong> <strong>en</strong><br />
jan<strong>vie</strong>r et février, j’ai rassemblé des<br />
manuscrits et des images des première<br />
ViVre à <strong>Niort</strong> Mai 2010 N°203<br />
réSiD<strong>en</strong>Ce D’artiSte<br />
Le photographe<br />
et les tirailleurs niortais<br />
Philippe Guionie nous avait déjà prés<strong>en</strong>té son<br />
travail de mémoire sur les tirailleurs africains.<br />
Il a aussi m<strong>en</strong>é l’<strong>en</strong>quête à <strong>Niort</strong> : le résultat<br />
sera visible du 10 au 27 mai, au Pilori.<br />
partir du 17 mai prochain,<br />
À des sièges installés dans<br />
37 lieux nous inviteront à pr<strong>en</strong>dre<br />
le temps d’observer le quar-<br />
et deuxième guerres mondiales, mais<br />
aussi des conflits algéri<strong>en</strong>s et indochinois.<br />
J’ai r<strong>en</strong>contré une dizaine de<br />
familles à <strong>Niort</strong>, dans les quartiers de<br />
Saint-Liguaire, du Clou-Bouchet mais<br />
aussi à Magné.”<br />
Philippe Guionie a ainsi sorti de l’ombre<br />
un passé méconnu. “Les g<strong>en</strong>s que j’ai<br />
contactés ont tous eu <strong>en</strong><strong>vie</strong> de partager,<br />
de transmettre et de laisser une trace.<br />
A partir du mom<strong>en</strong>t où la confiance<br />
s’était instaurée, il n’y a pas eu de<br />
problème pour qu’ils me confi<strong>en</strong>t des<br />
docum<strong>en</strong>ts. J’ai trouvé pas mal de<br />
choses : des petites photos à bord<br />
crénelé, parfois juste un élém<strong>en</strong>t de<br />
ces clichés. J’ai aussi essayé de voir<br />
comm<strong>en</strong>t deux docum<strong>en</strong>ts pouvai<strong>en</strong>t<br />
créer un nouveau s<strong>en</strong>s, une mise <strong>en</strong><br />
perspective. A <strong>Niort</strong>, il s’agissait principalem<strong>en</strong>t<br />
de tirailleurs nord africains<br />
de la Seconde Guerre mondiale et du<br />
conflit algéri<strong>en</strong>. J’ai aussi r<strong>en</strong>contré<br />
des appelés du conting<strong>en</strong>t qui, p<strong>en</strong>-<br />
dant la guerre d’Algérie, ont noué des<br />
tier. Suivez les flèches : le projet<br />
Assise dans la <strong>ville</strong> continue,<br />
avec le souti<strong>en</strong> du C<strong>en</strong>tre national<br />
des arts de la rue et la Ville.<br />
En décembre dernier, une auteure,<br />
Cécile Girardin, avait posé sa<br />
chaise ici et là pour observer<br />
des scènes du quotidi<strong>en</strong> (lire<br />
Vivre à <strong>Niort</strong> n° 199). Depuis, un<br />
collectif d’artistes (musici<strong>en</strong>,<br />
plastici<strong>en</strong>, metteur <strong>en</strong> scène,<br />
comédi<strong>en</strong>) s’est emparé de ses<br />
contacts et ont un vécu à partager.”<br />
Pour compléter ces témoignages,<br />
Philippe Guionie proposera la pro-<br />
jection <strong>en</strong> boucle d’un travail inédit<br />
qu’il a réalisé sur les populations noi-<br />
res dans les Andes, intitulée Africa -<br />
America. Du 10 au 27 mai, celui qui<br />
est égalem<strong>en</strong>t photographe de presse,<br />
profitera de son séjour niortais pour<br />
immortaliser les artistes locaux, à la<br />
demande de la Ville. “Durant le temps<br />
qu’ils voudront bi<strong>en</strong> m’accorder, je<br />
me consacrerai à ces hommes ou<br />
femmes, jeunes ou <strong>vie</strong>ux, qui ont le<br />
point commun d’être artistes à <strong>Niort</strong><br />
et les <strong>en</strong>virons. Il leur suffira de v<strong>en</strong>ir<br />
me voir. S’ils se sont inscrits avant,<br />
c’est <strong>en</strong>core mieux. J’aime photogra-<br />
phier des g<strong>en</strong>s dont je ne sais ri<strong>en</strong>. Il<br />
faut qu’il y ait de l’abandon de part et<br />
textes pour imaginer un projet.<br />
“S’asseoir dans la <strong>ville</strong> permet<br />
de voir ce qui s’y passe, mais<br />
aussi de se raconter une his-<br />
toire”, explique Pascal Dubois,<br />
metteur <strong>en</strong> scène de la compagnie<br />
Le Sablier. Un réseau de<br />
flèches guidera les passants<br />
dans ce parcours singulier. “Ce<br />
projet associe les habitants du<br />
quartier”, se réjouit Bernard<br />
Pénicaud, présid<strong>en</strong>t du c<strong>en</strong>tre<br />
d’autre. Je me méfie beaucoup de<br />
l’émotion dans le portrait.” Dernier<br />
r<strong>en</strong>dez-vous, pour partager ce savoir,<br />
Philippe Guionie animera aussi une<br />
master class sur le portrait, du 14 au<br />
16 mai, réservée aux photographes<br />
expérim<strong>en</strong>tés.<br />
Jacques Brinaire<br />
“Le tirailleur, traces de<br />
mémoire” du 10 au 27 mai à<br />
l’Espace d’arts visuels du Pilori.<br />
Ouvert du lundi au samedi de 13h<br />
à 19h30 <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de l’artiste.<br />
Master class sur le portrait,<br />
du 14 au 16 mai. Contact : Jean-<br />
Luc Fouet au 06 85 95 99 07.<br />
R<strong>en</strong>s. complém<strong>en</strong>taires :<br />
pourlinstant@wanadoo.fr ;<br />
www.pourlinstant.com ou<br />
www.philippe-guionie.com<br />
ChamPClairot-ChamPommier<br />
Les chaises de 37 lieux<br />
Cie Le Sablier<br />
Philippe Guionie<br />
socioculturel de Champclairot-<br />
Champommier, pour qui cette<br />
démarche artistique incite à<br />
voir des <strong>en</strong>droits familiers sous<br />
un jour nouveau. Les sièges<br />
resteront <strong>en</strong> place jusqu’au<br />
temps fort final, <strong>en</strong> octobre. D’ici<br />
là, les habitants sont invités à<br />
r<strong>en</strong>contrer chaque mois les<br />
artistes à la maison de quartier.<br />
Prochain r<strong>en</strong>dez-vous le 25 mai<br />
à 18h.
SoliDarité<br />
et si vous dev<strong>en</strong>iez<br />
“famille de vacances” ?<br />
Le Secours populaire<br />
recherche de nouvelles<br />
familles pour<br />
accueillir p<strong>en</strong>dant les<br />
vacances – grandes et<br />
petites – des <strong>en</strong>fants<br />
de bénéficiaires.<br />
Pourquoi pas vous ?<br />
Nous avons trouvé que<br />
c’était une bonne idée de<br />
faire plaisir à un <strong>en</strong>fant.<br />
Pour nos deux petites-filles<br />
qui séjourn<strong>en</strong>t chez nous p<strong>en</strong>-<br />
dant les vacances aussi. Ils<br />
étai<strong>en</strong>t du même âge et se<br />
sont très bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus. Nous<br />
sommes allés à Chizé, à <strong>La</strong><br />
Rochelle, nous avons fait du<br />
vélo et t<strong>en</strong>u un petit journal…”<br />
En février dernier, Monique et<br />
Jean Gobaut, un couple de<br />
<strong>Niort</strong>ais, ont été, pour la première<br />
fois, “famille de vacances” pour<br />
le Secours populaire. P<strong>en</strong>dant<br />
une semaine, ils ont partagé<br />
leur quotidi<strong>en</strong> avec Yanaël, un<br />
petit <strong>Niort</strong>ais de 8 ans. Ravis<br />
de cette r<strong>en</strong>contre, ils ont eu<br />
<strong>en</strong><strong>vie</strong> d’accueillir un autre<br />
<strong>en</strong>fant aux vacances de prin-<br />
temps. Une fillette, cette fois.<br />
DR<br />
“Pour moi, c’est important qu’il<br />
y ait d’autres <strong>en</strong>fants dans la<br />
famille de vacances”, témoi-<br />
gne Jean Gobaut.<br />
Ce n’est pas pour autant une<br />
obligation. On peut être un<br />
couple avec ou sans <strong>en</strong>fant, des<br />
grands-par<strong>en</strong>ts... Pas de profil<br />
type, juste l’<strong>en</strong><strong>vie</strong> de donner, <strong>en</strong><br />
sachant que l’on recevra aussi<br />
beaucoup. A quelques semai-<br />
nes des grandes vacances, le<br />
Secours populaire recherche de<br />
nouvelles familles. Si vous êtes<br />
intéressé, il suffit de contacter<br />
l’association. Deux bénévoles<br />
vous r<strong>en</strong>dront visite avec un<br />
dossier à remplir. Il vous fau-<br />
dra fournir certificat médical,<br />
extrait de casier judiciaire et<br />
photocopie des assurances.<br />
Ensuite, p<strong>en</strong>dant le séjour qui<br />
peut durer de 3 jours jusqu’à<br />
un mois et plus – avec une<br />
grande souplesse dans les<br />
dates – des bénévoles seront<br />
joignables à tout mom<strong>en</strong>t.<br />
“L’an dernier, nous avons compté<br />
36 familles de vacances, gran-<br />
des et petites vacances confondues.<br />
44 petits Deux-Sévri<strong>en</strong>s<br />
et 4 <strong>en</strong>fants d’autres fédéra-<br />
tions (R<strong>en</strong>nes et Angers) ont<br />
été accueillis. Certains sont<br />
partis à la mer avec leur famille<br />
de vacances, à la montagne…”,<br />
remarque Martine Bourmaud,<br />
<strong>en</strong> charge, avec une équipe de<br />
dix personnes, de la commis-<br />
sion vacances du Secours<br />
Clou-bouChet<br />
Sports à s<strong>en</strong>sations<br />
Bruno Derbord<br />
Susp<strong>en</strong>du à une tyroli<strong>en</strong>ne,<br />
pousser le cri de Tarzan !<br />
Négocier un virage à la corde<br />
<strong>en</strong> doublant ses concurr<strong>en</strong>ts…<br />
ou les pieds sur la facade <strong>en</strong>tre<br />
le 6e et le 7e étage, maîtriser<br />
la desc<strong>en</strong>te : ce sont quelquesunes<br />
des expéri<strong>en</strong>ces à s<strong>en</strong>sations<br />
que propose, du 5 au<br />
8 mai, la maison de quartier du<br />
Clou-Bouchet. Au programme :<br />
mercredi 5 mai, sortie accrobran-<br />
DR<br />
ches au Vertigo’Parc, départ à<br />
12h30 et ciné à 20h30 avec<br />
Fast and Furious ; jeudi 6 mai,<br />
desc<strong>en</strong>te <strong>en</strong> rappel à 17h30<br />
avec l’association V<strong>en</strong>t d’Ouest<br />
et taekwondo à 20h30 ; v<strong>en</strong>-<br />
dredi 7 mai, partie de paint-ball<br />
à 20h30 ; <strong>en</strong>fin samedi 8 mai,<br />
karting à 14h30. Ces anima-<br />
tions ouvertes à tous sont<br />
organisées dans le cadre de<br />
la semaine pour la jeunesse.<br />
DR<br />
populaire. Cette fois, il y a des<br />
petites variantes. “Nous n’allons<br />
plus travailler avec les fédéra-<br />
tions de l’extérieur pour cette<br />
opération et la tranche d’âge<br />
concernée passe de 6 à 10 ans,<br />
contre 12 ans par le passé.<br />
Nous continuons cep<strong>en</strong>dant<br />
à aller jusqu’à 12 ans quand il<br />
s’agit d’une réinvitation”, pour-<br />
suit Martine Bourmaud. Et il<br />
faut savoir que les réinvitations<br />
ne manqu<strong>en</strong>t pas…<br />
Marie-Catherine Comère<br />
Contact : Secours populaire,<br />
18 bis, rue Jean-Gabriel Domergue,<br />
tél. 05 49 79 23 15 ou par<br />
mail : contact@spf79.org<br />
Site Internet : www.spf79.org<br />
A noter que le ciné, la desc<strong>en</strong>te<br />
<strong>en</strong> rappel et le taekwondo sont<br />
gratuits. Tandis que pour l’accrobranche,<br />
le paint ball et le<br />
kart, le nombre de places est<br />
limité et la réservation obligatoire,<br />
avec des tarifs <strong>en</strong> fonction<br />
du quoti<strong>en</strong>t familial.<br />
R<strong>en</strong>s. maison de quartier,<br />
tél. 05 49 79 03 05, courriel<br />
csc-part-et-autre@orange.fr<br />
N°203 Mai 2010 ViVre à <strong>Niort</strong><br />
13
14<br />
Un c<strong>en</strong>tre d’infos<br />
pour les s<strong>en</strong>iors<br />
Mon père sort de l’hôpital et<br />
ne peut pas <strong>en</strong>core revivre<br />
seul, peut-il être accueilli<br />
<strong>en</strong> maison de retraite ?” “J’ai plus<br />
de 60 ans et des problèmes de<br />
santé, puis-je bénéficier d’une aide<br />
à domicile et où m’adresser ?” C’est<br />
à ce g<strong>en</strong>re de questions que répond<br />
tous les jours le C<strong>en</strong>tre local d’information<br />
et de coordination gérontologique,<br />
situé dans les locaux du<br />
Conseil général, rue Alsace-Lorraine.<br />
Un lieu ressources financé par le<br />
Départem<strong>en</strong>t, la CAN et la Communauté<br />
Plaine de Courance, qui ouvre<br />
pas moins de 400 dossiers chaque<br />
année. Contactée par téléphone ou<br />
Notez -le<br />
la Vie eN Ville<br />
ServiCe PubliC<br />
ViVre à <strong>Niort</strong> Mai 2010 N°203<br />
Bruno Derbord Bruno Derbord<br />
Le “CLIC”, c<strong>en</strong>tre de ressources pour les plus<br />
de 60 ans, répond tous les jours à vos appels<br />
et cherche avec vous des solutions pratiques.<br />
Précisions.<br />
sur r<strong>en</strong>dez-vous, l’animatrice de ce<br />
“CLIC” répond à toutes les interrogations,<br />
qu’il s’agisse des s<strong>en</strong>iors<br />
eux-mêmes ou de leur famille. “C’est<br />
notre première mission, explique la<br />
nouvelle présid<strong>en</strong>te, Nicole David,<br />
maire de Sciecq, élue à la CAN et<br />
elle-même anci<strong>en</strong> cadre de santé.<br />
Nous sommes là pour donner des<br />
informations aux habitants, les<br />
r<strong>en</strong>seigner sur les établissem<strong>en</strong>ts<br />
pour personnes âgées, les informer<br />
sur les aides financières, les ori<strong>en</strong>ter<br />
vers les bons services.” Pas facile<br />
de trouver une solution lorsqu’un<br />
accid<strong>en</strong>t de la <strong>vie</strong> vous <strong>en</strong>lève un<br />
peu voire beaucoup d’autonomie…<br />
Le CLIC de <strong>Niort</strong> (l’un des six du<br />
départem<strong>en</strong>t) peut se charger d’appeler<br />
les maisons de convalesc<strong>en</strong>ce<br />
et repérer celle qui aura une place<br />
disponible par exemple. “Notre<br />
deuxième mission consiste à m<strong>en</strong>er<br />
des actions de prév<strong>en</strong>tion pour les<br />
s<strong>en</strong>iors” ajoute Nicole David.<br />
Atelier de prév<strong>en</strong>tion des chutes<br />
avec l’association des kinés des<br />
Inscrivez-les à l’école<br />
Et voilà, vous vous apercevez tout juste que votre petit<br />
dernier n’est plus un bébé qu’il faut p<strong>en</strong>ser à… l’inscrire<br />
à l’école ! Les <strong>en</strong>fants nés <strong>en</strong> 2007 feront leur r<strong>en</strong>trée <strong>en</strong><br />
septembre et c’est le mom<strong>en</strong>t d’y songer. Cette inscription<br />
se fait à la mairie, dans les mairies de quartier ou sur un<br />
formulaire que vous pourrez trouver sur le site Internet<br />
de la Ville www.vivre-a-niort.com. Vous devez faire la<br />
démarche ce mois-ci ou <strong>en</strong> juin, la date limite étant fixée<br />
au 30 juin. Rappelons que l’école qui accueillera votre<br />
<strong>en</strong>fant est celle de votre quartier et que les demandes de<br />
dérogation sont soumises à l’exam<strong>en</strong> <strong>en</strong> commission.<br />
Pour les <strong>en</strong>fants nés <strong>en</strong> 2008, il est égalem<strong>en</strong>t possible<br />
de les pré-inscrire, sous réserve de leur maturité et des<br />
places disponibles à votre école. Leur inscription ne sera<br />
Deux-Sèvres, atelier nouvelles<br />
technologies ou forum sur la maladie<br />
d’Alzheimer… les actions du<br />
CLIC sont conduites avec des part<strong>en</strong>aires,<br />
professionnels de santé<br />
et caisses de retraite. “Notre troisième<br />
objectif est de collecter des<br />
statistiques <strong>en</strong> matière de besoins<br />
et de services pour personnes<br />
âgées et d’être un outil d’aide à<br />
la décision pour les collectivités<br />
locales” précise la coordinatrice<br />
de l’association, Marie Savary. Des<br />
données précieuses pour savoir s’il<br />
faut par exemple construire un<br />
nouvel établissem<strong>en</strong>t ou augm<strong>en</strong>ter<br />
les services d’aide à domicile…<br />
VBL<br />
CLIC de la CAN, ouvert au<br />
public du lundi au jeudi de 9h<br />
à 12h, le v<strong>en</strong>dredi de 9h à 12h<br />
et de 14h à 16h30. Sur r<strong>en</strong>dezvous<br />
au 74 rue Alsace-Lorraine,<br />
tél. 05 49 06 78 85 et courriel<br />
cliccanccpc@yahoo.fr<br />
Le<br />
sa<strong>vie</strong>z-vous<br />
L’Enfer de Clouzot<br />
récomp<strong>en</strong>sé<br />
H<strong>en</strong>ri-Georges Clouzot, le cinéaste<br />
d’origine niortaise, réalisateur de<br />
chefs d’œuvre comme Les Diaboli-<br />
ques ou Le Salaire de la peur, a<br />
reçu, du haut de son paradis où il<br />
partage désormais l’affiche avec<br />
Fellini et les autres, une récom-<br />
p<strong>en</strong>se indirecte. Le film dont Serge<br />
Bromberg a miraculeusem<strong>en</strong>t<br />
réussi à retrouver des rushes,<br />
L’Enfer, qui met <strong>en</strong> scène comme<br />
jamais Romy Schneider et Serge<br />
Reggiani, a <strong>en</strong> effet reçu le César<br />
du meilleur film docum<strong>en</strong>taire. Le<br />
travail de Bromerg, qu’il était v<strong>en</strong>u<br />
nous prés<strong>en</strong>ter au Studio du Moulin<br />
du Roc fin novembre, sort de l’oubli<br />
les images incroyables de cette<br />
œuvre très expérim<strong>en</strong>tale sur le<br />
thème de la jalousie. Et réunit des<br />
témoins de ce tournage éprouvant<br />
qui ne fut jamais achevé <strong>en</strong> raison<br />
de l’infarctus qui faucha le réalisa-<br />
teur. Sachez aussi que L’Enfer, qui<br />
est disponible <strong>en</strong> DVD à la médiathèque,<br />
sera prés<strong>en</strong>té à la sélection<br />
officielle de Cannes ce mois-ci.<br />
définitive que la semaine suivant la r<strong>en</strong>trée scolaire.<br />
Cette règle ne concerne pas les écoles situées <strong>en</strong> zone<br />
d’éducation prioritaire (école E.Pérochon, Jean-Zay et<br />
E. Zola) où les <strong>en</strong>fants sont admis dès l’âge de 2 ans.<br />
Enfin, sachez que pour vos <strong>en</strong>fants déjà scolarisés,<br />
l’inscription est reconduite automatiquem<strong>en</strong>t et que<br />
vous recevrez à votre domicile un formulaire pour remet-<br />
tre à jour vos coordonnées.<br />
Inscription à l’hôtel administratif communal<br />
(Espace niortais), du lundi au v<strong>en</strong>dredi, de 8h30 à 12h<br />
et de 13h30 à 17h. R<strong>en</strong>s. au 05 49 78 73 03 ou 75 24 et 78 83.<br />
Liste des écoles et formulaire <strong>en</strong> ligne sur<br />
www.vivre-a-niort.com, rubrique <strong>en</strong>fance, <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.<br />
DR