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UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET<br />

TECHNIQUE DE MASUKU<br />

FACULTÉ DES SCIENCES<br />

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE<br />

Master2 de Biologie des Populations et des Écosystèmes<br />

Sujet de stage :<br />

ETUDE COMPAREE DE LA VARIATION DE LA STRUCTURE DIAMETRIQUE DE<br />

L’OKOUME (Aucoumea klaineana) DANS UNE FORET PRIMAIRE ET UNE FORET<br />

PERTURBEE AU NORD-EST DU GABON (OGOOUE-IVINDO)<br />

PRESENTE ET SOUTENU PAR : MOUNDOUNGA Cynel Gwenaël<br />

Sous la direction du :<br />

Dr NGOMANDA Alfred<br />

Jury<br />

Professeur Bertrand MBATCHI Président<br />

Docteur Christiane ATTEKE Responsable pédagogique<br />

Docteur Nicaise LEPENGUE Rapporteur<br />

Année académique 2011-2012<br />

INSTITUT DE RECHERCHE EN<br />

ÉCOLOGIE TROPICALE<br />

0


“Le peu que je sache, je veux le faire connaître,<br />

afin qu’un autre, meilleur que je suis, découvre la vérité,<br />

et que l’œuvre qu’il poursuit sanctionne mon erreur.<br />

Je m’en réjouirai pour avoir été, malgré tout,<br />

cause que cette vérité se fasse jour”.<br />

(Albrecht Dürer)<br />

1


FORMULAIRE DE « DÉCLARATION »<br />

DECLARATION SUR L’HONNEUR<br />

Par la présente, je soussigne Gwenaël Cynel MOUNDOUNGA certifie avoir rédigé<br />

mon mémoire de stage intitulé: ETUDE COMPAREE DE LA STRUCTURE<br />

DIAMETRIQUE DE L’OKOUME (Acoumea klaineana) DANS UNE FORET<br />

PRIMAIRE ET FORET UNE FORET PERTURBEE AU NORD – EST DU GABON<br />

(OGOOUE – IVINDO) seule et sans aucune aide interdite. Je ne me suis basée sur aucune<br />

autre source que celles mentionnées et citées dans le manuscrit. Ce mémoire n’a ni dans sa<br />

forme actuelle, ni dans une forme proche, été soumis à une autre institution (Université,<br />

MASTER, …).<br />

Franceville, 15 Octobre 2012<br />

Signature<br />

Par la présente, je soussigné Dr. Alfred NGOMANDA Maître de stage de Gwenaël<br />

Cynel MOUNDOUNGA, Certifie avoir lu le manuscrit intitulé ETUDE COMPAREE DE<br />

LA STRUCTURE DIAMETRIQUE DE DE L’OKOUME (Acoumea klaineana) DANS<br />

UNE FORET PRIMAIRE ET FORET UNE FORET PERTURBEE AU NORD – EST<br />

DU GABON (OGOOUE – IVINDO) Et être en accord avec son contenu.<br />

Libreville 13 Octobre 2013<br />

Signature<br />

Par la présente, je soussigné ------------------------------------------------------------------------------<br />

Responsable pédagogique du stage, Certifie que le contenu du manuscrit sus-intitulé est en<br />

accord avec les objectifs pédagogiques visés par le stage de Master 2 BPE<br />

Lieu, Date Signature<br />

2


REMERCIEMENTS<br />

- Ce rapport a été réalisé grâce au Dr Alfred NGOMANDA, Directeur de l’IRET, qui a bien<br />

voulu nous confier ce travail et qui nous ont accompagnés dans l’aboutissement de celui-ci.<br />

- Mes remerciements s’adressent particulièrement au Dr Nestor Laurier ENGONE et au Pr<br />

Nicolas PICARD pour leur encadrement dans ce travail.<br />

- Au Dr Jacques François MAVOUNGOU pour ses précieux conseils.<br />

- Au Dr Donald MIDOKO IPONGA pour sa disponibilité<br />

- Remerciements au Dr Joseph OKOUYI conservateur du parc national de l’Ivindo pour son<br />

appui logistique sur le terrain.<br />

- Profond remerciement à l’ensemble des techniciens de l’IRET, notamment: YAO Nicolas,<br />

ANVAME Lucien, Serges, Molière, Wera, Ulrich.<br />

Remerciements à mes trois grands frères, OKOUYI MICKALA Clency « Ya Clency »,<br />

ZINGA Roland « Ya Roland » et HENGA BOTSIKA BOBE Karl, pour leurs précieux<br />

conseils mais aussi pour l’humour qu’ils mettaient dans le groupes ; sans oublier mes collèges<br />

Quentin, Franck, Fred, Ornella et Amel « Boyyer ».<br />

Mes remerciements s’adressent aussi à l’ensemble du Département de Biologie de la Faculté<br />

des Sciences de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku.<br />

Je ne saurai terminer mon propos, sans remercier l’ensemble des membres de ma famille qui<br />

compte sur moi car c’est grâce à elle que je trouve l’énergie nécessaire pour avancer et<br />

franchir les obstacles qui se présentent à moi : « honte à celui qui ne fera pas mieux que son<br />

père », « il faut profiter à apprendre tant que je respire encore » et « on te fait confiance, tu<br />

vas réussir et Dieu t’aime ».<br />

3


TABLE DES MATIERES<br />

TABLES D’ILLUSTRATIONS .............................................................................................. 5<br />

INTRODUCTION .................................................................................................................... 6<br />

I. MATERIEL ET METHODES ........................................................................................ 8<br />

1. Sites d’étude ................................................................................................................ 8<br />

2. Protocole de mesure ..................................................................................................... 9<br />

a. Dispositif d’échantillonnage .................................................................................... 9<br />

b. Acquisition des données ........................................................................................ 10<br />

c. Analyse statistique ................................................................................................. 11<br />

II. RESULTATS ET INTERPRETATION ....................................................................... 13<br />

1. Évolution de la structure diamétrique de l’okoumé dans les transects d’inventaire . 13<br />

2. Évolution de la régénération de l’okoumé dans les différents sites d’études ............ 13<br />

3. Distribution de la structure diamétrique des arbres ................................................... 14<br />

4. Contribution des arbres échantillonnés dans la composition floristique des forêts<br />

étudiées en l’absence de l’okoumé.................................................................................... 15<br />

5. Etude du fond floristique ........................................................................................... 16<br />

DISCUSSION .......................................................................................................................... 18<br />

CONCLUSION ........................................................................................................................ 24<br />

ANNEXES ............................................................................................................................... 25<br />

ABSTRACT ............................................................................................................................. 35<br />

RESUME .................................................................................................................................. 35<br />

4


TABLES D’ILLUSTRATIONS<br />

Figure 1 : aire de répartition actuelle de l’okoumé. En vert, les surfaces couvertes de la forêt<br />

et en jaune, les paysages de savane. Born ,2006 ....................................................................... 8<br />

Figure 2 : localisation des zones d’étude. Les cercles en bleu symbolisent les sites d’étude.<br />

Source : ANP .............................................................................................................................. 8<br />

Figure 3 : Caractéristiques climatiques annuelles de Makokou. (Gauche : les Précipitations en<br />

mm ; droite : les courbes des températures en °c), source (le voyageur.net). ............................ 9<br />

Figure 5 : Mesure de la circonférence et marquage de l’arbre après la mesure. ...................... 10<br />

Figure 4 : schémas du dispositif d’échantillonnage. ................................................................ 10<br />

Figure 6 : Répartition des diamètres dans le dispositif d’étude. .............................................. 13<br />

Figure 8 : Abondance de la régénération de l’okoumé ............................................................ 14<br />

Figure 9 : Variation de la structure diamétrique des arbres inventoriés dans la zone<br />

d’étude. .................................................................................................................................... 14<br />

Figure 10 : Variation de la structure diamétrique des arbres inventoriés dans les zones d’étude.<br />

(a) site de Kongou et (b) site d’Ovan. ...................................................................................... 15<br />

Tableau 1 : matrice de contribution à la statistique du khi-deux (%) en l’absence de l’okoumé<br />

à Kongou + Ovan. np = non pionnières, pi = pionnières, ri = ripicoles. .................................. 16<br />

Tableau 2 : matrice de contribution de contribution à la statistique du khi-deux (%) en<br />

l’absence de l’okoumé à Kongou. np = non pionnières, pi = pionnières, ri = ripicoles. ......... 16<br />

Tableau 3 : matrice de contribution à la statistique du khi-deux en (%) en l’absence de<br />

l’okoumé à Ovan. np = non pionnières, pi = pionnières, ri= ripicoles. .................................... 16<br />

Tableau 4 : les familles les plus importantes. Nind = nombre d’individus par famille et DER<br />

(%) = densité relative et DOR (%) = dominance relative. ....................................................... 17<br />

Tableau 5 : les principales familles relevées dans les dispositifs d’étude. ............................. 25<br />

Tableau 6 : les principales espèces relevées dans les dispositifs d’étude. .............................. 26<br />

5


INTRODUCTION<br />

L’okoumé (Aucoumea klaineana Pierre, Burseraceae) est une essence forestière qui<br />

joue un rôle important dans l’économique du Gabon. En effet, avant la décision<br />

gouvernementale d’interdire depuis le 1 er janvier 2010 l’exportation des bois en grume, cette<br />

essence participait à 71% au volume de bois exporté (Observatoire Mondial des Forêts<br />

Gabon, 2000). Sur le plan phytogéographique, l’okoumé, espèce endémique dans la partie<br />

atlantique de l’Afrique Centrale au Gabon, permet de caractériser les deux principales<br />

formations forestières du Gabon: forêt à okoumé occupant les 2/3 Ouest du territoire et forêt<br />

sans okoumés au nord et nord-est du Gabon (Brunck et al, 1990). Comprendre les facteurs<br />

environnementaux qui expliquent la distribution de cette espèce emblématique du Gabon est<br />

essentiel pour la gestion durable des forêts gabonaises.<br />

L’okoumé est une espèce héliophile, pionnière, qui ne se régénère que dans les espaces<br />

très ouverts. La germination de la graine et la survie de la plantule ne peuvent se faire que<br />

dans de chablis supérieurs à 0,25 ha (Biraud, 1959). C’est également une espèce grégaire et<br />

sociale qui a une longue durée de vie (150 à 300 ans) (Mapaga et al, 2002). Son aire de<br />

répartition se trouve dans un espace climatique dont les précipitations varient de 1700 à 3000<br />

mm/an et une température moyenne qui oscille autour de 26°C avec une amplitude thermique<br />

de 6 à 9°C (Saint-Aubin, 1963). L’okoumé pousse sur tous les types de sol, excepté les zones<br />

inondées.<br />

Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer la distribution actuelle de l’okoumé.<br />

La première stipule que la répartition de l’okoumé est liée aux effets anthropiques (Leroy<br />

Deval, 1973 in Maley, 1990) En effet, comme l’okoumé est une espèce héliophile pionnière<br />

qui colonise aisément les jachères agricoles, sa présence, en particulier avec des gros<br />

individus dans les forêts de l’intérieur du Gabon, suggère que celles-ci ont été perturbées par<br />

les activités anthropiques dans le passé. La deuxième hypothèse suggère que l’aire de<br />

distribution de l’okoumé est liée aux contraintes climatiques (Saint-Aubin, 1963). L’absence<br />

de l’okoumé dans la région de Makokou, serait ainsi liée à l’intensité de la petite saison sèche<br />

(décembre à février) qui correspond à la période de fructification- dissémination des graines.<br />

Au nord et nord-est de l’aire de répartition actuelle, cette petite saison sèche serait trop longue<br />

ce qui empêcherait la germination des graines qui n’ont pas de dormance et/ou la survie des<br />

plantules (Saint-Aubin, 1963).<br />

6


- Si la répartition de l’okoumé est déterminée par des contraintes climatiques (intensité<br />

de la petite saison sèche), alors la densité de l’okoumé devrait décroitre au fur et à mesure que<br />

l’on s’approche de la limite car la germination de l’espèce dépend surtout du taux d’humidité,<br />

de la teneur en eaux du sol. Sinon l’abondance des okoumés devrait montrer un pattern<br />

aléatoire. S’agissant des activités anthropiques à l’instar de l’exploitation forestière, les dégâts<br />

provoqués par les arbres à récolter sont difficiles à limiter (Sist, 2000). Toutefois, en tombant<br />

l’arbre abattu peut déraciner, blesser, casser ou écraser directement un certain nombre de tiges<br />

dans les différentes strates de la forêt (Dupuy, 1998). Le débardage de ces arbres est<br />

responsable en grande partie de la destruction des jeunes tiges inférieur ou égal à 20 cm de<br />

diamètre (Sist, 2000). L’impact de cette activité sur le peuplement d’okoumé, se traduit par la<br />

réduction du nombre de semenciers potentiels (Doucet, 2003) et parallèlement à la réduction<br />

de la surface terrière d’okoumé. Ainsi, si la limite à l’Okoumé est liée aux activités<br />

anthropiques alors la dynamique de l’Okoumé près de sa limite de distribution devrait suivre<br />

le même pattern que celui des autres espèces héliophiles caractéristiques des forêts<br />

gabonaises. Cette étude vise à atteindre deux objectifs :<br />

- Décrire les changements dans la structure diamétrique et la densité des okoumés dans<br />

les deux secteurs (Ovan et Kongou) afin d’identifier précisément la limite actuelle de<br />

l’okoumé dans les forêts perturbées et non perturbées dans le nord-est du Gabon.<br />

- Déterminer la différence, si elle existe, entre le fond floristique de la forêt à Okoumé et<br />

la forêt sans Okoumé et vérifier s’il y a ou non un déficit de régénération des espèces<br />

héliophiles (y compris l’Okoumé) en absence de perturbation dans les deux types forestiers de<br />

la zone d’étude.<br />

Afin d’atteindre ces deux objectifs, nous avons procédé à un inventaire floristique<br />

dans deux transects de 4km de long suivant un gradient de perturbation en vue de décrire, les<br />

changements dans la structure diamétrique et la composition floristique des forêts. Ces<br />

transects ont été réalisés dans une forêt qui a été fortement perturbée par les activités<br />

humaines (près de la ville d’Ovan, à l’Ouest de Makokou, Ogooué Ivindo et dans une autre<br />

peu ou pas perturbée (dans le Parc National de l’Ivindo, près de chutes de Kongou, au sud de<br />

la ville de Makokou).<br />

7


I. MATERIEL ET METHODES<br />

1. Sites d’étude<br />

Les inventaires forestiers ont été réalisés dans la province de l’Ogooué-Ivindo plus<br />

précisément dans les régions de Kongou et celle d’Ovan. La région de Kongou (N<br />

00°17′24.8″, E 012°34′21.3″), qui est couverte par une forêt peu ou pas perturbée, est localisé<br />

dans le Parc National de l’Ivindo (PNI) au sud de Makokou, tandis que le deuxième site<br />

d’étude se localise dans la localité d’Ovan (N 00°19′,E 012°10′) à environ 100km de<br />

Makokou sur l’axe routier Makokou-Bouée. Le site de la région d’Ovan se caractérise par la<br />

présence des anciennes activités humaines (exploitations forestières).<br />

La flore de ces zones d’étude est proche de celle de l’ensemble du PNI décrite par<br />

Doumenge et al en 2004. Ainsi, on distingue trois zones forestières :<br />

La zone Ouest caractérisée principalement par l’okoumé (Aucoumea klaineana)<br />

bénéficie de la plus grande influence atlantique. D’autres espèces telles que le Sorro<br />

(Scyphocephaliumon ochocoa), l’Ebo (Santiria trimera), l’Ozigo (Dacryodes buettneri),<br />

l’Alep (Desbordesia glaucescens), Coula edulis.., caractérisent également cette zone.<br />

La zone sud moins marquée par l’influence atlantique, est caractérisée par<br />

Paraberlinia bifoliolata (Beli), Entandrophragma utile (Sipo), Filaeopsis discophora<br />

(Nieuk), Klainedoxa gabonensis (Eveus), Coula edulis (Noisetier africain), Panda oleosa<br />

(Afane).<br />

Les zones Nord et Est, présentent des espèces typiquement congolaises:<br />

Gilbertiodendron dewevrei (Limbali), Uapaca spp (Rikio), Lophira alata (Azobé), Hallea sp<br />

(Bahia), Eurypetalum batesi, Dacryodes buettneri (Ozigo), Desbordesia glaucescens (Alep).<br />

Figure 1 : aire de répartition actuelle de l’okoumé.<br />

En vert, les surfaces couvertes de la forêt et en jaune,<br />

les paysages de savane. Born ,2006<br />

Figure 2 : localisation des zones d’étude. Les<br />

cercles en bleu symbolisent les sites d’étude. Source :<br />

ANP<br />

8


La région qui couvre le Parc National l’Ivindo est soumise à un climat équatorial de<br />

transition de type austral, à quatre saisons généralement bien marquées et aux amplitudes<br />

thermiques journalières et annuelles faibles. La petite saison sèche (décembre à février), s’y<br />

caractérise par un ciel souvent dégagé, générateur d’ensoleillements assez importants,<br />

d’évaporations diurnes et de températures élevées, mais épisodiquement pluvieux. L’humidité<br />

chute parfois nettement en fin de saison et peut générer des effets négatifs sur la végétation.<br />

La période de mars à mai représente la petite saison de pluie. Alors que les précipitations<br />

augmentent, l’insolation atteint son maximum. Survient ensuite, avec une baisse des pluies la<br />

grande saison sèche (juin à août). A cette époque de l’année, l’effet négatif de la baisse des<br />

pluies sur la végétation est tempéré par une forte nébulosité quasi-permanente : l’insolation<br />

chute, les températures sont les plus faibles de l’année, l’évaporation diurne est minimale,<br />

l’humidité reste élevée. De septembre à novembre s’étend la grande saison sèche des pluies<br />

(Saint- Vil, 1977).<br />

Figure 3 : Caractéristiques climatiques annuelles de Makokou. (Gauche : les Précipitations en mm ; droite :<br />

2. Protocole de mesure<br />

les courbes des températures en °c), source (le voyageur.net).<br />

a. Dispositif d’échantillonnage<br />

Un transect de 4000 m de long sur 50 m de large couvrant une superficie de 20ha a été<br />

utilisée pour réaliser les inventaires floristiques. Dans ce dispositif, quatre placettes de<br />

50 m×50 m (2500 m²) et quatre sous placettes de 10 m×10 m (100 m²) – qui sont incorporées<br />

dans les grandes placettes – ont été réalisées tous les kilomètres et orientées SE-NE.<br />

9


50 m<br />

Placette<br />

50×50<br />

b. Acquisition des données<br />

4000m<br />

Pour collecter les données, nous avons considéré trois niveaux de mesure :<br />

Dans les sous placettes de 100 m², nous avons inventorié les arbres dont les diamètres sont<br />

compris entre 1 et 10 cm, ainsi que les plantes herbacées.<br />

Les placettes de 2500 m² ont été consacrées à l’inventaire de tous arbres dont le diamètre<br />

mesurée à hauteur de poitrine (dbh) est compris entre 10 et 40 cm ;<br />

Dans l’ensemble du dispositif d’étude (4000 m²), les arbres dont le dbh était supérieur à<br />

40 cm ont été échantillonnés.<br />

Sous placette<br />

10×10<br />

Figure 4 : schémas du dispositif d’échantillonnage.<br />

Afin de bien suivre la variation de la structure diamétrique et la présence de la régénération<br />

de l’okoumé, principale espèce faisant l’objet de notre étude, l’échantillonnage de l’okoumé<br />

s’est fait sur l’ensemble du dispositif sans tenir compte des placettes et sous placettes. Tous les<br />

jeunes okoumés que nous avons observés, étaient systématiquement recensés.<br />

Figure 5 : Mesure de la circonférence et marquage de l’arbre après la mesure.<br />

Layon central<br />

10


c. Calcul des paramètres structuraux et analyse statistique<br />

Afin de caractériser la structure du peuplement d’Okoumé dans chaque zone<br />

inventoriée, deux variables ont été estimées:<br />

(i) L’abondance (totale, adulte et régénération) qui correspond à l’ensemble des Okoumé<br />

inventorié le long du transect ;<br />

(ii) La surface terrière qui est calculée à partir de la circonférence de l’arbre suivant la relation<br />

S= C²/4π ; Avec ST la surface terrière qui représente la surface de la section transversale<br />

supposée circulaire de cet arbre à 1,30 m du sol (mesure à hauteur de poitrine) ou au-<br />

dessus des contreforts. La surface terrière d’un peuplement est la somme des surfaces<br />

terrières de tous les arbres qui la composent, elle s’exprime en mètres carrés ramenée à<br />

l’hectare (m²/ha) ;<br />

L’analyse factorielle des correspondances (AFC) est une méthode d’analyse statistique<br />

descriptive, permettant de décrire la dépendance ou la correspondance entre deux ensembles de<br />

caractères. Dans cette étude, l’AFC, est utilisée pour étudier la variation de la structure<br />

diamétrique du peuplement forestier que l’on soit en zone avec ou sans okoumé. Les variables<br />

utilisées sont : les classes de diamètre et les zones avec ou sans okoumé.<br />

La significativité statistique de l’AFC réalisée à partir des données d’inventaires des deux<br />

zones a été faite, en utilisant le test de Kolmogorov-Smirnov (Bar-hen, 1998) ou le test de khi-<br />

deux (Poinsot, 2005), au seuil de 5%, avec comme pour hypothèse nulle que la structure<br />

diamétrique et le fond floristique des forêts à Okoumé au nord-est du Gabon ne sont pas différents<br />

des autres forêts de la même région. Le test de Kolmogorov-Smirnov permet de déterminer si les<br />

structures diamétriques des arbres diffèrent d’un site (Kongou et Ovan) à un autre ou d’une zone à<br />

une autre (forêt à okoumé versus forêt sans okoumé). En revanche le test de Khi-deux, permet de<br />

déterminer s’il y a un lien entre la composition floristique de la zone à okoumé avec la zone sans<br />

okoumé.<br />

L’analyse comparée de la composition floristique des zones avec et sans okoumé sera<br />

basée sur les paramètres structuraux de la forêt. Notamment, densité relative (DER%), la<br />

dominance relative (DOR%) et le coefficient K de Sorensen (Boupoya-Mapikou, 2005 ; Doucet,<br />

2003 ; Favrichon et al, 1998, Lejoly, 1993).<br />

11


La densité relative (DER)<br />

DER = 100×<br />

La dominance relative (DOR)<br />

DOR= 100×<br />

Le coefficient K de similarité de Sorensen<br />

Avec :<br />

k = 100 ×<br />

A= nombre total d’espèces du premier relevé ;<br />

B= nombre total d’espèces du second relevé et<br />

C= nombre d’espèces communes aux deux relevés.<br />

Le coefficient K, permet de préciser si deux groupements floristiques appartiennent à une<br />

même communauté végétale. Il représente le pourcentage d’espèces communes à deux relevés.<br />

Dans le cadre de notre étude, les deux communautés sont représentées par les zones avec et sans<br />

okoumé. Si K est supérieur à 50%, les groupements sont considérés comme appartenant à la même<br />

communauté.<br />

Nombre d’individus d’une famille ou d’une espèce<br />

Nombre total d’individus dans l’échantillon<br />

Surface terrière d’une espèce ou famille<br />

Surface terrière totale de l’échantillon<br />

12


II. RESULTATS ET INTERPRETATION<br />

1. Évolution de la structure diamétrique de l’okoumé dans les transects<br />

d’inventaire<br />

La figure 6 montre l’évolution de la surface terrière de l’okoumé le long des transects<br />

d’inventaire réalisés à Kongou et à Ovan. Dans la région de Kongou, la surface terrière oscille<br />

entre 0,5 et 6m²/ha pour une densité de 0,56 okoumé/ha. On note une forte concentration<br />

d’okoumé entre 400 et 1000 m, mais à environ 4000 m on trouve un seul gros individu avec une<br />

surface terrière de 4 m²/ha. A Ovan, l’okoumé est absente au début du transect jusqu’à 800 m. Au-<br />

delà, les okoumés sont très abondant avec une densité de 1,25 tiges/ha ont une surface terrière plus<br />

faible, comprise entre 0,4 et 4m²/ha.<br />

Figure 6 : Répartition des diamètres dans le dispositif d’étude.<br />

2. Évolution de la régénération de l’okoumé dans les différents sites d’études<br />

La figure 8 montre que la régénération est plus abondante les 1000 premiers mètres dans le<br />

dispositif de Kongou. Tandis que, dans le site d’étude d’Ovan, la régénération couvre la quasi-totalité<br />

du site d’étude à l’exception des 800 derniers mètres.<br />

SE NE<br />

13


Figure 7 : Abondance de la régénération de l’okoumé<br />

3. Distribution de la structure diamétrique des arbres<br />

La figure 9a montre que la végétation de la région d’Ovan est surtout caractérisée par la<br />

présence des arbres de petit diamètre dont les classes sont comprises entre 10 et 50 cm. Alors<br />

qu’à Kongou, les arbres ont des diamètres plus grands compris entre 50 et 100 cm. Cette<br />

différence de classe de diamètre entre les deux sites est très significative (test de Kolmogorov-<br />

Smirnov : p-value< 0,001) et traduit un gradient de perturbation entre Ovan (zone la plus<br />

perturbée par les activités humaines) et Kongou (zone la moins perturbée). Ce gradient de<br />

distribution de la structure diamétrique est également observé lorsqu’on compare la forêt à<br />

okoumé et celle sans okoumé (figure 9b): les petits arbres se localisent dans la zone à okoumé<br />

(dbh< 50 cm) alors que, les arbres à grand diamètre sont présent dans la zone sans okoumé est<br />

surtout riche en gros individus (dbh> 100 cm).<br />

SE NE<br />

(a) (b)<br />

14


Plus spécifiquement, à kongou (figure 10a) la forêt à Okoumé est dominée par les<br />

arbres ayant de diamètres dont le dbh est compris entre 10 et 50 cm alors que la zone sans<br />

okoumés a des arbres de diamètre plus grand dont le dbh est compris entre 50 et 100 cm. A<br />

contrario, on n’observe le phénomène inverse dans la région d’Ovan (figure 10b).<br />

Au risque α = 0,5 la p-value< 0,001, le test de Kolmogorov-Smirnov montre qu’il y a<br />

une différence significative de diamètre entre la zone avec et sans okoumé. Cela pourrait<br />

traduire la présence d’un gradient de perturbation entre Ovan (zone la plus perturbée par les<br />

activités humaines) et Kongou (zone la moins perturbée).<br />

Figure 9 : Variation de la structure diamétrique des arbres inventoriés dans les zones d’étude. (a) site de<br />

Kongou et (b) site d’Ovan.<br />

(a) (b)<br />

4. Contribution des arbres échantillonnés dans la composition floristique des<br />

forêts étudiées en l’absence de l’okoumé.<br />

Les tableaux 1, 2 et 3 permettent d’estimer la contribution des différentes espèces dans<br />

la composition floristique des zones étudiées en fonction de leur type écologique (pionnières,<br />

non pionnières et ripicoles). Ainsi, le type écologique de l’espèce affecté signe (-), signifie<br />

que ces espèces sont très peu présente dans le site. Le signe (+) quant à lui indique que<br />

l’espèce occupe une place importante dans la composition floristique du site. S’agissant du<br />

test statistique du Khi-deux, il permet de vérifier si l’absence de l’okoumé influence la<br />

composition floristique des forêts étudiées.<br />

Le test de Khi-deux réalisé pour les régions de Kongou + Ovan, puis de Kongou et<br />

Ovan Individuellement montrent qu’au risque α = 0,05 à dll = 2 est inférieur à 0,05 donc on<br />

15


ejette H0. On conclut donc que l’absence de l’okoumé n’influence pas la composition<br />

floristique des forêts étudiées.<br />

Tableau 1 : matrice de contribution à la statistique du khi-deux (%) en l’absence de<br />

l’okoumé à Kongou + Ovan. np = non pionnières, pi = pionnières, ri = ripicoles.<br />

np pi ri<br />

avec -5.094082 21.119185 19.691407<br />

sans 6.003006 -24.887426 -23.204894<br />

Tableau 2 : matrice de contribution de contribution à la statistique du khi-deux (%) en<br />

l’absence de l’okoumé à Kongou. np = non pionnières, pi = pionnières, ri = ripicoles.<br />

np pi ri<br />

avec -3.725390 4.244305 65.531609<br />

sans 1.343078 -1.530157 -23.625462<br />

Tableau 3 : matrice de contribution à la statistique du khi-deux en (%) en l’absence de<br />

l’okoumé à Ovan. np = non pionnières, pi = pionnières, ri= ripicoles.<br />

np pi ri<br />

avec -0.4339394 12.3051757 -1.7163304<br />

sans 2.5679700 -72.8196701 10.1569143<br />

5. Etude du fond floristique<br />

L’inventaire floristique, tableau 5 (annexe), réalisé dans les deux sites d’étude a<br />

abouti à un total de 2203 individus échantillonnés repartis en 38 familles dont les plus<br />

nombreuses sont reportées dans le tableau 4. Ainsi, cinq familles se singularisent par une<br />

densité relative et dominance relative élevées : Ceasalpiniaceae, Myristicaceae, Mimosaceae,<br />

Olacaceae et Burseraceae. Le tableau montre aussi que la dominance relative d’une famille ne<br />

dépend pas toujours du nombre des individus mais plutôt de sa surface terrière. C’est le cas<br />

des Myristicaceae. Ce tableau a été extrait du tableau 5 (annexe).<br />

16


Tableau 4 : les familles les plus importantes. Nind = nombre d’individus par famille et<br />

DER (%) = densité relative et DOR (%) = dominance relative.<br />

Zone sans okoumé Zone avec okoumé<br />

Famille Nind DER(%) G(m²/ha) DOR(%) Nind DER(%) G(m²/ha) DOR(%)<br />

Ceasalpiniaceae 203 9,21 214,53 0,83 301 13,66 537,01 2,08<br />

Myristicaceae 122 5,53 91,32 0,35 153 6,95 104,10 0,38<br />

Mimosaceae 127 5,76 137,91 0,53 88 3,99 44,29 0,17<br />

Olacaceae 141 6,40 97,47 0,37 126 5,71 71,19 0,27<br />

Burseraceae 117 5,31 59,29 0,22 138 6,26 96,08 0,37<br />

Le tableau 5 (annexe) montre que quatre principales familles dominent le peuplement<br />

de la zone avec et sans okoumé. Il s’agit de : Coula edulis ( Olacaceae), Santiria trimera<br />

(Burseraceae), Scyphocephalium mannii (Myristicaceae) et Scorodophloeus zenkeri<br />

(Ceasalpiniaceae). Dacryodes buettneri (Burseraceae). S’ajoute aux dominants de la zone<br />

sans okoumé l’ Hymenostegia pellegrini et Tetraberlinia polyphilla qui sont toutes les deux<br />

des Ceasalpiniaceae venant complétées la liste des dominants de la zone avec okoumé.<br />

Coefficient de similarité K de Sorensen.<br />

K = 66,93%<br />

On constate que le coefficient K de Soresen est supérieur à 50%. Donc les<br />

groupements forestiers comparés (forêt avec ou sans okoumé) sont considérés comme<br />

appartenant à la même communauté.<br />

17


DISCUSSION<br />

Les résultats de cette étude montrent que la densité de l’Okoumé dans la forêt de<br />

Kongou suit bien un gradient orienté SE-NE : elle décroît au fur et à mesure qu’on s’éloigne<br />

du point sud du transect.<br />

Afin de bien comprendre ce mode de répartition, il est important de se rappeler des<br />

traits biologiques de l’espèce et les facteurs environnementaux qui les contrôlent. Ces facteurs<br />

sont de deux ordres : la disponibilité en lumière et l’humidité du sol au moment de la<br />

dispersion des graines.<br />

L’okoumé est une espèce héliophile, c’est-à-dire que cette espèce a besoin de lumière<br />

pour que les jeunes plantules se développent correctement. Elle ne se régénère donc qu’après<br />

perturbation de la canopée, dans les espaces ouverts (chablis naturels, jachères, bords des<br />

routes ou toutes zones perturbées par les activités humaines) ayant au moins une superficie de<br />

0.25 ha (Biraud et al, 1959).<br />

La présence de jeunes individus dans la première et la deuxième zone à Okoumé<br />

indique bien que les conditions de lumière n’étaient pas un facteur limitant pour la<br />

régénération. Autrement dit, il y a eu suffisamment de perturbation dans la canopée (chablis<br />

naturels ou perturbations anthropiques) pour que la germination des graines d’Okoumé se<br />

fasse normalement. Toutefois, le taux de régénération est plus faible dans la deuxième zone<br />

par rapport à la première zone, et il décroît au fur à mesure qu’on s’éloigne de la première<br />

zone.<br />

Cette observation ne peut s’expliquer que si on prend en compte le deuxième facteur<br />

qu’est la disponibilité en eau du sol qui est l’un des éléments qui détermine la germination des<br />

graines d’Okoumé. En effet, les graines d’Okoumé n’ont pas de dormance, leur germination<br />

se fait donc immédiatement après la dispersion. Ceci n’est possible que si la graine tombe sur<br />

un sol suffisamment humide pour permettre le développement de la jeune plantule. La<br />

différence de régénération entre la première et la deuxième zone à Okoumé pourrait donc<br />

traduire une différence d’humidité du sol entre les deux zones : la première zone serait donc<br />

plus humide que la deuxième zone.<br />

Par ailleurs, le peuplement à Okoumé est encadré aux deux extrémités du transect par<br />

deux gros individus ayant pratiquement le même diamètre, et par conséquent le même âge. La<br />

présence aux extrémités du transect de ces deux très gros individus d’Okoumés, avec des<br />

18


diamètres supérieurs à 180 cm, suggère que le peuplement d’Okoumé dans la région de<br />

Kongou n’était pas aussi fragmenté dans le passé qu’il ne l’est aujourd’hui. En effet, les deux<br />

individus peuvent être considérés comme ayant le même âge, que l’on peut estimer à 140 ans<br />

en tenant compte d’un taux de croissance moyen de 0,9 cm/an (Doucet, 2004).<br />

Par ailleurs, l’okoumé le plus vieux (198 cm de diamètre) se trouve à la limite de<br />

distribution de l’espèce, soit à 4 km de la zone actuelle à forte densité en okoumé. Cette<br />

observation suppose que le pied mère ayant permis la régénération de cet Okoumé devait être<br />

très proche de celui-ci dans le passé. En effet, bien qu’étant une espèce anémochore (c’est-à-<br />

dire que la dispersion de sa graine ailée est assurée exclusivement par le vent), la graine<br />

d’Okoumé ne se disperse que jusqu’à 200 m de distance maximale du semencier (Brunck et<br />

al, 1990). Donc la zone intermédiaire actuelle était sans doute plus riche dans le passé en<br />

Okoumé qu’elle ne l’est aujourd’hui.<br />

De même, l’étude révèle bien que les okoumés dans la région d’Ovan possèdent la<br />

même distribution que celle observée à Kongou. Cette distribution se confirme bien sur<br />

l’étude de la régénération (figure 9). En effet, après 3000 m on n’observe plus la présence de<br />

la régénération dans la région d’Ovan. La présence de l’okoumé sur la quasi-totalité du site<br />

d’étude n’est pas surprenant car selon (Leroy-Deval, 1973), la limite de l’aire de distribution<br />

de l’okoumé dans la province de l’Ogooué- Ivindo se situerait dans la région de Mintoum qui<br />

est un village environnant la ville d’Ovan. La présence des okoumés de faible diamètre<br />

pourrait s’expliquer par le fait que les individus de grand diamètre ont été exploités par les<br />

forestiers. La présence actuelle des individus de plus de 0,7 m de dbh soit environ 1,099 m² de<br />

surface terrière sur ce site suggère que les okoumés laissés sur pieds par les forestiers ont<br />

connu une croissance diamétrique leur permettant de passer au-dessus du diamètre minimum<br />

d’exploitabilité (Dme) qui est de 0,7 m pour l’okoumé (Belingard, 1996). Tandis que, la<br />

présence des quelques grands okoumés dont le diamètre varie entre 2 et 4 m² s’explique par le<br />

fait ces arbres possèdent des caractères dépressifs tels que des formes contournées et visées.<br />

La disparition de la régénération après 3000m est en accord avec les observations réalisées à<br />

Kongou. Cette disparition brusque montre bien qu’il existe bien un facteur climatique<br />

défavorable au développement de l’espèce qui s’accentue plus à l’approche du Nord - Est de<br />

la province de l’Ogooué – Ivindo. La présence de la régénération dans la zone du Sud – Est<br />

confirme que l’okoumé trouve les conditions favorables à son développement dans la zone du<br />

Sud- Est. La forte abondance de la régénération dans cette zone est favorisée par deux<br />

19


facteurs : les facteurs climatiques favorables et les éclaircis provoqués par l’exploitation<br />

forestière.<br />

L’étude globale de la végétation de Kongou et Ovan révèle que la région de Kongou serait<br />

caractérisée par des arbres ayant une structure diamétrique plus importante que ceux des arbres<br />

présents à Ovan. Cette observation pourrait s’expliquer par le fait que la région de Kongou est<br />

restée non perturbée car elle est dans les limites du Parc National de l’Ivindo, alors qu’à Ovan, du<br />

fait de la présence des concessions forestières et des nombreux villages, la forêt a été fortement<br />

perturbée. En effet, l’exploitation forestière et la mise en place des cultures vivrières par les<br />

habitants avoisinant la zone d’étude de la région d’Ovan ont eu pour conséquence une diminution<br />

de la surface occupée la forêt.<br />

La région de Kongou quant à elle, serait caractérisée par des arbres dont le diamètre<br />

est inférieur à 50 cm présent dans la zone à okoumé. Tandis que la zone dite non à okoumé<br />

possède majoritairement les arbres à grande structure diamétrique supérieure à 50 cm. Cette<br />

différence diamétrique entre les deux zones pourrait s’expliquer par le fait que la zone avec<br />

okoumé aurait connu de fortes perturbations naturelles conduisant à la formation des grands<br />

chablis, de nombreux petits chablis ou des perturbations entropiques du à l’implantation de<br />

nombreuses petites plantations entrainant ainsi la recolonisation du milieu par des espèces<br />

héliophiles à l’instar de l’okoumé et l’azobé mais aussi la germination des graines restées<br />

dans la banque de graines du sol. D’autre part, dans cette partie on note aussi la présence des<br />

arbres non pionnières de grand diamètre qui peuvent être des arbres du peuplement originel<br />

ayant survenu aux intempéries à l’instar de Coula edulis, Scyphocephalium mannii,<br />

Petersianthus macrocarpus, Hymenostegia pellegrini et bien d’autre ayant subsistés. Ces<br />

derniers, par le biais de la dissémination de leurs graines ont participé à la recolonisation du<br />

milieu d’où le nombre important des arbres à petit diamètre. L’augmentation de la structure<br />

diamétrique à l’approche du nord-est traduirait la faiblesse ou une absence de perturbations<br />

anthropiques et naturelles dans cette partie de Kongou. Cette observation corrobore<br />

l’observation qui montre qu’il y a une augmentation de la proportion des espèces à graines<br />

lourdes (Myristicaceae, Sapotaceae, Irvingiaceae) dans les forêts où l’homme n’a pas<br />

intervenu depuis des décennies ou des siècles (Fournier, 1983). L’analyse détaillée de zone<br />

montre bien que cette partie de Kongou comprend un nombre important de Myristicaceae<br />

(Scyphocephalium mannii) et une variété importante des Irvingiaceae (Irvingia gabonensis,<br />

Irvingia grandifolia et Klainedoxa gabonensis). D’autre part, la présence de l’okoumé de 198<br />

cm de diamètre mentionné plus haut traduirait le vieillissement de la population étudiée dans<br />

20


la zone. Cette observation est en accord avec celle qui montre que la densité des okoumés<br />

diminue en fonction de l’âge et du type de l’écosystème dans lequel il évolue. En effet, cette<br />

densité est de 2650 individus par hectare en savane côtière dans un peuplement mono<br />

dominant équien de six ans, pour seulement 300 et 500 okoumés dans les de plus de trente<br />

ans. Dans les vieilles forêts à marantaceae, ne subsistent plus que des vieux arbres de gros<br />

diamètres disséminés (Mapaga, 2002b).<br />

La différence diamétrique que l’on observe dans la région d’Ovan peut s’expliquer<br />

par le fait que l’okoumé avait probablement une densité importante dans cette région justifiant<br />

ainsi l’exploitation de la zone par les forestiers. La mise en exploitation de la zone passe par<br />

la création des routes de débardage pour faciliter le transport des grumes. D’autre part,<br />

l’abattage des arbres par les forestiers a favorisé la création des chablis dont la taille variait en<br />

fonction du nombre de bois d’avenir que l’arbre abattu entraine en tombant. Ces dégâts<br />

d’abattage dépendent directement du nombre de tiges prélevées à l’hectare et de la taille de<br />

l’arbre abattu notamment la couronne (Sist, 2000). L’effet conjugué de la mise en place de la<br />

route et de l’abattage des arbres favorise la création de grands éclaircis dans la forêt dite à<br />

okoumé favorisant ainsi l’entrée de grandes quantité de lumière. Cette importante quantité de<br />

lumière aura un effet à long terme sur la croissance des espèces héliophiles, nombreuses sont<br />

des espèces héliophiles, sur le plan longitudinal et diamétral. Cette croissance diamétrale des<br />

arbres dans la zone perturbée par l’exploitation forestière pourrait expliquer le fait que les<br />

arbres en zone exploitée aient des diamètres plus important que ceux des forêts non<br />

perturbées. Cette observation est en accord avec celle réalisée par (Durrieu et al, 1998) ; si on<br />

considère trois intensités différentes d’éclaircie réalisée en forêt naturelle (éclaircie forte,<br />

éclaircie moyenne et peuplement témoin). Il en résulte que la surface terrière des peuplements<br />

des espèces commerciales dans les parcelles éclaircies augmente plus vite que dans les<br />

parcelles témoins.<br />

L’analyse de la composition floristique en fonction de la zone avec ou sans okoumé<br />

montre que les zones avec okoumé sont essentiellement composées d’espèces pionnières<br />

tandis que les zones sans okoumés se caractérisent par la présence des espèces non pionnières<br />

(tableaux 1,2 et 3). La présence élevée des espèces pionnières dans la zone dite à okoumé par<br />

rapport à celle dite sans okoumé suggère que la zone à okoumé a connu des perturbations<br />

présentes ou passées plus importantes que celle qu’a connue la zone sans okoumé. Cette<br />

observation se confirme dans la zone sans okoumé car cette dernière possède en son sein une<br />

faible présence des espèces pionnières traduisant ainsi la faiblesse des perturbassions.<br />

21


L’analyse comparée des fonds floristiques des zones avec et sans okoumé laisse<br />

apparaitre que les familles des arbres les plus nombreuses sont les Ceasalpiniaceae,<br />

Olacaceae, Mimosaceae, Myristicaceae, les Burceraceae. Les espèces dominantes sont: Coula<br />

edulis ( Olacaceae), Santiria trimera (Burseraceae), Scyphocephalium mannii (Myristicaceae)<br />

et Scorodophloeus zenkeri (Ceasalpiniaceae). Dacryodes buettneri (Burseraceae),<br />

Hymenostegia pellegrini (Ceasalpiniaceae) et Tetraberlinia polyphilla (Ceasalpiniaceae). Ces<br />

observations montrent bien que la structure des forêts prospectées reste proche de la structure<br />

globale des forêts du Nord-Est du Gabon décrite par Doumenge. Le coefficient K = 66,93%<br />

de Sorensen calculé signale une bonne similarité entre les zones avec et sans okoumé.<br />

Autrement dit, il n’ya pas de grandes différences floristiques entre les forêts à okoumé et sans<br />

okoumé dans les régions étudiées. La dominance locale des familles citées dans les<br />

peuplements constitués de ce fond floristique commun pourrait avoir plusieurs causes<br />

(Doucet, 2003).<br />

1. Soit ce sont des espèces inféodées à certains milieux dont la représentativité peut<br />

changer d’un site à l’autre ;<br />

2. Soit ces dominantes sont des espèces grégaires vivant dans des peuplements de<br />

superficie limité ou des espèces dont la distribution géographique est très restreinte ;<br />

3. Soit ce sont des espèces de transition vers des unités phytosociologiques distinctes.<br />

L’apparition de nouvelles espèces pourrait s’expliquer par le fait que l’exploitation<br />

forestière a favorisé tout comme la création des chablis naturels ont permis la mise en place<br />

des conditions favorables à l’émergence de nouvelles espèces. Ces conditions peuvent être la<br />

lumière et l’ouverture de la canopée qui permet le développement des graines restées dans la<br />

banque des graines du sol. D’autre raisons peuvent expliquer l’apparition de nouvelles<br />

espèces dans les forêts étudiées :<br />

1. La relation entre le type de fruit et le régime alimentaire des animaux. C’est le cas du<br />

Baillonella toxisperma (Moabi) dont le fruit est de type sarcochore (diaspores<br />

totalement ou partiellement charnues) ces fruits sont disséminés par les animaux. Dans<br />

le cas du Moabi les éléphants sont les principaux disséminateurs (White, 2001) ;<br />

2. Relation entre les plantes et le type de sol. (Hogberg, 1986) pense qu’en Afrique<br />

tropicale, les légumineuses munies d’ectomycorhizes sont plus abondantes sur les sols<br />

pauvres en phosphores alors que les légumineuses présentant des endomycorhizes<br />

22


deviennent plus abondantes dans les zones les plus sèches et riches en phosphore et plus<br />

pauvres en azote ;<br />

3. Les facteurs climatiques, (Saint-Vil, 1977) montre que la chute de l’humidité en fin de<br />

saison sèche parfois peut générer des effets négatifs sur la végétation.<br />

23


CONCLUSION<br />

Cette étude montre bien qu’il y a une tendance évolutive dans la répartition de<br />

l’okoumé à l’approche de sa limite de distribution Nord-Est. La répartition de l’Okoumé dans<br />

les forêts de Kongou et Ovan se fait suivant un gradient de densité SE-NE qui probablement<br />

reflète un gradient d’humidité. Cette limite Nord-Est de distribution de l’Okoumé dans la<br />

province de l’Ogooué - IvindoParc est sans doute entrain de régresser vers le sud,<br />

probablement en réponse à un changement des conditions environnementales qui déterminent<br />

la régénération de cette espèce. Le climat bien plus que l’action passé de l’Homme pourrait<br />

donc être le facteur environnemental majeur qui expliquerait l’aire de distribution et la<br />

dynamique de l’Okoumé dans les forêts gabonaises. Les fonds floristiques des zones avec ou<br />

sans okoumé sont quasiment les mêmes ; ils sont caractérisés par les familles Ceasalpiniaceae,<br />

Olacaceae, Mimosaceae, Myristicaceae, Euphorbiaceae les Burceraceae dont les espèces<br />

dominantes sont Scyphocephalium mannii (Myristicaceae), Coula edulis (Olacaceae),<br />

Scorodophloeus zinkeri (Cesalpiniaceae) et Santiria trimera (Burseraceae). Les différences<br />

observées peuvent s’expliquer par la relation entre le type de fruit et le régime alimentaire des<br />

animaux d’une part, la relation entre les plantes, le type de sol et Les facteurs climatiques<br />

d’autre part.<br />

24


ANNEXES<br />

Tableau 5 : les principales familles relevées dans les dispositifs d’étude.<br />

Nind = nombre d’individu par famille, DER (%) = densité relative, G (m²/ha), DOR (%) =<br />

dominance relative.<br />

Zone Famille Nind DER(%) G (m²) DOR (%)<br />

sans Anacardiaceae 6 0,27235588 0,1058118 0,00041018<br />

sans Annonaceae 29 1,31638675 3,24658424 0,01258551<br />

sans Apocynaceae 2 0,09078529 0,05036568 0,00019524<br />

sans Burseraceae 117 5,31093963 59,2900928 0,22984026<br />

sans Caesalpiniaceae 203 9,21470722 214,535555 0,8316551<br />

sans Chrysobalanaceae 1 0,04539265 0,00102019 3,9548E-06<br />

sans Dipterocarpaceae 3 0,13617794 0,05873566 0,00022769<br />

sans Dracaenaceae 1 0,04539265 0,01451465 5,6267E-05<br />

sans Ebenaceae 8 0,36314117 0,10175031 0,00039444<br />

sans Euphorbiaceae 57 2,58738084 12,5448905 0,04863074<br />

sans Guttifereae 1 0,04539265 0,0037994 1,4729E-05<br />

sans Irvingiaceae 27 1,22560145 5,18414018 0,02009651<br />

sans Lauraceae 5 0,22696323 0,01900202 7,3662E-05<br />

sans Lecythidaceae 26 1,18020881 4,97576036 0,01928872<br />

sans Mimosaceae 127 5,76486609 137,953564 0,53478215<br />

sans Myristicaceae 21 0,95324557 2,11733672 0,00820793<br />

sans Myristicaceae 101 4,58465729 89,2178135 0,34585619<br />

sans Ochnaceae 11 0,49931911 1,72816682 0,0066993<br />

sans Olacaceae 141 6,40036314 97,4761397 0,3778699<br />

sans Pandaceae 36 1,63413527 5,93825074 0,02301985<br />

sans Papilionaceae 9 0,40853382 0,55314006 0,00214427<br />

sans Rubiaceae 31 1,40717204 4,18957092 0,01624103<br />

sans Rutaceae 2 0,09078529 0,04148953 0,00016084<br />

sans Sapotaceae 2 0,09078529 0,02242668 8,6938E-05<br />

sans Simaroubaceae 13 0,5901044 1,22014954 0,00472996<br />

sans Styracaceae 3 0,13617794 0,02672707 0,00010361<br />

sans Tiliaceae 3 0,13617794 0,06557859 0,00025422<br />

sans Ulmaceae 10 0,45392646 1,24972785 0,00484462<br />

avec Anacardiaceae 6 0,27235588 0,08015715 0,00031073<br />

avec Anisophylleaceae 1 0,04539265 0,00798824 3,0967E-05<br />

avec Annonaceae 48 2,17884703 10,1938075 0,03951668<br />

avec Apocynaceae 5 0,22696323 0,17603674 0,00068241<br />

avec Burseraceae 138 6,2641852 96,0846978 0,37247592<br />

avec Caesalpiniaceae 301 13,6631866 537,147221 2,08227128<br />

avec Chrysobalanaceae 2 0,09078529 0,02550465 9,887E-05<br />

avec Combretaceae 1 0,04539265 0,01124609 4,3596E-05<br />

avec Dipterocarpaceae 2 0,09078529 0,05671625 0,00021986<br />

25


avec Ebenaceae 15 0,6808897 0,23155979 0,00089765<br />

avec Euphorbiaceae 105 4,76622787 31,5666405 0,12236926<br />

avec Flacourtiaceae 2 0,09078529 0,01846516 7,1581E-05<br />

avec Guttifereae 7 0,31774852 0,13740083 0,00053264<br />

avec Irvingiaceae 10 0,45392646 0,8751903 0,00339271<br />

avec Lauraceae 9 0,40853382 0,12891602 0,00049975<br />

avec Lecythidaceae 11 0,49931911 0,71808662 0,00278369<br />

avec Loganiaceae 5 0,22696323 0,14604894 0,00056616<br />

avec Meliaceae 5 0,22696323 0,05571979 0,000216<br />

avec Mimosaceae 88 3,99455288 44,2994167 0,17172835<br />

avec Myristicaceae 129 5,85565138 97,7765037 0,37903427<br />

avec Myristicaceae 24 1,08942351 6,47631979 0,0251057<br />

avec Ochnaceae 12 0,54471176 1,62871996 0,00631379<br />

avec Olacaceae 126 5,71947345 71,1950522 0,27599028<br />

avec Pandaceae 19 0,86246028 1,11305073 0,00431478<br />

avec Papilionaceae 39 1,77031321 5,89871704 0,0228666<br />

avec Rubiaceae 40 1,81570586 8,00065094 0,03101482<br />

avec Rutaceae 12 0,54471176 1,0980266 0,00425654<br />

avec Sapindaceae 20 0,90785293 0,21268131 0,00082447<br />

avec Sapotaceae 2 0,09078529 0,03497617 0,00013559<br />

avec Scytopetalaceae 4 0,18157059 0,00635381 2,4631E-05<br />

avec Simaroubaceae 2 0,09078529 0,02944977 0,00011416<br />

avec Sterculiaceae 6 0,27235588 0,01246598 4,8325E-05<br />

avec Styracaceae 2 0,09078529 0,0228906 8,8736E-05<br />

avec Ulmaceae 8 0,36314117 0,44596417 0,0017288<br />

avec Vochysiaceae 1 0,04539265 0,0045216 1,7528E-05<br />

total 2203 100 25796,2171 100<br />

Tableau 6 : les principales espèces relevées dans les dispositifs d’étude.<br />

Nind = nombre d’individu par espèce, DER (%) = densité relative, G (m²/ha), DOR (%) =<br />

dominance relative.<br />

Zone Genre + espèce Nind DER (%) G (m²/ha) DOR (%)<br />

sans Afrostyrax lepidophyllus 3 0,13617794 0,02672707 0,00010359<br />

sans Alstonia boonei 2 0,09078529 0,05036568 0,00019521<br />

sans Anonidium mannii 12 0,54471176 0,64052799 0,00248257<br />

sans Anthonotha macrophylla 3 0,13617794 0,07639481 0,00029609<br />

sans Antrocaryon klaineanum 1 0,04539265 0,0113354 4,3934E-05<br />

sans Aphanocalyx sp 1 0,04539265 0,0061544 2,3853E-05<br />

sans Baillonella toxisperma 1 0,04539265 0,00694774 2,6928E-05<br />

sans Baphia leptobotrys 2 0,09078529 0,01371583 5,316E-05<br />

sans Beilschimiedia sp 5 0,22696323 0,01900202 7,3648E-05<br />

sans Berlinia sp 1 0,04539265 0,00538855 2,0885E-05<br />

sans Bikinia le-testui 1 0,04539265 0,02163656 8,3859E-05<br />

sans Celtis tessmannii 10 0,45392646 1,24972785 0,00484372<br />

26


sans Centroplacus glaucinas 10 0,45392646 0,04510327 0,00017481<br />

sans Coelocaryon preussii 24 1,08942351 2,95219317 0,01144217<br />

sans Coula edulis 85 3,85837494 41,1670838 0,15955623<br />

sans Croton oligandrus 2 0,09078529 0,01896342 7,3499E-05<br />

sans Cryptosepalum congolanum 6 0,27235588 0,11426792 0,00044288<br />

sans Cryptosephalum congolanum 1 0,04539265 0,0002082 8,0695E-07<br />

sans Cylicodiscus gabunensis 9 0,40853382 1,12609477 0,00436454<br />

sans Dacryodes buettneri 48 2,17884703 19,0181342 0,07371088<br />

sans Dacryodes klaineana 5 0,22696323 0,08970674 0,00034769<br />

sans Dacryodes normandii 6 0,27235588 0,12631374 0,00048957<br />

sans Dacryodes sp 2 0,09078529 0,02417996 9,3717E-05<br />

sans Dactyladenia sp 1 0,04539265 0,00102019 3,9541E-06<br />

sans Daniella klainei 2 0,09078529 0,03255678 0,00012618<br />

sans Dialium guineense 1 0,04539265 0,00293922 1,1392E-05<br />

sans Dialium pachyphyllum 35 1,58874262 6,13234796 0,02376788<br />

sans Diogoa zenkeri 27 1,22560145 2,80953904 0,01088927<br />

sans Diogoa zenkeripicole 1 0,04539265 0,00103816 4,0237E-06<br />

sans Diospyros gabunensis 3 0,13617794 0,00692441 2,6838E-05<br />

sans Diospyros sp 5 0,22696323 0,0555876 0,00021545<br />

sans Distemonanthus benthamianus 2 0,09078529 0,05086996 0,00019716<br />

sans Dracaena fragans 1 0,04539265 0,01451465 5,6256E-05<br />

sans Drypetes sp 7 0,31774852 0,30480531 0,00118137<br />

sans Duboscia macrocarpa 2 0,09078529 0,03513354 0,00013617<br />

sans Fillaeopsis discophora 30 1,36177939 11,3974503 0,04417447<br />

sans Gambeya lacourtiana 1 0,04539265 0,00440927 1,709E-05<br />

sans Garcinia sp 1 0,04539265 0,0037994 1,4726E-05<br />

sans Gilbertiodendron dewevrei 3 0,13617794 0,17544946 0,00068001<br />

sans Gilbertiodendron sp 1 0,04539265 0,00030175 1,1695E-06<br />

sans Gilletiodendron kisantuense 5 0,22696323 0,1349196 0,00052292<br />

sans Gilletiodendron pierreanum 18 0,81706764 2,91859124 0,01131194<br />

sans Grewia sp 1 0,04539265 0,00471196 1,8263E-05<br />

sans Hallea ciliata 21 0,95324557 2,57468453 0,00997902<br />

sans Heisteria parvifolia 13 0,5901044 0,86551904 0,0033546<br />

sans Heisteripicolea parvifolia 7 0,31774852 0,09759316 0,00037825<br />

sans Hymenostegia pellegrini 41 1,8610985 7,94527233 0,03079445<br />

sans Hymenostegia sp 3 0,13617794 0,06288046 0,00024371<br />

sans Irvingia gabonensis 7 0,31774852 0,16052465 0,00062216<br />

sans Irvingia grandifolia 5 0,22696323 0,16893899 0,00065478<br />

sans Irvingia robur 1 0,04539265 0,00433516 1,6802E-05<br />

sans Irvingia sp 1 0,04539265 0,0011304 4,3812E-06<br />

sans Klainedoxa gabonensis 13 0,5901044 1,86521889 0,00722925<br />

sans Lophira alata 11 0,49931911 1,72816682 0,00669806<br />

sans Macaranga sp 1 0,04539265 0,00490625 1,9016E-05<br />

sans Marquesia excelsa 3 0,13617794 0,05873566 0,00022765<br />

sans Nauclea diderripicolechii 1 0,04539265 0,00467358 1,8114E-05<br />

sans Newtonia leucocarpa 2 0,09078529 0,0664424 0,00025752<br />

27


sans Newtonia leucocarpa 1 0,04539265 0,00042987 1,6661E-06<br />

sans Oddoniodendron normandii 1 0,04539265 0,00030664 1,1885E-06<br />

sans Odyendyea gabonensis 13 0,5901044 1,22014954 0,00472908<br />

sans Panda oleosa 26 1,18020881 4,94829933 0,01917872<br />

sans Parkia bicolor 6 0,27235588 0,17721424 0,00068685<br />

sans Pausinystalia johimbe 7 0,31774852 0,10635934 0,00041223<br />

sans Pentaclethra eetveldeana 32 1,45256468 6,66954104 0,02584995<br />

sans Pentaclethra macrophylla 37 1,67952792 10,7679191 0,04173452<br />

sans Pentaclethra sp 10 0,45392646 0,55459967 0,00214953<br />

sans Petersianthus macrocarpus 1 0,04539265 0,00406287 1,5747E-05<br />

sans Petersianthus macrocarpus 25 1,13481616 4,69545835 0,01819875<br />

sans Plagiostyles africana 34 1,54334998 4,14324766 0,01605848<br />

sans Plagiostyles afripicolecana 7 0,31774852 0,06259975 0,00024263<br />

sans Polyalthia suaveolens 6 0,27235588 0,09012681 0,00034932<br />

sans Pterocarpus soyauxii 6 0,27235588 0,31133667 0,00120669<br />

sans Pycnanthus angolensis 2 0,09078529 0,04041229 0,00015663<br />

sans Rothmannia sp 2 0,09078529 0,00228201 8,8447E-06<br />

sans Santiria trimera 40 1,81570586 4,04291895 0,01566963<br />

sans Santiria trimera 15 0,6808897 0,26823075 0,00103961<br />

sans Scyphocephalium mannii 91 4,13073082 75,2560979 0,29167914<br />

sans Staudtia stipitata 5 0,22696323 0,09386577 0,00036381<br />

sans Strombosiopsis tetrandra 8 0,36314117 0,25575496 0,00099126<br />

sans Swartzia fistuloides 1 0,04539265 0,00471196 1,8263E-05<br />

sans Tessmannia africana 10 0,45392646 0,71429287 0,00276847<br />

sans Tetraberlinia polyphylla 6 0,27235588 0,2311555 0,00089592<br />

sans Tetraberlinia sp 2 0,09078529 0,02826 0,00010953<br />

sans Trichoscypha abut 1 0,04539265 0,00036298 1,4069E-06<br />

sans Trichoscypha acuminata 4 0,18157059 0,03990697 0,00015467<br />

sans Uapaca sp 6 0,27235588 0,24634966 0,00095481<br />

sans Xylopia aethiopica 5 0,22696323 0,11144427 0,00043194<br />

sans Xylopia hypolampra 3 0,13617794 0,04654265 0,00018039<br />

sans Xylopia quintasi 1 0,04539265 0,00131646 5,1024E-06<br />

sans Xylopia quintasii 2 0,09078529 0,0133249 5,1645E-05<br />

sans Zanthoxylon sp 1 0,04539265 0,01679164 6,5081E-05<br />

sans Zanthoxylum heitzii 1 0,04539265 0,00549188 2,1286E-05<br />

sans Scorodophloeus zenkeri 60 2,72355878 13,613671 0,05276415<br />

avec Afrostyrax lepidophyllus 2 0,09078529 0,0228906 8,872E-05<br />

avec Alstonia boonei 5 0,22696323 0,17603674 0,00068229<br />

avec Amphimas ferrugineus 3 0,13617794 0,08704151 0,00033736<br />

avec Anonidium mannii 3 0,13617794 0,03066406 0,00011885<br />

avec Anopyxis klaineana 1 0,04539265 0,00798824 3,0961E-05<br />

avec Anthocleista vogelii 5 0,22696323 0,14604894 0,00056606<br />

avec Anthonotha macrophylla 1 0,04539265 0,00035767 1,3862E-06<br />

avec Anthonotha sp 1 0,04539265 0,00540914 2,0965E-05<br />

avec Antidesma sp 3 0,13617794 0,00274507 1,0639E-05<br />

avec Antrocaryon klaineanum 2 0,09078529 0,03250624 0,00012599<br />

28


avec Aphanocalyx margininervatus 3 0,13617794 0,02225917 8,6273E-05<br />

avec Aphanocalyx microphyllus 1 0,04539265 0,00637616 2,4713E-05<br />

avec Aphanocalyx sp 8 0,36314117 0,47408554 0,00183747<br />

avec Aucoumea klaineana 32 1,45256468 14,2893317 0,05538289<br />

avec Baphia leptobotrys 19 0,86246028 0,13440552 0,00052093<br />

avec Baphia sp 1 0,04539265 0,00500487 1,9398E-05<br />

avec Beilschimiedia sp 6 0,27235588 0,05826131 0,00022581<br />

avec Beilschimiedia sp 3 0,13617794 0,0138474 5,367E-05<br />

avec Berlinia bracteosa 10 0,45392646 0,47466446 0,00183971<br />

avec Berlinia confusa 1 0,04539265 0,00471196 1,8263E-05<br />

avec Berlinia sp 5 0,22696323 0,08119169 0,00031468<br />

avec Bikinia durandii 1 0,04539265 0,01103906 4,2785E-05<br />

avec Blighia welwitschii 1 0,04539265 0,01103906 4,2785E-05<br />

avec Bripicoledelia sp 1 0,04539265 0,00880966 3,4145E-05<br />

avec Calpocalyx heitzii 5 0,22696323 0,0205783 7,9758E-05<br />

avec Calpocalyx sp 1 0,04539265 0,00471196 1,8263E-05<br />

avec Carapa procera 2 0,09078529 0,00167331 6,4854E-06<br />

avec Celtis tessmannii 8 0,36314117 0,44596417 0,00172848<br />

avec Centroplacus glaucinas 6 0,27235588 0,0151976 5,8903E-05<br />

avec Cleistanthus sp 5 0,22696323 0,04148953 0,00016081<br />

avec Coelocaryon preussii 37 1,67952792 8,66204484 0,03357253<br />

avec Cola sp 3 0,13617794 0,00292405 1,1333E-05<br />

avec Corynanthe mayumbensis 3 0,13617794 0,00275977 1,0696E-05<br />

avec Coula edulis 73 3,31366319 31,5808095 0,12240155<br />

avec Croton oligandrus 8 0,36314117 0,33896959 0,00131379<br />

avec Crudia gabonensis 2 0,09078529 0,02505916 9,7125E-05<br />

avec Crudia sp 1 0,04539265 0,00137817 5,3415E-06<br />

avec Cylicodiscus gabunensis 7 0,31774852 0,39546575 0,00153275<br />

avec Dacryodes buettneri 29 1,31638675 6,32956649 0,02453226<br />

avec Dacryodes igaganga 4 0,18157059 0,05486334 0,00021264<br />

avec Dacryodes klaineana 5 0,22696323 0,05460115 0,00021162<br />

avec Dacryodes normandii 2 0,09078529 0,00555435 2,1528E-05<br />

avec Dacryodes sp 2 0,09078529 0,00637616 2,4713E-05<br />

avec Dialium bipendense 1 0,04539265 0,007065 2,7383E-05<br />

avec Dialium dinklagei 1 0,04539265 0,00711218 2,7566E-05<br />

avec Dialium guineense 3 0,13617794 0,05731836 0,00022216<br />

avec Dialium pachyphyllum 31 1,40717204 3,01754 0,01169544<br />

avec Dichostemma glaucescens 4 0,18157059 0,00514458 1,9939E-05<br />

avec Diogoa zenkeri 17 0,77167499 0,63471114 0,00246003<br />

avec Diospyros gabunensis 9 0,40853382 0,03260735 0,00012638<br />

avec Diospyros sp 6 0,27235588 0,09037933 0,00035029<br />

avec Discoglypremna caloneura 2 0,09078529 0,0236169 9,1535E-05<br />

avec Distemonanthus benthamianus 7 0,31774852 0,50167654 0,00194441<br />

avec Drypetes sp 6 0,27235588 0,0608595 0,00023588<br />

avec Duguetia staudtii 1 0,04539265 0,00057385 2,2242E-06<br />

avec Engomegoma gordonii 1 0,04539265 0,00894164 3,4656E-05<br />

29


avec Erythrophleum ivorense 2 0,09078529 0,0166829 6,466E-05<br />

avec Fillaeopsis discophora 7 0,31774852 0,34684471 0,00134431<br />

avec Garcinia punctata 1 0,04539265 0,00028733 1,1136E-06<br />

avec Garcinia smeathmannii 3 0,13617794 0,00362866 1,4064E-05<br />

avec Garcinia sp 2 0,09078529 0,04474696 0,00017343<br />

avec Gilbertiodendron brachystegioides 2 0,09078529 0,06500585 0,00025195<br />

avec Gilbertiodendron dewevrei 12 0,54471176 1,35979615 0,00527033<br />

avec Gilletiodendron kisantuense 16 0,72628234 2,18306948 0,00846119<br />

avec Gilletiodendron pierreanum 11 0,49931911 1,18085684 0,00457679<br />

avec Guarea thompsonii 1 0,04539265 0,00025059 9,7125E-07<br />

avec Hallea ciliata 30 1,36177939 5,20649178 0,02017943<br />

avec Heisteria parvifolia 13 0,5901044 0,85150067 0,00330026<br />

avec Hexalobus cripicolespiflorus 1 0,04539265 0,00942489 3,6529E-05<br />

avec Hymenostegia mannii 1 0,04539265 0,00637616 2,4713E-05<br />

avec Hymenostegia pellegrini 44 1,99727644 9,05141455 0,03508166<br />

avec Hymenostegia sp 6 0,27235588 0,08787007 0,00034057<br />

avec Irvingia gabonensis 2 0,09078529 0,04356946 0,00016887<br />

avec Irvingia grandifolia 3 0,13617794 0,07624 0,00029549<br />

avec Klaineanthus gabonii 1 0,04539265 0,00140955 5,4631E-06<br />

avec Klainedoxa gabonensis 5 0,22696323 0,20310087 0,00078718<br />

avec Lophira alata 11 0,49931911 1,38803896 0,00537979<br />

avec Macaranga sp 1 0,04539265 0,0002826 1,0953E-06<br />

avec Magnistipula tessmannii 1 0,04539265 0,00593656 2,3009E-05<br />

avec Maranthes chrysophylla 1 0,04539265 0,00683146 2,6478E-05<br />

avec Marquesia excelsa 2 0,09078529 0,05671625 0,00021982<br />

avec Morelia sp 1 0,04539265 0,00337992 1,31E-05<br />

avec Nauclea pobeguinii 1 0,04539265 0,01103906 4,2785E-05<br />

avec Newtonia leucocarpa 3 0,13617794 0,16425044 0,00063661<br />

avec Newtonia sp 1 0,04539265 0,0180864 7,01E-05<br />

avec Octolobus spectabilis 1 0,04539265 0,00022051 8,5464E-07<br />

avec Oddoniodendron normandii 6 0,27235588 0,15717466 0,00060918<br />

avec Odyendyea gabonensis 2 0,09078529 0,02944977 0,00011414<br />

avec Ongokoa gore 1 0,04539265 0,007065 2,7383E-05<br />

avec Pancovia sp 12 0,54471176 0,04917807 0,00019061<br />

avec Panda oleosa 13 0,5901044 0,86812759 0,00336471<br />

avec Parkia bicolor 4 0,18157059 0,12621418 0,00048918<br />

avec Pausinystalia johimbe 2 0,09078529 0,01540555 5,9709E-05<br />

avec Pausinystalia macroceras 1 0,04539265 0,0051245 1,9862E-05<br />

avec Pentaclethra eetveldeana 37 1,67952792 5,87628266 0,02277542<br />

avec Pentaclethra macrophylla 3 0,13617794 0,03753652 0,00014548<br />

avec Pentaclethra sp 12 0,54471176 1,03410171 0,00400799<br />

avec Pentadesma butyracea 1 0,04539265 0,00671617 2,6031E-05<br />

avec Petersianthus macrocarpus 5 0,22696323 0,14776714 0,00057272<br />

avec Petersianthus macrocarpus 6 0,27235588 0,21436437 0,00083084<br />

avec Piptadeniastrum africanum 2 0,09078529 0,03901646 0,00015122<br />

avec Piptadeniastrum afripicolecanum 5 0,22696323 0,17369352 0,0006732<br />

30


avec Plagiosiphon emarginatus 1 0,04539265 0,00030175 1,1695E-06<br />

avec Plagiostyles africana 23 1,04403087 1,15994238 0,00449573<br />

avec Plagiostyles afripicolecana 25 1,13481616 1,71199865 0,0066354<br />

avec Polyalthia suaveolens 8 0,36314117 0,07355638 0,00028509<br />

avec Psychotripicolea sp 2 0,09078529 0,01831319 7,0979E-05<br />

avec Pteleopsis hylodendron 1 0,04539265 0,01124609 4,3588E-05<br />

avec Pterocarpus soyauxii 16 0,72628234 2,8156475 0,01091294<br />

avec Pycnanthus angolensis 10 0,45392646 0,74734435 0,00289657<br />

avec Santiria trimera 63 2,85973672 8,13194719 0,03151797<br />

avec Scottellia coripicoleacea 2 0,09078529 0,01846516 7,1568E-05<br />

avec Scyphocephalium mannii 94 4,26690876 63,2659227 0,24520737<br />

avec Scytopentalum klaineanum 3 0,13617794 0,00378215 1,4659E-05<br />

avec Scytopetalum klaineanum 1 0,04539265 0,00033166 1,2855E-06<br />

avec Staudtia stipitata 12 0,54471176 0,45084216 0,00174738<br />

avec Sterculia tragacantha 1 0,04539265 0,00022891 8,872E-07<br />

avec Strombosia pustulata 6 0,27235588 0,02554941 9,9025E-05<br />

avec Strombosiopsis tetrandra 15 0,6808897 0,57778897 0,00223941<br />

avec Swartzia fistuloides 2 0,09078529 0,05941665 0,00023029<br />

avec Tessmannia anomala 1 0,04539265 0,00406287 1,5747E-05<br />

avec Tessmannia sp 3 0,13617794 0,04483591 0,00017378<br />

avec Testulea gabonensis 1 0,04539265 0,00961625 3,7271E-05<br />

avec Tetraberlinia bifoliolata 4 0,18157059 0,05996427 0,00023241<br />

avec Tetraberlinia moreliana 8 0,36314117 2,07232495 0,00803196<br />

avec Tetraberlinia polyphylla 43 1,95188379 15,6697392 0,0607331<br />

avec Tetraberlinia sp 5 0,22696323 0,53004788 0,00205437<br />

avec Tieghemella afripicolecana 1 0,04539265 0,00791329 3,067E-05<br />

avec Uapaca guineensis 15 0,6808897 1,07757146 0,00417647<br />

avec Uapaca sp 11 0,49931911 0,54215114 0,00210128<br />

avec Xylopia aethiopica 27 1,22560145 4,11080418 0,01593274<br />

avec Xylopia hypolampra 7 0,31774852 0,28308678 0,00109719<br />

avec Xylopia quintasi 1 0,04539265 0,00433516 1,6802E-05<br />

avec Zanthoxylon sp 2 0,09078529 0,04899185 0,00018988<br />

avec Zanthoxylum heitzii 9 0,40853382 0,59365625 0,00230091<br />

avec Zanthoxylum sp 1 0,04539265 0,00314 1,217E-05<br />

avec Trichilia tessmannii 1 0,04539265 0,0053066 2,0567E-05<br />

avec Trichoscypha abut 1 0,04539265 0,00094985 3,6814E-06<br />

avec Trichoscypha acuminata 1 0,04539265 0,00103816 4,0237E-06<br />

avec Trichoscypha engong 1 0,04539265 0,00037374 1,4485E-06<br />

avec Trichoscypha sp 1 0,04539265 0,00041833 1,6214E-06<br />

avec Scorodophloeus zenkeri 56 2,5419882 9,7068704 0,03762209<br />

avec Baphia buettneri 1 0,04539265 0,00484755 1,8788E-05<br />

avec Canarium schweinfurthii 1 0,04539265 0,00104721 4,0588E-06<br />

avec Chrysophyllum africanum 1 0,04539265 0,00961625 3,7271E-05<br />

avec Cola laterita 2 0,09078529 0,00180175 6,9833E-06<br />

avec Erieocoelum petiolare 1 0,04539265 0,00103816 4,0237E-06<br />

avec Erismadelphus exsul 1 0,04539265 0,0045216 1,7525E-05<br />

31


avec Newtonia griffoniana 1 0,04539265 0,00669322 2,5942E-05<br />

avec Pancovia pedicellaris 6 0,27235588 0,01042953 4,0423E-05<br />

avec Lovoa trichilioïdes 1 0,04539265 0,0113354 4,3934E-05<br />

Total 2203 100 25800,9873 100<br />

32


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34


ABSTRACT<br />

Aim of the study: This study aims to achieve two goals:<br />

1. To compare the variation of the diametric structure and density of okoumé in a primary forest undisturbed<br />

and disturbed forest approaching the limit of its range.<br />

2. Determine the difference if they are doing floristic zone with or without okoumé.<br />

Study sites: to carry out this study, two sites were selected in the province of Ogooué-Ivindo. The first site is the<br />

Kongou (primary forest) located south of Makokou in the National Park of Ivindo. The second site is the town of<br />

Ovan (disturbed forest), which lies on the axis-Makokou Booué about 100 km Makokou.<br />

Materials and Methods: On each site, a floristic inventory was conducted on a transect 4000m long and 50m<br />

wide an area of 20ha.<br />

Principals results:<br />

1. Changes in the structure and density of okoume one hand and the abundance of regeneration have the same<br />

distribution in both sites;<br />

2. The trees of the forest Kongou have diameters larger than those present in Ovan;<br />

3. The coefficient K = 66.93% Sorensen shows that areas with or without one of okoumé similar fonts floral.<br />

Conclusion: The distribution of okoumé in both forests along a gradient is SE-NE which probably reflects a<br />

moisture gradient. The flora are common two zones based primarily on families Ceasalpiniaceae, Myristicaceae,<br />

Mimosaceae, and Olacaceae Burseraceae.<br />

Keywords: okoumé<br />

RESUME<br />

But de l’étude: cette étude vise à atteindre deux objectifs :<br />

1. comparer la variation de la structure diamétrique et la densité de l’okoumé dans une forêt primaire non<br />

perturbée et une forêt perturbée à l’approche de la limite de son aire de distribution.<br />

2. Déterminer la différence si elle existe des font floristiques de la zone avec ou sans okoumé.<br />

Sites d’étude : deux sites ont été choisis dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Le premier site est celui de<br />

Kongou (forêt primaire) qui se situe au sud de Makokou dans le Parc National de l’Ivindo. Le deuxième site est<br />

celui de la localité d’Ovan (forêt perturbée) qui situe sur l’axe Makokou-Booué à environ 100 km de Makokou.<br />

Matériel et méthodes : sur chaque site, un inventaire floristique a été réalisé sur un transect de 4000m de long<br />

sur 50m de large soit une surface de 20ha.<br />

Principaux résultats :<br />

1. L’évolution de la structure et de la densité de l’okoumé d’une part et l’abondance de sa régénération ont la<br />

même distribution dans les deux sites ;<br />

2. Les arbres de la forêt de Kongou ont des diamètres plus grands que ceux présent à Ovan ;<br />

3. Le coefficient K= 66,93% de Sorensen montre que les zones avec ou sans okoumé on des fonts floristiques<br />

similaires.<br />

Conclusion: la répartition de l’okoumé dans les deux forêts se fait suivant un gradient SE-NE qui reflète<br />

probablement un gradient d’humidité. Le font floristique commun des deux zones repose essentiellement sur les<br />

familles des Ceasalpiniaceae, Myristicaceae, Mimosaceae, Olacaceae et Burseraceae.<br />

Mots clés : okoumé<br />

35

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