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Océanographie de la côte de la Colombie-Britannique - Pêches et ...

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PLEINE<br />

LUNE<br />

..-- --- — ---' --.<br />

/<br />

N<br />

\ Marées <strong>de</strong> vive eau<br />

/ \<br />

/<br />

Terre<br />

C NOUVELLE<br />

LUNE<br />

/<br />

PREMIER<br />

QUARTIER<br />

..--<br />

Terre<br />

C<br />

DERNIER<br />

QUARTIER<br />

1<br />

Marées <strong>de</strong> morte eau<br />

SOLEIL<br />

Fio. 3.11 Marées <strong>de</strong> type synodique. Vue en p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'alignement re<strong>la</strong>tif<br />

du Soleil, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre pendant les marées <strong>de</strong> vive eau<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> morte eau.<br />

est suivi d'une réduction <strong>de</strong> l'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marées sous<br />

<strong>la</strong> normale. Comme il existe environ 15 jours entre une<br />

nouvelle Lune <strong>et</strong> une pleine Lune, une variation périodique<br />

<strong>de</strong> 15 jours se manifeste dans l'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

marées. Il est à remarquer que <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marées<br />

synodiques est d'environ 1 journée plus longue que celle<br />

<strong>de</strong>s marées <strong>de</strong> déclinaison. Autrement dit, le mois synodique<br />

est environ 2 jours plus long que le mois sidéral<br />

normal <strong>de</strong> 27 1 /3 jours. C<strong>et</strong>te différence, bien qu'elle<br />

constitue seulement l'une <strong>de</strong>s raisons du comportement<br />

complexe <strong>de</strong>s marées, a une origine analogue à <strong>la</strong> différence<br />

<strong>de</strong> 50 min entre le jour so<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> le jour lunaire.<br />

Supposons que <strong>la</strong> Lune <strong>et</strong> le Soleil soient en conjonction<br />

(fig. 3.12), pendant les 27 1 /3 jours que m<strong>et</strong> <strong>la</strong> Lune à<br />

décrire une orbite autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète franchit<br />

1 /12 <strong>de</strong> son orbite autour du Soleil. Il en résulte que 2<br />

jours <strong>de</strong> plus sont nécessaires au Soleil <strong>et</strong> à <strong>la</strong> Lune pour<br />

être à nouveau en conjonction.<br />

Des variations cycliques re<strong>la</strong>tivement courtes <strong>de</strong>s<br />

amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s marées côtières se présentent également<br />

à cause <strong>de</strong> l'excentricité <strong>de</strong> l'orbite <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune autour <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> Terre (fig. 3.13). Ces variations peuvent être également<br />

expliquées par <strong>la</strong> théorie <strong>de</strong> l'équilibre. Dans ce<br />

cas, <strong>la</strong> force marégénératrice lunaire fait que les<br />

renflements <strong>et</strong> les creux <strong>de</strong>s marées sont plus prononcés<br />

lorsque <strong>la</strong> Lune est au point le plus rapproché <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Terre (périgée) <strong>et</strong> moins prononcés lorsque <strong>la</strong> Lune est<br />

au point le plus éloigné, (apogée). Connue sous le nom<br />

<strong>de</strong> marées <strong>de</strong> type anomalistique, ces variations <strong>de</strong><br />

l'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marées ont une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 27 1 /2 jours.<br />

Dans les eaux côtières protégées, ces marées ont une<br />

importance presque égale à celle <strong>de</strong>s marées synodiques,<br />

alors que sur <strong>la</strong> <strong>côte</strong> extérieure, elles ne causent apparemment<br />

qu'une modification <strong>de</strong> 7 mo dans l'amplitu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s marées <strong>de</strong> morte eau <strong>et</strong> <strong>de</strong> vive eau.<br />

—61—<br />

FIG. 3.12 Mois sidéral (27 1 /3 jours) <strong>et</strong> mois synodique (29 1 /2 jours).<br />

La figure 3.13 montre également que l'excentricité<br />

<strong>de</strong> l'orbite <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune peut conduire à une inégalité dans<br />

les durées entre <strong>la</strong> pleine Lune <strong>et</strong> <strong>la</strong> nouvelle Lune, ainsi<br />

qu'entre <strong>la</strong> nouvelle Lune <strong>et</strong> <strong>la</strong> pleine Lune, bien que <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> totale doive correspondre à un mois synodique<br />

<strong>de</strong> 29 1 /2 jours. Ce<strong>la</strong> s'ajoute à une variation maréale,<br />

déjà compliquée, <strong>de</strong> 2 sem. Considérons <strong>la</strong> situation<br />

suivante : lorsque le Soleil est situé à l'opposé du point<br />

P, <strong>la</strong> Lune est nouvelle à ce point. Elle est presque pleine<br />

FIG. 3.13 Marées <strong>de</strong> type anomalistique. L'orbite légèrement elliptique<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre, exagérée pour les besoins <strong>de</strong> l'illustration,<br />

fait que <strong>la</strong> Lune est au plus près au périgée (P) <strong>et</strong> au plus<br />

loin à l'apogée (A).

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