Océanographie de la côte de la Colombie-Britannique - Pêches et ...
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ments <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s masses d'eau est calculée.<br />
Au mieux, <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> rivage réelle peut être représentée<br />
approximativement par une série <strong>de</strong> courtes lignes<br />
droites correspondant aux côtés du quadril<strong>la</strong>ge informatisé,<br />
le long <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong>s terres du modèle. Par conséquent,<br />
le tracé <strong>de</strong>s courants <strong>de</strong> marée près <strong>de</strong>s rivages<br />
peut différer sensiblement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité. Enfin le modèle<br />
est incapable encore <strong>de</strong> simuler les forts mouvements <strong>de</strong><br />
flux <strong>et</strong> <strong>de</strong> reflux associés aux hauts-fonds découvrants<br />
du <strong>de</strong>lta du fleuve Fraser. Dans <strong>la</strong> figure 10.15 <strong>la</strong> hauteur<br />
<strong>de</strong> ces bancs a été arbitrairement établie à 5 m, si<br />
bien que les courants modélisés ne représentent que très<br />
approximativement le mouvement réel <strong>de</strong>s masses<br />
d'eau. Les modèles futurs incluront cependant les<br />
mouvements <strong>de</strong> l'eau sur les bancs avec précision<br />
puisque ces obstacles peuvent constituer <strong>de</strong>s dangers<br />
pour <strong>la</strong> navigation près du <strong>de</strong>lta.<br />
Malgré ses <strong>la</strong>cunes, <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion par ordinateur<br />
révèle <strong>de</strong> nombreux aspects <strong>de</strong>s courants <strong>de</strong> marée dans<br />
le détroit <strong>de</strong> Géorgie <strong>et</strong> dans le détroit Juan <strong>de</strong> Fuca. (Ce<br />
<strong>de</strong>rnier sera traité dans le prochain chapitre.) Par<br />
exemple, les cartes générales (fig. 10.14), montrent que<br />
les courants <strong>de</strong> marée dans le détroit <strong>de</strong> Géorgie s'affai-<br />
A ÎLES GULF<br />
B ÎLES SAN JUAN<br />
C FLEUVE FRASER<br />
blissent progressivement vers le nord pour finalement se<br />
renverser là où le flux du sud rencontre celui qui entre<br />
dans le détroit par les chenaux du nord. Bien que les<br />
courants aient <strong>la</strong> même direction générale dans presque<br />
tout le détroit, ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie sud du détroit <strong>de</strong><br />
Ma<strong>la</strong>spina, à l'est <strong>de</strong> l'île Texada, circulent dans le sens<br />
horaire durant le flux. Les cartes détaillées (fig. 10.15)<br />
indiquent <strong>de</strong> nombreuses trajectoires <strong>de</strong> grands remous<br />
dans le détroit <strong>de</strong> Géorgie, particulièrement à <strong>la</strong> marée<br />
montante. Le grand remous antihoraire qui se forme au<br />
nord <strong>de</strong>s îles Tumbo <strong>et</strong> Saturna, au cours du flux,<br />
semble être un <strong>de</strong>s principaux systèmes <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion<br />
dans le détroit.<br />
Le modèle informatisé est en mesure <strong>de</strong> simuler<br />
d'autres fac<strong>et</strong>tes du régime <strong>de</strong> marée, en plus <strong>de</strong>s<br />
courants, dans le détroit <strong>de</strong> Géorgie <strong>et</strong> le détroit Juan <strong>de</strong><br />
Fuca. La figure 10.16 nous montre qu'il est possible<br />
d'obtenir <strong>de</strong>s coupes tridimensionnelles <strong>de</strong> l'élévation <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer par rapport à un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> référence<br />
arbitraire. La gran<strong>de</strong> différence entre le niveau d'eau<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux détroits indique c<strong>la</strong>irement l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> ralentissement<br />
qu'ont les chenaux étroits, entre les îles San Juan<br />
<strong>et</strong> Gulf, sur le passage <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong> <strong>de</strong> marée océanique se<br />
FLUX MAXIMAL<br />
ÉLÉVATION DE PLAN DE BASE - 29<br />
FIG. 10.16 Simu<strong>la</strong>tion informatisée <strong>de</strong>s élévations <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> l'eau durant un flux maximal, <strong>de</strong><br />
l'entrée ouest du détroit Juan <strong>de</strong> Fuca à l'extrémité nord du détroit <strong>de</strong> Géorgie. Le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> base est situé<br />
arbitrairement à -29 cm; les hauteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> l'eau au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ce niveau sont exprimées en<br />
centimètres. Remarquer les élévations légèrement plus prononcées du côté américain du détroit Juan <strong>de</strong><br />
Fuca à cause <strong>de</strong> l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> Coriolis sur les courants <strong>de</strong> flot, <strong>et</strong> les dénivel<strong>la</strong>tions abruptes <strong>de</strong> l'eau à travers<br />
les îles. (Avec l'autorisation <strong>de</strong> P. Crean)<br />
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