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Les pouzzolanes et les basaltes

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t CO<br />

1890<br />

1700<br />

1500<br />

1300 -<br />

1100<br />

0<br />

Forstérite<br />

c<br />

a<br />

e<br />

1 1 V 1 1 1 1 1 »<br />

20 | 40 60<br />

Ferro- iHortonolitei Hyalohortonolitel<br />

1 sidérite<br />

1205<br />

80<br />

] Chrysolite i Fayalite<br />

Fig. 3 - Mode de solidification d'une solution solide d'après l'exemple<br />

d'un mélange de forstérite (Fo) <strong>et</strong> de fayalite (Fa).<br />

La même substitution est observable dans \esolivines<br />

à partir de la forstérite MggSiC}, jusqu'à la fayalite<br />

Fe2Si04 (fig. 3).<br />

3 - <strong>Les</strong> minéraux autres que <strong>les</strong> composants sialiques<br />

<strong>et</strong> fémiques sont qualifiés â'accessoires. Ils<br />

comprennent essentiellement <strong>les</strong> oxydes de fer Fe 30 4<br />

(magnétite) <strong>et</strong> Fe 20 3 (hématite), l'ilménite FeTi03 <strong>et</strong><br />

des minéraux hydroxylés tels que <strong>les</strong> amphibo<strong>les</strong>, <strong>les</strong><br />

micas, <strong>et</strong>c.<br />

NOMENCLATURE ET CLASSIFICATION DES<br />

ROCHES VOLCANIQUES<br />

Il y a cent ans on distinguait entre el<strong>les</strong> <strong>les</strong> roches<br />

volcaniques à l'œil nu d'après leur couleur, leur texture<br />

<strong>et</strong>, lorsque c'était possible, la nature des phénocristaux.<br />

Ainsi se créa une nomenclature empirique<br />

qui s'affina avec l'évolution des méthodes d'observation<br />

au microscope polarisant <strong>et</strong> qui fut codifiée par<br />

Rosenbusch dont le système de classification a servi<br />

de base aux systèmes modernes, depuis celui de Lacroix<br />

datant de 1902 jusqu'à celui de Niggli [2] mis au<br />

point dans la décennie qui précéda la seconde guerre<br />

mondiale. Niggli a proposé de représenter la composition<br />

des roches volcaniques en ne considérant dans<br />

un premier temps que <strong>les</strong> composants sialiques.<br />

Ceux-ci forment un système qui comporte au maximum<br />

trois phases, à savoir:<br />

— un plagioclase,<br />

— un feldspath alcalin,<br />

— un feldspathoïde ou du quartz.<br />

<strong>Les</strong> deux systèmes ternaires possib<strong>les</strong> sont représentab<strong>les</strong><br />

par deux triang<strong>les</strong> accolés par leur base. Le<br />

triangle supérieur correspond au système<br />

plagioclase-feldspath alcalin-quartz <strong>et</strong> le triangle inférieur<br />

au système plagioclase-feldspath alcalinfeldspathoïde.<br />

Niggli ne tira pas <strong>les</strong> conséquences de c<strong>et</strong>te représentation<br />

dans l'élaboration de son système de classification,<br />

qui n'est pas à l'abri du reproche de complication<br />

qu'on pouvait faire aux systèmes antérieurs. Il appar­<br />

tenait à Rittmann de franchir ce pas. Nous emprunterons<br />

à H. Tazieff ces lignes extraites de l'avant-propos<br />

qu'il écrivait en 1962 pour la traduction française de<br />

l'ouvrage fondamental de Rittmann Vulkane und ihre<br />

Tätigkeit:<br />

«La Classification adoptée (par Rittmann) est basée<br />

sur le système minéralogique de Lacroix, mais Rittmann,<br />

magmatologue <strong>et</strong> non minéralogiste, est plus<br />

avide de saisir <strong>les</strong> grandes lois de la genèse des roches<br />

que curieux de rar<strong>et</strong>és qui ne leur sont qu'exception ;<br />

aussi est-ce une nomenclature simple, réduite à l'essentiel<br />

qu'il conserve, débarrassée du fouilli ahurissant<br />

des appellations d'espèces <strong>et</strong> de variétés qui encombrent<br />

certaines classifications pétrographiques. »<br />

Dans la classification de Rittmann, que nous utiliserons<br />

dans le présent article, <strong>les</strong> triang<strong>les</strong> de Niggli sont<br />

divisés en un certain nombre de domaines (fig. 4),<br />

eux-mêmes subdivisés en champs (fig. 5), ce qui défi-<br />

Feldspaths t<br />

alcalins<br />

Quartz<br />

Feldspathoi'des<br />

Plagioclases<br />

Fig. 4 - Le double<br />

triangle de Niggli.<br />

10<br />

Fig. 5 - Subdivisions<br />

des classes IV <strong>et</strong> VI.<br />

107

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