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Encadré n°3 On peut donner quelques exemples de cette avidité en capital à travers les investissements effectués au niveau des installations portuaires ayant permis l’adaptation au mouvement de conteneurisation. Ces investissements sont constitués par l’élargissement des quais, par des grues de chargements et de déchargements : entre 1960 et 1962 les autorités portuaires de Seattle et de Los Angeles dépensèrent respectivement 322 millions et 274 millions d’Euros, entre 1965 et 1969 l’autorité portuaire britannique a dépensé 2 956 millions d’Euros pour l’ensemble des ports britanniques, en 1966 les autorités portuaires de Rotterdam investissent 136 millions d’Euros, en 1972 Singapour 136 millions d’Euros (Marc Levinson 2005). Plus proche de notre époque, l’autorité portuaire d’Hambourg a dépensé 134 millions d’Euros en 1991 afin de développer une meilleure desserte du port par les chemins de fer. Aujourd’hui cette autorité doit investir de nouveaux des millions d’Euros pour creuser le lit de l’Elbe afin d’accueillir la nouvelle génération de navire porte-conteneurs de catégorie super Panamax de capacité de plus de 10 000 conteneurs (Autorité du port d’Hambourg). Les activités logistiques étaient traditionnellement intensives en main d’œuvre peu qualifiée. Au fur et à mesure que les ports et les entreprises s’équipèrent pour manipuler les conteneurs, le nombre de dockers nécessaire au chargement et déchargement diminua. Dans les années 50 et 60 un groupe de dockers formé de 21 membres était nécessaire au déchargement d’un navire, à partir du moment où les ports furent équipés des moyens nécessaires à la réception de conteneurs seulement 7 dockers suffisaient au déchargement d’un navire (Marc Levinson 2005). Parmi ceux-ci des ouvriers particulièrement qualifiés comme les grutiers. 88
5. Des entreprises spécialisées aux prestataires logistiques : de 1995 à nos jours L’exemple de l’entreprise Sea-Land nous permet d’introduire un nouveau modèle d’organisation en logistique. Dans ce modèle, l’ensemble des activités logistiques est regroupé au sein de la même entreprise, le prestataire de services logistiques. Au contraire du commissionnaire de transport, le prestataire logistique possède des actifs de transport multiples (navires, trains, camions). D’un point de vue économique il permet, comme dans le modèle précédemment vu avec un commissionnaire (modèle 3), au chargeur d’externaliser l’organisation des flux de marchandises. Mais la coordination contractuelle qui régissait les relations entre le commissionnaire et les entreprises réalisant physiquement les déplacements de biens est remplacée par une coordination hiérarchique. Celle-ci devrait garantir une maîtrise plus forte de l’organisation des flux (comme dans le modèle 2) et pourrait satisfaire des chargeurs devenus plus soucieux du déroulement de leur logistique. Figure 4: Un nouveau modèle d'organisation en logistique 89
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Encadré n°3<br />
On peut donner quelques exemples <strong>de</strong> cette avidité en capital à travers les investissements<br />
effectués <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s installations portuaires ayant permis l’adaptation <strong>au</strong> mouvement <strong>de</strong><br />
conteneurisation. Ces investissements sont constitués par l’élargissement <strong>de</strong>s quais, par <strong>de</strong>s<br />
grues <strong>de</strong> chargements et <strong>de</strong> déchargements : entre 1960 et 1962 les <strong>au</strong>torités portuaires <strong>de</strong><br />
Seattle et <strong>de</strong> Los Angeles dépensèrent respectivement 322 millions et 274 millions d’Euros,<br />
entre 1965 et 1969 l’<strong>au</strong>torité portuaire britannique a dépensé 2 956 millions d’Euros pour<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s ports britanniques, en 1966 les <strong>au</strong>torités portuaires <strong>de</strong> Rotterdam investissent<br />
136 millions d’Euros, en 1972 Singapour 136 millions d’Euros (Marc Levinson 2005). Plus<br />
proche <strong>de</strong> notre époque, l’<strong>au</strong>torité portuaire d’Hambourg a dépensé 134 millions d’Euros en<br />
1991 afin <strong>de</strong> développer une meilleure <strong>de</strong>sserte du port par les chemins <strong>de</strong> fer. Aujourd’hui<br />
cette <strong>au</strong>torité doit investir <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x <strong>de</strong>s millions d’Euros pour creuser le lit <strong>de</strong> l’Elbe afin<br />
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capacité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 000 conteneurs (Autorité du port d’Hambourg). Les activités<br />
logistiques étaient traditionnellement intensives en main d’œuvre peu qualifiée. Au fur et à<br />
mesure que les ports et les entreprises s’équipèrent pour manipuler les conteneurs, le nombre<br />
<strong>de</strong> dockers nécessaire <strong>au</strong> chargement et déchargement diminua. Dans les années 50 et 60 un<br />
groupe <strong>de</strong> dockers formé <strong>de</strong> 21 membres était nécessaire <strong>au</strong> déchargement d’un navire, à<br />
partir du moment où les ports furent équipés <strong>de</strong>s moyens nécessaires à la réception <strong>de</strong><br />
conteneurs seulement 7 dockers suffisaient <strong>au</strong> déchargement d’un navire (Marc Levinson<br />
2005). Parmi ceux-ci <strong>de</strong>s ouvriers particulièrement qualifiés comme les grutiers.<br />
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