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transport françaises et l’enquête liaisons financières (LIFI) qui, elle, permet de déterminer les liens financiers entre firmes. Nous avons sélectionné huit caractéristiques des entreprises : chiffre d’affaire à l’export, dépenses en logiciel, dépenses en matériel informatique, quantité de conteneurs, de plate-forme pour conteneurs et de semi-remorques adaptés au transport ferroviaire. Nous avons testé si l’affiliation à un groupe modifie la valeur de ces variables sur une période de six années pour les entreprises de transport routier affiliées à un groupe. Dans un premier temps, nous avons distingué les firmes appartenant à un groupe vertical et les firmes appartenant à un groupe horizontal. L’affiliation à un groupe horizontal est associée à une croissance moindre des exportations comparée aux autres entreprises. L’affiliation à un groupe vertical est associée à une croissance plus importante des dépenses en matériel et logiciel informatique ainsi qu’à des technologies multimodales. Dans un second temps, afin de préciser nos résultats, nous avons distingué entre entreprises entrantes et sortantes des groupes verticaux et horizontaux. Nous avons utilisé une méthodologie similaire à celle développée par Bernard et Jensen sur le comportement des entreprises exportatrices 5 . Des différences remarquables émergent entre entrants et sortants. Les entreprises entrant dans un groupe vertical rattrapent le niveau de dépenses en technologie des entreprises qui appartiennent depuis un temps plus long au groupe. De plus les entreprises appartenant depuis une période longue aux groupes verticaux connaissent une croissance plus importante des activités logistiques et multimodales en comparaison aux autres entreprises. Le quatrième et dernier chapitre étudie la décision d’une entreprise appartenant à un groupe d’externaliser ces activités de logistique et transport. Nous nous sommes appuyés ici sur l’abondante littérature traitant de la décision de « faire » ou « de faire faire ». Selon la théorie des coûts de transaction, les spécificités d’actifs, l’incertitude et la fréquence des transactions tendent à accroître la probabilité qu’une transaction soit intégrée au sein de l’entreprise. Nous 5 Bernard, A. B. and J. B. Jensen (2004). "Exporting and productivity in the USA." Oxford review of economic policy 20(3). 18
utilisons l’enquête sur les relations interfirmes (ERIE) afin de vérifier les hypothèses de la théorie des coûts de transaction (TCT) concernant l’externalisation des activités de transport et logistique. Dans cette enquête les entreprises françaises ont été interrogées sur les raisons les ayant poussé à établir des relations coopératives à l’intérieur du groupe auquel elles appartiennent ou à l’extérieur de celui-ci. Nous considérons les risques pris par le partenaire, les investissements engagés, la peur de subir des délais, les dépenses consenties en technologies de l’information et de la communication comme des facteurs élevant le caractère spécifique des transactions. Au contraire l’importance accordée au prix, la possibilité de rédiger un contrat, la notoriété du partenaire sont supposées favoriser l’externalisation des relations. Nous montrons que dans le cas des activités logistiques, la décision d’externaliser est liée aux considérations liées au prix et aux possibilités d’établir un contrat, au contraire le fait de partager un risque avec un partenaire conduit à l’intégration de la relation. L’externalisation des activités transports est, quant à elle, particulièrement marquée par la capacité des partenaires à respecter les délais de transport. 19
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transport françaises et l’enquête liaisons financières (LIFI) qui, elle, permet <strong>de</strong> déterminer les<br />
liens financiers entre firmes. Nous avons sélectionné huit caractéristiques <strong>de</strong>s entreprises :<br />
chiffre d’affaire à l’export, dépenses en logiciel, dépenses en matériel in<strong>format</strong>ique, quantité<br />
<strong>de</strong> conteneurs, <strong>de</strong> plate-forme pour conteneurs et <strong>de</strong> semi-remorques adaptés <strong>au</strong> transport<br />
ferroviaire. Nous avons testé si l’affiliation à un groupe modifie la valeur <strong>de</strong> ces variables sur<br />
une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> six années pour les entreprises <strong>de</strong> transport routier affiliées à un groupe. Dans<br />
un premier temps, nous avons distingué les firmes appartenant à un groupe vertical et les<br />
firmes appartenant à un groupe horizontal. L’affiliation à un groupe horizontal est associée à<br />
une croissance moindre <strong>de</strong>s exportations comparée <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres entreprises. L’affiliation à un<br />
groupe vertical est associée à une croissance plus importante <strong>de</strong>s dépenses en matériel et<br />
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<strong>de</strong> préciser nos résultats, nous avons distingué entre entreprises entrantes et sortantes <strong>de</strong>s<br />
groupes vertic<strong>au</strong>x et horizont<strong>au</strong>x. Nous avons utilisé une méthodologie similaire à celle<br />
développée par Bernard et Jensen sur le comportement <strong>de</strong>s entreprises exportatrices 5 . Des<br />
différences remarquables émergent entre entrants et sortants. Les entreprises entrant dans un<br />
groupe vertical rattrapent le nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> dépenses en technologie <strong>de</strong>s entreprises qui<br />
appartiennent <strong>de</strong>puis un temps plus long <strong>au</strong> groupe. De plus les entreprises appartenant <strong>de</strong>puis<br />
une pério<strong>de</strong> longue <strong>au</strong>x groupes vertic<strong>au</strong>x connaissent une croissance plus importante <strong>de</strong>s<br />
activités logistiques et multimodales en comparaison <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres entreprises.<br />
Le quatrième et <strong>de</strong>rnier chapitre étudie la décision d’une entreprise appartenant à un groupe<br />
d’externaliser ces activités <strong>de</strong> logistique et transport. Nous nous sommes appuyés ici sur<br />
l’abondante littérature traitant <strong>de</strong> la décision <strong>de</strong> « faire » ou « <strong>de</strong> faire faire ». Selon la théorie<br />
<strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transaction, les spécificités d’actifs, l’incertitu<strong>de</strong> et la fréquence <strong>de</strong>s transactions<br />
ten<strong>de</strong>nt à accroître la probabilité qu’une transaction soit intégrée <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’entreprise. Nous<br />
5 Bernard, A. B. and J. B. Jensen (2004). "Exporting and productivity in the USA." Oxford review of economic<br />
policy 20(3).<br />
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