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qui elles commerçaient. Les échanges devenant intra-firmes, ceux-ci disparaîtraient de notre vue. Ce dernier phénomène expliquerait pourquoi ce sont les entreprises entrantes dans un groupe vertical qui semblent être à l’origine des mauvaises performances de celles-ci à l’export. Nous obtenons les résultats attendus au niveau des équipements en TIC et multimodaux, à la nuance, que nous pouvons distinguer maintenant des comportements différents entre entreprises entrantes dans un groupe vertical et celles installées depuis un temps plus long. La croissance positive et significative des montants des dépenses en TIC pour les entreprises entrantes dans un groupe vertical laisse penser qu’il existe un phénomène de mise à niveau de ces firmes permettant l’intégration dans le groupe. Les entreprises appartenant à un groupe vertical depuis un certain nombre d’années sont plus équipées en TIC que celles entrantes dans un groupe vertical : les premières dépensent en moyenne 52 € par salarié en matériel informatique sur la période étudiée ; les entrantes 47 € par salarié (pareillement les entreprises appartenant à un groupe vertical depuis au moins deux ans possèdent un nombre plus grand de plateaux pour conteneur : 9,55 pour 100 salariés contre 9,13 pour les entreprises entrantes et un nombre plus important de – semi-remorque rail route – : 2,87 pour 100 salariés contre 2,37). La croissance beaucoup plus forte des dépenses en matériel informatique des entreprises entrantes dans un groupe vertical (+23,6%) en comparaison de celles étant déjà dans un groupe vertical depuis au moins deux années (+4,5%) montre un « rattrapage » rapide des entrantes; de même pour le nombre de plateaux pour conteneur où la croissance du nombre de plateaux est de 10,2% pour les entreprises entrantes dans un groupe vertical alors que cette croissance n’est pas significative pour les entreprises appartenant depuis au moins deux ans à un groupe vertical. Ce phénomène de mise à niveau est aussi observable, dans une moindre mesure, au niveau de la croissance du nombre de – semi-remorque rail route – par 128
salarié, supérieure pour les entreprises entrants dans un groupe (+1,8%) par rapport à celle des entreprises présentes depuis au moins deux ans dans un groupe (+1,4%). On aura remarqué que les entreprises appartenant à un groupe vertical depuis au moins deux ans connaissent, par contre, une croissance de leur activité de manutention que les entreprises entrantes ne connaissent pas. La question se pose alors de savoir pour quelles raisons les entreprises intégrant un groupe vertical ne se distinguent pas de la même manière au niveau du personnel de manutention. On peut émettre ici l’hypothèse que la croissance de l’emploi de manutentionnaires traduit une transformation de l’outil de production vers des activités plus logistiques liées à l’entreposage. Or au contraire des investissements en TIC ou en matériel de transport, investir dans la construction d’entrepôts ou le rachat d’activité d’entreposage est une décision lourde pour l’entreprise, impliquant la mobilisation de ses ressources à long terme. Afin de vérifier si les entreprises rejoignant un groupe vertical transforment leur outil de production dans le même sens que celles appartenant depuis une plus longue période à un groupe, il nous aurait fallu étendre l’horizon temporel de notre étude ce que malheureusement nos données ne nous permettent pas. 129
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On <strong>au</strong>ra remarqué que les entreprises appartenant à un groupe vertical <strong>de</strong>puis <strong>au</strong> moins <strong>de</strong>ux<br />
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entrantes ne connaissent pas. La question se pose alors <strong>de</strong> savoir pour quelles raisons les<br />
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une décision lour<strong>de</strong> pour l’entreprise, impliquant la mobilisation <strong>de</strong> ses ressources à long<br />
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