Cahiers de Brnard de Caux – <strong>Jean</strong> <strong>Duvernoy</strong> 148 __________________________ 9. Navarre de Servian, fille de Blanche de Laurac, femme d'Etienne de Servian (Héraut), puis parfaite, notamment à Montségur.- Guiraude, dame de Caraman, épouse de Roger de la Tour, de Laurac, mère de Pons de la Tour. Hébergée pendant le siège à Toulouse chez les Rouaix, à Dourne (Commune de Campagne de Sault, canton de Belcaire, Aude) avec Navarre et une trentaine de parfaites vers 1235, brûlée à Montségur en 1244.- Efante ou Effante, fille d'Alazaïs d'Aragon (canton d'Alzonne, Aude), parfaite comme elle. Elle est avec sa mère en 1224 chez Jourdain de Roquefort à Mongey (Tarn). Elles ont leur maison à Montolieu (Aude) vers 1225. On les revoit à Bram en 1244. Sort inconnu (Ms 609 et Ferrer, passim). 10. Condamnée à titre posthume par l'Inquisition le 11 septembre 1237 (Ooat XXI, 184-1B5 r°). 11. Raimond, l'ancien, fils du Guillaume Unaud seigneur de Fourquevaux qui était mort vers 1223 avant d'avoir pu être consolé (ms 609, 207 r°). Sa femme Assaut, qui résidait à Aurin (Hte-Garonne) avec ses quatre filles, était une croyante zélée. 12. Arnaud Estève était fils de dame Longa et de Guillaume Estève, et neveu de Jourdain de Lanta (ms 609, 110 r°). Originaires de Tarabel, son frère et lui sont désignés comme "chevaliers du Lantarès" (609, 110 r°).- Gaillard avait pendant le siège une maison à Toulouse, où avec sa mère Longa il recevait Gulhabert de Castres. 13. Frère de Bernard, comme lui chevalier du Caramanès, il mourut consolé à Sègreville (Hte-Garonne) vers 1240. Sa soeur Bérengère, mère de Sicard de Gavarret (act. Gabarret, commune de Monistrol, canton de Nailloux, Hte-Garonne), fut parfaite et brûlée à Toulouse vers 1235.- Sa femme Algaïa était fille d'Estoult de Roqueville (Ms 609, 67 v°,174.- Ferrer, XXIV 9 v°-11 v°). 14. Canton de Montgiscard, (Hte-Garonne)- Va voir des parfaits dans un mas du Lantarès de 1225 à 1237. Une Dyas de Deyme, veuve de Bernard de Montaut, peut-être une soeur, dépose en 1244 (Ferrer, XXIII, 13 v°,18 r°,46 r°, 70 v°-75 v°). Dixit etiam quod multotiens adoravit hereticos et audivit predicationem eorum et accepit pacem. Et credidit hereticos esse bonos homines et veraces et amicos Dei et habere bonam fidem et posse salvari per ipsos, licet sciret quod Ecclesia persequeretur eos. Et hec credidit primo quando adoravit eos, sed non credidit postquam Tholose fuit reconciliatus. De erroribus non audivit hereticos loquentes quod recolat. Et fuit confessus Fratri Guillelmo Arnaldi et socio eius inquisitoribus apud Tholosam, et illam confessionem concedit esse ve- F° 88 r° ram, in qua crdit se plura dixisse. Hec deposuit apud Tholosam coram Fratribus B. et Johanne inquisitoribus. Et abiuravit heresim et oligavit se et sua etc... ut supra. Testes Arnaldus capellanus de Bellocastro, Raimundus Guillelmi capellanus de Varenis et P. Ariberti notarius publicus qui inde recepit publicum instrumentum. ___________
Cahiers de Brnard de Caux – <strong>Jean</strong> <strong>Duvernoy</strong> 149 (Il dit aussi qu'il a mainte fois adoré les parfaits, entendu leur prédication, reçu d'eux le baiser de paix; qu'il a cru que les parfaits étaient de bons hommes, disant la vérité et amis de Dieu; qu'ils avaient une foi bonne et qu'on pouvait être sauvé par eux, bien qu'il sût que l'Eglise les poursuivait. Et il a cru cela pour la première fois quand il les a adorés. Il n'a plus cru après avoir été réconcilié à Toulouse. Il n'a pas entendu les parfaits parler d'erreurs, à ce qu'il se rappelle. Et il s'est confessé à Frère Guillaume Arnaud et son collègue, jadis inquisiteurs, à Toulouse. Il reconnaît que cette confession est vraie, dans laquelle il croit en avoir dit davantage). Déposé à Toulouse par devant Frères Bernard et <strong>Jean</strong>, inquisiteurs. Et il abjura l'hérésie et s'obligea lui-même et ses biens, etc... comme ci-dessus. Témoins Arnaud, curé de Belcastel, Raimond Guilhem, curé des Varennes, et Pierre Aribert, notaire public, qui en a reçu l'acte public. __________