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CAHIERS DE BERNARD DE CAUX - Jean Duvernoy

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Cahiers de Brnard de Caux – <strong>Jean</strong> <strong>Duvernoy</strong> 145<br />

Item dixit quod cum Guillelmus de Garnes armigerius ipsius testis fuisset captus et<br />

detineretur a capitulo Tholosano, B. de Falgar predictus rogavit ipsum testem ex parte dicti<br />

Guillelmi quod adduceret ipsi Guillelmi hereticos ad hereticandum ipsum.<br />

Et tunc ipse testis et Alamannus de Roaxio duxerunt Guillelmum de Solario et R.<br />

d'Agremont hereticos ad dictum Guillelmum extra Castrum Narbonensem ad furcas, qui<br />

hereticaverunt ibi dictum Guillelmum seorsum antequam suspenderetur, presentibus ipso teste et<br />

dicto Alamanno et Raimundo Ademari ut credit, quo facto ipse testis et dictus Alamannus<br />

reduxerunt inde dictos hereticos quilibet suum super ancas palafredorum suorum, et dimiserunt eis<br />

iuxta Castrum Narbonensem infra villam.<br />

Et fuit eodem tempore.<br />

_________________________<br />

RAIMDND UNAUD, CHEVALIER, SEIGNEUR <strong>DE</strong> LANTA<br />

L'an du Seigneur 1247, le 8 des ides d'ociobre (8 octobre 1247) le chevalier Raimond<br />

Unaud, seigneur de Lanta et des Varennes 1 , requis de dire la vérité... Vaudoisie, témoin ayant prêté<br />

serment, dit :<br />

Alors que madame Brulhes, mère de Guillaume de Taissonnières, était malade à Beaumont 2 ,<br />

il m'envoya un messager pour que je lui amène des parfaits. L'ayant appris, je parlai à Bec de<br />

Roqueville, qui me remit deux parfaits dont j'ignore les noms. Raimond Azéma et moi amenâmes<br />

ces parfaits à cette malade, et les remîmes à ce Guillaume de Taissonnières. Nous n'entrâmes pas<br />

avec les parfaits auprès de cette malade. Elle ne fut pas alors hérétiquée, parce que le curé la<br />

surveillait, à ce que j'ai entendu dire.<br />

La nuit suivante, Raimond Azéma et moi ramenâmes ces parfaits à Toulouse dans mon<br />

hôtel, et ils y restèrent une journée. Je leur ai donné à manger. A cette occasion, Raimond Azéma et<br />

moi les avons adorés à l'aller et au retour, en disant, chacun pour soi, les genoux fléchis trois fois<br />

devant eux: "Bénissez, bons hommes, priez Dieu pour moi".<br />

J'ai vu là.aussi avec ces parfaits le chevalier Bernard Guilhem, Hugues Agenaud, Raimond<br />

du Fauga et d'autres de ma suite, mais je ne les ai pas vus adorer.<br />

Il ya seize ans ou environ.

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