Mélanome unguéal - CEDEF, Collège des Enseignants en ...

3 es Journées des jeunes dermatologues
Informatisation du cabinet (P. BEAULIEU - Paris)
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L'Informatisation du cabinet est une étape
importante pour laquelle P. Beaulieu nous donne
quelques repères.
Le logiciel professionnel doit respecter un bon niveau
d’exigence et des mises à jour régulières; il faut
donc des éditeurs qui ont pignon sur rue, une grande
diffusion et une bonne pérennité. Le logiciel
comprend la base de données « patients » et un logiciel
comptable ainsi qu’un module Sesam Vitale.
Comment choisir? Il faut essayer les différents logiciels
au fil des remplacements ou chez les vendeurs
en prenant le temps nécessaire. Il faut s’enquérir
du coût de la hotline, privilégier un éditeur
implanté dans sa région, privilégier des logiciels
identiques à ceux des confrères amis avec qui on
peut échanger. Les plus répandus sont Axisanté,
Megabaze, Eglantine, Hellodoc… (>5000 utilisateurs).
L’ordinateur est un outil essentiel de la pratique.
Il ne faut pas hésiter à prendre un bon matériel
rapide, à haute capacité, avec un bon écran et
une imprimante laser (plus rapide, plus silen-
Aspects de la fiscalité (D. ROUSSET - Paris)
Mme D. Rousset expose les différents aspects
de la fiscalité selon la situation: remplacement,
installation en secteur 1, secteur 2, intérêt de
l’inscription à une AGA. Nombreuses ont été
les questions, notamment sur les déductions
Droit social et responsabilité (G. DECROIX - Paris)
C’est de droit social et de responsabilité qu’il est
question ensuite avec M. G. Decroix, du Sou
Médical. En dermatologie, le nombre d’accidents
a doublé entre 1986 et 2006. Les patients sont de
plus en plus revendicateurs, la médecine ne doit
plus provoquer un dommage. En moyenne
actuellement, on peut prévoir une réclamation
par carrière de médecin (toutes spécialités confondues)
avec un minimum pour la psychiatrie et un
maximum pour la chirurgie. La dermatologie est
dans la moyenne. La chirurgie esthétique a longtemps
battu les records mais il existe une nette
amélioration ces dernières années du fait de l’obligation
d’information aux patients. D’autres
spécialités sont en baisse aussi. Le nombre d’accidents
n’est donc pas seulement la conséquence
d’une évolution de l’attitude des patients et
des solutions sont possibles pour réduire ce nombre
d’accidents déclarés.
Pour l’indemnisation de la victime (quand un
patient attaque, c’est 8 fois sur 10 pour avoir de
l’argent): on peut passer par la voie amiable
(mais c’est souvent difficile), par les CRCI
© Nouv. Dermatol. 2008; 27 : 144-148
cieuse et moins coûteuse à l’utilisation). Se méfier
des « tout en un » (imprimante/fax/scanner) car
si l’on a une panne, tout est en panne et les
consommables sont plus chers. Selon les conditions
d’exercice, un réseau avec la secrétaire et
les associés peut être nécessaire.
P. Beaulieu insiste sur la nécessité absolue, constante
et répétée de la sauvegarde. Il faut plusieurs
systèmes de sauvegarde: un au cabinet et un transportable
en cas d’incendie, de cambriolage, d’inondation…
Nos données ont une valeur inestimable.
Il est intéressant, dans sa sauvegarde, d’ouvrir
des dossiers par jour et d’enregistrer le soir du
lundi dans la case « lundi », le mardi dans la case
« mardi », etc. Ainsi, si la dernière sauvegarde a
un problème, on peut récupérer celle du jour
d’avant qui n’a pas été « écrasée ». Il existe aussi
des logiciels qui sauvegardent l’ensemble de
l’ordinateur.
L’Internet au cabinet est très utile pour Google,
pour les sites professionnels, Pubmed, Ameli
(Sécurité sociale)…
possibles lorsqu’on est remplaçant. Il est intéressant
de noter que, en dermatologie, les
revenus des médecins de secteur 1 ne sont pas
inférieurs à ceux du secteur 2 (sauf dépassement
extrême).
(Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation)
ou par voie juridique (responsabilité
civile ou administrative). C’est la grande
majorité des cas.
Les cas restants relèvent du pénal (prison ou amende)
ou du disciplinaire (ordre des médecins)
conduisant à une sanction professionnelle.
Le patient a 10 ans en dommage et intérêts et
3 ans en pénal, à partir de la consolidation, pour
porter plainte. Le dossier est la planche de salut
du médecin et l’outil de travail de l’assureur et
tout doit y être mentionné: données cliniques,
paracliniques, prescriptions, décisions d’attitude.
Attention, les lettres entre confrères sont maintenant
transmissibles en cas de plainte.
Le patient doit prouver que le médecin a fait une
faute professionnelle. C’est le juge qui décide à
partir d’expertises faites par des professeurs. Les
bonnes pratiques recommandées par les sociétés
savantes sont une référence, donc il faut pouvoir
justifier quand on ne les respecte pas; il en est de
même pour l’AMM d’un médicament. Pour des
actes, il faut une fiche d’information et, pour les