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médicaments à risque, inviter le patient à lire la notice. Il peut être judicieux, si un risque est très important (somnolence), de le noter sur l’ordonnance. Attention de bien respecter le secret professionnel qui motive encore beaucoup de procès. En dermatologie, les reproches portent surtout sur des résultats non satisfaisants (esthétiques), la conduite diagnostique (on n’est pas condamné parce que l’on n’a pas fait le bon diagnostic mais parce que l’on n’a pas mis en œuvre tous les moyens nécessaires), les complications d’actes et les dommages corporels (chute de table). En esthétique, une rigueur extrême et nécessaire. FMC en direct des associations CME from FFFCEDV’s associations Reportage Il est essentiel de bien peser l’indication. Les devis doivent couvrir toutes les étapes du traitement. L’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) est obligatoire en libéral (et conseillée pour les hospitaliers). Il faut clairement dire à son assureur ce que l’on fait, quel type d’actes on pratique et de réajuster si, quelques années plus tard, on s’adonne à de nouvelles techniques. En cas d’accident, il ne faut pas essayer de le régler soi-même, il faut informer sa compagnie d’assurance, demander un courrier au patient à adresser à la compagnie d’assurance. Une déclaration de prudence anonyme peut être faite si on pense qu’un patient va porter plainte. Ateliers Des ateliers sont ensuite consacrés, d’une part, à l’EPP, à la FMC et au respect de la pratique conventionnelle (P. Beaulieu et G. Rousselet) et, d’autre part, à « Comment s’installer » (R. Maghia et M. Roussel). Cette répartition en petits groupes favorise des échanges plus directs entre participants et intervenants. FMC et EPP Concernant la FMC et l’EPP, il est intéressant de noter que les chefs de clinique ne sont pas concernés. Ils sont encore considérés comme « étudiants ». Pour les autres médecins, faut obtenir, sur 5 ans, 250 crédits-points (dont 150 en FMC et 100 en EPP). Pour acquérir les points de FMC, il y a différents moyens dont la présence à des réunions validantes et des congrès (4 crédits points/demijournée), le fait d’être abonné aux Annales de Dermatologie ou aux Nouvelles Dermatologiques, staffs protocolisés, missions d’intérêt général, action de formateurs, publications. Pour l’EPP, c’est 100 points ou rien. Quatre programmes sont actuellement disponibles: • les GAP-DL (groupe d’analyse de pratique des dermatologues libéraux), mis en place par la FFFCEDV, consistent, au sein d’un groupe de 8 à 10 personnes, à travailler pour améliorer une pratique sur un thème choisi. Les GAP-DL sont déjà actifs et fonctionnent dans plusieurs régions; • STEP-dermato a débuté mais est un peu en stand by du fait de l’évolution des textes; • les RCP sont en cours de mise en place par la SFD en espérant que, pour les dermatologues libéraux, déclarer des dossiers de RCP sera suffisant pour valider l’EPP; • enfin, l’analyse de Scripts est à l’étude et se présenterait sous forme de cas cliniques à découvrir, avec l’avantage que cette EPP pourrait se faire par voie Internet. Documents et affichage obligatoires Il est obligatoire, pour tout dermatologue ayant du personnel, de posséder un registre unique du personnel (femme de ménage et secrétaire…). Il faut aussi afficher, dans sa salle d’attente, le prix de la consultation et de 4 ou 5 actes courants (sinon, amende 1500 €). En revanche, il n’y a pas encore d’obligation par rapport aux explications des dépassements d’honoraires. Il faut enfin mettre une affiche « interdiction de fumer » (sinon, amende 135 €). Si vous avez des salariés, il faut pouvoir produire un document daté qui identifie les risques encourus dans le cabinet médical, les hiérarchiser et apporter des moyens de prévention: risque d’infection, risque chimique, risque d’incendie et d’explosion (extincteur, éther, acétone), risques électriques et rayonnements, risques liés au public (agression, contamination), risques de chute et environnement de travail. Noter dans ce document que l’information a été donnée au personnel et que des moyens de prévention sont en place. Afficher aussi sur ce document le numéro d’appel des urgences, du SAMU et du centre à contacter en cas de piqûre contaminante. Comment se servir au mieux de la CCAM? Pour rentabiliser au maximum la CCAM existant, il faut regarder non seulement dans la nomenclature dermatologique mais aussi dans « autres localisations ». Par exemple, « BAFA pour les paupières » est une cotation plus © Nouv. Dermatol. 2008; 27 : 144-148 147
3 es Journées des jeunes dermatologues Figure 2 : Le bâtiment principal de l'hôtel intéressante que le simple QZFA036 de l’exérèse. Idem pour le périnée ou pour les mains (kystes mucoïdes) ou les oreilles (cf. site du SNDV). Il faut, par ailleurs, utiliser largement les associations d’actes: par exemple: - « cryothérapie et MP »: QANP007 + QZFA021 = 28,80+12,19 = 40,99 (ne pas oublier la croix); - « curetage de molluscum contagiosum » dont certains sur le périnée: JZNP001 + QZFA015 = 42,41+12,43 = 54,84. Enfin, il peut être utile de connaître la cotation « Corps étranger »: QAGA003 = 36,68. Concernant le C2, il concerne les patients adressés par leur médecin traitant et qui ne seront pas revus pour le même problème dans les 6 mois. Figure 3 : L'orangerie et la piscine de l'hôtel 148 © Nouv. Dermatol. 2008; 27 : 144-148 Le C2 n’est pas possible si le patient est adressé par un autre spécialiste. En revanche, l’acte technique dans la foulée de la consultation C2 est possible (mais pas de CS possible ensuite lors de l’ablation des points). Gestion financière Le programme s’achève par la présentation de J.-L. Riboulet sur la gestion financière. Après un bref rappel de terminologie comptable, il présente, en les organisant, les nombreuses dépenses auxquelles les futurs praticiens seront exposés et dont on peut dire que, à terme, elles représentent environ 50 % des recettes. ● Pour se remettre de séances de travail aussi denses, il a été prévu quelques moments de détente pour nos jeunes dermatologues. C’est ainsi que le samedi soir, ils ont été se ressourcer autour d’un sympathique apéritif avec animation œnologique. Dégustation à l’aveugle de quatre vins à reconnaître, en un petit concours convivial! Cela ne fait-il pas aussi partie d’une sensibilisation utile pour le jeune dermatologue? Puis un délicieux dîner, nuit magique, magique car dans un espace dominant la mer et les lumières de la nuit, nuit magique par la beauté de la salle, nuit magique par la présence d’un prestidigitateur qui fait se multiplier les ours en peluche, jaillir des dames de cœur d’impossibles endroits et se réunir en une longue unité des cordes séparées. Nuit magique enfin par les saveurs du repas… Nos jeunes dermatologues sont repartis enrichis de toutes ces informations, sensibilisés à tout ce qui sera nécessaire à leur installation et à leur début d’exercice et mieux avertis des structures de notre spécialité. Figure 4 : L'ensemble des participants
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