Organes génitaux internes de la femme

L’absence d’un conduit paramésonéphrotique aboutit à un utérus unicorne. Le
défaut de fusion, total ou le plus souvent partiel, à des utérus plus ou moins
cloisonnés dans le plan médian, voire un utérus double avec vagin double
(didelphe, du grec di- et δελϕυς matrice ; les Didelphes sont l’autre nom des
Marsupiaux, exemple les Kangourous, dont les petits terminent leur vie fœtale dans
la poche marsupiale, sorte de « 2 e utérus »).
Utérus unicorne Utérus septus fundique Utérus septus cervical Utérus didelphe
En convergeant, chaque conduits paramésonéphrotique croise par devant le
gubernaculum ovari qui attache l’ébauche de l’ovaire au futur plancher périnéal ; la
mise en place du mésenchyme tout autour crée des adhérences, et la partie du
gubernaculum situé entre l’ovaire et l’utérus donne le ligament propre de l’ovaire,
celle qui va de l’utérus au périnée le ligament rond de l’utérus.
L’épithélium de la partie fusionnée des tubes paramésonéphrotiques droit et gauche
prolifère, transformant ces tubes en cordons pleins, qui se recanalisent
secondairement.
Des défauts de recanalisation donnent des cloisonnements.
L’ovaire
Vagin cloisonné,
ou diaphragme vaginal
Les ovaires sont les gonades de la femme.
Ce sont des glandes mixtes, élaborant les ovocytes (fonction « exocrine ») et les
hormones féminines : œstrogènes et progestérone (fonction endocrine).
Fait important : alors que l’ensemble des organes génitaux internes sont en situation
sous-péritonéale, recouverts par le péritoine pariétal, les ovaires sont appendus au
péritoine et situés dans la cavité péritonéale. Ce sont les seuls organes réellement
intrapéritonéaux.
Ce fait s’explique par leur embryologie (leur épithélium de surface dérive de
l’épithélium cœlomique, comme l’épithélium du péritoine).
L’ovocyte est donc « pondu » (« ponte ovulaire ») dans la cavité péritonéale au
moment de l’ovulation.