Page 05-4591 cse rachid - La Nouvelle République
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égions<br />
I N F O S<br />
E X P R E S S<br />
Tissemsilt<br />
Tentative d'enlèvement<br />
avortée d'un enfant de<br />
10 ans<br />
Un chauffeur de camion vient d’être arrêté<br />
à Hai 118 logements à Khemisti pour le<br />
détournement d’un enfant à qui il avait<br />
offert un billet de 1 000 DA pour l’accompagner.<br />
N’était l’intervention des éléments de<br />
la police judiciaire, on n’ose imaginer ce<br />
qu’il serait advenu du petit garçon.<br />
L’homme de 55 ans a été présenté pardevant<br />
le procureur de la <strong>République</strong> près<br />
le tribunal de Theniet El Had qui a décidé<br />
de le placer sous mandat de dépôt pour le<br />
kidnapping d’un enfant de dix ans. Cette<br />
affaire, survenant dans un contexte de<br />
grosse frayeur suite aux nombreux<br />
enlèvements enregistrés ici et là ainsi que<br />
les crimes commis sur des enfants, n’a pas<br />
manqué de jeter l’émoi parmi les habitants<br />
de Khemisti. Leur peur est désormais telle<br />
qu’ils ne laissent plus leurs enfants sortir<br />
seuls, même pour jouer sur le pas de la<br />
porte de leur maison.<br />
Abed Meghit<br />
Une fillette de 5 ans<br />
échappe à un rapt<br />
à Mezaourou (Tlemcen)<br />
Selon des témoins oculaires, dans la localité<br />
de Mezaourou (commune de Souahlia),<br />
dans la daïra de Ghazaouet, une femme en<br />
djilbab a tenté de kidnapper une fillette de<br />
5 ans. Notre source indique que cette<br />
femme qui etait accompagnée d'un<br />
complice, avait tenter de faire monter la<br />
fillette à bord d'un véhicule immatriculé à<br />
Oran, mais elle a dû l'abandonner suite aux<br />
cris et pleurs de la fillette, afin de ne pas<br />
attirer l'attention des passants prenant<br />
ainsi la fuite à bord du véhicule qui<br />
l'attendait. Alertés par les cris de l’enfant,<br />
des passants ont tenté de ratrapper les<br />
ravisseurs mais en vain.<br />
<strong>La</strong> fillette a été récupérée par ses parents<br />
saine et sauve, et une enquête a été<br />
ouverte par les services de la gendarmerie<br />
pour identifier les auteurs de la tentative<br />
d’enlèvement.<br />
Mohamed Hichem<br />
Annaba<br />
Tamanrasset<br />
, A 20 kilomètres de Tamanrasset,<br />
se trouve le premier<br />
village d’Outoul, Outoul-Est. 5<br />
km plus loin, en quittant la<br />
route nationale, se trouve<br />
Outoul-Ouest, appelé aussi<br />
Outoul El-Fougani. Ses habitants<br />
sont originaires de<br />
l’Atakor (région de l’Assekrem).<br />
Ce sont la modernité et les difficultés<br />
des conditions de vie qui les ont<br />
poussés à se rapprocher de la capitale<br />
du Hoggar, Tamanrasset. Issus de<br />
la tribu des Kel Deg Aghali, les habitants<br />
d’Outoul El-Fougani sont tous<br />
d’une grande famille divisée en sept<br />
noms : Tahenkat, Bilkou, Masseghli,<br />
Oumeyssi, Ikaoui, Hamadine et Khennoufi.<br />
C’est à l’indépendance qu’ils<br />
ont quitté l’Atakor pour se rapprocher<br />
de la capitale du Hoggar. Mais,<br />
déjà, avant l’indépendance, un<br />
membre de la famille Khennoufi était<br />
venu à Outoul en éclaireur. Par la<br />
suite, les autres suivront et occuperont<br />
la région. Ils découvrirent ainsi<br />
l’agriculture eux qui n’étaient que<br />
des pasteurs nomades. Bien entendu,<br />
ils n’abandonnèrent pas toutefois<br />
l’élevage. Les débuts étaient très difficiles.<br />
Ce n’est qu’avec l’arrivée des<br />
militaires qui édifièrent cinq casernes<br />
dans la région que les choses commencèrent<br />
à s’arranger. Le courant<br />
passa très vite entre ces derniers et<br />
les habitants d’Outoul El-Fougani.<br />
D‘ailleurs, certains d’entre eux seront<br />
carrément militaires, PCA, et<br />
beaucoup d’autres seront saisonniers<br />
dans les casernes. Actuellement,<br />
l’agriculture est diversifiée, et<br />
c’est au marché de Tamanrasset que<br />
les fellahs vendent leurs produits.<br />
Leur meilleur souvenir remonte à<br />
2008. Cette année-là, Outoul avait ob-<br />
, Les conducteurs de véhicule de la<br />
wilaya de Annaba et ses agglomérations<br />
semblent faire fi de toutes les nouvelles<br />
lois du code de la route en vigueur.<br />
<strong>La</strong> plupart des accidents de la route à<br />
travers toute la région d’Annaba sont<br />
dus au non-respect du code de la route<br />
(excès de vitesse, conduite en été<br />
d’ébriété...).<br />
D’après les statistiques, les accidents de la route<br />
(300 000 enregistrés à travers le territoire national)<br />
font une moyenne de 3 500 morts par an<br />
et des milliers de blessés.<br />
Les plaques de signalisations routières ne sont<br />
pas prises en considération par ces chauffards<br />
qui causent bien des malheurs. Même les policiers,<br />
selon certaines sources, sont parfois victimes<br />
de l’indiscipline et de l’incivisme de ces<br />
chauffeurs.<br />
Il y a lieu de signaler qu’une recrudescence de<br />
ce phénomène est enregistrée par les services<br />
de sécurité qui signalent que ces agissements se<br />
déroulent habituellement beaucoup plus pendant<br />
la nuit, comme si le départ des agents de<br />
l’ordre public arrangeait bien ces chauffeurs<br />
couche-tard, qui trouvent, ainsi, la voie libre<br />
tenu le meilleur rendement de toute<br />
la wilaya de Tamanrasset, ce qui les<br />
encouragea à travailler encore plus.<br />
En ce qui concerne l’élevage, les dromadaires<br />
sont confiés à un berger<br />
qui les emmène en plein désert. Au<br />
retour, ils sont vendus ou consommés.<br />
<strong>La</strong> population locale s’occupe<br />
par contre des chèvres et des moutons<br />
destinés à la consommation et<br />
à la production de lait, et une petite<br />
quantité de volailles destinée à la<br />
consommation et à la production<br />
d’œufs. Entre les deux villages, passe<br />
l’oued Outoul qui a donné son nom<br />
à la région. C’est la période de crues<br />
que redoutent les habitants d’Outoul<br />
El-Fougani car ils se retrouvent<br />
carrément coupés du monde. Il est<br />
vrai qu’on parle depuis des années<br />
d’un projet visant à désenclaver la région<br />
mais, à ce jour, rien n’a été fait.<br />
En ce qui concerne les coutumes,<br />
c’est l’habit traditionnel qui est do-<br />
pour «imposer» leur loi de conduite dangereuse.<br />
Le nouveau code de la route, entré en vigueur en<br />
juillet 2009, censé durcir les mesures de<br />
conduite, n’a abouti à aucun changement radical<br />
permettant d’y voir plus clair dans cette situation<br />
qui ne cesse de se détériorer.<br />
Il va falloir absolument trouver un moyen de<br />
parvenir à renforcer la sécurité routière nocturne<br />
afin d’éviter la multitude d’accidents qui<br />
se produisent quotidiennement.<br />
Oki Faouzi<br />
minant à Outoul, et cela, que ce soit<br />
pour les femmes ou les hommes.<br />
Quant à la musique, elle est pratiquée<br />
de façon traditionnelle (Tindé,<br />
Imzad,Tazemmart et les rituels touaregs)<br />
et moderne (guitare et percussions),<br />
mais pour des raisons inexpliquées,<br />
la pratique de la musique,<br />
contrairement aux Touaregs, est occasionnelle,<br />
spécialement durant les<br />
fêtes. Au début de la journée, tandis<br />
que les hommes se rendent à leur travail,<br />
ce sont les femmes qui font les<br />
travaux ménagers, l’élevage et l’agriculture.<br />
Ce n’est qu’à leur retour que<br />
B R È V E<br />
Bordj Bou-Arréridj :<br />
menacé d’expulsion de son<br />
logement, un retraité tente<br />
de s’immoler à Ras El-Oued<br />
Un homme en retraite, père de six<br />
enfants et vivant dans un logement de<br />
fonction, a tenté, hier, de s'immoler<br />
<strong>La</strong> NR <strong>4591</strong>— Mardi 26 mars 2013<br />
8<br />
Outoul El-Fougani ou l’organisation<br />
autonome<br />
Une région pleine de promesses. (Photo > D. R.)<br />
Prévoir des sanctions<br />
pour la conduite dangereuse<br />
Relizane<br />
les hommes prennent le relais pour<br />
travailler la terre. Ce qui nous a étonnés<br />
à Outoul, c’est l’indépendance. En<br />
effet, dès l’âge de 16 ans, pour celui<br />
qui ne continue pas ses études, et<br />
pour celui qui compte les terminer<br />
plus tard, il commence à préparer<br />
son mariage en construisant sa<br />
propre maison. En effet, à Outoul El-<br />
Fougani, c’est une obliga- tion : pour<br />
se marier, il faut avoir sa propre maison<br />
et être indépendant vis-à-vis des<br />
parents. Vous ne trouverez jamais<br />
un couple vivant chez les parents ! A<br />
travers cette indépendance, c’est<br />
tout le village qui est autonome. En<br />
effet, les habitants d’Outoul El-Fougani<br />
n’ont pas attendu l’Etat pour<br />
s’organiser. Ils vivent avec leurs<br />
propres moyens. Même en ce qui<br />
concerne le transport vers Tamanrasset,<br />
ce sont les propriétaires des<br />
véhicules tout terrain qui s’en occupent.<br />
Quant à la présence de l’Etat,<br />
elle n’est visible que par l’électricité,<br />
l’école primaire et le dispensaire. Il<br />
faut ajouter aussi les châteaux d’eau<br />
mais sans réseau d’AEP. Récemment,<br />
la piste de cinq kilomètres reliant les<br />
deux villages à partir de la route nationale,<br />
où se trouve le village Ouest,<br />
a été goudronnée jusqu’à l’entrée du<br />
village Est. Enfin, ce n’est qu’en 2011<br />
qu’une trentaine de logements sociaux<br />
ont été distribués aux habitants<br />
d’Outoul El-Fougani.<br />
Samy Yasmine<br />
Cité Ezergaoui : beaucoup<br />
reste à faire<br />
, Il n'y a pas un jour qui passe sans<br />
que les citoyens de la cité Ezergaoui<br />
se plaignent de ce qui se passe dans<br />
leur quartier. «<strong>La</strong> situation se dégrade<br />
de plus en plus», nous disent certains<br />
d'entre eux. Les rues, particulièrement<br />
l'artère principale, sont<br />
dans un état lamentable. Il demeure<br />
impossible pour les automobilistes<br />
d'emprunter cette artère sans que<br />
leurs véhicules ne subissent les aléas<br />
de ce tronçon. Des nids-de-poule,<br />
ajoutent-ils, des crevasses pleines<br />
d'eau en provenance de différentes<br />
conduites d'eau potable, usées et<br />
éclatées, rendent la vie impossible<br />
aux piétons. En sus de tout cela, fontils<br />
remarquer, il y a les insectes qui<br />
empoisonnent la vie des riverains.<br />
Les caves inondées, nids des différentes<br />
maladies, dégagent des odeurs<br />
pestilentielles durant toute l'année. <strong>La</strong><br />
sonnette d'alarme a été également<br />
tirée par les locataires sur la série<br />
de courts-circuits et d'incendies des<br />
compteurs électriques. Elles sont légion,<br />
particulièrement durant la saison<br />
chaude. Les glissements de terrain,<br />
précisent-ils, lézardent les appartements.<br />
Des eaux de pluie<br />
s'infiltrent continuellement par ces<br />
craquelures à la base des murs, estil<br />
encore indiqué par les habitants<br />
qui rappellent que la cité est construite<br />
sur du remblai. Enfin, on signale<br />
également des difficultés rencontrées<br />
dans la délivrance de documents<br />
d'état civil. Pour l'hygiène et<br />
l'assainissement, nous n'avons pu<br />
obtenir d'autres explications. Car ce<br />
volet, nous dit-on, est l'affaire de chacun<br />
des citoyens, bien qu'il existe<br />
une direction chargée de l'exécution<br />
et du suivi.<br />
N.-Malik<br />
VoirsurInternet<br />
www.lnr-dz.com<br />
par le feu, à Ras El Oued, à une trentaine<br />
de kilomètres du chef-lieu de la<br />
wilaya de Bordj Bou Arréridj. En effet,<br />
muni d'une bouteille remplie d'essence,<br />
il s’était aspergé du liquide<br />
inflammable et avait menacé de<br />
s’immoler à cause d'un jugement<br />
d’expulsion du logement de fonction.<br />
<strong>La</strong> police se rendit sur les lieux et le<br />
supplia de renoncer à son geste en lui<br />
promettant que son cas serait étudié<br />
par les services concernés.<br />
S. K. B.