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cadastre napoléonien - SAINT GEORGES DE DIDONNE et son Passé

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CADASTRE NAPOLEONIEN <strong>SAINT</strong>-<strong>GEORGES</strong> 1837<br />

Description du plan parcellaire cadastral <strong>napoléonien</strong> saint-georgeais qui<br />

est consultable sur le site des archives numérisées du Conseil Général :<br />

Le <strong>cadastre</strong> a été établi sous l’Ancien régime à des fins fiscales. Il recensait,<br />

parcelle après parcelle, les terres d’un ressort déterminé avec mention de<br />

leur propriétaire <strong>et</strong> l’estimation de ses biens. Après la Révolution, se m<strong>et</strong><br />

en place, avec la loi du 15 septembre 1807, le <strong>cadastre</strong> dit <strong>napoléonien</strong>,<br />

puisque décidé par Napoléon Bonaparte notamment afin de « fixer les<br />

limites de propriété <strong>et</strong> empêcher les procès". Les travaux de confection du<br />

<strong>cadastre</strong> <strong>napoléonien</strong>, commencés en 1808, s’étalèrent sur plus de<br />

quarante ans. En 1837, le <strong>cadastre</strong> de Saint-Georges sera réalisé par le<br />

Maire Benjamin ARDOUIN <strong>et</strong> le Préf<strong>et</strong> Engélique de PELET.<br />

Figure 1 : cartouche plan cadastral parcellaire de Saint-Georges<br />

Le <strong>cadastre</strong> est l’un des éléments qui perm<strong>et</strong>tent d’établir un droit de<br />

propriété. Il donne des mesures précises de la superficie des terrains <strong>et</strong><br />

leur évolution au gré des mutations. Il perm<strong>et</strong> également de dresser<br />

l’historique d’une propriété, d’une mai<strong>son</strong> en particulier <strong>et</strong> de ses<br />

propriétaires successifs ou encore d’évaluer la valeur d’un bien mobilier ou<br />

immobilier par rapport au montant imposable de la contribution fiscale.


Figure 2 : registre de 1mx0.70m<br />

Les documents cadastraux communaux se composent ainsi :<br />

un plan parcellaire avec tableau d’assemblage, qui représente<br />

l’ensemble du territoire communal au 1/10000 e<br />

un état de sections, registre qui donne dans l’ordre des sections (soit<br />

section A, B, C, D) l’ensemble du territoire d’une commune. Il<br />

constitue en quelque sorte la légende du plan cadastral du 1/1250 e au<br />

1/2500e<br />

o Section A Margite 1, 2 <strong>et</strong> 3<br />

o Section B Brandes 1 <strong>et</strong> 2<br />

o Section C Didonne 1, 2 3 <strong>et</strong> 4,<br />

o Section D Le Bourg 1, 2, 3 , 4 <strong>et</strong> 5<br />

des matrices cadastrales, registres classés dans l’ordre alphabétique<br />

des propriétaires.<br />

Figure 3 : plan parcellaire de Saint-Georges


Le document présenté au-dessus, réalisé en 1837, est le plan parcellaire<br />

seul ; pour pouvoir le comprendre, il faut aussi les états de sections <strong>et</strong> les<br />

matrices cadastrales. Le registre mesure 1m de haut pour 70cm de large.<br />

Comment lire un plan cadastral <strong>napoléonien</strong> ?<br />

Le plan se subdivise en sections, feuilles, lieux-dits <strong>et</strong> parcelles cadastrales.<br />

La parcelle constitue l’unité de base ; elle est composée de tous les sols,<br />

contigus ou non, d’une même propriété bâtie, ainsi que les dépendances<br />

indispensables <strong>et</strong> immédiates des bâtiments d’un même propriétaire.<br />

Chaque parcelle porte un numéro d’ordre, <strong>et</strong> pour savoir qui est le<br />

propriétaire du « numéro », il faut consulter la matrice cadastrale. Le lieudit<br />

correspond à un groupement de parcelles auquel les habitants ont<br />

généralement coutume de donner un nom. La section est destinée à<br />

faciliter l’établissement, la consultation <strong>et</strong> la tenue des documents<br />

cadastraux. Son périmètre est constitué le plus souvent par des limites<br />

naturelles ou des voies de communication (cours d’eau, chemins, dunes,<br />

<strong>et</strong>c...). Sa surface varie entre 100 <strong>et</strong> 300 hectares, selon l’échelle du plan.<br />

Une section peut être représentée sur une ou plusieurs feuilles (souvent de<br />

format dit « grand aigle », c’est-à-dire environ 1,05mx0,75m, ce qui est le<br />

cas du plan cadastral saint-georgeais). Les parcelles, ainsi que les voies<br />

publiques, <strong>son</strong>t figurées sur le plan par des traits pleins, les chemins<br />

particuliers par des lignes ponctuées. Le plan devait indiquer les noms des<br />

hameaux, des fermes, habitations isolées, chemins, dunes, for<strong>et</strong>s,<br />

ruisseaux, ainsi que ceux des sections <strong>et</strong> des lieux-dits.<br />

Figure 4 : section A1 Margite

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