N°147 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L'ENTRE-SAMBRE
ET
MEUSE
Joncret a perdu son
président et adjudant
AGNES BODSON
Cher Président, cher Jean-
Marie, nous sommes tous
réunis ici, dans cette église,
pour te dire au revoir. Cependant,
avant de te quitter, nous voulons te
rendre hommage. Nous voulons que
tu saches la place que tu occupais
parmi nous, dans notre village et
combien tu comptais pour nous,
combien nous t’aimions.
Qu’il me soit permis de retracer
brièvement ta vie.
Enfant de Joncret, tu as découvert
très tôt ce qu’était un tambour, un
Marcheur et tout naturellement tu as
rejoint les rangs sous le drapeau
d’abord, que tu as d’ailleurs porté
ensuite.
Après les études, tu es entré chez
Cockerill-Sambre où tu as réalisé ta
carrière professionnelle. Apprécié
par la direction autant que par tes
collègues, reconnu dans ton travail,
il t’a été demandé de postposer ta
pré-retraite, ce que tu as accepté de
faire.
Lorsque Louise est entrée dans ta
vie, vous vous êtes mariés et quatre
enfants sont venus agrandir la cellule
familiale, qui pour toi, représentait
quelque chose de très important.
Pour leur assurer un meilleur bienêtre,
tu as déserté un peu le foyer
pour travailler après ta journée.
La maison que nous avons quittée
tout à l’heure a été bâtie de fond en
comble par tes mains, celles de
proches et celles des copains. En
effet, tu n’as jamais hésité à rendre
service aux autres. Quoi de plus normal
que de te rendre la pareille.
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Au milieu de tout cela, tu as trouvé
du temps à consacrer à divers groupements
de la vie associative et politique
de Joncret : officier de la
Marche où tu as toujours donné le
meilleur de toi-même ; membre du
comité des fêtes ; membre du cercle
horticole «Le Magnolia» ; trésorier
du Parti Socialiste.
Ton leitmotiv était : « Comment parvenir
à concilier les points de vue de
chacun pour évoluer ? »
Devenu président de la Marche, ton
côté modérateur, tout en restant
ferme, était unanimement apprécié.
Je pense ne pas exagérer en disant
que tu étais notre pilier, la colonne
qui soutient les autres, et en même
temps notre mémoire.
Tu pratiquais naturellement des
notions essentielles dans la vie, telles
que l’écoute, la reconnaissance et le
respect de l’autre.
Aujourd’hui, en te quittant, une
page de notre vie joncrétoise, de
notre vie de Marcheur va se tourner
avec émotion et beaucoup de tristesse.
Ensemble, nous espérons que la
Marche, pour laquelle tu t’es tant
dévoué, continuera à se perpétuer
dans l’esprit que tu lui as insufflé.
Dans les circonstances tragiques que
nous vivons, les mots sont trop
faibles pour exprimer les sentiments
profonds que nous ressentons tous.
A Louise, aux enfants, aux membres
de ta famille, déjà durement éprouvés
par le décès de Jean-Luc, nous
disons simplement, mais avec beaucoup
de chaleur, que nous partageons
leur peine, leur souffrance, et
du mieux que nous pourrons, en
mémoire de ton amour pour eux,
nous essaierons de les aider à supporter
ton absence.
Président, Ami, Jean-Marie, nous te
disons au revoir. ❏