les métiers de la Marine marchande

Les métiers de
la Marine
marchande
Lieutenant Second capitaine
Second mécanicien Capitaine
Pilote
Chef mécanicien

➤ Introduction
Plus qu’un métier,
un style de vie
«
Pour exercer ce métier, il faut être marin, c’est-à-dire “sentir” la mer
et savoir composer avec elle. Quand on est marin, on est solidaire, on
ne compte pas les heures, on ne se plaint pas, on a l’esprit d’initiative
et on sait se débrouiller. Il s’agit aussi d’un travail en équipe. » (Xavier de
Salins, pilote maritime du Havre). Car aujourd’hui, être officier de la
Marine marchande, c’est exercer de nombreuses fonctions à bord de
navires, avec de multiples responsabilités. C’est l’assurance de faire un
métier qui sort des sentiers battus, au contact d’une technologie de
plus en plus pointue. C’est aussi ne pas aller au bureau tous les matins,
vivre des expériences et des souvenirs que vous ne partagerez qu’avec
ceux qui vont sur l’eau. Un style de vie unique, qui mêle investissement
professionnel et passion pour la mer. Et dont les contraintes sont souvent
moindres que ce qu’on imagine : « On met toujours en avant l’éloi -
gnement du marin et le fait qu’il ne verra pas grandir ses enfants. J’ai des
amis dirigeants d’entreprises. Ils ne sont pas aux 35 heures et rentrent
Des conditions d’emploi très attractives
Être marin, c’est…
Avoir 50 % de temps de congé par an. En pratique, pour six
mois passés embarqué, vous bénéficiez de six mois de congés ! Les
rythmes d’embarquement varient en fonction du type de navigation
: cela va de quelques jours à plusieurs mois, avec toujours un
repos compensateur équivalent.
Ganor GINAT, 36 ans, commandant : « Pour naviguer, il faut
réussir à accepter de partir, donc de laisser pour un moment sa
famille à la maison. La navigation permet de pouvoir vous réaliser
complètement dans votre métier. De même, lorsque vous rentrez
chez vous, vous pouvez vous accomplir totalement à travers votre
vie de famille. Je dirais que vous avez du temps à bord et du
temps à la maison… »
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Bien gagner sa vie. Des rémunérations attrayantes dès la troisième
année d’études ! Les rémunérations varient selon le type de
navigation. Un lieutenant gagne entre 2 800 et 3 800 € brut par
mois. Un commandant ou un chef mécanicien français perçoit,
quant à lui, en moyenne, de 4 500 à 7 000 € brut par mois. Ce sont
donc des métiers rémunérateurs dès votre premier emploi. À noter
aussi, au long cours, les marins sont exonérés d’impôt sur le
revenu.
Le plein-emploi assuré et des opportunités de carrière.
Vous êtes embauché(e) dès la sortie de l’école et la demande est
telle aujourd’hui que vous ne connaîtrez pas le chômage. Les évolutions
de carrière sont également encouragées. Embarqué à bord
comme lieutenant (le grade de sortie de l’école), un jeune officier
peut accéder en quelques années seulement aux postes à responsabilités
les plus élevés. On peut devenir commandant ou chef
mécanicien dès l’âge de 35 ans.
Pouvoir voyager… ou pas. C’est un métier voué par nature
aux déplacements géographiques. Il est donc possible de « voir du
pays » dès les premières années de formation (ferries, paquebots,
offshore, porte-conteneurs, méthaniers, etc.). Pour ceux qui souhaiteraient
être éloignés moins longtemps, pour des raisons familiales,
par exemple, différents types de navigations sont possibles
en fonction de vos choix professionnels et de vie (cabotage, pilotage,
remorquage, etc.).
Nicolas RECEVEUR, 32 ans,
ingénieur d’armement, CMA-CGM
« J’ai navigué en tant que second mécanicien pendant
deux ans et demi. J’ai ensuite intégré le siège de ma
compagnie en tant que shipmanager (marin détaché
en mission), puis le Service technique. Je suis désormais
“sédentarisé” : je ne souhaitais plus naviguer, mais voulais
rester en contact avec le milieu maritime. Mon métier actuel
d’ingénieur d’armement consiste à apporter un support technique
au navire, à savoir lui fournir les pièces de rechanges nécessaires à
la maintenance ou la réparation. Les déplacements constituent un
réel avantage car ils permettent d’éviter une sédentarisation trop
brusque. Ce qui me plaît est le fait d’être en relation quasi quotidienne
avec le navire. Vu le nombre d’appareils présents à bord, les
problèmes sont très différents, évitant tout risque de routine. »
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tous les soirs avec des soucis plein la tête, car il leur faut remplir les
objectifs qui leur sont fixés. Ils retournent travailler le samedi. Même s’ils
sont physiquement présents chez eux, ils sont bien souvent absents parce
qu’ils pensent à leur travail.» Dans les métiers de la Marine marchande,
c’est 100 % travail au travail, et 100 % congés en congés.
Enfin, la solidarité arrive en première ligne dans ces métiers où il faut
savoir prendre sur soi et se serrer les coudes pour vivre en huis clos
sur un bateau et affronter en commun les caprices des océans. Un
aspect que souligne aussi le commandant Ganor Ginat : « Ces métiers
exigent plusieurs qualités : un intérêt certain pour la découverte – nous
n’arriverons jamais à connaître parfaitement l’ensemble des éléments que
nous utilisons, de la médecine à la lutte contre l’incendie, du droit, de
l’hygiène, de la navigation astronomique, de l’électricité, etc. –, être rigoureux
et très curieux, avoir une certaine auto-discipline pour pouvoir vivre en
communauté.»
Un secteur économique en plein essor
Le transport maritime connaît logiquement une courbe croissante.
Plus des trois quarts des marchandises produites et consommées dans
le monde empruntent la voie maritime.
En France, pays qui possède un littoral très étendu (5 500 km en
métropole, 1 500 km en outre-mer) le long duquel sont implantés
564 ports de toute nature (commerce, pêche, plaisance), 56 % des
importations et près de 40 % des exportations en volume sont acheminés
par navire. Un navire de commerce touche ainsi un port de
l’Hexagone toutes les 6 minutes! Une preuve supplémentaire du rôle
primordial et du poids économique du transport maritime, qui
demeure un outil essentiel du commerce international et du commerce
extérieur français.
Embarquement immédiat pour une carrière prometteuse
Prospère, cette industrie est aussi en demande permanente de professionnels
qualifiés. On estime à ce jour qu’il manquera en 2010, au
niveau mondial, près de 40 000 officiers. C’est donc peu dire que le
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secteur recrute ! En choisissant une carrière d’officier de Marine marchande,
la question des débouchés ne se posera pas vraiment. Le seul
embarras que vous aurez est celui du choix : sur quel type de navire
ai-je envie de travailler? Au long cours ou au cabotage (trajets courts) ?
Et ce choix persistera tout au long de votre carrière.
Une formation pluridisciplinaire qui assure votre avenir
En vous destinant au « maritime », vous bénéficierez d’une formation
polyvalente (on sort lieutenant, puis on devient second et commandant)
pour ensuite avoir le choix du métier que vous souhaitez exercer.
Autre point important, vous aurez la possibilité d’évoluer et de
passer d’une activité à une autre. Car les métiers de la mer, c’est aussi
la diversité! Vous pouvez ainsi emprunter des passerelles pour mener
à bien votre carrière comme vous l’entendez, à votre rythme. Scien -
tifique et technique, la formation en EMM (École de la Marine
marchande) alterne périodes d’enseignement scolaire et périodes
d’embarquement. Objectif : des études très pratiques – à la pointe des
dernières connaissances en matière de matériels et de nouvelles technologies
– et une approche concrète pour être en mesure de pouvoir
naviguer dès la fin de la formation.
Pour plus d’informations, voir aussi la page consacrée à la formation en
fin de brochure.
Le saviez-vous ?
Le transport maritime :
le plus respectueux de l’environnement
Le transport maritime émet cinq fois moins de CO 2 que le transport
routier et treize fois moins que le transport aérien.
C’est aussi le type de transport qui utilise le moins d’énergie (deux fois
moins que le transport ferroviaire et jusqu’à dix fois moins que le routier).
Savez-vous que 75 % des pollutions maritimes sont d’origine…
terrestre? Ce sont les effluents industriels et urbains, les usines qui
polluent la mer…
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➤ Quizz
Les différents types de
Porte-conteneurs
La capacité des navires est
exprimée en evp (équivalent
à 20 pieds), c’est-à-dire le nombre
de conteneurs de 20 pieds (6 mètres
environ) que peut transporter le navire. Les
plus gros actuels font plus de 350 mètres de long et
transportent 10 000 evp.
Vraquiers
Ces navires transportent indifféremment
du grain, du minerai ou du charbon. Les
plus grands peuvent transporter
180 000 tonnes de grain.
Pétroliers, méthaniers,
chimiquiers
Baptisés VLCC (Very Large Crude Carriers) ou ULCC
(Ultra Large Crude Carriers), les pétroliers
ont une capacité qui peut atteindre
300 000 tonnes.
Pour le transport de
produits raffinés, de trois ou
quatre types en même temps (essence,
gasoil, fuel do mestique, kérosène), les navires
sont de plus petite taille.
Ro-Ro
Les navires rouliers « Roll on/Roll off »
sont équipés de portes permettant
de faire entrer et ressortir des
véhicules, voitures et camions.
Ils assurent ainsi le prolongement
des réseaux terrestres.

navires
Ferries et paquebots de croisière
On appelle ferry aussi bien une ve -
dette avec 200 passagers
de Groix à Lorient, qu’un na -
vire qui en transporte 2 000 de
France en Grande-Bretagne.
Les paquebots de croisière transportent
des milliers de passagers autour du monde. En général, ce sont de
grands navires, mais il existe aussi de petites unités de luxe, même
à voile.
Remorqueurs
Ils aident les navires à accoster et appareiller,
et assurent les déplacements
de barges et de pontons.
Ils exercent aussi le remorquage en
haute mer pour déplacer des grues ou des
navires sans propulsion, ou encore ils assistent des navires
en détresse.
Recherche
Océanographie, étude des
ressources en poissons, recherche
sismique de pétrole. Ces types de navires
emploient en général plus de scientifiques que
de marins.
Navires sabliers
Ils servent à l’ex -
ploitation de
gisements
de sables marins.
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➤ Au Cœur des métiers
© SNCM

Au pont
Le lieutenant
Polyvalent, il assure les fonctions d’encadrement des personnels
d’exécution, au pont ou à la machine. Son rôle consiste aussi à assister
le second mécanicien ou le second capitaine : orga nisation de la vie à
bord, des quarts, des opérations commerciales, etc.
Son salaire moyen : 2800 à 3800 € brut par mois.
Le second capitaine
Comme son nom l’indique, il est le bras droit du capitaine (ou commandant),
pour le service au pont, c’est-à-dire la navigation. Il est aussi
responsable de la sécurité du navire, par exemple de la maintenance
du matériel de sauvetage. Il dirige les opérations commerciales et les
opérations d’embarquement et de débarquement de la cargaison.
Son salaire moyen : 4000 à 5000 € brut par mois.
Le capitaine ou commandant
Responsable de toute l’activité du navire, il en est le chef d’orchestre et
en assure la conduite, la sécurité, la vie à bord, le choix des
manœuvres et itinéraires. Il a également sous sa responsabilité
Ganor GINAT, 36 ans, commandant,
Louis Dreyfus Armateurs
« Devenir commandant était un rêve d’enfance.
Mon grand-père était dans ce métier. La définition
de ma fonction est : mener à bien l’expédition maritime.
Nous mettons donc tout en œuvre pour que
notre navire, notre équipage et notre marchandise arrivent à
bon port.
Le commandant est réellement responsable à bord, comme un
architecte l’est de la construction d’un immeuble. Cette responsabilité
permet aussi de pouvoir jouir d’une grande autorité en cas de
problème à bord. Elle est donc profitable dans bien des cas. Si un
problème grave se présente, le commandant sera également en
première ligne. L’un des aspects qui me plaît le plus dans ce métier
est de ne pas savoir ce que je ferai demain ! »
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➤

➤
Xavier DE SALINS, 43 ans,
pilote maritime au Havre
« Je suis pilote maritime et actuellement président de
la Station de Pilotage du Havre (50 pilotes et 49 em -
ployés). Le métier de pilote consiste à conseiller et
assister le capitaine pour les manœuvres d’entrée et
de sortie des ports. J’ai découvert les Écoles de la Marine marchande
grâce au Guide de l’Étudiant. J’y suis entré parce que l’on
voyageait et que l’on alternait expérience professionnelle et
études. 25 années après, je ne regrette pas ce choix. C’est un
métier où il n’y a pas de chômage. Les salaires et les avantages fiscaux
sont importants, les reconversions à terre multiples. C’est un
superbe métier, qui offre une multitude d’opportunités : commander
un paquebot ou bien un pétrolier, naviguer dans la glace ou
dans les eaux turquoises… Diri ger un arrêt technique, faire une
escale à Hambourg ou à Singa pour, passer le canal de Suez ou
transporter la fusée Ariane sont des expériences inoubliables. »
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© Bourbon

© Christian Mounier
Caroline
LALLEMENT,
commandant,
SeaFrance
tout son équipage, le voyage, la cargaison ou ses passagers.
Devenir capitaine implique d’avoir déjà une solide expérience de navigation
: 8 à 10 ans au minimum après la formation en École de la
Marine marchande.
Son salaire moyen : 4500 à 7000 € brut par mois.
À la machine
Des métiers qui ne sont pas réservés
aux hommes !
J
’ai commencé par exercer la fonction
d’officier mécanicien, puis je
suis devenue lieutenant. À cette
époque, je n’étais pas décidée à sui -
vre une voie plutôt qu’une autre (pont
ou machine), les choses se sont faites
d’elles-mêmes. Lorsque les temps de
navigation nécessaires m’ont été
acquis, j’ai pu occuper un poste de
second capitaine. J’ai effectué ma
première « marée » de commandant
à l’âge de 26 ans. Depuis l’École, je
suis habituée à être en minorité,
nous étions deux femmes dans ma
promo ! Cela ne me pose pas de problème
d’encadrer des hommes. Il
faut avant tout se sentir bien dans son métier et savoir se
faire respecter. Quand j’embarque, c’est en qualité de professionnelle,
le fait d’être une femme est secondaire. Si certaines
personnes font parfois une différence, j’essaie de ne
pas en tenir compte. »
Le second mécanicien
Il est le bras droit du chef mécanicien pour le service aux machines. Sa
mission : veiller aux réparations, à l’entretien et à la maintenance des
machines.
Son salaire moyen : 4000 à 5000 € brut par mois.
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Le chef mécanicien
C’est l’ingénieur du navire, assisté du second mécanicien et d’un ou
plusieurs officiers mécaniciens. Son rôle est essentiel : de la même
façon que le capitaine ou commandant est responsable du pont, il a en
charge le bon fonctionnement des machines, hydrauliques, électroniques
ou informatiques.
Son salaire moyen : 4500 à 7000 € brut par mois.
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Alice JOUEN, 33 ans, capitaine de
remorqueur, Les Abeilles
« J'ai choisi ce métier par passion pour la mer et tout
ce qui peut y flotter... de tous les métiers qui s'en rapprochent,
officier de la Marine marchande est l'un des
plus complets : je voulais pouvoir “tout faire” : de la Machine au
Pont en passant par l'infirmerie ; et sur tous les types de navires :
de la simple petite annexe au plus grand porte-conteneurs... je
garde la voile et la pêche pour les loisirs. »
© Bourbon

Guillaume LETESSIER, 26 ans, officier
polyvalent, Bröstrom Tankers
« J’ai eu l’opportunité de voyager durant mon en -
fance. À l’heure du choix d’orientation, mon idée
était d’acquérir une formation complète qui me
permette de continuer à voyager et à aller à la rencontre de
cultures différentes.
Les avantages de ce métier sont nombreux. Tout d’abord, les
jeunes officiers sont très tôt plongés dans la réalité des postes à
responsabilités, où le management est important. Dès l’âge de
24 ans, j’avais la responsabilité des machines, d’un chargement,
d’une équipe ou de la conduite du navire. Nous ne sommes pas
laissés seuls, bien au contraire, mais on nous donne des responsabilités
importantes plus vite qu’à ceux qui ont suivi un cursus
plus “traditionnel”. »
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➤ Les formations
Quelle formation pour devenir
officier de Marine marchande ?
Publique et gratuite, la formation d’officier de Marine marchande
s’effectue dans l’une des quatre EMM (Écoles de la Marine marchande
« Hydro »), gérées par la Direction des affaires maritimes du
ministère des Transports. Ces écoles se trouvent au Havre, à Marseille,
Nantes et Saint-Malo. L’accès se fait sur concours après le bac ou sur
dossier pour les bac + 2. Il existe aussi des écoles privées qui préparent
au concours d’entrée dans les EMM.
Pluridisciplinaire, la formation comporte de nombreuses matières
scientifiques et techniques. Dès la première année, les élèves officiers
alternent périodes d’enseignement scolaire et périodes pratiques
d’embarquement. Ce cursus complet permet d’être officier après trois
années d’études et douze mois en tant qu’élève à bord d’un navire,
puis d’accéder au commandement après une année d’études complémentaires.
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Marion GARNIER,
19 ans, élève
officier en
3 e année à l’EMM
de Marseille
A
près un bac scientifique, j’ai
choisi l’Hydro, principale-
ment pour la formation très
complète que l’on y reçoit, mais également
par amour de la mer et des
voyages, en plus de ma propre cu -
riosité. Je serai officier polyvalent,
j’aurai donc la possibilité d’évoluer
autant dans une carrière Pont que
Machine, mais j’avoue avoir une
petite préférence pour le travail du
mécanicien. Lors de mon premier
embarquement, j’ai été très agréablement
surprise par l’ambiance qui
régnait à bord. L’équipage a toujours
fait preuve envers moi de patience
et de pédagogie. Le travail ne man -
que jamais pour les gens courageux
et il est récompensé. Si vous n’avez
pas peur de bouger, voyages et
escales sont toujours d’actualité. »

Armateurs de France
Organisation professionnelle des
entreprises françaises de transport
et de services maritimes
47, rue de Monceau - 75008 Paris
Tél. : 01.53.89.52.52
Fax : 01.53.89.52.53
www.armateursdefrance.org

Les métiers de
la Marine
marchande
Un secteur de tout premier plan
Sans transport maritime, pas de café le matin, pas d’Internet! C’est
en effet par la mer que s’effectue la majorité du transport commercial
de marchandises à l’échelle de la planète. Et c’est encore grâce
aux câbles sous-marins en fibre optique, dont les navires câbliers
spécialisés assurent la pose, que sont acheminés au quotidien plus
de deux tiers des communications mondiales.
Des débouchés variés
Porte-conteneurs, pétroliers, méthaniers, mais aussi paquebots,
ferries, offshore, recherche océanographique, assistance et sauvetage
en haute mer ou activités portuaires de proximité, cabotage,
remorquage… À partir d’une formation commune, polyvalente, les
métiers de la Marine marchande offrent une grande diversité de
carrières possibles.
Concilier mode de vie unique et évolution
professionnelle
Voyager aux quatre coins de la planète, se former, passer d’un
métier à un autre – lieutenant, chef mécanicien, commandant…
Condensés de haute technologie et d’expériences souvent très
enrichissantes sur le plan humain, ces métiers donnent beaucoup.
Imprimeur : Rotocolor, à Lagny-sur-Marne
Photo de couverture : © SeaFrance