Sports - Le Temps

Affaires sociales
60% des chômeurs ont moins
de 30 ans ; 281 entreprises
ont mis la clé sous la porte
• SMIG et SMAG seront revus à la hausse
à partir de la fin du mois
TUNIS - Vendredi 6 Mai 2011 - 3 Joumada II 1432 - N°: 12.257 / 36 ème année - Prix 600 millimes / e-mail:redaction@letemps.com.tn
Grève, hier, des magistrats
Pour eux,“le syndicat des Magistrats met
en péril l’unité du corps de la magistrature”
L’éditorial
Les pitreries de M. Rajhi
◗ P.2
force de jouer au politique atypique, excentrique, anti-
A conventionnel et trop libre de s’assumer dans ses idées
comme sa façon d’être, le basculement dans l’hérésie devient
systématique.
Coluche, comique grave et génial, mais qui faisait rire et
pleurer, qui faisait frémir par les frondes à l’adresse de la
classe politique, aura bouleversé – à une époque charnière de
l’histoire de la France – la perception qu’avaient les Français
de la politique. Il ridiculisa celle-ci en déclarant sa candidature
à la présidence. Quelque part aussi il l’aura ennoblie. Les Mitterrand,
Giscard et tous les autres se sont aussi vus en lui,
arrière-miroir… miroir aux fantasmes…
Rajhi jouerait aux Coluches ? Il n’en a pas la dimension.
Celui que les Tunisiens, à peine affranchis des « goulags de
Carthage », et qui recherchaient des repères, sinon un leader
ou (des leaders) pour leur révolution, ont cru déceler en ce
monsieur sorti d’on ne sait où, racontant comment ses cadres
l’ont agressé et lui ont pris son portable (alors qu’il était ministre
de l’Intérieur), une sorte de génie de la communication,
un bonhomme aux traits un peu trop angéliques pour être ceux
de celui qui ordonne à ses troupes de porter haut la matraque.
Fantasmes, sans doute. Crédulité aussi. Naïveté, certainement.
Car ce monsieur aura dépecé la nomenclature du ministère de
l’Intérieur et procédé à une espèce de massacre à la tronçonneuse.
Tous y sont passés. Mais il n’est pas dit que tous les
méchants aient été punis et qu’on ait épargné quelques uns
parmi les bons ! Il a eu entre les mains une bombe et, traversé
par une espèce d’illumination messianique, il s’est totalement
déconnecté des réalités. Car en ce moment où le pays vit sur
un brasier, accuser une armée républicaine et qui n’a pas tiré
sur les citoyens, d’intention de putsh, avec le concours de Caïd
Essebsi, est dangereux et même très grave… Attiser les feux
du régionalisme, l’est tout autant. Déceler une éminence
grise en la personne de Kamel Letaïef, cela
fait, aussi ,partie d’une fable fantasmée, elle aussi.
Et alors le seul moyen d’éviter que les poudres de
la colère ne parlent, c’est de faire taire Rajhi.
Ou plutôt, de ne pas le prendre au sérieux parce
qu’à l’évidence, il joue aux pitres et il ne se prend
pas lui-même au sérieux.
Raouf KHALSI
◗ P.3 ◗ P.3
Sports
L’UGTT opposée à la “politique
d’endettement” du pays
«Plutôt que d’emprunter, demandons l’annulation
des dettes », déclare le secrétaire général adjoint
• Nous exigeons une augmentation de 20 dinars
dans le SMIG et le SMAG
Farhat Rajhi
met le feu aux poudres !
“ “ “
Le Général Rachid
Ammar serait parti
en Algérie pour préparer
un putsh au cas
où Ennahdha prendrait
le pouvoir
Caïd Essebsi
serait, à ses yeux,
un menteur
L’homme d’affaires
(ex-ami de Ben Ali
avant de se brouiller
avec lui) serait,
à ses yeux, l’homme
de l’ombre
” ” ”
Manifestations
pour et contre
à l’avenue Habib
Bourguiba
Rajhi :
“J’ai été piégé par les deux journalistes…”
Letaïef :
“Les accusations contre l’armée
représentent une haute trahison”
Suite aux déclarations de Farhat Rajhi et la
réaction de Kamal Ltaïef à cette déclaration,
des groupes de jeunes se sont rassemblés au
centre ville, à l’avenue Habib Bourguiba, pour
manifester leur soutien à Rajhi. D’autres
groupes ont également manifesté leur mécontentement
contre ces propos. La foule a été dispersée
par l’armée nationale qu’a eu recours
aux gaz lacrymogènex.
Ecole
◗ PP.13-14-15
Fondateur : Habib CHEIKHROUHOU
Le gouvernement réagit
Lorsqu’on instrumentalise
les élèves…
Les jeunes, la locomotive de la
Révolution, se comportent de
manières variées, les uns carburent
mal, les autres manœuvrent
bien
◗ P.5
Les nouvelles mesures fiscales à la loupe
“Ambitions limitatives” ◗ P.9
Versement hebdomadaire des quotes-parts
du promosport
… C’est la revendication première des clubs
Younès Selmi (démissionnaire) :
“Humiliés par les arbitres,
les Fédéraux ne pensent
qu’à se venger”
L’univers des blogs
Mort de Ben Laden : Le «conspirationnisme» est de retour
Plus Plus17
Vendredi 6 Mai 2011
Afghanistan :
le début de la fin ?
L'élimination de Ben Laden va-t-elle conduire
les États-Unis à considérer qu'ils ont
accompli en Afghanistan l'essentiel de la
mission qu'ils s'étaient fixée au lendemain
des attentats du 11 septembre 2001?? Cette
question est trompeuse parce qu'elle occulte
la nécessité de consolider le gouvernement
afghan afin qu'il puisse étendre son contrôle
à l'ensemble du pays.
A
«Chrétiens de Syrie,
n’ayez pas peur
de la révolution»
Les Chrétiens auraient-ils tout à redouter
d'un renversement de Bachar Al Assad ?
Beaucoup, en Syrie et au-delà, le croient.
C'est l'un des derniers atouts du régime
syrien, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Samir Frangié est l'un des intellectuels
chrétiens les plus respectés dans le monde
arabe.
La bande dessinée Méchant Les paumés
Les Monastiriens ont accueilli les
représentants du mouvement
Ennahdha en leur lançant
des œufs et des pierres.
Netanyahu a pris
un train de retard
Exigez-le auprès des revendeurs
102077
Aujourd’hui
24 pages ;
avec
le TEMPS PLUS
Alors que l'accord de réconciliation entre
les factions rivales palestiniennes Fatah et
Hamas a été finalisé mercredi au Caire, le
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu,
en visite à Londres avant d'arriver hier
à Paris a estimé que c'était "un coup dur pour
la paix et une grande victoire pour le terrorisme".
Réunion du Groupe de Contact sur la Libye à Rome
Beaucoup d'argent mais peu de marge
de manœuvre De notre envoyé spécial à Rome Haykel TLILI
Les mots déchaînés
Fantastique frénésie
ministérielle
◗ P.19
Cinéma
Copie conforme au cinéma AfricArt
Comédie sur les faux-semblants
a seconde réunion du Groupe Inter- les contributions à ces efforts " sont les biennational
de Contact sur la Libye, s'est venues " précise-t-on.
Ltenue hier à Rome, en Italie, où pas
moins de 22 ministres des Affaires étrangères L'économique et l'argent
ont débattu des résolutions nécessaires afin
de cesser le bain de sang en Libye. La Tuni-
du pétrole
sie a été présente en qualité d'observateur, en
la personne de Ridha Azaïez, chargé des
Sur le plan économique, les participants se
Affaires de l'ambassade de Tunisie à Rome.
sont mis d'accord sur la nécessité de couper
L'Otan, l'Union européenne, l'Organisation
la route devant le régime du colonel Ghadd-
de la Conférence islamique ont été également
afi. Ce dernier est interdit d'exporter le
présents à cette réuinon, alors que l'Union
pétrole et d'importer tout autre produit à des
africaine a été présente en tant qu'invitée. La
fins " non humanitaires ", ce qui accélèrerait
réunion de Rome a permis, à ce groupe de
l'agonie de ce régime par l'assèchement de
confirmer son intention de continuer " d'être
toutes ses ressources. L'engagement des
le premier interlocuteur " avec les autorités
membres du Groupe de Contact sur la Libye,
libyennes, et " d'assurer la coordination entre
semble être sans aucune réserve, notamment
les différentes parties concernées afin de
de la part des pays du Golfe. Le Qatar qui a
résoudre le conflit ".
déjà contribué au fonds attribué à la Libye
La réunion des ministres a salué le premier
avec 400 millions de dollars, a annoncé qu'il
rapport de la Court Pénale Internationale sur
en ajouterait prés de 400 autres millions de
" les crimes du régime de Gaddafi " et qui a
dollars, alors que le Koweït y mettrait 158
◗ P.20 ◗ P.20
La Tunisie vit sous la menace mafieuse
des hommes de main de l’ancien régime
D’après le Monde du 4 mai 2011
vec le calme que donne la certi- enfants, tous furent des comités de dats ne peuvent tout faire. La police de
tude, Ali lâche : "Dégueulasse quartier. Une vigueur nationale dont ils Ben Ali comptait 200 000 membres,
est un mot propre pour dire ce n'eurent pas le souffle de se rendre sans compter les indics, vigiles et espi-
été présenté au Conseil de la Sécurité des
millions de dollars, en plus des comptes gelés qu'ils ont fait." 48 ans, dont 23 sous Ben compte. Personne n'a pu fêter la grande ons du quotidien. Ils n'ont pas disparu.
Nations unies, le 4 mai dernier. Un rapport
de Gaddafi et des membres de sa famille. Un Ali, Ali a honte. Depuis son poste victoire. Aucun, aucune, n'a pu danser, Ajoutons au tableau le voisin libyen qui
qui baliserait la voie à un mandat d'arrêt
fonds qui " permettrait de soutenir les efforts d'observation, vingt-huit ans de taxi, il a chanter le triomphe du peuple sur la tente d'exporter sa guerre sur le sol
international contre le colonel Gaddafi dans
humanitaires et de résoudre la situation des tout vu, tout entendu, tout ressenti. La force. Une révolution confisquée par tunisien avec force obus, mortiers...
les semaines à venir " pour des crimes contre
réfugiés libyens ".
saloperie humaine, le vice et la perver- cinq jours de terreur. Résultat : aucune Kadhafi n'a jamais pardonné que son
l'humanité ".
Le groupe de Contact sur la Libye se sion qu'autorise l'argent roi des mafieux. union nationale. Et une grosse fatigue ami Ben Ali soit viré comme un voleur.
Lors de la conférence de presse du ministre
déclare assuré de la fin du " régime lbyen", La suprématie du fort, financièrement que les partisans de Ben Ali et des Alors il frappe, via ses mercenaires, le
italien des Affaires étrangères Franco Frat-
pense déjà à l'après-Gaddafi. Mais une chose parlant, sur le laborieux qui chaque Trabelsi entretiennent.
grand sud.
tini, et de ses homologues, le qatari Hamad
est ressentie dans les coulisses de ces réun- matin courbait l'échine sous peine de
Pour les amateurs de symboles, la
Bin Jassem Bin Jabr Al Thani, et émirati
ions " c'est qu'on sait très bien qu'est ce qu'on prison, d'interdiction de travail, de con-
Tunisie est devenue une destination de
Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, de dif-
veut, mais on n'a pas un mode d'emploi fiscation de sa marchandise. Pour Ali, Règne de la peur
choix. On y fait du tourisme de grandes
férentes explications ont été données, con-
garantissant un arrêt immédiat des combats rien n'est fini.
déclarations. A Tunis, le défilé continu
cernant les aspects politiques, militaires et
". Le ministre turc des Affaires étrangères, "Ils sont encore là", jauge-t-il, les yeux Désormais, la Tunisie vit sous la men- de dirigeants étrangers donne lieu à des
économiques des prochains pas à prendre
dont le pays semble avoir totalement changé plissés. Ce qu'il dit sans ambages, ils ace des hommes de main de l'ancien multitudes de déclarations,
dans l'objectif d " accentuer la pression sur le
de camp, en appelant Gaddafi à quitter le sont de plus en plus nombreux à le mur- régime. Policiers, mafieux, voyous, d'encouragements. Mais de concret, peu.
régime libyen ". Sur le plan politique, le
pouvoir, a évoqué un mécanisme " permetmurer. Lorsque le despote quitta le pays, notables de l'ex-RCD : tous s'unissent Pour parler cash, il faut déverser des
Groupe compte essentiellement entreprendre
tant de démarrer les efforts d'aides humani- le 14 janvier à 17 h 52, les klaxons pour salir, casser, tabasser le pays. Leur tonnes de flouz sur la frêle démocratie.
des actions contre l'usage d'armes prohibées,
taires, pendant sept jours d'arrêt des combats retentirent dans tout le pays. Deux heu- objectif : instaurer le règne de la peur. L'aider sans compter. Les besoins immé-
le recours aux mercenaires et la restriction de
". Interrogé s'il s'agissait d'un arrêt de combat res plus tard, des 4×4 déboulèrent, vitres Se venger. Tuer la révolution. Chaparder diats sont estimés à 4 milliards de dol-
la diffusion des chaînes de télévision liby-
dans les " sept jours à venir ", Daoud baissées, chargés de miliciens armés du le pouvoir. Quelques exemples : samedi lars par la Banque mondiale. Le prix à
ennes, qui, selon eux, " sont utilisées comme
Oughlou a souligné qu'il " souhaiterait un dernier cri. Les desperados du Rassem- 30 avril, ce sont trois prisons qui sont payer pour remettre le pays sur les rails
des outils de propagande ". Le Groupe
arrêt immédiat des combats ".
blement constitutionnel démocratique incendiées afin que 800 détenus de la croissance. Et le sauver définitive-
compte aussi travailler à isoler le régime
Le Groupe de Contact sur la Libye tiendra (RCD) avaient pour ordre de brûler le s'échappent. Samedi encore, ce sont 500 ment des complots fomentés par ceux
libyen " en appelant les troupes qui combat-
sa prochaine rencontre à Abou Dhabi aux pays. Cinq jours de crimes suivirent le salafistes qui font violence, avec la com- qui firent fortune sous Ben Ali et perdtent
pour son compte, et qui ne voudraient
Emirats Arabes Unis, une occasion qui per- départ de Zine El-Abidine Ben Ali. Cinq plicité de la police politique, avenue raient tout sous un régime démocratique.
pas être associés aux violations des droits de
mettrait certainement à ses membres de trou- jours entre enfer et espoir. Cinq jours Bourguiba. Dimanche 1er mai, c'est un Située entre l'Algérie et la Libye, la
l'homme à se séparer du régime ". Ceci tout
ver de nouvelles issues à ce conflit dont le durant lesquels la population tunisienne hôtel international de Tunis qui est Tunisie occupe une place géostratégique
en resserrant l'étau sur les émissaires de Gad-
peuple libyen est la seule victime. Malgré érigea des barrages de fortune, des barri- attaqué comme dans le plus mauvais des qu'il serait idiot de sous-estimer. Si l'on
hafi en appelant les pays du monde " à ne
leur générosité, les membres de ce Groupe cades de bric et de broc. Avec des westerns. Total : la multiplication des ne veut pas assister à la mise à sac de la
plus les accueillir ". Les ministres réunis se
n'ont pas mentionné l'état des réfugiés liby- planches, des voitures calcinées, des opérations coup-de-poing menée par de révolution, si l'on ne souhaite pas le
sont mis d'accord " sur la fin du régime de
ens en Tunisie. Ceci associé à d'autres points meubles, chaque quartier s'organisa pour petits mercenaires rémunérés par les ex come-back de la mafia, si l'on a un mini-
Gaddafi ", tout en appelant ce dernier " à
laissent planer le doute sur la marge de enfreindre le "à tombeaux ouverts" des du RCD.
mum de respect pour un peuple qui a su
cesser les massacres et les pertes matérielles
manœuvre de ce groupe, ainsi que sur ses partisans de M. et Mme Ben Ali. Un On s'explique difficilement que cer- s'affranchir de la peur pour déloger un
". Les ministres soutiennent les efforts de
capacités à faire avancer les choses sur le ter- élan de courage, de solidarité que le peutains Trabelsi puissent encore faire du mafieux, un clan, ses gangs, alors il faut
l'Otan, qui selon eux " fait de son mieux pour
rain, à part bien évidemment le bombardeple tunisien ne doit jamais oublier. business à distance. On ne comprend pas aider la Tunisie. Aujourd'hui. Sans atten-
réaliser les objectifs des résolutions 1970 et
ment de différentes cibles dans différentes La révolution s'est jouée le 14 janvier que les prisonniers du type d'Imed dre une minute de plus. Demain, il sera
1973 du Conseil de Sécurité des Nations
parties de la Libye, sans vraiment beaucoup et les cinq jours qui suivirent. Hommes, Trabelsi bénéficient d'un régime digne peut-être trop tard.
Unies visant la protection des civils ". Toutes
de résultats concrets sur le terrain.
femmes, vieillards, jeunes, handicapés et d'un palace. L'armée et ses 43 000 sol-
Benoît Delmas, journaliste et écrivain
H.T.
❏ Dessin : Hamdi MAZHOUDI ❏ Texte : Hechemi GHACHEM
Les Monastiriens ont tort !
Par les temps qui courent
et au prix où sont les œufs,
ils auraient dû se contenter
de lancer des pierres.
Evasion de 58 détenus
de la prison civile de Sfax
Robert Badinter:
"Le destin des Tunisiens
est entre leurs mains"
Un réseau de trafic de fausse
monnaie démantelé à Douz
Violents combats entre
les insurgés et les brigades
de Kadhafi à 10 km
de la frontière tunisienne
◗ P.2
◗ P.2
◗ P.5
102077

2 Nation
Vendredi 6 Mai 2011
Lors de son bref passage à la tête du ministère de
l’Intérieur, il avait très rapidement gagné le cœur de
beaucoup de citoyens après quelques rares et très
remarqués passages à la télévision.
Il avait une sorte de prestance en grosses dentelles,
de l’humour, de la retenue et un courage qui frisait
la témérité surtout quand il déclara qu’un grand
nombre des agents du ministère l’avaient attaqué
jusque dans son bureau, qu’il a craint pour sa vie et
qu’il ne put échapper à leur violence qu’en prenant
la fuite par la petite porte en laissant dans la tourmente
ses lunettes et son téléphone portable, visiblement
volés par un des attaquants.
Même si beaucoup admirèrent son franc-parler,
cela en fit sourire plus d’un.
Mais son coup de maître consiste, alors que personne
n’y croyait, en la décision qu’il a prise contre
le RCD, l’ex-parti au pouvoir, en déclarant qu’il
l’avait tout simplement jeté aux oubliettes de l’his-
Le général Rachid Ammar Caïd Essebsi
Kamel Letaïef
La bombe à scandales !
toire en ordonnant sa dissolution et le retour de tous
ses biens au trésor public.
Coup dur pour les vieux dinosaures du plus vieux
parti issu du mouvement de libération nationale
d’Afrique et d’ailleurs.
Un bras de fer infernal a été alors engagé et les
choses sont allés crescendo dans la complication.
Il fallait bien s’en débarrasser d’autant plus que
les mastodontes du ministère de l’Intérieur étaient à
dix mille lieues de le porter dans leur cœur.
Depuis, Rajhi a disparu du paysage médiatique
tout occupé, semble-t-il, à présider le Haut Comité
des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales,
jusqu’à ce mercredi 4 mai où il mit carrément
les pieds dans le plat, en révélant quelques effroyables
« vérités » dont la plus terrible est celle relative
à un prétendu coup d’Etat que le Général Rachid
Ammar est en train de préparer pour prendre le pouvoir,
le rôle que sont en train de jouer les Sahéliens
Interview de Farhat Rajhi
«J'ai été piégé par les deux journalistes»
Question : Voilà que vous faites de
nouveau l’actualité après vous être
éclipsé de la scène. Que s’est-il passé
au juste ?
Farhat Rajhi : Non, je ne fais pas
l’événement. Il y a juste que beaucoup
de journalistes m’ont demandé des
interviews, mais je ne pouvais les
satisfaire compte tenu de mes obligations
professionnelles. Mais il se
trouve que j’ai cédé devant l’insistance
des deux jeunes journalistes
m’ayant assuré que l’interview serait
publiée sur un site internet et c’est
pour cela que je les apostrophais « ne
notez pas cela » concernant certaines
questions sensibles.
· Mais il y avait plus d’une caméra
fixe
- Effectivement. Ils ont placé deux
caméras sur le bureau et je pensais que
c’était pour prendre des photos, car
l’enregistrement par l’image suppose,
à mon sens, des appareils bien plus
performants…
· Sauf que vous parliez en toute
aisance et avez fait des déclarations
jugées comme étant des révélations
véridiques par les uns et de la fiction
des attaques et une tentative de
semer la discorde par d’autres.
- J’ai la conviction que cette Révolution
est l’œuvre des jeunes. Et quand
de jeunes journalistes se sont adressés
à moi j’ai jugé que c’était de mon
devoir d’être sincère avec eux
Selon des sources proches de l’association
des magistrats tunisiens (AMT)
la grève des magistrats hier, a été
observée à 100% dans les tribunaux
de l’intérieur du pays et à 90% dans
ceux de la capitale. Les mêmes sources
précisent que l’Association a
appelé les magistrats notamment de
Tunis de siéger pour l’examen des
affaires urgentes et celles qui concernent
les accusés qui paraissent en état
de détention.
Mais des sources proches du ministère
de la Justice soulignant que la
convaincu que je suis que l’avenir leur
appartient… Cette discussion avec ces
jeunes devait dans ma conviction,
demeurer comme vous le dites vous
autres journalistes « off the recorder ».
C’est un principe éthique fondamental
dans votre métier et le journaliste doit
garder ces affirmations pour lui pour
que cela lui serve de repère dans l’analyse
des réalités du pays.
Ces «déclarations » publiées en violation
de ce principe ont dès lors été
quelque part perçues comme une violation
de mon devoir de réserve, alors
que ces affirmations je les avais avancées
sans arrière-pensées, ni objectifs
haineux. Le seul objectif espéré, du
moins par moi, c’était l’information
saine et responsable.
· Or Kamel Letaïef a déclaré que
vous avez choisi le moment de faire
ces déclarations et que vous les avez
fait « coincider » avec l’arrestation
de Mohamed Ali Ganzouî.
- Non, le rendez-vous de l’interview
avait été choisi par les journalistes une
semaine auparavant. Et puis d’après
les médias, Ganzouî que je ne connais
pas personnellement avait été arrêté
le mercredi en fin d’après-midi alors
que l’interview s’était déroulée durant
la matinée du même jour.
· Oui mais Kamel Letaïef déclare
que vos déclarations portent atteinte
à l’armée et seraient assimilables à
une haute trahison.
grève a été peu observée notamment
dans les tribunaux de Tunis.
Composition
Cette grève a été décidée par le
Conseil national de l’AMT qui s’est
réuni le 1er mai à Sfax. Dans un communiqué
rendu public à l’issue des
travaux du Conseil les magistrats
appellent aussi à un rassemblement
devant le siège du ministère de la Justice
le 14 mai.
Ils dénoncent, selon le communiqué
« la déformation de l’article 8 du projet
du décret-loi relatif à la composi-
tion de l’instance qui sera chargée des
prochaines élections en décidant d’associer
au choix des candidats le syndicat
des magistrats une structure créée
pour mettre en péril l’unité du corps
de la magistrature et contrecarrer sa
détermination d’asseoir son indépendance.
Organisme
De son côté, le ministère de la Justice
a qualifié cette grève d’illégale
parce qu’elle s’oppose au statut des
magistrats.
Dans un communiqué rendu public,
qui ne voudront pour rien au monde lâcher le pouvoir,
la direction occulte de Kamel Ltaïef, ex-ami
intime de l’ex-dictateur, avant la grande brouille, de
toutes les affaires du pays, le fait qu’il a été renvoyé
comme un malpropre du ministère de l’Intérieur par
Caïd Essebsi.
S’il apparaît comme le défenseur de la vérité, par
amour de la clarté et du peuple, pour certains, cet
ange aux ailes et aux mains trop blanches, pousse
d’autres à l’accuser de tous les maux tels que celui
de jouer le jeu des intégristes et de rajouter de
l’huile sur un pays où on a beaucoup de mal à éteindre
le feu.
Ange ou démon ?
Nous le saurons dans les heures qui viennent car
nous pensons que les réactions à ses déclarations ne
vont pas tarder échauffer les esprits.
Hechmi GHACHEM
Grève, hier, des magistrats
Pour eux, «le syndicat des magistrats met en péril l’unité du corps de la magistrature»
• Pour le ministère, grève illégale et peu suivie
- C’est grave comme accusation.
Car cela me place à la même enseigne
que les pratiques du président déchu
alors qu’il ne s’agit en réalité que
d’une approche personnelle dans
l’analyse de la situation dans le pays
et ce dans le cadre d’un échange de
points de vue avec les journalistes et
ce, comme cela se produit dans plusieurs
pays, pour le bien de la nation
et pour lui éviter d’entrer dans la spirale
de la violence.
· Comme beaucoup de Tunisiens
j’ai écouté votre interview sur Facebook,
puis celle de Kamel Letaïef
sur ShemsFM, le matin, et encore
l’après-midi sur MosaïqueFM,
lequel a été précédé par la déclaration
du porte-parole du Premier
ministère.
Je trouve que l’interview de Kamel
Letaïef durant la matinée était confuse.
Mais l’après-midi le contenu de sa
déclaration sur MosaïqueFM est porteur
des mêmes accusations que celle
de Moez Smaoui (Premier ministère) :
à savoir l’atteinte à la loyauté de l’armée
et la tentative de semer le trouble…
Pensez vous qu’il y a eu au
préalable coordination entre les deux
parties…
- C’est votre conclusion et c’est la
même que celles qu’ont tirées et
communiquées plusieurs personnes…
Est-ce à dire que tout le monde me
fera ce même reproche… Quant à ce
«régionalisme», ce que j’entendais par
Sahéliens ce sont des personnes bien
précises géographiquement du Sahel,
mais qui ne sont pas représentatives
de tous les habitants de cette région.
Mais j’insiste encore sur l’Armée :
je n’ai eu nulle intention de porter
atteinte à l’armée et si c’était le cas,
pourquoi n’aurais-je pas évoqué la
sécurité nationale ? Je réitère mon respect,
donc, à l’Armée nationale et les
forces de l’ordre tout en demeurant
convaincu qu’il faut certaines réformes
fondamentales ce qui leur assurerait
un rendement adéquat à la situation
actuelle. Quant à cette question de
maturité politique, je considère que
j’ai été appelé à la rescousse à un certain
moment et j’ai accompli mon
devoir dans les limites de mes possibilités
envers mon pays.
J’ai toujours été transparent. Et je
vous ai expliqué dans quelles conditions
j’ai fait ces déclarations. J’ose
espérer que les personnes sages ne
feront pas dans l’extrapolation, car,
jamais, je ne chercherai à destabiliser
le pays. Il faut en effet se méfier des
extrapolations. Et surtout, ne jamais
oublier que le fondement de l’homme
est dans ses bonnes intentions.
Réalisée par
Hafedh Ghribi pour Assabah
(Reproduction en français (pas au
mot à mot) de la rédaction du Temps
Kamel Letaïef
«Les accusations contre l’armée représentent une haute trahison»
• «Au Ministère de l’Intérieur, Farhat Rajhi s’est pris pour un électron libre»
L’homme d’affaires affirme crûment qu’il n’a
« jamais rencontré ni connu Farhat Rajhi », ajoutant
qu’« il est inadmissible qu’il accuse l’armée de cette
manière alors que l’Armée avait le pouvoir entre les
mains et qu’elle a refusé de tirer sur le peuple épousant
sa cause »… « Farhat Rajhi, ajoute Kamel
Letaïef, ne peut pas être un responsable et cette affabulation
de putsh militaire c’est quelque chose de
grave, une haute trahison même… Et cela ajouté à
sa volonté d’attiser les feux du régionalisme et de la
discorde alors que notre pays ne pourra le supporter…
»
Question : Il n’y a pas que Rajhi qui ait parlé
d’un certain rôle que vous assumez, mais Me
Chokri Belaïd avait affirmé la même chose
devant la Haute Instance… Il vous avait en l’occurrence
accusé de diriger le gouvernement et de
désigner les ministres…
Réponse de Kamel Letaïef : « Me Chokri Belaïd
s’est rétracté. Cela dit, je suis dans la politique – et
c’est mon droit de citoyen – depuis les années 70 et
je ne suis pas un novice. Je n’appartiens à aucun
parti et ma relation avec les organisations de la
société civile sont solides, pour le bien du pays. Je
refuse donc toute tentative d’attiser les feux du
régionalisme et toute allégation d’asseoir un « pouvoir
sahélien » et la preuve en est que M. Béji Caïd
Essebsi est tunisois et que je suis toujours à sa disposition
pour lui prêter main forte.
· Apportez-vous votre appui aux « Rcédistes »
et à Mohamed Jgham et certains partis ?
- Ce n’est pas vrai. Il est vrai que du temps de Ben
Ali j’ai contribué à la nomination de quelques ministres
de Sfax, Kasserine, le Nord de Gabès au point
qu’on a cru que le président déchu était de Gabès.
Comment serais-je donc au service des Sahéliens,
comme l’affirme Rajhi ?…
Je répète : Rajhi n’était pas dans son état normal.
Notre consœur Assabah a interviewé Kamel Letaïef
Et d’ailleurs pourquoi n’a-t-on pas dit que je suis
l’ami de Mustapha Ben Jaâfar depuis des années, de
Radhia Nasraoui mon amie et avocate et qui m’a
défendu quand Ben Ali m’a jeté en prison ? Il y
avait aussi Me Nejib Chebbi pour me défendre.
Pourquoi n’a-t-on pas dit encore que je suis très
proche de la Ligue Tunisienne des Droits de
l’Homme et de Mokhtar Trifi et Khemaïes Chammari,
particulièrement ?
· Etes-vous derrière l’éloignement de Farhat du
ministère de l’Intérieur ?
- Je vous répondrai par un seul mot : ce sont ses
erreurs, ses incohérences, ses décisions unilatérales.
Farhat Rajhi a été démis (après beaucoup d’erreurs
) en désignant Abdessattar Bennour, directeur
de la Sûreté nationale sans en aviser le Premier
ministre. Il s’est pris pour un électron libre.
D’après Assabah
le ministère « forme le souhait que
l’AMT continue de jouer pleinement
son rôle en tant que négociateur responsable
attaché à la crédibilité de la
magistrature et aux intérêts des justiciables
» Dans ce communiqué, le
ministère souligne « qu’il n’est pas
derrière la création du syndicat des
magistrats qui sont libres de choisir
l’organisme qu’ils considèrent comme
étant le plus apte à défendre leurs intérêts
».
Néjib SASSI
Le gouvernement provisoire réagit :
«Les déclarations de Rajhi
portent atteinte à la sécurité
publique»
Les déclarations de Farhat Rajhi, président du Haut
comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales,
diffusées, mercredi, sur Facebook, au sujet de la
période durant laquelle il avait occupé le poste de ministre
de l’Intérieur, ont provoqué de fortes réactions dans les
milieux politiques.
Le gouvernement provisoire a qualifié ces propos «de
graves de la part d’un ancien haut responsable à un
moment sensible où le pays a besoin de la voie de la
sagesse et de la pondération».
Le responsable de la communication auprès du gouvernement
de transition Moez Sinaoui a fait part de l’étonnement
du gouvernement des déclarations aussi graves de la
part d’un ancien haut responsable et ancien ministre à la
tête d’un ministère de souveraineté».
Il a expliqué que la gravité de ces déclarations se situe,
en particulier, au niveau de «la propagation de fausses
informations, ce qui suscite le doute, porte atteinte à l’ordre
public et manipule les sentiments des citoyens».
Il a ajouté que ces déclarations ont été faites par un responsable
«soumis au droit de réserve» et sont de nature à
alimenter les sentiments régionalistes et porter atteinte au
prestige de l’institution militaire qui bénéficie d’un consensus
national total.
Il a, en outre, expliqué que ce responsable doit se rendre
compte des conséquences de ses déclarations, particulièrement
dans cette conjoncture délicate par laquelle passe le
pays.
Pour sa part, Farhat Rajhi n’a voulu faire aucune déclaration,
considérant que «l’atmosphère est déjà suffisamment
tendue».
Farhat Rajhi avait fait des déclarations diffusées sur le
réseau social Facebook concernant la période où il était à
la tête du ministère de l’Intérieur, ainsi que sur les raisons
pour lesquelles il a été mis fin à ses fonctions.
Il a, notamment, évoqué le rôle joué par l’homme d’affaires
Kamel Letaief, sur la scène politique. Rajhi l’avait
présenté comme l’homme de l’ombre qui tire les ficelles
de la vie politique dans le pays.
Le président du Haut comité des droits de l’Homme et
des libertés fondamentales a, aussi, évoqué dans cette
vidéo les raisons de la promotion du général Rachid
Ammar au rang de chef d’état-major des trois armes, promotion
qui, selon lui, «vise à le préparer pour prendre le
pouvoir en cas de victoire des islamistes aux prochaines
élections».
Pour sa part, Kamel Letaief a déclaré à la presse que ces
déclarations tombent sous le coup de la loi, de même qu’il
a accusé Rajhi de «manquer de formation politique».
Manifestations pour et contre Rajhi
à l’avenue Habib Bourguiba
Suite aux déclarations de Farhat Rajhi et la réaction de
Kamal Ltaïef à cette déclaration, des groupes de jeunes se
sont rassemblés au centre ville, à l’avenue Habib Bourguiba,
pour manifester leur soutien à Rajhi. D’autres groupes
ont également manifesté leur mécontentement contre
ces propos. La foule a été dispersée par l’armée nationale
qu’a eu recours aux gaz lacrymogènex.
Les manifestants qui se sont rassemblés devant le théâtre
municipal et le siège du ministère de l'Intérieur ont scandé
plusieurs slogans dont "le peuple veut une nouvelle révolution",
"Pas de peur, pas de terreur, la souveraineté est
entre les mains du peuple", et "Peuple, peuple, révolte-toi
contre les restes de la dictature".
Ils ont, en outre, entonné l'hymne national à plusieurs
reprises.
Certains manifestants ont indiqué à un journaliste de
l'agence TAP que cette marche est pacifique et spontanée,
et qu'aucun parti politique ni autre partie n'a appelé à ce
rassemblement. Ils ont précisé que cette marche a été décidée
à l'issue des déclarations de Farhat Rajhi, président du
Haut comité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales
et ancien ministre de la Justice, à propos des dangers
qui guettent l'avenir du pays et la prochaine échéance
électorale.
Les manifestants ont appelé le gouvernement provisoire
à donner des explications concernant la véracité des révélations
faites par M. Rajhi.
Ce rassemblement qui a duré plus de deux heures a été
dispersé par des agents de la sécurité nationale qui ont fait
usage de leurs matraques, aux environs de 17H15.
Sfax
Evasion de 58 détenus de la prison civile
Ce n’est plus une rumeur
persistante au cours des derniers
jours et constamment
démentie par le directeur de
la prison civile de Sfax, mais
bien d’un fait qui a eu finalement
lieu: cinquante-huit
détenus se sont évadés de la
prison civile de Sfax durant la
nuit du mercredi au jeudi,
vers le coup de 23h15, à la
faveur d’un incendie criminel
déclenché dans deux cellules.
Selon des sources concordantes,
l’évasion aurait été
préméditée et son scénario
minutieusement préparé
sachant qu’une rixe avait précédé
la mise à feu des deux
cellules, pour attirer les gardiens.
L’un de ces derniers,
accouru, a alors été agressé et
son trousseau de clés saisi.
Selon une source judiciaire,
les détenus ont blessé un gar-
Projet de loi contesté
dien et en ont agressé d’autres
avant de prendre la fuite.
Selon les déclarations d’un
témoin présent sur les lieux à
Radio Sfax, les évadés
auraient bénéficié des services
de complices qui se trouvaient
à bord d’une voiture
sans plaque minéralogique et
qui étaient en possession d’armes
blanches et de machettes.
Le feu a été maîtrisé par la
protection civile, la situation
bien contrôlée et l’ordre rétabli
par les forces de sécurité
rejointes par les membres de
l’armée nationale dépêchés
sur les lieux.
D’après une déclaration du
directeur de la prison, à l’exception
des dégâts matériels
et le cas d’un blessé léger,
aucune perte en vies humaines
n’est à déplorer.
Le troisième point d’actualité hier à Sfax concerne le rassemblement
devant le siège du gouvernorat à partir de 10h du
matin, des comptables, des experts-comptables et des notaires
en signe de protestation contre le projet d’amendement de la loi
organisant la profession d’avocat. Un projet que les trois corps
de métier accusent d’empiéter sur certaines de leurs spécialités
et autres tâches.
T.LAJILI

3 Nation
Vendredi 6 Mai 2011
Le portefeuille ministériel confié à
Mohamed Naceur est loin d’être une sinécure.
Plusieurs dossiers sont à l’ordre du
jour du calendrier du ministre des Affaires
sociales. Il en a révélé quelques uns lors
de la conférence de presse tenue hier au
siège du ministère. Il était question de
faire le bilan de la situation sociale du
pays actuellement qu’il a décrite comme
étant très précaire pour élucider par la
suite ce qui a été fait durant les 100 jours
de la constitution du gouvernement.
Pour ce qui est de l’état actuel des choses,
il y a lieu de s’alarmer, car avec la
montée en flèche des revendications
sociales de la période de l’après Révolution,
la situation sociale n’a fait qu’empirer.
Il devient dès lors nécessaire de réfléchir
à des solutions fondamentales à des
problèmes de fond qui minent de l’intérieur
l’ambiance sociale dans le pays.
Mohamed Naceur en est conscient
puisqu’il livre, à la fin de la conférence
son avis, non pas d’un ministre des Affaires
sociales mais d’un simple citoyen à
qui la question sécuritaire, sociale et économique
importe. « Il ne suffit pas de se
contenter d’observer la partie immergée
de l’iceberg mais d’aller au fond des choses.
La situation sociale dans notre pays
mérite d’être révisée sur le court terme, le
moyen terme et le long terme. Ce qui veut
dire que des solutions devraient être données
dans l’immédiat à certains problèmes
quitte à réfléchir par la suite à des réformes
qu’on doit apporter. »a-t-il dit.
Le ministre a commencé par établir une
sorte de bilan de la situation sociale qui a
fait reculer les recettes économiques. «
Plusieurs investisseurs étrangers et tunisiens
ont affiché une certaine réticence
depuis la Révolution. Car le calme était
loin d’être retrouvé depuis quelques
temps. 281 institutions ont arrêté leurs
activités pendant la première période postrévolutionnaire.
Le nombre des grèves a
augmenté de plus de 155% à comparer à
l’an 2010. Le nombre des participants était
de 85% alors que ce chiffre était de 53%
l’année dernière. On relève également une
Les protestations ne s’arrêtent pas
Affaires sociales- Le ministère de Mohamed Ennaceur fait le point
60 % des chômeurs ont moins de 30 ans; 281 entreprises
ont mis la clé sous la porte; augmentation des grèves
à 155 %; 85 % pour les grèves sauvages
Sit-in des assistants sociaux devant le siège du ministère
« On est là depuis lundi. Le ministre a refusé de nous recevoir. Ce n’est qu’avant que
vous venez qu’il nous a promis de nous accorder une entrevue d’un quart d’heure lundi
prochain. » annonce une assistante sociale qui observe un sit-in et ses collègues devant
le siège du ministère en ajoutant « On réclame plus de dignité dans l’exercice de notre
métier. On travaille dans des conditions lamentables et parfois même indécentes. Des
assistantes ont été plusieurs fois violentées, d’autres menacées de mort…La situation
est intenable»
La foule qui se rassemblait demandait à son ministre de revoir la situation des unités
de promotion sociales. On peut citer l’exemple de l’unité de la région de Kabbaria .
Les assistants sociaux confirment qu’ils travaillent dans un garage et ne disposent pas
d’outils de travail comme l’ordinateur, le téléphone…A Sidi Hassine, et notamment à la
cité dite des Oukayels, l’unité de promotion sociale a été saccagée pendant la Révolution
et on a pillé les affaires personnelles des employés, y compris un frigidaire qu’ils
ont acheté par leurs propres moyens. Aucun moyen de transport n’est mis à la disposition
des assistantes sociales qui dans la majorité des cas sont obligées de se déplacer par
leurs propres moyens puisque les 21 unités du gouvernorat de Tunis qui sont desservies
par uniquement une voiture. Et pour l’anecdote on nous a montré un document administratif
en date du 22 avril 2011 où l’on a demandé à l’unité d’assistance sociale de
Sidi Hassine, de payer le trousseau d’une future famille dans le besoin.
M.B.G.
« Nous exigeons une augmentation de 20 dinars
pour le SMIG et le SMAG »
Bd Mohamed Bouazizi
El Menzah
augmentation des grèves sauvages de 85%
alors qu’elles n’étaient que de seulement
19%. Sans oublier les sit-in et les dépassements
commis dans des lieux de travail.
Des milliers de personnes sont venues
réclamer des droits au siège du ministère
depuis la Révolution. La situation était
vraiment intenable, mais les employés ont
su, heureusement retirer leur épingle du
jeu pour que les choses reviennent quasiment
à l’ordre depuis le mois de mars. »
fait remarquer M. Naceur.
Ce qui a été fait pendant 100 jours
Le ministre des Affaires sociales a par
la suite élucidé point par point les différentes
réalisations du ministère depuis la
constitution du gouvernement Caïd
Essebsi. A commencer par la généralisation
des aides sociales à toutes les familles
répertoriées. « Avant, 135 mille familles
recevaient une allocation familiale tous les
trois mois. On a donc permis à toutes les
familles listées qui sont au nombre de 185
mille de bénéficier d’une somme d’argent
tous les mois et de la gratuité des soins. »
dit-il. Il a rappelé que le ministère a planché
sur le dossier de la sous-traitance dans
la fonction publique qui n’est plus de mise
désormais. « Les agents qui travaillent
sous cet emblème seront intégrés dans les
entreprises publiques où ils exerçaient.
Idem pour les agents municipaux. » a-t-il
dit en précisant par là-même que le SMIG
et le SMAG seront revus à la hausse mais
sans pour autant indiquer le taux d’augmentation.
Pour ce qui est des négociations
sociales le ministre a annoncé que
les négociations sociales dans le secteur
privé seront pour bientôt alors que celles
du secteur public ont été déjà entamées. «
Sauf que les augmentations progressives
des salaires de la fonction publique seront
observées pour une période d’un an seule-
ment, puisqu’il reviendra au prochain gouvernement
d’en fixer les taux et les procédures.
» a-t-il expliqué.
Ce qui reste à faire
Le prochain gouvernement aura à prendre
le train en marche pour mettre en pratique
des solutions proposées par le gou-
Le SMIG et le SMAG seront revus à la hausse
à partir de la fin du mois.
vernement de transition. Cela concerne
notamment le changement de la nature des
aides apportées aux familles tunisiennes
pauvres. « Il ne suffit pas de donner des
aides sous forme d’allocutions familiales
mais d’aider les personnes en questions de
monter leurs propres projets en leur donnant
la possibilité d’accéder à des prêts
bancaires. »
Dans la foulée le ministre a annoncé la
création de l’Institut des études liées aux
affaires sociales lequel aura pour mission
de mener des enquêtes qui informeront de
la situation sociale. « On ne peut opérer de
changements sans avoir des chiffres exacts
et non pas erronées sur la situation sociale
dans notre pays. L’Institut est actuellement
à pied d’œuvre pour mener une enquête
sur les salaires et leurs rapports à la productivité.
A mon sens il faut revoir la grille
des salaires selon la compétence de tout
un chacun et de sa productivité. » avance
le ministre qui insiste sur le fait que les
solutions à long terme devraient être envisagées
à la lumière de données fiables sur
la situation sociale dans notre pays. Et
puis pour finir un souhait M. le ministre ?
Il en a certainement, car M. Naceur espère
un jour permettre à tous les Tunisiens, tous
ceux qui en ont besoin de toucher une
allocution familiale. Cela est possible si
on met en place un socle de protection
sociale où tout le monde paye pour que la
minorité qui en a besoin en profite. Ça
viendra.
Mona BEN GAMRA
Flash
L’UGTT opposée à « la politique d’endettement du pays »
«Plutôt que d’emprunter, demandons l’annulation de nos dettes!»
affirme Abid Briki, secrétaire général adjoint
L’actuel gouvernement de transition
n’arrête pas de contracter des prêts aux
différents organismes financiers internationaux.
Il y a quelques jours déjà, la Banque
Africaine de Développement s’était
engagée à renflouer notre budget de 500
millions de dollars; pas plus tard que mercredi
dernier, la Banque Mondiale nous a
accordé un crédit du même montant à
rembourser sur trente ans, disent les uns,
et selon l’évolution de l’activité économique
en Tunisie, disent les autres. En plus,
le président de ce groupe bancaire mondial
a évoqué, lors de sa conférence de
presse donnée à Tunis, la possibilité de
réunir au profit de notre pays un total de
700 millions de dollars et ce, auprès
d’autres donateurs. Pour le gouvernement,
ce choix s’impose vu la conjoncture de
crise que connaît le pays et la difficulté
que trouve notre économie à se relancer.
Mais ce n’est pas l’avis de tout le monde :
nous avons en effet, relevé dans de nombreux
manifestes de partis politiques et
d’associations civiles des appels à la cessation
de cette politique d’endettement. A
l’UGTT, la position de l’organisation syndicale
est également défavorable à cette
option. C’est ce que nous explique A bid
Briki, dans l’entretien suivant. Le secrétaire
général adjoint chargé de la formation
et de la culture ouvrière s’est exprimé
par la même occasion sur le pluralisme
syndical (processus démocratique déjà
engagé avec la création de l’Union des
Travailleurs Tunisiens et de la Confédération
Générale des Travailleurs Tunisiens).
Il nous a par ailleurs entretenu des propositions
de l’UGTT concernant les prochaines
négociations sociales.
Le bonheur n’est pas dans le prêt !
Au sujet de la politique d’endettement
suivie par le gouvernement de transition,
Abid Briki pense que c’est tout l’opposé
de la démarche convenable à suivre : « Au
lieu de contracter de nouveaux emprunts,
le mieux serait d’œuvrer pour l’annulation
des dettes anciennes de la Tunisie. Je
m’attendais à ce le gouvernement mobilise
les organisations de la société civile
dans ce sens en les appelant à manifester
devant les ambassades de nos créanciers.
Si les intentions des pays qui disent soutenir
notre révolution sont sincères, qu’ils
acceptent d’annuler nos dettes extérieures.
Nous n’aurions plus besoin alors d’en
contracter de nouvelles. D’autre part, il y
a lieu de remarquer que l’actuel gouvernement,
comme ceux qui l’ont précédé, ne
montre pas beaucoup d’enthousiasme
pour la récupération des fortunes colossales
de la bande à Ben Ali amassées dans
les comptes étrangers. La semaine dernière,
l’émissaire émirati en visite dans
notre pays l’a d’une certaine manière
confirmé. Certes, au niveau des discours,
le gouvernement de Béji Caïd Essebsi se
dit mobilisé pour restituer cet argent, mais
dans les faits, il n’en est rien. Du moins, il
nous tarde de le voir entamer ou accélérer
les démarches visant cette fin. En tout cas,
ce que l’on voit mieux, c’est la nette
option du gouvernement pour l’endettement
extérieur. En revanche, on ne nous
dit pas à quoi sont destinées les sommes
empruntées. Dans l’investissement régional
? Mais dans ce cas, il faudrait garantir
les conditions minimales pour encourager
les investisseurs à lancer leurs projets
dans les zones prioritaires de l’intérieur
du pays. Peut-on, par exemple, investir à
Sidi Bouzid sans y créer des conditions de
vie et de loisir susceptibles de maintenir
l’investisseur sur les lieux de son projet ?
Est-ce concevable d’avoir un projet à Sidi
Bouzid et de passer ses nuits à Hammamet
? On voit bien que la logique qui préside
aux nouveaux investissements est la
même que celle qui a entraîné le déséquilibre
entre les régions. »
Négociations sur de nouvelles bases
A propos des négociations sociales,
elles démarreront très bientôt, nous
apprend M. Briki sans pour autant préciser
de date. Il semble que des pourparlers
préliminaires, mais non officiels, aient
déjà eu lieu avec le gouvernement à ce
sujet et autour des principales revendications.
Cette année le Bureau exécutif de
l’UGTT tient à ce que des augmentations
salariales (d’au moins 4,7%) soient
consenties sur une année au lieu de trois
Grève des agents
des finances et…vignettes
La grève de deux jours déclenchée par les
agents des finances sur tout le territoire a été
une réussite totale pour ses instigateurs du
moment que toutes les recettes des finances
ont fermé leurs portes aux contribuables les 4
et 5 mai. Sans revenir sur les tenants et aboutissants
de ce débrayage débattus longuement
jeudi sur nos colonnes par notre collègue
Badreddine Ben Henda, et qui ne sont nullement
la finalité de cette approche, force est
de nous interroger sur le timing choisi pour
ce débrayage par ses organisateurs. Des dates
correspondant aux échéances butoir pour les
propriétaires des voitures dont les plaques
minéralogiques portent le chiffre impair pour
payer leur vignette. Sachant qu’en cas de non
présentation de cette vignette aux contrôles
de police équivaut à une lourde pénalité pour
les conducteurs. Vous décrire la gêne et l’embarras
causés par cette grève en ces moments
précis aux citoyens est superflu. D’ailleurs
beaucoup plus clair d’entre eux que nous
avons approchés ont résolu de ne point utiliser
leur véhicule et d’emprunter un autre
moyen de transport en attendant que les services
des finances reprennent leur service et
leur permettent de s’acquitter de leur redevance
fiscale en se procurant le fameux
sésame les autorisant à circuler en toute quiétude
et sans encourir des pénalités gratuites
par ces durs temps qui courent.
M.S.R
Kairouan
Les manifestations anti-rcédistes
se poursuivent
Une foule nombreuse s’est rassemblée hier
devant l’hôtel de ville pour protester contre la
présence des Rcedistes sur la liste du conseil
municipal provisoire récemment installé. Ce
rassemblement pacifique au début, prit une
autre ampleur en arrivant devant le siège du
gouvernorat. Les manifestants ont demandé
le départ du gouverneur de la région qui n’a
pas selon ces derniers répondu favorablement
à l’attente des citoyens et notamment les
demandeurs d’emploi. L’armée a tiré plusieurs
coups de feu en l’air pour empêcher
les manifestants de s’introduire à l’intérieur
du siège du gouvernorat.
Insécurité à l’hôpital
d’El Aghaliba
Solidaires avec un médecin et une infirmière,
agressés la veille par des individus, les
cadres médical et paramédical de cette unité
ont observé hier matin une grève qui a duré
quelques heures. Ils protestaient surtout
contre l’insécurité qui règne dans cet établissement
hospitalier très fréquenté le jour
comme la nuit.
On a appris à ce propos que le médecin fut
menacé par un énergumène brandissant une
arme blanche alors que l’infirmière fut agressée
verbalement
« Le pluralisme syndical sans réelle démocratie
est d’avance voué à l’échec »
et ce, dans la Fonction publique, le secteur
public et le secteur privé. « Concernant le
SMIG et le SMAG, nous avons décidé
que l’augmentation escomptée ne descende
pas en dessous de 20 dinars, ajoute
M. Briki. L’UGTT n’acceptera pas cette
fois de laisser le dernier mot revenir au
gouvernement comme c’était le cas jusque-là.
Les augmentations du SMIG et du
SMAG seront désormais discutées dans le
cadre des négociations sociales générales.
Après tout, les Smigards ne diffèrent en
rien des ouvriers de la sous-traitance qui
viennent de bénéficier de mesures très
positives. Pour en revenir un peu aux
emprunts de l’Etat destinés à encourager
l’investissement, nous osons souhaiter que
les enveloppes promises ou déjà versées
garantissent des augmentations conséquentes
pour nos Smigards. Nous souhaitons
aussi qu’ils contribuent efficacement
à relancer la production et la consommation
sous nos cieux et qu’ils favorisent la
résorption du chômage.
Une UGTT unie, c’est beaucoup
mieux !
Pour ce qui est du pluralisme syndical
engagé depuis peu dans notre pays, M.
Abid Briki estime tout d’abord qu’en ce
qui concerne le groupe baptisé « Elliqaa
Ennaqabi » (La rencontre syndicale), ce
n’est pas une organisation indépendante
de l’UGTT. Ce sont, dit-il, des mécontents
qui militent à l’intérieur de l’organisation
et qui ne sont pas prêts à la quitter ni à
œuvrer pour son éclatement. « Je leur
recommande néanmoins de se préparer
convenablement à la relève et donc au
prochain congrès de l’UGTT au cours
duquel le fameux article 10 du règlement
intérieur sera scrupuleusement respecté.
Mais qu’on cesse d’évaluer l’action syndicale
comme si l’UGTT était un parti
politique. Dans le monde entier, cette
action a ses limites au-delà desquelles elle
ne peut, ni ne doit s’aventurer. Concernant
l’UTT et la CGTT, leur création ne contredit
en rien les lois locales et internationales
; mais pour que le pluralisme syndical
réussisse, il faut instaurer auparavant le
climat démocratique qui favorise son succès.
Il importe aussi que les divergences
entre telle ou telle organisation syndicale
aient pour objectif prioritaire de mieux
servir les intérêts des ouvriers et non de
contenter un dirigeant ou un partenaire
quelconques. Mon sentiment personnel à
ce sujet est que le mouvement syndical
doit rester uni au sein de l’UGTT, organisation
qui puise sa légitimité dans les
combats historiques que ses hommes ont
menés pour l’Indépendance du pays, pour
la construction de la République et de
l’Etat et tout récemment, dans le cadre de
la révolution pour la dignité et la liberté
!»
Propos recueillis par
Badreddine BEN HENDA

4 Campus
Vendredi 6 Mai 2011
Météorologie
Un rôle considérable et un
«facteur» de rapprochement
Il est des sciences qui ne peuvent
progresser que par
l'association ; la météorologie est
de ce nombre. Mis à part les services
que la météorologie peut rendre
à l'aviation et surtout à
l'implantation de nouveaux aérodromes,
nul ne peut contester les
services rendus à d'autres
domaines de l'activité nationale,
tels que la marine, la santé publique,
la pêche, le tourisme,
l'agriculture, etc. D’autant plus
que plusieurs facteurs contribuent
actuellement à faire prendre conscience
de l'importance
économique que revêtent les
changements climatiques.
L'explosion démographique a
introduit de nouvelles formes de
dépendance vis-à-vis de
l'environnement naturel.
L'épuisement des réserves
mondiales de nourriture rend la
situation alimentaire préoccupante
dans de nombreuses régions
du globe. Les moindres fluctuations
climatiques défavorables
peuvent alors aboutir rapidement
à des catastrophes (sécheresse,
inondations, etc.).
Par ailleurs, les caprices du climat
finissent toujours par avoir
des répercussions économiques,
puis politiques.
Les stratégies à adopter, en ce
qui concerne notamment la construction
de barrages,
d'équipements touristiques, les
aménagements de zones agricoles
ou forestières, dépendent étroitement
d'une appréciation des risques
climatiques.
La croissance industrielle rapide
a conduit à déverser dans
l'atmosphère des quantités
croissantes de chaleur, de gaz
carbonique, d’aérosols, et toute
une gamme d’effluves divers
dont l'impact sur le climat est
encore mal connu.
Cependant, il est impératif que
tout ceux qui sont nantis d'une
responsabilité à tous les niveaux
(médecins, ingénieurs, biologistes,
architectes, urbanistes, etc.)
conjuguent leurs efforts et étudient
en commun les divers aspects
relatifs aux conditions atmosphériques.
C’est seulement à travers une
telle collaboration qu'ils pourront
aider la société à se défendre contre
les risques que font courir à la
santé physique et mentale et aussi
aux conditions humaines tous les
changements atmosphériques,
surtout lorsque ceux-ci se produisent
à une cadence rapide comme
c'est le cas actuellement.
Les aspects économiques du
climat
II faut savoir que les aspects
économiques du climat sont d'une
importance incontestable et les
différents secteurs de l'économie
nationale touchés par le climat
sont aussi nombreux que divers.
Des domaines importants et variés
tels que l'industrie, la santé
publique, le confort, la pollution
de l'atmosphère, l'agriculture et la
mise en valeur des ressources
hydrauliques.
Dans le domaine agricole par
exemple, l'influence du climat sur
le bétail et les plantes est primordiale.
— Comme exemple d'activités
qu'on peut entreprendre dans le
domaine de la climatologie agricole
on peut citer :
Les recherches climatologiques
et micro climatologiques dans le
domaine de l'agriculture et de la
sylviculture.
L'étude des relations qui existent
entre le temps et la croissance,
le rendement et la qualité des cultures.
L'étude des relations qui existent
entre le temps et les parasites
et maladies des plantes cultivées.
L'étude de l'influence du temps
sur le fourrage et le bétail.
L'étude de l’influence du temps
sur le sol.
Les conseils climatologiques
aux agriculteurs sous forme de
contacts directs ou de publica-
Le Tunisien entre
l’ordre et le désordre
La Révolution a fait naître l’espoir dans le cœur
du Tunisien tant déçu, censuré et privé des libertés
fondamentales. Un changement tellement attendu
au niveau de la scène politique qui a eu un impact
majeur sur la vie quotidienne.
En effet, après le 14 janvier, le moral des
Tunisiens n’est pas encore au beau fixe, les attentes
sont multiples et leur confiance en l’avenir n’est
pas tout à fait rétablie. En dépit des mesures
urgentes prises par le gouvernement provisoire en
vue de sauver l’économie tunisienne et d’alléger la
gravité de l’impact des événements du 14 janvier,
des « dégage » fusent un peu partout sur le territoire
pour remettre en cause quasiment ou totalement
ces décisions, sans étant réellement capables
de les évaluer.
Par ailleurs, la Tunisie veut relancer son économie
qui est arrivée durant la période actuelle au
point mort. Comment peut-on rebondir avec cette
nouvelle tendance à demander quotidiennement
des augmentations des salaires ? Est-ce vraiment
logique qu’en cette période non stable sur le plan
économique certains osent revendiquer des hausses
de rémunérations à tort et à travers ? Ne parlons
pas des partis politiques qui ne cessent de défigurer
l’action du gouvernement, déformer
l’information et même diffuser des fausses
rumeurs.
D’autre part, d’autres catégories de Tunisiens
bravent le danger en se jetant à la mer essayant à
tout prix de rejoindre l’Europe. A présent, plus de
vingt mille Tunisiens sont entrés via Lampedusa
depuis début 2011, des migrants auxquels l’Italie a
accordé un permis de séjour de six mois, leur
ouvrant ainsi les portes de l’espace Schengen.
D’où le passage de la majorité d’entre eux en
France ce qui a fini par l’agacer et voir provoquer
sa colère…
En définitive, et malgré tout ce que nous avons
vécu ces derniers mois, ce que nous vivons et ce
que nous vivrons dans cette période provisoire, la
Tunisie a pu quand même offrir au monde une
leçon d’humanité. Tout en étant conscients d’être à
l’origine de ces révolutions un peu partout dans le
monde arabe, les Tunisiens prennent à cœur leurs
responsabilité, en accueillant à bras ouverts tous
les réfugiés fuyant des pays voisins.
N’oublions pas que notre Révolution du jasmin
était sans leader, chers Tunisiens, que vous soyez
mes proches, mes ami(e)s, ou même des lointains.
Soyons positifs, productifs et surtout solidaires
pour améliorer et reconstruire notre belle Tunisie !
Sonia TOUKEBRI
Master de Gestion ( ISG Tunis)
Nos étudiants ont du talent
tions.
Ce ne sont là que quelques
domaines parmi tant d'autres dans
lesquels la climatologie peut
intervenir.
D'autre part, il faut noter que la
distribution géographique de l'eau
est essentiellement conditionnée
par le temps. Cela tient principalement
au fait que la formation
et l'alimentation des lacs et des
cours d'eau, la désertification, les
crues et les sécheresses sont
essentiellement tributaires du
temps et du climat, bien que
d'autres facteurs géologiques,
pédologiques et végétaux exercent
aussi une influence sur la
distribution de l'eau.
L'influence du climat
Chacun de nous a forcément
constaté l’influence du climat sur
la santé de l'être humain (maladies
périodiques, rythmiques) et
personne ne peut nier son importance
en sachant que d'une part
l'homme adulte moyen inhale
chaque jour 1,5 Kg d'air alors
qu’il n’absorbe que 2,5 Kg d'eau
et moins de 1,5 Kg d'aliments.
D'autre part les maladies se
divisent en deux groupes :
Les maladies hiberno-vernales
(les pneumococies, la diphtérie,
les infections des voies respiratoires,
le rhumatisme articulaire
aigu etc.) et les maladies estivoautomnales
(la fièvre typhoïde, la
dysenterie, etc.)
En effet, « La condition de
l'homme est de vivre dans
l'atmosphère comme celle du
poisson est de vivre dans l'eau ».
Et de ce fait, nous pouvons dire
que la santé est l'expression de
l'harmonie entre l'environnement,
les modes de vie et les diverses
composantes de la nature
humaine. On ne peut y parvenir
qu'en menant toutes les activités
de la vie en accord avec les lois
naturelles, de façon à créer un
équilibre des forces de
l'organisme et celle de
l'environnement
Lorsque cet équilibre est perturbé
il faut recourir à des
procédés thérapeutiques rationnels
pour le rétablir en corrigeant
les effets nocifs des forces
naturelles.
Tous les phénomènes naturels
sont le résultat d'interrelations
complexes; toutes les manifestations
sont la conséquence d'une
interaction entre le corps, l'esprit
et l'environnement.
La compréhension et la maîtrise
des maladies exigent que le
complexe corps-esprit soit étudié
dans ses relations avec
l'environnement extérieur.
La plupart des problèmes médicaux
immédiats ont leur origine
dans les réactions que l'organisme
humain oppose à la pression des
forces du milieu.
Généralement, quels que soient
les maux dont se plaint un malade
et les symptômes qu'il présente,
quels que soient les problèmes
médicaux de la collectivité, la
connaissance de l'environnement
dans lequel évolue l'homme joue
un rôle tant dans la compréhension
et la maîtrise des maladies
que dans la suppression de bon
nombre d'épidémies
Médicalement parlant, l'homme
est davantage le produit de son
environnement que de son patrimoine
génétique. La santé des
êtres humains n'est pas déterminée
par leur race mais par les
conditions dans lesquelles ils vivent.
Et cependant le médecin doit
enseigner des manières de vivre
et des pratiques sanitaires qui
réduisent au minimum les risques
d'apparition de la maladie et il
doit aussi venir en aide aux personnes
frappées d'un mal par tous
les moyens dont il dispose.
Soumaya GHARDADDOU
1ére année Mastère :
GESTION
Institut Supérieur de Gestion
Le tourisme…. Au secours!
Ce témoignage n’est pas celui
d’un spécialiste mais celui qu’une
jeune tunisienne qui veut communiquer
son point de vue à propos
de la situation du secteur touristique
en Tunisie surtout avec la
haute saison qui arrive et que l’on
doit sauver a tout prix. Je m’adresse
tous les Tunisiens pour dire que
l’on a est impliqués à rendre la
meilleure image de ce peuple qui a
failli bouleverser le monde entier…
En effet, comme dans tous les
secteurs on doit prévoir les changements
de l’environnement et
préparer au préalable un plan B
pour ne pas paralyser leur fonctionnement.
Que dire du tourisme qui
est le secteur le plus susceptible
aux changements et l’un des composants
primordiaux de l’économie
en Tunisie. Avec plus de 500.000
emplois directs et indirects, il constitue
entre 17% et 19% de nos ressources
et couvre 74% du déficit de
la balance de paiement.
En fait, je ne vais pas aborder
seulement le problème de la crise
actuelle du secteur mais je vais me
focaliser plus sur les problèmes de
base du domaine qui ont engendré
ce déséquilibre suite à une révolution
censée améliorer l’image du
pays.
Pourquoi est ce que ,au lendemain
de l'attentat du Marrakech,
"Marmara", premier Tour opérateur
français sur la destination Maroc
avec "330.000 passagers par an,
soit presque 3.000 par jour", a été
parmi les premiers professionnels à
annoncer le maintien de sa programmation
touristique sur le
Royaume alors que les Tour opérateurs
qui travaillent sur la destination
Tunisie agressent de plus en
plus les hôteliers et les professionnels
du tourisme et demandent des
promotions exceptionnelles sous
prétexte de l’instabilité du
pays malgré le fait qu’il n’y a
aucun rapport entre la nature des
deux évènements.
Le tourisme pâtit donc du
manque d’une stratégie de gestion
claire qui vise le long terme, qui
met en avance toutes les alternatives
possibles vis-à-vis de la con-
currence (Turquie, Maroc,
l’Egypte...) le comportement des
clients et des partenaires ou des
tours opérateurs , le climat général
du pays…
Il ne faut pas oublier que le tourisme
ne se limite pas à l’hôtellerie.
C’est une chaîne dont les maillons
doivent être liés commençant par le
transport aérien passant par les
agences de voyage pour arriver aux
souks et à l’artisanat.
Désormais, on doit chercher à
minimiser la dépendance avec les
TO étrangers qui ne cessent de
profiter des situations critiques et
dont la force découle de la maîtrise
du trafic charter. Donc pour contourner
l’hégémonie des TO, il faut
accélérer la libération du ciel :
l’Open sky permet d’allonger les
durées du séjour des touristes qui
est imposée par les TO d’une moyenne
de 5,4 jours dans le but de
garantir la rotation les flottes aériennes.
Par ailleurs, il faut améliorer la
gamme de la clientèle qui est en
détérioration d’une année à une
autre. Un cercle vicieux qui commence
par la réduction continue
des prix proposés par les hôteliers
sous la pression des Tour opérateurs,
un phénomène qui engendre
la mauvaise qualité des services
proposés afin de permettre une certaine
marge bénéficiaire pour les
professionnels. Ce qui engendre
une certaine gamme de clientèle !...
En fait, ce n’est pas raisonnable de
fixer comme objectifs « ambitieux
» par les opérateurs du CJD
(Centre des Jeunes Dirigeants ) 20
millions de touristes et 20 millions
de dollars de recette à l’horizon
2020, donc un dollars par touriste !
Certainement, il y a plusieurs
autres recommandations que les
spécialistes et les professionnels du
secteur peuvent juger rentables.
Mais à mon niveau j’ai cherché à
présenter brièvement les lacunes
les plus flagrantes qui ont participé
à paralyser le tourisme suite a
n’importe qu’elle défaillance de
l’environnement. Ichrak BOUZIDI
Mastère gestion ISG Tunis
Ils fuirent la Tunisie
après la crise
Ce n’est pas le moindre des paradoxes.
Alors que la Tunisie s’engage
dans la démocratie, des milliers de
ses citoyens préfèrent la fuir. En
cinq jours, ce sont des centaines
d’embarcations qui sont arrivées sur
l’île de Lampedusa. A leur bord,
plus de 5.000 personnes. Des jeunes
Tunisiens, des hommes presque
exclusivement. Ils sont originaires
des villes de Zarzis, Ben Guerdane,
Tataouine, Médenine et Gafsa, des
localités du sud et du centre du pays.
« Pour nous, la vie sur place est devenue
impossible. Il y a des violences,
des agressions et des viols.
On ne comprend plus qui dirige le
pays, la Tunisie est en pleine débandade.
Je suis parti hier soir et maintenant
je veux rejoindre la France,
où j’ai de la famille », témoigne l’un
d’entre eux. Selon le maire de
Lampedusa, Bernardino De Rubeis :
« Soixante-quinze pour cent des
clandestins souhaitent gagner la
France. » Quelques femmes seulement
ont été recensées par les
autorités italiennes, une cinquantaine
d’enfants aussi.
Située à l’extrême sud de la Sicile,
à 150 kilomètres seulement des
côtes tunisiennes, l’île de
Lampedusa (6.000 habitants) est
devenue un immense camp de
réfugiés à ciel ouvert. Le centre de
rétention dont elle dispose ne
compte en effet qu’un millier de
places. « Nous devons mobiliser les
pays de la Méditerranée qui ont des
navires, des avions et des hélicoptères
», alerte le ministre italien des
Affaires étrangères, Franco Frattini.
Rome, qui vient de décréter un état
d’urgence humanitaire, propose en
outre que des policiers italiens soient
déployés au plus vite dans les
ports et le long des côtes tunisiennes
afin d’endiguer le flux de migrants à
La Tunisie renaît
de ses cendres
Une brise fraiche annonçant un
nouvel air : la révolution tunisienne.
Dignité, démocratie, et liberté de
pensée, sont les rayons d’un soleil
illuminant notre Tunisie. Cependant,
comment mener notre bateau maintenant
? Certes les vagues ne cessent
d’agiter la mer : situation
économique douteuse, mutations
sociales et fameux débats politiques.
Messieurs, mesdames, quelles
décisions devons nous prendre ?
Telle est la question. Refaire la
même erreur ? Continuer sans
p e n s e r a u x c o n s é q u e n c e s ?
Ou rénover, construire, avancer vers
un lendemain constant, fiable et pertinent
? Chacun de nous peut
participer. Tous, nous devons ramer
de notre côté du bateau.
Parue en 2002 pour adapter le système
d’enseignement supérieur français
aux standards européens, la
réforme LMD visait à mieux intégrer
l’étudiant dans la vie professionnelle
en lui offrant une formation
basée sur des ensembles
cohérents d’unités d’enseignement.
Cette même réforme fut adoptée
en Tunisie durant les années 2006-
2007 en vue de contrer le système
de certification qui présentait une
complexité jugée abusive et assurer
ainsi plus de flexibilité à la formation
dispensée et consolider son
aptitude à la comparabilité internationale.
Cette réforme devait être assurée
par des enseignants universitaires,
des chercheurs et des membres du
corps administratif des divers établissements
de l'enseignement
supérieur , sans oublier les apports
et la précieuse participation des professionnels
au niveau de la prospection
des nouveaux secteurs de formation
en fonction des besoins du
marché de l'emploi et ses éventuelles
évolutions.
Etait-ce un changement radical par
rapport à l’ancien système? Qu’en
est-il du système éducatif et universitaire
en Tunisie en 2011 ?
Cette réforme s’est avérée, au fil
des années, très mal appliquée sur le
terrain. En effet, 5 ans après
l’instauration de ce système, on constate
que la discordance entre le
marché de l’emploi et la qualification
de nos diplômés n’a pas tardé à
se faire sentir ni à se manifester à
cause de l’absence quasi-totale de
la participation des professionnels.
D’autre part, cette réforme s’est
accompagnée d’une accélération
dans la formation de l’étudiant sans
pour autant se soucier de la qualité
du savoir-faire ni du niveau de compétences
qu’il doit acquérir. C’est
pourquoi on a à faire, de plus en
sa source. En attendant, à
Lampedusa, les rapatriements ont
d’ores et déjà commencé. Un pont
aérien a été mis en place pour raccompagner
dans leur pays les premiers
clandestins interceptés. Insuffisant
selon les autorités italiennes
pour répondre aux nouvelles
arrivées. Afin de les prévenir, Franco
Frattini propose la mise en place du
« modèle albanais ». L’Italie, à la fin
des années 1990, avait vu des milliers
de réfugiés albanais débarquer
sur ses côtes. « Nous avons alors
résolu la crise en envoyant
patrouiller nos navires dans les eaux
albanaises, raconte le chef de la
diplomatie transalpine. Le gouvernement
de Tirana avait accepté
notre aide et cela a mis fin à la
migration. Quand les trafiquants de
clandestins voient des navires militaires
à deux kilomètres de la côte,
ils ne font pas partir leurs embarcations
», assure-t-il.
Les Tunisiens qui se pressent
désormais aux portes de l’Europe
fuient un pays que certains décrivent
à la dérive. De nombreuses entreprises
ont fermé à cause des troubles
et des incertitudes liés à la nouvelle
donne politique. Le remplacement –
par le gouvernement de transition –
des gouverneurs des 24 provinces
tunisiennes et l’épuration des services
de police de leurs éléments pro-
Ben Ali semblent avoir ouvert de
profondes brèches dans le système
sécuritaire. Alors que les partis politiques
et une partie de la population
réclament que les administrations
soient nettoyées des soutiens de
l’ancien régime, le nouveau gouvernement
doit trouver au plus vite
des hommes et des femmes capables
de les remplacer.
Sellami Houweida ( ISG)
Vous politiciens, épargnez-nous la
banalité des discours classiques, ce
dont nous avons besoin c’est de
vous connaître : votre entité, votre
programme, vos objectifs et votre
vision futuriste de notre Tunisie.
Vous, agents économiques, tâchez
de bien ajuster les voiles, éveillezvous
à la direction du vent.
Vous ménages, ramenez votre
conscience sur notre terre, la Tunisie,
c’est la nôtre, pas les leurs. C’est
l’héritage de nos combattants et le
futur de nos enfants, préservons
notre patrimoine.
Les cieux témoignent et l’histoire
écrit la renaissance de la Tunisie de
ses cendres.
Raja AKERMI (ISG – TUNIS)
Le système LMD
et l’Université tunisienne
plus, à des diplômés, polyvalents
certes, mais qui ont des connaissances
très vagues et relativement
limitées dans chaque domaine. Ce
qui représente bien entendu un
grand handicap.
Pire encore, nos universités connaissent
d’autres lacunes à savoir
l’insuffisance des infrastructures de
nature à aider l’étudiant dans sa
quête du savoir qui se traduit notamment
par l’inaccessibilité aux bibliothèques
et l’absence des références
qui sont essentielles pour les différentes
recherches.
Encadrer l’étudiant une fois qu’il
a obtenu son diplôme est primordial
et ce à travers des organismes spéciaux
tels que l’Agence nationale de
l’emploi qui fournit beaucoup
d’efforts pour l’insertion de ces
jeunes dans la vie active sauf que
ces efforts n’aboutissent pas à un
grand résultat vu l’absence totale de
coordination entre cette Agence
d’un coté et les universités et les
professionnels de l’autre.
Autre point négatif, chaque entreprise
qui engage un jeune diplômé
se trouve dans l’obligation de le former.
Ce qui lui coûterait de l’argent
et du temps, alors que ça aurait dû
être déjà fait au cours de ses études
supérieures ou même pendant un
stage d’initiation à la vie professionnelle,
ce même stage auquel on
accordait beaucoup d’importance
dans l’ancien régime et qu’on a
totalement négligé au sein du système
LMD !!
Pour conclure, le système LMD
représente manifestement un
changement radical par rapport à
l’ancien régime, mais ce changement
a l’air de tarder à porter ses
fruits. Alors quel sera le sort de ce
système dans la Tunisie post-Révolution
?
Nesrine EL HAJ SAID ( ISG-Tunis )

5 Nation
Vendredi 6 Mai 2011
Ecole
Les jeunes, la locomotive de la
Révolution, se comportent de manières
variées, les uns carburent mal, les
autres manœuvrent bien. Ce dysfonctionnement
et ce bon fonctionnement
trouvent leur explication dans les
diverses fortunes qu’ils connaissent et
qui sont tributaires bien évidemment
des conditions sociales dans lesquelles
ils évoluent.
On ne va parler ici des fortunés, de
ceux qui sont sur la bonne voie, mais
de ceux qui déraillent, ce sont eux qui
nous inquiètent. Leur déraillement
nous perturbe le moral et nous empoisonne
la vie. On est d’autant plus estomaqué
que les auteurs de ces écarts de
conduite sont des jeunes instruits, qui
sont encore sur les bancs de l’école.
Plusieurs d’entre eux ont commis des
torts qui font du tort aux établissements
auxquels ils appartiennent.
L’école devient, malheureusement, le
théâtre de scènes désolantes et choquantes
qui risquent fort de ternir son
image. Son rôle doit être aujourd’hui
plus que jamais éducatif au sens civique
du terme. Dans cette conjoncture
très délicate, elle est tenue de montrer
la bonne direction aux élèves pour
qu’ils ne perdent pas la boussole, il est
impératif qu’elle leur assure un bon
encadrement. Mais, visiblement, elle a
échoué dans sa mission.
Echecs
Est-ce à elle qu’incombe la responsabilité
de ces échecs ou bien faut-il
incriminer d’autres facteurs et d’autres
auteurs ? Il est incontestable que dans
les conditions actuelles elle n’est plus
dotée des conditions nécessaires pour
jouer son rôle comme il se doit, elle
vit des débordements comme tant
d’autres institutions. Les manifesta-
Ce qui est à craindre, c’est le comportement des élèves à la fin de l’année
Lorsqu’on instrumentalise les élèves…
tions en sont plusieurs : des échauffourées,
des duels à coup de couteau
entre élèves, des déprédations, des
agressions physiques et verbales à
l’encontre des professeurs. Pire, certains
des apprenants ne voient plus
d’inconvénients à se comporter au sein
de l’école comme ils se le permettent
de le faire ailleurs : ils profèrent de
gros mots au vu et au su de tout le
monde y compris leurs enseignants
qu’ils se ne gênent plus de rejoindre
dans la salle de classe tout soûls,
d’autres encore plus audacieux vident
leurs bouteilles en plein cours, c’est
leur manière de vivre leurs meilleurs
jours, de faire la fête après tant d’années
de disette.
Les manitous
Il est vrai que le premier responsable
de ce comportement est les circonstances
post révolutionnaires
caractérisées par l’absence orchestrée
de sécurité faisant du pays un espace
du crime organisé. Les instigateurs de
ce projet sont comme chacun sait les
anciens maîtres du ministère de l’intérieur
et les milices du régime déchu
toujours actives. Dans cette ambiance
de relâchement dont le corollaire est
bien sûr l’insécurité, il est logique et
évident que certains élèves se laissent
aller à leur instinct belliqueux et qu’ils
perdent leur rationalité, et bien sûr ils
entraînent les autres derrière eux. Ces
meneurs provoquent donc un mouvement
de masse, cette marée déferle sur
l’école et la transforme en un vrai
champ de bataille.
Ce feu ravageur était également
attisé par certains directeurs limogés
comme ceux de Al Jahadh et de
Laouina entre autres. Ils ont manipulé
les élèves devenus très vulnérables et
facilement manipulables. Ils les ont
divisés et en ont formé des camps
opposés, ils ont monté leurs « alliés »
contre leurs professeurs pour se protéger
contre le « dégage » magique
sonné haut et fort.
Certains parmi eux plus « perspicaces
» et plus déterminés sont allés
jusqu’à les embrigader pour ravager
les établissements. Leur manière
d’agir de concert a mis à nu le projet
des rcédistes, leur tentative de revenir
sur scène : ces directeurs étaient en
fait des agents d’exécution, car les
ordres étaient venus d’en haut. En se
conformant aux consignes de leurs
manitous, ils ont envenimé l’ambiance
au sein de l’école.
Le tournant
Le grand responsable de cette situation
dégradante et alarmante qui sévit à
l’intérieur de celle-ci reste indéniablement,
selon certains observateurs et les
professeurs, le ministre de l’éducation.
Ces derniers sont tous unanimes à affirmer
qu’à la reprise après la Révolution,
les élèves, qui étaient difficilement
maîtrisables avant, ont fait preuve
d’une discipline exemplaire et ce malgré
la fragilité de la situation et le manque
du personnel encadreur. Ils se sont
félicités de cette prise de conscience,
de ce changement de comportement, et
ils étaient persuadés que c’était l’un
des bienfaits de la Révolution qui les a
responsabilisés, leur a appris le sens de
la civilité. Quand ils ont réalisé qu’ils
sont passés de sujets à des citoyens, ils
ont mûri et bien assumé ce nouveau
statut. Mais voilà que le ministre a tout
chambardé par sa grande tournée dans
le pays au cours de laquelle il s’est
réuni avec les élèves dans plusieurs
régions. Lors de ces rencontres, comme
tous le savent, il a fait le procès des
enseignants en leur faisant porter le
chapeau. Le message qu’il a adressé
aux élèves était clair : je me range de
votre côté contre ces derniers. Et pour
leur donner une preuve de sa bonne foi,
il leur a donné son numéro de téléphone
personnel et leur a demandé de
ne pas hésiter à l’appeler si jamais l’un
de ces professeurs oserait les contrarier,
c’était la manière de notre ministre justicier
de plaider la cause des élèves et
de les rassurer contre d’éventuelles
injustices commises par les professeurs
qui refusent toujours de corriger leur
conduite en cessant de maltraiter nos
pauvres enfants. Voilà, ils sont avisés,
la sentence sera prononcée contre ces
incorrigibles.
La volte-face
Depuis cette date, les choses ont
changé et les élèves ont repris leurs
mauvaises habitudes auxquelles ils ont
ajouté le fameux « dégage » adressé à
l’encontre de tout professeur indésirable
pour sa sévérité et son refus de
coopérer, celui qui n’est pas cool et
ne donne pas la bonne note on le met à
la porte. Une vraie anarchie s’est installée
à l’école : les élèves viennent à
l’heure qu’ils veulent et assistent au
cours de leur choix, et celui qui tenterait
à leur subtiliser ces « droits » sera
automatiquement dénoncé à leur protecteur
qui prendra avec lui les mesures
nécessaires.
Voilà où en est l’école aujourd’hui.
Ce qui est à craindre c’est le comportement
de ces derniers à la fin de l’année,
pendant la semaine bloquée et
surtout à l’examen du baccalauréat.
Comment y remédier monsieur le
ministre ?
Faouzi KSIBI
Robert Badinter, avocat, universitaire et homme politique français:
«Le destin des Tunisiens est entre leurs mains»
«La Tunisie est si riche de grands
juristes et d’esprits subtils, je n’ai
pas d’inquiétude quant au succès de
la transition démocratique», a
déclaré, hier, à Tunis, l’avocat, universitaire
et homme politique français
Robert Badinter.
S’exprimant au terme de sa rencontre
avec le Premier ministre du
gouvernement de transition Béji
Caïd Essebsi, l’ancien président du
Conseil Constitutionnel français a
indiqué que l’entretien a permis
d’»échanger des considérations d’ordre
général sur l’Etat de droit et sur
les différents problèmes que pose
l’émergence de la démocratie dans
un Etat comme la Tunisie, un pays
plein de talents et de richesses».
Badinter, qui avait eu l’occasion
d’intervenir dans les nouvelles
démocraties en Europe de l’Est,
dans les Balkans ou encore en Afrique
du Sud, a estimé, à ce propos,
que «Ce n’est pas aux amis étrangers
de se substituer aux Tunisiens,
leur destin est entre leurs mains (...)
l’expert ou le conseil étranger doit
être très modeste».
Robert Badinter, qui fut ministre
de la Justice sous François Mitterrand,
a souligné «nous ne sommes
là que pour évoquer les difficultés et
les éventuelles solutions, et certainement
pas pour donner des réponses,
qui, elles, se font par le peuple tunisien
lui-même».
La période de transition, a-t-il
expliqué, ce n’est pas le moment où
on prend les décisions qui engagent
Un réseau de trafic de fausse
monnaie démantelé à Douz
Les agents de sécurité de Douz ont réussi récemment à neutraliser
un réseau spécialisé dans le trafic de fausse monnaie,
a-t-on appris auprès de la police locale.
L’enquête préliminaire révèle qu’un boucher dans la ville de
Douz a eu des doutes sur un billet de 20 dinars reçu d’un client,
un billet qui s’est avéré faux. Il en informe aussitôt les autorités
compétentes.
Une femme s’est présentée également au poste de police de
Douz en possession d’un faux billet de 50 dinars et donné des
informations sur l’origine de la fausse monnaie. Lors de son
interrogatoire, le prévenu a donné des informations sur le faux
monnayeur originaire de la localité Faouar qui aurait un casier
judiciaire et serait en état de fuite. Un avis de recherche a été
lancé à son encontre.
l’avenir du pays, c’est le moment où
on les prépare, la période de travail
préliminaire durant laquelle on doit
fixer toutes les hypothèses.
«Avant que la Constituante n’arrive,
il est nécessaire que les problèmes
aient déjà été posés, discutés, et
non pas résolus», a-t-il nuancé, précisant
que «la réponse viendra par la
suite avec l’Assemblée élue qui aura
la légitimité du peuple».
La transition doit ainsi servir à la
préparation d’élections libres, à la
confrontation des opinions avec l’assurance
de la liberté de communication,
et à permettre la participation
de chacun, a-t-il conclu.
Robert Badinter est en visite en
Tunisie pour participer à la conférence
internationale «La transition
Violents combats entre les insurgés et les brigades
de Kadhafi à 10 km de la frontière tunisienne
De violents combats se sont déroulés,
hier matin, dans la localité libyenne de
Ghezaya, à 10 km de la frontière tunisienne,
entre les insurgés et les brigades
de Kadhafi.
Ces combats ont fait des morts et des
blessés dont le nombre n’a pu, jusqu’à
maintenant, être établi, selon Mohamed
Tabarki, un représentant des insurgés.
Dans une déclaration à l’agence TAP,
la même source a indiqué que les insurgés
sont en train de constituer un front
avancé au niveau de la localité de Ghezaya,
«afin d’empêcher une percée des
brigades de Kadhafi susceptible de leur
permettre de récupérer le poste frontière
de Wazen».
Sur un autre plan, une source tunisienne
informée a indiqué que les forces
armées nationales qui opèrent dans
le cadre d’une coordination avec la
garde nationale maîtrisent la situation,
tout au long des frontières avec la
Libye.
Des rondes communes permanentes,
a-t-il précisé, sont organisées afin de
protéger le territoire tunisien des conséquences
des combats qui se déroulent
entre les deux parties du conflit en
Libye.
OUVERTURE CABINET MEDICAL
Le docteur Mériem BEN ABDALLAH
MAHFOUDH
Spécialiste en dermatologie
A le plaisir d’informer ses patients, ses confrères et ses
amis de l’ouverture de son cabinet médical à l’adresse suivante
: 45, rue du Japon – Immeuble « le 45 ». Bloc B.
Appt B 10 – Montplaisir, Tunis
Tél : 71 908 959
démocratique à la lumière des expériences
comparées», organisée du 5
au 7 mai par la Faculté des sciences
juridiques, politiques et sociales de
Tunis.
Les « biens » de Belhassen Trabelsi
Quel sort pour le yacht ?
Le 14 janvier, tous les proches parents de la femme du
dictateur déchu, « La régente de Carthage » ont été contactés
à la hâte et en catastrophe par cette dernière leur
annonçant que les carottes étaient cuites et qu’ils feraient
mieux de rallier l’aéroport de Tunis Carthage pour fuir
dare dare le pays en sa compagnie à bord de l’avion mis à
la disposition du couple dictatorial par les autorités en
place à l’époque. Une trentaine de personnes jeunes et
moins jeunes afflua alors tous azimuts sur l’aéroport la
peur au ventre, mais copieusement affligés de grosses malles
gorgées de pierres précieuses et de liasses de billets.
Mais en dernière minute et au salon d’honneur, on informa
la femme du déchu que la meute de sa smala rapprochée
prendrait une destination autre que l’Arabie Saoudite et
plus précisément la ville de Lyon ; l’Arabie ne voulant pas
de ses parents ! La Suite on la connaît, en fait de l’hexagone,
toute la bande fut acheminée vers la prison de
l’Aouina sous bonne escorte militaire.
Belhassen a fui en yacht !
Seulement voilà, Belhassen Trabelsi a déjoué le piège
tendu et ne s’est point présenté au RDV fixé par sa perfide
frangine. Flairant anguille sous roche, Il a mis le cap sur la
marina de Sidi Bou Saïd préférant quitter le territoire au
bord de son yacht de 12 mètres piloté par son navigateur
attitré accompagné de sa famille vers l’Italie. Pour s’envoler
ultérieurement vers le Canada où il a pris le soin au
préalable d’amasser les sommes faramineuses d’argent
volées au bon peuple par le truchement d’escroqueries
aussi multiples que touchant à tous les secteurs économiques
du pays.
Interrogations
On susurre un peu partout que le Yacht a été ramené
directement au pays par le navigateur en question une fois
sa mission accomplie. Pourquoi cet appareil de très grande
valeur n’a-t-il pas encore été mis aux enchères publiques
comme le fut le super Jumbo conçu spécialement sur les
ordres de l’ex-dictatrice ? Pourquoi le laisser abandonné et
amarré sur une quelconque rade de l’un de nos multiples
ports de plaisance au risque qu’il ne se détériore ou qu’il
ne quitte clandestinement le pays en imitant son propriétaire
?
Un pareil engin aussi luxueux mis en vente et acquis au
plus fort prix par un nabab étranger, rapporterait à coup
sûr un joli pactole à la trésorerie nationale et compenserait
un tant soit peu le déficit monstre accusé par nos caisses
suite à la spoliation hémorragique de nos deniers et richesses
par cette bande de sangsues sans scrupules menée
d’une poigne ferme par un couple présidentiel censé
veiller sur les intérêts de nous tous mais qui n’a eu de
cesse, au fait, que de piocher et curer nos fonds en s’abreuvant
goulument de nos sueurs avec une voracité sans limites.
OUSSAMA
A propos de l’article
« A quoi joue l’Etat italien »
La société SIMEST réagit
« Hier comme aujourd’hui, la SIMEST a été et est toujours
ouverte à l’examen des demandes d’intervention qui
proviennent des entreprises italiennes intéressées aux
investissements en Tunisie en continuant à soutenir financièrement
tous ces projets qui s’inspirent des principes
sains, économiques et de marché »
Suite à l’article publié sur le journal le Temps en date
su 20 avril dernier à la page 4 et intitulé : « A quoi joue
l’Etat italien », la Société SIMSET (Société italienne pour
les entreprises à l’étranger) communique :
La société SIMEST joue le rôle d’une structure financière
soutenant les opérations d’internationalisation des
entreprises italiennes dans les marchés étrangers. Ce qui
signifie que la SIMEST contribue à travers ses interventions
techniques pour la réalisation, entre autres, des projets
d’investissement dans les pays individualisés par les
entreprises italiennes. Pendant deux décennies environ
d’activité, notre société a accompagné en Tunisie plus de
100 projets des entreprises italiennes pour un engagement
financier de plus de 150 millions d’euros, contribuant
d’une manière concrète au développement et au renforcement
des rapports de collaboration économique et entrepreneuriale
italo-tunisienne. Raison pour laquelle il n’est
pas acceptable d’affirmer que, après les événements du 14
janvier, les bureaux de la SIMSET ont changé leurs traditions
et consolidé les modèles d’évaluation des projets.
Nos critères d’évaluation, à l’assurance de tous ceux qui
participent aux investissements se toujours inspirés aux
critères rigoureux d’évaluation économiques, financiers et
managériaux. Hier comme aujourd’hui, la SIMEST a été
et est toujours ouverte à l’examen des demandes d’intervention
qui proviennent des entreprises italiennes intéressées
aux investissements en Tunisie en continuant à soutenir
financièrement tous ces projets qui s’inspirent des
principes sains, économiques et de marché. Le Conseil
d’Administration de la SIMEST du 19 avril 2011 a parmi
les 9 projets examinés délibéré l’investissement en Tunisie
ainsi que celui d’une PME italienne, historiquement active
dans un secteur productif, technologiquement avancé et
très fondamental dans l’économie tunisienne.

6
Vendredi 6 Mai 2011
Convocation à l’assemblée générale ordinaire
Messieurs les actionnaires de la Société SEA LATelec sont
convoqués à se réunir en assemblée générale ordinaire qui se
tiendra, au siège de la société, sise, Z.I Charguia I- 13, rue
8612- Imp. N°5
Le mardi 31 mai 2011 à 10h
Pour délibérer sur l’ordre du jour suivant :
- Approbation du bilan et des comptes de résultats de l’exercice
clos le 31 décembre 2010
- Approbation du rapport de gestion du conseil d’administration
pour l’exercice 2010
- Lecture des rapports du commissaires aux comptes sur les
comptes de l’exercice 2010 et sur les conventions visées par
les articles 200 et 475 du code des sociétés commerciales.
- Approbation des conventions réglementées
- Quitus aux administrateurs
- Affectation des résultats
- Questions diverses
Le président directeur général
M. Hassouna Fatnassi
P 77541
Ministère de la Défense Nationale
Appel d’offres n°03/2011
Le Ministère de la Défense Nationale se propose de lancer
un appel d’offres en vue d’approvisionnement les unités de la
marine nationale sise à la Pêcherie et baie de carrière de la
garnison de Bizerte en fruites et légumes et ce pour le troisième
trimestre de l’année 2011, ainsi qu’en produits d’alimentation
générale et ce pour la période du second semestre
de la même année.
Il est porté à la connaissance de ceux désirant participer à
cet appel d’offres qu’ils sont dans l’obligation de retirer un
dossier d’appel d’offres de la « Base Navale Principale de
Bizerte » (Division Administrative et Financière) située à la
Pêcherie- Bizerte sous réserve de paiement d’un montant de
vingt cinq (25 dinars par un mandat postal adressé à M. le
receveur des recettes du Ministère de la Défense Nationale,
compte courant n°1700100000000616-82-24.
Les offres doivent être envoyées soit par Rapid-poste soit
par lettre avec accusée de réception à l’adresse suivante :
Ministère de la Défense Nationale – La Base navale principale
de Bizerte (Division administrative et financière) -7011- la
pêcherie, sous pli fermé comportant la mention « Ne pas
ouvrir, appel d’offres n°03/2011 » et ce suivant les procédures
de participation en vigueur définies par l’article 6 du cahier
des charges administratives spécifiques dans un délai ne
dépassant par, le 13 mai 2011, en se référant au cachet du
bureau d’ordre de l’administration.
Les appels d’offres doivent être accompagnées des documents
suivants :
- Une copie de la patente
- Certificat de non faillite
- Attestation d’affiliation à la CNSS
- Cautionnement provisoire correspondant au montant de la
valeur du marché
Les appels d’offres ne peuvent être acceptés que s’ils sont
accompagnés des documents mentionnés ci-dessus et doivent
être valables et certifiés conformes.
103097
ANNONCE DE RECRUTEMENT
Une Compagnie de Transport Maritime se propose de recruter
Un Ingénieur Intendant ayant le profil suivant :
- Diplôme d’officier mécanicien de 1ère classe de la Marine
Marchande ou équivalent
- Maîtriser les langues arabe, française et anglaise
- Maîtriser l’outil informatique
- Ayant des connaissances en système sécurité qualité
Les candidats intéressés sont appelés à déposer leurs dossiers
composés de :
- Un Curriculum Vitae
- Une copie conforme du diplôme
- Le relevé de note de la dernière année d’étude
- Une copie du Projet de fin d’études
Au siège de la compagnie 05 avenue Dag Hammarskjöld
Tunis 1001 sous le N° : C 22
Dernier délai de l’offre : le 27 Mai 2011
103102
Avis de consultation internationale
N°GG I 11.2.0402
Objet : fourniture de 50 tôles en inox 304
L ép. 3mm (2x1)m gaufrée type G ou C
1. Conditions de participation :
Peuvent participer à cette consultation les fabricants et les
revendeurs des tôles en inox
2. Modalité de retrait des cahiers des charges :
Les intéressés par la présente consultation peuvent retirer le
cahier des charges auprès de la Direction des Approvisionnements
de Gabès, ( 102, Avenue Farhat Hached- Gabès) durant
les jours de travail, du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures
et de 14 heures à 17 heures « gratuit ».
3. Date limite de réception des offres :
La date limite pour la réception des offres au bureau d’ordre
central de la Direction Régionale des Usines de Gabès du
Groupe Chimique Tunisien est fixée au 02/06/2011.
103090
AVIS
L’Ambassade du Burkina Faso en
Tunisie informe le public et ses partenaires
que depuis le 10 décembre 2010,
le sieur Tiahi Anis, précédemment
employé en qualité de chauffeur, ne fait
plus partie de son personnel.
Par conséquent, elle décline toute
responsabilité quant aux actes que
celui-ci viendrait à poser au nom de
cette Ambassade.
PM 77540
«CESSION D’UN FONDS
DE COMMERCE»
En vertu de contrat de vente daté de 08/04/2011 signé par
les parties à Sousse le jour même et enregistré à la recette de
finance de Sousse le 29/04/2011 sous le n° 11201533, quittance
N° 025196, a vendu Mme Sana Ben Ibrahim à Monsieur
Hachmi Beltifa tout le fonds de commerce situé à rue Mongi
Slim n°53 Sousse dont l’objet est un restaurant.
Les oppositions doivent être formulées entre les mains de
l’acquéreur dans un délai de vingt jours à partir de l’apparition
de la présente annonce dans le journal officiel de la République
Tunisienne.
SS 67538
ANNONCE DE RECRUTEMENT
Une Compagnie de Transport Maritime se propose de recruter
Un Inspecteur Pont ayant le profil suivant :
- Diplôme National d’Ingénieur en Navigation Maritime
- Diplôme de Capitaine de 1ère classe de la Marine Marchande
- Brevet de Capitaine de 1ère classe de la Marine Marchande
ou Brevet de Lieutenant de 1ère classe de la Marine
Marchande
- Avoir des connaissances en code ISM et en Qualité
- Maîtriser les langues : arabe, française et anglaise
- Avoir une expérience minimale de 12 mois de navigation
en tant que Officier pont
Les candidats intéressés sont appelés à déposer leurs dossiers
composés de :
- Un Curriculum Vitae
- Une copie conforme du diplôme
- Les certificats STCW
- Le relevé des notes de la dernière année d’étude
- Une copie du Projet de fin d’études
Au siège de la compagnie 05 avenue Dag Hammarskjöld
Tunis 1001 sous le N° : C 21
Dernier délai de l’offre : le 27 Mai 2011
103102
Avis de report délai
Consultation nationale
N° GE 10.3.392
Le Groupe Chimique Tunisien informe les entreprises intéressées
par la consultation nationale n°GE 10.3.392, ayant
pour objet :
Transport d’environ 10.000 tonnes d’acide sulfurique
(H2SO4) de l’Usine du GCT de Mdhilla à l’usine d’acide
phosphorique de Gabès.
Objet de l’annonce éditée au journal « Le Temps » à partir
du 13/03/2011, que la date limite de réception des offres à
notre bureau d’ordre central de la Direction Régionale des
Usines de Gabès est reportée, au 19/05/2011, suivant les
mêmes conditions.
Il est rappelé que les soumissionnaires sont appelés de proroger
la validité de leur offre et cautionnement provisoire en
tenant compte de cette nouvelle date limite.
103087
Groupe Chimique Tunisien
Consultation Internationale
N°S.F.I 09/04/20
Avis de report
Objet : Fourniture d’une sous station
électrique dans un container destiné à l’usine de Skhira
Le Groupe Chimique Tunisien porte à la connaissance des
intéressés par la consultation pour la fourniture d’une sous station
électrique dans un container destiné à l’usine de Skhira du
Groupe Chimique Tunisien « GCT » que la date limite pour la
réception des offres au bureau d’ordre du Groupe Chimique
Tunisien à Sfax, est reportée au 19/05/2011.
103062
Ministère, Entreprises,
Sociétés, Particuliers :
Pour toutes vos annonces sur les Journaux
«Le Temps», «Assabah»
et «Assabah Al Ousbouï»
contacter : Tél. : 71 238 222 –
Fax : 71.752.440
Adresse mail : publicite@assabah.com.tn
Société Nationale de Transport Interurbain
Consultation pour les travaux de nettoyage des locaux
et des autocars de la SNTRI, du 1er juin au 24 juillet 2011
La Société Nationale de Transport Interurbain (SNTRI) lance une consultation pour
les travaux de nettoyage de ses locaux et de ses autocars à Tunis et aux agences à l’intérieur
du pays et ce, du 1er juin au 24 juillet 2011.
Les entreprises spécialisées et désirant participer à cette consultation peuvent retirer
le dossier de consultation auprès du Secrétariat Permanent de la Commission des Marchés
et du Conseil d’administration- bureau n°210, au siège social de la SNTRI Av.
Med V- zone Montplaisir, sur présentation d’une copie de la patente et le paiement de
la somme de dix (10) dinars.
Les offres doivent parvenir obligatoirement par voie postale dans une enveloppe
fermée au nom de Monsieur le président directeur général de la SNTRI (Avenue
Mohamed V- Zone Montplaisir- BP 40- 1002- Tunis) et comportant la mention « A ne
pas ouvrir- consultation pour les travaux de nettoyage des locaux et des autocars de la
SNTRI pour la période, du 1er juin au 24 juillet 2011 ».
La date limite de réception des offres est fixée, au 17 mai 2011, date de réception
par le bureau d’ordre central de la SNTRI.
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Vendredi 6 Mai 2011 Publicité
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APPEL D’OFFRES
NATIONAL
N° S.E.10.4.56
AVIS DE REPORT
Objet : Etude d’impact sur l’environnement du projet
d’aménagement et d’exploitation d’une décharge
humide de phosphogypse à l’usine de Skhira
Le Groupe Chimique Tunisien porte à la connaissance
des intéressés par l’appel d’offres national pour l’étude
d’impact sur l’environnement du projet d’aménagement
et d’exploitation d’une décharge humide de phospho-
gypse à l’usine de Skhira du Groupe Chimique Tunisien
« G.C.T » que la date limite pour la réception des offres
au bureau d’ordre du Groupe Chimique Tunisien à Sfax
est reportée au 12/05/2011.
103098
102976
G.C.T
DIRECTION
DES APPROVISIONNEMENTS
GROUPE CHIMIQUE TUNISIEN
DIRECTION
DES APPROVISIONNEMENTS – SFAX
AVIS DE CONSULTATION
INTERNATIONALE
N° S.F.I.10.2.652
AVIS DE REPORT
OBJET : Fourniture de tubes et ronds
en acier Inoxydable AISI 904L
Le Groupe Chimique Tunisien porte à la connaissance des
intéressés par la consultation N° S.F.I.10.2.652 pour la fourni-
ture de tubes et ronds en acier inoxydable AISI 904L pour
l’Usine de Sfax du Groupe Chimique Tunisien « G.C.T » que
la date limite pour la réception des offres au bureau d’ordre du
Groupe Chimique Tunisien à Sfax est reportée au 19/05/2011
103095
PM77393

8 Economie
Vendredi 6 Mai 2011
Bourse …Finance…Sicav… Bourse …Finance…
Analyse
Forte vague baissière
*Tunindex chute de 1,39%
Le léger retour sur repli observé mercredi
passé s’est rapidement dissipé à
l’occasion de la journée d’hier à la Bourse
de Tunis où une forte vague baissière à
marqué le comportement des cours. En
effet, sous l’effet du poids de l’offre et
l’abondance des intentions de vente (le
taux de couverture s’est établi à 122%, la
balance des variations s’est inscrite résolument
dans le rouge affichant pas moins
de 35 baisses contre seulement deux progressions.
Traduisant cet effritement sensible,
l’indice phare TUNINDEX a rebroussé
chemin pour céder le pas enregistrant une
forte baisse de 1,39% pour terminer à
4174,63 points, soit son plus bas niveau
depuis deux semaines.
Cette contre-performance vient traduire
le mouvement de baisse ayant touché la
plupart des valeurs.
Les plus fortes sanctions ont affecté les
lignes SOMOCER (-4,51% à 1,690
dinars) ; GIF FILTER (-4,46% au cours
de 5,780dinars) ; SITS (-3,66% au cours
de 2,890 dinars) ; SPDIT SICAF (-3,28%
au cours de 6,470 dinars) ; MODERN
LEASING (-3,09% au cours de 9,400
dinars) ; BIAT (-2,99% au cours de
55,630 dinars) ; BH (-2,98% au cours de
19,800 dinars) ; TUNISIE LEASING
Physionomie boursière du 5 Mai 2011
(-2,97% au cours de 26,780 dinars) ; ATB
(-2,95% au cours de 6,240 dinars) ;
ADWYA (-2,90% au cours de 5,340
dinars) ; TUNINVEST (-2,87% au seuil
de 7,420 dinars) ; ESSOUKNA (-2,85%
au cours de 5,450810 dinars) ; SOTU-
VER (-2,83% au cours de 7,200dinars) ;
MONOPRIX (-2,76% à35,500 dinars) ;
CARTHAGE CEMENT (-2,42% au cours
de 2,410 dinars) ; SOTETEL (-2,38% à
12,690 dinars) ; TUNISAIR (-2,29% au
cours de 1,700 dinars) et AMEN BANK
(-2,14% au cours de 65,360 dinars) .
En revanche, la progression s’est limitée
à deux valeurs : SOTUMAG (+0,95%
à 1,060 dinar) et BNA (+0,29% à 10,130
dinars).
Ceci étant, le ralentissement du rythme
des échanges s’est encore poursuivi
comme en témoigne le Marché Central
qui a totalisé un volume de transactions
de 1,5 MD pour 283 mille titres négociés.
En dépit du manque de dynamisme
assez total observé au niveau de la plupart
des valeurs de la Cote, les meilleurs
échanges ont porté sur CARTHAGE
CEMENT (110.128 titres pour 0,264
MD). BT (13.853 titres pour 0,151 MD)
ENNAKL (12.892 titres pour 0,097 MD)
et ATTIJARI BANK (5.201 titres pour
0,095 MD).

9 Economie
Vendredi 6 Mai 2011
Nouvelles mesures fiscales
« Ambitions limitatives »
• Elles gagneraient à élargir leur champ aux personnes morales, dont l’apport serait déterminant
dans l’investissement, la croissance et l’emploi
Le décret-loi n° 28 du 18 avril 2011 portant mesures
fiscales et financières pour soutenir l’économie
nationale a comporté un ensemble de mesures visant
à porter une aide fiscale et financière aux entreprises,
afin de surmonter les difficultés conjoncturelles
auxquelles elles sont confrontées.
Parmi ces mesures, il y en a une qui a suscité
beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs, et de
la part de la population des régions aspirant au développement.
Cette mesure se rapporte à l’incitation
des investissements dans les zones dites de développement
régional, et ce, à travers la garantie accordée
à l’investisseur personne physique, consistant en la
non application à son égard des dispositions de l’article
43 du code de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques et de l’impôt sur les sociétés.
Impôt sur le revenu
Désormais, l’article 43 du Code de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les
sociétés relatif à l’évaluation des revenus du contribuable
selon ses dépenses personnelles ostensibles
et notoires ou selon l’accroissement de son patrimoine
ne s’appliquera pas aux revenus souscrits
dans le capital initial ou dans l’augmentation du
capital des entreprises qui bénéficient des incitations
prévues pour l’encouragement du développement
régional, c’est-à-dire des entreprises établies dans
les zones de développement régional et qui ont réalisé
ou qui réaliseront des investissements dans les
secteurs de l’industrie, du tourisme, de l’artisanat,
ainsi que dans certaines activités de services.
De même, ce texte ne s’appliquera pas aux revenus
souscrits dans le capital initial ou dans l’augmentation
du capital des entreprises qui bénéficient
des incitations prévues pour les investissements agricoles
réalisés dans les régions à climat difficile, ainsi
que les investissements de pêche dans les zones aux
ressources insuffisamment exploitées. Ces investissements
doivent, en principe, se rapporter à l’utilisation
des ressources naturelles disponibles, en vue
d’augmenter la production agricole et de la pêche, la
modernisation du secteur de l’agriculture et de la
pêche et l’amélioration de sa productivité, la première
transformation des productions agricoles, de
la pêche et leur conditionnement, ainsi qu’aux activités
de services liées à la production agricole et de
la pêche.
En outre, les revenus réinvestis dans la création de
projets individuels bénéficiant des avantages fiscaux
prévus pour l’encouragement du développement
régional et du développement agricole ne seront pas
pris en compte dans l’évaluation des revenus selon
les dépenses personnelles ostensibles et notoires ou
selon l’accroissement du patrimoine.
En somme, ces revenus investis ou réinvestis ne
feront plus l’objet d’investigation de la part des services
fiscaux portant sur leur origine, pourvu que les
montants soient libérés ou utilisés avant l’expiration
de l’année 2012.
Pas de franchise ni d’immunité fiscale
Mais prenons garde à ne pas nous tromper. Cette
mesure ne constitue nullement pour les contribuables
qui investiront ou réinvestiront leurs revenus
durant cette période une franchise des opérations de
contrôle ou de vérification fiscale. Ces contribuables
ne bénéficieront pas d’une immunité fiscale. Les
services fiscaux conservent donc le droit de contrôler
l’accomplissement, par eux, de leurs devoirs fiscaux,
tels que la déclaration spontanée des impôts et
le respect des autres obligations prescrites par la loi
et ce, au titre de cette période.
Cette mesure consiste simplement à interdire aux
services fiscaux d’établir l’impôt sur le revenu des
personnes physiques dû éventuellement par ces personnes
en recourant à la procédure de l’évaluation
forfaitaire des revenus selon les dépenses personnes
ostensibles et notoires ou selon l’accroissement de
patrimoine.
En vérité, en instituant une telle mesure, les autorités
reconnaissent que les incitations prévues pour
encourager le développement régional ou le développement
agricole ont échoué à captiver les investisseurs
et à les attirer vers les régions les plus pauvres
et les plus nécessiteuses. Ces régions n’ont
connu ni accélération du rythme de leur croissance,
ni augmentation des créations d’emplois. La révolution
du 14 janvier 2011 et le débat qui s’en est suivi
à propos des conditions économiques et sociales
dans ces régions en témoignent de la façon la plus
éloquente !
Autre confession de la part des autorités : beaucoup
d’investisseurs se sont abstenus de mettre en
œuvre leurs projets dans ces zones et bien d’autres
de crainte de faire l’objet d’une évaluation de leurs
revenus, en application des dispositions de l’article
43 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques et de l’impôt sur les sociétés.
Peurs et craintes
Il s’agit, d’abord, d’une évaluation administrative.
Bien que l’article 43 du Code de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les
sociétés ne le stipule pas expressément, seuls les services
fiscaux sont admis à faire cette évaluation,
dans le cadre de l’exercice de leur droit de contrôle
et de vérification. D’ailleurs, ils sont en droit de
demander aux personnes physiques des états
détaillés de leur patrimoine et des éléments de leur
train de vie. Et ils sont autorisés à établir leurs
impôts et rectifier leurs déclarations sur la base de
présomptions de droit ou de fait, et notamment sur la
base de leurs dépenses personnelles ostensibles et
notoires ou de l’accroissement de leur patrimoine.
Ils sont également en mesure de collecter des informations
sur eux auprès de tierces personnes, en exerçant
à leur encontre leur droit de communication
prévu par le Code des droits et procédures fiscaux.
Notons à ce sujet que le contribuable n’est pas
autorisé à déterminer spontanément ses revenus
selon cette méthode. Le revenu qu’il déclare est un
revenu global constitué du montant total des revenus
nets déterminés distinctement suivant les règles propres
aux catégories de revenus suivantes : bénéfices
industriels et commerciaux, bénéfices des professions
non commerciales, bénéfices des exploitations
agricoles et de pêche, traitements, salaires, indemnités,
pensions et rentes viagères, revenus fonciers,
revenus de valeurs mobilières et de capitaux mobiliers
et revenus de source étrangère n’ayant pas supporté
l’impôt à l’étranger.
De ce fait, le revenu que le contribuable déclare
risque, si les services fiscaux interviennent dans le
cadre d’une opération de contrôle ou de vérification,
d’être écarté et remplacé par un revenu forfaitairement
déterminé. Ce qui place le contribuable dans
une situation d’insécurité et d’anxiété particulièrement
ennuyeuse et incommodante.
En effet, une fois sa déclaration de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques déposée et son
devoir accompli, le contribuable vit dans la peur et
la crainte de voir les services fiscaux enquêter sur
ses moindres dépenses, pour justifier la remise en
cause du revenu qu’il a déclaré et la mise en œuvre
de la procédure de l’évaluation administrative.
Celle-ci est forfaitaire. Elle se base, en fait, sur des
indices et des signes de richesse patents, visibles,
manifestes.
Les services fiscaux recherchent ses indices et
signes dans les réponses des contribuables aux
demandes de renseignements, éclaircissements ou
justifications ou aux demandes d’états détaillés de
patrimoine et des éléments du train de vie qu’elle
leur adresse. Elles les traquent également à l’occasion
de l’exercice auprès des tiers de leur droit de
communication.
La poursuite des achats et autres dépenses permet
aux services fiscaux de liquider l’impôt sur le revenu
des personnes physiques sur une assiette composée
non pas des revenus déclarés par le contribuable,
mais des sommes qu’il a payées.
En fait, ces sommes sont présumées provenir de
revenus ou bénéfices que le contribuable a réalisés.
Lesdits revenus ou bénéfices sont suspectés être soumis
à l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
Et le pauvre contribuable est soupçonné d’avoir
omis de les déclarer.
Les services fiscaux se libèrent
Avec une telle procédure, les services fiscaux se
libèrent de deux contraintes : une première contrainte
consiste à qualifier la somme payée au titre de
l’achat ou de la dépense en la reliant à telle ou telle
des catégories de revenus prévues par la loi ; la
deuxième contrainte consiste à rattacher les revenus
dissimulés qui sont censés avoir financé la dépense à
telle ou telle année. Les sommes dont le contribuable
ne justifie pas l’origine sont supposées provenir des
revenus réalisés au cours de l’année durant laquelle
lesdites sommes sont payées. Ce qui est particulièrement
redoutable, étant donné que les services fiscaux
peuvent, en recourant à la procédure de l’évaluation
forfaitaire du revenu du contribuable selon ses
dépenses personnelles ostensibles et notoires ou l’accroissement
de son patrimoine, imposer des revenus
réalisés pendant une période prescrite et utilisés pour
financer un achat ou une dépense au cours d’une
année non prescrite. Ainsi, une telle procédure autorise
les services fiscaux à passer outre les règles
régissant la prescription des impôts.
Il reste entendu que le contribuable conserve le
droit de justifier des origines de financement de ses
dépenses ou de l’accroissement de sa fortune. Ce qui
n’est pas, pour lui, une mince affaire.
En effet, le contribuable est amené à fouiller dans
les papiers qu’il détient à la recherche d’écrits, actes,
contrats ou de tout autre document, parfois très
anciens, pourvu qu’ils lui permettent de prouver
l’origine des fonds qu’il a employés. Malheureusement,
certains contribuables se retrouvent, parfois,
avec des fonds mis à leur disposition par des parents
ou des proches, sans la moindre pièce pour prouver
leur origine.
Parfois, le dossier que le contribuable reconstitue,
pour démontrer le financement d’un achat ou d’une
dépense, est composé, en totalité ou en partie, de
copies de document. A lui donc de prouver leur
authenticité. Ce qui nécessite de sa part d’engager
des démarches souvent pénibles et difficiles avec de
tierces personnes pour obtenir les originaux.
Mais par dessus tout, les services fiscaux exigent
d’avoir une traçabilité sans faille des sommes
employées, depuis leur mise à disposition du contribuable
jusqu’à leur utilisation par celui-ci. Ce qui
requiert, de leur part, de présenter aux services fiscaux
des copies des chèques ou traites éventuellement
tirés, ainsi que des copies des relevés de leurs
comptes, l’obligeant à dévoiler aux vérificateurs des
aspects plutôt intimes de leur vie privée.
Les choses se compliquent davantage quand il
s’agit d’acquisition faite par un couple marié ; dans
un cas pareil les services du contrôle se livrent à des
calculs purement théoriques en supposant que chaque
partenaire doit contribuer au financement de
l’acquisition exactement à concurrence de 50%, et
ce même si le revenu de l’un d’eux est largement
suffisant pour couvrir le financement. Mieux encore,
les services du contrôle vont jusqu’à exiger que chacun
des deux conjoints supporte une part égale à
50%, des dépenses de subsistance alors que cela
constitue une immixtion dans la vie privée du couple
et une atteinte aux libertés fondamentales et à l’intimité
du domicile et de la famille.
En somme, le contradictoire qui a lieu entre les
services fiscaux et le contribuable peut s’avérer très
contraignant pour celui-ci. Beaucoup de contribuables
préfèrent abandonner la discussion des résultats
de l’évaluation forfaitaire de leurs revenus, pour protéger,
tant bien que mal, leur intimité.
En conséquence, la discussion des résultats de la
mise en œuvre de la procédure d’évaluation forfaitaire
du revenu du contribuable selon les dépenses
personnelles ostensibles et notoires ou selon l’accroissement
du patrimoine est perçue par certains
contribuables, non pas comme une garantie que la
loi leur reconnaît, mais plutôt comme une expérience
déplaisante, voire traumatisante, où il est fait étalage
d’aspects plutôt secret de leur vie.
Il est vrai, tout de même, que la modification de
l’article 43 du Code de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés en
vertu de l’article 59 de la loi n° 85 du 25 décembre
2006 portant loi de finances pour l’année2007, a
quelque peu soulagé les contribuables. Sont désormais
acceptés, pour la justification des dépenses personnelles
ostensibles et notoires ou de l’accroissement
du patrimoine, les revenus imposables réalisés
durant la période prescrite.
Toutefois, une condition a été posée pour l’acceptation
de ces revenus comme justificatifs. Le contribuable
doit prouver que les impôts s’y rapportant ont
été déclarés et payés avant le 1er janvier de l’année
au titre de laquelle l’évaluation forfaitaire est appliquée,
c’est-à-dire l’année au cours de laquelle la
dépense ou l’accroissement du patrimoine ont eu
lieu. Les services fiscaux maintiennent donc leur
droit d’imposer au titre d’une période non prescrite
des revenus réalisés au titre d’une période prescrite,
mais non déclarés, lorsque ces revenus sont utilisés,
par la suite, pour financer une acquisition ou une
dépense.
Bizarrement, et compte tenu d’une application
stricte du texte , lorsque l’acquisition ou la dépense
sont payées durant la première année non prescrite,
c’est-à-dire l’année qui suit celle couverte par la
prescription, l’amendement de l’article 43 du Code
de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et
de l’impôt sur les sociétés empêche de prendre en
compte les revenus que le contribuable a réalisés et
déclarés au titre de l’année couverte par la prescription,
puisque, justement, l’impôt ne devient dû et
peut être déclaré qu’après le 1er janvier de la première
année non prescrite, et non pas avant. Ce qui
est aberrant !
Hormis cela, notons aussi que l’évaluation forfaitaire
du revenu selon les dépenses personnelles
ostensibles et notoires ou l’accroissement du patrimoine
s’applique, selon les termes mêmes de l’article
43 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques et de l’impôt sur les sociétés, à tout
contribuable, pourvu qu’il soit une personne physique.
En effet, ce texte a été écrit pour être universel,
c’est-à-dire pour s’appliquer à toute personne physique,
quelle que soit l’activité qu’elle exerce ou le
régime auquel elle est soumise au titre de l’impôt sur
le revenu des personnes physiques ou au titre
d’autres impôts. Il s’avèrerait même que la procédure
ait été actionnée à l’égard de personnes physiques
non résidentes en Tunisie, notamment de pauvres
expatriés qui ont investi leur argent dans le
pays. Ce qui serait une drôle de façon de les attirer !
Les services fiscaux ont certainement présumé que
leurs acquisitions étaient financées par des revenus
Par Sofiane GUERMAZI et Adel FENDRI
Membres de la Chambre Nationale des Conseillers Fiscaux
de source tunisienne, quoique inconnue par eux. A
eux donc de prouver que ce n’est pas vrai.
Par ailleurs, les services fiscaux ont appliqué les
dispositions de l’article 43 du code de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les
sociétés de façon extensive. Lesdites dispositions ne
leur servent pas seulement pour déterminer l’assiette
de l’impôt sur le revenu des personnes physiques,
mais également pour déterminer l’assiette d’autres
impôts, précisément des impôts liquidés sur les chiffre
d’affaires, tels que la taxe sur la valeur ajoutée et
la taxe sur les établissements à caractère industriel,
commercial ou professionnel. Lorsque la procédure
de l’évaluation forfaitaire du revenu est mise en
œuvre à l’encontre d’un contribuable qui exerce une
activité commerciale, industrielle, artisanale ou une
profession non commerciale, les services fiscaux
estiment que la fraction non justifiée de l’acquisition
ou de la dépense qui sert de base pour l’évaluation
forfaitaire du revenu provient de l’activité professionnelle
du contribuable, et qu’elle est soumise, en
conséquence, aux impôts liquidés sur le chiffre d’affaires
éventuellement dû.
Application restrictive
Pourtant, ni le Code de la taxe sur la valeur ajoutée,
ni le Code de la fiscalité locale, ni les autres textes
régissant les autres taxes liquidées sur le chiffre
d’affaires ne renvoient à l’article 43 du Code de
l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de
l’impôt sur les sociétés pour la détermination de
l’assiette de ces impôts. En outre, l’article 43 a
expressément énoncé que la procédure de l’évaluation
forfaitaire du revenu est une procédure de détermination
de l’assiette de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques. Ce qui signifie qu’elle ne doit
pas être mise en œuvre pour établir d’autres impôts
et taxes dont l’assiette est déterminée selon des
règles spécifiques. N’oublions pas qu’il s’agit d’une
procédure dérogatoire et exceptionnelle, et qu’elle
doit, à ce titre, être appliquée de façon restrictive.
En conséquence, la mise en œuvre de l’évaluation
forfaitaire du revenu selon les dépenses personnelles
ostensibles et notoires ou selon l’accroissement du
patrimoine, nonobstant le fait qu’elle est laborieuse,
puisqu’elle nécessite, de la part des services fiscaux,
l’établissement d’un tableau comparatif des ressources
du contribuable et de ses dépenses, au titre de la
période non prescrite, et parfois même de faire la
même chose au titre de périodes prescrites, a eu un
effet désastreux sur la vie économique. Beaucoup de
contribuables se sont abstenus d’investir leur argent,
de peur de voir les services fiscaux les poursuivre
selon une procédure plutôt imprécise sinon arbitraire.
La nouvelle mesure annoncée dans le décret-loi n°
28 du 18 avril 2011, est venue, à point nommé, dissiper
la crainte des contribuables, en général, et des
investisseurs, en particulier, et surtout, mettre fin à
ce climat de méfiance qui s’est installé entre ceux-là
et les services fiscaux, lesquels ne voyaient dans les
opérations d’investissement qu’une manifestation de
richesse et de fortune, et non pas un acte porteur de
croissance et de développement.
Indubitablement, cette mesure a été faite pour inciter
les promoteurs à orienter leurs projets dans les
zones les plus défavorisées économiquement, rompant
ainsi avec une pratique administrative qui a
suscité beaucoup de polémique.
Enfin, les autorités fiscales ont démontré qu’elles
savaient être à l’écoute des investisseurs. Il s’agit là
d’une véritable invitation adressée aux investisseurs
pour aller de l’avant dans leurs projets.
Mais l’importance de la mesure a été quelque peu
amoindrie par les limitations qu’on lui a apportées.
Il s’agit, d’abord, d’une mesure restreinte qui ne
concernera que les personnes physiques qui investiront
dans le développement de certaines zones désavantagées.
Elle ne concernera donc pas toutes les
opérations d’investissement, mais ciblera celles qui
seront orientées vers certaines zones, dans certaines
activités.
C’est tout à fait normal, puisqu’il s’agit d’une
mesure prise pour faire face à une situation d’urgence,
dans un contexte exceptionnel de crise de
l’emploi et de la croissance. Néanmoins, les autorités
fiscales devraient, à notre avis penser à élargir le
champ de ces mesures pour englober les personnes
morales qui sont les plus concernées par le réinvestissement
de leurs bénéfices. Il y a lieu à ce titre de
rappeler l’ « amnistie partielle » orientée prévue par
les articles 25 à 29 de la loi de finances pour l’année
2001, qui a incité à l’investissement dans certains
secteurs d’activité, et ce par le biais de l’exonération
à concurrence de 50% des bénéfices ou revenus supplémentaires
déclarés et réinvestis dans certains secteurs
fixés par décret.
Il s’agit, ensuite, d’une mesure conjoncturelle qui
ne s’appliquera qu’au titre des revenus investis avant
l’expiration de l’année 2012. On aurait préféré avoir
une mesure durable, d’application permanente ou,
du moins, étalée sur un certain nombre d’années,
afin de garantir au mieux l’essor des régions défavorisées.
Enfin, cette mesure ne concerne que les investissements
dans les zones de développement régional
dont la liste a été limitativement fixée par les textes
les régissant et précisément les articles 23 et 43 du
code d’incitations aux investissements et les décrets
d’application. Or il est impératif à l’heure actuelle
de revoir les choix qui ont été faits avant la révolution
en ce qui concerne la fixation de la liste des
zones de développement régional et des zones dites
prioritaires. Une réflexion sage, objective, basée sur
des critères statistiques devrait, à notre avis, mener
à une révision profonde des choix concernant les
zones de développement régional et les zones dites
prioritaires.
Toutes ces limitations ont terni l’éclat de cette
nouvelle mesure. Mais espérons que ces limitations
ne seront que provisoires, et que la mesure sera
reconduite ultérieurement, avec une version plus
étendue.

10 Monde
Vendredi 6 Mai 2011
Mort de Ben Laden
Obama à Ground Zero; Islamabad dans l’embarras
Le Temps-Agences - Le président
Barack Obama est arrivé hier à
New York pour une visite chargée
de symbole sur le site du 11-Septembre,
quatre jours après l’élimination
de Ben Laden au Pakistan,
qui a menacé de remettre en cause
sa coopération militaire avec les
Etats-Unis.
«Ce qui s’est passé dimanche,
grâce au courage de nos militaires
et au travail extraordinaire de nos
services de renseignement, a
envoyé un message au monde
entier, mais aussi chez nous: quand
nous disons que nous n’oublierons
jamais, nous le pensons», a déclaré
le président américain à propos de
l’intervention commando qui a permis
l’élimination de Ben Laden
dans la nuit de dimanche à lundi au
Pakistan.
M. Obama, qui effectuait une
visite impromptue dans une caserne
de pompiers avant de se rendre à
Ground Zero, a serré des mains et
échangé quelques plaisanteries avec
les pompiers.
«C’est un site symbolique du
sacrifice extraordinaire qui a été fait
en ce jour terrible», a-t-il dit, louant
le courage des soldats du feu qui se
Le Temps-Agences - Pilier de la répression sous
le président Hosni Moubarak, l’ex-ministre de l’Intérieur
égyptien Habib El Adli a été condamné hier à
douze ans de prison pour malversations financières,
la première condamnation d’un membre du régime
déchu.
Le juge Al Mohamadi Al Qunsuwa, flanqué de
gardes du corps, a lu le jugement lors d’une séance
de quelques minutes à peine dans un tribunal du sud
du Caire placé sous haute sécurité.
L’ancien patron de la police, qui fut pendant une
douzaine d’années l’un des hommes les plus puissants
et les plus redoutés d’Egypte, a écouté la sentence
dans une cage grillagée.
Il s’agit de la première condamnation à une peine
de prison prononcée contre un haut responsable du
régime de M. Moubarak, renversé le 11 février par
une révolte populaire. L’ancien président lui-même
et ses fils sont en détention provisoire en vue d’un
possible procès.
M. El Adli est condamné pour blanchiment d’argent
et enrichissement illicite au cours de ses fonctions.
L’ancien ministre, qui a plaidé non coupable,
devra également payer 15 millions de livres égyptiennes
(2,5 millions de dollars).
Son avocat, Farid El-Dib, n’était pas présent pour
la lecture du jugement, a constaté un journaliste de
l’AFP.
Honni par une grande partie de la population,
Habib El-Adli fait l’objet d’un autre procès, pour
des accusations selon lesquelles il aurait ordonné de
tirer sur des manifestants durant la révolte anti-Moubarak.
Ce deuxième procès, dans lequel il plaide égale-
sont précipités dans les Tours
jumelles le 11 septembre 2001 pour
porter secours aux victimes.
Plusieurs heures avant l’arrivée
de M. Obama, de nombreuses personnes
étaient déjà rassemblées sur
place. «J’ai envie de dire à M.
Obama qu’il a fait du bon travail.
Mission accomplie», a déclaré
Alfred Douglas, 49 ans, un témoin
des attentats qui travaille désormais
sur le site.
L’idée, selon la Maison Blanche,
n’est pas de «parader», mais de rendre
hommage aux victimes des
attentats qui ont donné le coup
d’envoi de la guerre de Washington
contre Al-Qaïda, et dont le dernier
épisode en date -l’élimination de
Ben Laden- constitue un succès
retentissant pour les Etats-Unis.
La mort du chef d’Al-Qaïda, survenue
lors d’une opération commando
menée dans la ville-garnison
d’Abbottabad au Pakistan par 79
hommes des forces spéciales américaines,
affaiblit en revanche Islamabad,
soupçonné d’avoir fermé
les yeux sur la cavale de Ben
Laden.
Sommé de s’expliquer sur la présence
depuis plusieurs mois, voire
plusieurs années, de Ben Laden
près d’une école militaire, le Pakistan
a rejeté de nouveau hier ces
soupçons et prévenu Washington
que tout nouveau raid aurait des
conséquences.
Le chef d’état-major de l’omnipotente
institution militaire pakistanaise,
le général Ashfaq Parvez
Kayani, «a dit clairement que toute
nouvelle action de ce type, violant
la souveraineté du Pakistan, entraînerait
une révision du niveau de la
coopération militaire et dans le
domaine du renseignement avec les
Etats-Unis», selon un communiqué
de l’état-major.
L’armée pakistanaise a reconnu
hier «ses propres insuffisances dans
le renseignement sur la présence
d’Oussama Ben Laden au Pakistan»,
tout en soulignant que «les
succès de l’Inter Services Intelligence
(ISI, services secrets) contre
Al-Qaïda et ses alliés terroristes»,
étaient «sans comparaison».
La CIA avait décidé de faire
cavalier seul dans le dernier acte de
la traque de Ben Laden par crainte
que les Pakistanais n’alertent le
chef d’Al-Qaïda
Egypte
12 ans de prison pour l’ex-ministre
de l’Intérieur Habib El Adli
Propagande à grande échelle en Syrie
«Bachar ou le chaos» !
Le Temps-Agences - Le régime syrien a lancé
une machine de propagande d’une ampleur sans précédent
pour discréditer le mouvement de contestation
et marteler un message clair: Bachar Al-Assad
ou le chaos.
«Les collabos cherchent la dissension», «Oui à la
stabilité, non au chaos», «Liberté n’est pas sabotage»:
depuis les affiches de rue à Facebook et Twitter,
en passant par les clips télévisés, le pouvoir a
déclaré une guerre sans merci à ceux qui le remettent
en cause depuis le 15 mars.
«Le message de notre campagne est simple: le
mot +liberté+ clamé par les contestataires n’est pas
la vraie liberté», soutient Chaza Ferzli, 33 ans, chargée
du projet à United Group (UG), la plus grande
compagnie de publicité et de presse du pays.
Où que l’on tourne la tête à Damas, il y a un slogan.
Sur les immeubles, les abribus et les transports
en commun, les autorités appellent à «l’unité nationale»
et à «la coexistence entre communautés», à
côté des traditionnels portraits géants du «leader
Bachar».
Une affiche censée inspirer la peur montre des
Irak
Attentat suicide à Bagdad ;
21 policiers tués
Le Temps-Agences - Un kamikaze
a fait exploser hier matin un
véhicule rempli d’explosifs à l’intérieur
de l’enceinte d’un poste de
police de Hilla, au sud de Bagdad,
tuant au moins 21 policiers dans
l’attentat le plus meurtrier depuis
plus d’un mois en Irak.
Cette attaque intervient alors
que les services de sécurité redoutent
d’éventuelles réactions de la
branche irakienne d’Al-Qaïda
après l’élimination d’Oussama
Ben Laden par un commando
américain au Pakistan.
«Le kamikaze a profité de la
relève de la garde pour attaquer»,
a déclaré Haidar al-Zazour, res-
ponsable de la commission de la
sécurité du conseil de la province
de Babylone, dont Hilla est la
capitale. «Il est parvenu à franchir
la porte principale et a fait exploser
son véhicule quatre mètres
plus loin».
Au total, 21 policiers ont été
tués, et 75 autres blessés, dont 30
sont dans un état grave, a indiqué
un haut responsable du principal
hôpital de la ville. Le président de
l’assemblée provinciale, Kazim
Majid Toumane, a indiqué de son
côté que le véhicule contenait 150
kilos d’explosifs.
La déflagration a fortement
endommagé la façade et plusieurs
Habib El Adli, le 30 janvier 2006 à Tunis
ment non-coupable, s’est ouvert le 26 avril et doit
reprendre le 21 mai prochain. Selon un bilan officiel,
846 personnes ont été tuées et des milliers ont
été blessées lors de la révolte populaire de janvier et
février.
Les violences les plus meurtrières, dans lesquelles
la police est très fréquemment mise en cause, ont eu
lieu au début du soulèvement, quand M. El Adli était
en fonctions.
L’arrestation et le jugement de l’ex-ministre s’inscrivent
dans une vaste campagne judiciaire visant de
nombreuses personnalités politiques et économiques
liées à l’ancien régime.
destructions avec le mot d’ordre «non à la dissension»,
et à côté, l’image d’une église et d’une mosquée
sous le slogan «oui à la coexistence».
Dans ce pays multiconfessionnel, le pouvoir veut
ancrer l’idée que les contestataires sont des extrémistes
qui veulent briser l’harmonie régnante.
Pour parler des protestataires, le pouvoir n’utilise
que des termes péjoratifs comme «irhabiine» (terroristes),
«ma’jourine» (mercenaires) ou encore
«moundassine» (comploteurs).
Pour leur part, les opposants, qui diffusent chaque
jour des dizaines de vidéos reprises dans la monde
entier, accusent les pro-régime d’en fabriquer des
fausses pour les discréditer.
Dans un pays qui interdit à la quasi-totalité des
journalistes étrangers de venir couvrir les événements,
c’est la cyber-guerre sur Youtube entre loyalistes
et opposants du régime en place depuis 1963.
Tous les coups sont permis, comme le hacking et les
campagnes de dénonciation massives qui incitent
Facebook et Twitter à fermer les pages des uns et
des autres.
parties du poste de police et laissé
un cratère de deux mètres de diamètre,
selon un journaliste de
l’AFP. Plusieurs maisons et magasins
voisins ont également été
touchés, et les forces de sécurité
ont bouclé la zone. Un capitaine
et un premier lieutenant figurent
au nombre des morts, et trois officiers
ont été blessés.
L’attentat n’a pas été revendiqué
dans l’immédiat, mais des
responsables de la sécurité y ont
d’emblée vu un acte de vengeance
de la branche irakienne d’Al-
Qaïda après l’élimination d’Oussama
Ben Laden dans la nuit de
dimanche à lundi.
Le Temps-Agences - Nicolas Sarkozy devait tenter de
convaincre hier le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu que «le statu quo n’est pas tenable» dans le
processus de paix, après avoir brandi implicitement la
menace d’une reconnaissance de l’Etat palestinien.
Après avoir vu David Cameron mercredi à Londres,
Benjamin Netanyahu devait rester ferme et répéter à M.
Sarkozy son hostilité à l’égard de l’accord de réconciliation
entre le Hamas et le Fatah, signé mercredi au Caire.
Selon lui, cet accord est «un coup dur pour la paix et une
grande victoire pour le terrorisme».
Parallèlement à ces discussions, M. Abbas se trouvait
hier à Berlin pour une rencontre avec la chancelière
Angela Merkel qui vient de réaffirmer la politique traditionnelle
de soutien de l’Allemagne à Israël.
L’Allemagne s’est gardée se reprendre à son compte
Le Temps-Agences - Le chef du
gouvernement italien Silvio Berlusconi
a décidé hier d’envoyer des
militaires pour nettoyer à partir de
lundi les rues de Naples, à nouveau
envahies de centaines de tonnes
d’ordures malgré les mesures prises
par le gouvernement fin 2009.
«Etant donné que les monceaux
d’ordures se sont reformés, nous
avons encore une fois demandé l’intervention
des militaires», a déclaré
M. Berlusconi lors d’une conférence
de presse à l’issue d’un conseil des
ministres.
«A partir de lundi, 170 de nos
Le Temps-Agences - La Suisse a gelé 70 millions de
francs suisses (81 millions de dollars) d’avoirs liés à
l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et à ses proches,
a annoncé le ministère suisse des Affaires étrangères,
hier.
Cette mesure a été prise suivant une demande du gouvernement
suisse en date du 19 janvier, demande qui
portait également sur le gel des avoirs de Ben Ali, qui a
fui son pays le 14 janvier face à un soulèvement populaire.
«Sur la base de cet ordre publié par le Conseil fédéral
le 19 janvier, des avoirs estimés à 70 millions de francs
suisses liés à la Côte d’Ivoire ont été gelés», dit le ministère
des Affaires étrangères dans un communiqué trans-
Obama s’adressant aux pompiers de New York, hier
Paix au Proche-Orient
Pour Sarkozy,
«le statu quo n’est pas tenable»
Italie
L’armée nettoiera Naples
hommes seront sur le terrain avec 73
véhicules pour permettre à Naples de
redevenir une ville civilisée», a-t-il
annoncé.
Malgré les promesses répétées des
autorités locales et du gouvernement,
Naples est à nouveau envahie d’ordures
depuis des jours, après une
légère accalmie fin 2010-début
2011.
Fin novembre, M. Berlusconi avait
lui-même promis que le problème
des déchets serait réglé rapidement,
et le 26 novembre la Commission
européenne avait mis en demeure
Rome de mettre en œuvre, sous
l’option évoquée par la France d’une reconnaissance, en
septembre à l’occasion de l’assemblée générale de
l’ONU, de l’Etat palestinien par l’Union européenne,
même en l’absence d’un accord de paix.
«Si le processus de paix reprend durant l’été, la France
dira qu’il faut laisser les protagonistes discuter sans
bousculer le calendrier», a expliqué cette semaine Nicolas
Sarkozy.
«Si, à l’inverse, le processus de paix est toujours au
point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités
sur la question centrale de la reconnaissance de
l’Etat palestinien», a-t-il ajouté.
Benjamin Netanyahu aura un rendez-vous crucial, le
20 mai à Washington, avec le président américain
Barack Obama.
Des ordures
amoncelées
près
de Naples
en décembre
2010
peine de sanctions financières, un
nouveau plan de traitement des
déchets dans la région de Naples.
Le gouvernement italien avait
adopté un décret censé accélérer les
procédures administratives pour la
construction de centres de traitement
et d’incinération des déchets.
Hier, M. Berlusconi a rejeté la responsabilité
de la crise sur les autorités
locales: «Un miracle fut accompli
et nous avons laissé Naples dans
un état de grande propreté en indiquant
aux administrations locales ce
qu’elles auraient dû faire et qu’elles
n’ont pas fait».
Suisse
Gel de 81 millions de dollars d’avoirs
liés à Gbagbo
mis à Reuters.
Un porte-parole a déclaré qu’aucune précision ne
serait fournie sur les institutions et les cantons concernés.
Les fonds sont gelés pour une période pouvant aller
jusqu’à trois ans.
Le gouvernement d’Alassane Ouattara, désormais au
pouvoir en Côte d’Ivoire, a annoncé le 27 avril l’ouverture
d’une enquête criminelle contre Laurent Gbagbo, sa
femme et une centaine de personnes de son entourage.
Ceux-ci sont accusés d’atteintes aux droits de
l’homme pour les actes commis dans leur tentative de se
maintenir au pouvoir après l’élection présidentielle du
28 novembre dernier.

11 Turf
Vendredi 6 Mai 2011
Courses à Fontainebleau
Tiercé PMU: 6 ème
Doublé PMU: 6 ème / 8 ème
Sélection du Temps
102 - 104
201 - 211 - 206
301 - 307 - 304
409 - 411 - 403
502 - 510 - 501
604 - 602 - 603
701 - 706 - 703
802 - 809 - 801
Tiercé - Départ
Réunion 1: Fontainebleau
Trio : 4 ème / 8 ème
Triplet : 2 ème , 3 ème, 4 ème, 5 ème, 7 ème et 8 ème
Jeux des paris directs
K.Saïd, Monastir, K.Hellal, Sousse, Zahrouni, Bizerte, M.Bourguiba, Nabeul
LE PRONOSTIC DU TEMPS LE CHEVAL DU JOUR L’OUTSIDER
4 - 2 - 3 - 11 - 1 - 9 - 13 - 7 604 - A MOMENT WITH YOU 602 - HELXINE
Réunion 2: Chartres
Trio : 4ème Triplet : 2ème, 3ème et 5ème Quartet: 4ème DOUBLÉ
Page
réalisée par
Lotfi
OUENNICHE
6ème course - PRIX DE BOIS LE ROI - Plat - Femelles - Handicap - Course F - 3 ans - 1600 mètres - Corde à gauche - Piste en herbe - Réf: +22,5 - 18 partants - Départ vers 15H20
N° Chevaux S.A Jockeys Poids Entraîneurs Corde C.P Performances
1 JOLIE NOCE F3 M. TAVARES DA SILVA 57,5 F. DOUMEN 18 9/1 3P 8P 6P (10) 3P 8P 3P 0P 8P
2 HELXINE F3 G. MASURE 57,5 J.-M. CAPITTE 9 - 2P (10) 0P 3P 3P 3P 1P
3 TARA REEL F3 C. SOUMILLON 57,5 F. CHAPPET 15 7/1 9P 9P (10) 5P 2P 3P 6P
4 A MOMENT WITH YOU F3 S. RUIS 57 F.-X. DE CHEVIGNY 2 5/1 5P 4P 1P 6P 7P 3P (10) 2P 8P
5 KYA ONE F3 T. BACHELOT 57 T. TRAPENARD 14 - (10) 6P 3P 1P 3P 4P 1P
6 SAGY F3 J. VICTOIRE 57 Mme CH. HEAD-MAAREK 6 11/1 0P (10) 2P 4P 3P 0P
7 SPIRIT OF BRIGHTIA F3 T. JARNET 56 S. KOBAYASHI 11 - 7P 7P (10) 3P 0P
8 PASSEI E1 F3 M. BARZALONA 55,5 Mlle V. DISSAUX 17 - 8P 6P 0P 6P 0P (10) 0P 7P 7P
9 DISLUIQUEJELAIME F3 O. PESLIER 55,5 C. FERLAND 12 15/1 5P (10) 0P 9P 2P
10 FILLE DE FAMILLE F3 S. BOURGOIS 54 R. CHOTARD 4 - 8P (10) 0P 7P 3P
11 SUENA F3 C.-P. LEMAIRE 55 A. LAMOTTE D'ARGY 10 - 3P 7P (10) 5P
12 SILVER FACE F3 M. GUYON 55 H.-A. PANTALL 7 - 0P (10) 3P 6P 5P
13 MORNING HERALD F3 A. CRASTUS 55 Y. DE NICOLAY 3 12/1 6P 7P 8P
14 COCO IN LOVE F3 F. VERON 54,5 H.-A. PANTALL 16 - 5P 1P (10) 0P 8P
15 LADY TOP F3 T. HUET 54,5 A. LYON 1 - 0P 6P (10) 5P 7P
16 MAJIKA F3 RONAN THOMAS 53,5 A. LYON 13 - 8P 7P (10) 2P 0P 0P
17 BELLE ANGELIQUE E1 F3 P.-C. BOUDOT 52 Mlle V. DISSAUX 5 - 0P 9P 6P (10) 7P 4P
18 FAST CONNECTION F3 ALXI BADEL 51 F. POULSEN 8 - 5P 0P (10) 0P 0P 9P 6P 0P
7ème course - PRIX DES ERABLES - Plat - A Réclamer - Course E - 4 ans et plus - 1800 mètres - Corde à gauche - Piste en herbe - 13 partants
Départ vers 15H50
N° Chevaux S.A Jockeys Poids Entraîneurs Corde C.P Performances
1 IMASCI M4 M. TAVARES DA SILVA 60,5 MAN. HOFER 4 6,5/1 1P 6P 1P 1P 2P 1P (10) 3P 7P
2 BOPLICITY M5 G. BENOIST 61 X. NAKKACHDJI 9 3/1 6P 1P 2P (10) 0P 8P 1P 1P 8P
3 I LOVE LOUP H7 C.-P. LEMAIRE 58 M. BOUTIN 1 5/1 1P 1P 5P 2P 9P 2P 0P (10) 7P
4 MEER ROYAL M4 O. PESLIER 57,5 P. DEMERCASTEL 5 - 5P 9P 5P 2P (10) 9P 6P 7P 5P
5 INFANT H4 G. MASURE 57,5 U. OSTMANN 13 14/1 (10) 5P 1P 2P 5P 6P 1P 1P
6 CALIFORNIA DREAMS F4 S. MAILLOT 56 U. SUTER 11 11/1 3P 0P 0P (10) 0P 9P 0P 4P 1P
7 NOVERRIO DANON E1 M4 D. BOEUF 56 Mme M. ROTERING 6 - (10) 7P 9P 1P 1P 3P 2P 8P 2P
8 CHICHI ROYALE H5 P.-C. BOUDOT 56 J.-M. CAPITTE 12 - 7P 0P 0P 4P (10) 8P 5P 4P 0P
9 ARRIVEDERLA F5 G. CARTER 54,5 Mme J. BIDGOOD 2 - 9P (10) 0P 0P 3P 0P 6P (09)
10 APPROACH SHOT F7 W. SARAIVA 54,5 Mme J. BIDGOOD 7 - 0P (10) 0P 8P 1P 1P (09) 5P 2P
11 MILLION DOLLARS F4 M. GUYON 54,5 H.-A. PANTALL 8 - 0P 1P 4P 5P 0P (10) 0P 7P 9P
12 DELTA BLACK SHEEP F4 P. TOMAS 51 Y. DE NICOLAY 3 - 0P 6P 0P 0P (10) 8P 4P 1P 5P
13 NEAPEL E1 F4 A. SUBORICS 54,5 Mme M. ROTERING 10 9/1 (10) 2P 1P 2P
8ème course - PRIX DES HAUTEURS DE LA SOLLE - Plat - Handicap de catégorie - Course E - 4 ans - 2000 mètres - Corde à gauche - Piste en herbe - Réf: +31 - 20 partants - Départ
vers 16H20
N° Chevaux S.A Jockeys Poids Entraîneurs Corde C.P Performances
1 HIGHLAND FIGHTER M4 O. PESLIER 60 H.-W. HILLER 17 10/1 3P 1P (10) 0P 7P 9P 6P 5P
2 QUEEN'S ROAD F4 T. PICCONE 59 F. ALLONCLE 8 8/1 7P 4P 0P (10) 4P 8P 0P 3P 1P
3 QUEEN BUBA F4 J.-M. BREUX 59 R. MATHIS 6 - 9P 8P (10) 3P 4P 0P 8P 0P
4 LORD HOWE H4 C. SOUMILLON 58,5 J.-Y. ARTU 14 12/1 0P 5P 0P 0P 4P (10) 0P 5P 2P
5 GOT SLICK F4 F. PRAT 58,5 P. MONFORT 9 - 6P 6P (10) 0P (09) 7P 0P
6 LAZARUS H4 M. GUYON 57,5 Mlle Y. VOLLMER 3 - 0P 4P (10) 9P 0P 5P 2P 8P 4P
7 MR CASHMAN M4 B. RABALLAND 57,5 P. LACROIX 5 9/1 0P (10) 3P 6P 8P 0P 7P 1P 0P
8 FLAMENKO H4 C.-P. LEMAIRE 57 M. BOUTIN 10 - 8P 1P 0P 0P 0P 0P 5P 3P 0P 0P
9 SKIMI M4 T. HUET 56 J.-J. BOUTIN 16 - 0P 2P 7P (10) 9P 4P 0P 4P 1P
10 MISS REEL F4 F. VERON 55 J. PLANQUE 18 - 8P 7P 8P (10) 0P 8P 9P 0P 2P
11 MINDIK F4 W. SARAIVA 55 C. PLISSON 11 - 0P 0P 3P 8P (10) 9P 0P 3P 0P
12 TINDER BALL M4 G. BENOIST 55 J. VAN HANDENHOVE 1 5/1 5P 4P 9P (10) 0P 3P 0P 8P 9P
13 THREE POINTS M4 S. RUIS 55 T. DOUMEN 12 - 9P 0P 6P 0P 8P (10) 4P 2P 9P
14 IZADIA F4 P.-C. BOUDOT 55 Mlle V. DISSAUX 4 14/1 8P 4P 5P 0P 0P (10) 7P 8P 0P
15 DRAKONIA F4 M. BARZALONA 54,5 J. HELOURY 15 - (10) 0P 0P 1P 8P 0P 0P 0P 7P
16 GLASCLUNE M4 ALXI BADEL 54 Mme M. BOLLACK 13 - 0P 2P 7P 0P 0P (10) 8P 7P 7P
17 AKTON CITY H4 J. VICTOIRE 54 J.P. DELAPORTE 2 - 0P (10) 0P 8P 5P 0P 5P 3P 0P
18 MANASIEVA F4 A. CRASTUS 51 A. LYON 7 - 7P 0P 9P (10) 7P 6P 9P 6P 4P
Quarté, samedi, à Vincennes
4ème course - CRITERIUM DES 4 ANS - 240.000 Euros - Attelé - Groupe 1 - 2.850 mètres (G.P.) - 15 partants - Départ vers 14H08
N° Chevaux S.A Drivers Distance Entraîneurs C.P Performances
1 TENDER NIGHT F4 J.-PH. DUBOIS 2850 P. MOULIN 36/1 DA DA DA (2010) 1A 1A 9A 2A DA 1A
2 TSAR DE TOUCHYVON M4 D. LOCQUENEUX 2850 M.-J. RUAULT 26/1 3A 5A 1A 1A 7A 7A 1A 5A DA (2010)
3 TSAR DE TONNERRE M4 Y. DREUX 2850 P. HAWAS 91/1 7A 4M 4A 5A (2010) 4A 4A 2A 1A 2A
4 TIGRESSE DU VIVIER F4 P. LEVESQUE 2850 P. LEVESQUE 30/1 0A 2A 2A 1A 8A (2010) 2A 2A 3A 6A
5 TABBY POINT M4 F. NIVARD 2850 U. NORDIN 46/1 3A 1A 6A 3A (2010) 8A 2A 6A 2A DA
6 TORINO PIERJI M4 TH. DUVALDESTIN 2850 TH. DUVALDESTIN 22/1 2A 3A (2010) 6A DA 5A 3A 4A 4A DA
7 TRESKOOL DU CAUX M4 T. LE BELLER 2850 T. LE BELLER 8/1 2A 1A 1A 3A 4A 2A (2010) 1A 4A 1A
8 TROTTING RACE F4 M. ABRIVARD 2850 J. BAUDRON 29/1 2A DA 2A 1A 2A 1A (2010) 1A 1A 2A
9 TORNADE DU RIB F4 D. THOMAIN 2850 J. HALLAIS 21/1 1A 9A 4A 9A 3A (2010) 2A 9A 4A 1A
10 TERRE D'ANY F4 J.-M. BAZIRE 2850 J.-M. BAZIRE 17/1 5A 0A 5A (2010) DM 3A 2A 3A 3A 1A
11 TUCSON M4 P. VERCRUYSSE 2850 J. TRULLIER 46/1 4A 6A DM 1M 4A (2010) DM 6A 4A 4A
12 THE BEST MADRIK M4 J.-E. DUBOIS 2850 J.-E. DUBOIS 6/1 1A 4A 4A DA 1A (2010) 4A 3A DA 1A
13 TORINO D'AUVILLIER M4 W. BIGEON 2850 J.-L. BIGEON 12/1 7A 6A 2A 3A 5A 2A (2010) 5A 1A 2A
14 THE LOVELY GWEN F4 E. RAFFIN 2850 F. SOULOY 7/1 DA 1A 1A DA (2010) 2A 1A 2A 1A 4A
15 TIMOKO M4 R. WESTERINK 2850 R. WESTERINK 2/1 1A 1A 1A (2010) 1A 2A 1A 2A 1A 5A
Arrivée
4.2.3
2.9.1
Rapports du Quarté
1 – 6 – 5 – 2
N.P 8-10
Recette nette : 11.905D500
Paiement : 89.874D700
Tickets gagnants :
Ordre : 2
Désordre : 36
Rapports :
Ordre : 24.434D450
Désordre : 1139D050
*Une cagnotte de 21.531D640
a été ajoutée à la masse de
l’ordre
Résultats
du 04/05/2011
705 TONIGHT 2.3 1.5
713 T.DU CLODIS 1.6
708 T.DE MEUNIER 2
801 PUCKY ALFA 7.5 2.8
806 POKEMON 4.9
803 PAPILLON 2.7
Résultats
du 05/05/2011
101 GLAD EAGLE 13.8 5.4
106 IDEOLOGY 7.9
105 TRAJANO 10.5
N.P 108-110
209 STREIF 9 2.5
207 SHAYALINA 3.8
202 V.GARDENIA 1.9
302 OKEBIBI 13.9 3.3
308 BARENTS 1.9
309 L.UM.MIND 4.3
409 SIR OSCAR 37.2 7.2
410 UNINEFER 2.2
407 K.BERNARD 3.6
503 IVORY LAND 2.2 1.2
507 ZACK HALL 1.9
N.P 505
607 COMBAT ZONE 13.4
3.2
609 LAYER CAKE 1.6
602 BARLOVENTO 2
716 BAIADERA 26.6 9.2
707 L.MUSE 6.7
708 HIGH LINK 4.2
N.P 717
La suite paraîtra demain
Rapports
du Doublé
101 / 716 = 160D200
101 / 717 = 6D300

12
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71.195.929
JAZI 71.860.040
CITE EL KHADRA
AJOUA 71.773.438
FRINI Chaker 71.949.140
CITE ETTAHRIR
LAZRAK 71.506.782
CHEMLI 71.223.123
CITE EZZOUHOUR
CHICHTI 71.221.945
YOUSSEFI 71.529.614
HRAIRIA
LANDA 71.526.960
LANDOLSI 71.599.465
CHAABOUNI 71.225.805
Vendredi 6 Mai 2011
PHARMACIES DE NUIT
TUNIS
BEN DJEBARA 56, rue Sidi El Béchir……………….71.347.224
GOUIA 21, Bd Hédi Saïdi (Bab Saâdoun-El Omrane)..71.897.768
JENANE 44, avenue Bab Djedid……………………...71.240.994
KARRAY 20, avenue de la Liberté…………………....71.243.520
KHABTHANI “Le Colisée” 43, av. Habib Bourguiba..71.252.507
OUAHCHI 47, av. Belhaouane (Bab Souika)…………71.262.600
Cité Ezzouhour
Ben Yahia.....................................................71.52 92 25
Cité El Khadhra
Kolsi, Av. Louis Braille...............................71.79 92 04
Cité Ibn Khaldoun
Debbiche, Av. El Faouz ..............................71.50 99 42
Le Bardo
Bel Haj Hassen, Av. H. Bourguiba .............71.22 22 84
Manar / Menzah
Hamrouni, Centre Dorra .............................71.88 76 35
Kram-Goulette
Debbiche, Av.H. Bourguiba .......................71.72 04 44
Saddem, Av. H. Bourguiba .........................71.72 02 22
Carthage
Bouhajeb, rue Scipion................................. 71.73 12 28
Sidi Bou Saïd
Houissa, Av. H. Bourguiba .........................71.74 09 58
La Marsa
Ben Salah, rue Tahar Ben Achour ..............71.77 57 70
Ariana
Aouij, rue Mustapha Mohsen ......................71.70 80 08
Borj Louzir
Oueslati, Av. A. Belhaouane .......................71.71 06 76
Raouad
Kotrane, rue Fethi Zouhir ...........................71.86 66 72
Denden
TELEPHONES UTILES
1210/Renseignements ……….......1200
1291/Horloge parlante…………...1299
1198/Dérangement………………1110
Météo……………………..71 77 34 00
Contrôle des prix…………71 89 00 00
Chambre de commerce …..71 35 03 00
Défense Consommateur….71 79 07 90
Guichet unique jeunes…....71 83 00 77
C.N.S.S.…………………..71 28 62 16
S.O.S. Remorquage ……...71 89 10 00
Afrique Assistance……….71 79 99 99
Allo Taxi ………………...71 84 08 40
Allo Rapide Taxi 25 837 00 - 25 83 70 83
Gouvernorat de Tunis …....71 35 02 22
Municipalité de Tunis …....71 57 11 98
Garde Nationale ………….71 76 01 77
Aéroport Tunis-Carthage.....71 75 50 00
URGENCES
SAMU ………………………………..190
Police Secours ………………………..197
Protection civile ……………………...198
CAMU Réanimation ………...71 34 18 07
Standard des hôpitaux ……… 71 57 07 77
Tunis
Habib Thameur ……………...71 39 70 00
Aziza Othmana …………….. 71 57 07 77
Charles Nicolle ………………71 57 80 00
La Rabta ……………………..71 57 85 05
d’Enfants …………………….71 57 77 00
Militaire ……………………. 71 39 11 33
Centre anti-poison…………... 71 33 55 00
Croissant Rouge ……………..71 56 07 44
Centre Transfusion Sanguine...71 57 41 06
Centre Maternité …………….71 57 08 54
Centre neurologie …………...71 57 85 95
Santé base Radès……………. 71 44 32 22
S.O.S. Sida …………………..71 57 14 21
Institut de nutrition …………..71 57 74 00
Institut Kassab ……………….71 52 00 22
Institut d’Ophtalmologie……..71 57 79 41
Institut Pasteur ………………71 78 30 22
Institut Salah Azaïez ………...71 57 77 00
Ariana
Abderrahman Mami………… 71 82 11 88
PHARMACIES DE GARDE
Du lundi 02 au vendredi 06 mai 2011 de 13h00 à 15h00
CITE EL KHALDOUN
BEN TKHAYAT
71.924.436
CITE TAIEB MEHIRI
GHATTAS 71.760.050
LA GOULETTE
FARAH 71.735.220
LE KRAM
ZOUITEN 71.276.369
SNOUSSI 71.733.828
DARMOUL 71.971.351
LA MARSA
ZOUITEN 71.775.416
MOUSLI-MAHERZI
71.918.697
HABABOU-GHARIANI
71.728.200
LE BARDO
ESGHIR 71.221.413
MESTIRI-AYARI
71.509.254
GHEDIRA 71.516.039
LARGUECHE 71.510.308
MELLASSINE
JARRAYA 71.563.327
SIDI HASSINE
JEMMALI 71.935.897
HASNAOUI 71.592.405
ARIANA
GHARNINE-REZGUI
71.715.991
EL MENZAH
BEN CHEIKH 71.234.626
BEN AROUS
CHERIF 71.383.929
BENI KHIAR
ZINE 72.286.003
BENI KHALLED
AYARI 72.371.527
BIZERTE
CHETOUANE 72.534.466
BOUCHOUCHA M.
72.433.636
BOUMHEL
TRAD 71.452.250
CITE INTILAK
KASTALLI 71.548.254
DOUAR HICHER
MEZGHANI 71.511.740
HAMITOUCH 69, av
Abou El Kacem Echebbi
EL M’HAMDIA
LOUKIL 71.394.074
FOUCHANA
TAHAR 71.401.744
CHEIKHROUHOU
71.401.457
HAMMAMET
BEN ZAHRA 72.265.671
SRIDI 72.264.277
GAALOUL 72.316.069
GUERBOUJ 72.280.876
MOHSEN 72.282.722
HAMMAM LIF
ZARRAA 71.292.003
ABBAR 71.291.036
HAMMAM CHOTT
GHARIANI BD 7
Novembre – résidence
Imen
KALAAT EL ANDALOS
JABEUR 70.835.820
AYADI 71.558.423
KELIBIA
BOUFAIED 72.296.254
MATEUR
MANNAI 72.466.130
MORNAG
EL ABASSI-FRINI
71.360.366
NABEUL
ABIDA 72.272.272
GASTLI 72.232.851
OUELD ELLIL
ZITOUNI 71.629.194
RADES
KAANICHE 71.481.527
SOLIMAN
HADDAD 72.290.054
Maâlej, av. de l’indépendance .....................71.61 08 84
Mornaguia
Saïhi Ghazi, Av. H. Bourguiba ....................71.54 17 88
Cité Intilak
Atallah, Rte de Bizerte ................................71.55 52 87
Hammam-Lif
Abdennadher, Av. de Salambo ...................71.29 27 03
Hammam-Chott
Guellim, N.1., .............................................71.43 12 72
Manouba
El Oued, Av. H. Bourguiba .........................71.52 01 41
Cité Ettadhamen
Zouaidi, av. de l’Indépendance ...................71.22 79 08
Guiga, av. de l’Indépendance ......................71.54 62 73
Ben Arous
Riahi, Av. H. Bourguiba .............................71.38 13 57
Boumhel
Annabi, Cité Es salem ..................................71.2
9 05 33
Fouchana
Marmech, av. H. Bourguiba ........................71.39 42 73
Mornag
Doughari, rue 10 janvier 1952, ..................71.36 04 67
Radès
Zbiss, rue de la République ........................71.48 15 87
Ezzahra
Halioui, Av. H. Bourguiba ..........................71.48 05 39
El Mourouj
Ben Zina C. Commercial Boukhris......…….. 71 36 44 27
Oued Ellil
Djaibi 22, Av. du 7 novembre
Gare Ferroviaire Tunis…...71 33 44 44
Gare Routière Tunis ….….71 56 22 99
Port de la Goulette ..……...71 73 53 00
Port de Radès ……..……...71 44 93 00
Port de Sidi Bou Said .…...71 74 16 45
Planning Familial….……..70 72 90 90
STEG……………….….. ..71 79 25 00
SONEDE ………….…….71 51 20 00
ONAS …………….……...80 10 01 93
Tunisie Télécom ………....71 80 17 17
La Poste ……….………....71 83 90 33
S.N.T.…….........………....71 25 94 21
S.N.C.F.T...……………....71 25 44 40
C.T.N.…….……………....71 34 17 77
La Marsa
Mongi Slim…………………..71 76 40 33
Intérieur ……………………...71 74 56 44
Manouba
Razi ………………………….71 60 03 39
Khereddine
Urgences …………………….71 73 01 00
Sfax
Hédi Chaker …………………74 24 44 22
Habib Bourguiba …………….74 45 13 01
Sousse
Sahloul ………………………73 36 94 11
Farhat Hached ……………….73 22 14 11
Bizerte
Habib Bougatfa ……………...72 43 14 70
Nabeul
Tahar Maâmouri …………….72 28 50 22
Hammamet
Urgences …………………….72 28 01 36
Monastir
Fattouma Bourguiba ………...73 46 08 13
Mahdia
Tahar Sfar …………………...73 67 17 44
Kef
Mohamed Bourguiba ………..78 22 89 00
Djerba
Sadok Mokaddem …………...75 65 00 63
TRAFIC AERIEN
DEPARTS ARRIVEES
02.35 DLH FRANCFORT
03.50 QAT DOHA
07.00 TAR BAMAKO
07.00 TAR BARCELONE
07.00 TUN DJERBA
07.25 TAR DUSSELDORF
07.30 TAR DUBAI
07.30 TAR FRANCFORT
07.30 TAR CASABLANCA
07.50 TAR PARIS ORLY
08.00 KLM PARIS CDG
08.00 AFR PARIS CDG
08.00 DAL PARIS CDG
08.05 TAR ROME
08.10 TAR MARSEILLE
09.55 TAR NICE
10.00 NAT DAKAR
10.15 TUN NAPOLI-
CAPODICH
10.30 AZA ROME
11.00 TAR PARIS ORLY
11.15 KLM PARIS CDG
11.15 AFR PARIS CDG
11.15 DAL PARIS CDG
12.05 KLM MARSEILLE
12.05 AFR MARSEILLE
12.20 TAR ALGER
12.50 TAR PARIS ORLY
13.00 MSR LE CAIRE
13.20 AFR LYON
13.50 TAR MUNICH
13.50 QAT CASABLANCA
13.55 TAR LONDON LHR
14.00 TAR MILAN
14.15 RJA AMMAN
14.25 TAR VENISE
14.30 TAR NANTES
14.35 TAR MONASTIR
14.45 TUN DJERBA
15.00 TAR LYON
15.05 TAR GENEVE
15.05 KLM PARIS CDG
15.05 AFR PARIS CDG
15.10 UAE DUBAI
15.30 TAR PARIS ORLY
16.15 TAR STRASBOURG
16.35 TAR ROME
17.25 RAM CASABLANCA
17.35 TAR NICE
18.15 TUN DJERBA
18.20 DAH ALGER
18.45 TAR PARIS ORLY
20.15 NAT MOSCOU-
DOMODEDO
20.25 AM PARIS CDG
20.40 BAW LONDRES-
GATWICK
21.30 QAT DOHA
21.30 TUN DJERBA
21.45 TUN TOZEUR-NEFTA
22.20 TAR DJERBA
00.10 DLH FRANCFORT
00.50 TAR NOUAKCHOTT
01.40 TAR NFIDHA
02.20 QAT DOHA
03.25 TAR JEDDAH
05.05 TAR DAMAS
05.40 TAR DUBAI
09.05 KLM PARIS CDG
09.05 TAR MONASTIR
09.05 AFR PARIS CDG
09.25 TAR PARIS ORLY
09.30 TUN DJERBA
09.40 AZA ROME
10.20 KLM MARSEILLE
10.20 AFR MARSEILLE
11.30 TAR ROME
12.00 TAR BORDEAUX
12.00 MSR LE CAIRE
12.20 TAR MARSEILLE
12.25 AFR LYON
12.50 QAR DOHA
12.55 UAR DUBAI
13.20 TAR FRANCFORT
13.20 RJA AMMAN
13.35 TAR CASABLANCA
13.40 TAR BARCELONE
13.40 TAR PARIS ORLY
13.45 TAR NICE
13.50 TAR DUSSELDORF
14.00 TUN NAPOLI-
CAPODICH
14.05 KLM PARIS CDG
14.05 AFR PARIS CDG
15.25 TAR DJERBA
15.45 TAR ALGER
16.25 RAM CASABLANCA
16.35 TAR TOULOUSE
16.45 TAR PARIS ORLY
17.20 DAH ALGER
17.20 TUN DJERBA
18.35 TAR MILAN
18.35 TAR PARIS ORLY
18.40 TAR VENISE
19.15 AM PARIS CDG
19.25 TAR MUNICH
19.40 TAR GENEVE
19.45 TAR LYON
19.55 TAR NANTES
19.55 BAW LONDRES-
GATWICK
20.00 TAR ROME
20.00 TAR DUBAI
20.15 TAR BAMAKO
20.30 QAT CASABLANCA
20.40 TAR LONDON LHR
20.50 TUN DJERBA
21.15 TAR PARIS ORLY
21.25 TAR NICE
21.30 TAR STRASBOURG
22.20 AZA ROME
22.35 KLM PARIS CDG
22.35 AFR PARIS CDG
Pour plus d’informations, consultez les horaires de vol en temps réel
sur le Site Web de l’OACA: www.oaca.nat.tn
Renseignement 71.75.50.00
Horaires
des Prières
Allô ambulance ……..71 78 10 00
Ambulance Delta …...71 96 07 77
Apollo Ambulance ….71 84 34 34
El Manar ………………....71 88 50 00
El Menzah ……………......71 84 15 22
El Farabi ………………....71 75 05 00
El Amen ……………….....71 79 15 33
Erridha …………………...71 84 71 55
Avicennes ……………......71 88 80 00
Les Jasmins ……………....71 28 87 30
Les Jardins………………..71 78 44 40
Notre Dame ……………...71 84 47 59
St Augustin ……………....71 78 30 33
Du Parc …………………..71 79 77 00
De la Liberté ……………..71 80 02 88
Ophtalmo Cité Kadhra …...71 79 69 00
Ophtalmo El Manar ……...71 88 85 50
Cardio-vasculaire ………...71 90 80 00
Clinique de la Soukra .................... 71 75 88 88
Service I.R.M……71 75 86 66 - 24/Urgences 24
Mourali …………………..71 28 70 98
Le Secours …………….....71 35 15 00
Du Nouveau-Né ……….....71 79 06 70
Mohamed V ……………...71 79 20 00
La Médina ……………......71 34 57 54
AMBULANCES
CLINIQUES
Agenda
AL FAJR 3.41
ADHOHR 12.23
AL ASR 16.03
AL MAGHREB 19.15
AL ICHA 20.52
Nécrologie
REMERCIEMENTS
Ses fils :
Abdelkader et Fethi Chakchouk et ses enfants
Ses filles :
Saïda et Souad et son époux et ses enfants et les familles
parentes et alliées remercient tous ceux, par la présence, leurs
correspondances, et leurs pensées se sont associés à leur deuil
suite au décès de leur très chère et regrettée :
Aziza SADDOUD
Veuve Mansour CHAKCHOUK
Puisse Dieu le Tout-Puissant lui accorder son Infinie Miséricorde
et l’accueillir en son Eternel Paradis.
REMERCIEMENTS
Sa veuve Soufia Mestiri Kharbachi, ses enfants Rached,
Samir, Najoua, Imed, Faten et Moëz, ses petites-filles et ses
petits-fils, les familles parentes et alliées expriment leurs vifs
remerciements et leur gratitude à tous ceux qui se sont associés
à leur deuil par leur présence ou par leurs correspondances,
suite au décès de leur cher et regretté :
Abdelkrim BEN Rhouma KHARBACHI
Survenu le 29 avril 2011
Puisse Dieu le Tout-Puissant lui accorder son Infinie Miséricorde
et l’accueillir en son Eternel Paradis.
Tunisie Ambulance ....71 72 55 55
S.O.S. ambulance …...71 59 99 00
Afrique Ambulance.......71 22 11 92
Les Berges du Lac …….....71 96 00 00
Du Lac …………………...71 86 02 66
Sidi Salah ………………...71 74 02 68
La Marsa ………………....71 74 90 00
Carthage ……………….....71 27 57 20
El Walid ……………….....71 45 02 00
Aboulkacem Ezzahraoui.....71 45 28 00
Sfax
El Bostène ……………......74 25 74 02
Ibn Nefis …………….........74 21 50 00
Sousse
Les Oliviers ………….......73 24 27 11
Nabeul
Les Violettes …..…………72 22 40 00
Ibn Rochd ………..………72 28 51 99
Djerba
Yasmine …………..……...75 65 22 22
Monastir
Moufida ……………..…...73 46 08 29

13
Vendredi 6 Mai 2011
Revendications des présidents des deux Ligues 1 et 2
• Versement hebdomadaire de leurs quotes-parts du Promosport
• Un statut hybride des clubs consacrant l’amateurisme et le professionnalisme
Les remous qui ont secoué ces derniers
temps la compétition nationale et leurs
conséquences notamment la décision de
faire disputer les matches à huis clos
jusqu’à la fin de la saison ont été au centre
de la réunion qui a groupé avant-hier
au siège de la FTF les présidents des deux
ligues 1 et 2. Privés ainsi d’une source
importante des revenus sous forme des
recettes des stades ils ont exprimé leurs
préoccupations des conditions absolu-
EST
Un grand point d’interrogation entoure le match
de ce week-end des Gafsiens devant recevoir les
Sfaxiens. Faouzi Ktari l’a clairement claironné sur
les ondes et un peu partout dans les médias : « Si
durant cette semaine, les fonds salvateurs ne parvenaient
pas dans les caisses pour débloquer la situation
asphyxiante où se débattent lui et ses
employés, El Gaouafel se retirerait définitivement
de la compétition. L’origine de l’argent ? Peu
importe pour Ktari, Gouvernorat, mairie, Complexe
chimique, société de Phosphate, Particuliers, etc,
l’essentiel pour lui c’est qu’il puisse donner de quoi
vivoter à ses subordonnés ». Pour l’heure, rien à
l’horizon et aucune initiative, aucune bouffée
d’oxygène en vue.
ment difficiles, voire intenables, de la trésorerie
de leurs clubs qui ne parviennent
plus à faire face à leurs besoins les plus
urgents. Aussi demandent-ils que les
avoirs du Promosport revenant aux clubs
leur soient versés hebdomadairement au
même titre que les parieurs. Ils considèrent
cette revendication d’autant plus
légitime et justifiée que le promosport
appartient aux clubs et que le huis clos fut
décidé sur recommandations expresses
Départ, aujourd’hui, pour Dakar
• Le match contre Jaraaf, dimanche à 18 H.T
La délégation de l’Espérance S.T
met ce matin le cap sur Dakar avec
une délégation de 38 personnes dont
19 joueurs, tout ce beau monde sous
la conduite de Hamdi Meddeb président
du club. Lequel a tenu à être
aux côtés de ses joueurs dont voici
la liste, du moins celle de ceux qui
sont appelés à jouer le match retour
contre Jaraaf :
Gardiens : Ben Chérifia – Majeri
Défenseurs : Ben Brahim –
Mouelhi – Ben Mansour – Hicheri
– Abdi – Banana qui sera récupéré à
Dakar même et Chemmam
Milieux : Korbi – Darragi – Msakni
– Boughanmi – Roger – –
Bouazzi
Attaquants : Mhirsi – Khénissi –
Ayari – Traoré
Il y a lieu de rappeler que plusieurs
joueurs ne seront pas de la
partie soit pour cause de blessures à
l’instar de Afful et Ben Youssef, soit
pour non inscription sur la liste
adressée à la CAF comme Sameh
Derbali et Baghouli soit encore pour
cause de suspension, celle de
Traoui.
Le staff technique sera au complet
au même titre que le staff médical et
les habituels accompagnateurs.
Un fort besoin de rassurer
Rien n’a été laissé au hasard pour
préparer le rendez-vous de dimanche
prochain. Un match que les
« Sang et Or » tiennent à éviter un
remake de celui de Cotonou devant
l’Aspac du Bénin. Mais surtout pour
faire oublier le nul inattendu concédé
samedi dernier à Radès. Nabil
Maâloul s’en est expliqué au cours
de son point de presse d’hier matin :
«J’estime qu’il ne faut pas en
faire un problème, l’équipe a pour-
Maâloul
tant développé un bon football, plaisant,
il lui a manqué les buts pour
manque de percussion et de chance
dirai-je avec ce ballon de Dramane
ayant percuté la transversale. Ce
jour là, nous aurions pu gagner
comme nous aurions pu encaisser
un but.
J’aimerais également rappeler les
dérapages qui ont prévalu trois
jours plus tôt concernant le
déroulement de notre rencontre en
retard devant l’E.S.Zarzis. Cela n’a
pas manqué d’entraîner une déconcentration
des joueurs et une perturbation
de la suite de la préparation
de l’équipe pour le match contre
Gafsa. Je ne cherche pas des
excuses pour mes joueurs, la
preuve, on en a longuement parlé
après coup et je vous fais grâce de
ce que je leur ai dit. »
L’entraîneur de l’Espérance a tenu
à faire une précision au sujet d’une
déclaration dont on a déformé les
propos avant d’y apporter un correctif.
« Je n’ai jamais dit que
l’Espérance va gagner toutes ses
prochaines rencontres même si c’est
Zarzis retrouve son terrain
L'ES Zarzis recevra le Stade Tunisie dimanche 8 mai courant au complexe
sportif de Zarzis, dans le cadre de la 18e journée du championnat de la ligue 1
professionnelle de football qui se déroulera a huis clos.
L'ES Zarzis avait disputé plusieurs de ses matches au stade de Jerba en raison
des travaux effectués au stade de Zarzis, dont le regazonnage de la pelouse et
l'extension des gradins.
Le match «EGSG-CSS»
aura-t-il lieu ?
Le travail continue quand même
Faouzi Ktari
Conscients de la précarité de la situation et surtout
forts et rassurés par la position de leur président
les soutenant parfaitement et s’alignant de leur côté, les joueurs ont tout de
même continué à travailler durement dans la perspective de croiser le fer dimanche
contre le CSS à Gafsa. Après l’époustouflante prestation réussie avec beaucoup
de brio et de maitrise tactique la ronde précédente contre l’Espérance à
Radès, les centristes ne désespèrent pas de récidiver leur exploit devant un autre
grand de la compétition pour peu cependant que le mach ait « réellement » lieu,
mais là est une autre histoire. Et il ne tient qu’aux bailleurs de fonds soucieux de
sauver la barque gafsienne d’un naufrage certain d’ouvrir les vannes et de
secourir dans les plus brefs délais leurs couleurs avant qu’il ne soit trop tard. La
balle est désormais dans leur camp et l’histoire retiendra implacablement…
OUSSAMA
des autorités pour des considérations
sécuritaires.
A ce sujet nous apprenons que les présidents
des clubs ont décidé de former une
commission qui proposera au ministère de
tutelle de leur préparer une réunion conjointe
avec le 1er responsable du Promosport
pour lui expliquer les mécanismes de
la nouvelle procédure de versement.
Des clubs à double entité
L’autre importante suggestion formulée
sur le score de 1à 0 mais j’ai bien
dit que je suis prêt à signer séance
tenante si on me garantit certaines
victoires sur ce même score. » a-t-il
rectifié.
Quelques menus
changements en vue
Revenons à la rencontre de
dimanche prochain en ligue africaine
pour dire que quelque temps
après avoir gagné leur lieu de résidence
à l’hôtel et pris un court
repos, les joueurs seront astreints à
une séance de décrassage. Et dernière
séance demain samedi sur la
surface en tartan du stade qui abritera
la rencontre de dimanche.
Pour les joueurs comme pour le
staff technique, il n’est pas question
de rater ce match retour. Quand on
est parvenu à infliger un sec 5 à 0 à
l’aller, il n’est pas question que l’on
se fait surprendre à Dakar en dépit
du facteur déplacement et de la température
qui flirte avec les 39 degrés
outre l’humidité.
Les absences ci-dessus mentionnées
au sein du groupe ne doivent
en aucune manière pénaliser
l’équipe dans la mesure où le staff
technique dispose d’un groupe de
joueurs dont la qualité n’échappe à
personne. Facteur qui va permettre
d’aligner une formation compétitive
et susceptible de ramener un résultat
positif à une condition, que les
joueurs gardent les pieds sur terre et
oublient le 5 à 0 du match aller.
On s’attend, par ailleurs, à ce que
que changements seraient apportés
dans l’équipe rentrante pour éviter
un second avertissement à plus d’un
joueur qui en a déjà un à son actif
ST
Rafik BEN ARFA
par les présidents consiste à donner aux
clubs des deux ligues 1 et 2 un nouveau
statut leur conférant deux entités en même
temps. La première, d’essence professionnelle,
aura la structure d’une société,
l’autre entité aura un caractère purement
amateur.
Appel à la FTF pour revoir le fonctionnement
de ses commissions
Les présidents des clubs ont par ailleurs
Ligue des champions Point de presse
de Kaïs Yaâkoubi:
«On a étudié tous les scenarii»
A deux jours du match retour
face à Al Hilal du Soudan, Kaïs
Yâakoubi a tenu un point de
presse pour nous parler de cette
rencontre, la dernière avant la
phase de poules. Autant dire que
c’est la plus importante pour le
technicien clubiste depuis qu’il
est à la tête du club. Avant de
nous en parler, il a tenu à
présenter ses condoléances à la
famille de Ridha Ayed qui nous a
quittés pour un monde meilleur. Il
a tout de suite après enchaîné
pour parler de la dernière sortie
de son équipe en championnat et
de ses intentions pour samedi:
« je suis satisfait de la rencontre
de dimanche disputé face à
l’ESHS et ce qui me réconforte,
c’est l’approche des joueurs qui
fut différente de celle du match
de Gabès au cours duquel les
joueurs avaient la tête ailleurs.
Ceci prouve qu’ils sont concentrés
et prêts à donner la réplique à
Al Hilal. Il faut savoir qu’une
qualification en ligue des champions
passe par une bonne prestation
face à l’ESHS. Nous avons
pu nous imposer avec la manière.
Ezéchiel et Soltani ont marqué
ainsi que Mouihbi qui est derrière,
en soutien au duo d’attaque.
Sans tourner autour du pot, je
dirais que le score du match aller
est un résultat piège et la clé de la
rencontre sera la patience. Il faut
faire preuve de patience et imaginer
tous les scenarios. Il faut se
dire que tout est possible et qu’on
arrivera peut-être à marquer au
cours du premier quart d’heure,
comme on aura peut-être également
à patienter jusqu’à la fin du
match pour le faire. On s’entraîne
même aux tirs au but. Ceci pour
vous dire que tout est possible
nous ne négligerons aucun détail.
D’ailleurs, nous n’avons pas le
choix car les deux équipes se connaissent
parfaitement et il ne faut
Mosrati à la place
de M’sakni, suspendu
Pour avoir récolté un troisième carton
contre le CAB le milieu de terrain
stadiste Iheb M’sakni sera absent contre
Zarzis. En principe, il sera remplacé
par Majdi Mosrati. A propos de
ce dernier, il a intérêt, s’il veut vieillir
au Bardo, à avoir un meilleur comportement.
Heureusement que son
coach ne comprend pas l’arabe, et, de
toutes les façons, son inconduite lors
d’une séance d’entrainement a provoqué
l’ire de son responsable Lassaâd
M’ghirbi. Le dit joueur a été rappelé
à l’ordre, et, il risque gros en cas de
récidive.
Zakkar dans le doute
Touché à une cheville contre le
CAB, le défenseur stadiste Hamza
Zakkar, a légèrement repris mardi,
mais mercredi, il a dû sauter la
séance. Le docteur Mekki, médecin
en chef du club, s’en occupe personnellement,
pour le rétablir. Son éventuelle
absence posera problème au
staff technique, car, Saïfallah Hosni,
n’est pas prêt pour le moment. Il
s’entraine en aparté, et, ne se contente
que de quelques tours de piste.
pas omettre de prendre en considérations
tous les détails ».
Soltani et Ezéchiel en pointe
Les deux joueurs ont été alignés
d’entrée de jeu face à l’ESHS et
ont scoré face à l’E.S.Fahs en
amical comme lors de dimanche
dernier. Une option qui s’impose
puisque Dhaouadi est suspendu et
qui a valu plus d’une satisfaction,
du moins sur le plan offensif:
« nous avons marqué dix buts
face à EL Fahs en amical et quatre
buts face à L’ESHS. C’est une
bonne chose pour nous et sachez
que je compte refaire la même
chose face à Al Hilal. Sur le plan
offensif, je n’ai aucun souci
puisque je peux compter sur
jusqu’à cinq joueurs capables de
faire la différence. Avec Dhaouadi,
ils seraient six. En défense
également, les choses
s’améliorent considérablement
puique on encaisse moins de buts
que d’habitude. D’ailleurs, cela
fait deux semaines que j’axe mon
travail beaucoup plus sur le volet
offensif. Pour revenir à la rencontre,
je pense qu’elle sera équilibrée.
L’essentiel pour nous est de
ne pas encaisser de buts, car dans
ce cas là, il nous faut marquer
trois buts pour nous qualifier ».
Joueurs : moral à la hausse
La mobilisation, et cet élan de solidarité,
émanant de certains stadistes,
et, de certains sympathisants aux Mosrati
clubs a pu finalement donner des
couleurs aux rues sportives du
Bardo. Le demi-salaire du mois de février fourni aux joueurs deux jours avant le match du
CAB, a pu donner des ailes à toute l’équipe. Cette entraide, a-t-on appris de la bouche de
Raouf Guiga, va se poursuivre aujourd’hui vendredi, puisque les joueurs vont percevoir la
deuxième moitié du même mois. Les efforts de tous les participants sont à saluer. En tous
les cas, dès qu’ils avaient entendu la nouvelle, les joueurs n’ont pas caché leur joie. Un autre
résultat positif en déplacement est plus que jamais envisageable.
MAE
Sports
lancé un appel au bureau fédéral l’exhortant
à revoir le fonctionnement de ses différentes
commissions dont les décisions
sont souvent marquées par le sceau de
l’improvisation et des contradictions qui
ont nui à la bonne marche du football
national. La FTF est tenue de mettre de
l’ordre à la maison. L’état des lieux y
prévalant l’exige impérativement, en effet.
Ameur KERKENNI
Concernant les ambitions du
Club Africain, l’entraîneur clubiste
ne veut pas brûler les étapes
et il attendra l’issue de cette rencontre
pour les afficher: « vous
me demandez si le Club Africain
est capable de remporter cette
ligue des champions. J’estime
qu’il est prématuré d’en parler. Je
pourrais éventuellement le faire
après le match de samedi car à ce
moment précis, j’en saurais plus
sur mon équipe et sur cette ligue
des champions ».
Le match de samedi est un peu
particulier puisqu’il sera disputé
dans un contexte politico-social
qui l’est encore plus. Pour Yâakoubi,
l’important pour le technicien
clubiste est de voir la rencontre
se dérouler dans de bonnes
conditiions. Dans ce sens, il lance
un appel à tous les supporters: «
je lance un appel à tous les Clubistes
pour qu’ils donnent
l’exemple et se comportent tous
en « stadiers ». Je suis content de
savoir que la rencontre se déroule
en présence du public. Le huisclos
ne résoudra pas le problème
et c’est le comportement des supporters
qui peut le faire ».
C’est l’essentiel de ce point de
presse au cours duquel Yâakoubi
a parlé de Dhaouadi, surtout pour
rappeler que le joueur n’a rien à
se reprocher et son comportement
est exemplaire. Ce qui n’était pas
le cas de Hmam qui a fait preuve
de nonchalance lors des dernières
séances d’entraînement et qui fut
en un premier temps écarté et qui
a fini par réintégrer le groupe
après une intervention des joueurs
cadres (Ben Yahia, Mouihbi, Souissi
et Meriah) auprès de leur
entraîneur. Comme quoi, la solidarité
est le maître-mot au sein du
groupe et c’est tant mieux pour le
Club Africain.
Recueillis par
Mourad AYARI
Kamel Khélil
(Pdt du comité
d’organisation du CA)
«On a pris nos
précautions»
«On a tout mis en oeuvre pour
que cette rencontre soit un succès à
tous les niveaux. On a prévu un
premier rideau constitué de
stadiers.
Ils seront sur les gradins et ils
seront un peu moins d’un millier. Il
y’aura également un deuxième
rideau constitué de 350 personnes.
Ce sont des professionnels et sont
chargés de la protection rapprochée
des personnalités. En quelque
sorte, ce sont des body-gards.
Et puis la présence des forces de
l’ordre sera comme à l’accoutumée.
Celle des grands évènements. Il
faut tout prévoir car la situation est
celle que vous savez et nous
n’avons pas le droit de négliger le
moindre détail. Je suis sûr d’une
chose. Les Clubistes, les vrais, sauront
donner l’exemple.
Pour ce qui est de l’équipe
adverse, on l’accueillera comme il
se doit, avec tous les égards car ils
ont fait la même chose au Soudan.
Même les légers incidents enregistrés
sont isolés et n’ont rien à voir
avec les officiels d’Al Ahly qui
nous ont très bien accueillis. »
M.A

14
Vendredi 6 Mai 2011
Importante réunion du Bureau fédéral, cet après-midi
La présidence de la DNA et les revendications
des clubs, à l’ordre du jour
Le Bureau fédéral tiendra cet après-midi la réunion
programmée mardi dernier et qui a été reportée pour
permettre aux membres fédéraux d’aller assister aux
funérailles de feu Ridha Ayed.
Laquelle réunion présente une importance capitale
dans la mesure où les points inscrits à son ordre du jour
appellent des réponses immédiates.
La démission de Younès Selmi
Younès Selmi a fini par démissionner estimant qu’il
n’est plus en mesure de continuer à exercer dans les
conditions qui prévalent depuis peu dans les milieux
de notre football. A notre humble avis, c’est l’interview
qu’il a accordée à un quotidien de la place qui a
précipité son départ. Dans laquelle interview il n’a
- Le Temps : Une démission qui
eut l’effet d’une bombe mardi
soir tellement elle prit de court
tous les observateurs ! Quelles
en seraient les raisons?
- Younes Selmi : Il faut dire que
les conditions actuelles prévalant
au sein de la FTF ne me permettent
plus de m’acquitter convenablement
des obligations que je considère
majeures et primordiales envers
mes subordonnés en leur assurant
en premier lieu la protection
efficace que je leur avais promise
et qui est l’une de mes principales
prérogatives et redevances morales
vis-à-vis d’eux.
- Pourtant, d’aucuns avaient
applaudi avec force à la nouvelle
de votre réconciliation récente
avec Anour Haddad, chaleureuses
accolades à l’appui sous l’égide
de Hedi Lahouar et Jalel Ben
Tekaya ?
- Je pensais effectivement que les
choses rentreraient définitivement
dans l’ordre et que la (DNA) et par
ricochet ses subordonnés, tous ses
subordonnés seraient traités avec
tous les égards dus à leurs énormes
sacrifices, mais je me suis planté du
tout au tout sur ce chapitre.
- Quels sont les griefs que vous
formulez à l’endroit des fédéraux
et qui ont précipité ce départ
définitif de votre part ?
- Les énumérer tous nous
prendrait des journées entières,
je me contenterai donc d’en citer
les plus importants. La livraison
des oreillettes promises depuis
la nuit des temps pour faciliter la
communication entre le trio arbitral
est renvoyée aux calendes grecques.
Ali Hafsi et je précise bien après
son départ, nous a remis 50 tenues
civiles de parade pour que les
arbitres soient élégamment vêtus
en gagnant les lieux des rencontres.
J’en ai réclamé 50 autres pour
que la centaine d’arbitres d’élite
le soit dignement, mais en vain.
Les désignations se font jusque
là de façon empirique digne d’un
championnat se déroulant dans la
brousse perdue aux fins fonds de
l’Afrique alors qu’il suffisait de
nous livrer un logiciel informatique
pour améliorer nos affectations.
La majoration de 50% des primes
pour les arbitres tarde encore
à se concrétiser. Sans oublier
la suspension de l’internet, du
téléphone ainsi que les salaires de
bon nombre de mes collaborateurs
à la (DNA).
- Oui mais ces problèmes ne
datent pas d’hier que nous
sachions ; quels sont alors les
éléments nouveaux qui vous ont
poussé à passer le rubicon ce
mardi ?
- Lors de la fameuse réunion de
réconciliation, nous avions convenu
avec promesse et engagement
fermes pris par les fédéraux que la
protection des arbitres serait notre
cheval de bataille à nous tous.
Qu’un membre fédéral au moins
serait présent par match concernant
les ligues 1 et 2. Que les ligues
régionales seraient représentées
pour les rencontres des paliers
inférieurs. Personne ne daigna se
déplacer vers les stades de crainte
d’être mal reçu voire d’être
molesté. Résultat des courses, 6 de
mes hommes ont été sérieusement
tabassés rien que dimanche dernier
en l’absence des fédéraux sur
les lieux et sans que ces derniers
ne réagissent ultérieurement ne
serait-ce qu’en manifestant leurs
sympathie, soutien et compassion
aux sinistrés. Donc l’engagement
qu’ils avaient pris au préalable s’est
révélé dénué de fondement, du vent
voilà tout.
- Imputez-vous alors à
l’absence des fédéraux la sordide
parodie ayant eu lieu au stade
Amor Doghmane de Gabès où
les responsables locaux avaient
pris la liberté de bannir tous
les organes de presse et de les
bouter dehors sans autre forme
de procès ?
- Absolument et sans le moindre
doute. Un membre fédéral
aurait été sur place que pareils
comportements n’auraient jamais
pu avoir lieu. Du moment que les
gabésiens et suivant les articles
en vigueur en cas de huis clos,
n’avaient pas autorité pour agir de
la sorte. 2 h avant le début de la
rencontre, les seuls maitres à bord
étant la police et les représentants
de la FTF. Mais en la condamnable
absence de ces derniers, les locaux
ont agi à leur guise. Ce faisant, ils
ont lésé les sponsors, les chaines
pas manqué de faire part de son total désaccord avec
l’équipe fédérale en place en utilisant un vocabulaire
qui n’a pas été apprécié par toutes les composantes
de la FTF et notamment par son président Anouar
Haddad auquel on a remis un enregistrement intégral
de l’interview en question. Aussi a-t-il évité à travers
cette démission, un face à face qui le discréditerait aux
yeux de l’instance fédérale.
On cherchera donc à trouver un successeur à Younès
Selmi. Des noms ont déjà circulé à l’instar de ceux de
Kraïem, Ben Naceur, Chemmam, Nani et Guirat. L’un
des trois premiers a de fortes chances d’assurer avec
plus ou moins de bonheur la présidence de la direction
nationale des arbitres rien que pour leur longue
expérience dans le domaine.
Mais quid de Guirat et Nani. Passe pour ce dernier
TV, les radios, les correspondants
de la presse écrite. Le plus grave
dans l’affaire, c’est que les mesures
coercitives à l’endroit des fautifs
ne sont pas encore prises (entretien
enregistré mercredi soir) ce qui
risque de faire tache d’huile et
d’encourager d’autres clubs à
suivre le même chemin ! Et au lieu
de sévir rapidement, les fédéraux
multiplient les concertations en
aparté avec d’autres visées comme
objectif majeur de leurs tractations
et conciliabules !
- Une idée sur le contenu de ces
pourparlers ?
- Tout d’abord se venger
des arbitres « fautifs » qui leur
avaient tenu tête et qui les avaient
ridiculisés, en leur faisant perdre
leur aura, leur crédibilité et en
les contraignant la mort dans
l’âme à faire machine arrière et à
accepter toutes les conditions et
exigences des hommes en noir. Ils
ne leur ont jamais pardonné le fait
d’avoir révélé de la sorte au grand
jour et à l’opinion publique leurs
faiblesse, fragilité, transparence.
Un affront qui leur est resté en
travers de la gorge et qu’ils ne
risquent pas d’oublier et encore
moins de pardonner de sitôt.
Maintenant Slim Jdidi considéré
par eux comme étant le chef de
file de la dernière insurrection des
arbitres, est dans leur collimateur
et ils ourdissent leurs plans et
peaufinent la stratégie idoine pour
le saquer durement en se basant sur
sa prestation de Béja. Par ailleurs
et par souci strictement électoral
dans le dessein d’entrer dans la
bonne grâce des clubs menacés
aux différentes ligues, ils tentent
un forcing effréné pour annuler les
qui reste une figure marquante des composantes de
cette direction mais pourquoi Hichem Guirat ? Nous
n’avons rien contre ce monsieur mais nous craignons
fort qu’il ne sera pas l’homme de la situation. Que
de mécontents n’a-t-il pas fait lors de ses passages
dans la défunte émission de « Dimanche Sports » ?
Le désigner dans une fonction aussi délicate mérite
longue réflexion cat il y a risque de lui porter un grand
préjudice, il en est conscient et inutile de mettre les
points sur les i.
Urgence parmi les clubs
D’autres points aussi importants seront à l’ordre du
jour. Ils font suite à la réunion tenue mercredi par les
présidents des clubs des ligues 1 et 2. Ils étaient au
relégations avec 16 clubs l’exercice
prochain. Une manœuvre classique
mais ne trompant personne quant à
ses motifs réels. Et il ne faudrait pas
être un diplômé des polytechniques
pour déceler les principaux
instigateurs de cette approche. Les
investigateurs judiciaires se posent
toujours cette question avant de
commencer toute enquête : « A qui
profite le crime ? », je n’en dirai pas
plus tellement la manipulation est
cousue de fil blanc et ne risquant de
tromper personne.
- Soit, pourquoi alors avoir
désigné Slim Jedidi deux fois
de suite pour l’ESS (à Gafsa
et à Béja) avec une prestation
catastrophique à Béja donnant
largement la victoire aux
visiteurs?
- Nuance, il devait officier à
Gafsa, mais ne s’y est pas rendu
pour les raisons connues de tous.
Donc pour moi, cette désignation
est tombée à l’eau et il était le
mieux placé pour diriger OB-ESS
pour sa neutralité géographique.
- Parfait, mais lui-même avait
déclaré par voie de presse avoir
commis des impairs en lésant
les béjaois, nous ne comprenons
pas alors votre position en
prenant sa défense et en louant
sa prestation?
- Je n’ai nullement jugé
favorablement ses performances.
J’ai tout juste commenté le carton
jaune et le penalty accordé à l’ESS.
D’ailleurs c’est Adel Zahmoul
qui a largement disséqué le sifflet
de Slim Jdidi et pas moi pour la
gouverne de tous.
- Sachant que la condition
essentielle exigée par vos arbitres
et acceptée par les fédéraux avait
trait à votre maintien à leur tête,
s’acheminerait-on alors vers
un remake du mouvement de
protestation de leur part tenant
mordicus à votre retour à la
direction de la (DNA). Attitude
fort attendue et grandement
prévisible émanant d’eux du
reste, du moment que vous
représentez pour eux désormais
le seul rempart solide de nature
à veiller sur leurs intérêts en les
sauvegardant farouchement ?
- Je ne puis vous répondre sur
cette question du moment que je
ne me targue pas d’être un oracle
en mesure de prédire l’avenir.
Toutefois je les invite avec ferveur
à continuer à travailler avec le
BF en place pour le bien de notre
football. D’ailleurs c’est le même
discours et les mêmes conseils que
j’ai tenus à mes collaborateurs au
sein de la (DNA).
- Et si d’aventure toutes ces
difficultés se trouvaient résolues
et aplanies par le BF, reviendriezvous
alors à de meilleurs
sentiments en reprenant le
collier?
- Jamais, les choses sont allées trop
loin à mon goût. Je ne cautionnerai
jamais le manquement de respect
à ma personne, à mes arbitres, à
Sports
nombre de vingt cinq sur vingt huit. Leurs demandes
sont claires : assainir la direction nationale de
l’arbitrage, donner aux clubs les moyens de subvenir
à leurs besoins quotidiens et appeler à la tenue d’une
assemblée générale élective.
Comme nous avons appris qu’une délégation de
six présidents représentant les clubs iront rencontrer
le ministre de la Jeunesse et du Sport pour débattre
justement des revenus du Promosport. Nous y
reviendrons.
Rafik BEN ARFA
NDLR : Nous venons d’apprendre qu’une quasiunanimité
s’est portée sur le nom de Habib Nani
pour succéder à Younès Selmi. Elle sera entérinée ce
soir.
Younès Selmi, démissionnaire:
«Humiliés par les arbitres, les Fédéraux
ne pensent désormais qu’à laver cet affront»
Dire que le torchon brûle dangereusement entre
Younes Selmi le patron de la Direction Nationale
d’Arbitrage (DNA) et les instances fédérales rime avec
de l’euphémisme tellement les rapports sont devenus
tendus ces derniers jours entre les deux parties avec
une ambiance irrespirable, malsaine, pourrie.
Il faut dire que l’affaire ne date pas d’hier, et avait
pris son origine aux lendemains de l’intronisation de
Selmi à la tête de la (DNA) et sa décision irrévocable
de ne point faire appel aux arbitres étrangers et de
ne désigner dorénavant que les locaux pour notre
compétition quelle que soit l’importance des chocs
et des clubs en présence. Une mesure qui ne plut que
médiocrement à l’époque à certains fédéraux asticotés
dans les coulisses par quelques présidents voyant d’un
très mauvais œil les pratiques anciennes révolues
à jamais, entendre se faire « offrir » les arbitres sur
«J’appelle les arbitres à continuer
à officier malgré tout!»
mesure et obéissant au doigt et à l’œil à leurs quatre
volontés et désirs. Mais Selmi en véritable tête brûlée
n’en eut cure et s’entêta contre vents et marées à
appliquer ses résolutions passant outre le courroux
et l’ire de ces récalcitrants. Chose qui se répercuta
positivement sur nos directeurs de jeu du moment que
les décideurs de la CAF se rappelèrent subitement à
leurs bons souvenirs en les convoquant en masses pour
diriger les rencontres internationales alors que par le
passé, les nôtres étaient snobés avec superbe et à juste
titre d’ailleurs par les barons du Caire au siège de la
confédération africaine.
Le départ de Ali Hafsi a tout précipité
Tant bien que mal, la cohabitation tint bon grâce à
la présence de Ali Hafsi aux commandes de la FTF,
homme droit, pragmatique mais surtout fédérateur.
Avec dès son départ, les dissensions apparurent entre
«Slim Jédidi finira par payer
les pots cassés»
«16 équipes? Une manœuvre à visée
électorale cousue de fil blanc»
Younes Semi et Anouar Haddad le nouveau président
de l’instance fédérale. Une première démission de
Selmi suite aux graves exactions dont furent victimes
ses arbitres. Réaction vigoureuse de ces derniers avec
une grève générale acculant les fédéraux à revoir leur
copie et à plier l’échine devant les exigences musclées
de leurs (en principe) employés avec entre autre
maintien de leur patron au poste et absolution de tous
ceux qui ont tenu tête aux fédéraux. Mais contre toute
attente et alors que d’aucuns pensaient que cette grave
crise était définitivement réglée, voilà que Younes Selmi
persiste et signe lors d’une émission TV en annonçant
son départ de la (DNA). Nous l’avons donc approché
pour savoir exactement les tenants et aboutissants
d’une pareille décision que personne n’attendait du
reste. Interview :
mes collaborateurs à la (DNA). Ce
sont pour moi des lignes rouges.
Et malheureusement, elles ont été
largement dépassées par ceux qui
se reconnaitront.
- Le mot de la fin si Younes ?
- Je pars la conscience tranquille.
Durant mon bail, la renommée, le
prestige et l’aura de nos arbitres
ont été revus à la hausse de
façon spectaculaire aussi bien
chez nous qu’à l’extérieur avec
une reconsidération positive des
pontifes de la CAF à leur endroit.
J’ai tenu absolument à défendre
les intérêts de mes hommes et à
les faire passer devant toute autre
considération. Leur sécurité était
pour moi une priorité absolue et
je ne peux en aucun et sous aucun
prétexte tergiverser voire composer
avec qui que soit quand la vie des
mes hommes est mise en jeu. Et
dès l’instant où j’ai constaté mon
incapacité et mon impuissance à
leur prodiguer ce solide parapluie
protecteur, j’ai décidé de me retirer
pour ne pas avoir sur la conscience
les malheurs qu’ils risquent
d’endurer en l’absence totale de
garanties fiables de la part du BF.
C’est mon intime conviction et je
n’en démordrai point.
Entretien conduit par
Mohamed Sahbi RAMMAH

15 Sports
Vendredi 6 Mai 2011
Coupe de Tunisie
Les grosses cylindrées
en demi-finales
A Nabeul, les Clubistes en roue libre
Comme attendu, aucune surprise n’est
venue marquer les quarts de finales de la
coupe de Tunisie qui se sont déroulées
mercredi. Au contraire les favoris n’ont
rencontré aucune difficulté pour passer
au prochain tour de l’épreuve. Seul le
match entre l’U.S.Témimienne et
l’Espérance a été relativement. Les
grosses cylindrées restent donc en course
pour promettre des demi-finales explosives.
Les Témimiens sans démériter
Revenons à Menzel Témime où se
déroulait le match supposé être le plus
équilibré de la ronde. Un match qui a
failli ne pas connaître de fin. La présence
d’un certain nombre de spectateurs en
dépit du huis clos a été contestée par
Hafedh Zouabi qui a mal perçu leur comportement
vis-à-vis de ses joueurs occupant
le banc des remplaçants. On est
finalement parvenu à évacuer la salle et
le match de reprendre sans connaître le
moindre autre dérapage.
Cela étant dit, les Témimiens ont commencé
par prendre une avance relative au
Résultats techniques
Stade Nabeulien - Club Africain 21 - 35
U.S.Ml Témime - Espérance 21 - 26
U.S.Gremda - Etoile 20 - 33
J.S.Kairouan - A.S.Hammamet 18 - 30
score, le temps de permettre aux « Sang
et Or » de retrouver leurs esprits et de
prendre les choses en mains adossés à un
très bon Sélim Zéhani. Cinq buts
d’avance à la pause ( 15 à 10 ) et autant
au coup de sifflet final, les Témimiens
plus performants en seconde mi-temps
ayant continué à croire en leurs chances.
Victoires sans bavures
Il n’y a pas beaucoup à dire concernant
les trois autres matches du tour. Le Club
Africain s’est carrément promené devant
un Stade Nabeulien déjà condamné à
jouer en Nationale B et qui est à féliciter
pour avoir joué ce match et passer 21
buts à la défense clubiste. Il est vrai que
l’entraîneur Chédly Belgaîed a procédé à
une revue de l’effectif de son équipe pour
permettre à ses cadors de se préserver
pour le derby de dimanche prochain.
Treize buts ont séparé l’U.S.Gremda et
l’Etoile S.S qui lui rendait visite. Les
locaux ( bien qu’ils aient évolué à Sfax )
ont tenu un peu moins de dix minutes, les
premières de la rencontre avant de laisser
libre cours aux Sahéliens : 16 – 12 à la
pause et 33 – 20 au coup de sifflet final.
L’unique représentant de la Nationale
B, en l’occurrence la J.S.Kairouannaise,
n’a pas fait le poids devant
l’A.S.Hammamet qu’elle recevait en ce
même mercredi. Là également, un profond
fossé séparait les deux équipes en
présence.
Demi-finales, le 26 mai
Quarts de finale de la Coupe de Tunisie
Sans surprise
Comme prévu, les quarts de finale de
la coupe de Tunisie ont donné lieu à des
résultats attendus. Les favoris se sont
imposés sur le même score, à savoir
trois sets à zéro. Des scores qui prouvent,
si besoin est, que le fossé entre les
clubs d’une même division est énorme.
L’Etoile du sahel, l’Espérance de Tunis,
la Saydia et le Club Olympique de
Kélibia se retrouvent qualifiés pour les
demi-finales de la coupe de Tunisie.
Une compétition qui ne vaut que par ces
deux derniers tours. Les quatre qualifiés
se retrouveront pour deux matches
explosifs qui devraient nous réconcilier
Les Kairouanais vainqueurs d'Ezzahra---
un tant soit peu avec le beau jeu. Notons
que Moncef Belaïba a dirigé pour la
première fois la Saydia à partir du banc
de touche après la séparation avec
Mohamed Mselmani et la non qualification
à la finale du championnat.
Rappelons que les arbitres de ces rencontres
ont dirigé les débats arborant
des brassards rouges en signe de protestation
après les dernières sanctions de la
FTVB, jugées, à juste titre, dérisoires, et
certainement pas en adéquation avec les
faits reprochés aux personnes sanctionnées.
Mourad AYARI
Rafik BEN ARFA
Les demi-finales de la coupe opposeront
l’EST au CA et l’ESS à l’ASH.
Elles auront lieu le 26 mai 2011.
Résultats:
ASH-ESS: 0/3
EST-ASM: 3/0
Saydia-CSHL: 3/0
COK-ESR: 3/0
Programme des demi-finales:
ESS-COK
EST-Saydia
(un tirage au sort sera effectué
aujourd’hui pour déterminer le nom de
l’équipe qui jouera à domicile)
Radès et Ezzahra rejoignent l’Etoile
et le Stade Nabeulien au super play-off
Ezzahra Sport s’est qualifiée pour le
super play-off du championnat de
Tunisie de basket-ball, malgré sa défaite
face à la J.S.Kairouanaise mercredi par
86 à 81 en match comptant pour la 5ème
et dernière journée du play-off disputé à
Kairouan dans la cadre de la poule ‘A’.
Ezzahra se qualifie au bénéfice de la différence
des points entre les matches aller
et retour avec son adversaire du jour.
Ezzahra rejoint l’étoile déjà qualifiée
pour le super play-off.
Dans la poule ‘B’, c’est l’ES Radès
qui s’est qualifiée pour le super play-off
en battant, également mercredi, le Club
Africain par 83 à 58 à El Gorjani à
Tunis.
La formation Radésienne rejoint le
stade Nabeulien qui avait assuré sa qualification
depuis la 4eme journée.
Résultats
Poule A
.Salle de Kairouan:
JS Kairouan - Ezzahra sports 86/81
Exempt:
ES Sahel
Poule B
· Salle Gorjani
· Club Africain - ES Radès 58/83
Exempt:
Stade Nabeulien
Demain à la Maison des Fédération
Journée de réflexion
sur la situation du judo
national
Au moment où le judo
tunisien vit un grand moment
de bonheur pour avoir
préservé son leadership continental,
la fédération a pris la
louable initiative de consacrer
une journée de réflexion sur
la situation du judo national.
Ce sera, donc, demain à la
Maison des Fédérations, en
présence des présidents et des
représentants des clubs affiliés
à la FTJ. On compte en
effet une soixantaine de clubs
qui auront l’occasion de
débattre des sujets à l’ordre
du jour.
Consciente de l’importance
du contact direct avec responsables
et techniciens des clubs
la FT Judo fait preuve, encore
une fois de son extrême
disponibilité à prendre soin
des doléances des clubs, et de
son attachement indéfectible
aux principes de la Révolution
du 14 janvier, sur la base
de l’ouverture et de la
démocratie…
Initiative à louer.. A ce propos,
Hédi M’hirsi, président
de la FTJ a précisé que son
instance fédérale ne rechigne
guère sur l’effort pour qu’elle
soit constamment à l’écoute
des clubs. Et si le judo
tunisien occupe un rang
avant-gardiste au niveau africain,
c’est bien grâce à l’effort
de toutes les parties composantes,
notamment les clubs.
Jaballah,
Cheikhrouhou et Miled
au Grand Prix de Baku
Sous la conduite de
l’entraîneur national des filles,
Anis Lounifi, trois judokas
tunisiens sont partis mercredi
dernier à Baku, en vue de
prendre part au grand prix de
Baku (Azerbaïdjan). Il s’agit
de Fayçal Jaballah (+ 100kg).
Houda Miled (-70kg) et Nihel
Cheikhrouhou (+78 kg). Un
trio qui vient de se distinguer
très brillamment au championnat
d’Afrique à Dakar où la
Tunisie a préservé sa
couronne africaine.
Rappelons que le grand Prix
de Baku est qualificatif pour
les JO.
Formation d’arbitres
à Béja, puis au Kef
En complément des stages
effectués à Tunis et à Kairouan,
la FTJ organise deux
stages de formation d’arbitres
(1er, 2ème et 3ème degrès).
Le premier stage aura lieu
Hédi M'hirsi, président de la FTJ. Le judo tunisien
est en bonne santé puisqu'il est entre de bonnes mains.
Nihel Cheikhrouhou
dimanche 8 mai à Béja, le
second au Kef dimanche 15
mai.
Finales Coupe juniors
(filles par équipes)
à Kairouan
La salle d’Al Mansoura de
Kairouan abritera, dimanche,
la finale de la coupe réservée
au junior, filles, par équipes.
Houda Miled
Un programme copieux avec
des combats qui s’annoncent
très disputés en égard à la
concurrence qui s’annonce
d’ores et déjà rude entre les
équipes participantes appartenant
à toutes les régions.
Pourvu que cette finale se
déroule dans le respect total
de l’éthique et de l’esprit
sportif.
Raouf CHAOUACHI

16 Publicité
Vendredi 6 Mai 2011
103118
C

L’univers des blogs
Mort de Ben Laden : Le «conspirationnisme» est de retour
Plus Plus17
Vendredi 6 Mai 2011
Réunion du Groupe de Contact sur la Libye à Rome
Beaucoup d'argent mais peu de marge
de manœuvre De notre envoyé spécial à Rome Haykel TLILI
La seconde réunion du Groupe International
de Contact sur la Libye, s'est
tenue hier à Rome, en Italie, où pas
moins de 22 ministres des Affaires étrangères
ont débattu des résolutions nécessaires afin
de cesser le bain de sang en Libye. La Tunisie
a été présente en qualité d'observateur, en
la personne de Ridha Azaïez, chargé des
Affaires de l'ambassade de Tunisie à Rome.
L'Otan, l'Union européenne, l'Organisation
de la Conférence islamique ont été également
présents à cette réuinon, alors que l'Union
africaine a été présente en tant qu'invitée. La
réunion de Rome a permis, à ce groupe de
confirmer son intention de continuer " d'être
le premier interlocuteur " avec les autorités
libyennes, et " d'assurer la coordination entre
les différentes parties concernées afin de
résoudre le conflit ".
La réunion des ministres a salué le premier
rapport de la Court Pénale Internationale sur
" les crimes du régime de Gaddafi " et qui a
été présenté au Conseil de la Sécurité des
Nations unies, le 4 mai dernier. Un rapport
qui baliserait la voie à un mandat d'arrêt
international contre le colonel Gaddafi dans
les semaines à venir " pour des crimes contre
l'humanité ".
Lors de la conférence de presse du ministre
italien des Affaires étrangères Franco Frattini,
et de ses homologues, le qatari Hamad
Bin Jassem Bin Jabr Al Thani, et émirati
Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, de différentes
explications ont été données, concernant
les aspects politiques, militaires et
économiques des prochains pas à prendre
dans l'objectif d " accentuer la pression sur le
régime libyen ". Sur le plan politique, le
Groupe compte essentiellement entreprendre
des actions contre l'usage d'armes prohibées,
le recours aux mercenaires et la restriction de
la diffusion des chaînes de télévision libyennes,
qui, selon eux, " sont utilisées comme
des outils de propagande ". Le Groupe
compte aussi travailler à isoler le régime
libyen " en appelant les troupes qui combattent
pour son compte, et qui ne voudraient
pas être associés aux violations des droits de
l'homme à se séparer du régime ". Ceci tout
en resserrant l'étau sur les émissaires de Gadhafi
en appelant les pays du monde " à ne
plus les accueillir ". Les ministres réunis se
sont mis d'accord " sur la fin du régime de
Gaddafi ", tout en appelant ce dernier " à
cesser les massacres et les pertes matérielles
". Les ministres soutiennent les efforts de
l'Otan, qui selon eux " fait de son mieux pour
réaliser les objectifs des résolutions 1970 et
1973 du Conseil de Sécurité des Nations
Unies visant la protection des civils ". Toutes
les contributions à ces efforts " sont les bienvenues
" précise-t-on.
L'économique et l'argent
du pétrole
Sur le plan économique, les participants se
sont mis d'accord sur la nécessité de couper
la route devant le régime du colonel Ghaddafi.
Ce dernier est interdit d'exporter le
pétrole et d'importer tout autre produit à des
fins " non humanitaires ", ce qui accélèrerait
l'agonie de ce régime par l'assèchement de
toutes ses ressources. L'engagement des
membres du Groupe de Contact sur la Libye,
semble être sans aucune réserve, notamment
de la part des pays du Golfe. Le Qatar qui a
déjà contribué au fonds attribué à la Libye
avec 400 millions de dollars, a annoncé qu'il
en ajouterait prés de 400 autres millions de
dollars, alors que le Koweït y mettrait 158
millions de dollars, en plus des comptes gelés
de Gaddafi et des membres de sa famille. Un
fonds qui " permettrait de soutenir les efforts
humanitaires et de résoudre la situation des
réfugiés libyens ".
Le groupe de Contact sur la Libye se
déclare assuré de la fin du " régime lbyen",
pense déjà à l'après-Gaddafi. Mais une chose
est ressentie dans les coulisses de ces réunions
" c'est qu'on sait très bien qu'est ce qu'on
veut, mais on n'a pas un mode d'emploi
garantissant un arrêt immédiat des combats
". Le ministre turc des Affaires étrangères,
dont le pays semble avoir totalement changé
de camp, en appelant Gaddafi à quitter le
pouvoir, a évoqué un mécanisme " permettant
de démarrer les efforts d'aides humanitaires,
pendant sept jours d'arrêt des combats
". Interrogé s'il s'agissait d'un arrêt de combat
dans les " sept jours à venir ", Daoud
Oughlou a souligné qu'il " souhaiterait un
arrêt immédiat des combats ".
Le Groupe de Contact sur la Libye tiendra
sa prochaine rencontre à Abou Dhabi aux
Emirats Arabes Unis, une occasion qui permettrait
certainement à ses membres de trouver
de nouvelles issues à ce conflit dont le
peuple libyen est la seule victime. Malgré
leur générosité, les membres de ce Groupe
n'ont pas mentionné l'état des réfugiés libyens
en Tunisie. Ceci associé à d'autres points
laissent planer le doute sur la marge de
manœuvre de ce groupe, ainsi que sur ses
capacités à faire avancer les choses sur le terrain,
à part bien évidemment le bombardement
de différentes cibles dans différentes
parties de la Libye, sans vraiment beaucoup
de résultats concrets sur le terrain.
H.T.
Afghanistan :
le début de la fin ?
L'élimination de Ben Laden va-t-elle conduire
les États-Unis à considérer qu'ils ont
accompli en Afghanistan l'essentiel de la
mission qu'ils s'étaient fixée au lendemain
des attentats du 11 septembre 2001?? Cette
question est trompeuse parce qu'elle occulte
la nécessité de consolider le gouvernement
afghan afin qu'il puisse étendre son contrôle
à l'ensemble du pays.
Avec le calme que donne la certitude,
Ali lâche : "Dégueulasse
est un mot propre pour dire ce
qu'ils ont fait." 48 ans, dont 23 sous Ben
Ali, Ali a honte. Depuis son poste
d'observation, vingt-huit ans de taxi, il a
tout vu, tout entendu, tout ressenti. La
saloperie humaine, le vice et la perversion
qu'autorise l'argent roi des mafieux.
La suprématie du fort, financièrement
parlant, sur le laborieux qui chaque
matin courbait l'échine sous peine de
prison, d'interdiction de travail, de confiscation
de sa marchandise. Pour Ali,
rien n'est fini.
"Ils sont encore là", jauge-t-il, les yeux
plissés. Ce qu'il dit sans ambages, ils
sont de plus en plus nombreux à le murmurer.
Lorsque le despote quitta le pays,
le 14 janvier à 17 h 52, les klaxons
retentirent dans tout le pays. Deux heures
plus tard, des 4×4 déboulèrent, vitres
baissées, chargés de miliciens armés du
dernier cri. Les desperados du Rassemblement
constitutionnel démocratique
(RCD) avaient pour ordre de brûler le
pays. Cinq jours de crimes suivirent le
départ de Zine El-Abidine Ben Ali. Cinq
jours entre enfer et espoir. Cinq jours
durant lesquels la population tunisienne
érigea des barrages de fortune, des barricades
de bric et de broc. Avec des
planches, des voitures calcinées, des
meubles, chaque quartier s'organisa pour
enfreindre le "à tombeaux ouverts" des
partisans de M. et Mme Ben Ali. Un
élan de courage, de solidarité que le peuple
tunisien ne doit jamais oublier.
La révolution s'est jouée le 14 janvier
et les cinq jours qui suivirent. Hommes,
femmes, vieillards, jeunes, handicapés et
«Chrétiens de Syrie,
n’ayez pas peur
de la révolution»
Les Chrétiens auraient-ils tout à redouter
d'un renversement de Bachar Al Assad ?
Beaucoup, en Syrie et au-delà, le croient.
C'est l'un des derniers atouts du régime
syrien, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Samir Frangié est l'un des intellectuels
chrétiens les plus respectés dans le monde
arabe.
Les mots déchaînés Cinéma
Fantastique frénésie
ministérielle
enfants, tous furent des comités de
quartier. Une vigueur nationale dont ils
n'eurent pas le souffle de se rendre
compte. Personne n'a pu fêter la grande
victoire. Aucun, aucune, n'a pu danser,
chanter le triomphe du peuple sur la
force. Une révolution confisquée par
cinq jours de terreur. Résultat : aucune
union nationale. Et une grosse fatigue
que les partisans de Ben Ali et des
Trabelsi entretiennent.
Règne de la peur
Désormais, la Tunisie vit sous la menace
des hommes de main de l'ancien
régime. Policiers, mafieux, voyous,
notables de l'ex-RCD : tous s'unissent
pour salir, casser, tabasser le pays. Leur
objectif : instaurer le règne de la peur.
Se venger. Tuer la révolution. Chaparder
le pouvoir. Quelques exemples : samedi
30 avril, ce sont trois prisons qui sont
incendiées afin que 800 détenus
s'échappent. Samedi encore, ce sont 500
salafistes qui font violence, avec la complicité
de la police politique, avenue
Bourguiba. Dimanche 1er mai, c'est un
hôtel international de Tunis qui est
attaqué comme dans le plus mauvais des
westerns. Total : la multiplication des
opérations coup-de-poing menée par de
petits mercenaires rémunérés par les ex
du RCD.
On s'explique difficilement que certains
Trabelsi puissent encore faire du
business à distance. On ne comprend pas
que les prisonniers du type d'Imed
Trabelsi bénéficient d'un régime digne
d'un palace. L'armée et ses 43 000 sol-
La bande dessinée Méchant Les paumés
Les Monastiriens ont accueilli les
représentants du mouvement
Ennahdha en leur lançant
des œufs et des pierres.
Netanyahu a pris
un train de retard
Alors que l'accord de réconciliation entre
les factions rivales palestiniennes Fatah et
Hamas a été finalisé mercredi au Caire, le
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu,
en visite à Londres avant d'arriver hier
à Paris a estimé que c'était "un coup dur pour
la paix et une grande victoire pour le terrorisme".
Copie conforme au cinéma AfricArt
Comédie sur les faux-semblants
◗ P.20 ◗ P.20
La Tunisie vit sous la menace mafieuse
des hommes de main de l’ancien régime
◗ P.19
D’après le Monde du 4 mai 2011
dats ne peuvent tout faire. La police de
Ben Ali comptait 200 000 membres,
sans compter les indics, vigiles et espions
du quotidien. Ils n'ont pas disparu.
Ajoutons au tableau le voisin libyen qui
tente d'exporter sa guerre sur le sol
tunisien avec force obus, mortiers...
Kadhafi n'a jamais pardonné que son
ami Ben Ali soit viré comme un voleur.
Alors il frappe, via ses mercenaires, le
grand sud.
Pour les amateurs de symboles, la
Tunisie est devenue une destination de
choix. On y fait du tourisme de grandes
déclarations. A Tunis, le défilé continu
de dirigeants étrangers donne lieu à des
multitudes de déclarations,
d'encouragements. Mais de concret, peu.
Pour parler cash, il faut déverser des
tonnes de flouz sur la frêle démocratie.
L'aider sans compter. Les besoins immédiats
sont estimés à 4 milliards de dollars
par la Banque mondiale. Le prix à
payer pour remettre le pays sur les rails
de la croissance. Et le sauver définitivement
des complots fomentés par ceux
qui firent fortune sous Ben Ali et perdraient
tout sous un régime démocratique.
Située entre l'Algérie et la Libye, la
Tunisie occupe une place géostratégique
qu'il serait idiot de sous-estimer. Si l'on
ne veut pas assister à la mise à sac de la
révolution, si l'on ne souhaite pas le
come-back de la mafia, si l'on a un minimum
de respect pour un peuple qui a su
s'affranchir de la peur pour déloger un
mafieux, un clan, ses gangs, alors il faut
aider la Tunisie. Aujourd'hui. Sans attendre
une minute de plus. Demain, il sera
peut-être trop tard.
Benoît Delmas, journaliste et écrivain
❏ Dessin : Hamdi MAZHOUDI ❏ Texte : Hechemi GHACHEM
Les Monastiriens ont tort !
Par les temps qui courent
et au prix où sont les œufs,
ils auraient dû se contenter
de lancer des pierres.

18Vendredi
6 Mai 2011
Locations immobilières
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Ministère de la Défense Nationale
Appel d’offres n°3/2011
Le ministre de la Défense Nationale se
propose d’acquérir sur appel d’offres pour
les besoins des garnisons de Remada et
Tataouine en :
A/Légumes et fruits-frais : pour la
période de trois mois du 01/7/2011 au
30/9/2011
B/Moutons et chevraux sur pieds : pour
la période de trois mois du 01/7/2011 au
30/9/2011.
C/Epiceries : pour la période de six
mois du 01/7/2011 au 31/12/2011
Les cahiers des charges peuvent être
retirés les jours ouvrables et pendant l’horaire
de travail de la caserne de Remada,
contre le versement d’un mandat de (25d)
vingt cinq dinars au profit du receveur des
recettes du ministère de la Défense Nationale,
CCP n°1700100000000616-82-24.
Les soumissions doivent être adressées
par voie de « Rapid-poste » ou par lettre
recommandée à l’adresse suivante :
caserne militaire de Remada, Remada
3240, sous pli fermé qui doit porter sans
aucune autre indication « Appel d’offres
n°03/2011 à ne pas ouvrir », et conformément
aux conditions exigées des soumissionnaires
objet de l’article 15 du cahier
des charges administratives particulières,
et ce avant le 12 mai 2011 compte tenu de
la date indiquée par le tampon humide de
l’administration.
Tout dossier incomplet ou parvenu en
retard sera rejeté.
103097
Ministère de Défense Nationale
Appel d’offres
N°03/2011
Le ministre de Défense nationale se
propose de lancer un appel d’offres national
relatif à l’acquisition de produits suivants
:
1 – Légumes et fruits : pendant le troisième
trimestre de l’année 2011
2- Epicerie : pendant le deuxième
semestre de l’année 2011
3- Pain : pendant le deuxième semestre
de l’année 2011.
Les fournisseurs intéressés par le présent
appel d’offres peuvent se présenter au
bureau de garnison de Bouficha tous les
jours ouvrables
Vis-à-vis un mandat de (25 DT) au nom
du receveur du ministère de Défense
nationale : (RIB : 1700100000000616-
82-24).
Les offres doivent parvenir sous pli
cacheté par voie postale et recommandées
ou par Rapid-poste à l’adresse suivante :
BP 79 bureau de garnison de Bouficha
4010.
L’enveloppe extérieure ne doit porter
aucune indication et portant la mention :
(ne pas ouvrir – appel d’offres
n°03/2011).
Dernier délai de poser le dossier mardi
17 mai 2011 (le cachet du bureau d’ordre
faisant foi).
103097
Ministère de la Défense Nationale
Appel d’offres
N°03/2011
Place de Bizerte
Avis de location
de fonds de commerce
En vertu d’un acte sous seing privé daté du 12 avril 2011, enregistré
à la recette des finances d’El Menzah VI sous n°11302370
quittance n°35888, Monsieur Samir Ben Mahmoud demeurant rue
Senheja n°18 Mutuelleville Tunis, a loué la totalité du fonds de
commerce sis au centre commercial cité Jamil, immeuble 4 Magasin
11 El Menzah 6 Tunis, à la société Ar Textile Plus, SARL,
représentée par son gérant, ayant son siège social à cité Jamil,
immeuble 4 magasin 11 El Menzah 6.
PT 44207
66901
Publicité
Le ministre de la Défense nationale se
propose de lancer un appel d’offres pour
les besoins des corps implantés à Bizerte
en épicerie pour la période du 01/07/2011
au 31/12/2011 et en légumes et fruits pour
la période du 01/07/2011 au 30/09/2011.
Les intéressés par la présente consultation
peuvent retirer le cahier des charges
auprès de l’école des sous officiers rue
Pasteur 7029 Bab Mateur Bizerte, contre
le paiement d’un mandat de 25 dinars au
profit de monsieur le régisseur du ministère
de la Défense Nationale, n° de compte
: 1700100000000616-82-24.
Les soumissions doivent être adressées
sous plis fermés par voie de la Rapidposte
ou recommandés à l’adresse suivante
: ministère de la Défense nationale
– Ecole des sous-officiers rue pasteur
7029 Bab Mateur Bizerte.
L’enveloppe extérieure ne doit porter
aucune autre indication « appel d’offres
n°03/2011 » conformément aux procédures
présentées à l’article 15 du cahier de
charges administratives particulières dans
un délai ne dépassant pas le 10 mai 2011.
Le cachet du bureau d’ordre fait foi.
103097 MA 67170
MA67314
66286
MA36739
66463
77249

19 L'univers des blogs
Vendredi 6 Mai 2011
Mort de Ben Laden:
le «conspirationnisme» est de retour
Le refus de Barack Obama de
publier la photo de la dépouille de
Ben Laden a ouvert une boîte de
Pandore : le conspirationnisme est
de retour. Et si Ben Laden n’était
pas mort ? Et si Barack Obama
avait inventé toute cette histoire ?
Et d’ailleurs, Ben Laden a-t-il
jamais existé ? Ne le surnommait-on
pas «l’homme invisible» ?
Depuis l’annonce de l’opération
menée par les soldats américains
dans une paisible cité militaire
pakistanaise, la théorie du complot
a repris de la vigueur. En 2001,
devant les Twin Towers en fumée,
certains parlaient déjà d’une
«effroyable imposture» américaine,
aujourd’hui d’autres pensent que
les télévisions du monde entier diffusent
depuis lundi une nouvelle
saison de la série 24 heures. La
mort de Ben Laden apparaît,
comme sa vie, virtuelle. Fictive.
Comment expliquer que le
soupçon se propage aussi facilement
? Sur la genèse et le déroulement
de l’opération qui a entraîné
la mort de Ben Laden, des zones
d’ombre subsistent. Qui a mis les
services américains sur la piste du
leader d’Al-Qaïda ? Les Pakistanais
pouvaient-ils ignorer la
présence de l’ex- ennemi public
numéro un sur leur territoire ?
Qu'est-il arrivé à l'hélicoptère ? Où
sont passées les autres occupants
la villa d’Abbottabad ? Faute de
réponses à ces questions, les
rumeurs les plus folles et les
scénarios les plus extravagants circulent.
Caisse de résonnance
mondiale, internet véhicule à la
vitesse grand V les faux les plus
grossiers comme le montage photo
de Ben Laden mort qui a circulé
La maison où Ben Laden a été capturé et tué
sur la toile quelques heures après
le discours d’Obama.
Les Etats-Unis vont-ils être contraints
de dévoiler de nouvelles
preuves ? En 2001, la théorie du
complot se propageait malgré les
témoignages, les images et les
preuves.
En 2011, le conspirationnisme se
nourrit du secret-défense, du nondit
militaire. Dans une époque gouvernée
par l’idéologie de la transparence,
tout ce qui ne se voit pas
est considéré comme faux, et
même immoral. Dans la civilisation
de l’hyper visible, la zone
d’ombre est suspecte. Même si les
Etats-Unis se décidaient à publier
les fameuses photos de Ben Laden,
il y aurait toujours un paranoïaque
professionnel pour les accuser de
les avoir trafiquées.
Les Américains pourraient-ils
regretter de ne pas avoir capturé
vivant Ben Laden? On ne peut
juger de ce qui s’est passé à Abbottabad
sans se remémorer le cata-
Le double jeu du Pakistan Afghanistan: le début de la fin ?
La mort de Ben Laden va-t-elle marquer la
fin de la tolérance des Américains pour les
petits arrangements des Pakistanais avec les
terroristes ?
«Savez-vous où se trouve Ben Laden ?» Au
Pakistan, c’était la question à ne pas poser, le
comble de la mauvaise éducation lorsqu’on
s’entretenait avec les directeurs des écoles
coraniques ou les imams des mosquées des
zones tribales, qui s’empressaient alors de
reconduire sèchement leur visiteur trop
curieux. Non, pour voir se dessiner un sourire
sur les visages barbus des cheikhs sympathisants
d’Al-Qaïda, il était vivement recommandé,
dans la récitation des formules de
politesse, de s’enquérir de la santé de Ben
Laden...
– «Comment va le cheikh Oussama ? –
Grâce à Dieu, il est en très bonne santé, merci
!» C’est ce que m’avait répondu en 2007 le
maulana Muhammad Yousouf Qureshi, le
mollah de la plus ancienne mosquée de
Peshawar. «Il va aussi bien que les talibans»,
avait poursuivi ce religieux, qui assurait avoir
des nouvelles régulières de l’homme le plus
recherché au monde et allait jusqu’à prétendre
que c’était le président Musharraf luimême
qui veillait à la sécurité de son héros :
«La dernière fois qu’il est venu me voir, le
président m’a dit qu’il devait faire semblant
d’aider les Américains, mais que c’était pour
Oussama et pour les talibans qu’il avait de la
sympathie !»
«Comment va Ben Laden ?» C’est encore
la question que j’avais posée à Omar Khattab,
un des talibans auteurs du guet-apens
d’Uzbin, en Afghanistan, qui avait coûté la
vie à dix soldats français. Il habitait dans une
maison cossue de Peshawar avec sa femme et
ses enfants lorsqu’il ne partait pas se battre de
l’autre côté de la frontière, en Afghanistan,
contre les forces de l’Otan. «Il vit paisiblement,
comme nous, grâce au Pakistan dont
les militaires – Dieu les garde – nous encouragent
à mener le djihad contre les infidèles
qui occupent l’Afghanistan», avait répondu le
taliban, éliminé depuis par un membre de ces
services secrets qui pullulent dans la région.
Le gouvernement pakistanais ou ses services
secrets, l’Inter-Services Intelligence (ISI) ontils
protégé le terroriste le plus recherché au
monde, comme l’affirment certains de ses
sympathisants ? Dans ce pays gangrené par
l’extrémisme, qui a fait du soutien aux talibans
l’axe principal de sa politique étrangère,
mais dont l’armée ne survit que grâce aux
perfusions de dollars américains, la capture
d’Oussama Ben Laden, à 60 kilomètres de la
capitale du Pakistan et à 700 mètres d’une
académie militaire, dévoile aux yeux du
monde entier ce double jeu dans lequel s’est
engagé Islamabad depuis le 11 septembre
2001… http://sara-daniel.blogs.nouvelobs.com
«Chrétiens de Syrie, n'ayez
pas peur de la révolution»
Manifestation en Syrie
Les Chrétiens auraient-ils tout à redouter
d'un renversement de Bachar Al Assad ?
Beaucoup, en Syrie et au-delà, le croient.
C'est l'un des derniers atouts du régime syrien,
à l'intérieur comme à l'extérieur.
Samir Frangié est l'un des intellectuels
chrétiens les plus respectés dans le monde
arabe. Ce «vieux sage» de la politique libanaise
(il est l'un des piliers du mouvement du
14-Mars) explique, en français, pourquoi ces
coreligionnaires ne doivent pas s'associer à la
dictature à Damas.
«Ma mère était d'Alep. Je sais les craintes
des Chrétiens de Syrie. Je sais pourquoi beaucoup
redoutent un changement de régime à
Damas. C'est vrai que, bien qu'il ait bombardé
les chrétiens du Liban, le pouvoir syrien n'a
pas tourmenté pas cette communauté chez lui.
Il l'a laissée tranquille. Il a ménagé les
représentants des églises. C'était bon pour son
image de marque à l'extérieur.
Mais aujourd'hui s'associer à ce système
tortionnaire dont les gens ne veulent plus,
c'est risquer d'être emporté avec lui, de payer
le prix fort quand il tombera. Et il tombera,
dans une semaine, dans un mois ou dans un
an ! Pour Bachar, les jeux sont faits.
Chrétiens de Syrie, n'ayez pas peur de la
révolution ! Je ne dis pas «prenez la tête des
manifestations». Mais c'est le moment
d'exprimer des positions de principes simples
et fortes. De dire que les Chrétiens arabes
sont enthousiasmés par les bouleversements
en cours. Dire qu'ils ont un rôle fondamental
à jouer dans ce nouveau monde arabe, leur
monde.
Bien sûr, je comprends que les intellectuels
chrétiens en Syrie éprouvent des difficultés à
parler ouvertement aujourd'hui. Mais ceux de
la diaspora, en Europe, aux Etats-Unis,
devraient s'exprimer. Dire maintenant leur foi
dans le nouveau monde arabe.
Oui, il y a des risques, des risques engendrés
par l'échec dramatique d'Assad. Après sa
chute, il y aura une lutte politique à mener
pour promouvoir la démocratie, le pluralisme,
l'ouverture vers le monde. Comme après la
chute du Mur de Berlin, il a fallu des années
avant que la démocratie et le respect des
droits de l'Homme ne prennent racines dans
l'ancien empire soviétique.
Les Chrétiens doivent prendre toute leur
place dans cette bataille pour la convivance
(magnifique substantif que l'Académie
française a récemment adopté) entre les différentes
communautés. Rien n'est gagné. Mais
tout est possible.»
http://globe.blogs.nouvelobs.com
L'élimination de Ben Laden va-t-elle
conduire les États-Unis à considérer
qu'ils ont accompli en Afghanistan
l'essentiel de la mission qu'ils s'étaient
fixée au lendemain des attentats du
11 septembre 2001?? Cette question
est trompeuse parce qu'elle occulte la
nécessité de consolider le gouvernement
afghan afin qu'il puisse
étendre son contrôle à l'ensemble du
pays. Elle résume toutefois le nouveau
climat dans lequel va se dérouler le
débat sur la présence des troupes
alliées en Afghanistan.
Le personnage de Ben Laden avait
acquis une telle importance symbolique
que sa disparition modifie la perception
des enjeux et pourrait amener à
redéfinir les objectifs alliés à Kaboul.
A l'approche d'une campagne électorale,
Barack Obama pourrait profiter
des circonstances pour accélérer un
retrait qui doit s'étaler de juillet
prochain à 2014. La mort de Ben
Laden serait alors le début de la fin de
la guerre en Afghanistan.
Encore faut-il qu'un règlement politique
se dessine et qu'une fraction des
talibans se prête au jeu. Il faut surtout
que le Pakistan collabore davantage à
Alors que l'accord de réconciliation
entre les factions rivales palestiniennes
Fatah et Hamas a été finalisé mercredi
au Caire, le Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu, en visite à
Londres avant d'arriver hier à Paris a
estimé que c'était "un coup dur pour la
paix et une grande victoire pour le terrorisme".
Tiens, Netanyahu découvrirait
enfin la paix ? Cette paix dont les
contours sont connus de tous et que
tous se sont ligués à mettre en pièces.
Encore un effort Monsieur Netanyahu
sinon les Palestiniens, prenant
acte de l'échec des pourparlers de paix
directs en septembre 2010, choisiront
une autre voie, celle de visant à obtenir
en septembre une reconnaissance à
l'ONU d'un Etat palestinien sur les
frontières de juin 1967, avec Jérusalem-Est
comme capitale. Netanyahu
entend mettre en avant cet accord pour
dissuader la communauté internationale
de reconnaître un Etat palestinien
sans règlement préalable
avec Israël.
Le Premier ministre israélien ne
se rend il pas compte que les révolutions
arabes et la mort de Ben
Laden ont bouleversé la donne ?
Mais n'est-ce pas un peu tard
pour réclamer un tel accord ? Le
Premier ministre israélien ne se
rend-il pas compte qu'il a pris un
train de retard ? Que les révolutions
arabes et la mort de Ben
Laden ont bouleversé la donne.
Que si Israël reste menacé par les
roquettes du Hamas, la vieille
théorie du «choc des civilisations»
de Samuel Huntington, base
idéologique de la guerre contre le
terrorisme, sous le parapluie de
laquelle les plus conservateurs des
Israéliens se sont trop longtemps
abrités, vient d'être dépassée par
les échecs à répétition d'Al-Qaïda.
Ben Laden était en quelque sorte
le dernier «huntingtonien», pour
reprendre la définition d'Olivier
Roy. Mais avec les révolutions
arabes, on est prêt, de Tunis à
Sanaa, du Caire à Deraa, ville
martyr de Syrie, à mourir pour ces
valeurs que certains croyaient
purement occidentales. Si Netanyahu
n'a rien compris au film, les chancelleries
occidentales n'ont pas mis
longtemps à s'adapter à la nouvelle
donne.
Sarkozy vient de laisser entendre
que la France pourrait reconnaître
l'Etat palestinien à l'automne en assurant
qu'elle "prendra ses responsabilités"
si le processus de paix n'est pas
la solution qu'il ne l'a fait jusqu'ici dans
la lutte contre Al-Qaïda et dans la
guerre afghane. Le sanctuaire trouvé
pendant cinq ans par Ben Laden, à
l'ombre du «?Saint-Cyr?» pakistanais,
clysme moral et humain qu’a été le
11 septembre. Les militaires qui
ont fait irruption dans la villa où
vivait Ben Laden devaient certainement
avoir en tête les milliers de
victimes tombées des Twin Towers.
Bien sûr on aurait préféré assister
au procès de Ben Laden. Ne
serait-ce que pour essayer de comprendre
ce qu’il y avait dans la tête
de ce «génie du mal».
Mais pour le moment on voit
plutôt un mauvais procès
s’organiser devant le tribunal
médiatique avec Obama sur le
banc des accusés. En annonçant la
mort de Ben Laden, le président
des Etats-Unis a déclaré «Justice
est faite». Et non «justice est rendue».
La nuance est de taille :
américaine.
http://blog.lefigaro.fr/le-fol
Après la mort de Ben Laden, la guerre en Afghanistan va-t-elle prendre fin ?
relancé d'ici là.
Si, aux dires des dirigeants israéliens
eux-mêmes, l'élection de Nicolas
Sarkozy a considérablement amélioré
les relations entre la France et Israël, le
Président français vient de
laisser entendre que la France pourrait
reconnaître l'Etat palestinien à
l'automne en assurant qu'elle "prendra
ses responsabilités" si le processus de
paix n'est pas relancé d'ici là. "Si le
processus de paix reprend durant l'été,
la France dira qu'il faut laisser les protagonistes
discuter sans bousculer le
calendrier. Si, à l'inverse, le processus
de paix est toujours au point mort en
septembre, la France prendra ses
responsabilités sur la question centrale
de la reconnaissance de l'Etat palestinien",
selon Sarkozy. Pour lui, "l'idée
qu'on a le temps est une idée dangereuse.
" C'est que l'environnement
dans lequel vivait Israël est en train de
changer : De Washington à Paris, le ton
monte contre le régime syrien et le
Pakistan, soupçonné de double jeu par
les Américains est sur la défensive.
"Si le gouvernement israélien ne
prend pas bien conscience des conséquences
des modifications géostratégiques
qui se passent autour de lui,
il va vers de graves difficultés…»
montre à quel point le Pakistan est devenu
un problème aussi grave que
l'Afghanistan.
http://blog.lefigaro.fr/geopolitique
Netanyahu a pris un train de retard
(Alain Juppé)
On sent bien que la pression se fait
également plus forte sur le gouvernement
d'Israël : en attendant
d'autres propositions Hillary Clinton
s'est entretenue avec Netanyahu à propos
de l'annonce par Israël du gel du
transfert de 300 millions de shekels
(59,6 millions d'euros), prélevés pour
le compte de l'Autorité palestinienne,
des fonds perçus et qui constituent
deux tiers du budget de l'Autorité palestinienne.
Le meilleur signal de ce
changement a été exprimé par Alain
Juppé qui a annoncé la volonté de
transformer une conférence des donateurs
pour le futur Etat palestinien prévue
fin juin à Paris en "une vraie conférence
politique" sur la relance du
processus de paix. Avec l'espoir de
convaincre Netanyahu. Et cet avertissement,
exprimé en termes diplomatiques
: Mais, "si le gouvernement
La réconciliation inter-palestinienne va-t-elle pousser Israël à revoir sa politique
de colonisation?
israélien ne prend pas bien conscience
des conséquences des modifications
géostratégiques qui se passent autour
de lui, il va vers de graves difficultés...
L'Egypte d'aujourd'hui n'est plus
l'Egypte de Moubarak", a prévenu
Alain Juppé...
http://jeanmarcelbouguereau.
blogs.nouvelobs.com

20 Vendredi 6 Mai 2011
Culture
culture@letemps.com.tn
Cinéma
Copie conforme au cinéma AfricArt
Comédie sur les faux-semblants
Abbas Kiarostami, l’un des plus remarquables réalisateurs
iraniens, Palme d’Or en 1997 avec « Le goût de la cerise »
change de cap. Il laisse pour un temps l’Iran et s’en va tourner
en Italie, plus exactement en Toscane « Copie
conforme», projeté, hier dans le cadre du ciné-club au
cinéma AfricArt.
Produit par une société
de production française
MK2, « Copie conforme»,
est un projet qui a mûri
depuis quelques années.
Dans les rôles principaux,
on retrouve la sublime
Juliette Binoche aux côtés
de William Shimell. L’actrice
française campe le
rôle d’une femme française,
vivant en Toscane,
qui se sent déracinée. Elle
tient une galerie d’art à
Florence, s’occupe de son
fils et souffre du délaissement
de son mari toujours
absent.
Se sentant délaissée et
abandonnée à son propre
sort, elle rencontre un jour,
l’homme qui lui redonnera
confiance en elle-même et
lui offrira des gages
d’amour. Un homme sur
qui elle peut compter.
C’est en assistant à une
conférence donnée par un
écrivain quinquagénaire
anglo-saxon à l’occasion
de la sortie de son dernier
livre, une conférence ayant
pour thème les relations
étroites entre l’original et
la copie dans l’art qu’elle
est séduite par lui. Elle
l’invite à visiter sa galerie
et lui demande de dédicacer
des exemplaires de son
livre qu’elle a achetés pour
elle et des amis. Elle l’embarque pour quelques heures à
une virée à San Gimignano, petit village près de Florence.
Le film est une comédie sur les faux semblants, sur la différence
entre l’original et la copie, la réalité et la fiction. La
frontière semble mince entre les deux et il est difficile de
distinguer l’un de l’autre autrement dit l’original de la
copie, la réalité de la fiction. En abordant une histoire
Documentaire Design
S.O.S de Karim Belhaj
«Voyage au bout de la nuit»
Cela peut paraître évident aujourd’hui;
ça ne l’était pas hier quand son film a
été tourné. A la charnière de ce qu’on
pourrait qualifier de deux époques, en
réalité une seule, mais comme traversée
par un séisme qui l’aurait fracturée en
deux entités distinctes : l’avant, et
l’après révolution du 14 janvier 2011.
Ce n’était pas évident parce qu’il était
convenu, une fois pour toutes, que tout
allait pour le mieux dans le meilleur des
mondes –formule qu’il fallait prononcer
sans ciller-, et qu’il fallait donc faire
montre d’un courage suicidaire, pour
oser, non pas affirmer, mais suggérer le
contraire. De là à filmer, hors le
contexte du « show » télévisuel : «gloire
au Sauveur de la patrie », la misère qui
sévit en plein cœur de la capitale, -que
dire des tristement célèbres zones d’ombre,
à l’intérieur du pays-, il y avait,
effectivement un pas, à ne pas franchir.
« S.OS » (26 mn) : premier court-métrage
de Karim Belhaj, a franchi ce pas,
sans jamais tomber dans le misérabilisme
ou le pathos. Car le documentaire,
ne l’oublions pas, est d’abord affaire de
regard.
Par quel biais aborder le sujet, sans le
faire basculer dans un voyeurisme de
mauvais aloi ? Et comment traiter, cinématographiquement
parlant, la question
de la précarité et de la pauvreté sous nos
latitudes, sans tomber dans les lieux
communs, et en évider, ce faisant, le
sens ?
Le réalisateur a tout simplement évité
l’écueil, en instaurant, d’emblée, une
forme d’empathie, qui se laisse deviner
en creux, entre un témoignage ou un
autre, entre une image ou une autre, tout
en demeurant en retrait. Ce qui fait
qu’au final, le spectateur potentiel, sans
qu’il s’en rende compte, se retrouve
embarqué, subrepticement, tout le temps
que durera le film, dans une histoire qui
ne peut que le regarder. Cela fait l’effet
d’un chat dans la gorge, toutes griffes
dehors à vous lacérer le cœur.
La médina de Tunis, Sidi Brahim, le
Croissant rouge tunisien… au mois de
ramadan 2010. Il était une fois…
Comment faire de la surenchère sur la
pauvreté et comment ne pas en faire ?
Sauf qu’ici, chaque cas évoqué, s’il
n’éclipse pas l’autre, vous conduit
immanquablement, à vous demander si
cela est possible aujourd’hui. C'est-à-
d’amour simple entre un homme et une femme, Abbas Kiarostami
dépasse l’anecdote, la contourne pour mettre en
exergue la profondeur d’une réflexion sur le vrai et le faux.
Un exploit, s’il en est, intéressant dont les effets n’apparaissent
que vers la fin.
Et « Copie conforme »
de prendre un virage
inattendu lorsque. Les
deux protagonistes polémiquent
sur la valeur
d'une reproduction par
rapport à l’œuvre d’art
originale, son prix et
l’accueil qui lui est réservée.
Le film joue sur la
confusion des rapports et
ce qui les détermine. Il
offre plusieurs pistes
révélatrices de sa marque
de fabrique en mettant en
rapport le vrai du faux
mais surtout en mettant
en avant plan la force de
l’artifice et du mensonge,
propre au cinéma
d’ailleurs, et qui soustendent
aussi bien les
relations entre les êtres
que celle de l’auteur par
rapport à sa création.
Une réflexion qu’on
retrouve dans son autre
film « Close-up » (1991),
où un homme au chômage
se fait passer pour
un célèbre cinéaste. On
l’aura compris Kiarostami
creuse toujours le
même sillon. Il se sert de
la confusion entre le vrai
et le faux pour atteindre
un au-delà de l'image.
Cette histoire simple et
sobre est chargée de références
symboliques qui
disent qu’on est bien au
cinéma. Et si parfois il sacrifie un paysage au profit d’un
portrait, s’il tourne le dos à une scène, c’est pour bien souligner
son propre point de vue et, en faisant de la rupture ou
pour utiliser un terme cinématographique qui est la césure
pour livrer une vérité propre à l’art de l’illusion qu’est le
cinéma.
Inès BEN YOUSSEF
dire hier, il n’y a pas si longtemps, à
quelques mois à peine… Lors que par
ailleurs, et la caméra ne manque pas de
le souligner en se déplaçant parfois,
vers ces hauts -lieux de consommation
que sont les centres commerciaux, histoire
de pointer du doigt, l’écart, frappant,
entre deux mondes qui semblent
aux antipodes, alors que la frontière est
poreuse, en vérité. Seulement on a tendance
à oublier cette vérité élémentaire.
Difficile d’admettre toutefois, qu’on
puisse avoir faim à nos portes
aujourd’hui, au point d’être acculé à
menacer son voisin d’une cuillère sous
la gorge, pour un bol de soupe ou une
assiette de salade, servis dans les « restos
du cœur » du Croissant rouge », au
mois de ramadan…
« S.O.S » donne la parole aux jeunes
volontaires du Croissant rouge, dont
certains sont là, année après année, à
tenter de venir à bout de cette misère, et
à se battre pour pouvoir mener à terme
leur mission : donner à manger à tous
ceux qui ont faim, et qui se bousculent
devant l’entrée de ce « resto du cœur »
qui hélas, ne dure qu’un mois. Et une
année c’est douze mois. La plupart sont
étudiants, un ou deux travaillent, mais
tous disent leur colère et leur révolte,
devant l’apathie des pouvoirs publics
d’avant la révolution du 14 janvier, et le
manque de réactivité, voire l’indifférence,
des responsables. Ils ne parviennent
pas à s’y faire, renoncent parfois,
par désespoir de cause et par lassitude,
tandis que d’autres, qui ne parviennent
pas, même s’ils font l’effort, à être désabusés
devant tant de misère, s’insurgent
contre tous ceux qui en ont le pouvoir,
mais ne font rien pour changer les choses.
Il donne la parole aussi à ces « damnés
de la terre » qui n’ont pas de quoi se
nourrir, ou nourrir leurs enfants s’ils en
ont, et dont certains sont à la rue, se
contentant, comme Am M’Naouer, d’un
coin de mur pour toit, en attendant
qu’un reste d’alcool à brûler, vienne
précipiter sa délivrance.
Le documentaire se clôt d’ailleurs sur
l’image d’un vieux monsieur, qui dort à
même le sol, sans feu ni lieu, comme si
c’était la chose la plus naturelle au
monde. C’était juste hier…
Samia HARRAR
Le dernier salon de l’artisanat organisé par
l’ONA nous a permis de redécouvrir des produits
en bois très performants comme
d’autres produits ou rotin, en tissus en verre
soufflé, en fer forgé… malgré la crise et
l’instabilité relative les artisans et les designers
continuent à y croire !
Parmi les militants de cette démarche,
nous avons retenu le travail de bois noble de
Slah Smaoui. Personne ne reste indifférent à
la créativité de Slah Smaoui. Nous avons
tenu à lui rendre visite dans ses ateliers du
village Ken/
Voilà ce qu’on y a découvert !
Derrière les objets produits par Slah
Smaoui nous avons décelé une démarche et
une philosophie qui seront susceptibles de
devenir exemplaires dans la recherche d’une
solution à nos problèmes du patrimoine et de
la manière de la traiter pour le réfonctionnaliser
et éviter le piège de la dichotomie du
Passéisme et du modernisme !
Comment Slah Smaoui a-t-il procédé pour
éviter ce piège ?
Les caractéristiques de l’artisanat en Tunisie,
aujourd’hui, sont telles que toutes les
études et approches le concernant, soulignent
le marasme dans lequel il se débat et ses difficultés
de s’en sortir, tant au niveau de la
restructuration de sa production et de la commercialisation
qu’au niveau des objets qu’il
produit.
Les conditions matérielles et immatérielles
entourant la production de l’artisanat
connaissent depuis l’indépendance des
pesanteurs mais aussi des mutations très profondes.
Les succès existent mais sont rares. La
césure entre les objets « créés » copiés » ou
même importés du Pakistan, de l’Inde… du
Maroc, de l’Europe est due essentiellement à
la désadaptation des objets par rapport aux
nouvelles fonctions déterminées par les nouvelles
exigences de la vie moderne.
La réification et la perte de fonctionnalité
des objets sont concomitantes à la non-émergence
d’objets dont les formes, les couleurs
entretiennent une relation de conformité et
de sérénité non-conflictuelle avec leur fonction.
Certes, certaines tentatives ont été menées
pour essayer de résoudre les dilemmes multiples
d’un système de production caduc par
rapport à la vie quotidienne et surtout par
rapport à un habitat de moins au moins traditionnel.
Ces tentatives de renouveau initiées pendant
les vingt dernières années ont concerné
des métiers d’art du fer forgé, de la fonderie
de la pierre taillée, de la mosaïque, de la
céramique, du bois et du verre Slaheddine
Les mots déchaînés
Fantastique frénésie ministérielle
Décidément cette Révolution n’en finit pas
d’enrichir la langue de Voltaire. Outre le
fameux « Dégage » auquel se sont référés
tous les damnés de la terre et qui est devenu
l’emblème des révolutionnaires de ce troisième
millénaire, il y eut la fameuse phrase
de l’égérie de Kasserine pendant les événements
de Janvier 2011 où le terme « peur » a
été utilisé comme verbe pour la première
fois de son existence lui donnant ainsi une
virulence et une célérité qui lui était jusque
–là étrangères : « Non, je ne peure pas les
cartouches » a-t-elle dit quand le reporter
d’une chaîne de télévision française lui
demanda si elle ne craignait pas de mourir
par une arme à feu. Et voilà que l’administration
du ministère de la Culture - jalouse
de la créativité et de l’imaginaire débordant
du peuple en résistance – veut à son tour
montrer son talent d’artiste puisqu’elle vient
de « créer » une formule qui est peut-être
usitée mais elle répond parfaitement à l’esprit
seigneurial du plus clean des ministères.
On ne dit plus démissionner ou présenter sa
démission mais « on m’a démissionné », ou
« j’ai été démissionné » comme on dirait
dans certains cas de crime maquillé que la
victime « a été suicidée ». Que se passe-t-il
avec la démission annoncée de Olfa Youssef
qui a donné les raisons qui l’ont poussée à la
présenter ? Olfa a-t-elle démissionné ou l’at-on
démissionnée comme cela semble être
le cas pour Lassâad Ben Abdallah directeur
du Centre International Culturel de Hammamet
et de son sympathique et fameux festival
?
Voici les faits tels qu’ils nous sont parvenus
avec les réserves de rigueur :
« Mardi 3 mai 2011, une « animation particulière
» s’empara du centre culturel international
de Hammamet avec la venue d’une
équipe de l’inspection générale du ministère
de la Culture.
Les inspecteurs avaient pour mission de
geler toutes les activités de Ben Abdallah et
permettre la passation de pouvoir avec l’une
de ses collègues et dans un deuxième temps
une inspection approfondie du centre et du
festival. Tout roule sauf un détail qui sonnait
grave !: l’ordre de mission paraphé par le
ministre lui-même mentionnait que Lassaâd
Ben Abdallah était démissionnaire. Ce que
niât ce dernier.
Ben Abdallah refusa de signer la passation
et tout autre document, cela n’arrêta point
Le meuble chez Slah Smaoui à Ken
Rénovation du traditionnel ou création ex-nihilo ?
Smaoui et l’élaboration de la démarche de
son village Ken, dans le domaine du bois
surtout, a consisté à poser, le premier, la problématique
contemporaine qui traverse la
production artisanale voguant entre une tradition
moribonde et une mondialisation rampante.
L’alternative au traditionnel et à la mondialisation
est projetée d’une manière pratique
par Slah Smaoui.
L’objet créé doit être beau, fonctionnel et
culturellement significatif. Le premier
moment (vingt dernières années) élaboré par
Ken (théoriquement à travers un manifeste)
concerne essentiellement le meuble et l’architecture.
Il s’agissait, au niveau pratique, de trouver
un compromis entre une nouvelle fonctionnalité
et la référence à la tradition et au patrimoine.
La production du meuble à forte
architectonique arabo-musulmane, volutes,
arabesques, losanges… favorisera la production
massive, traque exprimant la solidité des
choix esthétiques et sociaux de confirmation
de statut.
Aujourd’hui, Slah et Noura Smaoui tout
en ne reniant pas les choix du premier
moment, entament une nouvelle approche du
meuble dans le sens de la création d’une
nouvelle ligne de meubles et accessoires
pouvant « habiter » les nouveaux espaces de
nos habitations.
L’aspect traditionnel, la référence à l’arabesque
et à la répétitivité des motifs dans le
Par : Hechmi GHACHEM
les inspecteurs qui firent la passation unilatéralement
sans la signature du « démissionné
».
Par ailleurs l’inspecteur général tenait à ce
que Ben Abdallah prenne un congé forcé et
n’assiste pas à l’inspection mais coup de
théâtre l’un des inspecteurs principaux présent
contredit son patron et confirme le droit
et devoir du sieur directeur démissionné d’y
assister ».
Beaucoup ont tiqué quand le ministre a
déclaré à la télé que Mohamed Driss, ex-directeur
du Théâtre National Tunisien (TNT)
et coach du tristement célèbre Imed Trabelsi,
n’avait qu’à garder sa maison. Car même si
cela a fait plaisir à beaucoup de monde, on
ne pouvait pas déontologiquement parlant,
renvoyer quelqu’un oralement sur un plateau
de télévision alors que l’administration
l’avait auparavant nommé dans les règles de
l’art. Faisons fi de cela car je me vois mal
défendre quelqu’un comme Mohamed Driss
dont le règne absolu sur notre théâtre national
était on ne peut plus néfaste et essayons
de comprendre comment l’administration
peut-elle signifier à l’un de ses agents quelque
soit son grade qu’il ferait mieux de
démissionner puisqu’il a déjà « été démissionné
».
A quelle époque vivons-nous ?
Comment peut-on appeler ces méthodes
sinon des armes de terreur.
Evidemment que l’administration a le droit
d’investir qui elle veut et de virer qui elle
veut mais jusque-là on a été habitués de sa
part à un comportement un tantinet plus…
administratif.
Si le ministère a des preuves de mauvais
comportement de la part de Ben Abdallah ou
de n’importe quel autre responsable qu’elle
laisse la justice suivre son cours. Si elle veut
seulement le destituer de cette responsabilité
qu’elle le fasse civiquement en respectant
les règles universellement établies.
Jusque-là quand l’administration demande
à un de ses subordonnés de démissionner,
c’est pour lui éviter certains déboires
puisqu’elle a des preuves sur son mauvais
comportement.
Si le cas présent entre dans ce cadre, qu’on
le sache !
Que le ministère se prononce clairement
sur cette série de démissions volontaires ou
forcées !
Sinon où allons-nous ?
meuble Ken classique est délaissé au profit
d’objets plus modernes intégrant toutes les
possibilités offertes par le bois noble et le
bois aggloméré.
La force créative de Ken transforme allègrement
tous les matériaux et les objets pour
créer des salons, des chambres à coucher,
des salles à manger, des tables basses et des
meubles d’appoint. Les formes et couleurs
sont plus légères moins lourdes que les créations
anciennes, mais conservent cependant
la solidité des meubles d’antan.
Les meubles développent des lignes épurées
par rapport à la ligne classique de Ken.
Pureté abstraction des lignes, fonctionnalité
plus nette des meubles en bois noble,
richesse des meubles colorés ; voilà les
concepts clés régissant l’approche de Ken au
niveau du bois.
Certes, certains meubles et accessoires
sont tels que le miroirs, les objets en poterie
sont rehaussés par la fontaisie et les couleurs
très vives et contrastées.
Tel est le cas aussi des soliflores en bois
peint et coloré. Nous sommes loin de la platitude
de la production d’Ikea d’habitat et de
tous ceux qui les copient en Tunisie.
Le tissage ne joue pas ici un rôle mineur, il
ajoute grâce à la fibre naturelle (laine, soie et
autres) une noblesse aux objets. C’est ainsi
que nous obtenons des tapis merveilleux, des
couvre-lits, des couvre-pieds, des châles et
des tissus d’ameublement haut de gamme.
L’approche contemporaine et l’action de la
couleur dépoussièrent les nattes, les réhabilitent
en leur octroyant un statut d’objet fonctionnel
moderne et très beau et fonde aussi la
conviction que les objets apparemment morts
peuvent retrouver une nouvelle trajectoire et
une nouvelle vie.
Tous les objets, tous les matériaux touchés
par la grâce smaouienne subissent un détournement
fonctionnel et esthétique qui comble
nos attentes et nos yeux. Cela prouve, s’il en
est besoin, que les solutions au marasme que
vit notre artisanat sont possibles.
Il faudrait, peut être, prêter un peu plus
attention à ceux qui malgré leur difficulté,
résistent à la mort de notre patrimoine mais
surtout, à la mondialisation et à la dure réalité
quotidienne (financière).
La réussite de nombreux projets innovateurs
et culturellement significatifs dépend
de la réponse qu’ils développent par rapport
au défi de la nécessaire rénovation de notre
patrimoine mais elle dépend également du
soutien inconditionnel de toutes les bonnes
volontés et de toutes les institutions nationales.
Houcine TLILI
(Historien de l’art)

21 Détente
Vendredi 6 Mai 2011
Mots croisés
Horoscope
Bélier
du 21 mars au 20 avril
Vous n'avez pas le moral des
grands jours et vous pensez que c'est
mieux ainsi. Vous faites une pause
indispensable, ce qui peut vous permettre
de vous rendre compte de ce
qui sera le meilleur pour votre avenir
immédiat. Vous ferez aussi des projets
à plus long terme.
Taureau
du 21 avril au 21 mai
La chance tourne même si
quelqu'un essaie de vous mettre des
bâtons dans les roues. C'est le cas
notamment dans vos finances et sur
le plan sentimental. Vous saurez éviter
les pires ennuis et vous pourrez
facilement vous expliquer avec les
empêcheurs de tourner en rond.
Gémeaux
du 22 mai au 21 juin
Une personne très proche de vous
va vous faire une proposition qui
vous surprend par son côté réactionnaire.
Vous vous demandez à juste
titre s'il convient de la décliner. Un
événement profitable vous aide à
faire le bon choix. Vous restez insensible
à son appel.
Cancer
du 22 juin au 22 Juillet
Quand il s'agira de moral et de
forme physique, les planètes vous
soutiendront et vous gagnerez de la
confiance en vous. Votre esprit aventureux
vous permettra de prendre
des risques pour montrer aux autres
et à vous-même ce dont vous êtes
capable.
Lion
du 23 juillet au 23 août
On ne cherche pas à vous donner
que des bons conseils. Heureusement
vous n'aurez pas très envie de suivre
certaines mauvaises recommandations.
Votre intuition vous permet de
déjouer une embuscade financière
assez tordue. Vous sauverez les apparences
intelligemment.
Vierge
du 24 août au 23 septembre
Une histoire à dormir debout vous
contrarie mais votre perspicacité
vous évite de tomber sous le charme
d'apparences trompeuses. Vous
acceptez de voir les choses telles
qu'elles sont et vous réalisez non
sans réticenses que c'est vous qui
aviez raison.
Balance
du 24 septembre au 23 octobre
Vous n'êtes pas très sensible à certains
conseils avisés que l'on voudrait
vous donner. De plus vous
n'aurez pas vraiment la possibilité ni
même le besoin de les suivre. Une
issue favorable vous sera offerte et
vous vous en sortirez avec beaucoup
de gloire et de considération.
Scorpion
du 24 octobre au 22 novembre
Malgré certaines incertitudes dans
le déroulement des opérations, votre
forme physique vous permet d'effectuer
un long parcours même si on
cherche à vous mettre des bâtons
dans les roues. Vous reprenez
confiance en vous et se confirmera
très vite la pleine réussite.
Sagittaire
du 23 novembre au 21 décembre
Vous vous sentez dans une situation
inhabituelle que vous connaissez
mal et vous avez perdu vos points de
repère. Mais vos capacités d'adaptation
vous permettent de bien cerner
le problème qui en résulte. Vous agirez
en terrain connu avec beaucoup
de facilité.
Capricorne
du 22 décembre au 20 janvier
Votre forme physique entrainera
une certaine sérénité utile dans ce
que vous aimeriez commencer. Laissez
de côté vos angoisses qui vous
empêchent parfois de réussir là où il
n'y a pas tant de difficultés à surmonter.
Vous pouvez avoir confiance en
la vie qui vous apportera du bon.
Verseau
du 21 janvier au 18 février
Un événement important risque de
survenir ce qui pourrait vous troubler.
Vous resterez de marbre face à
certaines affirmations qui en temps
normal auraient pu vous gêner. Vos
sentiments sortiront intacts suite à
une entrevue que vous n'avez pas
programmée.
Poissons
du 19 février au 20 mars
Si vous avez quelque chose de si
important à dire faites-le maintenant.
Vous savez qu'il y a plusieurs façons
de s'y prendre pour faire passer un
message. Vous avez le moral en ce
moment, profitez-en. Il n'y a donc pas
à hésiter à vous exprimer car vous
serez écouté.
Mots mêlés
Mots fléchés
Solutions d’hier
Mots croisés
Mots fléchés

22 Vendredi 6 Mai 2011
Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés…
Rectification d’une erreur
Groupement des Manutentionnaires
du Centre
« GMC »
S.A, au capital de 3.200.000,000 dinars
Siège social : 9, rue Salah Saâd – Immeuble
Ben Zineb- 2ème étage – 4000- Sousse
Immatriculé au RC : sis à l’API – Sousse,
sous le n°B27172005
MF : 900647 V/A/M/000
Nous informons Messieurs et Mesdames les
actionnaires au capital social de la Société Groupement
des Manutentionnaires du Centre « GMC »
S.A que, suite à la faute d’impression commise au
début du neuvième (9ème) projet de résolutions de
l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire
annuelle de ladite société prévue pour, le 25 mai
2011, et objet de l’avis de convocation publié au
journal quotidien « Le Temps » paru en date du 29
avril 2011, sous le n°12251, nous rectifions le susdit
projet de résolutions, comme suit :
« 9ème projet (corrigé)- Allocation de jetons de
présence… » et non pas « 9- Allocution de Jetons
de présence…. »
Le président du conseil d’administration
Rect
Ajout à l’ordre du jour d’une assemblée générale
Groupement des Manutentionnaires
du Centre
«GMC»
S.A au capital de 3.200.000,000 dinars
Siège social : 9, rue Salah Saâd – immeuble
Ben Zineb- 2ème étage- 4000- Sousse
Immatriculée au RC : sis à l’API- Sousse,
sous le n°B27172005
MF : 900647 V/A/M/000
Suite à un manque constaté au niveau de l’ordre
du jour de l’assemblée générale extraordinaire de
la société Groupement des Manutentionnaires du
Centre « GMC » S.A, prévue pour, le 25 mai 2011,
et objet de l’avis de convocation publié au journal
quotidien « Le Temps » paru, en date du 29 avril
2011, sous le n°12251, nous informons Messieurs
et Mesdames les actionnaires au capital social de
ladite société que l’ordre du jour en question est
complété par le projet de résolutions, suivant :
«1- lecture du rapport du conseil d’administration
relatif à l’augmentation du capital social de la société
et à la modification et révision de ses statuts».
Le président du conseil d’administration
PS 21247
Constitution d’une SARL
Suivant acte sous-seing privé signé, le 1er avril
2011, enregistré à la recette de l’enregistrement
des actes de société de Sfax, le 2 mai 2011, sous le
n°11501877, quittance n°M001987, il a été constitué
une société à responsabilité limitée ayant les
caractéristiques suivantes :
Dénomination : ENGINEERING NOTION
Siège social : zone industrielle Poudrière I- Sfax
Capital social : 10.000 dinars
Objet social : Engineering industriel, études et
logiciels techniques
Gérant : Assaâd Mlik il a tout les pouvoirs de
fait et de droit nécessaires pour la gestion et la
direction et la représentation de la société jusqu’à
la clôture de l’exercice 2015.
Dépôt : Les documents de la constitution ont été
déposés au greffe du tribunal de première instance
de Sfax, le 03/05/2011, sous le n°D252882011.
Pour le gérant
PS 21248
SOCIETE POLYMERES
SA, au capital de 1.670.000 dinars
Siège social : Z.I Nefissa Bouhejba –
Jebel El Ouest – Zaghouan
MF : 0983315 H
Avis aux actionnaires
Il est porté à la connaissance des actionnaires
que :
Suivant PV de l’assemblée générale extraordinaire,
du 5 avril 2011, il a été décidé une augmentation
de capital en numéraire d’un montant de
4.000.000 dinars et ce par la création de 40.000
actions nouvelles de 100 dinars chacune à souscrire
et à libérer intégralement à la souscription
pour le porter de 1.670.000 dinars à 5.670.000
dinars.
Cette augmentation sera réservée au profit des
deux fonds d’investissements MPEF II (Mauritius)
PCC et MPEF II (Cyprus II) LP.
A cet effet, il a été décidé la suppression totale
du droit préférentiel de souscription.
La souscription à ladite augmentation du capital
devrait être exercée par les bénéficiaires dans un
délai de 15 jours à partir de la date de parution du
présent avis au JORT. Elle sera close par anticipation
lorsque toutes les actions auront été souscrites
avant les délais.
Les souscriptions se feront au siège social de la
société ci-haut mentionnée.
L’assemblée générale extraordinaire, du 5 avril
2011, a donné tous pouvoirs à Monsieur Mohamed
Tounsi pour faire la déclaration de souscription
et de versement auprès de Monsieur le Receveur
de l’Enregistrement des actes de société, le
1er bureau de Tunis, et pour l’accomplissement de
toutes les formalités légales et réglementaires
jusqu’à la réalisation définitive de ladite augmentation
de capital.
Les fonds provenant des souscriptions seront
déposés dans un compte indisponible ouvert à la
Banque BIAT Agence Mghira, sous le
n°08047020023200027821.
Le PV de l’AGE précitée relatif au projet d’augmentation
du capital en numéraire a fait l’objet
d’un dépôt provisoire au greffe du tribunal de première
instance de Tunis, le 02/05/2011, sous le
n°AC 24732011 P/ Le conseil d’administration
AS 67550
Avis
Société Chaussures SPIRIT
SARL, au capital de 100.000 dinars
Siège social : Zone industrielle Poudrière 2- Sfax
MF / 0418817 C
RC : B19217/1999
Suivant PV de l’assemblée générale ordinaire,
en date du 23/12/2010, enregistré à la recette d’enregistrement
des actes de sociétés à Sfax, le
29/12/2010, quittance n°M007402, dont deux
exemplaires ont été déposés au greffe du tribunal
de première instance de Sfax, le 10/01/2011, sous
le n°20112139.
Il a été décidé la nomination de M. Kossentini
Sofiène commissaire aux comptes pour la société
pour une période de trois ans 2010/2011/2012.
SXCD 0079
AVIS
STE IMPEX TUNISIE
SARL au capital de 500.000 DT
Siège social : Nouveau port de pêche Sfax
MF : 11178 M
RC : B 111368 1997
Suivant PV de l’assemblée générale ordinaire en
date du 25/02/2011, enregistré à la recette de l’enregistrement
des actes de sociétés à Sfax, le
08/03/2011, quittance n°M001000, dont deux
exemplaires ont été déposés au greffe du tribunal
de première instance de Sfax, le 09/03/2011, sous
le n°201110904, il a été décidé la prolongation du
mandat du commissaire aux comptes de la société
Mme Karray Saloua née Jammoussi pour les
années 2010-2011-2012
SXCD 0080
SOCIETE DE MISE EN VALEUR
ET DEVELOPPEMENT RAOUDHA
« SMVDA Raoudha »
S.A au capital de 13.500.000 dinars
Groupe S.F.B.T
Siège social : 5, route de l’hôpital militaire –
Bab Sâadoun 1005 – Tunis
RC : B 2459472003 – MF : 858798 QNM 000
Convocation de l’assemblée générale
ordinaire annuelle
Messieurs les actionnaires de la société de mise
en valeur et de développement agricole Raoudha
sont convoqués en assemblée générale ordinaire
annuelle au Boulevard de la Terre – Centre Urbain
Nord – 1080 – Tunis, pour le mercredi 25 mai
2011 à 10h00, à l’effet de délibérer sur l’ordre du
jour suivant :
1) Lecture du rapport du conseil d’administration
relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 ;
2) Lecture du rapport général des commissaires
aux comptes afférent aux états financiers de cet
exercice
3) Lecture du rapport spécial des commissaires
aux comptes sur les opérations visées aux articles
200 et 475 du code des sociétés commerciales
4) Approbation, s’il y a lieu, des états financiers
et des opérations prévues par les articles 200 et
475 du code des sociétés commerciales
5) Quitus pour l’exercice aux administrateurs
6) Affectation des résultats
7) Fin de mandat d’un administrateur
8) Pouvoirs à donner
Un exemplaire des statuts, des états financiers
de l’exercice 2010, du projet de résolutions à soumettre
à l’assemblée seront à la disposition des
actionnaires qui pourront les consulter au Boulevard
de la Terre – Centre Urbain Nord – 1080 –
Tunis, quinze jours avant la tenue de l’assemblée.
Le conseil d’administration
PM 77536
Société Frigorifique et Brasserie de Tunis
S.A au capital de 66.000.000 de dinars
Société Mère du Groupe S.F.B.T
Siège social : Boulevard de la Terre-
Centre urbain nord- 1080- Tunis
RC : B129561997
MF : 001985 G/A/M/000
Convocation de l’assemblée générale
ordinaire annuelle
Messieurs les actionnaires de la Société Frigorifique
et Brasserie de Tunis sont convoqués en
assemblée générale ordinaire annuelle, pour le
mercredi 15 juin 2011 à 9h30, à l’Institut Arabe
des Chefs d’Entreprises- Les Berges du Lac, à
l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
1. Lecture et approbation du rapport du conseil
d’administration relatif à l’exercice clos, le 31
décembre 2010
2. Lecture du rapport général des commissaires
aux comptes afférent aux états financiers de cet
exercice
3. Lecture du rapport spécial des commissaires
aux comptes sur les opérations visées aux articles
200 et 475 du code des sociétés commerciales
4. Approbation, s’il y a lieu, des états financiers
et des opérations prévues par les articles 200 et
475 du code des sociétés commerciales.
5. Affectation des résultats
6. Quitus pour l’exercice aux administrateurs
7. Renouvellement de mandats d’administrateurs
8. Lecture du rapport des commissaires aux
comptes relatif aux états financiers consolidés du
Groupe SFBT arrêtés au 31 décembre 2010
9. Approbation des états financiers consolidés
10. Pouvoirs à donner
Un exemplaire des statuts, des états financiers
de l’exercice 2010, du projet de résolution à soumettre
à l’assemblée et des états financiers consolidés
de l’exercice 2010, sont à la disposition des
actionnaires qui peuvent les consulter au Boulevard
de la Terre- centre urbain nord- 1080- Tunis,
un mois avant la tenue de l’assemblée.
Le conseil d’administration
PM 77534

23 Vendredi 6 Mai 2011
Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés… Dans les sociétés…
Avis
Sté de Pêche Chtioui Fils
SARL au capital de 30.000 DT
Siège social : Nouveau port de pêche n°40 Sfax
MF : 634475 G
RC : B13597 2000
Suivant PV de l’assemblée générale ordinaire en
date du 15/9/2010 enregistré à la recette d’enregistrement
des actes de sociétés à Sfax le 29/12/2010
quittance n°M007400 dont deux exemplaires ont
été déposés au greffe du tribunal de 1ère instance
de Sfax le 19/4/2011 sous le n°201119087 il a été
décidé la prolongation du mandat du commissaire
aux comptes de la société Mr Sofiène Kossentini
pour les années 2009-2010-2011.
SXCD0078
Avis
Société Chaussures Titas
SARL au capital de :250 .000 dinars
Siège social : Route Saltania km 4.5 Sfax
MF : 034215Y
RC : B12587 1997
Suivant PV de l’assemblée générale ordinaire en
date du 22/12/2010 enregistré à la recette d’enregistrement
des actes de sociétés à Sfax le
06/01/2011 quittance n°M000121 dont deux exemplaires
ont été déposés au greffe du tribunal de
1ère instance de Sfax le 08/01/2011 sous le
n°20111938.
Il a été décidé la nomination de Mme Jammoussi
Salwa épouse Karray commissaire aux comptes
pour la société pour une période de trois ans 2010-
2011-2012.
SXCD 0077
Hammam-Sousse – Tunisie
La Société d’Etudes et de Développement de
Sousse Nord recrute, pour les besoins de ses services
deux jeunes diplômés :
- Un juriste : Maîtrise en droit
- Un comptable : Maîtrise en comptabilité
Les personnes intéressées doivent envoyer leur
demande avant le 20 mai 2011 munie du CV et des
copies des diplômes au nom de la société d’Etudes
et de Développement de Sousse Nord 4089 Port El
Kantaoui – Hammam – Sousse.
Tel : 73 348 600
Fax : 73 348 506
SS 67536
Hammam-Sousse – Tunisie
Le Groupe Sousse Nord recrute, pour les besoins
de ses services un chef de sécurité, ayant des
connaissances approfondies dans ce domaine et
une expérience en matière de sécurité.
Les personnes intéressées doivent envoyer leur
demande avant, le 20 mai 2011, munie du CV et
des copies des diplômes au nom de la Société
d’Etudes et de Développement de Sousse Nord-
4089- Port El Kantaoui- Hammam-Sousse.
Tel : 73.348.600
Fax : 73.348.506
SS 67537
STE SIRER MOTEUR
MF : 341584 J/A/M/000
PV cession des parts
Suivant acte enregistré à la recette des finances
rue de Paradis de l’Ariana, en date du 08/04/2011,
quittance n°31077, enregistrement n°1110276,
dont deux copies ont été déposées au greffe du tribunal
de l’Ariana, en date du 03/05/2011, sous le
n°D3156703, M. Mohamed Ben H’mida cède sous
les garanties de fait et de droit la totalité des parts
lui appartenant dans le capital de la société SIRER
MOTEURS à M. Jamel Ben H’mida Djredi.
Mme Soumaya Samrani cède les garanties de
fait et de droit la totalité des parts lui appartenant
dans le capital de la société Sirer Moteurs à M.
Fouëd Ben H’mida Djeridi.
PM 77539
Ministère, Entreprises,
Sociétés, Particuliers :
Pour toutes vos annonces sur les Journaux
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et «Assabah Al Ousbouï»
contacter : Tél. : 71 238 222 –
Fax : 71.752.440
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Dépôt du procès-verbal de l’assemblée
générale ordinaire
Dépôt des documents financiers relatifs
à l’exercice 2010
Société Tunisienne des Boissons du Nord
S.A au capital de 4.000.000 de dinars
Groupe SFBT
Siège social : Zone industrielle – Béja
RC : B0537632004
MF : 014237 T A/M/000
Deux exemplaires du procès-verbal de l’assemblée
générale ordinaire, du 24 mars 2011, enregistré
à la recette des finances, 18, rue Arbi Zarrouk-
Béja, le 13 avril 2011, sous le n°11701608, quittance
n°12743, des états financiers et des rapports
du commissaire aux comptes ont été déposés
auprès du greffe du tribunal de première instance
de Béja, le 20 avril 2011, sous le n°201119196.
PM 77538
Nomination d’un commissaire aux comptes
Dépôt des documents financiers
SOCIETE TUNISIENNE DES BOISSONS
DE L’OUEST
S.A au capital de 4.000.000 de dinars
Groupe S.F.B.T.
Siège social : Zone Industrielle – Kasserine
R.C : B1330052004
MF : 013938N A M 000
En vertu du procès-verbal de l’assemblée générale
ordinaire du 24 mars 2011, enregistré à la
recette des finances – avenue Habib Bourguiba –
Kasserine – le 12 avril 2011 sous le n°11700655 –
quittance n°M008465, l’assemblée générale ordinaire
a décidé de nommer la Société Conseil et
Audit, membre de l’Ordre des Experts comptables,
en qualité de commissaire aux comptes,
pour les exercices 2011, 2012 et 2013.
Deux exemplaires dudit procès-verbal des états
financiers et des rapports du commissaire aux
comptes ont été déposés auprès du greffe du tribunal
de première instance de Kasserine le 18 avril
2011 sous le n°201118798.
PM 77537
AUGMENTATION DE CAPITAL
ET TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL
SOCIETE DU POLE DE COMPETITIVITE
DE GAFSA
S.A au capital de 1.000.0000 DT
RC : B1743742008
Matricule fiscal : 1056070/B/A/M/000
Adresse : Rue Ibn Khaldoun, Place Pasteur –
Doualy – 2100 Gafsa
En vertu du procès-verbal de l’assemblée générale
extraordinaire du 24 mars 2011, enregistré à
la recette des finances de Gafsa, le 25 mars 2011
sous le n° 11800957, quittance n°M004481, dont
deux exemplaires sont déposés le 25 mars 2011 au
greffe du tribunal de première instance de Gafsa
sous le numéro 201 113 991, il a été décidé :
1. L’augmentation du capital de la société d’une
valeur de 46.000.000,000 de dinars, avec suppression
du droit préférentiel de souscription et de
réserver cette augmentation à la Compagnie des
phosphates de Gafsa, et ce, par l’émission de
460.000 nouvelles actions nominatives d’une
valeur nominale de 100 dinars chacune et sa libération
à 50% à la souscription en tenant compte
des créances certaines et exigibles de la Compagnie
des phosphates de Gafsa enregistrées dans
les comptes de la Société sous forme d’avances
sur augmentation de capital et dont le montant
s’élève à vingt millions (20.000.000,000) de
dinars, à la date du 24 mars 2011 et trois millions
(3.000.000,000) de dinars en numéraire et la modification
en conséquence de l’article 6 des statuts
relatif au capital social.
2. le transfert du siège social de la société de
Rue Ibn Khaldoun, Place Pasteur, Doualy – 2100
Gafsa, à l’adresse suivante : « Immeuble Karaouli
Center, Bloc A, 5ème et 6ème étages, Rue Abou
El Kacem Echabbi, 2100 Gafsa » et de modifier
en conséquence l’article 4 des statuts relatif au
siège social.
L’augmentation du capital est réalisée et les
articles 6 et 4 des statuts sont modifiés.
103101
SOCIETE DE TRANSPORT, DE DISTRIBUTION
ET DE MANUTENTION
« S.T.D.M »
Société anonyme au capital de 300.000 dinars
GROUPE S.F.B.T
Siège social : Boulevard de la Terre – Centre
urbain nord – 1080 Tunis
R.C : B2450132011
M.F : 1191615V/A/M/000
CONVOCATION DE L’ASSEMBLEE
GENERALE EXTRAORDINAIRE
Messieurs les actionnaires de la Société de
Transport, de Distribution et de Manutention,
« S.T.D.M », sont convoqués en assemblée générale
extraordinaire, pour le lundi 23 mai 2011 à
10h au siège social de la société, Boulevard de la
Terre, Centre Urbain Nord, 1080 Tunis, à l’effet
de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
1. Augmentation du capital social en numéraire.
2. Modification de l’article 4 des statuts
3. pouvoirs à donner.
Un exemplaire des statuts, du projet de résolutions
à soumettre à l’assemblée seront à la disposition
des actionnaires, qui peuvent les consulter
au siège de la société, quinze jours avant la
tenue de l’assemblée. Le Conseil d’administration
PM 77535
EL KARMA AGRICOLE
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE
Capital social : 1.600.000 dinars
RC : B 2410742005 / Ben Arous
Matricule fiscale : 908 409 RMN 000
Il ressort du procès verbal de l’assemblée générale
extraordinaire des associés du 22 mars 2011,
enregistrée à la recette des finances d’El Mourouj
le 24 mars 2011 sous le n°11501643 quittance
n°M016928 et dont deux exemplaires ont été
déposés au greffe du tribunal de première instance
de Ben Arous en date du 15 avril 2011 sous le
n°201118128 il a été décidé :
- Augmentation du capital de 1.000.000 dinars
en passant de 1.600.000 dinars à 2.600.000 dinars
et ce en créant 10.000 parts répartis comme suit :
- 4.000 parts la société THEBES IMMOBILIE-
RES
- 4.000 parts à la société MAGHREBIA TECH-
NOLOGIE ET TRAVAUX
- 2.000 parts à la société LUXOR TECHNOLO-
GIE ET TRADE.
MA 67541
OPTIMA INGENIERIE
SA au capital social de 195.000.000 dinars
Siège social : Rue 8161 n°10, Cité Olympique - Tunis
MF : 741483 F/A/M/000
CONVOCATION
Messieurs les actionnaires, sont invités à assister
à l’Assemblée générale ordinaire qui se tiendra le
lundi 30 mai 2011 à 16h00 au siège social, à l’effet
de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
- Lecture du rapport du conseil d’administration
relatif à l’exercice 2010,
- Lecture des rapports du commissaire aux
comptes relatif à l’exercice 2010,
- Approbation des états financiers de l’exercice
2010.
- Affectation des résultats.
- Quitus aux administrateurs
- Questions diverses.
PM 77823
AVIS DE CESSION – HOTEL KOUSSEILA
Sis à Matmata Ancienne – Gabès 6070
MF : 034112R/A/M/000
Suivant jugement rendu par le tribunal de première
instance de Gabès, concernant la société
touristique KOUSSEILA, le commissaire à
l’exécution M. Adel Gassara lance un appel d’offres
pour la vente de ladite société.
Toute personne intéressée par le présent appel
d’offres est invitée à retirer le cahier des charges
du bureau du commissaire à l’exécution sis, avenue
Farhat Hached, n°123, Imb. Lassoued –
bureau Khila – 2ème étage – App. N°18 Gabès
contre le paiement de la somme de cent dinars
(100 dinars).
Les offres doivent parvenir à l’adresse sus indiquée
sous pli fermé et recommandé au nom de
m. le commissaire à l’exécution et ce, au plus tard
le 25 mai 2011.
Pour plus de renseignements contacter les n°
suivants : 24564690 – 98564690 Le commissaire
PS 21243
Conseil Régional du Gouvernorat
de Monastir
Avis N°5
Concours National d’Architecture
Le conseil régional du gouvernorat de Monastir
lance un concours national d’architecture en vue
d’identifier les concepteurs du projet du siège de
l’université de Monastir
Le concours est ouvert aux architectes régulièrement
inscrits à l’ordre des architectes de Tunisie,
qui sont invités à se présenter en groupement avec
des ingénieurs conseils ou bureaux d’Etudes
Les candidats désireux de participer à ce
concours sont invités à constituer un dossier d’inscription
constitué des éléments suivants :
- Une demande d’inscription sur papier libre
signée par l’architecte mandataire du groupement
et précisant l’intitulé du projet
- Une convention signée par les membres du
groupement déclarant sa composition et désignant
l’architecte mandataire
- Une attestation d’inscription à l’ordre des
architectes de Tunisie pour chaque architecte valable
pour l’année en cours (2011)
- Une attestation d’inscription à l’ordre des ingénieurs
de Tunisie pour les ingénieurs conseils et
les ingénieurs des bureaux d’études valable pour
l’année en cours (2011)
- Une copie du cahier des charges approuvé par
l’arrêté de monsieur le ministre de l’Equipement
et de l’Habitat du 29/02/2009, relatif à l’exercice
de l’activité des bureaux d’études et de la profession
des ingénieurs conseils signé par chaque ingénieur
conseil ou bureau d’études
- Une déclaration sur l’honneur comportant
confirmation de n’avoir pas fait, et engagement de
ne pas faire des promesses, des dons ou des présents
en vue d’influer sur les procédures de
conclusions des marchés
Les dossiers d’inscription doivent parvenir
durant les horaires administratifs par voie postale
au plus tard, le 9/6/2011, à la direction régionale
de l’équipement de Monastir
Adresse avenue Farhat Hached – 5000 - Monastir
Portant la mention « concours national d’architecture
– projet du siège de l’université de Monastir
Le cachet du bureau d’ordre central de la direction
régionale de l’équipement faisant foi.
N.B : Les dossiers incomplets ou parvenus
après délais sont automatiquement rejetés.
103110
SOCIETE « SORESTO EXPORT»
SUARL au capital de 1 000.000 dinars
Siège social : Rue Mohamed Kabadou n°9 –
2034 – Ezzahra
RC : B 2467502006
Suivant acte sous-seing privé, en date du 2
novembre 2010, enregistré à la recette des finances
d’Ezzahra, le 1er décembre 2010, sous le
n°10501403, quittance n°M016464, dont deux
exemplaires ont été déposés au greffe du tribunal
de première instance de Ben Arous, le 15 avril
2011, sous le n°D2418512006, les associés ont
décidé :
- L’augmentation du capital de la société
- La modification de l’article 7 des statuts de la
société
Suivant acte sous-seing privé, en date du 3
novembre 2010, enregistré à la recette des finances
d’Ezzahra, le 1er décembre 2010, sous le n°
10501405, quittance n°M016466, dont deux exemplaires
ont été déposés au greffe du tribunal de
première instance de Ben Arous, le 15 avril 2011,
sous le n°D2418512006, les associés ont décidé :
- La modification de la forme juridique de la
société de SUARL en S.A.R.L
- L’approbation des nouveaux statuts de la
société
- La nomination de M. Patrice Ray gérant de la
société pour une durée indéterminée
AS 67552
Société El Baraka Dammak et Cie
Cession de parts sociales
Par acte de parts sociales daté du 18 avril
2011, enregistré à la recette de l’enregistrement
des actes de sociétés de Sfax, le 26 avril 2011,
QN°1870, EN°11101766, dont deux exemplaires
ont été déposés au greffe du tribunal de Sfax, le
04/05/2011, sous le n°D255622010, demande
n°201122010, M. Hatem Dammak a cédé la totalité
des parts sociales qu’il possède dans le capital
de la société El Baraka Dammak et Cie qui sont au
nombre de 200 parts sociales, à messieurs Mohamed
Dammak, Racem Dammak, Wacef Dammak
et Fayez Dammak à parts égales.
PS 21246
SOCIETE MODERNE DE FABRICATION
DE PEINTURE
« SOMOFAP »
SARL au capital de 90.000 dinars
Siège social : Zone industrielle Poudrière 2,
rue du Cotton – Sfax
Matricule fiscal : 635827 Q/A/M/000
Suivant procès-verbal de l’assemblée générale
extraordinaire en date du 26 avril 2011, enregistré
à la recette de l’enregistrement des actes de sociétés
à Sfax, le 03 mai 2011, quittance N°M001989,
enregistrement N°11801879, et dont deux exemplaires
ont été déposés au greffe du tribunal de
première instance de Sfax, le 04 mai 2011, sous le
numéro D25682006, il a été décidé à l’unanimité
des associés les résolutions suivantes :
- L’approbation de tous les actes de cession des
parts sociales datés du 01 juin 2010 et du 13 juillet
2010
- La nomination de Monsieur M’hamed Walha,
membre de l’ordre des experts comptable de
Tunisie en qualité du commissaire aux comptes de
la société et ce pour les années 2011-2012-2013
Le gérant
PS 21244
SIAME
Société industrielle d’Appareillage
et de Matériels Electriques
Société anonyme au capital de 14.040.000
dinars
Siège social : Zone industrielle – 8030 – Grombalia
RC : N°B 1126321997 ; MF : 011723 QAM 000
Avis de convocation assemblée générale
ordinaire des actionnaires
Messieurs les actionnaires de la société industrielle
d’appareillage et de matériels électriques «
SIAME », sont convoqués en assemblée générale
ordinaire qui se tiendra le vendredi 20 mai 2011 à
10 heures au siège de l’institut Arabe des Chefs
d’Entreprise sis à la Maison de l’Entreprise, Angle
avenue Principale, rue du Lac Turkana – 1053 –
Les Berges du Lac – Tunis, à l’effet de délibérer
sur l’ordre du jour suivant :
1- Examen et approbation du rapport du conseil
d’administration sur la gestion de l’exercice 2010 ;
2- Examen des rapports général et spécial du
commissaire aux comptes, relatifs à l’exercice clos
le 31/12/2010 ;
3- Examen et approbation des états financiers de
la « SIAME » relatifs à l’exercice clos le
31/12/2010 ;
4- Examen et approbation des conventions réglementées
par les dispositions des articles 200 et
suivants du code des sociétés commerciales
5- Affectation du résultat de l’exercice 2010 ;
6- Examen et approbation des états financiers
consolidés de la « SIAME » relatifs à l’exercice
clos le 31/12/2010 ;
7- Quitus aux administrateurs de la société pour
leur gestion au titre de l’exercice 2010 ;
8- Fixation des jetons de présence à allouer aux
administrateurs au titre de l’exercice 2010 ;
9- Informations sur les éventuels franchissement
de seuils et le déroulement de l’opération de rachat
d’actions
Le président directeur général
Mongi Jelassi
PM 77542

24
Vendredi 6 Mai 2011 La
Adriana Karembeu se confie:
«Ma vie d'avant était magique.
Je ne peux pas imaginer mieux. J'aime la vie»
Depuis sa rupture en mars dernier avec le footballeur
Christian Karembeu, le top model à la crinière blonde a
maintenu le cap de sa vie en oscillant entre discrétion et
apparitions publiques... toujours bouche cousue. Cette
semaine Adriana Karembeu a enfin ouvert son cœur à TV
Magazine, à l'occasion du tournage d'une publicité pour
les opticiens Atol. Elle confie : "Ma vie d'avant était magique.
Je ne peux pas imaginer mieux. J'aime la vie". Sous
cette joie de vivre, elle concède tout de même le besoin de
s'accorder du temps pour digérer sa séparation : "Là, je
laisse mon coeur tranquille. Il est bien où il est..."
A présent, elle met toute son énergie dans sa carrière. Le
Télévision
07h00 Documentaire
07h30 Dessins animés
08h30 Feuilleton
« Soltan El
Gharam »
09h30 Yalli Maâna
11h30 Feuilleton « Atawba »
12h10 Feuilleton “Takhet
Charki
13h00 Salet Al Joumouaâ
13h45 Rijelon Sadakou
08H00 – CLIPS .
09H30 – Dessins animés
– « Petite sirène » (2 épisodes)
–
10H30 – Gastronomie maghrébine
: « COUZINETNA
HAKKA / Ramadan » - ( Rediffusion)
–
11H30 – Reality-Tv Maghreb
: « JEK EL MARSOUL » -
(Rediffusion)
12H30 - Gastronomie maghrébine
: « COUZINETNA
HAKKA » -
13H00 – Série : « HIKAYAT
BEN ICH'HA » – (Rediffusion) –
14H00 – Feuilleton turc : « AL
ICHK AL MAMNOU » - ( Redif-
07:20 M6 Kid
08:00 Météo
08:05 M6 boutique
09:10 Météo
09:25 Une famille presque parfaite
: Mon meilleur ami
09:35 Une famille presque parfaite
: Chantage
10:00 Desperate Housewives : Une
amitié qui dure
10:45 Desperate Housewives :
Comme le temps passe
11:40 Météo
11:45 Le 12 45
12:00 Scènes de ménages
12:40 Météo
12:45 Les chemins de l'espérance
14:40 Hôtel de rêve : Chiang Mai
16:35 Un dîner presque parfait
17:40 100 % mag
18:40 Météo
18:45 Le 19 45
19:05 Scènes de ménages
19:45 Bones : Femmes soeurs
Quel temps fait-il ?
Tunisie
6-13
VENDREDI
14-26
14-27
14-22
15-25
15-27
15-22
Vitesse du vent :
18 km/h SE
Humidité: 42 %
15-16
15-21
Djerba
17-18
14-21
14h15 Maalem Diniya
15h00 Manarat
15h30 Dessins animés
16h00 Fi Daiert Edhaw
18h00 Feuilleton « Atawba »
19h00 Feuilleton “Takhet
Charki”
20h50 El Mosamih Karim
22h50 Sport Z’men
23h50 Feuilleton « Takhet
Charki »
00h50 Feuilleton « Atawba »
fusion) –
15H00 – Feuilleton égyptien:
« Zohra wa azouajouha al khamssa
» -
16H00 – Film : « Les collègues »
- ( Rediffusion) –
17H30 – Dessins animés –
18H10 – Feuilleton égyptien :
« HIKAYAT BEN ICH'HA » -
19H00 - Feuilleton turc : « AL
ICHK AL MAMNOU » -
20H00 - NEWS – ( LIVE ) -
21H05 – DEBAT - ( Rediffusion)
22H30 – CINEMAGHREB :
« SALUT COUSIN » -
00H00 - NEWS - ( Rediffusion) –
01H00 - DEBAT - ( Rediffusion)
Avec:Emily Deschanel (Dr. Temperance
«Bones» Brennan),
David Boreanaz.
L'équipe de l'Institut Jefferson
étudie le cadavre d'un homme
déguisé en épouvantail. En interrogeant
les trois épouses de la victime
polygame, plus exactement trois
soeurs, Booth et le docteur Brennan
découvrent que leur jalousie est à
l'origine de nombreuses querelles
familiales. De son côté, le docteur
Saroyan est préoccupée par sa
relation avec le docteur Lidner
20:35 Bones : Baby blues
21:25 Bones : Justice divine
22:15 Bones : Roman meurtrier
23:00 Earl : Le monde cruel du travail
23:30 Earl : Le grand sacrifice
00:05 Earl : Détenu 28301-016
00:40 Earl : Détenu 28301-16
01:05 Météo
01:10 Tout le monde peut jouer, le
duel
01:40 M6 Music
6-11
SAMEDI
13-23
12-19
10-23
12-22
12-21
14-19
Vitesse du vent :
14 km/h ENE
Humidité: 35 %
12-19
12-20
Djerba 16-17
top model slovaque se consacre à ses activités d'égérie et
d'ambassadrice pour la Croix Rouge et elle songe à
investir un nouveau créneau. Depuis son expérience dans
l'émission Danse avec les stars sur TF1, elle a pris goût à
la télévision et pourrait se laisser tenter par un nouveau
challenge : "Présenter une émission régulière ? Oui, ça me
tente. Cela me ferait un peu peur vu mon niveau en
français. Il faut que le concept me colle à la peau," dit-elle
dans l'hebdomadaire. Gageons qu'elle trouvera un programme
à la mesure de sa plastique de rêve et de sa popularité.
Adriana Karembeu, future animatrice vedette ?
Qu'en dites-vous ?
12-19
07:25 Téléshopping
08:30 La vie à une
10:00 Météo
10:05 Brothers & Sisters : Le défi
de famille
10:55 Petits plats en équilibre
11:00 Les 12 Coups de Midi !
11:50 L'affiche du jour
12:00 Journal
12:45 Petits plats en équilibre
12:50 Météo
06:10 Ludo
07:30 Ludo vacances
09:15 C'est pas sorcier : Une
journée au bord de la mer
09:48 Consomag
09:50 Midi en France : A Vannes
10:45 Le 12/13 : Titres et météo
10:50 Edition de l'outre-mer
10:55 Météo
11:00 Edition régionale
11:25 Journal national
11:55 Météo
12:00 Midi en France : A Vannes
18:00 Arte Journal
18:30 Globalmag
18:55 Rêves de jardins : La dame en roses
19:40 Au coeur de la tempête
Avec:Brendan Gleeson (Winston Churchill),
James D'Arcy.
Deux mois après la fin de la Seconde Guerre
mondiale, Winston Churchill passe l'été en
France. Préoccupé par les élections législatives
britanniques qu'il craint de perdre au
profit des travaillistes, il se remémore les
années passées, son combat pour sauver
l'Angleterre et conduire les Alliés à la victoire
: les décisions difficiles qu'il a fallu prendre,
ses rapports avec Roosevelt et Staline, ses
grands discours, son épouse Clemmie, la seule
capable de supporter son caractère impétueux
21:15 Les secrets de la matière : La naissance
de la chimie
22:10 Diffamation
23:40 Court-circuit : Spécial Oberhausen
23:41 Spécial Oberhausen
23:56 In a Pig's Eye
00:06 Entre un rayon de soleil dans le congélateur
et tout est fondu
00:35 Vivace
02:05 Facteur d'orgues de père en fils
7-18
DIMANCHE
10-22
7-18
12-18
9-20
12-22
12-21
13-19
Djerba
16-18
Vitesse du vent :
22 km/h NNO
Humidité: 41 %
13-20
13-19
12:55 Les feux de l'amour
13:50 Dernier week-end entre
amies
15:35 Dirty Sexy Money : Dangereuses
alliances
16:25 Ghost Whisperer : Jusqu'à
ce que la mort nous rapproche
17:15 Les Experts : Miami : Au
rythme des balles
18:05 La roue de la fortune
18:50 Là où je t'emmènerai
18:55 Météo
19:00 Journal
13:00 Keno
13:05 Inspecteur Derrick : Appartement
416
14:00 En quête de preuves : La
vengeance
14:45 En quête de preuves : Le
tueur de la pleine lune
15:38 Culturebox
15:40 Slam
16:15 Un livre un jour
16:20 Des chiffres et des lettres
17:00 Questions pour un champion
17:35 Le geste parfait
17:40 19/20 Edition nationale
17:43 Edition locale
-Temps localement
brumeux le matin
puis passagèrement
nuageux sur la plupart
des régions, les nuages
seront abondants avec
pluies et orages isolés
sur les régions ouest
l'après-midi.
-Vent de secteur Est
modéré de ٢٠ à ٣٠ km/h
devenant assez fort de
٤٠ à ٥٠ km/h près des
côtes l'après-midi.
- Mer peu agitée à
agitée.
-Températures
maximales évoluant
entre ٢٢ et °٢٦C sur le
nord et les hauteurs et
entre ٢٦ et °٣٠C sur le
reste du pays.
Maghreb
Europe
19:35 Ce soir on dîne ailleurs
19:38 Courses et paris du jour
19:40 Météo
19:43 Trafic info
19:45 Familles d'explorateurs
«Familles d'explorateurs» est une
émission d'aventure qui propose à
cinq familles de partir explorer
l'Australie afin de se découvrir
elles-mêmes et renforcer les liens
qui les unissent. Tout au long de
cette expérience extraordinaire,
ces cinq familles doivent rester au
17:58 Journal régional
18:25 Journal national
18:58 Météo
19:00 Tout le sport
19:10 Plus belle la vie
19:35 Thalassa
Au sommaire : «Egypte : les dents
de la mer... rouge». En novembre
dernier, dans la station balnéaire
de Sharm El Sheikh en Egypte,
une série d'attaques de requins a
blessé et même tué des touristes.
Un scénario catastrophe resté
jusqu'à ce jour inexpliqué.
Aujourd'hui, le mystère est enfin
levé - «Iles Caïmans: le docteur
08:05 Dans quelle éta-gère
08:10 Des jours et des vies
08:35 Amour, gloire et beauté
09:00 C'est au programme
09:55 Météo
10:00 Motus
10:30 Les Z'Amours
11:00 Tout le monde veut prendre sa place
11:50 Soyons clairs
11:55 Météo
12:00 Journal
12:50 Météo
12:53 Consomag
12:55 Euromillions
13:00 Toute une histoire
14:10 Comment ça va bien !
15:20 Le Renard : Cambriolage et meurtre
16:05 Paris sportifs
16:10 Point route
16:15 En toutes lettres
16:50 CD'aujourd'hui
17:00 On n'demande qu'à en rire
17:55 Point route
07:30 World series by Renault
08:00 Grand Prix de Turquie
09:30 Tournoi WTA de Madrid
12:00 Grand Prix de Turquie
13:30 Championnat d'Europe :
Serbie/Danemark
14:00 Championnat d'Europe :
Danemark/Angleterre
15:45 Watts
16:00 Championnat d'Europe :
Allemagne/République Tchèque
17:45 Eurogoals Flash
18:00 Tournoi WTA de Madrid
Der
complet le plus longtemps possible.
A la fin de l'aventure, les
téléspectateurs choisiront la
famille gagnante parmi les deux
familles finalistes lors d'une
grande finale en direct avec, à la
clé, un gain pouvant atteindre 140
000 euros
22:40 Le resto : l'espoir d'une
nouvelle vie
00:25 Confessions intimes
02:00 Trafic info
02:05 50 mn Inside
dauphin» - «Uruguay: le Saint-
Trop' latino» - «Kenya: un jardin
de corail» - «Grand voyageur au
Bangladesh : Isabelle dans la
mangrove du tigre»
21:25 Une histoire épique
21:27 Météo
21:30 Soir 3
21:55 Vie privée, vie publique,
l'hebdo
23:05 Tout le sport
23:10 Toute la musique qu'ils
aiment
23:15 L'heure de... Nathalie Manfrino
00:45 Carmen à l'opéra de Lille
18:00 Chéri(e), fais les valises !
18:45 Comprendre la route, c'est pas sorcier
18:50 Euromillions
18:55 Emission de solutions
18:57 Météo
19:00 Journal
19:30 Météo
19:35 Signature
Avec:Sami Bouajila (Toman), Sandrine
Bonnaire.
Toman a découvert que l'homme qui a tué
ses parents il y a 35 ans vit toujours sur l'île
de la Réunion. Avant d'être arrêté pour les
crimes qu'il a commis, Toman part à sa
recherche pour le retrouver et le punir
20:25 Signature
21:20 Avocats & associés : Cavale
22:10 Euromillions
22:15 Ma maison de A à Z
22:20 Semaine critique !
23:40 Dans quelle éta-gère
23:45 Journal de la nuit
23:50 Météo
23:53 CD'aujourd'hui
23:55 Taratata : Johnny Hallyday
01:35 Toute une histoire
02:35 Programmes Urti
19:00 Championnat de France de
Ligue 2
21:30 Watts
22:25 Extrême Masters : 2e et
dernier programme
23:00 Freeride Spirit
23:30 Tournoi WTA de Madrid
23:45 Championnat du monde