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3. La Financière d’Imagerie Médicale
trois plaques dans trois mois je réponds, enfin, ton patron.
— Mal barré, y me dit, tiens mets donc la tienne. Et ça m’étonnerais
qu’Ecofinance s’assoie sur ce fric.
— T’as pas tort l’ami, je lui dis, et tu défendras les intérêt de
ton patron ?
— Bec et ongles, répond Philippe. Il me paye, et cher ; pour ça.
— Il me manque donc trois millions huit, si je sais compter.
— Oui, et les six millions du compte courant Ecofinance
— La Générale des Eaux vous a fait une offre ferme, vous êtes
trop cons, faudra vous asseoir dessus.
— Ca m’étonnerait me dit-il en changeant de regard
— Je vais me battre tu sais, je ne ferai pas de cadeaux.
— Je sais, dit Philippe. Ca fait donc six et demi plus trois huit,
c’est à dire dix. C’est le prix de votre boîte, en gros. Ça empêche pas
d’en reprendre une.
— Non, ça empêche pas, je lui réponds, mais celle là, c’est toi
qui la paye. »
C’est là que le crocodile dont on s’était fait des bottes et un
portefeuille est reparu. Je veux parler de Yann de Caqueray de Saint
Quentin,l’ancien patron d’Econocom France. Cette visite spontanée
dans nos locaux sans importance de la zone industrielle Paris Nord
II n’était pas son genre.
« Vous comprenez Xavier, ce sont les affaires. Vous voyez le mauvais
côté des choses.
— Xicluna, mon nom c’est Xicluna.
— Oui, Xavier, et je ne comprends pas votre attitude. »
Ca a duré une demi heure sur le pas de notre porte. La queue
basse d’avoir plié Dialease mais l’air arrogant sous la peau qui lui
restait pour les futurs sacs. La queue dans le dos de s’être fait lourder
d’Econocom. Et surtout, ce putain de procès en concurrence
déloyale que l’on venait de lui mettre aux fesses parce que je l’avais
dit, j’allais me battre. C’est pour ça qu’il était là, Yann, pour que je
retire mon procès. Parce que lui témoignait dans celui d’Econocom
contre la Société Générale, qu’il s’agissait de quatre cents plaques et
pas de dix plaques, ni de six, et qu’il avait du dire à son ex boss :
Vire moi d’abord ces c. . . , qui me font un procès.
Je n’étais pas encore totalement épuisé à cette époque par tout
ça. Je fatiguais, certes, le mauvais temps était féroce, certes, mais
pas les cinquantièmes rugissants quand même. L’Atlantique très sud,
quoi. C’est comme ça, avec le retrait de ce procès contre Dialease,
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