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Le tango des crocodiles http://www.tango-crocodiles.com [Document]

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<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> <strong>des</strong> <strong>crocodiles</strong><br />

ceux qu’il faut bien considérer <strong>com</strong>me ses clientes les sociétés Echosynthèse<br />

et FIM, ceci en infraction avec tous les principes de délicatesse<br />

sur lesquels je pense inutile de vous rappeler la jurisprudence. . . Et par<br />

voie de conséquence, il me parait incontournable que Maître Thory ne<br />

pouvait utilement conseiller la société equimédical qu’au prix d’une<br />

violation évidente du secret professionnel»<br />

<strong>http</strong> ://<strong>www</strong>.<strong>tango</strong>-<strong>crocodiles</strong>.<strong>com</strong>/pieces/courrierbarral.html<br />

8. Réponse de classement de la batonnière du / /<br />

Mon cher confrère, j’ai pris connaissance <strong>des</strong> termes de votre correspondance<br />

du 24 janvier dernier, et <strong>des</strong> pièces qui y étaient annexées. Il<br />

ne me semble pas nécessaire que vous m’adressiez désormais d’autres<br />

éléments dans ce dossier auquel je n’entends pas pour ma part, donner<br />

suite. J’ai indiqué à Monsieur le procureur général qui avait été saisi<br />

par Monsieur Xicluna que je procédais au classement de la réclamation»<br />

9. Une norme d’ordre public est une norme impérative que les parties ne<br />

peuvent écarter, et qui répond à <strong>des</strong> exigences fondamentales ou à <strong>des</strong><br />

interêts primordiaux. Ce caractère d’ordre public d’une règle de droit<br />

doit être prononcé explicitement, soit par le législateur, soit par le juge<br />

Notes du chapitre 23<br />

1. Libération 12 août 1999 : <strong>Le</strong>s ailes coupées du dealer de caravelles, au<br />

tribunal correctionnel de Montpellier Francis Lagarde pensait en avoir<br />

fini avec cette vieille histoire. Pilleur d’entreprises - <strong>com</strong>me d’autres<br />

pillent les épaves - grâce à ses bonnes relations avec les tribunaux de<br />

<strong>com</strong>merce, il a suffisamment d’ennuis <strong>com</strong>me ça. En octobre 1998, le<br />

TGI de Perpignan l’a condamné à un an de prison ferme pour abus<br />

de biens sociaux, au détriment de la <strong>com</strong>pagnie aérienne EAS qu’il<br />

avait rachetée en janvier 1993. Une excellente affaire : EAS valait 440<br />

millions de francs, le tribunal de <strong>com</strong>merce la lui accorde pour 90 millions,<br />

dont seulement 30 millions payables <strong>com</strong>ptant. Encore mieux,<br />

il règle l’addition en se payant sur la bête. «<strong>Le</strong>s agissements de Francis<br />

Lagarde ont eu pour objet d’éviter de payer le prix en pillant la<br />

trésorerie d’EAS», résume sévèrement le jugement correctionnel.<br />

2. L’homme de l’hélicoptère Saisi du fameux rapport de Xavière Tiberi<br />

sur la francophonie, Laurent Davenas ordonne une nouvelle enquête<br />

préliminaire et part en vacances dans l’Himalaya avec quelques amis.<br />

Son procureur adjoint, Hubert Dujardin, avec qui il a de mauvaises<br />

relations, profite de son absence pour ouvrir en novembre 1996 une<br />

information judiciaire et la confier à un juge d’instruction. Dans un<br />

climat de panique, le garde <strong>des</strong> Sceaux Jacques Toubon (RPR) et<br />

Marc Moinard, ancien dirigeant du syndicat proche de l’ex-RPR APM,<br />

dépêchent en 1996 un hélicoptère dans l’Himalaya afin de retrouver le<br />

procureur Davenas pour éviter l’ouverture de l’information judiciaire<br />

contre l’épouse du maire de Paris Jean Tibéri. L’issue judiciaire est<br />

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