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31. Guerre et Paix
Je découvrais la physique nouvelle qui avait poussé depuis plus de
dix ans, et qui était aussi loin de la réalité perceptible que l’exécution
des droits.
Mais seul vrai état, hors de tous les temps, de toute gravitation,
comme si l’univers eu été vide de toutes les masses qui le composait,
de tous les soleils sauf celui qui tirait dans le dos le sel, était
dans l’eau de la mer salée. Les yeux sur l’horizon, à ras de l’eau,
les épaules immergées, il y a un angle précis de réfraction mentale à
quelques degrés près. Je vois alors, sous cet angle, une sorte de petit
navire indéfini, sans image, qui m’attend posé. Je me force à générer
des hologrammes. C’est dans un moment comme celui là, heureux,
totalement, sans hier ni demain, que c’est arrivé.
Cela m’a pris en même temps que la vague de plaisir qui envahissent
les filles parfois et assagit le temps. Surpris. Stupéfait. J’étais
là, à parcourir sans hsytéresis la boucle infinie qui relie l’état de paix
à l’état de paix lorsque cela m’a pris. C’est venu se superposer à cet
état d’imaginaire absolu. Il me fallait agir. Hors de l’espace juridique
qui m’avait fermé ses portes, j’ai ressenti, comme nécessaire à
l’apaisement, la nécessité d’aller braquer ces cons.
Je suis, comme comme ces particules élémentaires, dans deux
état superposés. En même temps par le trou de gauche et par celui
de droit. Ceal crée une figure d’interfèrence, un hologramme. Mais
il suffit de tenter de mesurer par ou la chose est passé, pour que
l’hologramme cesse.
Chaque composant de ma structure biologique à acquis le comportement
des molécules élémentaire de la mécanique quantique.
Ces deux états, celui de la paix, de la force et de la noblesse de la
fuite, et celui de la nécessité d’exercer moi même les droits, à seule
fin de retrouver le fric nécessaire au peu qu’il restait à vivre, étaient
intriqués 3
Ce genre de choses n’arrive en général pas aux gros objets que
nous sommes. Au mieux, à quelques molécules de soixante atomes. Il
n’y avait aucune raison que je ressente cela. Certes, j’étais réduit
par plus de dix ans de l’exclusion.
Les idées, les mots, les valeurs que le poste nous crachait, et qui
un temps avaient été mon seul moteur, gardaient tout leur sens mais
étaient totalement étrangers.
Sorti de l’eau et à peine le pied sur le sable. Je n’y aurai pas
prêté attention, au delà du choc, si la chose n’était pas venue se
reproduire. Les yeux au bord de l’horizon.
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