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La responsabilité
Philippe Petel enseigne en maîtrise, le droit des procédures collectives
à l’université de Montpellier. Il me reçoit dans son bureau
avec, en apparence tout au moins, le plus grand intérêt. Je lui parle
de mon site sur les tribunaux de commerce, du Tango, de la valse des
offres, des pirouettes de mon avocat. Je lui confie le cd sur lequel
il y a tout. Ça m’évite de vider mon sac plus qu’il n’est nécessaire.
Mais l’aubaine c’est que Petel[4] a signé une note sur le retrait des
offres dans le Code des procédures collectives 1 .
Ce principe, l’administrateur judiciaire en cavale, nous l’avait
brandi par l’intermédiaire de Rouannet, lors du retrait de l’offre de
Novamedical, qui avait laissé libre champ au simulacre de cession.
Ce principe nous fut confirmé par Bellaïche, notre avocate.
Ils auraient dû faire des meilleures études de droit, s’informer des
décisions de l’année passée, et apprendre, comme me l’avait appris
Didier Ferrier, que tout principe juridique possède une exception.
On était entré dans l’exception en signant, avec Alazar et Novamedical,
filiale de Paribas, un contrat propre devant avocat.
Si Novamedical, dont les dirigeants possédaient au moins une
centaine de millions de francs à titre personnel, n’avait pas retiré son
offre, il n’y aurait pas eu d’exclusion d’Alain Xicluna et de Claudine
Boige. Simple employé, j’aurais pu payer ma maison flottante. Il n’y
aurait pas eu d’huissier, de noyé, mon ventre à jamais percé par cet
ulcère à vie. Mais pour faire valoir ce droit, qui est du domaine de
la perte d’une chance, et bien au delà, pour assigner Alazar, il me
fallait un avocat. Et pour payer un avocat, de l’argent.
Avec l’aide juridictionelle, aucun n’a voulu de mon action. Y en
a qui m’ont dit qu’ils ne la sentait pas cette action. Ça me rend
nerveux parfois, agressif ou désespéré, potentiellement suicidaire ou
meurtrier. Je n’ai pas accès à cette action civile, malgré ma proximité
de Philippe Petel
.
Je continue mes investigations, et j’apprends, quelques mois plus
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