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CEA-N-1798 NEANDC(E)I65'L" INDC(FR) - 6/L Not; CEA-N-1798 ...

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<strong>Not</strong>; <strong>CEA</strong>-N-<strong>1798</strong> -<br />

Centre d'Etudes de Bruyères-Ie-Crûtcl<br />

<strong>CEA</strong>-N-<strong>1798</strong><br />

<strong>NEANDC</strong>(E)I65'L"<br />

<strong>INDC</strong>(<strong>FR</strong>) - 6/L<br />

COMPTE RENDU D'ACTIVITE<br />

DU SERVICE DE PHYSIQUE NUCLEAIRE AIRE<br />

1<br />

1<br />

POUR L'ANNEE 1974<br />

- Juin 1975 -<br />

COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE<br />

<strong>FR</strong>ANCE


à<br />

ClA-M-17»» - Service da fhytiqu* Nucléaire<br />

COMTTI «TOO D'ACTIVITE DU SERVICE DE PHTSIQUE NUCLEAIRE POHS L'ASNFE<br />

f»74<br />

iff. - C* --o«pte-rendu iêciïl l'entcubl» dei travauj effectuât au<br />

flfvl et tie M»ytique Nucléaire (CE. iruyéret-le-Chlt*Il pendant l'.nn»;<br />

1*74. Let «eux principaux accélérateur» du Servie», un Van de Crjaff<br />

tatai—


k partir i» r*»ult»ts «xptriaMUmx.<br />

l?*S IHp.<br />

CoaaiitMrUt 1 l'Bo*r(i« At**i4W - Prrae*<br />

1»7S<br />

ComiiMrUt t l'iMTgl* At«t*


- <strong>Not</strong>e <strong>CEA</strong>-N-<strong>1798</strong> -<br />

Centre d'Etudes de Bruyirevle-Chitel<br />

COMPTE RENDU D'ACTIVITE<br />

DU SERVICE DE PHYSIQUE NUCLEAIRE<br />

POUR L'ANNEE 1974<br />

<strong>NEANDC</strong>(E)I65*L*<br />

<strong>INDC</strong>(<strong>FR</strong>>-6/L


PREFACE<br />

Pendant l'année 1974, le Service de Physique S'ucléaire a travaillé dans<br />

les conditions générales telles qu'elles ont été présentées à l'inauguration<br />

officielle de l'ouverture en Décembre 1973 . Les effets bénéfiques aes nesures<br />

de regroupement et d'ouverture qui ont été prises se sont nettement manifestés<br />

au cours de l'année 1974 .<br />

Le regroupement hiérarchique et géographique de physiciens nucléaires<br />

expérimentateurs, théoriciens et évalua'.eurs est incontestablement une source<br />

d'enrichissement grâce aux contacts, discussions et même travaux en commun qui<br />

s'amorcent maintenant nais qui auraient été très difficiles pour ne pas dire<br />

impossibles dans les structures antérieures .<br />

Citons comme exemple les travaux sur les isotopes du Samarium, situés<br />

dans la zone de transition entre noyaux sphériques et déformés . Les propriétés<br />

de ces isotopes sont étudiées à la fois sur le plan expérimental par les dis­<br />

tributions angulaires de neutrons rapides diffusés élastiquement et inélasti-<br />

quement et par le spectre des rayons y émis par réactions (n.n'Y) et sur le<br />

plan théorique par des calculs de modèle optique en voies couplées et par des<br />

calculs plus fondamentaux de type Hartree-Fock-Bogoliubov .<br />

L'ouverture est excellente pour la santé scientii que du Service, car<br />

elle permet des échanges avec d'autres laboratoires français et étrangers et<br />

la critique des travaux par des spécialistes . C'est grâce à l'ouverture que le<br />

Service PN a pu recevoir plusieurs collaborateurs étrangers en 1974 et qu'une<br />

coopération a pu démarrer avec des laboratoires étrangers . Ces conditions favora­<br />

bles ont permis au Service PN d'augmenter le nombre *t d'améliorer la qualité des<br />

publications et des communications aux Congrès Scientifiques . Elles rendent éga­<br />

lement possible l'accès a des échantillons spéciaux qui n'existent pas en France<br />

ni oême en Europe de l'Ouest . C'est ainsi que des travaux ont pu être entre­<br />

pris sur des isotopes séparés stables : en particulier des isotopes du Samarium<br />

et du Sélénium, en provenance des USA et de l'URSS respectivement .<br />

I


l'n effort particulier a été accompli dans le domaine des données nuclé­<br />

aires en coopération avec la DEDR dans le cadre du Comité des Constantes Nu­<br />

cléaire. Pour mieux répondre aux demandes des utilisateurs de constantes nu­<br />

cléaires, une activité d'évaluation de données expérimentales a été créée en<br />

1974 venant ainsi compléter les travaux de calculs de sections efficaces déjà<br />

démarrés depuis plusieurs années.<br />

Le programme de mesure et d'évaluation des sections efficaces (n,2n)<br />

dans toute la gamme d'énerpie comprise entre le seuil et 20 MeV a déjà<br />

permis de répondre â une grande partie des demandes formulées par les utilisa­<br />

teurs dans ce domaine.<br />

Sur le plan des équipements, il faut noter l'arrêt de deux accélérateurs<br />

le Van de Praaff 2,5 MeV (décision prise en 1973) et le Samês 600 kcV (décision<br />

prise en '974) et l'amélioration ("upgrading") du Van de Graaff Tandew E*t dont<br />

la tension nominale est passée de 6 MV â 7 MV.<br />

A. NICHAO'DON<br />

II<br />

Chef du Service de Physique Nucléaire


- I -<br />

Pages<br />

A - EQUIPEMENTS - 4<br />

A-I- ACCELERATEURS - 5<br />

A-I-I - Van de Graaff Tandem. 5<br />

A-1-2 - Van de Graaff 4 MeV, 6<br />

A-1-3 - Autres machines électrostatiques. 6<br />

A-I-4 - Problèmes particuliers. 7<br />

A-II-ELECTRONIQUE NUCLEAIRE - 10<br />

A-II-I- Automatisation des accélérateurs. 10<br />

A-I1-2- Amélioration dea moyens d'acquisition de données. 12<br />

A-III-INFORMATIQUE - 15<br />

A-III-I- Système d'acquisition et de traitement des données. 15<br />

A-1I1-2- Terminal IRIS 45. 16<br />

A-XII-3- Programme de calcul . 16<br />

A-1V-TECHKOLOGIE - 18<br />

A-IV-I - Laboratoire des cibles . 18<br />

A-IV-2 - Bureau de Dessin et Atelier . 18<br />

A-V -REPARTITION DU TEMPS DES ACCELERATEURS EN 1974 - 19<br />

B - EXPERIENCES ET INTERPRETATION - 20<br />

B-l- ETUDE DE LA DIFFUSION ELASTIQUE ET INELASTIQUE DES NEUTRONS<br />

RAPIDES - 21<br />

B-I-l - Production de neutrons monocinétiques - Utilisation de<br />

cibles gazeuses de Deuterium et de Tritium . 21<br />

B-I-2 - Diffusion dvs neutrons rapides par le carbone . 25<br />

B-I-3 - Etude de la déformation des isotopes pairs de Samarium<br />

par la diffusion dea neutrons . 28<br />

B-I-4 - Diffusion élastique et inélastique des neutrons par<br />

Isa iaotopea pairs de Se . 31<br />

B-I-5 - Etude daa réactions (n,n'y) sur les isotopes pairs de<br />

Se, Ce et de Sm . 34<br />

B-II-ETUPE DES REACTIONS NUCLEAIRES A 3 CORPS - 37<br />

B-H-I- Réaction D(p,pn)P . 37<br />

B-II-2- Réactions D(n,p)2t) . 78<br />

B-II-3- Réaction d+D-»n+p+d . 38


- 2 -<br />

B-III- MESURES DE SECTIONS EFFICACES DE REACTION - 43<br />

B-ITI-i- Calcul de l'effi;acité d'un détecteur de neutrons 4'<br />

B-III-2- Détermination des sections efficaces de rapture . 49<br />

B-III-3- Mesure des sections efficaces (n,2n) et (n,3n) du<br />

seuil à 15 MeV . 50<br />

B-II1-4- Mesure des sections efficaces de fission . 51<br />

B-IV- ETUDE DE LA FISSION - 57<br />

B-IV-1 - Détermination expérimentale du spectre en énergie des<br />

neutrons prompts de fission . 57<br />

241<br />

B-IV-2 - Mesure de v et de E pour la fission de Pu induite<br />

par neutrons de résonances - Recherche de la réaction<br />

(n.yf) . 59<br />

B-IV-3 - Etude d'un détecteur pour la mesure de l'énergie cinétique<br />

et la distribution en masse des fragments de<br />

fission . 64<br />

B-IV-4 - Calcul des paramètres de la réaction (n,yf) pour le<br />

2 3 5<br />

239pu et le<br />

U . 67<br />

240<br />

B-IV-5 - Effets dynamiques dans la fission de Pu . 70<br />

B-V - ETUDE DE REACTIONS DE TRANSFERT AVEC NEUTRON DANS LA VOIE<br />

DE SORTIE - 73<br />

B-V-l - Réactions (d,n) et (t,n) sur certains noyaux de la<br />

couche s-d . 73<br />

B-V-2 - Etude de la réaction 56<br />

Fe(d,n) 57<br />

Co a 6-b et 10 MeV . 82<br />

UiC, 141<br />

B-V-3 - Réaction Ce(d,n) Pr à 12 MeV . 87<br />

B-V-4 - Etude de la structure des noyaux Ce et Ge . 89<br />

THEORIE ET EVALUATION - 92<br />

C-I - EVALUATION DE DONNEES EXPERIMENTALES - 93<br />

C-I-l - Bibliothèques pour l'évaluation . 93<br />

89 88<br />

C-I-2 - Evaluation de la section efficace Y(n,2n) . Y du seuil<br />

â 20 MeV . 94<br />

C-I-3 - Evaluation des sections efficaces des réactions<br />

93<br />

Nb(n,2n) 92<br />

%b, s2<br />

Nb du seuil à 20 MeV . 97<br />

C-I-4 - Evaluation de la section efficace de la réaction<br />

,69<br />

Tm(n,2n) ,68<br />

Tm du seuil à 20 MeV . 100<br />

C-II - CALCULS DE CONSTANTES NUCLEAIRES - 105<br />

C-II-I - Taux de réaction thermonucléaire pour la réaction<br />

U<br />

B • p_^3 4<br />

He + 8,68 MeV 105<br />

C-II-2 - Réactions (n,Xn) et (n,X nf) sur noyaux lourds . 107<br />

C-II-3 - Réactions (n,y), (n,2n) et (n,3n) sur noyaux de masse<br />

intermédiaire . 113


- 3 -<br />

C-II-4 - Sections efficaces de production de rayons Y<br />

par la réaction (n.n'Y) sur le Chrome et le<br />

Nickel naturels . 115<br />

C-III - AUTRES ETUDES DE MODELES HUCLEAIRES - 117<br />

C-III-I - Etude des effets de la déformation nucléaire sur<br />

la section efficace totale neutron-noyau . IP<br />

C-II1-2 - Etudes en modèles des couches . 119<br />

C-II1-3 - Calcul d'états non-rotationnels dans les actinides<br />

par un modèle R.P.A. schématique . 121<br />

C-II1-4 - Techniques nouvelles en modèle de "folding" . 124<br />

C-IV- ETUDES EN MODELES MICROSCOPIQUES DU TYPE HARTREE-FOCK - 132<br />

C-IV-1 - Etude des propriétés de déformation (transitions de<br />

forme) des isotopes 148, ISO, 152 et 154 du Samarium . 132<br />

C-IV-2 - Systèmes nucléaires déformés traités sur une base<br />

"2 centres" 136<br />

C-IV-3 - Corrections du second ordre aux énergies Bartree-Fock<br />

des noyaux sphériques . 142<br />

D - BIBLIOGRAPHIE - 143<br />

E - SEMINAIRES - 154<br />

Ce compte-rendu a été édité par M. DIDIER, Adjoint au Chef du Service de<br />

Physique Nucléaire .


EQUIP;


A-! - ACCELERATEURS<br />

A -I -1 - Van de Graaff Tandem .<br />

Le Van de Graaff Tandem type E.N' a subi des modifica­<br />

tions qui ont permis de porter sa tens on nominale de 6 MV A<br />

7 MV. L'opération consiste à remplacer l'Stubesaccéléraieurs<br />

à électrodes d'aluminium par des tubeeà électrodes d'acier<br />

inoxydabl- et à ajouter 30"/, de SF6 au mélange de gaz d'iso­<br />

lement composé jusqu'ici de CO-. et N^.<br />

La modification qui a été commencée en février a pris<br />

beaucoup plus de temps que prévu car les deux sections basre<br />

énergie du nouveau tube ont été endommagées au cours du<br />

conditionnement et ont dû repartir chez le constructeur pour<br />

y être remises en état. De nouvelles sections de tube ont été<br />

installées en juin mais Les essais à 7 MV n'ont pas pu avoir lieu<br />

avant le mois de décembre 1974, afin de r.e pas irop perturber<br />

le programme expérimental en cours. La maenine a fcnc'i'>,iné<br />

dans l'intervalle jusqu'à 6 MV seulement, avec le mélange<br />

gazeux initial. L'utilisation la plus fréquente a été la oroductiou<br />

de neutrons à l'aide des réactions D(d,n) He et T(p, n) He avec<br />

cibles gazeuses de deuterium ou de tritium.<br />

Les moyens de contrôle du vide dans le tube accélérateu*-<br />

ont été considérablement améliorés afin de prévenir , >ute<br />

introduction de SF6, dont l'effet corrosif peut être très :r.,por-<br />

tant dans les conditions qui régnent à l'intérieur du tube lorsque<br />

l'accélérateur fonctionne (faible pression et champ électrique<br />

intense).<br />

La réception technique de l'accélérateur à 7 MV a eu lieu<br />

le 17 décembre dans les conditions prévues par le contrat c'est<br />

à dire avec un faisceau analysé de protons dont l'intensité était<br />

supérieure a 4 M A. On a obtenu aisément 6 tiA de protons<br />

de 14 MeV,


- 6 -<br />

Le iO décembre, un début d'incendie a partiellement<br />

endommagé les circuits annexes d', la source d'ions hélium<br />

lùhium. Le nettoyage de toute l'installation et la remise en<br />

otat dec circuits demai-deroat plusieurs semaines.<br />

A-1-2- Van de Craaff 4 MeV :<br />

Le Afen de Graaff 4 MrV qui,depuis son installation au<br />

CEB- 3 en 197 3, fon*.:


A. I. 4- Problème» particulier» :<br />

A. 1.4. I- Syatème de sécurité des accélérateur» :<br />

- 7 -<br />

Un nouveau système de sécurité a été installé en<br />

1974, l'ancien système s 1<br />

étant avéré insuffisant et<br />

périmé. Le démarrage d'un accélérateur est mainte­<br />

nant asservi à une chaine de sécurité sur laquelle se<br />

trouvent de» contacts de ronde et de fermeture des<br />

portes. De» systèmes d'alarme permettent de couper<br />

rapidement les machines ou de débloquer les portes<br />

en c»-. de danger. Quelques améliorations de détail<br />

sont en cours pour faciliter l'exploitation de ce système<br />

qui donne entière satisfaction sur le plan de la sécu­<br />

rité du personnel.<br />

11 reste cependant la partie contrôle des rayonne­<br />

ments à reprendre entièrement dès que possible (TCR).<br />

(A. DANDINE, D.DIDIER. A. COUR TAIN. L. SINOPOLÎ).<br />

A. 1. 4. 2- Automatisation :<br />

Les travaux sur l'automatisation des accélérateurs<br />

sont décrits plus loin au chapitre "électronique Nuc­<br />

léaire", (chapitre A. II).<br />

A. 1.4. 3- Spectromètre magnétique split-pole :<br />

Les études préparatoire» à l'utilisation du spectro­<br />

mètre magnétique split pole ont porté sur :<br />

. le caicul de» trajectoire»<br />

. le» essai» de détecteur» particules.<br />

- Un programma de calcul des trajectoire, de»<br />

particule» dan» le plan médian du spectromètre magnéti­<br />

que ESP60 a été écrit et mi» au point LU' ** permet<br />

de déterminer la position du plan focal et celle des<br />

détecteurs dan» ce plan pour chaque type de particule»<br />

d'énergie donnée. Ce programme tient compte de»<br />

effet» cinématique» de la réaction nucléaire et de<br />

l'ouverture angulaire du faisceau de» particule»<br />

détectées.


Référence :<br />

- 8 -<br />

Les valeurs ainsi déterminées s'accordent avec celles<br />

obtenues expérimentalement ; en utilisant les rayons<br />

alpha émis par une source de Pb et les protons de<br />

56<br />

10 MeV diffusés inélastiquemsnt par Fe. On a pu<br />

montrer, en outre, que la mesure du temps de vol des<br />

particules dans le spectromètre permet d'identifier la<br />

nature de la particule émise.<br />

- Un compteur à fil type BORKOWSKI (cf Fig. 1 ) dont la<br />

surface utile couvre tout le plan focal du spectromètre<br />

(60 cm) a été réalisé. Ce compteur définit la localisation<br />

d'une particule avec une précision de 0, 9 n.m. Cette<br />

résolution a pu être obtenue grâce à l'utili.ation d'un<br />

préamplificateur de tension réalisé par nos soins et<br />

directement relié au fil résistif. La linéarité du compteur<br />

est, avec ce préamplificateur, meilleure que S*/, sur<br />

toute sa longueur. On espère avoir avec ce compteur une<br />

résolution totale de 7 keV, obtenue précédemment avec<br />

un compteur similaire de longueur utile égale à 20cm.<br />

- Dans le but d'entreprendre des expériences du type<br />

(d,pf) où les pro*ons détectés par le spectromètre ESP 60<br />

seront enregistrés en coincidence avec les fragments de<br />

fission ; il s'est avéré nécessaire d'améliorer la résolution<br />

en temps du compteur (40 ns). A cette fin nous faisons<br />

fonctionner ce dernier en mode AE en détectant simulta­<br />

nément les particules dans un scintillateur plastique accolé<br />

à la face arrière du compteur (figure 1). La résolution<br />

ainsi obtenue a été estimée à 4 ns.<br />

(J. SK,AUD, D. DANGOULEME? P. LE FLOCH?<br />

J.P. LOCHARD, M. JOLIBOIS)<br />

£lj Calcul des trajectoires dans un spectromètre magnétique "Split-Pole"<br />

Patrick LE FLOCH - Rapport de stage de fin d'Etudes (Ecole Cent Mie ) 74<br />

*~D. DANGOULEME Stagiaire militaire<br />

P. LE FLOCH Stagiaire universitaire


(«•a. M2|4««)<br />

^^Si^^S^§§$J$$^^^^^^T<br />

VfMf<br />

MfTMWNI<br />

WTILUTEM<br />

- 9 -<br />

Fig. 1 : Scheme du compteur I fil réeittif et du détecteur a scintillation.


A-II - ELECTRONIQUE NUCLEAIRE :<br />

A-II-I- Automatisation des accélérateurs :<br />

- 10 -<br />

Un système de centralisation et d'acquisition de données<br />

a été installé sur U section haute énergie de l'accélérateur<br />

Van de Graaff Tandem. Il se compose d'un réseau d'intercon­<br />

nexions reliant différent* tableaux disposés le long du tube<br />

accélérateur et dans la salle de commande de la machine, à<br />

an tableau central installé dans la salle de mesure près d'un<br />

calculateur (ATR 2 - Cil 10020). Un multiplexeur analogique<br />

et un voltmètre digital à 14 digits, commandés par le calcula­<br />

teur, permettent la digital:sation des grandeurs analogiques<br />

suivant des séquences de scrutation programmées. Ce système<br />

permet actuellement l'étude et la surveillance des équipements<br />

d'optique et de transport du faisceau dans les différentes salles<br />

d-e cible. Les paramètres mesurés sont stockés sur bande ma­<br />

gnétique (sur ETD). Le $ programmes de dépouillement<br />

(linéarisation, tracés de courbes, édition d'un journal de bord)<br />

sont en cours de miae au point.<br />

Différents équipements complémentaires sont en cours<br />

de réalisation : un multiplexeur à 256 voies pour la centralisation<br />

d'états tout ou rien, une console destinée à la salle de commande<br />

de la machine permettant d'entrer dans l'ordinateur,des valeurs<br />

numériques d'opérandes telles que énergie demandée, type de<br />

particule accélérée, salle de cible utilisée et d'afficher sur<br />

des indicateurs la valeur numérique décimale de la fréquence<br />

d'excitation qu'il est nécessaire d'appliquer à la sonde à RMN<br />

de l'aimant d'analyse utilisé. Le résultat du calcul, dont le<br />

programme est en cours d'écriture, sera également utilisé par<br />

le système de régulation automatique du champ des aimant»<br />

d'analyse.<br />

- Grâce à l'expérience acquise à la suite des études<br />

menées sur l'aimant d'analyse de l'accélérateur 550 keV. un<br />

système de régulation du champ magnétique de l'aimant d'analyse<br />

à 90 degrés du Tandem a été étudié. Malgré des difficultés


- I I -<br />

dues en particulier à la nature mime de l'aimant (très grand<br />

retard champ-courant dû à la masse et à la construction non<br />

feuilletée du circuit magnétique) un système global de recherche<br />

automatique et de régulation du champ à partir de l'affichage<br />

de la fréquence d'excitation appliquée à la sonde du gaussmètre<br />

a été mu en place ; il résoud les problèmes de commande auto­<br />

matique et d'asservissement de la fréquence de l'oscillateur<br />

du gaussmètre. de recherche automatique de la résonance<br />

magnétique nucléaire et de la régulation du courant de l'aimant.<br />

Cet équipement, qui présente encore que'ques<br />

défauts (en particulier un temps de recherche assez long du<br />

fait de la réponse de l'aimant) doit être repris prochainement ;<br />

il reposera alors sur une méthode originale d • pilotage de la<br />

fréquence


- 12 -<br />

éventuels, sécurités sur les débits des alimentations, arrêts<br />

puis régulation sur un faisceau dj particules "parasites" (c'est<br />

à dire de charge différente de celle demandée mais fournissant<br />

un faisceau et donc un signal d'erreur sur les lèvres de régula­<br />

tion), ajustement des temps de réponse des commandes des<br />

organes mécaniques.<br />

A-j 1-2- Amélioration des moyens d'acquisition de données :<br />

Différentes actions ont été menées pour l'amélioration<br />

des moyens d'acquisition et de traitement des données à l'aide<br />

des systèmes organisés autour des calculateurs ; elles ont pris<br />

des formes variées : assistance au cours du couplage des<br />

équipements de mesure aux systèmes, réalisations d'interfaces<br />

et couplage d'appareillage s, réalisations ponctuelles de<br />

circuits logiques ou analogiques spécifiques d'une expérience,<br />

étude et réalisation de circuits ou systèmes complexes destinés<br />

à augmenter les possibilités des systèmes existants.<br />

- Mitra 15/30<br />

i- Etude et réalisation d'un coupleur d'accès direct mémoire<br />

et interface avec un *y-.terne d'acquisition existant.<br />

+ Etude et réalisation d'un coupleur pour chassis Camac.<br />

Ce coupleur permet la lecture par le calculateur du contenu<br />

des échelles placées dans le chassis Camac. Il permet<br />

l'adressage et assure le découpage de l'information et la<br />

commande des échelles.<br />

f Etude et réalisation d'un bloc d'affichage de contenu d'échelle<br />

(8 décades) commandé par le Mitra 15.<br />

+ Adaptation d'une unité de visualisation spécialisée à tube<br />

mémoire.<br />

+ Réalisation d'une console d'appel de programmes.<br />

- Multi__8_<br />

+ Couplage en entrée et en sortie d'un bloc mémoire type<br />

BA 163.


- 13 -<br />

+ Etude et réalisation d'un multiplexeur permettant rextension<br />

des lignes d'entrée/sortie. (4 lignes d'entrée 32 bit*; en<br />

1 ligne 32 bits ; 1 ligne de sortie 32 hits en 4 lignes a»<br />

sortie 32 bits) (réalisation en cours).<br />

- ATRj Cil 10020<br />

+ Différents circuits logiques ont été étudiés et réalisés ;<br />

ils assurent des commandes d'appareillage : blocage<br />

d'échelles, de codeurs, de CTA, détermination du temps<br />

actif d'acquisition, circuit d'alarme etc. . .<br />

+ Un système de régulation et de stabilisation du gain global<br />

des chafnes de détection a été mis en place. Huit chaînée<br />

(maxi.num) sont commandées simultanément. En ce qui<br />

nous concerne roui avons étudié et réalisé un générateur<br />

d'impulsions à 8 voies, très stable en amplitude.capable<br />

de commander les diodes électroluminescentes qui excitent<br />

les photomultiplicateurs. Par ailleurs nous avons réalisé, à<br />

partir d'une ligne de sortie du calculateur, la commande<br />

d'un ensemble de huit convertisseurs digitaux analogiques<br />

(12 bits) qui assurent à leur tour le contrôle par tension de<br />

huit alimentations THT programmables de manière analo- I<br />

gique. L'ensemble des opérations de stabilisation est effec­<br />

tué par le calculateur : commande des séquences de stabili •<br />

sation (création des pics de référence), calcul des dérives<br />

éventuelles de ces pics, commande modulée des valeurs<br />

des THT pour corriger les dérives.<br />

- ATR 2 CH 10020<br />

+ Un système de centralisation et d'acquisition de mesure<br />

sur accélérateur a été couplé à l'ordinateur. Il se compi se<br />

d'un amplificateur à gain programmable, d'un multiplexeur<br />

adressable rapids 64 voies bifilaires (128 voies monofilaires)<br />

d'un échantillonneur-bloq' «mr et d'tn codeur analogique<br />

digital rapide, à poids, 14 digits plus signe. Les séquences<br />

de scrutation sont initialiséss par une horloge à quartz


- 14 -<br />

réglable ; des lors, 'outes les opérations sont commandées<br />

par le calculateur : il fournit en particulier la succession<br />

des adresses de voies à scruter avec les gains correspon­<br />

dants et transfère les résultats codés en mémoire. Actuel­<br />

lement la succession des adresses de voies à scruter sont<br />

précisées à l'aide d'un télétype.<br />

(J. P. LAGET, M. RENAUD et les Techniciens du Groupe).


A-III- INFORMATIQUE<br />

A-4II-1 - Système d'acquisition et de traitement des données :<br />

- 10020 ATR - ETD<br />

Ce système, constitué de deux ordinateurs 10020 de<br />

configuration réduite, pour l'acquisition (ATR) et d'un troisième<br />

10020 plus puissant pour le traitement (ETD), comprend également<br />

une visualisation S1NTRA VU 2000. Les améliorations apportées<br />

à la bibliothèque de programmes système permettent d'utiliser<br />

désormais toutes les possibilités qu'offre cet ensemble et en<br />

particulier depuis cette année :<br />

+ La régulation automatique du gain des chaînes et scintillation.<br />

+ L'acquisition des informations concernant l'optique du faisceau<br />

du Van de Graaff Tandem.<br />

+ L'exploitation conversationnelle des données à l'aide de la<br />

visualisation SINTRA.<br />

- Système d'acquition MITRA 15 :<br />

Le nouveau système d'acquition MITRA 15 a été mis<br />

en service au mois de mars. Les deux fonctions - acquisition,<br />

prétraitement en ligne d'une part et prétraitement en différé<br />

d'autre part - peuvent être réalisées simultanément.<br />

Ce système multiparamétrique peut traiter un nombre<br />

quelconque d'informations corrélées ou non. Il peut travailler<br />

en séquences programmées, par exemple acquisition des dorinées<br />

de l'expérience puis contrôle d'un moniteur, ces séquences étant<br />

répétées n fois. Les informations, conditionnées de plusieurs<br />

façons différentes, peuvent être visualisées durant l'acquisition.<br />

Les spectres mis en mémoire sont traités par des programmes<br />

mis sur disque ou assemblés à partir de cartes perforées.<br />

15


III-2 - le-minai IRIS 45 :<br />

- 16 -<br />

Le terminal IRIS 45 reliant CEB-3/PH aux ordinateurs<br />

CISI de Saclay a été amélioré au cours de l'année 1974 grace au<br />

remplacement du lecteur de carte et de l'imprimant*- par des<br />

périphériques ayant de meilleures performances (respectivement<br />

1200 cartes/minute et 1200 lignes/minute) et grace à l'utilisation<br />

d'une nouvelle ligne ?TT plus rapide (40. 800 bands au lieu de<br />

4800). La somme de travail demandée au terminal est de l'crire<br />

de 1400 passages par mois.<br />

La fiabilité de tout ret enoâmble est loin d'être satis­<br />

faisante et des améliorations sensibles sont souhaitées au niveai'<br />

de la ligne et des ordinateurs de la OJSI.<br />

(Y. d« PENQUER, M. GL7LI.OUD rt les agents du Groupe).<br />

III-3- Programmes de calcul :<br />

In plu? dee program m* s spécifiques réivi^n inr le«<br />

phvtîiciens pc„r leu-s besoin» propres, \a biblv?thèoue de pro-<br />

»:rarrm es d'-. -rvice a Zté enrichie par )r. Bureau de Calcul.<br />

Panr.i les no>;v,e et de<br />

représentation de surfaces.<br />

•• MOrOP : modèle optique de F. G. PL** EU aver. tra. ' graphique.<br />

COkPWM, CORFISS et CORN°V : un* se" rie


- !7 -<br />

- TRAME et OOM1NO : pou* la création de» bande» le données,<br />

u'Ui-ié"*» dan* le* ^ro^raurn^e» de Monti Carlo, â<br />

partir de la bande ENi>F/ 3<br />

- SPLIT : calcul de» *• -jectoi.-e» die* particules dans -J i **>ec-<br />

txograpi e magnétique.<br />

- ERG1, BIGO, 1X>LEX et feutres ^rivé» : call il Je» et»t»<br />

exciter d


A-IV-TECHNOLOGIE<br />

- 18 -<br />

A-IV-1- Le laboratoire des cibles a fourni, en plus des cibles usuelles<br />

adsorbées sur support épais, des cibles autoportées de Si Ge<br />

Bi Au Li C Te Ni V et des cibles de deutérivjri et de tritium<br />

adsorb? dans du Ti'ane de 150^4g/cm2 autoporté.<br />

I.naque nouvelle cible autoportéc représente un cas<br />

particulier et demande une mise au point appropriée.<br />

Des feuilles .-ninces en plastique (Vyna) ont et»' rendues<br />

cond i> trices par dépô' ('•un? couche de 50^»g/cmZ d'Aluminium.<br />

r<br />

es cible- et des dépôts divers ont également été<br />

r''-U3és pour le CEN/j"\R, le L.CA et le Service Radiochimie de<br />

la DAM.<br />

A -iV-2- Le ?iurea . d? Dessin >.i l'Atelier ont étuiié et réalisa des 'iiWftn-<br />

L.crs détecteur poui la mesi,- de £ (l'énergie cir«.'ique modern,;<br />

des fr gmenti ,1e fir*in,'<br />

Le Groupe accélérateurs a également bé«'- ficié d'.s<br />

fabrications du Groupe Tecnnoioruap


A-V- REPARUTION i)U TEMPS DES AcCELTIATTURS EN 197<br />

1<br />

- :9<br />

(Temps exprimés en ;i*ures)<br />

"1 Vau ij: Graaff ! Van de o t a<br />

J 7*ndem 4 .leV<br />

Entre*-;*'» tparjit; -a 170 660<br />

Arrêta <br />

* -->nt 6 ' eutet r/uei, à l'incendie v J<br />

i 'J..2. 74<br />

* * en g:in"ft parri» iour a transtormatio.i er super EX


- PÂJ7TÏE 3<br />

EXPERIENCES ET UlTEFPRETATTOffi


n-I-1 - P!?ODlTTION_Dt NTlTROrjSMONOCI.jm^l'F^<br />

CAZEI ,<br />

5LS_DE_DEUTERIL'M_I:T_^_TRITIU;J -<br />

Les etudes de diffusion de neutrons rapides auprès d'un accéléra­<br />

teur tandem Van de Craaff nécessitent la production de flux ir.ceriS.es de<br />

neutrons monocinétiques. La réaction D(d,n) :ie pernec de produire de<br />

tels flux dans la panne d'énerfie de neutrons de ^ à v ''«•'-'. Au de.î,<br />

cett* réaction s'accoripapne de la réaction Dfd.np)!'; qui produit ur. spec­<br />

tre continu de neutrons et dont la section efficace augmente rapider-.ent<br />

avec l'énerfie incidsnte. On utilire alors, de préférence, la réaction<br />

T(p,n) He pour produire les neutrons d'énerpie supérieure à 9 'te'.'. In<br />

effet la section de "break-up" du triton : T(p,r.p)'J ( A<br />

= -6,258 "eï"; est<br />

négligeable devant celle ce la réactif" ""'-,r.) Te < r<br />

= -0.7*i '.'.e'') ivec<br />

dos protons d'cnerp,ie incidente inférieure 1 !2 *'eV.<br />

Vous avons conçu, réalisé et experirenté diverses cilles fazeus-.s<br />

de dcutlriur et de tritiun destinées \ la production de neutrons î par-<br />

\ir des réactions n(d,r.) V.c et T(p,n) î'e. Le refroidissement de la fe­<br />

nêtre d'entrée de la cible est assuré iar rne circulation du Paz lui-<br />

n?r>e dans le cas de la cille de deutériut", par circulation d'héliur d.-rs<br />

le cas de la cible de tr-'tiu-. Il pemet, dans les deux cas, un fonction<br />

nenent continu avec des courants de 3 3


- 22 -<br />

sont concordantes. Cette étude montre qu'il est avantageux d'utiliser<br />

la réaction T(p,n) pour prolonger, au de11 de 9 MeV, les Mesures faites<br />

avec la réaction D(d,n).<br />

(G. HAOUAT, S. SEGUIN, J.P. LOCUARO, J. SIGAOD, J. LA XAR).<br />

REFERENCES :<br />

flT SEGUIN S., Rapport interne non puhlU (1971).<br />

£2] HAOUAT C, SEGUIN S., <strong>Not</strong>e <strong>CEA</strong>-S-I739 (1974).<br />

£3]] KINNEY W.E., PERET F.G., ORHL 4780 0972).


Neutrons produits a partir<br />

TABLEAU I<br />

- 23 -<br />

de la réaction T(p,n) 3<br />

He D(d,n) 3<br />

He<br />

Energie dea neutrons<br />

Ole»)<br />

Energie aoyeune des particules<br />

incidentes (HeV)<br />

Courant aoven («A)<br />

Pression cible gaz«use (At)<br />

Section efficac 1 0", .<br />

(nb/sr)<br />

l<br />

*<br />

Base de vol (r)<br />

Contribution des facteurs<br />

affectant la résolution<br />

Dispersion en énergie<br />

de la cible<br />

Dispersion en teape due 1 la<br />

longueur de la cibla (3ca)<br />

Dispersion en énergie due A<br />

l'angle d'ouverture du fais*<br />

ceau de neutrône (S deg-]<br />

Dispersion en teaps du<br />

faisceau<br />

Dispersion due à l'épaisseur<br />

du sciatillateur (5ca)<br />

Dispersion sur la longueur<br />

de vol due à la diaanaion de<br />

l'échantillon<br />

Diaparaion en teaps due a<br />

l'électronique<br />

Dispersion totale!** 1<br />

"***<br />

en inergia<br />

AE<br />

(keV)<br />

120<br />

«0<br />

14*<br />

8.05<br />

S.75<br />

3<br />

2<br />

26.2<br />

B<br />

Al­<br />

fas)<br />

1,46<br />

0,85<br />

0,70<br />

0,9<br />

«.29<br />

0,39<br />

1.21<br />

2.70<br />

AE<br />

8,05<br />

A.8<br />

2<br />

1<br />

73<br />

8<br />

(keV) (as)<br />

80<br />

50<br />

150<br />

1.02<br />

1.33<br />

0,6'.<br />

1,1<br />

1,29<br />

0,39<br />

1.21<br />

t 71


Odeg<br />

180<br />

- 24 -<br />

r-T \ - fig, \ -, Distribution angulaire des neutrons diffusés élastiquemtnt<br />

par 0.<br />

a) pour des neutrons incidents de 8,07 ± 0,15 MeV produits<br />

avec la réaction T(p tn) He.<br />

b) pour des neutrons incident* de 8,04 t 0,15 MeV produits<br />

avec la réaction D(d,n) 3<br />

He.<br />

c) comparaison avec les données de W.E. KINNIY et al. X 3J<br />

â 8,04 t 0,05 MeV (réaction D(d,n) 3<br />

He).


Z-l-2 - DIFroSigN_DFJ_NEyT^S_^IDFS_PAR_LE_ÇARBONE.<br />

Les sections efficaces de diffusion des neutrons rapides par le<br />

carbone ont été Mesurées entre 8 et 14,5 HeV par pas de 0,5 MeV. Les<br />

distributions angulaires de diffusion élastique et inélastique (corres-<br />

pondant au premier niveau d'excitation de C) ont été enregistrées à<br />

l'aide du spectromètre de neutrons par temps de vol installé auprès de<br />

l'accélérateur Van de Craaff TandemTl"! . Ces données prolongent, à<br />

plus haute énergie, des mesures (n,n'y) entre 5,8 et 8,8 MeV effectuées<br />

antérieurement dans ce laboratoire[~2J . La comparaison de certains de<br />

nos résultats avec ceux précédemment publiés lu dessous de 9 MeV et<br />

autour de 14 Mevl 3-6 I indique un bon accord. Aucune autre contribution<br />

expérimentale ne senble avoir été publiée, a ce jour, entre 9 et 14 MeV.<br />

Nous avons cherché â vérifier la cohérence des données existantes<br />

pour la réaction n+ C. A cet effet nous avons comparé la somme, a_(soni),<br />

des sections efficaces intSgrées de diffusion élastique et inélastique<br />

mesurées dans cette étude et de celle des réactions (n,oo) et (n,n'3x)<br />

précédemment rapportées, aux sections efficaces totales o_ publiéesi 7 I .<br />

La figure I montre la concordance entre o_(soa) et o_ dans toute la gam­<br />

me d'énergie considérée.<br />

Les tracés de la figure t correspondent aux valeurs que nous pro­<br />

posons pour les sections efficaces de diffusion élastique et de diffu-<br />

12<br />

svon inélastique par le premier niveau de C entre 5 et 14,5 MeV. La<br />

forme de ces tracés est déterminée de façon que la somme des différentes<br />

12<br />

contributions de la réaction n+ C soit égale à la section efficace totale<br />

mesurée. Ces courbes ne sont pas déduites d'un calcul théorique<br />

13<br />

mais elles tiennent compte d*s résonances dans le noyau composé de C.<br />

Leur comparaison avec les courbe* évaluées (ENDF/B3) fait apparaître un<br />

désaccord asset important. Cette évaluation était basée, dans la gaame<br />

d'énergie comprise entre 4,8 et 8,8 MeV, sur les données surestimées de<br />

la réaction (n.n'y) rapportée» par HALL l BOKKER^sJ . Au delà de 9,5 MeV<br />

l'absence de maure ne permettait pas, avant cette étude, une décomposi­<br />

tion précise de la section efficace totale suivant las diverses sections<br />

efficaces partielles.<br />

(C. HAOUAT, J. LACHKAR, Y. PATIM, J. SIGAUD, P. COJU).<br />

25


REFERENCES :<br />

rf] HAOUAT G., LACHKAR J., SIGAUD J., PATIN Y., COÇU F.,<br />

RAPPORT <strong>CEA</strong>-R-4641 (1974).<br />

(^2j LACHKAR J., SIGAUD J., PATIN Y., Rapport interne non publié.<br />

^ 3 PEREY F.G., KINNEY W.E. r ORNL 4441 (Dec. 1969).<br />

- 26 -<br />

[V] VELKLEY D.E., BRANDENBERGER J.D., GLASGOW D.W., McELLISTREM M.T.,<br />

MANTHURUTHIL J.C., POIRIER C.P., Phy». Rev. C7 (1973) 1736.<br />

£5] CLARKE R.L., CROSS W.G., Nucl. Phy». 53 (1964) 177.<br />

£ôj BOUCHEZ R., DUCLOS J., PERRIN P., Nucl. Phy». 43 (1963) 628.<br />

[[73 CIERJACKS S., FORTI P., KOPSCH D., KROPP L., NEBE J., UNSELD H.,<br />

Rapport EANDC E III "U", (K.F.K. 1000).<br />

£%] HALL H., BONNER T., Nucl. Phy». |4_ (1959) 295.


En. MeV<br />

- 27 -<br />

n-I-2 - fis. I : Section efficace totale, sections tfficace* de diffusion<br />

élastique ec inélastique (f^-4,43 HeV) entre 5 tt 15 MeV.


-3 - ETODE_DE_U_œF0R^nON_DES_:S^i£S_P^<br />

DESJJEUTRONS.<br />

La transition entre les noyaux sphériqves et ceux qui présentent<br />

une deformation permanente autour de N - 88-90 a été clairement établie<br />

expérimentalement pour les isotopes pairs de Nd à partir de la réaction<br />

(t.P^'J •<br />

P o u r l e s<br />

i»ot.ap«« de Sm (Z-62), ce noyau de transition devrait<br />

correspondre soit 2 Sm soit a Sm. Des récents calculs de dé formal<br />

Aft<br />

tion ont montré que Sm peut être considéré comme sphérique et que<br />

' Sm est probab 3 anient faiblement défomé^J . Les sections efficaces<br />

totales des neutrons ont été mesurées pour les isotopes pairs de Sm^j<br />

Leur variation avec l'énergie des neutrons présente des écarts signifi­<br />

catifs entf- les différents isotopes dans deux gammes d'énergie : autour<br />

de 3 MeV et autour de 7 MeV. Ces écarts ont été attribués aux effets de<br />

déformabilité des noyaux. Par contre, il a été montré que l'influence<br />

des termes d'isospin est beaucoup trop faible pour expliquer ces effets<br />

I A I . En utilisant les paramètres de diffusion qui rendent compte de la<br />

variation des sections efficaces avec l'énergie dans la gamme d'énergie<br />

de 0 a 16 KeV, les calculs de LACRA!»'GEL 4<br />

J prévoient des effets de la<br />

déformation sur la diffusion élastique et inélastique des neutrons.<br />

Pour vérifier les résultats de ce calcul et étudier la déformabi­<br />

lité des isotopes de Su, nous avons entrepris la mesure des distributions<br />

angulaires des neutrons diffusés élastiquement et inélafctiquement par<br />

IA8<br />

Sm, 150<br />

Sn, I52<br />

Sm, l5A<br />

Sm et<br />

U 6<br />

Nd à l'énergie des neutrons de 7 MeV.<br />

Les échantillons utilisés sont des poudres d'oxyde comprimées . Ils<br />

sont placés à II cm d'une cible gazeuse de tritium où sont produits les<br />

neutrons. Ceux-ci sont diffusés et détectés par un spectrometre à temps<br />

de vol constitué de quatre chaines de mesure placées 3 8 m du diffuseur.<br />

La résolution en temps de 2,6 ns correspond â une résolution totale en<br />

énergie de 152 keV ; elle permet de séparer les neutrons diffusés par<br />

le fondamental de ceux qui sont diffusés par le 1er niveau excité dans<br />

le cas de Sn, Sm et Nd qui sont séparés respectivement de<br />

551 keV, 334 keV et 453 keV. Elle permet de résoudre partiellement, aux<br />

nnrles de diffusion arrières, les pics relatifs à ces deux niveaux dans<br />

152<br />

le cas de Sm (122 keV). Un spectre de temps dc vol est présenté sur<br />

la fig xe I. Les sections efficaces différentielles ont été mesurées,<br />

au cours de 7 enregistrements successifs, à 24 angles difféients entre<br />

20 et 140 degrés. Le traitement des données est en cours.<br />

(G. HAOUAT, J. LACHKAR, Y. PATIN, J. SIGAUD, P. COÇU, M.T. McELLISTREM?<br />

R.E, SHAMU**),<br />

* Université de Kentucky, Lexington, Kentucky, USA^ Collaborateurs<br />

f » Université de Michigan, USA. J<br />

i t r a n<br />

8<br />

e r<br />

*'


REFERENCES :<br />

- 29 -<br />

[jj CHAPMAN R., McLATCHIE :•... «CITCHJ.NC J.E., Phys. ;*tt. B3J_ (1970) 292.<br />

I 2 J GOGNY D., consnunicaion dan* ce rappcf..<br />

[_3J SI-AMU K.E., BERNSTPIN E.M., BL^NDIN C, RAMIREZ J.J., ROCH.M' C,<br />

Phys. Lett. 45B (1973) 241.<br />

[\J LACRA.1GE Ch., Journ. Phys. Lett. 3_5 (1974) 111.<br />

• ~ Les isotopes proviennent de Oak Ridge National laboratory.


(D<br />

c.<br />

to<br />

H<br />

><br />

Z<br />

E 7.0<br />

«<br />

140<br />

fi<br />

O<br />

H o M il<br />

m e<br />

O<br />

o<br />

CI<br />

s<br />

S r»<br />

* o o CD<br />

o o o «9<br />

o *> II 1.<br />

o* e a *fc<br />

.s »<br />

e<br />

frfuej tsj fj(|««N<br />

Fig. 1 : Spectre de temps de vol des neutrons diffusés per<br />

En - 7,00 ± 0, MeV<br />

150 STI.<br />

S. . • 140', Bee* de vol L • 8,0 m.<br />

Ce spectre montre les contributions de 0 (Sm.0,) et de<br />

C (container de pclyéchylène).<br />

•m


DE_Se.<br />

• J: -<br />

Nous avons étudié expérimentalement la diffusion élastique et<br />

76 78<br />

inélastique des neutrons par les isctooes pairs -îc Sélénium ( Se, Se,<br />

PC fiî<br />

Se, Se) aux trois énergie* incidente» rie 6, 8 et 10 MeV. Les neutrons<br />

ont été produits au moyen de cibles gezauses de deuterium et de tritium.<br />

Les Échantillons de Se se coassaient de poudres de Séléniun Métallique<br />

(50 g environ) isotopiquemer.t séparé, placées dans des récipients de po­<br />

lyethylene. Les neutrons diffusés ont été détectés et analysés au moyen<br />

du spectmnètre de temps de vol décrit dans la référence! M . LA dis­<br />

persion totale en énergie était comprise entre 180 et 300 keV. Ces con­<br />

ditions expérimentales permettaient de distinguer les neutrons diffusés<br />

par le fondamental et par le premier niveau d'excitation.<br />

L'enseable des résultats fait apparaître, aux trois énergies de<br />

neutrons incidents et tant pour la diffusion élestique que pour la dif­<br />

fusion iiélastique, une augmentation relative de la diffusion aux grands<br />

angles. Cette augmentation crott avec la masse du noyau diffuseur. A ti­<br />

tre d'illustration nous présentons dans li f'pure ; la distribution an­<br />

gulaire des neutrons diffusé* par lex ieotepes de Se a 1 ies de diffusions élastique et inélastique . Par contre, l'a­<br />

nalyse de nos résultats tend 1 montrer que les variations observées sont<br />

reliées à la dépendance du potentiel optique avec l'isospin. Cette dé­<br />

pendance a été clairement démontrée dans le cas de la diffusion élasti­<br />

que des protons [_2-4j mais ne semble pas avoir été aussi clairement éta­<br />

blie dans le cas des neutrons, avant cette étude Q-oJ . L'interprétation<br />

complète de ces résultats est en cours.<br />

Nous tenons a remercier M CARLOS (DPh-N/MF) et le Département de<br />

Recherche et d'Analyse de Saclay de nous avoir prlté les échantillons.<br />

(G. HAOUAT, J. LACHKAR, T. PATIN, J. SIGAUD, F. COCU, M.T. McELLISTREM ).<br />

|t Echantillons en provenance d'URSS.<br />

• Collaborateur è*ranger - Université de Kentucky, Lexington, Kentucky,<br />

USA.


REFERENCES :<br />

f! 1 HAOUAT G., LACHKAR J., SIGAUD J., PATIN Y., COÇU F.,<br />

RAPPORT <strong>CEA</strong>-R-4641 (1974).<br />

^ 3 PEREY CM., PEREY F.G., Phys. Lett. 26B (1968) 123.<br />

[~3j SATCHLER GR in "Isospin in Nuclear Physics" North-Holland<br />

Publishing Cc»apany, Amsterdam (1969).<br />

£4^ MENET J.J.H, Phys. Rev. C4 (1971) 1114.<br />

BECCHETTI F.D., GREENLEES G.W., Phys. Rev. JJJ2 (1969) 1190.<br />

Ts]] HOLMOVIST B., WIEDLINK T., Nucl. Phys. A188 (1972) 24.<br />

32 -<br />

£ôj N'EWSTEAD CM., DELAROCHE J., CAUVIN B., Comptes-Rendus Int. Conf.<br />

on Statistical Properties of Nuclei, Albany (N.Y.) (1971) -<br />

Plenum Press (1972) p. 367.


» « • • • ! ! • • • » » »<br />

JMUkdk*<br />

E„-8MeV<br />

-1-: Se<br />

-2-: Se<br />

-3-: Se<br />

-4-: Se<br />

- 33 -<br />

180<br />

•4 - FIR. I : Distribution an Rulai« des neutrons diffusés élastiquement<br />

par les isotopes de Se 3 l'énergie des neutrons de fi MeV.


"-I-5 - ÊiyS£_25LBIAÇTIONS_in in^ï2_SyR_US_ISOTOPES_PAIRS_DE_S^<br />

- 34 -<br />

Nous avons entrepris la mesure des sections efficaces de production<br />

76 78<br />

de rayons y émis après diffusion inélastique des neutrons par Se. Se,<br />

80<br />

Se,<br />

8 2<br />

Se, 76<br />

Ge dans la game d'énergie de 2,5 à 4,5 MeV et par ,48<br />

Sm,<br />

Sm et Sm à l'énergie des neutrons incidents de 8 MeV.<br />

Les neutrons sont produits à l'aide de la réaction T(p,n) He en<br />

bombardant une cible gazeuse de tritiua avec un faisceau de protons issus<br />

de l'accélérateur Van de Graaff Tandem. Le courant aoyen est de 2yA. La<br />

dispersion totale en énergie des neutrons incidents ainsi obtenus est de<br />

!60 keV. Le spectromêtre y utilisé dans ces expériences a été décrit pré­<br />

cédemment 11 I . Il se compose d'une diode Ge(Li) coaxiale cylindrique de<br />

100 cm3 entourée d'un scintillateur Nal(Tl) en forme de manchon. La dé­<br />

tection des photons s'accompagne d'une chrononétrie psr temps de vol qui<br />

permet de discriminer les photons de desexcitation des neutrons diffusés<br />

d'une part et des rayons y parasites d'autre part. Pour chaque transition<br />

y, la section efficace différentielle de production de rayonnement y par<br />

la réaction (n.n'y) est déterminée en valeur absolue avec une précision<br />

variant entre 10 et 20 X suivant l'énergie e< l'intensité de la transi­<br />

tion. Les méthodes de mesure et d'analyse ore. été décrites dans la réfé­<br />

rence [_2 J .<br />

Les mesures ont été faites, pour 1er. isotopes pairs de Se et pour<br />

Ce, à onze énergies de neutrons comprises entre 2,2 et 4,1 MeV et sé­<br />

parées de 200 keV (Fig.l). Nous avons ainsi enregistré la fonction d'ex­<br />

citation à 55 degrés des principales transitions observées. Ces mesures<br />

permettent de préciser le schéma de niveaux de ces noyaux. En outre, les<br />

distributions angulaires des transitions les plus alimentées ont été me­<br />

surées à l'énergie des neutrons de 3 MeV ; elles permettent de déduire<br />

le rapport de mélange de multipolarités de la transition analysée et le<br />

spin de son niveau initial.<br />

En utilisant les mêmes techniques expérimentales, nous avons enre­<br />

gistré la distribution angulaire des principales transitions éaises après<br />

diffusion inélastique des neutrons de 8 MeV par Sa, Sa, Sa. Cette<br />

et de complète l'étude de la déformation des noyaux de Sm. Le but est de<br />

préciser la nature des axcitationt fortement couplées è la bande du fon­<br />

damental dans le cas des noyaux déformés de Sa et de Sa. Le traite­<br />

ment des données expérimentales est en cours.<br />

(J. SIGAUD, J. LACHKAR, Y. PATIM, C. HAOUAT, M.T.McELLISTREM*, R. SHAMU*V<br />

f Collaborateur étranger Université de Kentucky, USA.<br />

««Collaborateur étranger Université de Michigan, CSA.


REF|B£N££§ :<br />

[ j j CHARDIHE J., HAOt'AT C. , H12HEAU C, LACHKAR J., SIGAUD J.,<br />

Rapport <strong>CEA</strong>-R-3747 (1967).<br />

- 35 -<br />

[]2j LACHKAR J., SICAUT J., PATLN Y., HAOUAT C, Nucl. Phys. A222.<br />

(1974) 333.


«•H<br />

k-V<br />

m-<br />

«<br />

"*•*•-._<br />

i<br />

i!<br />

l r(M*V><br />

I , (»»V><br />

3-1-5 - Fig. 1 : Spectre en énergie dei rayons y émit<br />

7*<br />

a 55 deg aprèa diffusion inëlastique daa naucron*<br />

aui aur lea isotopes da Ce, de Sa, Se, Se et<br />

82.<br />

Se à l'énergie dea neutrons incidents de 4,1 MaV.<br />

MM<br />

»jew<br />

n*4<br />

IA-V-<br />

"i ^"wllw.u^.<br />

T<br />

I<br />

rlMtVI<br />

l^vJ lu<br />

r-^u *4j T t<br />


• ETUDE DES REACTIONS TJCIEAIRES A TROIS C,ÎT: -<br />

Mous avons déjà étudié les trois réactions 3(p,np)P, j(r..p)2n,<br />

D(d,dn)P avec des conditions expérimentales qui fixent entièrement la<br />

cinématique. La théorie des collisions leur a été appliquée *vtc des<br />

potentiels nucléaires conservant l'isospin. Par le choix de ce nodèle<br />

on net en évidence certaines relations de symétrie entre les élérer.ts<br />

de «atrice spatiaux. Ces relations se déduisent rigoureusement de l'an-<br />

tisymétrie des fonction* d'onde initiales et finales. Pour l'étude -,uar.-<br />

titative nous nous limitons à l'approximation de Born en ondes planes.<br />

Dana ce modèle simple les résultats obtenus sont identiques pour les<br />

deux réactions n(p,pn)j> et D(n^»n>n dans de» mènes geometries.<br />

5-II-i- Réaction D(p,pn)P :<br />

Les calculs de cette réaction ont été effectués avec le ?


3-II-2- Réaction D(n,p)2n :<br />

- 38 -<br />

a) La conservation de l'isospin impose que la section efficace<br />

de la coïncidence (p-n) dans la réaction D(n,pntn soit identique 1 la<br />

section efficace (p-n) pour D(p,pn)p. De rfme, une coïncidence (n-n)<br />

serait identique à une coïncidence (p-p), l'effet coulomb ien étant né­<br />

gligé. La mesure expérimentale de (n-n) comparée ft celle de (p-p) don­<br />

nerait une appréciation du rôle joué par la charge.<br />

b) La réaction D(n,p)2n a été étudiée dans un cas de cinématique<br />

incomplète en mesurant le spectre des protons émis à 0 • 0* par rapport<br />

à l'axe du faisceau incident. Dans ces conditions on obtient un pic pour<br />

les énergies élevées du proton. Le calcul appliqué à cette réaction re­<br />

produit la forme expérimentale (fig.l). Le pic résulte de 1'accroisse-<br />

nen t des éléments de matrice spatiaux. Une part importante est vraisem­<br />

blablement due à la quasi diffusion libre, ce qui n'élimine pas<br />

une contribution de l'interaction dans l'état final des deux neutrons.<br />

2-II-3- Réaction d*D-»n»p+d :<br />

essayées.<br />

Dans cette réaction trois types de forces nucléon-nucléon ont été<br />

a) V î |(r.-r.)| ; V - -1100 MeV fm 3<br />

o • i j ' o<br />

b) V e" M^-r.)! ; v . -50 MeV , h • 0,4 fm" 2<br />

c) (V • U £«T. - h|r%rT| 2<br />

o o î j) e ' l J 1<br />

Dans le cas C, le plus élaboré, nous retrouvons convenablement la forme<br />

de la coïncidence (D-n) (fig.2), par contre la coïncidence (p-n) (fig.3)<br />

esc nettement élargie par rapport aux résultats expérimentaux. Nous cons­<br />

tatons également que les sections efficaces calculées sont 200 fois plus<br />

grandes que les données expérimentales. Ce résultat n'est pas surprenant :<br />

car pour une énergie incidente aussi faible que 12 MeV et une réaction<br />

aussi complexe, l'approximation du premier ordre est largement insuffi­<br />

sante. Par ce calcul, les coïncidences (D-p) ont même intensité que des<br />

coïncidences(D-n). Une différence entre ces deux mesures met en évidence<br />

l'influence de l'effet coulombien qui est relativement faible puisque<br />

leur rapport est de 1,2.<br />

(F. C0ÇU et G. AMBR0SIN0).


REFERENCES :<br />

- si -<br />

f"1J F. COÇU, C. AMBROSINO, D. CUERREAU, Communication soiœise à la<br />

Conférence Internationale sur les "Problèmes à petit nombre de<br />

corps dans la physique du noyau et des particules élémentaires",<br />

Université de Uval, QUEBEC, 1974.<br />

\î\ V. VALKOVIC, D. RENDIC, V.A. OTTE, W. VOS WITSCH et O.C. PHILLIPS,<br />

Nucl. Phys. A166 (1971) 547.<br />

[[3J F. COÇU, C. AMBROSI.VO, D. CUFPREAU, J. LACHKAR, International<br />

Symposium on neutron induced reaction, SMOLENICE 01-07 Sept. 1974.


soT<br />

*20h<br />

E L<br />

T 1 1 1—i \ 1 1 1 1 ! 1 r r<br />

a<br />

•oioh • *••*<br />

jh<br />

E n = 14.1MeV<br />

n =2.34<br />

J 1 I I L__L _L J L<br />

5 7 13<br />

- 40 -<br />

B-II -Fig. I : Spectre des protons de recula < 0 > • 0* dans la réaction<br />

n*D-»n+n+p. La coefficient indiqué sur la figura est le<br />

rapport de la section efficace théorique sur la nesura ex­<br />

périmentale ranenéa au pic d'interaction nautron-nautron.<br />

La courbe en trait plein est le résultat d'un calcul «jui<br />

fait appel a l'approximation des ondes planas.


et"<br />

w<br />

«<br />

><br />

E<br />

\<br />

8<br />

0<br />

4<br />

2<br />

0<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

O<br />

-^<br />

C 0:6.63MtV<br />

Htj xO.0015<br />

N 1=0.0022<br />

E dlM«V)<br />

B-II Fig. 2 : Spectres de coïncidence deuteron-neutron dans la réaction d*0 n*p*d pour nd - 19", r<br />

><br />

et On " -30*. Les coefficient» indiqués sur la fip.urc «ont définis par le rapport de la<br />

section efficace expérimentale a la section efficace théorique ramenée nu pic de quasi -<br />

diffusion libre. Ces coefficients sont différents suivant les types de potentiels nucléon-<br />

nucléon que nous avons choisi. l.t-s courlis t>n trait pKiu sont le résultat d'un calcul nui<br />

fait appel a 1 '«•, ,>roxitnut ion dus ouUcs pianos.


8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

O<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

E 0=6.63M«V<br />

M d =aoo7<br />

N, = aoos<br />

^vt&r*<br />

- H — i — > ><br />

E 0=9.73KUV<br />

0<br />

1 2 3 4 5 6<br />

•f' '4 -1 (-<br />

E 0r8.69M«V<br />

MA =0.034<br />

-| , 1 H—+•<br />

E 0 =10.70 M«V E 0 = 11.80 MtV<br />

1 2 3 4 5 0<br />

E p IM.V)<br />

1 2 3 4 5 6<br />

3 : Spectres de coincidence proton-neutron dans la réaction d*D-^n*-p*d pour Op • 19*,5<br />

On - - 30*.


B-111-1-CALCUL DE 1/EFFICACITE n<br />

lWj_DETECTEUR DENEUTRONS -<br />

La mesure de sections efficaces absolues faisant intervenir<br />

la détection de neutroi.s nécessite la connaissance précise de l'effi­<br />

cacité du détecteur . Cette efficacité peut être soit mesurée, par la<br />

méthode de la particule associée par exemple, soit calculée . La mesure<br />

ne peut que difficilement être répétée avant chaque expérience et aussi<br />

doit-on faire appel à des efficacités calculées soit par la méthode de<br />

Honte-Carlo soit par une méthode analytique . Les programmes basés sur la<br />

méthode de Monte-Carlo ( 1-4 1 sont souvent volumineux et utilisent un temps<br />

de calcul trèa long pour obtenir une bonne précision . Par contre ia<br />

méthode analytique est beaucoup plus rapide et les programmes correspon­<br />

dants! 5-6 1 peuvent être utilisés sur des petits calculateurs .<br />

A l'aide de la seconde méthode, un programme de calcul<br />

d'efficacité a été écrit en partant des idées de base proposées par<br />

KURZT5J . Ce programme est utilisable dans le cas d'un faisceau de<br />

neutrons parallèle et uniforme arrivant perpendiculairement à unr face<br />

plane d'un détecteur hydrocarboné cylindrique (épaisseur/) .<br />

L'efficacité de détection est définie par la probabilité qu'a un<br />

neutron d'induire une lumière de scintillation supérieure à un seuil<br />

fixé .<br />

Pour E < 10 MeV, les phénomènes prépondérants sont le diffusion<br />

n<br />

élastique n-p et les diffusions doubles n-p, n-p et n-C, n-p, mais,<br />

pour E > 10 MeV, les réactions nucléaires sur le carbone ne peuvent<br />

plus être négligées . Les réactions introduites dans le programme sont<br />

rassemblées dans le tableau suivant :<br />

Q (MeV) E seuil (MeV)<br />

n<br />

Réactions simples 1. n-p 0 0<br />

•» 12<br />

C(a,a) 9<br />

Be - 3.70?. b. i77<br />

3. ,2<br />

C(n.p)' 2<br />

B -12.588 13.637<br />

4. l2<br />

C(n,n*3 a) - 7.65 8.287<br />

Diffusions doubles 5. n-p, n-p 0 0<br />

6. n-C, n-p 0 0<br />

7. n-C*, n-p - 4.47,9 4.812


Les sections efficaces adoptées pour ces réactions sont<br />

celles utilisées dans le code 05S et sont de plus considérées cornue<br />

isotropes dans le centre de masse, sauf la diffusion n-p pour E > 10 MeV<br />

pour laquelle la distribution angulaire proposée par GAMMEI.I 7 ] a été<br />

employée .<br />

L'efficacité totale de détection est calculée comme étant<br />

la somme des efficacités partielles t. dues à chacune des 7 réactions .<br />

Réac^ions_simpJ.es .<br />

La contribution de la réaction I s'exprime par :<br />

,, - n R / 0e n dx . .__, —-t (E_,X ) d X<br />

Z (E ) - n a i . ) ' n j (E )<br />

n H b n - e u<br />

n = nombre d'atomes d l<br />

hydrogen; par cm<br />

n, = iiom'are d'à'ornes de carbone psr cm<br />

0 (E ) « secfirn efficace totale ce diffusion n-p .<br />

a„ (E ) - section sffiesce totale ie diffusion sur le carbone .<br />

C n<br />

X' = cos 6 , 0 étav.t l'angle nraximal dans le centre de masse<br />

max cm cm<br />

en deç£ dvq»'el la parti ci. J


12<br />

Le mécanisme de la désintégration C(n,n' 3 i) est complex*<br />

et assez mal connu . La schéma suivant a été adopé | 8 f :<br />

, 2<br />

C* n^<br />

1 3<br />

C*^n' •<br />

, 2<br />

C* U . • h<br />

e<br />

'-• i + i<br />

2 3<br />

en utilisant les rapport* d'embranchenu-nt proposés par DIETZEJ 8J , en<br />

fonction de E et lit. i'tuergie d'excitation du ~C :<br />

G<br />

A " «V '',, * ~ ° ^<br />

%<br />

dx . a. (E )f (E )<br />

4 C 0 4 n 3 ci n<br />

où £ (E ) est la probabilité pour que la lumière produite par les 3<br />

particules i soit supérieuve au seuil .<br />

La contribution de la réaction 5 est donnée par<br />

où E' est l'énergie dans le système du laboratoire, du neutrcn diffus.é<br />

n<br />

suivant l'angle û dans le premier choc . La seconde intégrale reprécm<br />

sente la fraction des neutrons n'ayant pas donné de lumière supérieure<br />

au seuil dans le premier choc . La troisième est l'absorption calculée<br />

pour une distance moyenne l'échappement du cylindre . Cette distance<br />

est fonction à la fois de la profondeur x où a lieu le premier choc<br />

et da la direction de diffusion ô , La dernière intégrale représente<br />

la fraction des neutrons qui, dans un deuxième choc, donne une lumière<br />

totale supérieure au seuil .<br />

Les efficacités partielles dues aux réactions 6 et 7 sont<br />

calculées par des relations similaires .


La variation de ces différentes efficacités partielles en<br />

fonction de E est représentée sur la figure I, dans le cas d'un seuil<br />

n<br />

de détection correspondant à E « 1 MeV . Cette figure moatre clairement<br />

n<br />

les contributions importantes des réactions 5 et 6 i. basses énergies<br />

-E<br />

n<br />

< 7 MeV- et de la réaction 4 pour E > 14 MeV .<br />

r<br />

n<br />

- Comgaraison_avec_les_^ésu^tats_du_çode_05S .<br />

La figure 2 regroupe les résultats obtenus, dans le cas d'un<br />

scintillateur NE 213 4"x2", par la méthode analytique et ceux déduits<br />

du code 05S pour 3 seuils différents, B - 1,2 et 3 MeV . Les deux<br />

méthodes sont en bon accord pour 4 < E < 12 MeV, l'écart n'excédant<br />

pas kl . Par contre, au voisinage de E "14 MeV, nos résultats sont<br />

inférieurs à ceux de 05S et ceci pour les 3 valeurs du seuil, la<br />

différence étant d'autant plus importante que le seuil diminue . Au<br />

delà de E » 20 MeV, l'efficacité calculée par 05S augmente légèrement<br />

n<br />

tandis que nos résultats décroissent en fonction de E<br />

n<br />

(0. BERSILLON) .


C'l"<br />

~ !L£_!LëJL!L:LÇ._Ê_§ ~<br />

V<br />

" V<br />

" V E R B I N S r I<br />

» W<br />

- R<br />

- BURRUS, T.A. LOVE, N.U. HILL, R. TEXTOR<br />

Nucl. Instr. Metho. 65 (1968) 8 ; R.E. TEXTOR, V.V. VERBINSKI<br />

ORNL-4160 (1968) .<br />

2^)- B. GUSTAFSSON and 0. ASPELLUND - Nucl. Instr. Meth. 48 (19 7 77<br />

3^] - W.W. LINDSTROM and B.D. ANDERSON - Nucl. Instr. Meth. 98 (1972)<br />

413 .<br />

A]]- D. HERMSDORP, K. PASIEKA and D. SEELIGER - Nucl. Instr. Meth. 107<br />

(1973) 259 .<br />

5^ - R.J. KURZ - UCRL 1i339 (1964) .<br />

6^ - S.T. THORNTON and J.R. SMITH - Nucl. Instr. Meth. 96 (1971) 551 .<br />

7J - J.L. GAMMEL in fast neutron physics (J.B. MARIOS and J.L. FOWLER)<br />

(1963) .<br />

8 J - G. DIETZE - Physikalisch Technische Bundesandtalt - Rapport ND-A<br />

(1973) .<br />

'.7


30<br />

20<br />

10<br />

NE Ï13 4"x2"<br />

B.IHtV<br />

1 o-p<br />

«<br />

tt<br />

C{fvn3e|<br />

5 ivp, n-p<br />

6 i»-C.f»-#<br />

3-IIE-l - Fig.l: Contribution des différentes réactions à l'efficacité<br />

totale (• ), Les efficacités partielles relatives aux<br />

réactions 2 à 7 sont multipliées par 2.<br />

7<br />

Calcul anotytiqu»<br />

. . RisuCota d> 05S<br />

1 B= 1 M#V<br />

2 B= 2 M»V<br />

3 8=3 M#V<br />

B-IIt-l - Fig. 2» Comparaison des résultats du calcul analytique et du<br />

code 05S.<br />

48 •


3-III-2 - DETEWjmTIUN_DES_SEÇTIOSS_LFFIÇAÇES_DE_ÇA?Ti:RK<br />

L'examen des demandes de constantes nucléaires fait ressortir<br />

un besoin très important de sections efficace» (n,v) sur une ^arœe<br />

d'énergie s'étendant de i Kev à 3 Mev. Ses évaluations peuvent ré­<br />

pondre partiellement a ces denandss, mais d'une façon générale, les<br />

résultats expérimentaux disponibles sont très peu nombreux da.o L


L?S^_DÇE_SECTI0NS_EFFIÇAÇ!S_{n A2nl_ET_£n^<br />

Le rapport <strong>CEA</strong>-F-4627 présente de façon détaillée le principe<br />

de la T!«esure des sections efficaces (n,2n) et (n,3n) basée sur lx<br />

technique du gros scintillateur liquide chargé au Gadolinium. Cette<br />

technique repose sur la détection directe des neutrons de la réaction<br />

(n,2n) ou (n,3n). Les erreurs systématiques éventuelles sont diffé­<br />

rentes de celles qui peuvent s'introduire dans la technique de œsu-<br />

re par activation, généralement utilisée dans d'autres laboratoires.<br />

La comparaison des résultats obtenus par ces deux techniques coetplé-<br />

nentaires devrait donc permettre une bonne estimation des erreurs<br />

systématiques et devrait conduire a une meilleure connaissance des<br />

sections efficaces (n,2n) et (n,3n).<br />

Le rapport <strong>CEA</strong>-R-4627 présente les résultats obtenus en 1973<br />

i .- *, , . . . 56. 59, 89„ 169^ 175 T<br />

pour les sections efficaces (n,2n) de Fe, Co, Y, Th, Lu,<br />

181, !97. 209„. 238,. , . „. , , . , 238.. „<br />

>a, Au, Bi, L et la section efficace (n,3n) de L. Ces<br />

résultats ont été complétés en 1974 par une nouvelle série de mesures.<br />

Les sections efficaces (n,2n) de Sb, Rh, W, Ni, Pt ont également<br />

été mesurées du seuil a 15 MeV.<br />

N'ous avons d'autre part mesuré la section efficace (n,2n) des isotopes<br />

76, 78, 80 et 82 du Sélénium, à partir d'isotopes séparés provenant<br />

d'URSS. L'interprétation de ces résultats est en cours, en liaiton<br />

avec Melle JARY qui réalise le calcul de ces sections efficaces 3 par­<br />

tir d'un modèle statistique. L'effort a porté également sur la mesure<br />

235 239<br />

des sections efficaces (n,2n) et (n,3n) de U et Pu. Les résul-<br />

235<br />

tats sont reproductibles pour U en dessous de 12 MeV. La dispersion<br />

des résultats obtenus entre 12 et 15 MeV est due au taux important de<br />

3<br />

neutrons parasites qui .-ccotnpapnent la réaction D(d,n) He productrice<br />

des neutrons incidents. L.i olution est à rechercher dans l'utilisation<br />

3 4<br />

des réactions T(p,n) Ile et T(d,n) He pour nroduire les neutrons inci-<br />

f!e"»t-<br />

>es résultats trèr, encourageants ont également été obtenus en<br />

239<br />

dessous de 12 MeV pour Pu. Ils devront être confirmés par une mesu­<br />

re ultérieure.<br />

(J. <strong>FR</strong>EHAUT, G. MOSINSKI, R. BOIS).


E-i::-i - >cgçg|_DES.SirçTigws.EFFICACES ^FISSION.<br />

Les mesures de sections efficaces de fission de l" effectuée»<br />

avec de» neutrons d'énergie comprise entre C,5 et 2,2 MeV correspon­<br />

dent 3 ta première £tape du programme de mesures de section* effica­<br />

ces de fission ais lur p'.td pour répondre aux dervar.de» des utilisateurs<br />

des données nucléaires.<br />

C-» assures nous permettent, d'une part de contrôler notre tech­<br />

nique expérimentale dans un domaine d'énergie où les données évaluées<br />

sont its plus précises, d'autre part de comparer les trois modes d'u­<br />

tilisation» possibles d'une chambre d'ionisation pour ce tjrp* de mesu­<br />

re : chambre 2*, chambre 4* et chambre *» avec corrélation des frag­<br />

ments.<br />

- Technique expérimentale :<br />

L'n dépôt de I00_g/ca2 d'acétate de """V, déposé par électrospraying<br />

sur du Vyns raétalisé de 30ug/cm2, constitue l'électrode centrale de<br />

la chaabre d'ionisation &v utilisée.<br />

Le flux des neutrons, produits par la réaction T(pn) Ke avec l'accé­<br />

lérateur Van de Craaff 4 Mev, est déterriné par un long cocpteur di­<br />

rectionnel.<br />

L'acquisition des quatre paramètres : l'énergie de chacun des deux<br />

fragments de fission, la somme des énergies des fragments et l'instant<br />

où se produit la fission, est réalisée avec l'aide d'un Mitra 15.<br />

Un prétraitement en ligne permet de constituer, après éliaination des<br />

fissions fortuites, les trois spectres suivants :<br />

- le spectre d'énergie des fragments de fission détectés.<br />

- le spectre de la somme des énergies de ces fragments de fission.<br />

- le spectre de la somme des énergies des fragments de fission corrélés.<br />

Ces spectres (figures 1,2 et 3) qui correspondent aux trois modes d'u­<br />

tilisation de la chambre d'ionisation, permettent de comparer ceux-ci<br />

pour des conditions expérimentales identiques.<br />

- Résultats :<br />

L'exploitation de ces spectres montre qu'entre les deux modes d'utili­<br />

sation 4w et 2ÏÏ.<br />

- la proportion des fissions perdues dans le premier cas est inférieu­<br />

re à ! Z.<br />

- le pourcentage du nombre de fissions obtenu par extrapolation du<br />

spectre vers les basses énergies est aussi deux fois plus petit dans<br />

le cas 4w, d'où une erreur correspondante diminuée d'autant.


P'autre p*rt les résultats très proches obtenus avec les modes 2*<br />

- 5i<br />

et it- ave: corrélation des fragments, font apparaître tout l'inrérêt<br />

de ce dernier nude lorsque l'activité alpha devient importante.<br />

Des ro. sures complémentaires, nécessaires à la détermination des va­<br />

leurs des sections efficaces de fission, sont en cours.<br />

- Mesures envisagées<br />

Ce programme sera poursuivi avec la nême technique par des mesures<br />

simultanées des sections efficaces de fission de K et U avec<br />

des neutrons d'énergie supérieure à 2 Mev, puis par des mesures de<br />

239<br />

sections efficaces du Pu.<br />

Pr ailèlemcnt des mesures seront entreprises sur un corps à très<br />

. . 241<br />

forte activité alpha - Am - avec un scintillateur gazeux 4*.<br />

(M. CAN'CE, C. CRENIEF, J. VniCN'I<strong>FR</strong>),


2B1C . r<br />

200. \<br />

l".<br />

B-III-4. Tic. I :<br />

CHAMBRE A FISSION In<br />

Epaisseur depot lOOjug/cm?(Acetate d Uranium 23b I<br />

Epaisseur support 20/ig/cm^ Vyns<br />

Energie neutron E n 2 ? Mev<br />

Energie cinétique<br />

des fragments de fission<br />

(Unité arbitraire )<br />

Spectre d'énercie des frajrments de fission.


2*0l.<br />

lîor. .<br />

CO.<br />

CHAMBRE A FISSION 4*<br />

Epaisseur depot 'OOjig/cm? (Acetate d Ur«nium235)<br />

Epaisseur support 20^ltt'cm' V>ns<br />

Energie neutron E n ; 2 2 Mew<br />

. a—i—! 1-<br />

10. 70. 10' .<br />

Somme des énergies cinétiques<br />

des fragments de fission<br />

(Unité arbitraire)<br />

rç-ÎTT-4. Fig. 2 : Spectre de la somme des énergies dea frapjnents de fission.


• Off<br />

«F*.<br />

B-III-4 - Tip. 3<br />

CHAMBRE A FISSION 4.1<br />

( Fragments de fission corrélés)<br />

Epaisseur depot 100nç/cm 2<br />

'Acetate d Uranium 235<br />

Epaisseur Support 20«g/cm^ Vyns<br />

Energie ••cuiron E n2 2M«v<br />

70. 10'.<br />

Somme des éntro,i«cntttquas<br />

de» fragments de fission corrélés<br />

(Unité arbitraire )<br />

P.-TIT-4. Flf». 3 : Spectre d'énergie de la somme des 5nergiefl des fracments<br />

de fission corrClé*.


c<br />

o<br />

bO<br />

tO<br />

• ^ 'O<br />

a; a.<br />

T3<br />

c<br />

a><br />

T3 - — 5,6<br />

3<br />

agm<br />

port<br />

a;<br />

rbitr<br />

lOtXPl<br />

6.V r"<br />

— u. <br />

• 114 44fffI444«ll<br />

«4M<br />

4M<br />

«44II4444K-<br />

KM<br />

MM444444MM•<br />

H44>444llall •<br />

• M444MNMM•M<br />

« 4 4 M 4 4 M • M M 4<br />

M M H K M 4 M » 4 M 4<br />

4<br />

•KM4MM4M444 4»f*****m*t I14«<br />

« • • «4M44444 zj***m**7ïi ~44 •<br />

M M M M 4 M M 4 M 4 4 >>n*X**sa4 MM •<br />

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M4M4K.M4 44IUIII44- • •<br />

MMMN • • MM 44I4I4I44K'•-<br />

• MM 44444444•••••<br />

MM . ... MM i MM44M4MM*•••<br />

M > • *•MMMMM<br />

» « • « • • • « • •<br />

M<br />

Légende<br />

433.350<br />

349 260<br />

259.150<br />

149)00<br />

99 50<br />

49-26<br />

25.15<br />

14-5<br />

4 1<br />

+ (D*f*+ 44444I4II444142«444»«444««4KMMNIII' • •<br />

0.0 • * * i t T ,<br />

* T * ' - * j 1 , j<br />

j l<br />

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^ - '<br />

0.0 0.8 1.6 2.1 3.2 «.0 «.• Ct *.«<br />

I<br />

•<br />

z<br />

r<br />

x<br />

n<br />

100*1<br />

• •ft * > I* *l<br />

Energie cinétique des fragments de fission<br />

détectés du côte du dépôt<br />

(Unite arbitraire)<br />

B-III-A. Fig. i* : Spectre biparamétrique : de l'énergie des fragmenta<br />

détectés du cStë du dépSt et de l'énergie des frag­<br />

ments détectés du côté du support du dépSt.<br />

S6 -


DETERMINAT^ EXP<strong>FR</strong>iœNTALF^<br />

DE_FISSIOS.<br />

Les précisions de 1 à 5 " actuellenent souhaitées pour les spec­<br />

tres en énergie des neutrons proopts de fission, ne sont pas entière­<br />

ment satisfaite*.<br />

Il existe des divergences allant patfois jusqu'à 5 Z dans la<br />

une du spectre la rieux connue (2 Mev 7 Mev) . Ces divergences pro­<br />

viennent essentiellement de 1'imprécision sur l'efficacité des détec­<br />

teurs à scintillation.<br />

En 1974, nous avons jugé préférable d'interrompre monentanênent<br />

iio 235 23°<br />

nos mesures en fission provoquée sur " U, U et " '?u, afin de fai­<br />

re porter notre «fforc sur la reproductibilitô des mesures.<br />

!.'ous avons étudia plus particulièrement toutes les questions se<br />

rapportant .1 la stabilité de 1 ' appareil .ape, aux méthodes de calibra­<br />

tion des détecteurs de neutrons, et à l'importance de 1'environnement<br />

pour les problèmes de bruit de fond. Lorsque le détecteur de neutrons<br />

est p.écédé d'un collimateur, le spectre observé peut être affecté<br />

par la position et la constitution de ce collimateur ; nous avons donc<br />

examiné également cette question.<br />

252<br />

Le Cf a été suggéré corame standard. Les diverses mesures rérentes<br />

sont toujours en désaccord entre elles, tant sur les valeurs de<br />

l'énergie moyenne, qui divergent de 5 X, que sur la forme du spectre<br />

252<br />

ers-dessous de 1 MeV. Noue avons cherché à obtenir avec le Cf une<br />

forme de spectre reproductible qui puisse servir de référence en fis­<br />

sion provoquée. Les mesures ont été réalisées en détectant le rayon­<br />

nement y prompt poi.r identifier la fission. Le spectre en énergie des<br />

neutrons prompts est déterminé pir la méthode du temps de vol dans 1'<br />

intervalle 80 KeV - 20 VeV. Le détecteur de neutron» est constitué d'un<br />

scintillateur liquide NE2I3 (diamètre 10 cm, épaisseur 5 cm) couplé à<br />

un photomultiplicateur XPI040. Son efficacité est fonction du gain de<br />

la chaîne et de la valeur du seuil électronique.<br />

On peut considérer que les seuils électroniques ont une stabilité re­<br />

lativement bonne ; par contre le gain de la chaîne est sensible aux<br />

variations de température du scintiliateur et du tube photomultiplica­<br />

teur ainsi qu'aux dérives éventuelle! d'autres constituants de la chaîne.<br />

Le déplacement du détecteur (agitation du liquide, changement d'orienta­<br />

tion par rapport au champ magnétique terrestre) lors d'une distribution<br />

angulaire, conduit parfois â une modification du gain de 10 l et par<br />

suite à une variation du seuil de détection.


Peur remédier 3 ces inconvénients, un systêse de contrôle automatique<br />

du gîin est utilisé dans la chaîne de détection, l'ne irpulsion lumi­<br />

neuse stable en amplitude, délivrée par une diode -ihotolurincscente,<br />

est arptiqu^e sur le «cinti 11 iteur ; une themistance compense les<br />

variations de la luminescence avec la température. Ce système, couplé<br />

à un stabilisateur de pic, et l'utilisation de sources gamma pour la<br />

calibration, nous ont permis d'effectuer des mesures parfaitement sta-<br />

252<br />

blés et reproductibles sur le spectre des neutrons de fission du Cf<br />

A plusieurs mois d'intervalles.<br />

Lorsque le seuil de détection a une valeur inférieure à 1 Mev,<br />

il est difficile de connaître sa valeur exacte car les rapports de scin­<br />

tillation entre électron et proton diffèrent suivant les auteurs.<br />

••'ous avons effectué des mesures de ce rapport dans la garvne d'énergie<br />

80 KeV à 20 MeV. Le tableau ci-dessous donne les rapports ùe scintilla­<br />

tion obtenus dans le cas du scintillateur NE2I3.<br />

Enerpie proton (Mev) 0,080 0,160 0,235 0,320 0,400 0,465 0,520<br />

Energie électron(Mev) 0,010 0,020 0,030 0,040 0,050 0,060 0,070<br />

0,580 0,690 0,890 1,070 1,220 1,590 1,820<br />

0,080 0,100 0,150 0,200 0,25''! 0.40C 0,500<br />

2,35 2,9 5 9,2 1!<br />

0,750 1 2 4 5-<br />

Nos result/its expérimentaux sur la forme du spectre des neutrons<br />

252<br />

prompts de fission du Ci sont bien représentée par une loi de Maxwell<br />

l / 2 E / T f<br />

N(E) - KE e"<br />

entre 1 et 10 MeV, avec T f - 1,48 * 0,02 MeV.<br />

Au dessous de I MeV, nos mesures donnent des valeurs majorées de 5 à<br />

10 7. par rapport à cette loi. Ces résultats sont préliminaires, des me­<br />

sures complémentaires sont nécessaires pour déterminer avec précision<br />

l'efficacité du détecteur.<br />

Des mesures à basse énergie (E < I MeV) sont envisagées pour étudier<br />

cette zone du spectre encore mal connue. De» détecteurs de neutrons<br />

plu* adaptés â cette gamme seront utilisés, le MEII0 et le scintilla­<br />

teur liquide chargé au B en particulier.<br />

(A. BERTIN).


5£_?I§5ÇAÏ9[S_;_^ÇÎŒRÇHE_DE_LA REAÇTIONin^xf ) •<br />

Les mesures du nombre moyen v de neutrons prompts et de l'éner­<br />

gie moyenne I du rayonnement y prompt de fission que nous avons réa-<br />

Y 235 239<br />

liaées pour la fission de U et Pu induite par neutrons "s' ont<br />

conduit 1 la mise en évidence de la réaction (n.yf), dans laquelle le<br />

noyau composé se désexcite partiellement par transition radiative avant<br />

fission J 1,2j . Le rayonnement y de préfission s'ajoute alors aux<br />

rayons y émis par les fragments, d'où une augmentation de E . L'émis­<br />

sion de rayons y avant fission diminue l'énergie d'excitation du noyau<br />

composé, ce qui conduit à une réduction des énergies d'excitati.on des<br />

fragmenta de iiseion et diminue ainsi le nombre de neutrons qu'ils<br />

émet'ent. Expérimentalement, on observe un mélange de fissions direc­<br />

tes et de réactions (n,yf) et les quantités observées s'expriment par<br />

les relatione f~2J :<br />

- * V -<br />

E - E • -s- «<br />

Y yi rf Y<br />

V<br />

" V<br />

d " T7 % (<br />

d? }<br />

où E . et v. sont les valeurs de E et v pour la fission directe,<br />

Yd d Y .<br />

e est 1 énergie moyenne du rayonnement y de préfission et-jw-t<br />

représente la variation linéaire[_3 J de v en fonction de l'énergie<br />

d'excitation E* du noyau composé. Le rapport de la largeur r , pour<br />

la réaction (n,Yf) i la largeur totale de fiaaion F exprime la pro­<br />

portion de réactions (n,yf) dans la désexcitation du noyau composé<br />

par fission. Pour les résonances ayant les mêmes spin et parité J ,<br />

les quantitée ê et r , restant constantes car le processus (n,jf)<br />

a un grand nombre de voies de sortie : les lois Ey • f("r~) et<br />

t • f(=-) sont donc de* droites dont la pente est caractéristique de<br />

la réach on (n,yf)•<br />

La mise an évidence de (n,yf) 1 partir des mesures de v et E pour la<br />

fission de U et Pu induite par neutrons "s" nous a conduits à<br />

rechercher l'influence de cette réaction dans le cas de la fission<br />

induite dans Pu, an utiliaant la aims appareillageTlJ . Les neu­<br />

trons incidents, dans la gamme d'énergie 2 à 100 «V ont été produits<br />

en utiliaant l'accélérateur linéaire d'électrons de 60 MeV de Saclay.<br />

Las masures de v et E ont été réalisées à l'aide d'un scintillateur<br />

V<br />

liquide sphérique chargé au Cadolinium.


Les figures I et 2 présentent les distributions expérimentale»<br />

- f,r -<br />

E • f(-^-) et v » f( —<br />

—) pour las 2 familles de résonances du Pu,<br />

f f * * •<br />

ayant respectivement let spin et parité 2 et 3 , en utilisant la<br />

détermination des *pir»e et des largeurs de fission de BLONSTi J .<br />

L'échelle E est arbitraire (canaux). Le lissage de ces résultats par<br />

des droites donne les résultats suivants :<br />

resonances J » 2<br />

(94,59 • 0,13) • (34,0* • 22,66)f -I<br />

~ - (2,909 t 0,005) - (0,892 • 0,869)!\<br />

- résonances J » 3<br />

I - (94,71 t 0,10) • (7,45 î 3,45): f"'<br />

v - (2,893 t 0,006) - (0,249 * 0,l88)r "'<br />

A partir dos pente* de cas droites, en utilisant la valeur récente<br />

—.• 0,147 ± 0,023 neutrons/MevTslet le résultat de l'étalonnage<br />

d<br />

! 1<br />

de la voie E_ | il (0,216 • 0,004 MeV/canal), on déduit lea valeurs<br />

suivantes poi.r le produit ê . P :<br />

y Yf<br />

à vartir de<br />

Ë - ti-rM<br />

Y F<br />

f<br />

à partir de<br />

v - f(^)<br />

'f<br />

résonances J' « 2<br />

_w •<br />

résonances J •> 3<br />

(7619 i 4901) eV 2 (1682 i 747) eV 2<br />

(6068 • 5987) eV 2<br />

(6068 • 5987) eV 2<br />

valeur moyenne (6997 ± 3792) eV 2<br />

(1694 • 1306) eV 2<br />

(1694 • 1306) eV 2<br />

(1684 • 642) eV 2<br />

Les résultats préliminaires d'un calcul théoriquefsj indiquent que<br />

e dépend peu de J et est voisin de 1,2 MeV, ce qui conduit â des<br />

valeurs de r de ^ 6 meV pour les résonances 2 et de ^ I,5 m«V pour<br />

les résonances 3 ,<br />

L'effet de la réaction (n,yf) est important pour lea résonances ayant<br />

J • 2 . Pour ces états, la barrière de fission se trouve A environ<br />

700 kev[ô] en dessous de l'énergie de liaison du dernier neutron : il<br />

y a au moins une voie de fission complètement ouverte et les largeurs


de fiaaion aont donc généralement largea pour ces résonances. Expérimentalement,<br />

on n'observe pas de résonances ayant une largeur de<br />

fission suffisamment petite pour que la réaction (n.ïf) soit prédominante<br />

(r, >>T ,). L'effet de cette réaction est masqué par les «rf<br />

yf<br />

reura expérimentales, ce qui entraîne une mauvaise détermination du<br />

produit e .T ..<br />

Pour lea réaonancea ayant J» • 3 , l'effet de la réaction (n,yf) esc<br />

trèa faible et également masqué par les erreurs expérimentales.<br />

(.!. <strong>FR</strong>EHAIT, C. SIMON).<br />

REFERENCES :<br />

TlJ J. <strong>FR</strong>EHAIT, D. SHACKLETON, Proc. Syn-posiuin on Physics and Chemis­<br />

try of Fission, Rochester II (1973) 201.<br />

£2j Yu. RYABOV, J. TROCHON, D. SHACKLETON, J. <strong>FR</strong>EHAUT, Nucl. Phys.<br />

A2I6 (1973) 395.<br />

P3J J. <strong>FR</strong>EHAUT, C. MOSINSKI, P. BOIS, M. SOLEILHAC, Rapport <strong>CEA</strong>-R-4626<br />

(1974)<br />

[^T J. BLONS, H. DERRIEN, A. MICHAUDON, Proc. of Conf. on Neutron<br />

Cross Sections «nd Technology, Knoxville II (197!) 836.<br />

fsl C. SLMOW, J. TR TROCHON, ce compte-rendu.<br />

f6J B. BACK et al., Nucl. Phy». Ai65 < 1971 > U9.


• h-<br />

• — ï — i ,<br />

O<br />

ILU C><br />

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-T—V 1<br />

f<br />

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iO >r<br />

o o<br />

3-IV-2 - Pig. 2 : Distributions expérimentales f • f(—) et v - f(T~) P°"r<br />

o<br />

(NI<br />

Y<br />

242<br />

f f<br />

les résonances J • 3 du Pu. Les droites en traits<br />

CM<br />

- 6J<br />

pleins représentent des ajusteront* obtenus par la méthode<br />

des moindres carrés.


ÉTUDE L 1<br />

' l<br />

^_2§ÎIÇTÇy5-?2k'B_^--^§k'M-?Ç-tl§!l!l!ÇILÇIî:lïî5yi-n.LA<br />

Lorsqu'au cours du processus de fission le noyau s'est déforaé<br />

au delà du point seuil, il va inévitablement vers la scission. Comment<br />

se coHporre-t-il pendant cette période ? Quel rôle joue la supcrconduc-<br />

tivité nucléaire ? Y at-il des ruptures de paire* de nucléon avant la<br />

scission ou seulement pendant ? Autant de questions qui se posent 1<br />

I'heure actuel le.<br />

Expérimentalement, nous pouvons tenter d'y répondre en étudiant<br />

les propriétés des fragments de fission, principalement leur énergie<br />

d'excitation et leur énergie cinétique E . C'est pourquoi nous avons<br />

entrepris 1'étude d'un détecteur permettant de mesurer l'énergie ciné­<br />

tique et la distribution en masse des fragments de fission dans le cas<br />

de réaction (n,f). Les mesures seront -'.^ites auprès ; Van de Craaff<br />

Tander. rt du Van de Graaff 4 MeV utilisés comme sources puisées de r.eu-<br />

trons.<br />

!'n schéna d' ' •' "••' - :<br />

.v détecteur est irisent' .r II ':-.! . l..i<br />

ratière fissile est déposée sur quatre feuilles de carbone de 30 «.g/cm2<br />

d'épaisseur. Les dépôts ont un diamètre de 19 nw et 80 i.p/cm2 d'épais­<br />

seur.<br />

Les fragments de fission sont détectés par cinq jonctions à bar­<br />

rière de surtace, complètement désertées. Leur épaisseur est de 50 -<br />

Ces détecteurs seront directement dans le faisceau de neutrons. A la<br />

température ambiante, le constructeur estime qu'ils sont détruits après<br />

une irradiation dans un flux intégré de 10 neutrons/ctn2. Afin de pro­<br />

longer leur durée de vie, nous les refroidissons à la température de<br />

1 azote liquide. Des irradiation* ont été effectuées avec des neutrons<br />

de !4 MeV produits par le Van de Craaff de 550 keV du CEB-3. Le* ca­<br />

ractéristiques de la jonction utilisée ont commencé à se détériorer<br />

13<br />

sensiblement après une irradiation par un flux intégré de .,.10 neu-<br />

trons/cn2. La durée de vie ainsi obtenue esc donc augmentée d'un fac­<br />

teur 5 par rapport à une utilisation à la température ambiante.<br />

L'énergie cinétique E et la masse de chaque fragment seront dé­<br />

terminés 3 partir de la hauteur des impulsions obtenue* simultanément<br />

dans les deux jonctions entourant le dépôt fissile, par une calibration<br />

252<br />

faite à l'aide de la fission spontanée du Cf. Afin d'éliminer les<br />

éventuelles dérives du g.-ùn des jonctions et de l'électronique associée,<br />

nous mesurerons alternativement en de courtes périodes, le corps â<br />

13


252<br />

Étudier et la fission spontanée du * Cf. Par ailleurs, un dépôt<br />

"tantôt*", c'est à dire une feuille de carcone sans dépôt fissile,<br />

sera eis en plac» dans l'enceinte afin de contrôler d'ure part les<br />

réactions parasites, et d'autre part la contamination des jonctions<br />

252<br />

par autotrans'err des atomes des dépôts*** Cf. Les trois types de<br />

dépôt, corpa fissile, Cf et dépôt "fantôme" seront sur une roue<br />

qui les placera alternat!ventent entre les jonctions. ?nr la rire roue,<br />

il est prévu une quatrième place, ce qui permettra éventuellement d'<br />

étudier deux corpa à la fois.<br />

Les noyaux cibles dont l'étude est envisapee sont :<br />

235 239<br />

- noyaux fissiles U, Pu : vérification des travaux de Blyutaitina<br />

qui sont actuellement mis en doute [ il .<br />

- noyaux ayant un seuil de fission pour les neutrons :<br />

238 -<br />

U : étude des variations de E au moraent de la fission de 2ème<br />

chance, 3ène chance etc...<br />

23i ">32 230 —<br />

Pa, " *7h et, si l'on peut en disposer, Th : étude de F. dans<br />

les structures résonnantes se trouvant dans le seuil de fission.<br />

(S. PLAIT AI'.D, Y. <strong>FR</strong>ANAL, J. TPXH0N).<br />

REFERENCE :<br />

£|J BLYUMXINA Yu et al., N'ucl. Phys. 52 (1964) 64»


Azote<br />

- 66 -<br />

Semelle de re froid issemenr<br />

Jonchons<br />

Dépôts du corps fissile<br />

à étudier<br />

Depots de Cf<br />

J vers pompe à vide<br />

B-IV-3. Fig. 1 : Schéma de principe du détecteur de fragments de fiasion.<br />

Echelle : environ 1/2.


- 67 -<br />

2 3 9<br />

2 3 5<br />

CALCUL DES PARAMETRES DE LA REACTION (n.yf) POUR LE Pu ET LE U.<br />

Le rfaction (n,Yf) a été mise en évidence par plusieurs expérien-<br />

239 235<br />

ces sur le Pu et également, mais de façon moins nette, sur le U<br />

T par la valeur moyenne c , du spectre des rayons y de préfission<br />

pour chaque état de spin ont été déterminées P1,2,^J . Nous avons cher­<br />

ché à reproduire ces résultats par un calcul séparé de r , et de e ,.<br />

Yl Yl<br />

Après émission d'un rayon Y d'énergie E , le noyau composé est<br />

dans un état d'énergie d'excitation Sn-E , de spin el parité J'*'. La<br />

largeur T correspond a la somme des probabilités qu'a le novau<br />

de fissionner pour les différentes valeurs de E et de JN' :<br />

Y<br />

/<br />


Mal'".oureuser.ent nous disposons de très peu d ' informations expérimentales<br />

et théoriques à ce sujet, l'ne pretnière tentative faite en choisissant un<br />

"carpir.p" conpatibie .ivec 1 ' arwrt issenent de la résonance observt't par<br />

réaction (d,pf) à 5 MeV d'énercie d'excit, ri'n du noyau cc-^osî ("dar;i ; rr'<br />

inter-H'rfiaire) no donne yns de résultats satisfaisants.<br />

(C, SIVPN, .'. TROCHO',') .<br />

REFERENCES :<br />

ri"! SHACKLETON' 0. et al., Phys. Lett., 42B (1972) 344.<br />

Q2~l RYABOV Yu et al., N'ucl. Phys. A216 (1973) 395.<br />

[~ 3~J FP.EHAUT J. et al.. Proceeding Conf. Rochester, Physics and Cher.is-<br />

try of fission, II (1973) 201.<br />

L^J BLATT J.M, WEISSKOPF VT. .Theoretical N'uclear Physics. Fd John WILEY<br />

and son, New-York (1952).<br />

B0LLi::CER LM et THOMAS CE., Phys. Rev. 6C(1972)1322.<br />

THOMET, communication privée.<br />

BRITT HC et al., Phys. Pev. 175(1968)1525.<br />

BACK BB et al., Phys. Re*. 9C(,974)1924.<br />

BONDORF J.P and al. Phys. Lett, 3IBO970) I.


.<br />

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^<br />


- 70 -<br />

?4f)<br />

EFFETS_DYN'^MigUES_p^S_U_FISSI(}N_DE____Pu..<br />

240<br />

Les effets dynamiques de la fission de Pu à basse énergie<br />

239<br />

ont é^é étudiés expérimentalement à partir de la réaction Pu(d,p f)<br />

I 1 1 et de la mesure du nombre moyen de neutrons prompts émis lors de ia<br />

fission induite par neutrons! 2] . Ces résultats ont été analysés avec.<br />

ceux de la fission spontanée et de l'isomère de fission rapportés par<br />

ailleurs jl ,-4 1 . L'ensemble de ces données permet d'étudier l'influence<br />

240<br />

de l'énergie d'excitation de Pu sur les diverses grandeurs caractéris­<br />

tiques de la fission de ce noyau : 1'anisotropic d'émission des fragments,<br />

la distribution de leur énergie cinétique, le nombre moyen de neutrons<br />

prompts (Fig. J) et la distribution de leur masse .<br />

Les états de Pu d'énergie d'excitation élevée () 4,75 MeV)<br />

donnent naissance à des fragments dont la valeur moyenne de l'énergie<br />

cinétique totale décroît lorsque l'énergie d'excitation du noyau fission-<br />

nant croît . Les fragments sont donc d'autant plus excités que l'énergie<br />

9 / n<br />

d'excitation de Pu est grande . Ces observations sont compatibles avec<br />

l'hypothèse d'un mode de fission avec fort amortissement .<br />

Le comportement des valeurs moyennes de l'énergie cinétique<br />

totale des fragments, de leur masse et du nombre de neutrons prompts,<br />

pour la fission spontanée, montre qu'un autre processu intervient à plus<br />

basse énergie d'excitation . Il se rapporte à la fission de l'état fonda­<br />

mental, de l'isomère de forme et des états vibrationnels peu couplés du<br />

deuxième puits de la barrière (E '>•• 4,65 MeV) . Pour ceux-ci, la<br />

. 2U0<br />

quasi-totalité de l'énergie d'excitation de Pu est transférée en<br />

énergie cinétique des fragments . Une part très faible, sinon nulle, de<br />

l'énergie libérée au cours de la fission est dissipée en énergie<br />

d'excitation des fragments . Divers arguments permettent de supposer que<br />

les mnfîgiirarionrs au point de scission sont semblables pour ces états<br />

et que l'accroissement d'énergie du système se retrouve ainsi en énergie<br />

cinétique de pré-scission . Ces observations tendent à accréditer<br />

L'hypothcse d'une faible viscosité pour ce mode de fission .<br />

( J. LACHKAR, J. STGAUD, Y. PATIN) .


REFERENCES :<br />

- 71 -<br />

Til- LACHKAR J., SIGAUD J., PATIN' Y. - Proceeding Conf. SMOLENICE<br />

(1974) te be published .<br />

L2J- SOLEILHAC M., <strong>FR</strong>EHAUT J., GAURIAU J., MOSINSKI G. - Nucl. data<br />

for Reactors (Proc. Conf. HELSINKI 1970) 2_ IAEA VIENNA (1970) 145<br />

£3^ - DERUYTTER A.J. ,WEGENF.R-?ENNING G. - Third Conf. Phys. and CUm.<br />

of Fission, ROCHESTER (1973) IAEA/SM - 174/35 .<br />

£4]- WEBER J., SPECHT H.J., KONECÎ4Y E., HEUNEMAN D. - Nucl. Phys.<br />

A 221 (1974) 4',4 .


En bas.<br />

3.5<br />

3<br />

2.5<br />

2<br />

»<br />

*7<br />

•y<br />

1 1 1 1 1 1 _ 1 i i ... i<br />

g 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

HI<br />

2 ENERGIE D'EXCITATION DE 24V<br />

P U (M«V)<br />

n-rv-5 - FIGURE i -<br />

- 72 -<br />

neutrons prompts émis au cours de la<br />

fission de 2Pu induite^par capture de neutrons en fonction de<br />

l'énergie d'excitation du noyau composé '* ^ Le point a<br />

U<br />

L^J ' * ---'-*• *<br />

'énergie d'excitation nulle correspond à la fis"sion fission spontanée! 2 1 .<br />

Valeur moyenne, de l'énergie cinétique totale des fragments primaires<br />

en fonction de l'énergie d'excitation ciu noyau fissionnant. .<br />

Les points blancs - échelle de gauche - ont trait aux fragments<br />

de fission émis dans la direction de recul du noyau '^pu ; les points noirs -<br />

échelle de droite - aux fragments émis dans la direction perpendiculaire<br />

Le point h K = 0 est relatif à la fission spontanée I 3 | et le<br />

point .) Y. = 2.35 MeV est relatif h la fission i Sf.mér ique .<br />

exe


Dr ^":.cTiJNS_DE_TR.\:jsn:p.T_AVLC y :n ?<br />

2L :<br />

L^hi!L= A<br />

-ï2 :r<br />

R|AÇTIQN5_id An2_ET_iT inl_SUR_ÇERTMNSJiOY/V^X_DE_U_çgyÇH<br />

- 7", -<br />

ïlA2Zllz ~<br />

L'étude présentée ici se situe dans le cadre de recherches des­<br />

tinées à approfondir nos connaissances expérimentales et théoriques<br />

des noyaux si tué3 au voisinage des sous-couches I d — cl 2 s y de la<br />

couche s-d où les déformations nucléaires présentent un caractère am­<br />

bigu en raison de leurs brusques variations. Si l'on admet, désormais,<br />

que ces déformations sont relativement grandes et positives pour<br />

28<br />

A ~ 25, plu« faibles et négatives pour Si, à nouveau positive- ; ur<br />

32<br />

?, il en reste pas moins vrai que la structure de la plupart des<br />

noyaux de cette région n'est pas encore très bien comprise. Aussi nos<br />

expériences ont-elle L«' cnvisapî-es dans le but d'obtenir ce r..- •-vil­<br />

les informations (spin, parité, isospin, facteurs spectroscopiques ou<br />

intensités de transition) susceptibles d'améliorer les approches théo­<br />

riques.<br />

29 30<br />

- Réaction Si£d4n}.__P. 29 30<br />

Une première analyse de la reaction Si(d,n) P a déjà été<br />

présentée dans le précédent rapport d'activi'é. Les résultats plus<br />

complets, publiés récemment! I L font apparaître un accord satisfai­<br />

sant entre les caractéristiques spectroscopiques expérimentales et<br />

les prévisions du modèle en couches »ussi t en pour les niveaux de<br />

parité positive que pour ceux de parité négative.<br />

2fï 27<br />

- Réaction JMgfdjn^ Al.<br />

Les sections efficaces différentielles de la réaction<br />

26 27<br />

Mg(d,n) Al ont été mesurées en utilisant le Van de Graaff Tandem<br />

aux énergies incidences de 6 et 8 HeV avec le dispositif expérimental<br />

décrit dans In réf.[ 2j| . Les différents spectres de temps de vol der<br />

neutrons ont été obtenus pour des angles compris entre 0* et 100* à<br />

E d - 6 MeV, 15* et 80* H^ • 8 MeV. La figure I représente l'un de<br />

ces spectres.<br />

Pour une longueur de vol constante et égale à 18 ni, avec une<br />

cible d'oxyde de magnésium (enrichie à 99 X) d'envfron 100 yfl/cm2, la<br />

résolution en énergie varie d'une centaine de keV peur les neutrons<br />

27<br />

associés au niveau fondamental de Al à moins de 20 keV pour les neutron*<br />

associés a des niveaux d'énergie d'excitation de 8,5 MeV.


- 74 -<br />

L'étude des différents spectres fait apparaître 70 niveaux du<br />

•>7 . . . .<br />

noyau * Al. A chaque énergie incidente, une cinquantaine de distribu­<br />

tions angulaires de neutrons ont été extraites. Au cours de l'analyse<br />

de ces distributions, il s'est avéré que les sections efficaces diffé­<br />

rentielles devaient être traitées cosine résultant de la superposition<br />

incohérente de deux mécanismes d'interaction, l'un direct, le plus sou­<br />

vent prépondérant, l'autre de noyau composé. La section efficace direc­<br />

te a été calculée, dans le cadre de l'approximation de Born en ondes<br />

déformées (DVBA), avec le program» DWUCJcTsj . La contribution d'un<br />

mécanisme de réaction par noyau composé (supposée de nature statistique)<br />

a été évaluée avec un programme de calcul Hauser-Fehsbach (HF)J_ 4<br />

_J • La<br />

figure 2 rassemble les transitions 1 " I obtenues ; elle montre que la<br />

P<br />

forme des distributions angulaires expérimentales est bien reproduite<br />

par l'addition incohérente des résultats des calculs DWBA et HF.<br />

Le noyau cible Mg étant pair-pair, les niveaux de Al peuplés<br />

par un mécanisme direct (au nombre d'une trentaine pour chaque énergie<br />

incidente) ont une parité (-1) définie par la détermination du moment<br />

de capture.du proton et seulement les valeurs possibles de spin<br />

ft I t_ y r lyj<br />

J * +• t — . L'étude de la réaction Mg(d,n) Al nous a permi* de pro­<br />

poser, compte tenu des valeur» * , de nouvelles KttribuCions de spin et<br />

parité pour une dizaine de niveaux appartenant à la région d'excitation<br />

comprise entre 6 et 9 MeV. Ce* niveaux étaient pratiquement inconnus<br />

jusqu'alorsL^J • *•* tableau I rassemble les principaux résultats obte­<br />

nus pour cette région d'énergie d'excitation. Le transfert it - 1 auquel<br />

P<br />

conduit l'analyse des distributions angulaires de neutrons correspondant<br />

aux niveaux » 6,16 - 6,61 et 7,00 MeV (figure 2) est en désaccord avec<br />

les valeurs 1 -2,1 - 0 et t -2 respectivement proposées lors d'une<br />

P P, 6 P 2- r -I<br />

étude de la réaction Mg(r,d) 'Al I 6j . En ce qui concerne les ni­<br />

veaux d'énergie d'excitation inférieure à 6 MeV, les valeurs des moments<br />

angulaires orbitaux sent compatibles avec les attributions de spin et<br />

parité établies antérieurement. Enfin, il convient de souligner que les<br />

intensités de transition déterminées en réaction (d rn) ont été comparées<br />

d'une part à celles obtenues en réaction (r,d) et d'autre part aux pré­<br />

visions fournies soit par le modèle en couches soit par les modèles col­<br />

lectifs. La publication de l'ensemble des résultats et de leur interpré­<br />

tation est actuellement en prénaration.


- SeMEie*»!—ill^n! —t.et_.._E£d tnl__S.<br />

Le» reactions Si(d,nî P et P(d,n> ^ ont ete étudiées a<br />

l'énergie incidente oe 7 MeV, les distributions angulaires de neutrons<br />

ayant été mesurées entre 0* et tCO*. ùes spectres do tespc de vol des<br />

neutrons associés à ces réaction âont présentés sur tes figures 3 et 4<br />

Au stade actuel du dépouillement, il apparaît qu'une quini»»nc de dis-<br />

31 32<br />

tribution» dans le cas de P et une vingtaine dans le cas de S sont<br />

caractéristique.! d'un mécaniime direct.<br />

28... ,30..<br />

- Refçtion Si£j[ An2__S,<br />

28 30<br />

Une première étude de la réaction Si(T,p) S a été effectuée<br />

à l'énertçie incidente de 12 MeV. La figure 5 représente un spectre de<br />

temps de vol des neutrons détectés à 10*. L'analyse DVBA jes six dis­<br />

tributions angulaires obtenues est un cours.<br />

(J. UZ'JP-EAU*. A. ADAM, o. BFPSTLL0M, 7-. .JOI.Y, ?.. ARDOLT.'*) .<br />

REFERENCES.<br />

("il J t UZUREAU, D. ARDOUIN, P. AVIGNON, A. ADA.N et S. DICHEMIN,<br />

k 2<br />

4<br />

3<br />

ù<br />

5*<br />

Nucl. Phys. A230 ( I 97


3-V-I - XifiLtAk-i<br />

Inturaations spuctroscop^que» dduite» de l'ctudc de i* tja. u.-n " Mg'i.n.i" A;<br />

pour la region d'énergie d'ex. i tat ion (du rwyju " Ai i comprise rr.rr* h e: •» M*V<br />

E I Ali<br />

x<br />

6155 r 4<br />

6475 - 3<br />

6605 - 4<br />

681J * 4<br />

6995 • 7<br />

7069 : 7<br />

7862 t 4<br />

8135 : 5<br />

8187 ± 4<br />

3604 • 5<br />

8717 .- A<br />

H"\b * 6<br />

897 7 t 6<br />

i. J<br />

1<br />

W connu antérieurement<br />

( i , 2 r<br />

2 " '<br />

"<br />

3-*<br />

i 3 -<br />

* 2 ' I '<br />

( t - J J<br />

1<br />

*> MeV<br />

0,09<br />

1.97<br />

W" • '<br />

? M*V<br />

0,27 0,24<br />

0,2» 0,25<br />

0,04 0,05<br />

0,01 «,0!<br />

0,34 0,38<br />

0,02 0,02<br />

0,02 0,05<br />

(0,4 1) (0,42)<br />

i0,08) (0,14)<br />

(0,1Oi (0,!2)<br />

(0,10) (0,13)<br />

76


l a.*taM<br />

3<br />

VYV V' «<br />

* • »<br />

i *<br />

M ô<br />

%<br />

i i:," .nil<br />

!<br />

IT ^<br />

M*ll<br />

izEizzoTMiinnnp]iip"iior"ri 1 1.1<br />

s : «es".:.': «s: sx ••: *" :n<br />

V-1. P1T«1 — Spectre de tempo do vol den neutrons «Smin au :ours ;ln In r/'notinn<br />

2 6<br />

2 7<br />

HB(d,ii) Al h une «SnorRi© inci>W*nto «Ho 6 M«V t ÎV l'tvi^l.» tf (i V,^\<br />

I<br />

I


\ CC5<br />

Q<br />

£ ioc*<br />

"D<br />

"° 10<br />

R-V-I -<br />

05-<br />

01 -<br />

005 -<br />

C1<br />

E x„6.6t MeV<br />

ip' 1<br />

f 1QC -<br />

50-<br />

10-<br />

\ . ' 05 •<br />

E„_7C0 M*V<br />

ip-1<br />

\<br />

01 >i-<br />

-j 005 h<br />

E x , as>1 M*V<br />

^-i_«.<br />

; i i i i -J. . J I i... j j L i i 1 1<br />

2C 40 60 60 0 20 40 60 80<br />

0 cm<br />

50<br />

- 78 -<br />

E x.9.66 M»V Ï<br />

\ V 1<br />

IO­ \. -><br />

CS -<br />

• 01 r<br />

\ *<br />

\ • •<br />

I L.—J J__.-L.-l I<br />

0 20 40 60 80<br />

Fis:.2 - distribution* angulaires des neutrons issus do la réaction<br />

Mg(d.n) Al effectuée à 8 MeV correspondant à un transfert 1 =1.<br />

P<br />

Les courbes en pointillés représentent la contribution du noyau composé<br />

calculée à partir de la théorie Hauser-Feshbacb (H.P). Les courbes en<br />

traits pleins correspondent soit aux résultats des calculs DÏ3A soit a<br />

l'addition incohérente des résultats des calculs D'rfBA et H,F.


600<br />

•50 .<br />

m<br />

CL<br />

O<br />

o<br />

hi<br />

O 300 .<br />

o<br />

150 .<br />

E d = 7M«V<br />

9 = 20-<br />

ÏS S 52<br />

3 1<br />

E. ( P)(M.V)<br />

B-V-1. Pig.3 — Speotre de temps de vol des neutrons émio au cours de la réaction<br />

Si(d,n) 5<br />

P à une énergie incidente .!e 7 MaV et a l'angle e, . = 20°.<br />

lab


M<br />

*<br />

- «M» -* ••*** --*© «-«• *> i<br />

*# •* O *W» «MO M M - • o*« •<br />

EK< 32<br />

S) (M.V)<br />

B-V-l. Pig.4 - Speotre de temps de vol des neutrons é"mis RU cours de la réaction<br />

•Z* It n<br />

P(d,n) ^S à une énergie incidente de 7 MeV et à l'angle 8 l f t b - 15°.<br />

c<br />

I


a.<br />

:D<br />

O<br />

u<br />

UJ<br />

Q<br />

U<br />

CC<br />

m<br />

o<br />

300<br />

200<br />

100<br />

28<br />

Si«B.ni 30<br />

S<br />

E, = 12 MeV<br />

L= 10,3 m<br />

o C ,^w W^/Wi»v^<br />

8 S " 8<br />

E„ ( 30<br />

S;(MeV)<br />

'-V-1. Fig»5 - Spectre de temps de vol de« neutrons omis au coura de In réaction<br />

20 c. .30<br />

3i(

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