Mémoire - Strate Collège

Dubaï Mémoire
Dubaï, rêve futuriste, surgit des sables du désert
Frédéric Corazza / Design Transport / Diplôme 2007 / Strate Collège Designers

Comment en tant que designer, imaginer une mobilité
adaptée à ces scénarios de vie entre terre et mer, tenant compte
des spécificités de cette région du globe ?

Mes remerciements cordiaux à :
Patrice Douce
Directeur Général des Bateaux Dubaï
Qui m’a gentilment aidé à réfléchir, discuter et échanger au sujet de mon diplôme

Directeur de projet
Patrice Douce
douce@emirates.net.ae
Directeur Général des Bateaux Dubaï
Univers de réflexion
Dubaï
Problématique du diplôme :
Comment en tant que designer, imaginer une mobilité adaptée à ces scénarios de vie entre terre
et mer, tenant compte des spécificités de cette région du globe ?

Introduction
I. Les Emirats Arabe Unis (E.A.U.)
1.1. L’organisation politique et économique
1.2. Lieu et héritage
1.3. Le défi des réserves pétrolières
II. Dubaï, l’explosion !!!
2.1. La cité des marchands
2.2. Une ville instantanée
2.3. Un Carrefour Stratégique
2.4. Les enjeux de la nouvelle économie : Le Tourisme de luxe
2.5. Les différents projets
2.6. Dubaï n’est pas la seule
III. Perspectives à venir, d’avenir
3.1. Ce qui se passe aujourd’hui
3.2. Imaginons 2015
3.3. Pure Fiction
Conclusion
Sommaire
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Univers de Réflexion
Dubaï est une ville construite entre le désert et la mer. Elle s’est développée depuis la découverte
du pétrole. Avant c’était un village de Bédouïns (anciens Duboïtes). Aujourd’hui
elle explose car elle s’inquiète de l’après pétrole, Afin de pallier l’épuisement de ses ressources
pétrolières, l’émirat veut reconvertir son économie et a prévu d’investir 50 milliards de dollars.
Il a décidé de miser sur le tourisme de luxe et les affaires. A Dubaï naissent les projets les plus fous de
la planète. Dubaï a un projet : devenir le centre du monde par le tourisme. Elle prévoit d’être le premier
centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d’ici quelques années.
Pour faire parler d’elle et attirer le plus de personnes (touristes, cadres, futurs habitants, voyageurs…)
ils “mettent le paquet” en construisant et réalisant des projets fous. Depuis quelques années, elle s’est
lancée dans de grands travaux immobiliers : des développements innovateurs, architecturaux, défis technologiques
et réinvention permanente du luxe. Dès qu’un projet ambitieux parvient à maturité, un autre
lui succède. Elle développe le secteur de manière foudroyante à un rythme soutenu (20 % des grues du
monde sont à Dubaï). C’est la ville la plus rapide au monde dans la croissance d’emploi et la population.
Elle connaît une expansion démographique démesurée depuis quelques décennies. Ce mouvement
devrait se poursuivre, voir s’accélérer si les revenus pétroliers se maintiennent à un niveau élevé. Elle est
aussi un carrefour commercial, touristique pour le Moyen-Orient et le monde entier. Mais même si Dubaï a
une rapidité d’exécution, elle est victime de son succès et a des problèmes de transport et de population.
Cet univers bien réel, entre réalité est fiction, en fait rêver plus d’un. C’est un monde à part. Elle attire par
ses constructions pharaoniques. Complètement fous, ils osent, ils provoquent, ils étonnent. On rêve. Il y a
quelque chose de magique.
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Constats :
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Sachant que les derniers scénarios climatologiques prévoient un réchauffement de la planète et conséquemment
une montée des eaux.
Sachant que la mer, dans les zones proches des côtes, représente un espace mobilité facile à exploiter
en comparaison de la terre ferme qui nécessite des infrastructures dédiées.
Sachant que certains pays s’étendent désormais sur l’eau, et créer des pôles industriels, touristiques
ou résidentiels totalement artificiels (Dubaï, Osaka, Monaco…).
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Sachant qu’avec le pétrole et l’épuisement des réserves prévu d’ici quelques décennies, les pays du
golf se lancent dans une reconversion de leur économie en faveur des nouvelles technologies, du
commerce et du tourisme de luxe, commercial, d’affaire, etc. Ainsi les Emirats Arabes Unis prévoient
de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du
monde d’ici quelques années.
Alors comment en tant que designer imaginer une mobilité adaptée à ces scénarios de vie entre
terre et mer, tenant compte des spécificités de cette région du globe ?
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Introduction
Dubaï, ce nom vous évoque certainement quelque chose. Pourtant il y a encore quelques
années, placer Dubaï sur une carte était réservé aux as de la géographie. Aujourd’hui,
cet émirat, touché par la folie des grandeurs, est montré du doigt. Ce petit État de 3900
kilomètres carrés qui compte 1 million d’habitants (dont 80 % d’étrangers), est situé en plein cœur des
Émirats Arabes Unis. Enclavé entre l’Arabie Saoudite et l’Oman, il fait figure d’exception culturelle. C’est le
seul émirat où l’alcool est en vente libre et où l’on peut participer à des loteries normalement bannies par
l’Islam. Des tombolas sont organisées, dont les prix peuvent aller d’une Ferrari à une Rolls-Royce jusqu’à
l’équivalent de son poids en or. C’est aussi là qu’a été construit le Burj al-Arab, le seul hôtel 7 étoiles au
monde, presque aussi haut que la Tour Eiffel, et dont certaines suites occupent 780 mètres carrés !
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, de nombreux autres projets mirifiques sont en cours. Construit au large
du golfe Persique,
- « The Palm » est un ensemble de trois îles artificielles en forme de Palmier, assez grandes pour être
visibles par satellite, et dont l’infrastructure a coûté à elle seule la bagatelle de 3,5 milliards de dollars.
- Usant du même principe, « The World » est constitué de 250 îles artificielles dont la forme reproduit
un planisphère. Chacune de ces îles aura la forme du pays dont elle reprendra quelques caractéristiques:
la culture, l’architecture, la flore…
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Et comme les dirigeants de Dubaï sont connus pour leur passion des superlatifs, on s’apprête à y
édifier le plus haut gratte-ciel au monde, le « Burj Dubai ».
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Cheikh Zayed Cheikh Mohammed

Tous ces projets ont germé dans l’esprit de Cheikh Mohammed Ben Rachid al-Maktoum, prince héritier et
« cerveau » de l’émirat, qui espère recentrer l’économie locale sur le tourisme car celle-ci repose actuellement
sur l’exploitation des ressources pétrolières de Dubaï dont les réserves seront taries d’ici 10 ans.
Mais alors que nous n’en sommes qu’aux balbutiements, le tourisme de luxe a déjà plus d’importance
(12% du PIB) que le pétrole (7%) pour l’économie de l’émirat. Face à une telle expansion des villes, on
peut se poser la question de l’avenir des transports dans une région du monde où la construction sur mer
sera demain aussi importante que sur terre.
Alors comment en tant que designer imaginer une mobilité adaptée à ces scénarios de vie entre
terre et mer, tenant compte des spécificités de cette région du globe ?
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Les Emirats Arabes Unis
Les Emirats Arabes Unis
Dubaï
Abu Dhabi
Abu
Dubaï
Dhabi
Dubaï Sharja
Sharja Umm Al Quwain
Ajman Umm Al Quwain
Ajman Fujairah
Fujairah Ras Al Khaimah
Ras Al Khaimah

Les Emirats Arabes Unis
Les Emirats Arabes Unis
Les Emirats Arabes Unis
1.1. L’organisation politique et économique
Les E.A.U sont la seule fédération du monde arabe. Chaque émirat est gouverné par un émir dont le
pouvoir est héréditaire et absolu. Les sept émirs forment le Conseil suprême qui constitue la plus haute
instance du gouvernement fédéral. Le Conseil procède à l’élection d’un président et d’un vice-président
parmi ses membres.
Les Émirats Arabes Unis constituent l’une des zones les plus riches du monde, possédant le plus haut
revenu par habitant. L’économie toute entière repose sur l’exploitation des hydrocarbures.
Cette fédération laisse à chaque entité une certaine autonomie et fonde sa cohésion sur la redistribution
des ressources, tout en réunissant des cités, états modestes menacés par des voisins puissants : au sud
l’Arabie Saoudite, au nord l’Iran.
L’émirat le plus riche, Abu Dhabi, devient la capitale, le siège du conseil national fédéral et le centre de
l’industrie pétrolière. Il met en œuvre la défense, l’enseignement et la politique extérieure des sept émirats.
Dubaï, pour sa part, mise sur les relations commerciales et devient le centre économique et financier,
Sarjah se réservant le titre de capitale culturelle du monde Arabe en hommage à son riche héritage islamique.
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Dubaï attire des personnes du monde entier

Ainsi, stimulés par une économie diversifiée qui attire les investissements internationaux, les E.A.U lancent
la construction de projets à grande échelle, tels que d’énormes espaces touristiques, des souks et
des centres commerciaux mais aussi de nombreux parcs industriels constitués de gigantesques tours de
bureaux et de logements. Tandis que de nouvelles zones résidentielles sont également développées pour
répondre aux besoins d’une population grandissante, les routes ainsi que les nombreux ports et aéroports,
composantes essentielles du commerce et du tourisme, sont constamment modernisés.
Chaque émirat de la fédération a pris des mesures visant à encourager le développement de ces industries
non pétrolières. Dubaï s’est concentrée plus particulièrement sur le développement du commerce, du
tourisme, des communications et de la finance, tandis que Sharjah continue à centrer ses efforts sur les industries
textiles et légères, les autres émirats du nord poursuivant leurs investissements dans l’agriculture,
la céramique, les industries du ciment et les industries maritimes. Les Émirats du Nord (Sharjah, Umm
al-Qaiwain, Ra’s al-Khaimah et Fujaïrah bien qu’ils ne connaissent pas la même croissance de population
qu’Abu Dhabi et Dubaï) sont également occupés à améliorer et agrandir leurs infrastructures pour faciliter
le développement résidentiel et touristique. Le ministère des Travaux publics et du Logement s’efforce
également d’améliorer les transports des émirats du Nord. La population des émirats est passée de 250
000 habitants en 1971 à environ 3,75 millions en 2003. Ceci nécessite des infrastructures modernes.
Aujourd’hui, 85 % de la population vit dans des zones urbaines modernes (chiffre qui devrait passer à
96 % d’ici 2030). Les réseaux de télécommunications, d’électricité, d’eau, d’égouts et les infrastructures
d’éducation et de santé sont parmi les meilleures qui existent.
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1.2. Lieu et héritage
Les E.A.U, constitués en 1971, forment une fédération de sept émirats situés sur la côte orientale de la
péninsule Arabique : ils comprennent Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm al-Qaïwain, Fujaïrah et Ras
al-Khaïmah.
Le territoire des Émirats est délimité au nord par le Qatar et le golfe Persique, à l’est par le golfe d’Oman
et l’État du même nom, au sud et à l’ouest par l’Arabie Saoudite. La superficie des E.A.U est de 83 600
km² (soit l’équivalent de l’Autriche) contre 547 030 km² pour la France et se répartit inégalement suivant
les États. Ainsi, avec une superficie totale de 67 600 km², Abu Dhabi est cinq fois plus étendu que les six
autres émirats réunis alors que Dubaï, le second par sa taille, ne compte que 3840 km². Ajman, le plus petit
quant à lui, ne s’étend que sur 250 km².
Vers 2500–2000 av. J.-C., de nombreuses villes oasis (par exemple à Hili, Tell Abraq, Bidiya, Kalba) apparaissent,
gardées par de massives forteresses circulaires. Ces colonies essentiellement agricoles vivent
de la culture du dattier (Phoenix dactylifera). Cet arbre sacré donne en effet l’ombre nécessaire à la culture
de plantes moins résistantes, notamment les céréales, les légumes et les arbres fruitiers.
A la fin du XIX° siècle, les émirats vivent du ramassage des huîtres perlières, de la traite des esclaves et
du commerce avec l’Iran.

Tentes Bédouïnes

Au début des années 30, les premiers prospecteurs arrivent pour effectuer les études géologiques préliminaires.
La découverte du pétrole fournit une alternative économique à la pêche aux perles, concurrencée
par les perles de culture japonaise et bouleverse la hiérarchie traditionnelle. La première cargaison de
pétrole brut quitte Abu Dhabi en 1962.
Le retrait des Britanniques du golfe, fin 1971, pousse Abu Dhabi, Dubaï, Sarjah, Fujaïrah, Ajman et Umm Al
Quwain a constitué la fédération des Emirats Arabes Unis (E.A.U), Ras Al Khaimah les rejoindra en 1972.
1.3. Le défi des réserves pétrolières
Les E.A.U font partie des cinq plus grands producteurs de pétrole de l’OPEP qui sont : l’Arabie saoudite, le
Koweït, l’Irak et l’Iran. Ils contrôlent plus de 60 % des réserves mondiales de pétrole et fournissent actuellement
16 millions de barils par jour (b/j) aux marchés mondiaux. Ce dernier chiffre représente un peu moins
de 25 % de la consommation totale.
Le secteur du pétrole et du gaz occupe la première place dans l’économie des E.A.U. (Ils se classent au
cinquième rang pour ce qui est des réserves de pétrole et au quatrième rang pour le gaz naturel, après la
Russie, l’Iran et le Qatar).

Dubaï

D’après ce que l’on sait actuellement, les réserves de pétrole des E.A.U, qui sont de 97,8 milliards de
barils, représentent 9,1 % des réserves mondiales totales de pétrole, estimées à 1 068 milliards de barils.
Abu Dhabi, dont les réserves prouvées de pétrole brut sont estimées à 92,2 milliards de barils, possède 90
% des réserves totales des E.A.U. soit 8,6 % des réserves mondiales prouvées de pétrole (1 068 milliards
de barils) et de gaz naturel, 5 550 milliards de mètres cubes. Viennent ensuite Sharjah avec 303 milliards
de mètres cubes, Dubaï avec 116,1 milliards de mètres cubes et Ra’s al-Khaimah avec 34 milliards de
mètres cubes.
Dubaï pourrait continuer à extraire du pétrole pendant encore presque 44 ans, à raison de 250 000 b/j.
Des estimations plus pessimistes indiquent qu’une production viable pourra être assurée pendant encore
20 ans.
Dubaï en 2002, le secteur pétrolier ne contribuait au PIB de Dubaï qu’à hauteur de 7 %, alors qu’il en
représentait près de la moitié en 1985 et 24 % en 1993. Selon les prévisions du gouvernement, il comptera
pour moins de 1 % du PIB d’ici 2010. Dubaï a installé des systèmes de récupération perfectionnés ainsi
que d’autres installations visant à maximiser les débits d’écoulement de ses gisements pétroliers, dans le
but de ralentir le déclin de la production. Dubaï exporte tout le pétrole brut qu’il produit.
Les réserves de gaz naturel des E.A.U s’élèvent à plus de 6000 milliards de mètres cubes. Selon les
projections, les réserves de gaz actuelles devraient durer environ 150 à 170 ans aux niveaux actuels de
production. La demande en gaz de Dubaï augmente de 10 à 15 % par an.

1940

2.1. La cité des marchands
Dubaï : l’Explosion !!!
Dubaï : l’Explosion !!!
Les origines de l’Emirat remontent à 1830. Shindagha, petit village de pêcheurs, à l’embouchure de la
crique, était alors dirigé par la famille Maktoum (qui gouverne toujours l’Emirat aujourd’hui).
- A cette époque, la vie se résumait aux activités traditionnelles. Les nomades bédouins erraient dans
le désert avec leurs chameaux. Les bergers survivaient dans les montagnes arides, entretenant les
palmiers dattiers, là où surgissait de l’eau. Tandis que sur la côte, ces activités se résumaient à la
pêche, à la construction de boutres et à la pêche des huîtres perlières. C’est l’exploitation de ces
perles fines qui va transformer Dubaï en plate-forme commerciale.
- Vers la fin des années 1870, le port était devenu le plus important du Golfe, attirant les marchands
d’Iran, d’Inde et d’ailleurs. Au tournant du siècle, Dubaï possédait les plus beaux souks de la région.
- Dans les années 1940, le développement de la perle de culture japonaise fit chuter la demande en
perles naturelles, première source de richesse. Mais le commerce de l’or, s’était développé et Dubaï,
“la cité des marchands” surmonta la crise.
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En 1966 sont découvertes les réserves pétrolières de Dubaï et l’exportation démarre seulement en
1969.
Au rythme des forages et des échanges, Dubaï, simple escale du commerce de l’or, est entrée dans le
troisième millénaire. Elle est futuriste dans son architecture et conservatrice dans le respect des traditions
bédouines.

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Derrière la Dubaï contemporaine
se cache une longue histoire
et des traditions fortes.

Par son dynamisme commercial et son statut de port franc, la ville de Dubaï s’est imposée comme la première
place financière du Moyen-Orient. Ses équipements hôteliers l’ont élue première destination touristique
des Emirats et ses centres d’affaires rivalisent de modernité avec ceux du monde entier. Et pourtant
à quelques mètres de là, des tentes bédouines poursuivent la vie commencée il y a plusieurs millénaires.
Dubaï est une société prise entre une certaine tradition et une fulgurante modernité. L’Emirat offre une
grande variété de paysages, montagnes rocheuses, dunes imposantes, plages de sable fin, villages
bédouins, centres commerciaux ultra-modernes. Connue comme la cité des marchands, elle accueille
marins et commerçants sur ses rives depuis des générations. Cette tradition de courtoisie et d’hospitalité
élevée au rang de vertu se perpétue aujourd’hui. Accueillante, elle se distingue des autres émirats par
sa tolérance vis-à-vis des autres cultures. Les étrangers sont libres de pratiquer leur religion, de boire de
l’alcool dans les hôtels et de se vêtir librement. Il n’existe pas de discrimination vis-à-vis des femmes qui
ont le même accès à l’éducation que les hommes, conduisent, travaillent et se promènent seules dans les
rues dans un climat de parfaite sécurité. Ici la criminalité est proche de zéro! Il y a très peu de délinquance.
Sports et folklores traditionnels sont toujours en vogue dans l’émirat comme la fauconnerie, les courses de
chameaux et la passion des chevaux.
Ce sont ces contrastes qui font le charme et toute la saveur de Dubaï en assurant un séjour hors normes et
des vacances réussies à ses visiteurs. C’est une société cosmopolite au style de vie international, marqué
d’une culture enracinée dans les traditions islamiques de l’Arabie.
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De nos jours (même vue)
1990

2.2. Une ville instantanée
Dubaï ébauche un nouveau genre de vie urbaine. Espaces verts, parcs et étangs ont parfaitement été intégrés
dans l’organisation urbaine de la ville. Elle est extraordinairement dynamique, ambitieuse et prospère.
Dubaï une ville où il fait bon vivre. La richesse est bien réelle. Contrairement au reste de la région, elle ne
vient pas que du pétrole. La croissance, diversifiée, s’appuie sur quatre secteurs principaux.
- D’abord le développement du commerce traditionnel. Les immeubles qui longent la baie sont peut-être
futuristes, mais ce sont toujours les vieux dhows en bois qui sont à quai, et qui transportent toujours
les mêmes marchandises. Dubaï est à la pointe du fret moderne : les marchandises mettent à peine
quatre heures pour passer du bateau à l’avion.
Seconde source de richesse, son rôle de représentation commerciale pour la région du golfe.
- Aujourd’hui tout le monde veut s’établir ici. D’ailleurs, 90 des 100 premières sociétés mondiales y sont
déjà installées.
- La troisième source de richesse est le tourisme. Il y a dix ans Dubaï ne possédait que 44 hôtels, contre
275 aujourd’hui (16% du PIB).
-
Enfin le quatrième secteur concerne l’ère numérique, l’ egouvernment@dubaï. Au début de l’année
2000, son altesse le général Cheikh Muhammad Bin Maktoum, ministre de la défense des Emirats
arabes unis, a annoncé lors d’une conférence de presse que le gouvernement de Dubaï s’ouvrait à la
révolution Internet et à la nouvelle économie.
Une ville nouvelle est un ensemble de communes, qui naît généralement d’une volonté politique, et qui se
construit en peu de temps sur un emplacement auparavant peu ou pas habité.

Après quelques années, elle perd son caractère de nouveauté, et devient une ville comme les autres, qui
garde parfois dans son nom la trace de son origine.
Dubaï est un chantier permanent qui rivalise avec Shanghai, et deviendra bientôt le nouveau Shanghai du
golfe Persique. Dans cette cité pharaonique, les bâtiments sortent de terre à une allure hallucinante (20 %
des grues du monde sont à Dubaï soit environ 30 000). C’est le même chantier, jour et nuit. Le secret, c’est
sa population étrangère qui s’échine depuis quinze ans sur les gratte-ciel de Dubaï, ville champignon où
les coûts de construction sont moitié moins élevés qu’en Europe. Elle connaît une importante expansion
démographique depuis quelques années : la population était de 265 702 habitants en 1980, 669 181 en
1995, un million en 2004, 1 182 439 en 2006 et il est prévu qu’elle atteigne 1,7 million en 2010, ce qui fait
de Dubaï la ville la plus peuplée des Émirats Arabes Unis. La grande majorité de la population (65 % de la
population totale en 2002) n’est pas dubaïote ni même émirati mais est formée de travailleurs immigrés.
Mais tout ce bel édifice, repose sur cette main-d’œuvre bon marché, et si, d’aventure elle faisait défaut,
tous les beaux projets, fierté de Dubaï, s’écrouleraient comme un château de cartes, entraînant pour longtemps
la faillite de toute une région. De nombreux hommes d’affaires occidentaux viennent temporairement
dans l’émirat pour y travailler dans les filiales de leurs multinationales. Ils sont environ cent mille.
La langue officielle est l’arabe. Mais, à cause de la forte proportion d’étrangers, l’anglais, l’hindî, le malayalam,
le persan, l’ourdou et le tagalog sont utilisés pour les affaires et par les étrangers entre eux.

Dubaï, un emplacement géographique stratégique

2.3. Un Carrefour Stratégique
Dubaï n’a jamais eu de ressources pétrolières importantes. En revanche elle affirme une vocation de «
Carrefour Intercontinental » dont le développement est le plus rapide au monde. Dubaï s’est concentrée
plus particulièrement sur le développement du commerce, du tourisme, des communications et de la
finance, sur la diversification afin de compenser le fléchissement de ses revenus pétroliers.
En raison de l’emplacement stratégique du golfe Arabique, le commerce maritime est pratiqué dans la
région depuis des milliers d’années. Les émirats se classent parmi les cinq premières régions mondiales
d’approvisionnement des navires et de soutages. Leurs infrastructures de réparation de bateaux ont acquis
une excellente réputation. Les ports de Dubaï, port Rashid, et Djebel Ali, au sud de la ville, qui totalisent
entre eux plus de 100 points d’amarrage, jouent un rôle essentiel dans le commerce des émirats. Djebel Ali
est le plus grand port du pays et le plus grand port artificiel du monde constamment modernisé. Dubaï est à
la pointe du fret moderne : les marchandises ne mettent que quatre heures à passer du bateau à l’avion.
Dubaï veut être le centre du monde. Leurs planificateurs savent ce qu’ils font. Ils ont calculé les longitudes
et les latitudes et conclu que leur carré de désert, sur le Golfe Persique, occupait le carrefour Nord-Sud/
Est-Ouest. A mi-chemin de New-York à Tokyo, de l’Europe à l’Inde, de la Sibérie au Nigeria, de la Suède à
l’Afrique du Sud, de l’Australie à Londres.

Etat actuel des travaux

2.4. Les enjeux de la nouvelle économie : Le Tourisme de luxe
Avant la disparition de la manne pétrolière, l’émirat veut reconvertir son économie et a décidé de miser sur
le tourisme de luxe et les affaires (Elle a prévu d’investir 50 milliards de dollars). Elle attire désormais plus
de touristes que l’Inde, plus de cargos que Singapour et plus de capitaux que bien des pays Européens.
A Dubaï naissent les projets les plus fous de la planète. Dubaï a un projet : devenir le centre du monde
par le tourisme. Elle développe le secteur de manière foudroyante à un rythme soutenu. Tout va si vite
que l’on risque de rater quelque chose si on clignote des yeux. Ce mouvement devrait se poursuivre, voire
s’accélérer si les revenus pétroliers se maintiennent à un niveau élevé. Elle est devenue la ville la plus
rapide du monde en ce qui concerne la croissance d’emploi et la population.
Depuis quelques années, Dubaï s’est lancée dans de grands travaux immobiliers. Des développements
innovateurs, architecturaux, défis technologiques et réinvention permanente du luxe : l’émirat de Dubaï
en fait rêver plus d’un. Dès qu’un projet ambitieux parvient à maturité, un autre lui succède. Le complexe
visionnaire des résidences « The Palm » incroyable mais vrai (surnommé la huitième merveille du monde)
comprenant : The Palm Jumeirah, The Palm Jebel Ali et The Palm Deira, est en cours de construction, Le
projet “The Palm” est l’un des fers de lance de l’émirat, qui vise à attirer un tourisme de luxe. Il s’agit de la
construction de trois îles en forme de palmier, les trois îles artificielles les plus grandes au monde. La forme
des îles rappelle celle du dattier fétiche. Quand le bord de mer sera achevé, il offrira un grand nombre de
possibilités de résidences, de loisirs et de divertissements pour plus de ½ million de résidents. Le littoral
augmentera de 520 km contre 70 km avant et approximativement de 1500km de bord de mer.

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Comparaison de Palm Jumeirah par rapport à Paris

Au total, les trois îles proposeront 100 nouveaux hôtels de luxe, 5 000 appartements en bord de mer et
10 000 villas, des parcs à thèmes, des restaurants, des centres commerciaux, des complexes sportifs et
toutes sortes de loisirs.
La construction des deux premières îles, Palm Jumeirah et Palm Jebel Ali, a demandé au total près d’1
million de mètres cubes de roches et de sable provenant du sud du golfe Persique. Il est ensuite amené
par bateau puis “saupoudré” grâce à des canons à sable guidés par GPS.
De grands groupes comme Nakheel et Emaar se disputent les projets ambitieux parmi lesquels Dubai
Waterfront (The Palm, The World, Riviera, Madina El Arab et Al Burj), Dubai Marina, Ski Dome et Mall of
the Emirates, Burj Dubai, Hydropolis, Dubailand et ses 45 parcs à thème.
Pour montrer qu’ils ne plaisantent pas, Emirates Air Lines a commandé 43 Airbus géants A-380. Pour
transporter qui ? Jusqu’à 700 passagers par vol. Des touristes : 600 000 en 1990, 3 millions en 2000, 5
millions en 2004. Objectif 15 millions en 2010, 40 en 2015. (L’Egypte en 2004 en a vu passer 8 millions).
Pour les aspirer, Emirates propose aux passagers vers la Chine et le Japon de transiter deux jours à Dubaï
pour faire du shopping.
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Une oasis de Ski en plein désert

2.5. Les différents projets
2.5.1. Les projets réalisés et déjà dépassés
Le Burj Al-Arab,
Imposante structure au milieu des flots, l’hôtel Burj Al Arab, qui allie tradition arabique et technologie.
C’est un ostentatoire palais des temps modernes. Du haut de ses 321 mètres, l’hôtel le plus haut et le
plus luxueux du monde (le seul possédant 7 étoiles), situé sur une île artificielle dans le Golfe, en forme
de voile tendue vers le large, abrite 220 suites en duplex. Il est réputé être le plus cher du monde et a
longtemps symbolisé l’émirat par sa modernité. Tarifs : à partir de 1 124 US $ la chambre, par nuit
Ski Dome.
Une oasis de ski en plein désert. Cette station de ski indoor, comporte entre autres une piste de ski
orientable et des pistes de snowboard (avec 6 000 tonnes de vraie neige). Aquariums, spa (froid et
chaud) sont également au programme.C’est au coeur du désert que la plus grande station de ski couverte
du monde (Ski Dubaï), a ouvert ses portes en novembre 2005. Avec ses 400 mètres de pistes,
son Snow Park de 3 000 m², ses restaurants, tennis et autres loisirs, Ski Dubaï a été pensé comme un
véritable parc d’attractions. Des murs isolants d’un mètre d’épaisseur permettent à la station Ski Dubaï
de garder une température intérieure de -1° alors qu’il fait 40° à l’extérieur.
Calendrier des
travaux
» Palm Jumeirah :
les travaux ont commencé
en juin 2001.
L’île recevra ses premiers
occupants courant
2007.
» Palm Jebel Ali :
les travaux ont commencé
en octobre
2002 et devraient
s’achever fin 2007.
» Palm Deira : les
travaux ont commencé
en novembre
2004 mais prendront
du retard en raison de
problèmes lors de la
construction.

The Palm Jumeirah, une fois terminé

2.5.2. Les Futurs projets, en cours et à venir
The Palm Jumeirah
C’est la plus petite et la plus avancée des trois îles. La construction a commencé en juin 2001. Elle est
située sur la région côtière de Jumeirah. L’île artificiel unique est construite dans la forme d’un arbre
de palmier dattier et se compose d’un tronc central d’environ 2 km de long (du continent au début des
palmes), d’une couronne avec 17 frondes, et d’une île en croissant environnante qui formera un briseur
de vagues.
Cette île artificielle estimée à plus de trois milliards de dollars et visible depuis l’espace est actuellement
en cours d’aménagement. Elle a nécessité plus de 94 millions de m3 de sable et sept millions de tonnes
de roche. Le brise-lames fait 11,5 kilomètres de long et va à 50 mètres sous l’eau.
La population maximale des hôtels et des résidents de propriété est projetée à plus de 70 000 personnes
et à 1 500 yachts dans ses différents ports de plaisance. L’île est principalement dédiée au
secteur résidentiel pour la vie, la relaxation, et les loisirs. Elle comportera notamment 2500 villas et autant
d’appartements, 50 hôtels (Contiendra plus de 25 des marques internationales supérieures d’hôtel
: Movenpick, Antara, Hilton, Marriott…), des immeubles, des rivages, des plages, des marinas, des
restaurants, des cafés et une variété de débouchés pour les ventes au détail.

Vue d’enssemble du quartier Jumeirah

En 2004, lorsqu’elles ont été mises sur le marché, les villas ont été vendues en à peine 72 heures, ce
qui a fait dire au promoteur Nakheel qu’elles sont les plus recherchées du monde. Plus de 70 nationalités
différentes ont acheté une propriété. Approximativement 1 500 villas se sont vendues (Les footballeurs
David Beckham et Mickaël Owens se sont déjà portés acquéreurs d’une résidence). Ses premiers
habitants devraient y emménager courant 2007. L’île ajoute 78 km de côte à Dubaï.
Le quartier de Jumeirah : The Palm Jumeirah, Jumeirah Island, Jumeirah Village, Jumeirah park
Le Parc est une communauté de villas intégrées et de commerces sur 370 hectares, 30 % du développement
a été réservé pour des aménagements paysagers, faisant l’un des lieux les plus verts et
respectueux de l’environnement en utilisant des peintures et des matériels de construction verts. Les
travaux d’un développement résidentiel de luxe ont également commencé ; il s’agit d’un groupe de
50 ‘îles’ sur une bande de terre de 300 hectares, juste à côté de la route du cheikh Zayed, entre les
échangeurs 5 et 6. Ces 50 ‘îles’ seront disposées entre des canaux paysagés. Jumeirah waterscapes:
des Îles rendues possibles par un pompage à trois millions de mètres cubes d’eau (équivalent de 1500
bassins Olympiques). Sa zone commerciale, Jumeirah Island’s Village, comprendra un grand nombre
de magasins et d’infrastructures de loisirs. Le Parc sera construit et remis pour le premier trimestre de
2009.

Les maisons sur pilotis composent un poème de l’émir Mohammed Ben Rachid al-Maktoum

The Palm Jebel Ali
Deuxième île en construction du projet “The Palm”, mesurant 7.5 km par 7.5 km. Elle est située sur la
région côtière de Jebel Ali. L’île artificielle se composera d’un tronc, d’une couronne avec 17 frondes, et
d’une île en croissant environnante qui formera le brise vague : une destination de divertissement pour
les adultes et enfants. L’île sera également 50% plus grande que la palme Jumeirah, et inclura six marinas,
un village de mer, un parc sur le thème de l’eau et des maisons sur pilotis établis sur des échasses
entre les frondes et le croissant. La construction a commencé en octobre 2002 et se finira en 2007.
Dubai Waterfront.
Avançant sur les eaux du Golfe, cet ensemble d’îles en forme de croissant s’étendra sur 81 kilomètres
carrés. Devenant le plus grand front de mer au monde, il détrône ainsi l’île de Manhattan à New York.
Ville marine et artificielle pour un demi-million d’habitants, de la taille de Manhattan. Dix quartiers principaux,
représentant une île chacun: Al Ras, Outer Corniche, Inner Corniche, the Peninsula, Madinat Al
Arab, Al Mina, Promenade, Palm Boulevard, the Exchange, the Riviera.

The Palm Deira
Elle est la troisième, dernière et la plus grande des trois îles articielles. Située sur la région côtière de
Deira, l’île se composera d’un tronc, d’une couronne avec 41 frondes, et d’une île en croissant environnante.
Commencée en novembre 2004, elle couvrira 14 kilomètres de long, 8.5 kilomètres dans la largeur
et aura une aire de 80 kilomètres carrés. Ainsi cent vingt-cinq kilomètres de côte supplémentaires
seront ainsi créés. Elle nécessitera à elle seule plus d’un milliard de mètres cubes de sable et roches.
Elle prévoit d’abriter près de 500 appartements, 2 000 villas, 25 hôtels et 200 boutiques de luxe. Elle se
composera de propriétés, de marinas, de centres commerciaux, d’équipements de sports, et de clubs
résidentiels. Le secteur résidentiel sera situé sur les frondes et contiendra 8.000 maisons de deux
étages dans trois modèles distincts.
1

The World.
The World est un archipel artificiel, situé à seulement cinq kilomètres de la côte de l’Emirat. C’est un
puzzle de 300 îlots privés de 5,5 km de diamètre, séparés par des chenaux de 50 à 100 mètres de
large. Il représente un « planisphère » géant, comprenant 900 000 m2 de plages. Chaque île aura la
forme du pays dont elle reprendra certaines caractéristiques : culture, architecture, flore… Le briselames
mesure 27 km de long et 32 millions de tonnes de roche ont été nécessaires pour le créer.
The World est réservé à une clientèle haut de gamme, à des promoteurs privés sélectionnés, aux riches
particuliers comme aux groupes hôteliers de luxe. Les investisseurs auront la liberté d’aménager leur(s)
île(s) comme ils le souhaitent, pour un usage privé ou commercial. Le coût d’îles varie de 6,2 à 36,7
millions d’US$. L’archipel sera accessible par la mer ou par voie aérienne, via le bateau, l’hydravion
ou l’hélicoptère. Il n’y a aucun réseau routier de prévu. «The World donne l’espace pour réaliser ses
rêves, maisons-îles, golfs, maisons de retraite. Internet et navigation GPS.». Deux ports continentaux
desserviront quatre îles stratégiquement placées et transformées en ports haut-de-gamme, où pourront
mouiller navires, yachts et bateaux de croisière.

The Burj Dubai,
Cette tour phénoménale dont la construction a débuté en janvier dernier devrait atteindre la hauteur de
800 mètres. La Tour, sera en décembre 2008 la plus haute du monde. Le bâtiment, construit en trois
parties autour d’une colonne centrale, se termine en forme de spirale. Il comptera 160 étages. Sur le
chantier, les fondations viennent d’être finies: 192 piliers enfoncés de 50 mètres dans le sol. Les 700
appartements, avec vue sur la ville, sont vendus.Elle comprendra des appartements, des restaurants,
des commerces, des bureaux, des hôtels, des lieux de divertissements, des magasins et des zones de
loisirs avec des espaces verts, des pièces d’eau, des boulevards piétonniers, une vieille ville. Avec ses
160 étages la tour Burj Dubai représente, selon son concepteur Adrian Smith, “l’unique lumière dans
le désert”.
Comparaison
1 – Burj ubai (en construction) - Dubai - 800 m
2 - World Trade Center (prévu), New York, USA - 541 m
3 - Taipei 101, Taipei, Taiwan - 509 m
4 - Petronas Tower 1, Kuala Lumpur, Malaysie - 452 m
5 - Petronas Tower 2, Kuala Lumpur, Malaysie - 452 m

Space Science World

Dubailand
Plus loin, le monde merveilleux de Dubaïland abritera 45 parcs à thème (de l’exploration spatiale à la
découverte des dinosaures, en passant par le parc polaire du pinguinarium et une forêt tropicale). Sur
186 kilomètres carrés, ce parc d’attractions doublera à lui seul la superficie de Dubaï et devrait recevoir
200 000 visiteurs par jour.
Dinosaure Park.
Le projet, réalisé en collaboration
avec le musée d’histoire naturelle
de Londres, prévoit la recréation
d’un environnement préhistorique
authentique.
Space Science World.
L’espace est l’un des sujets exploités
dans l’immense parc à thèmes de
Dubailand qui a l’ambition de devenir
le plus grand parc touristique et
d’attractions au monde.

Vue par satellite sur les cités marines de la Baie D’Osaka

2.6. Dubaï n’est pas la seule
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La construction des îles artificielles a, par ailleurs, commencé au Japon dés le début du XIXème
siècle, dans la baie de Tokyo, pour la défense contre la mer. On procède aux travaux de remblai de
la baie d’Osaka où l’on construit l’aéroport international de Kansaï. Des firmes japonaises proposent
aujourd’hui au monde entier des aéroports flottants livrés clefs en main. Compte tenu de l’exiguïté du
territoire japonais et du prix prohibitif du terrain, le Japon songe à créer des îles artificielles servant de
“déversoirs” pour y loger des retraités. Face à Kobé, on a construit l’île artificielle de Port Island.
La principauté de Monaco s’est étendue sur le terre-plein dit de “Fontvieille” en prenant 23 hectares
sur la mer, sur lesquels elle a construit, outre des immeubles d’habitation et de commerce, un stade
d’une capacité de 20.000 places et un complexe sportif.
Un projet marocain est à l’étude en vue de la construction au large d’El-Ayoune dans le Sahara occidental
d’un archipel atlantique à vocation touristique.
-
Israël envisage officiellement de résoudre ses problèmes de surpopulation en érigeant plusieurs îles
artificielles au large de la Méditerranée. Un projet de cinq îlots aurait été retenu. En guise de remblai,
les scories et déchets des centrales électriques au charbon serviront pour lester les caissons à immerger.
Une île-témoin, d’un kilomètre de côté, et située à un kilomètre de la côte, est destinée à
supporter des tours qui abriteront 20.000 habitants et 30.000 visiteurs.

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Quatar : the Pearl

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Toujours plus fou aux Emirats Arabes Unis, après Dubaï et Abu Dhabi, c’est maintenant au tour du
Qatar de se lancer dans des projets immobiliers pharaoniques. The Pearl veut concurrencer les autres
projets d’îles artificielles dont les fameuses Palm Islands. Une superficie de 4 millions de mètres carrés,
plus de 7600 logements qui accueilleront 30 000 habitants, c’est véritablement une ville nouvelle
qui sort peu à peu de l’eau.
Quant à l’habitat sous la mer, il a aussi ses réalisateurs. L’architecte Jacques Rougerie compte à son
actif plusieurs habitats sous-marins construits en Méditerranée entre 1977 et 1981 (habitats Galathée,
Aquabulle et Hippocampe). Il a aujourd’hui un projet d’implantation de “Sea Vîllage” aux Iles Vierges
aux Etats-Unis, comprenant non seulement le logement de 50 à 500 habitants, mais aussi des équipements
de loisirs et de sports aquatiques.
Port Grimaud (1 800 logements donnant sur un plan d’eau de 27 Ha) dans la baie de Saint-Tropez.
Ce village, construit il y a trente ans, a bénéficié du développement des loisirs nautiques sur la Riviera
française, qui compte actuellement plus de 25 000 places d’amarrage dans ses différentes “marinas”.
Chaque maison donne, d’un côté sur la terre, de l’autre sur l’eau, et possède son anneau pour amarrer
un bateau de plaisance.
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Aquabulle : Jacques Rougerie

Depuis un demi-siècle, la population mondiale a migré vers les côtes et ce mouvement va se prolonger sur
l’eau. Le pourtour de l’Océan Pacifique fourmille de projets. Les réalisations y ont déjà commencé, avec
des financements considérables. La construction de l’aéroport d’Incheon au large de Séoul, a coûté à la
Corée plus de 7 milliards de dollars. En plus de cet aéroport, la moitié d’une grande plate-forme sur remblai
est déjà en service, accueillant une ville complète de plus de 10 000 personnes devant Kobe et plusieurs
plus petites au fond de la baie. Les autorités régionales ont l’intention de relier ces différentes installations
par un tunnel, tantôt immergé, tantôt émergé, comprenant une autoroute et des transports en commun.
Port Grimaud : Saint Tropez

Palm Jumeirah aujourd’hui

Perspectives à à venir, d ’avenir d’venir
3.1. Ce qui se passe aujourd’hui
Aujourd’hui, Palm Jumeirah est achevé (fin de l’année 2006), ses futurs habitants vont arriver courant
2007.
Les perspectives sur Palm Jumeirah : Le “tronc” (du palmier) sera organisé autour d’un canal central sur
lequel circuleront des bateaux-taxis et au-dessus duquel se trouveront les voies d’un tramway qui transportera
jusqu’à 3 000 personnes par heure, du continent au “croissant”. A l’est de ce canal : 20 immeubles
d’appartements de luxe, et à l’ouest, le “Golden Mile”, boulevard résidentiel et de loisirs d’1,5 km. 32 nouveaux
hôtels 5 étoiles s’installeront, parmi lesquels, sur le “croissant”, le Taj Exotica, immense complexe et
spa de luxe. Au centre du “tronc”, enjambant le canal, la tour-hôtel “The Trump” se composera à la fois de
chambres d’hôtels et d’appartements privés, qui auront accès à tous les services du complexe 5 étoiles.
Le Village Center, son millier d’appartements et de maisons, sera doté de deux ports de plaisance pouvant
accueillir des bateaux de 10 à 16 m de long (contre 60 m sur la marina privée de la tour-hôtel). Le complexe
Atlantis permettra au public de plonger dans le monde de la Grande Bleue grâce à un aquarium de 65 000
espèces marines et à près de 3 km d’attractions aquatiques. Il comportera également un hôtel de plus de
1 500 chambres. Les travaux, commencés en 2005, devraient se terminer en décembre 2008.
Dubaï construit, mais est victime de son succès et ne peut tout résoudre d’un coup. La population de Dubaï
devrait atteindre 3 millions de personnes en 2020. Des études montrent que le nombre de véhicules circulant
sur les routes déjà encombrées de Dubaï sera multiplié par trois dans un avenir proche.

Dubaï

Tout ceci nécessite des investissements dans les infrastructures routières. Le réseau routier est constitué
de larges avenues et autoroutes dont la Sheikh Zayed Road est l’exemple le plus connu. Ce réseau reliant
les différentes zones résidentielles, de travail et touristiques de l’agglomération de Dubaï, arrive à saturation.
Il en est de même pour le réseau de bus constitué de 59 lignes et emprunté par 200 000 passagers
chaque semaine. La ville s’emploie à construire des ponts, tunnels, des trains…En novembre 2003, la
municipalité a commencé les travaux sur l’un des tunnels les plus longs et les plus larges du Moyen-Orient.
Il sera construit à environ 1,5 kilomètres à l’ouest du pont de Garhoud et devrait alléger les problèmes
de circulation routière. Dubaï a aussi la réputation d’être la région des pays riches qui compte le plus
d’accidents et de morts sur les routes. On estime qu’il y a un accident toutes les trois minutes à Dubaï, ce
qui contribue à l’engorgement du réseau routier. Les taxis sont très nombreux à Dubaï. Ils constituent le
moyen de transport non personnel le plus utilisé par les émirats.
Dubaï prévoit depuis quelque temps un système de train urbain de 8 milliards de dirhams. Pour pallier la
saturation routière, deux lignes de métro sont actuellement en construction et devraient ouvrir partiellement
en 2009 et en totalité en 2012. Une ligne reliera Deira et Bur Dubaï au centre ville, tandis que l’autre ligne
reliera Jebel Ali au Dubaï International Airport. Ces deux lignes mesureront 70 kilomètres et compteront 43
stations (33 souterraines et 10 en surface).
Récemment, la construction d’une autre ligne de 47 kilomètres a été annoncée. Elle devrait relier le nouvel
aéroport en construction (le Dubaï World Central International Airport) à Jebel Ali. Pour compléter le
réseau de métro, il est envisagé de construire sept monorails afin de le connecter à différents sites comme
Dubaïland, Jumeirah Palm...

L’aéroport internationnal, le plus actif du monde

Les infrastructures portuaires de Dubaï se sont largement développées ces dernières années. Dubaï occupait,
en 2004, la dixième place des ports à containers, derrière ceux de Los Angeles et d’Hambourg. La
ville compte différents ports : Jebel Ali, Rashid Port et le Creek Port. Les deux premiers sont de grands
ports qui accueillent des navires de gros tonnage et le dernier qui est plus traditionnel, abrite les bateaux de
transports en bois, les dhows. Il est consacré au commerce avec l’Iran et les autres pays du golfe Persique.
Dubaï Drydocks a également une excellente réputation de constructeur de petits bateaux spécialisés. Le
transport maritime est représenté à Dubaï par des bateaux-navettes en bois (les abras) qui traversent le
Khor Dubaï en dix minutes et permettent de relier facilement Deira à Bur Dubaï.
L’aéroport international de Dubaï, le plus actif au monde, accueille annuellement 22 millions de voyageurs
par an. Après son agrandissement dont la seconde phase a été entamée, 70 millions de passagers en
2007 y transiteront chaque année. À terme, jusqu’à vingt-six Airbus A380 pourront être reliés en même
temps au terminal. L’atterrissage d’un Airbus A340 est facturé 1 274 euros contre 9 048 euros à l’aéroport
Roissy-Charles-de-Gaulle. Le kérosène coûte 10% moins cher qu’ailleurs. Un second aéroport, le Dubaï
World Central International Airport, est en construction au sud de Jebel Ali.

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Dubaï

3.2. Imaginons 2015
Les grands travaux immobiliers lancés par l’émirat, il y a quelques années sont maintenant achevés. Dubaï
a enfin ses îles artificielles, et autres projets concrétisés.
Avec ses nombreux ports de plaisance Dubaï accueille les yachts du monde entier. Elle est devenue une
cité marine très convoitée, très organisée et la plus en vogue du moment. Les déplacements en bateaux
sont fréquents. Des taxis, bus de mer circulent dans les îles et des transports plus importants entre chacune
d’elle. Elle offre ainsi une meilleure desserte aux visiteurs et locaux.
The world : « la Venise » de Dubaï, où le bateau, l’hélicoptère ou l’hydravion sont les seuls moyens de
circulation, est un vrai labyrinthe. Sans carte, il est difficile de s’y retrouver quand on ne connaît pas les
lieux (heureusement le GPS est là). Pour aller sur le continent, il faut zigzaguer entre chaque île avant de
pouvoir apercevoir la sortie du planisphère. Il est nécessaire d’avoir une place de parking pour le bateau ou
pour l’hélicoptère près de son lieu d’arrivée et peut être trouver un autre moyen de transport pour rejoindre
l’endroit final. Le problème est le même si l’on veut accéder à une autre île. Pour se déplacer d’île en île, un
réseau spécifique est créé pour les habitants et touristes, suivant leur itinéraire. Entre terre et mer, ils disposent
de tous les moyens de transports connus. Mais néanmoins, une fois arrivé sur l’autre île, il faut louer
une voiture, un vélo, un scooter, ou prendre les transports en commun pour aller à la destination finale.
1

Bus amphibie

The Palm Jumeirah : ses palmes sont remplies de résidences privées. Il se trouve un voisin en face de sa
rue et un autre en face de sa plage. Les déplacements sur l’île se font aussi bien en voiture qu’en bateau,
tout dépend des activités que l’on souhaite faire et où l’on désire aller. Il faut trouver quel mode de transport
sera le plus adéquat. Même si la voiture est toujours privilégiée par rapport au bateau, aujourd’hui on a le
choix. Plusieurs services sont à notre disposition. Des taxis, des bus, aussi bien terrestres que nautiques.
Imaginons un scénario : tous les jours je vais au travail sur le continent. J’ai le choix. Je peux utiliser une
voiture qui, aux heures de pointe, risque de tomber dans les embouteillages. Ou je peux prendre le taxi
ou le bus, terrestre ou nautique : ainsi éviter le bouchon du tronc de Jumeirah (si je longe par la mer), puis
finir à pied ou trouver un moyen de transport pour finir les derniers mètres. Ou bien le réseau ferré qui,
hormis la possibilité d’être en retard, ne peut avoir d’embouteillage sur la voie. Enfin l’amphibie, qui permet
d’associer terre et mer.
C’est un autre mode de vie. Il faut apprend à vivre au rythme des vagues.

L’île d’AZ de Jean-Philippe Zoppini

3.3. Pure Fiction
Comment imaginer Dubaï vers 2050 ? Les réserves de pétrole sont désormais épuisées. Elle a adopté
un nouveau mode de vie. Place à un nouveau type de civilisation. Elle vit de son tourisme, 50% de la
population est résidante, l’autre moitié est touristique. La ville se sculpte au fur et à mesure des décennies.
Les gratte-ciel atteignent des hauteurs folles, comme de gigantesques palmiers, dont les palmes peuvent
tourner autour de la tour et ainsi permettre aux habitants de choisir à leur guise la vue préférée de leur
appartement. Des hôtels de luxe, commerciaux flottants se trouvent au large de Dubaï. De nouvelles résidences
sont sur et sous l’eau. Certaines cités marines migrantes, comme de gigantesques bateaux de
croisière, se déplacent selon les besoins professionnels ou les loisirs et aussi selon les saisons.
Face à ces nouvelles infrastructures, les transports s’adaptent et évoluent. Le flux du trafic est réparti sur
plusieurs étages de circulation : sous-marin, marin, terrestre et aérien. Les transports sont sur la route, sur
l’eau, sur rail, en lévitation, en sustentation ou dans des tubes.. : ils volent sur l’eau, plongent, puis ressortent
pour faire ventouse aux parois des gratte-ciel, hôtels… D’autres permettent l’éjection de capsules pour
une ou plusieurs personnes à proximité du lieu d’arrivée. Les véhicules se retrouvent ensemble et forment
de nouvelles bases nautiques privées au large de Dubaï. Certains vont sur des rampes de lancement pour
s’envoler à la verticale et atteindre leurs appartements, et redescendre en planant. Les transports communiquent
entre eux, ils facilitent ainsi la circulation, et réduisent considérablement le nombre d’accidents.
Ils sont autonomes et peuvent venir vous chercher à un endroit précis et vous ramener quand vous avez
« un peu trop bu ». Certains d’entre eux se transforment pour s’adapter au mieux aux différents milieux.

Le projet “Marine Corridor” de Shigemochi Murata pour la baie d’Osaka au Japon

Les transports s’emboîtent entre eux, ils peuvent se disloquer, se séparer en plusieurs parties. D’autres
transports ondulent, rampent, rament. Ils marchent aux énergies éoliennes, solaires, à celles de la houle …
Des catapultes lancent dans les airs, pendant quelques secondes, des passagers, et atterrissent à l’autre
bout de la ville créant ainsi un balai de transport.

Conclusion
Dubaï, rêve futuriste et réalité, surgit des sables du désert. Son système de capitalisme
débridé, esprit d’entreprise et modération religieuse, peut représenter un modèle pour
d’autres nations en développement. Sa manière unique d’aborder le XXIe siècle résulte
largement de la vision et de l’ambition d’un seul homme (l’émir Rachid ben Saïd al-Maktoum). Son emplacement
géographique stratégique favorise la reconversion de son économie en faveur du tourisme de
luxe, commercial, d’affaire, et attire les personnes du monde entier par la grandeur de ses projets tous
plus fous les uns que les autres. Quand vous lirez ces lignes, de nouvelles fondations auront été posées et
d’autres gratte-ciel seront terminés. Les habitants de Dubaï prennent part à une expérience gigantesque
qui conjugue multiculturalisme, croissance exponentielle et économie en roue libre. « Tout va si vite que
l’on risque de rater quelque chose si on cligne des yeux ». Dubaï ne ressemble à rien d’autre sur terre. Ici,
tout est possible !
Dubaï ne sera ni une ville-monde comme New-York aujourd’hui et Shanghaï demain, ni un Disneyland
surdimensionné. Mais un mix des deux, un concept nouveau, de nouveaux modes de vie où les transports
terrestres et marins seront aussi importants les uns que les autres. Ce rêve n’aurait pas pu se réaliser
avant le 21ème siècle et devient l’une des images du futur.

Conclusion
Dubaï, futurist dream and reality, comes out of the sandy desert. Its system of unbridled
capitalism, its enterprise and religious moderation spirit can represent a model for other
developing nations. Its unique way to embrace the XXI century results from the vision and
the ambition of a man called the Emir Mohammed Ben Rachid al-Maktoum. Dubai geographical strategic
location is in favour of the economic redeployment for luxury, commercial and business tourism. It attracts
people from all over the world for the size of its foolish projects. When you will read those lines, new foundations
would have been set up and other skyscrapers will be over. Dubai inhabitants take part in huge
experiences that combine multiculturalism, exponential growth and free wheel economy. Everything is
going so quickly that we can miss something if we screw up our eyes. There is nothing similar to Dubai in
the world ! Here, everything is possible.
Dubai will not be a worldwide town like New York today, and Shanghai tomorrow, neither an oversized
Disneyland. But it is a mix of both, a new concept, new ways of life where land and sea transports are each
other as well as important . This dream could not have been realized before the XXI century and becomes
one of the images of the future.
English
1

Lexique
E.A.U. : Les Emirats Arabes Unis, un pays composé de 7 émirats
Les scories : Résidu provenant de la fusion de minerais métalliques, de métaux
Remblai : Masse de terre rapportée pour surélever le terrain ou pour combler un creux
Fret moderne : Le fret désigne à la fois les marchandies transportées que le transport de ces marchandises.
La charge utile d’un véhicule ou charge marchande est la masse disponible pour le transport.
Dhows : Bateau en bois typique du Moyent Orient
Zone franche: port ou région frontière où les marchandises étrangères pénètrent librement, sans formalité
ni paiement de droits.
Souks : En arabe, un souk est un marché généralement situé dans la médina. On y trouve aussi bien
de l’alimentaire que de l’habillement, des bijoux, des poteries, etc. On peut également y trouver de nombreuses
sortes d’épices qui parfument les ruelles
bédouins : Les bédouins sont des nomades de culture arabe vivant dans des régions désertiques du
Moyen-Orient.
PIB : Somme des valeurs ajoutées de l’ensemble des branches de production (augmentée de la TVA grevant
les produits et les droits de douane). Il se compose du produit intérieur marchand (biens et services
échangés) et du produit intérieur brut non marchand (services fournis par les administrations publiques et
privées à titre gratuit ou quasi gratuit).
Villes oasis : Îlot de terrain, apte à la végétation et à l’habitation humaine, perdu au milieu d’espaces
désertiques et dont l’existence est généralement liée à la présence de l’eau amenée par conduites (à partir
de secteurs plus humides) ou par puits (nappe souterraine).

Dhows

Lexique
L’OPEP : L’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) créée en 1960 (Conférence de Bagdad),
siège à Vienne et regroupe onze pays (Arabie saoudite, Irak, Iran, Koweït, Venezuela, Qatar, Indonésie,
Libye, Emirats arabes unis, Algérie et Nigeria). Elle se fixe pour objectif de coordonner les politiques pétrolières
des Etats membres, à la fois pour rentabiliser les investissements des producteurs et assurer
l’approvisionnement des consommateurs.
Hydrocarbure : Molécule composée uniquement de carbone et d’hydrogène, très
riche en énergie.

ubaï

Magazines :
- Courrier Internationnal
Hors série, oct nov dec 2006
- Dubaï Voyager
issue III may 2006
- Entreprise Dubaï
issue 44 june august 2006
- Airport France magazine
june 2006
- French Business mag
council april 2006
Bibliographie
Sites :
- http://www.amb-emirats.fr
- http://www.drnicolemunk.de
- http://www.designbuild-network.com
- http://cnfg.univ-paris1.fr
- http://www.dubai-fotos.de
- http://geoconfluences.ens-lsh.fr
- http://www.dubaitourism.ae
- http://www.pbase.com
- http://www.emirates.com
- http://www.tlfq.ulaval.ca
- http://dp.mariottini.free.fr
- http://www.lefigaro.fr
- http://www.techno-science.net
- http://faculty.uaeu.ac.ae
- http://www.wolkenkratzer.dubai-city.de
- http://www.spotimage.fr
- http://www.thepalm.ae
- http://www.arch.mcgill.ca
- http://www.linternaute.com
- http://www.theworld.ae
- http://vgn.dm.gov.ae

Nôtes
Notes
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Frédéric Corazza / 18 avenue de Rambouillet / 78 340 Les Clayes-sous-Bois / +33 06 07 75 73 35 / fred.corazza@free.fr