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34<br />

En 1973, au terme de la tournée suivant la parution<br />

du quatrième album, Black Sabbath est couronné<br />

de succès, mais surtout au bord du split. Se rendant<br />

compte que leur vie de stars à Los Angeles y est certainement<br />

pour quelque chose, les musiciens décident<br />

de rentrer en Europe. L’idée de se donner une<br />

dernière chance viendra par la suite. Les 4 membres<br />

s’isolent dans un château du Pays de Galles.<br />

Comme par miracle, Tony, ressourcé, sort une composition<br />

imparable qui ouvrira et baptisera le futur<br />

disque: Sabbath Bloody Sabbath. Satisfait du résultat,<br />

et donc motivé, le groupe poursuit les séances<br />

en studio pour réaliser un album de plus qui sortira<br />

en novembre 1973.<br />

Ouverture donc avec le titre éponyme, riff efficace entouré<br />

comme à la bonne époque de breaks et d’accélérations<br />

rythmiques. Écriture solide et recelant aussi<br />

un renouveau agrémenté de guitare acoustique. Suit<br />

A National Acrobat, typique, lourd, lent, répétitif, quelques<br />

arrangements et la particularité que le titre ne<br />

revient pas sur le thème initial d’introduction. Structure<br />

similaire pour Sabbra Cadabra avec d’autres arrangements,<br />

piano, synthé et voix d’Ozzy modifiée.<br />

Fluff est un instrumental mêlant guitares acoustiques<br />

et piano : plutôt réussi mais loin des compositions<br />

habituelles.<br />

Killing Yourself To Live, titre puissant, mais adouci<br />

par une guitare sous flanger et encore des couches<br />

de synthé ici ou là. Who Are You est entièrement<br />

construit autour d’une mélodie de synthé, il y a une<br />

guitare très discrète pour le solo, la rythmique derrière<br />

ne bouge pas, basse et batterie martèlent le tempo.<br />

Morceau toutefois surprenant et qui peut freiner les<br />

fans de la première heure.<br />

Looking For Today est dans le style de Supernaut ou<br />

St Vitus Dance du précédent opus, frais et mélodique.<br />

On finit en beauté avec Spiral Architect. À dé-<br />

faut de guitares saturées et de rythmique de plomb,<br />

le groupe montre sa capacité à écrire des mélodies,<br />

Ozzy son talent de chanteur, le tout en parfaite harmonie<br />

pour clore le disque. Bon album, mais pas<br />

vraiment homogène, le synthé du claviériste de Yes<br />

peut calmer les ardeurs des fans de heavy et les arrangements<br />

studios peuvent en freiner d’autres.<br />

Toutefois, Black Sabbath redémarre avec un disque<br />

dans la lignée de Volume 4, retrouve le succès, joue<br />

devant plus de 200 000 personnes à l’occasion du<br />

California Jam en avril 1974 et tournera jusqu’en novembre.<br />

L’album suivant, Sabotage, sort en juillet<br />

1975. La pochette, d’un goût particulier, est une idée<br />

de Bill. On démarre bien avec Hole In The Sky, rock<br />

‘n’ roll, énergique et bien taillé. S’en suit un interlude<br />

intitulé Don’t Start constitué de guitares acoustiques.<br />

Arrive Symptom Of The Universe, un titre bien heavy,<br />

variations de tempo, Black Sabbath nous montre à<br />

travers ce morceau puissant qu’il sait encore écrire<br />

des chansons en acier trempé.<br />

Ensuite, il y a Meglomania qui frôle les dix minutes,<br />

intro longue et inquiétante, le deuxième thème arrive<br />

au bout de trois minutes et demie, le titre aurait pu<br />

devenir une perle s’il y avait eu moins d’arrangements<br />

studio. The Thrill Of It All est un peu décousu,<br />

des guitares les unes sur les autres avec malgré tout<br />

un bon riff et une fin un peu désorganisée. On continue<br />

les curiosités avec Supertzar : une guitare et des<br />

chœurs pendant tout le morceau. Rien d’autre. Am<br />

I Going Insane comporte une bonne mélodie, le titre<br />

est plutôt répétitif et, comme Who Are you, est<br />

construit autour d’une ligne de synthé.<br />

L’album se termine avec The Writ où Ozzy donne son<br />

avis sur le management et les affaires dans le monde<br />

de la musique. Musicalement, c’est un morceau<br />

à plusieurs thèmes, des arrangements toujours présents<br />

qui, finalement, pénalisent une chanson plutôt<br />

que de la mettre en avant.

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