You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Vapeur Mauve<br />
20<br />
ZZ Top au Festival du Gaou ( Six Fours )<br />
le 20 Juillet 2008<br />
La programmation éclectique du festival du Gaou<br />
a toujours laissé une place aux groupes et musiciens<br />
légendaires du rock des années 60 et 70.<br />
Les précédentes éditions, nous avions en effet<br />
eu la chance de voir entre autres Wishbone Ash,<br />
Johnny Winter, Robert Plant, Jeff Beck…<br />
Cette année, Steve Lukather et ZZ Top sont à<br />
l’affiche. L’endroit est vraiment génial. Une scène<br />
géante installée sur une presqu’île avec des couchers<br />
de soleil comme sur les cartes postales.<br />
Steve Lukather ouvre la soirée… 7 morceaux<br />
d’un rock FM énergique, certes, mais néanmoins<br />
insipide, et puis s’en va. Pas de rappel, quelques<br />
applaudissements discrets du public manifestement<br />
venu pour voir et écouter nos barbus<br />
texans préférés.<br />
22 h, ça y est, ils arrivent ! Quel son ! Le<br />
public est déjà conquis. J’avais vu ZZ<br />
Top il y a une vingtaine<br />
d’années déjà, mais je<br />
dois avouer avoir été<br />
déçu. Show trop propre,<br />
trop parfait, pas<br />
assez de pêche sonore.<br />
Cette fois,<br />
tout y est ! Et leur<br />
boogie fonctionne<br />
à merveille.<br />
Pourtant, il faudra<br />
attendre une<br />
demi-heure avant<br />
que nos sexagénaires<br />
atteignent<br />
la grande classe.<br />
Rappelons que les<br />
nouvelles de l’état<br />
de santé de Billy<br />
Gibbons ne sont<br />
pas très rassurantes.<br />
30 minutes<br />
plus tard, donc,<br />
c’est un deuxième<br />
show qui démarre.<br />
Les lampes<br />
des amplis<br />
sont maintenant<br />
chaudes et nous<br />
allons assister sans doute à l’un des plus<br />
grands moments du festival édition 2008. Tous<br />
les classiques du groupe sont interprétés. Ça<br />
dépote grave comme on dit dans le jargon habituel.<br />
Billy est un grand, un trés grand.<br />
Ce mec a un son et un style bien à lui. Jimi<br />
Hendrix lui avait fait don de l’une de ses guitares<br />
et lui avait prédit une grande carrière. Morceau<br />
après morceau, il nous offre note pour<br />
note ses plus grands solos. Tout le feeling de<br />
sa touche unique nous emporte, nous éclate,<br />
et fait évidemment oublier le pauvre Steve Lukather<br />
et sa réputation de guitariste le meilleur<br />
du monde… (soupir)<br />
Ce soir, c’est d’une leçon de rock ’n’ roll qu’il<br />
s’agit. Comme si le groupe jouait pour la dernière<br />
fois. Ou plutôt comme si quelqu’un, de<br />
là-haut, leur donnait une force et une énergie<br />
divines. Jimi ?<br />
Une heure et demie de<br />
show intense. C’est la fête<br />
sur la presqu’île. Quelle<br />
ambiance ! On danse, on<br />
chante, on s’amuse<br />
autant que le<br />
groupe. Du moins,<br />
Billy et Dusty<br />
s’amusent. Frank<br />
Bear (le seul des<br />
trois qui n’a pas<br />
de barbe comme<br />
ne l’indique pas<br />
son nom !) martèle<br />
inlassablement le<br />
tempo, casque<br />
sur les oreilles,<br />
concentration au<br />
maximum.<br />
Les trois hommes<br />
reviendront pour<br />
trois rappels.<br />
Foxy Lady pour<br />
finir, encore un<br />
signe…<br />
Lester