30.06.2013 Views

Téléchargez - rock6070

Téléchargez - rock6070

Téléchargez - rock6070

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Lincoln Street Exit<br />

Drive It<br />

Mainstream S6126<br />

Cotation : 150 euros<br />

1970<br />

The Orient Express<br />

Same<br />

Mainstream S6117<br />

Cotation : 60 euros<br />

1969<br />

Stone Circus<br />

Same<br />

Mainstream S6119<br />

Cotation : 200 euros<br />

1969<br />

Formation qui donnera naissance au groupe XIT, cette bande d’Amérindiens originaire<br />

du Nouveau-Mexique est l’une des plus méconnues du label. S’adonnant à<br />

un heavy psyché de haute voltige, le combo ne joue pas dans la dentelle. Explosion<br />

de pédales wah wah, déluge de guitares fuzz, rythmique tribale, riffs lourds et<br />

gras, parsèment les neuf titres de l’album.<br />

Dès l’intro, on sait que ces jeunes gens mettent le pied au plancher, sans concession.<br />

Dirty Mother Blues embraye sur le nerveux titre d’ouverture Man Machine,<br />

laissant d’entrée l’auditeur scotché au siège. Tout le reste de l’album vous embarque<br />

dans une odyssée électrique, faisant la part belle au guitariste Michael Martin<br />

(à réintroduire au panthéon des musiciens !), pour un résultat final époustouflant !<br />

Michael Martin (chant, lead guitare), Mac Suazo (basse), R.C Gariss (guitare),<br />

Lee Herries (batterie)<br />

Ce trio d’immigrés (un Belge, un Français et un Iranien) en provenance de New<br />

York n’a pas pu trouver patronyme plus adéquat. Ces gars nous embarquent en<br />

effet dans un voyage cosmopolite vers l’Orient, usant et abusant avec réussite<br />

d’instruments insolites (sitar électrique, percussions primitives…).<br />

Le résultat est tout simplement troublant de beauté, vagabondant dans diverses<br />

atmosphères, Turque, iranienne, le tout en intégrant la pop music à ce melting-pot<br />

des ambiances. Planant, mystique, mais également lourd, tribal par moments, la<br />

musique développée par le trio s’apparente alors à un heavy psychédélique oriental<br />

rarement entendu. On en sort médusé !<br />

Farshid Golesorkhi (percussions), Guy Duris (sitar), Bruno Giet (minitar électrique)<br />

Avec sa pochette bariolée et surréaliste, l’album des Stone Circus est l’archétype<br />

psychédélique du label Mainstream. Le groupe, en provenance du Canada, se<br />

fait d’abord connaître sous le nom des Footprints, et sort deux simples sur Capitol<br />

sans succès. Bob Shad les signe en 1969, change leur nom pour Stone Circus<br />

sous un prétexte mercantile, et leur impose cette magnifique pochette.<br />

À l’écoute de cet opus, on est pourtant loin du chef-d’œuvre psychédélique. Doté<br />

d’une excellente réputation auprès des collectionneurs, il faut reconnaître que l’album<br />

est boursouflé de morceaux pop dispensables, alors que le groupe côtoie le<br />

génie par moments (le superbe blues psyché Mr. Grey) pour carrément offrir un<br />

final d’anthologie sur le dernier morceau, People I once knew. Où le clavier bataille<br />

fermement dans un délire sonique plombé par la basse menaçante et hypnotisante.<br />

Comme les autres, le disque ne bénéficiera d’aucune promotion, enterrant<br />

le groupe dans les méandres des obscurités US.<br />

Ronny Paige (chant), Sonny Haines (guitare), Dave Keeler (basse), Mike Burns<br />

(batterie), Jonathan Caine [Larry Cohen] (claviers)<br />

17

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!