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Septembre - Nervure Journal de Psychiatrie

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6<br />

LE JOURNAL DE NERVURE N° 6 - SEPTEMBRE 2001<br />

LIVRES<br />

Thérapie <strong>de</strong> groupe pour le<br />

trouble bipolaire : une<br />

approche structurée<br />

Mark S. Bauer et Linda McBri<strong>de</strong><br />

Ed. Mé<strong>de</strong>cine & Hygiène<br />

Mark S. Bauer et Linda McBri<strong>de</strong> proposent<br />

dans ce gui<strong>de</strong> diagnostique et thérapeutique<br />

une prise en charge cognitivo-comportementale<br />

<strong>de</strong> groupe, structurée, pour<br />

<strong>de</strong>s personnes souffrant <strong>de</strong> la maladie bipolaire.<br />

Ce travail est basé sur la constatation<br />

que la morbidité sociale et occupationnelle<br />

causée par ce trouble ne s’améliore<br />

pas nécessairement une fois que les symptômes<br />

ont diminué ou disparu. L’ouvrage,<br />

traduit <strong>de</strong> l’anglais par Jean-Michel Aubry,<br />

décrit avec clarté le programme d’objectifs<br />

personnels (POP) dont le but est d’augmenter<br />

les compétences <strong>de</strong> la personne<br />

pour gérer sa maladie, <strong>de</strong> collaborer efficacement<br />

avec les soignants et d’améliorer<br />

le fonctionnement social et professionnel.<br />

Il s’agit d’un outil supplémentaire pour<br />

informer au mieux le patient dans une démarche<br />

<strong>de</strong> soin partenariale.<br />

Composé <strong>de</strong> trois parties, l’ouvrage fournit<br />

dans un premier temps une vue d’ensemble<br />

du trouble bipolaire comprenant<br />

une revue synthétique <strong>de</strong>s éléments diagnostiques,<br />

<strong>de</strong> la pathogenèse, et <strong>de</strong>s traitements<br />

pharmacologiques <strong>de</strong> la maladie.<br />

Les auteurs détaillent en second lieu le<br />

cadre conceptuel du programme en précisant<br />

les éléments comportementaux, cognitifs<br />

et interpersonnels <strong>de</strong> groupes impliqués.<br />

La <strong>de</strong>rnière partie est consacrée<br />

à la thérapie proprement dite. Elle se déroule<br />

en <strong>de</strong>ux phases. La première, très<br />

structurée, consiste en cinq sessions psycho-éducatives<br />

<strong>de</strong>stinées à mieux connaître<br />

la maladie et i<strong>de</strong>ntifier, notamment, les<br />

signes précurseurs <strong>de</strong> rechute (une réunion<br />

d’orientation, <strong>de</strong>ux séances consacrées à<br />

la dépression et <strong>de</strong>ux autres à la manie).<br />

La <strong>de</strong>uxième phase utilise un cadre semistructuré<br />

et se concentre sur la sélection<br />

d’objectifs personnels utiles et réalistes qui<br />

ont été jusqu’alors perturbés par la maladie.<br />

Les participants apprennent durant<br />

cette phase à développer un plan comportemental<br />

et à utiliser <strong>de</strong>s techniques cognitives<br />

pour augmenter leurs chances d’atteindre<br />

ces buts personnels.<br />

Le matériel didactique, présenté <strong>de</strong> manière<br />

précise et illustré par <strong>de</strong>s vignettes<br />

cliniques, offre la possibilité aux lecteurs<br />

d’appliquer le programme thérapeutique<br />

et d’en évaluer l’efficacité à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

échelles proposées. Cet ouvrage s’adresse<br />

à tous les cliniciens soucieux d’élargir leur<br />

palette thérapeutique dans la prise en charge<br />

<strong>de</strong> la maladie bipolaire.<br />

R. Piette<br />

Travail social et pratiques <strong>de</strong><br />

la relation d’ai<strong>de</strong><br />

Michel Boutanquoi<br />

L’Harmattan<br />

Le travail social n’a cessé d’être l’objet <strong>de</strong><br />

discours contradictoires. Souvent remis en<br />

cause pour <strong>de</strong>s pratiques jugées à une<br />

époque imprégnées d’idéologies et aujourd’hui<br />

obsolètes ou, pour le moins, inadaptées,<br />

on ne peut que s’étonner <strong>de</strong> sa<br />

capacité à survivre. Ce livre s’interroge sur<br />

ses fonctions en tant qu’institution au-<strong>de</strong>là<br />

du temps présent <strong>de</strong> ses organisations et<br />

du sentiment <strong>de</strong> crise. Dans ce contexte,<br />

l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la relation d’ai<strong>de</strong>, en tant que<br />

pratique, peut s’avérer un moyen <strong>de</strong> saisir<br />

ce qui fait la permanence du travail social<br />

comme un certain rapport à la déviance et<br />

à l’altérité.<br />

faire dépasser à nombre <strong>de</strong> mes patients -<br />

« activation pictographique », « objectivation<br />

kinétique », « karaté méditatif », etc.,<br />

décrits dans mes livres - et en particulier en<br />

français dans ceux que nous avons publiés<br />

ensemble. Au-<strong>de</strong>là, l’individu découvre <strong>de</strong>s<br />

zones <strong>de</strong> liberté et il peut utiliser <strong>de</strong>s compétences<br />

inattendues, relancer <strong>de</strong>s intérêts<br />

personnels jusque-là bloqués.<br />

J.-C. B. : Le réalisme, disons les ouvertures<br />

pragmatiques apportées par l’Epreuve d’anticipation<br />

m’ont toujours frappé. Par cette<br />

voie, la difficulté névrotique - et même psychotique,<br />

dans ma pratique institutionnelle<br />

- s’est montrée comme un conflit actuel, un<br />

obstacle précis, à la limite <strong>de</strong> la conscience.<br />

L’Epreuve ouvre la voie d’un travail possible<br />

du sujet sur lui-même, d’une « rentabilité<br />

» immédiate pour lui et pour son environnement.<br />

Pour toi comme pour moi,<br />

« l’activation psychothérapique » fut et reste<br />

cette tentative souvent efficace <strong>de</strong> libérer l’intimité<br />

bloquée, pour un retour à la prise en<br />

main <strong>de</strong> son <strong>de</strong>stin par le sujet en difficulté.<br />

M. B. : Ce que j’ajouterai c’est que le trouble<br />

latent est en réalité l’attachement du sujet,<br />

un lien qu’il peine à i<strong>de</strong>ntifier lui-même dans<br />

ses aspects inhibiteurs. N’importe quoi <strong>de</strong><br />

prévalent, d’excessif : l’argent, le sexe, le<br />

pouvoir, la possession, etc., etc. La personne<br />

qui consulte souffre dans cette sorte <strong>de</strong> noyau<br />

cristallisé et obsédant ses actes.<br />

J.-C. B. : Elle a donc pour souffrance une<br />

forme <strong>de</strong> noyau affectif cristallisé autour<br />

d’une attitu<strong>de</strong> prévalente -désir ou crainte<br />

échec, ou réussite d’ailleurs - qui échappe à<br />

la gestion <strong>de</strong> sa vie présente et aux changements<br />

inévitables <strong>de</strong> l’existence. Un blocage<br />

<strong>de</strong> son imaginaire créatif <strong>de</strong> ses processus<br />

<strong>de</strong> liberté, voire <strong>de</strong> croissance. D’anticipation<br />

active, finalement. Elle ne peut anticiper<br />

un <strong>de</strong>venir différent.<br />

M. B. : Oui. Au plan imaginaire, imaginatif<br />

actif, bien <strong>de</strong>s sujets ont une véritable addiction<br />

à certaines zones imaginaires et leur<br />

restent attachés indûment. Ce n’est pas seu-<br />

lement la pathologie, mais aussi bien l’alcool,<br />

le sexe, la richesse, les mondanités, le<br />

prestige social, le pouvoir, la <strong>de</strong>rnière voiture<br />

<strong>de</strong> l’année... Insistons sur cet Inconscient<br />

du futur. C’est autre chose que l’Inconscient<br />

répressif <strong>de</strong> Freud, qui marque le<br />

passé. Mais il est vrai qu’entre eux, pas <strong>de</strong><br />

limite précise. L’Epreuve d’anticipation permet<br />

<strong>de</strong> percevoir dans un horizon ouvert, aux<br />

possibilités inconnues, la problématique vécue<br />

dans l’actuel.<br />

J.-C. B. : Elle prouve donc et exploite la présence<br />

d’un imaginaire latent, subconscient,<br />

plus proche que l’Inconscient. Le travail au<br />

niveau du transfert parental sur le thérapeute,<br />

chez Freud, ou au niveau <strong>de</strong>s archétypes<br />

chez Jung me semblent se heurter à la<br />

limite <strong>de</strong>s faits les plus latents <strong>de</strong>s sujets. Tu<br />

nous incites à travailler au niveau préconscient,<br />

avec l’adresse et l’efficacité <strong>de</strong> ta méthodologie<br />

active, incitative, adaptée sur mesure<br />

à chaque sujet, venant directement <strong>de</strong><br />

lui. Son anticipation existentielle peut être<br />

libérée, techniquement.<br />

M. B. : Un psychologue américain a dit que<br />

« ce qui préoccupe le plus l’être humain,<br />

c’est moins son passé que son futur ». Le futur<br />

a longtemps été laissé aux mains <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vins,<br />

prophètes, mystiques, ou médiums,<br />

voyants, etc. A mon avis, le futur et l’anticipation<br />

se trouvent liés à <strong>de</strong>s zones d’attachement<br />

et il faut trouver les moyens thérapeutiques<br />

pour les ouvrir sur un <strong>de</strong>venir non<br />

limité. À la limite, je dirai ceci : ils faut traiter<br />

nos clients non dans le sens <strong>de</strong> ce qu’ils<br />

CENTENAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PSYCHOLOGIE<br />

11 - 12 - 13 octobre 2001<br />

Institut <strong>de</strong> Psychologie, Université Paris V<br />

71 avenue Edouard Vaillant, Boulogne Billancourt<br />

Trois jours <strong>de</strong> débat pendant lesquels alterneront :<br />

Des conférences assurées par Michel Denis, Daniel Stern, Jacques Paillard, Daniel Widlöcher,<br />

Jean-François Le Ny et par Régine Plas, Serge Nicolas, Miche Huteau, Dana Castro,<br />

Patrick Cohen, Jean-Paul Caverni , Michel Sabourin.<br />

Et <strong>de</strong>s tables ron<strong>de</strong>s orientées sur l’évolution et l’état actuel <strong>de</strong> la psychologie en France<br />

et organisées autour <strong>de</strong>s thèmes suivants : les émotions, l’évolution instrumentale, psychologie<br />

et société, l’intelligence et les activités cognitives, les nouvelles technologies<br />

<strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication.<br />

Inscriptions et renseignements : SFP, 71 avenue Edouard Vaillant, 92100 Boulogne-Billancourt.<br />

Téléphone: 01 55 20 58 32. E-mail : dominique.baudonniere@psycho.univ-paris 5.fr<br />

pensent <strong>de</strong>venir, mais dans ce que nous souhaitons<br />

et pensons qu’ils peuvent <strong>de</strong>venir !<br />

C’est moins paradoxal qu’on le pense à première<br />

vue. A travers les indications que nous<br />

donne le patient - comme par l’Epreuve d’anticipation<br />

- nous <strong>de</strong>vons le traiter pour un<br />

avenir que nous percevrons sur la base <strong>de</strong>s<br />

anticipations bloquées. Certains psychothérapeutes<br />

seront surpris par cette affirmation<br />

qui, pourtant, se fon<strong>de</strong> sur une expérience<br />

clinique confirmée.<br />

J.-C. B. : Ce que dans chaque cas tu tentes<br />

d’explorer et d’induire.<br />

M. B. : Il faut explorer, et activer. La pathologie<br />

ne se trouve pas dans les zones bloquées<br />

elles-mêmes, mais dans le fait que le<br />

sujet ne peut pas se détacher activement<br />

d’elles. Le pathologique n’est ni le sujet, ni<br />

ces zones traumatiques ou autres, mais l’attachement<br />

induit qui peut se prolonger une<br />

vie entière, sans que le sujet en ait conscience.<br />

Parfois, cet attachement précis lui est commo<strong>de</strong><br />

: « Que voulez-vous que je fasse, tel<br />

est mon <strong>de</strong>stin... Je suis ainsi ».<br />

J.-C. B. : Le contrat que tu présentes au sujet<br />

implique qu’il va être actif.<br />

M. B. : Sans cela, que faire pour lui ou pour<br />

elle ? À cela correspond l’abord par <strong>de</strong>s techniques<br />

activatrices <strong>de</strong> ce que l’on pourrait<br />

appeler cette âme du patient qui le situe dans<br />

sa vie. Je fais appel à l’initiative et au sens<br />

<strong>de</strong> la responsabilité personnelle.<br />

J.-C. B. : L’emploi <strong>de</strong> ta « structure d’activation<br />

» voit son efficacité éclairée par les<br />

résultats <strong>de</strong> ton Epreuve d’anticipation et ses<br />

images, en particulier négatives ?<br />

M. B. : Je développe en ce moment le concept<br />

suivant. Certaines situations adultes <strong>de</strong>viennent<br />

pathogènes par un conditionnement extérieur.<br />

Il faut conserver à l’idée le fait <strong>de</strong>s<br />

névroses traumatiques. Elles furent décrites<br />

dans certaines suites <strong>de</strong> guerre où l’agression<br />

vécue avait été plus psycho-émotionnelle que<br />

physique. L’emploi <strong>de</strong> la narco-analyse levait<br />

l’inhibition angoissée et le sujet explosait<br />

dans une forme <strong>de</strong> crise intense mais cathartique.<br />

Au réveil, il avait retrouvé son<br />

équilibre affectif antérieur au traumatisme.<br />

J.-C. B. : Tu peux rappeler que Sutter avait<br />

beaucoup utilisé cette métho<strong>de</strong> - venue <strong>de</strong>s<br />

Anglo-américains - vers la fin <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong><br />

guerre mondiale. Je m’en suis servi aussi<br />

avec un intérêt indiscutable dans <strong>de</strong>s cas civils<br />

similaires, durant les années 50-60.<br />

M. B. : C’est aussi la voie <strong>de</strong>s thérapies comportementales.<br />

C’est l’expérience du behavioriste<br />

Jones, qui a induit puis effacé une<br />

telle névrose exogène dans le cas célèbre <strong>de</strong><br />

l’enfant Albert, âgé <strong>de</strong> 11 mois... Mais je voudrais<br />

préciser ici une idée qui me tient à cœur.<br />

Dans cet exemple, il est évi<strong>de</strong>nt que le résultat<br />

obtenu signale le processus recherché: gué-<br />

rir pour croître, pour grandir. Cela est bien.<br />

Or il serait absur<strong>de</strong>, en psychothérapie, <strong>de</strong> se<br />

limiter à cette définition et aux cas <strong>de</strong> conditionnement<br />

exogène. Elle est tout à fait insuffisante<br />

quant les faits sont d’origine intime,<br />

endogène, étroitement liés à l’existence<br />

naturelle et à ses conflits, traumatisants en<br />

eux-mêmes et aussi à <strong>de</strong>s actes propres du sujet<br />

qu’il ne parvient pas à bien assimiler affectivement.<br />

Voici Lady Macbeth qui se lave<br />

cent fois les mains. Névrose compulsive ?<br />

Tendances obsessionnelles ? La réalité psychopathologique<br />

est qu’elle connaît parfaitement<br />

son crime, ce meurtre qu’elle a « sur la<br />

conscience ». Il ne s’agit ni <strong>de</strong> la déconditionner,<br />

ni <strong>de</strong> la comprendre : il faut qu’ellemême<br />

assume son geste criminel et les sentiments<br />

latents qui l’accompagnent.<br />

J.-C. B. : Il y a une limite évi<strong>de</strong>nte aux thérapies<br />

<strong>de</strong> déconditionnement, ou <strong>de</strong> déculpabilisation.<br />

M. B. : Il a <strong>de</strong> même une limite aux thérapies<br />

à visée <strong>de</strong> croissance. La guérison se<br />

fon<strong>de</strong> sur un processus intime, souvent cette<br />

idée <strong>de</strong> grandir. Mais en ce moment, j’étudie<br />

avec un groupe <strong>de</strong> praticiens cette autre<br />

formule : croître, c’est grandir pour guérir.<br />

Cette inversion <strong>de</strong>s termes me paraît douée<br />

d’un sens crucial. Je cite souvent le cas d’un<br />

adolescent <strong>de</strong> 19 ans qui dans un cauchemar<br />

poignar<strong>de</strong> sa mère, avec laquelle il vit seul.<br />

Il ne s’agit pas d’apaiser son angoisse, ou <strong>de</strong><br />

l’interpréter selon le modèle du refoulement.<br />

Non. Il s’agit au contraire <strong>de</strong> ce fait que le<br />

cauchemar lui indique la voie à suivre. Là,<br />

il faut qu’il grandisse pour guérir. Je lui dis :<br />

« Tu dois faire ce que le cauchemar t’indique<br />

». « Quoi, poignar<strong>de</strong>r ma mère ! ».<br />

C’est l’effroi... « Non, bien sûr, pas physiquement,<br />

mais poignar<strong>de</strong>r l’attachement qui<br />

te lie <strong>de</strong> si près à ta mère ». Il fallait mettre<br />

l’accent, d’emblée, sur croître et croître dès<br />

maintenant. C’était cela guérir, croître pour<br />

guérir. Quelques années plus tard, je le croisais<br />

à l’aérogare <strong>de</strong> Montevi<strong>de</strong>o. Il me reconnaît.<br />

Nous parlons. Il était <strong>de</strong>venu stewart<br />

et heureux... Il avait à sa façon, par l’éloignement,<br />

poignardé sa mère. Le cauchemar,<br />

la névrose avaient donc raison.<br />

J.-C. B. : Ainsi le thérapeute doit-il saisir le<br />

message négatif apparent, mais dans son sens<br />

positif latent. C’est comme face aux images<br />

négatives <strong>de</strong> l’Epreuve d’anticipation.<br />

M. B. : Un autre cas. Un homme d’une trentaine<br />

d’années me consulte pour une impuissance<br />

sexuelle. Celle-ci est brusquement<br />

apparue sur le fond d’une hyperactivité <strong>de</strong><br />

ce type, individuelle et souvent en orgies <strong>de</strong><br />

groupe, etc. Par ailleurs, il est fiancé et cette<br />

impuissance, dit-il, l’empêche <strong>de</strong> se marier.<br />

Je lui dis : « Eh bien non ! Tu dois te marier.<br />

Tu dois dépasser ton hypersexualité et te marier<br />

pour guérir ». Il s’est marié et il a guéri.<br />

Il est passé à un plan existentiel plus vrai,<br />

c’est-à-dire plus actuel pour lui, alors. C’est<br />

donc croître pour guérir.

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