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Septembre - Nervure Journal de Psychiatrie

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LE JOURNAL DE NERVURE N° 6 - SEPTEMBRE 2001<br />

LIVRES<br />

Maternité, affaire privée,<br />

affaire publique<br />

Sous la direction <strong>de</strong> Yvonne<br />

Knibiehler*<br />

Préface <strong>de</strong> Françoise Héritier<br />

Bayard<br />

Jusqu’ici, les sciences sociales ont plutôt<br />

contribué à une occultation involontaire <strong>de</strong><br />

la maternité en l’enveloppant dans <strong>de</strong>s<br />

thèmes plus vastes (natalité, famille, vie privée,<br />

émancipation <strong>de</strong>s femmes), en l’incorporant<br />

dans une situation sociale : la<br />

paysanne, la bourgeoise, la dame <strong>de</strong>s beaux<br />

quartiers, la prolétaire du quart-mon<strong>de</strong>, l’immigrée<br />

ou, encore, en l’observant sous<br />

l’angle du travail : les tâches domestiques<br />

gratuites opposées aux tâches professionnelles<br />

rémunérées. Quant aux sciences<br />

médicales, elles découpent la maternité en<br />

séquences qui ne s’enchaînent pas nécessairement<br />

: contraception, procréation<br />

assistée, grossesse, avortement, accouchement,<br />

allaitement.<br />

Les coauteurs réunis ont permis la diversification<br />

souhaitée, sans ressusciter les anciens<br />

clivages. Les textes ont été, pour plus<br />

<strong>de</strong> clarté, organisés en trois groupes. Les<br />

uns, rassemblés sous le titre « Questions<br />

d’i<strong>de</strong>ntité », invitent à réfléchir sur le rôle<br />

que joue la maternité dans la construction<br />

<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité féminine. Le <strong>de</strong>uxième groupe<br />

<strong>de</strong> textes intitulé « Questions <strong>de</strong> transmission<br />

» ouvre la porte d’un domaine encore<br />

fort peu exploré : que se passe-t-il d’une<br />

génération à l’autre, d’une mère à ses enfants<br />

et surtout d’une mère à ses filles ?<br />

Comment s’opère le transfert ? Le troisième<br />

évoque certaines <strong>de</strong>s « Questions <strong>de</strong> société<br />

» que l’actualité met en ve<strong>de</strong>tte.<br />

*avec les contributions <strong>de</strong> Françoise Thébaud, Henri<br />

Leridor, Agnès Fine, Anne Cadoret, Marie-Josèphe<br />

Dhavernas-Lévy, Sylviane Ciampino, Bertrand Cramer,<br />

Janine Mossuz-Lavau, Françoise Collin, Elisabeth<br />

G. Sledziewski, Berna<strong>de</strong>tte Avon, Marie-France<br />

Culet, Claire Neirinck, Clau<strong>de</strong> Martin, Irène Théry.<br />

Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> la protection sociale<br />

Michel Larocque<br />

Dunod<br />

Cet ouvrage synthétise <strong>de</strong> manière structurée<br />

et concrète les dispositifs institutionnels<br />

et juridiques qui régissent l’ensemble<br />

complexe <strong>de</strong> la protection sociale. Il s’efforce,<br />

par une approche méthodologique<br />

et pluridisciplinaire, d’en offrir un panorama<br />

complet à travers plusieurs approches. Une<br />

première partie cerne les origines et la<br />

construction <strong>de</strong>s concepts essentiels. Une<br />

secon<strong>de</strong> partie présente l’organisation financière<br />

et administrative nationale et locale<br />

du système <strong>de</strong> protection sociale. Une<br />

troisième partie analyse, par catégorie <strong>de</strong><br />

population (enfants, handicapés, personnes<br />

âgées, chômeurs...), les différents types <strong>de</strong><br />

droits sociaux. Une quatrième partie présente<br />

les principaux prestataires <strong>de</strong> l’action<br />

sanitaire et sociaIe. Enfin, une cinquième<br />

et <strong>de</strong>rnière partie analyse les fon<strong>de</strong>ments<br />

internationaux et européens <strong>de</strong> la protection<br />

sociale. On relève, en outre, <strong>de</strong> nombreux<br />

tableaux, un barème rappelant le<br />

montant <strong>de</strong>s principales prestations et cotisations<br />

sociales.<br />

Effets <strong>de</strong>s jeux langagiers <strong>de</strong><br />

l’oral sur l’apprentissage <strong>de</strong><br />

l’écrit<br />

François Pouëch<br />

L’Harmattan<br />

La rééducation <strong>de</strong>s troubles du langage<br />

écrit par les orthophonistes évacue encore<br />

souvent la dimension socio-historique <strong>de</strong><br />

la lecture et <strong>de</strong> l’écriture (les genres tex-<br />

Ensemble la<br />

schizophrénie *...<br />

L es<br />

intervenants étaient Dominique Friard,<br />

infirmier <strong>de</strong> secteur psychiatrique au<br />

Centre Hospitalier <strong>de</strong> Laragne ; Bertrand Escaig,<br />

vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Unafam ; Lucien,<br />

qui se définit comme « porteur <strong>de</strong> schizophrénie<br />

» ; Clau<strong>de</strong> Finkelstein, Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong><br />

la FNAP Psy ; Philippe Quintin, psychiatre,<br />

mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> recherche clinique à l’Institut<br />

Lilly et Pierre-Ludovic Lavoine, psychiatre<br />

<strong>de</strong> secteur à l’Hôpital <strong>de</strong> la Queue-en-Brie.<br />

Philippe Quintin a ouvert le symposium en<br />

parlant <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong> la schizophrénie<br />

qui nécessite un dialogue entre les<br />

usagers et les professionnels médicaux et paramédicaux.<br />

Les psychiatres ont souvent l’impression<br />

que donner trop d’information peut<br />

nuire et qu’ils sont restreints par le secret professionnel.<br />

L’Institut Lilly a conçu <strong>de</strong>s brochures<br />

qui permettent aux infirmiers d’abor<strong>de</strong>r<br />

avec les patients le sujet <strong>de</strong> leur maladie.<br />

Alors que le modérateur a <strong>de</strong>mandé à Lucien<br />

s’il a été informé <strong>de</strong> sa maladie, ce <strong>de</strong>rnier<br />

décrit l’angoisse qu’il a éprouvée lors <strong>de</strong> son<br />

premier épiso<strong>de</strong> psychotique. On lui a dit qu’il<br />

<strong>de</strong>vait être hospitalisé. Il ne comprenait pas<br />

pourquoi. A l’hôpital, il se sentait emprisonné<br />

dans un « camp <strong>de</strong> concentration ». On lui a<br />

pris ses affaires. Il se sentait menacé par les<br />

autres patients qui lui paraissaient étranges.<br />

Le fait qu’on ne lui ait pas expliqué le contexte<br />

ni les raisons <strong>de</strong> son hospitalisation et qu’il<br />

n’ait pas vu <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cin a renforcé une impression<br />

que tout était bizarre. Il <strong>de</strong>venait <strong>de</strong><br />

plus en plus méfiant et se sentait persécuté.<br />

Ne supportant plus l’angoisse croissante, il a<br />

agressé un infirmier.<br />

A la question : à quel moment vous a-t-on<br />

parlé <strong>de</strong> votre maladie ?, Lucien a répondu<br />

qu’il ne savait pas pouvoir poser <strong>de</strong>s questions.<br />

Il est sorti <strong>de</strong> l’hôpital sans aucune information<br />

sur son état et a reçu un bulletin<br />

d’hospitalisation avec <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s qu’il ne comprenait<br />

pas et il s’est dit que cela <strong>de</strong>vait être<br />

grave. La représentante <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s<br />

usagers, atteinte d’une dépression, a relevé<br />

que les patients apprennent leur diagnostic<br />

par leurs médicaments. Au début elle avait<br />

arrêté son traitement parce qu’elle se croyait<br />

guérie. Selon elle, les usagers mettent environ<br />

trois ans à apprendre qu’ils sont mala<strong>de</strong>s,<br />

cinq ans pour le comprendre et accepter et<br />

dix ans pour commencer à vivre avec la maladie.<br />

Pour elle, c’est très important <strong>de</strong> connaître<br />

cette <strong>de</strong>rnière, d’être écouté, <strong>de</strong> savoir qu’on<br />

n’est pas le seul à en souffrir et <strong>de</strong> voir que<br />

son mé<strong>de</strong>cin connaît et comprend son état.<br />

Le représentant <strong>de</strong>s familles a parlé du choc<br />

lié à l’annonce <strong>de</strong> la maladie et du déni <strong>de</strong>s<br />

troubles. C’est une épreuve pour la famille.<br />

tuels en circulation) et leur « préhistoire »<br />

(les pratiques langagières <strong>de</strong> l’enfant dans<br />

l’oralité et en particulier celle du récit <strong>de</strong> fiction<br />

dans le « comme si » du jeu symbolique).<br />

Dans cet ouvrage, la réflexion porte<br />

sur la production-réception <strong>de</strong> textes d’un<br />

point <strong>de</strong> vue socio-historique en adaptant<br />

à l’enfant les notions d’intertextualité, d’« horizon<br />

d’attente », <strong>de</strong> mimésis, d’« effet esthétique<br />

» ; sur la façon dont trois enfants,<br />

aux styles contrastés dans le récit et le jeu<br />

en maternelle, entrent dans l’apprentissage<br />

<strong>de</strong> l’écrit en CP et vivent l’écrit en CE1.<br />

Leur comparaison à travers différentes activités<br />

langagières orales et écrites tend à<br />

montrer que la capacité à se dédoubler dans<br />

le « comme si », à monogérer un récit, à différencier<br />

les mo<strong>de</strong>s d’énonciation favorise<br />

l’entrée dans l’écrit. Cette démarche permet<br />

une alternative aux tests d’évaluation<br />

du langage oral et écrit chez l’enfant.<br />

Les proches sont amenés à rencontrer <strong>de</strong>s problèmes<br />

jusque dans leur travail, sont « à bout<br />

<strong>de</strong> souffle » et <strong>de</strong>viennent souvent dépressifs.<br />

Ils s’inquiètent <strong>de</strong> savoir qui prendra en charge<br />

leur proche quand ils ne seront plus là. Il trouve<br />

que la famille est aussi usager et appelle à un<br />

partenariat et un accompagnement, parce que<br />

la famille passe le plus <strong>de</strong> temps avec les patients.<br />

Dominique a restitué l’histoire d’un patient<br />

psychotique chronique qui a battu sa mère<br />

pour <strong>de</strong> l’argent. Après cet épiso<strong>de</strong>, il s’est<br />

considéré comme fils indigne, se sentait observé<br />

et accusé. Il se <strong>de</strong>mandait s’il était schizo :<br />

« Je prends un traitement antipsychotique<br />

donc je suis psychotique ». Il se <strong>de</strong>mandait<br />

s’il pouvait avoir <strong>de</strong>s enfants. Pour Dominique,<br />

la notion <strong>de</strong> la maladie est amenée à<br />

structurer la vie : « Tout est marqué par la<br />

schizophrénie ». Comme s’il n’y avait plus<br />

<strong>de</strong> place pour la personnalité en <strong>de</strong>hors d’elle.<br />

Il souligne la différence entre la prise en charge<br />

<strong>de</strong> la personne qui a une schizophrénie et <strong>de</strong><br />

celle qui est considérée comme schizophrène<br />

dans sa totalité et donc inchangeable. Il insiste<br />

sur la confiance et l’espace que les infirmiers<br />

doivent créer pour abor<strong>de</strong>r le sujet<br />

<strong>de</strong> la maladie.<br />

Pierre-Ludovic Lavoine a rappelé l’importance<br />

<strong>de</strong> l’aspect relationnel quand on donne<br />

<strong>de</strong>s informations sur la maladie et les effets<br />

secondaires <strong>de</strong>s médicaments. Il s’oppose à<br />

l’information totale et brute donnée sans tenir<br />

compte <strong>de</strong>s capacités à intégrer cette information.<br />

Pour lui, le schizophrène est une<br />

personne psychotique et non pas une personne<br />

avec schizophrénie. Il pense qu’on ne peut<br />

pas donner une information universelle et<br />

qu’il faut en parler au cas par cas. Il n’est pas<br />

simplement question <strong>de</strong> donner une information<br />

mais aussi <strong>de</strong> contenir le patient. Pour<br />

y arriver les professionnels médicaux et paramédicaux<br />

ont besoin <strong>de</strong> parler entre eux. Il<br />

trouve que les psychiatres ne parlent pas assez<br />

du diagnostic pour <strong>de</strong>s raisons idéologiques<br />

et humaines. Ils prennent en compte<br />

le désarroi <strong>de</strong> la famille. Ils ont aussi le fantasme<br />

que s’ils livrent toute l’information, les<br />

patients vont refuser le traitement et les soins.<br />

Cette peur peut venir du narcissisme et <strong>de</strong><br />

l’omnipotence liés à l’image du psychiatre<br />

comme guérisseur et sauveteur qui ne peut<br />

pas nuire ou frustrer. Le message que le psychiatre<br />

adresse au patient est qu’il peut vivre<br />

et faire avec la psychose. Durant la discussion<br />

quelqu’un a <strong>de</strong>mandé à Lucien ce qui lui<br />

a permis d’avancer malgré la maladie. C’est<br />

le travail adapté et le soutien. Maintenant il<br />

est en retraite.<br />

Une intervenante a reproché au psychiatre<br />

d’avoir dit que le psychiatre se « coltine » le<br />

patient. Elle a expliqué que le psychiatre doit<br />

d’abord accepter l’angoisse du patient, puis<br />

la transformer et la rendre pour qu’il puisse<br />

se reconstituer.<br />

Une autre participante a expliqué qu’elle avait<br />

17 ans quand elle a appris la maladie <strong>de</strong> sa<br />

sœur. Elle est <strong>de</strong>venue d’abord secrétaire médicale,<br />

puis infirmière pour mieux connaître<br />

et faire avec la maladie qui lui faisait peur.<br />

Sa sœur a eu <strong>de</strong>ux enfants qui ont été placés<br />

parce qu’elle n’a jamais su construire une famille<br />

et « vit toujours dans le vi<strong>de</strong> ».<br />

La discussion a été vive et nourrie et s’est terminée<br />

sur l’idée <strong>de</strong>s usagers que même les<br />

personnes délirantes ont une part d’eux-mêmes<br />

à laquelle on peut et on doit s’adresser.<br />

L’information, l’échange et le soutien facilitent<br />

pour le patient l’acceptation <strong>de</strong> la maladie<br />

et lui permettent <strong>de</strong> vivre avec elle. ■<br />

V. Petkov<br />

*Symposium <strong>de</strong> l’Institut Lilly en partenariat avec la<br />

revue Santé Mentale, organisé dans le cadre du Salon<br />

Infirmier 2001 à Paris Expo-Hall 7, le 17 mai 2001.<br />

L’IGAS PRÉCONISE UN PLAN DE SANTÉ MENTALE<br />

Dans son rapport annuel 2001 « Institutions sociales face aux usagers », l’Inspection générale<br />

<strong>de</strong>s affaires sociales (IGAS) consacre une quinzaine <strong>de</strong> pages à la psychiatrie sous<br />

<strong>de</strong>ux aspects.<br />

La présence aux urgences générales d’un infirmier psychiatrique ou l’astreinte d’un psychiatre<br />

est citée en exemple d’une bonne organisation du service public, afin <strong>de</strong> toucher<br />

le public « là où il se trouve ». « Une bonne prise en charge aux urgences et l’orientation<br />

rapi<strong>de</strong> vers un service hospitalier ou ambulatoire psychiatrique <strong>de</strong> bon niveau permettent<br />

un meilleur pronostic pour la suite <strong>de</strong>s soins ».<br />

L’IGAS souligne « la nécessité d’offrir <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> soins extra-hospitalières facilement<br />

accessibles, certaines étant accessibles sans ren<strong>de</strong>z-vous ni adressage, les autres<br />

avec <strong>de</strong>s délais d’obtention <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous qui ne soient pas dissuasifs, tant pour la première<br />

consultation avec un psychiatre que pour les psychothérapies avec <strong>de</strong>s psychologues<br />

». Soulignant les problèmes d’effectifs, L’IGAS préconise l’élaboration d’un plan<br />

pour la santé mentale dégageant <strong>de</strong>s objectifs, pour le moyen et le long termes, « en termes<br />

<strong>de</strong> réponse à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s usagers en termes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s soins, <strong>de</strong> travail en réseau,<br />

supposant <strong>de</strong> fournir aux équipes les moyens en personnels nécessaires ».<br />

Adolescents : structurer la prise en charge<br />

Le rapport consacre quelques pages à la prise en charge <strong>de</strong>s adolescents, qui souffre d’un<br />

manque d’actions coordonnées entre l’Education nationale, les services <strong>de</strong> pédiatrie, la<br />

protection maternelle et infantile, les services sociaux et familiaux et le secteur <strong>de</strong> psychiatrie<br />

infanto-juvénile. S’appuyant sur plusieurs témoignages, l’IGAS recomman<strong>de</strong> la<br />

création dans chaque zone sanitaire d’un « projet commun et partagé d’accueil et <strong>de</strong><br />

prise en charge spécifiques <strong>de</strong>s adolescents par les équipes <strong>de</strong> psychiatrie infanto-juvénile<br />

et adulte ».<br />

Une « équipe d’intervention en santé mentale pour les adolescents » <strong>de</strong>vrait être constituée<br />

pour un secteur géographique déterminé, dont l’action serait relayée par un centre<br />

<strong>de</strong> crise et <strong>de</strong>s consultations médico-psychologiques spécifiques pour adolescents (séparées<br />

<strong>de</strong>s structures pour enfants ou pour adultes). Le rôle <strong>de</strong> chaque intervenant institutionnel<br />

<strong>de</strong>vrait être défini précisément, au sein d’un réseau institutionnalisé. Actuellement,<br />

l’isolement <strong>de</strong>s parents est important, tant en raison <strong>de</strong> l’incompréhension <strong>de</strong> la<br />

maladie psychiatrique que <strong>de</strong>s difficultés à trouver une prise en charge adaptée.<br />

Ayant enquêté dans quatre secteurs <strong>de</strong> psychiatrie, les inspecteurs <strong>de</strong> l’IGAS notent que<br />

psychiatrie adulte et psychiatrie infanto-juvénile « s’ignorent » et que les relations entre<br />

la psychiatrie et les services <strong>de</strong> la protection judiciaire <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sociale<br />

à l’enfance ne sont pas satisfaisantes en termes <strong>de</strong> coordination. ■<br />

F.C.<br />

* Les institutions sociales face aux usagers, rapport annuel 2001 <strong>de</strong> l’IGAS, disponible à la Documentation<br />

française, tél : 01 40 15 70 00, prix: 150,87 F.

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