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Fuites de canalisations incorporées dans les dalles - Smabtp

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Fiches Pathologie<br />

ÉQUIPEMENTS<br />

« <strong>Fuites</strong> <strong>de</strong> <strong>canalisations</strong> <strong>incorporées</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> dal<strong>les</strong> »<br />

Le constat<br />

Les <strong>canalisations</strong> sanitaires ou <strong>de</strong> chauffage noyées <strong>dans</strong> une dalle béton font l'objet <strong>de</strong> sinistres <strong>de</strong> fuites d'eau dus au percement du métal qui <strong>les</strong> constitue. Ces <strong>canalisations</strong> sont habituellement en acier galvanisé ou en<br />

cuivre. Ce <strong>de</strong>rnier composant est le plus utilisé et représente plus <strong>de</strong> 90 % <strong>de</strong> ces sinistres.<br />

Cette fiche traite donc uniquement <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> corrosion <strong>de</strong>s <strong>canalisations</strong> en cuivre, protégées par une gaine plastique, encastrées <strong>dans</strong> le béton<br />

Le diagnostic <strong>de</strong>s désordres<br />

Ces percements sont la conséquence d'une corrosion (phénomène chimique), d'une abrasion (phénomène mécanique) et parfois <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux.<br />

La corrosion apparaît sous forme <strong>de</strong> piqûres ou "pitting".<br />

La corrosion externe est relativement fréquente. Elle provient du passage <strong>de</strong> l'eau par <strong>les</strong> arases <strong>de</strong> gaines au niveau du sol ou par <strong>les</strong> raccords <strong>de</strong> gaine <strong>de</strong> protection non étanches. L'eau provient <strong>de</strong>s lavages <strong>de</strong> sol et<br />

contient donc <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> nettoyage (présence <strong>de</strong> chlorures et <strong>de</strong> sulfates). La concentration <strong>de</strong> ces sels agressifs <strong>dans</strong> <strong>les</strong> points bas entraîne une attaque rapi<strong>de</strong> et caractéristique.<br />

La corrosion interne peut être due à plusieurs facteurs qui ren<strong>de</strong>nt complexe le phénomène<br />

Les principaux sont :<br />

● la nature <strong>de</strong> l'eau (minéralisation, température, aération, pollution) ;<br />

● la nature et l'état métallurgique du métal ;<br />

● <strong>de</strong>s dépôts superficiels exagérés ;<br />

● <strong>les</strong> coup<strong>les</strong> galvaniques (" effet <strong>de</strong> pile " par différence locale <strong>de</strong> potentiel électrique) ;<br />

● une contrainte <strong>dans</strong> le tube (déformation excessive, par exemple) ;<br />

● la vitesse du flui<strong>de</strong>.<br />

Le pitting I apparaît principalement sur <strong>les</strong> réseaux d'eau froi<strong>de</strong> assez fortement minéralisée, sur du cuivre recuit et écroui traité thermiquement lors <strong>de</strong>s assemblages par brasure.<br />

Ceci est lié à la présence d'un film <strong>de</strong> résidus carbonés à la surface du tube (craquage <strong>de</strong>s hui<strong>les</strong> d'étirage lors <strong>de</strong> la pyrolyse) ou à la formation <strong>de</strong> certains oxy<strong>de</strong>s apparaissant à haute température (opération <strong>de</strong> façonnage<br />

en cours <strong>de</strong> chantier). La plupart <strong>de</strong>s industriels ont pratiquement supprimé ces résidus carbonés.<br />

Le pitting II apparaît sur <strong>les</strong> réseaux d'eau chau<strong>de</strong> peu minéralisée avec un rapport bicarbonate/sulfates inférieur à 1. Ce phénomène est accessoire en France car localisé <strong>dans</strong> quelques régions à risque.<br />

La corrosion - érosion n'apparaît que <strong>dans</strong> <strong>les</strong> circuits bouclés. En général, ce phénomène est lié à la vitesse <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong> l'eau et à la géométrie <strong>de</strong> l'installation. La présence <strong>de</strong> particu<strong>les</strong> soli<strong>de</strong>s ou gazeuses <strong>dans</strong> l'eau<br />

peut accélérer la corrosion.<br />

Les points sensib<strong>les</strong><br />

Illustration <strong>de</strong>s différences entre <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s d'attaque <strong>de</strong>s<br />

<strong>canalisations</strong> : érosion et piqûre.<br />

Pour diminuer <strong>les</strong> risques <strong>de</strong> corrosion externe, il convient <strong>de</strong> prévoir un prolongement <strong>de</strong>s fourreaux au-<strong>de</strong>ssus du sol et réaliser <strong>de</strong>s raccords <strong>de</strong> gaine étanches.<br />

Pustu<strong>les</strong> <strong>de</strong> corrosion d'un tube <strong>de</strong> cuivre,<br />

formées à la suite <strong>de</strong> coulures <strong>de</strong> flux <strong>de</strong><br />

brasures.<br />

Pour éviter le "pitting I", n'utiliser que <strong>de</strong>s tubes pour <strong>les</strong>quels la teneur en matières carbonées à 0,2 mg/dm2 (l'utilisation, par exemple, <strong>de</strong> tubes marqués NF, garantit pour <strong>les</strong> tubes d'un diamètre jusqu'à 54 mm que la<br />

teneur en carbone reste bien inférieure à cette valeur). Eviter la surchauffe <strong>de</strong>s tubes lors <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong>s raccords.<br />

Rarement rencontré en France, le "pitting 2" se cantonne à certaines régions possédant <strong>de</strong>s eaux douces généralement traitées (floculation au sulfate d'aluminium). Il convient d'obtenir sur place <strong>de</strong>s renseignements sur la<br />

qualité <strong>de</strong> l'eau liée à ce type <strong>de</strong> sinistres.<br />

Pour la corrosion - érosion, limiter <strong>dans</strong> un premier temps la vitesse <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong> l'eau à moins <strong>de</strong> 1,5 m/s. Concevoir un schéma <strong>de</strong> circulation en évitant <strong>les</strong> changements <strong>de</strong> direction brutaux. Eviter la présence <strong>de</strong><br />

particu<strong>les</strong> soli<strong>de</strong>s ou gazeuses.<br />

Le site internet du Centre d'Information du Cuivre rappelle la normalisation, la certification et la liste <strong>de</strong>s DTU se rapportant à ce sujet.<br />

Les conseils <strong>de</strong> prévention<br />

La conception et la réalisation <strong>de</strong>s circuits d'eau sanitaire et <strong>de</strong> chauffage sont très techniques. Ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une formation adaptée <strong>de</strong>s intervenants. Leur qualification est indispensable pour obtenir <strong>de</strong>s ouvrages<br />

durab<strong>les</strong> car <strong>les</strong> pathologies sont connues.<br />

Fiche mise à jour : July 2009<br />

© Copyright SMABTP, 2002 - Tous droits réservés<br />

© Copyright Agence Qualité Construction, 2006 - Tous droits réservés


Fiches Pathologie - Glossaire<br />

ÉQUIPEMENTS<br />

« <strong>Fuites</strong> <strong>de</strong> <strong>canalisations</strong> <strong>incorporées</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> dal<strong>les</strong> »<br />

Galvanisation<br />

Application d'une mince couche <strong>de</strong> zinc sur <strong>les</strong> métaux ferreux pour <strong>les</strong> protéger <strong>de</strong> la corrosion. La galvanisation, ou zinguer, se fait soit par immersion à chaud (au trempé) <strong>de</strong>s pièces, tô<strong>les</strong> ou fils métalliques, <strong>dans</strong> un bain<br />

<strong>de</strong> zinc fondu vers 500°C ; soit par procédé électrolytique.<br />

Galvanisé : protégé contre l'oxydation (rouille) par une couche <strong>de</strong> zinc : fil <strong>de</strong> fer galvanisé, tôle galvanisée.<br />

Corrosion<br />

Attaque et <strong>de</strong>struction lente <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong>s matériaux par l'action <strong>de</strong>s agents chimiques (surtout sels dissous et aci<strong>de</strong>s). Sur <strong>les</strong> métaux, la corrosion est une oxydation; elle est évitée préventivement par <strong>les</strong> traitements<br />

électrolytiques, zingage, étamage, chromage, etc., ou par <strong>les</strong> revêtements et peintures anticorrosion.<br />

Abrasion<br />

Ponçage, usure, perte <strong>de</strong> matière consécutive au frottement d'un élément quelconque par un abrasif, ou par le passage répétitif <strong>de</strong>s piétons, chariots industriels, caddies, transpalettes...<br />

Pitting<br />

Phénomène <strong>de</strong> corrosion par piqûres ponctuel<strong>les</strong>, qui se développe parfois sur la face interne <strong>de</strong>s <strong>canalisations</strong> d'eau froi<strong>de</strong> en cuivre. L'apparition du pitting a en général pour origine la formation <strong>de</strong> petites pustu<strong>les</strong> <strong>de</strong><br />

carbonate <strong>de</strong> calcium et <strong>de</strong> malachite ; ces pustu<strong>les</strong> enferment une solution aci<strong>de</strong>, riche en chlorures et en sels cuivreux, qui attaque lentement le cuivre jusqu'à sa perforation.<br />

Une <strong>de</strong>s para<strong>de</strong> à ce phénomène (rare mais grave), est l'utilisation <strong>de</strong> tubes revêtus d'une couche micrométrique d'oxy-<strong>de</strong> protecteur.<br />

Recuit<br />

Traitement thermique que l'on fait subir aux métaux durcis par écrouissage ou trempage; le recuit a pour effet <strong>de</strong> leur rendre leur malléabilité et leur ductilité, et permet <strong>de</strong> <strong>les</strong> cintrer et <strong>de</strong> <strong>les</strong> forger.<br />

Joint<br />

Interstice entre <strong>de</strong>ux éléments <strong>de</strong>stiné à absorber <strong>de</strong>s différences <strong>de</strong> mouvement ou <strong>de</strong> comportement.<br />

Ecroui<br />

Qualifie un métal tel que le cuivre, déformé et travaillé par étirement, par exemple sous forme <strong>de</strong> tubes rigi<strong>de</strong>s et rectilignes.<br />

Écrouir désigne l'action <strong>de</strong> travailler un métal ou un alliage par contrainte mécanique (battage, étirage, laminage, etc.) sans le chauffer à sa température <strong>de</strong> recuit, en le soumettant à <strong>de</strong>s efforts supérieurs à sa limite<br />

d'élasticité.<br />

Brasure<br />

Assemblage <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pièces métalliques avec préchauffage au chalumeau mais sans fusion <strong>de</strong>s pièces, puis interposition d'un métal d'apport fusible en général à une température inférieure à 500°C. (au-<strong>de</strong>ssus, on abor<strong>de</strong> <strong>les</strong><br />

techniques <strong>de</strong> soudo-brasage).<br />

Le brasage capillaire s'effectue sur <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> plomberie emboîtées (tuyaux et raccords à emboîtures calibrées et lisses), en utilisant le phénomène <strong>de</strong> cheminement entre <strong>les</strong> pièces, par capillarité, <strong>de</strong> la brasure fondue,<br />

en principe avec apport préalable ou simultané d'un agent décapant.<br />

Corrosion externe<br />

Tubes beneficiant du marquage NF A51-120<br />

Extrait du DTU 60.1 : Canalisations en cuivre - 2. matériaux et accessoires - 2.1 tubes en cuivre.<br />

Les tubes sont conformes à la norme :<br />

NF A 51-120<br />

Corrosion externe<br />

Les tubes sont choisis <strong>dans</strong> une fabrication bénéficiant <strong>de</strong> la marque NF <strong>de</strong> conformité aux normes françaises.<br />

Pour <strong>les</strong> produits titulaires du droit d'usage <strong>de</strong> cette marque NF ou d'un certificat émis par un organisme certificateur agréé, <strong>les</strong> vérifications correspondant à ces prescriptions ont déjà été effectuées sous le contrôle du<br />

comité particulier.<br />

Pour une livraison déterminée, dont <strong>les</strong> produits n'en sont pas titulaires, cette justification est apportée par une réception effectuée selon <strong>les</strong> prescriptions <strong>de</strong> la présente norme ;<br />

Commentaire :<br />

Actuellement, la marque NF tubes en cuivre ne couvre que <strong>les</strong> produits visés par la norme NF A 51-120<br />

NF A 51-122<br />

NF A 51-124<br />

Commentaire :<br />

Les tubes sont livrés en longueurs droites ou en couronnes, nus ou revêtus ou calorifugés (voir § 2.3.3).<br />

Les tubes <strong>de</strong>stinés aux <strong>canalisations</strong> enterrées (voir § 3.3.2.4) peuvent être protégés extérieurement par un revêtement ou un gainage qui est fonction <strong>de</strong> la nature du terrain ou du remblaiement (sable <strong>de</strong> mer,<br />

mâchefer sulfureux,...), sur prescription <strong>de</strong>s documents particuliers du marché.<br />

Vitesse <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong> l'eau<br />

Extrait du DTU 60.1 additif n°4 - chapitre IV détermination <strong>de</strong>s diamètres <strong>de</strong>s <strong>canalisations</strong>.<br />

4.1 tuyauteries <strong>de</strong> distribution<br />

La détermination <strong>de</strong>s diamètres intérieurs <strong>de</strong>s tuyauteries <strong>de</strong> distribution d'eau froi<strong>de</strong> et d'eau chau<strong>de</strong> en acier doit être effectuée à partir <strong>de</strong> vitesses théoriques <strong>de</strong> l'eau ne dépassant pas <strong>les</strong> valeurs ci-<strong>de</strong>ssous :


● tuyauteries en sous-sol ou en vi<strong>de</strong> sanitaire : 2,00 m/s<br />

● Colonnes montantes : 1,50 m/s<br />

● branchement d'étages et d'appareils :<br />

❍ débit supérieur à 0,5 l/s,<br />

❍ débit inférieur ou égal à 0,5 l/s : pas <strong>de</strong> limite.<br />

Nature <strong>de</strong> l'eau<br />

Extrait du DTU 60.1 additif n°4 - 3.2 conditions d'installation d'un procédé <strong>de</strong> traitement contre la corrosion - Moyens <strong>de</strong> contrôle.<br />

3.2.1 eau froi<strong>de</strong><br />

Une installation <strong>de</strong> distribution d'eau froi<strong>de</strong> doit être protégée contre la corrosion si l'eau véhiculée, considérée à 20 °C, se trouve <strong>dans</strong> une ou plusieurs <strong>de</strong>s conditions figurant <strong>dans</strong> le tableau ci-après :<br />

● Résistivité inférieure à 1 500 W cm<br />

● Résistivité supérieure à 4 500 W cm<br />

● Titre alcalimétrique complet<br />

● ou T.A.C. au méthylorange inférieur à 1,6 meq/l (8° f)<br />

● Oxygène dissous inférieur à 4 mg/l<br />

● CO2 libre supérieur à 30 mg/l<br />

● CO2 agressif supérieur à 5 mg/l<br />

● Calcium en Ca++ inférieur à 1,6 meq/l (8° f)<br />

● Sulfates en SO4 - supérieurs à 3,12 meq/l (150 mg/l)<br />

● Chlorures en Cl- supérieurs à 2,82 meq/l (100 mg/l)<br />

3.2.2 eau chau<strong>de</strong><br />

Une installation <strong>de</strong> distribution d'eau chau<strong>de</strong> doit être protégée contre la corrosion si l'eau véhiculée, considérée à 20 °C, se trouve <strong>dans</strong> une ou plusieurs <strong>de</strong>s conditions figurant <strong>dans</strong> le tableau II ci-après :<br />

● Résistivité inférieure à 2 200 W cm<br />

● Résistivité supérieure à 4 500 W cm<br />

● Titre alcalimétrique complet<br />

● ou T.A.C. au méthylorange inférieur à 1,6 meq/l (8° f)<br />

● CO2 libre supérieur à 15 mg/l<br />

● Calcium en Ca++ inférieur à 1,6 meq/l (8° f)<br />

● Sulfates en SO4 - supérieurs à 2 meq/l (96 mg/l)<br />

● Chlorures en Cl- supérieurs à 2 meq/l (71 mg/l)<br />

● Sulfates et Chlorures supérieurs à 3 meq/l<br />

Prolongement <strong>de</strong>s fourreaux au-<strong>de</strong>ssus du sol<br />

Extrait du DTU 65.10 Canalisations d'eau chau<strong>de</strong> ou froi<strong>de</strong> sous pression et <strong>canalisations</strong> d'évacuation <strong>de</strong>s eaux usées et <strong>de</strong>s eaux pluvia<strong>les</strong> à l'intérieur <strong>de</strong>s bâtiments - règ<strong>les</strong> généra<strong>les</strong> <strong>de</strong> mise en œuvre<br />

3.8 traversée <strong>de</strong> parois (murs et planchers)<br />

3.8.1 Généralités<br />

Il est rappelé que la réglementation incendie peut être contraignante sur ce point.<br />

Les traversées <strong>de</strong> paroi par <strong>les</strong> <strong>canalisations</strong> doivent se faire avec fourreaux, sauf s'il s'agit <strong>de</strong> point fixe.<br />

● <strong>les</strong> chutes et <strong>de</strong>scentes traversent généralement <strong>les</strong> planchers sans ourreau (points fixes) ;<br />

● pour <strong>les</strong> traversées <strong>de</strong> toitures-terrasses, voir aussi <strong>les</strong> DTU <strong>de</strong> la série 43 . Des croquis sur ce sujet issus du DTU 43.1 se trouvent <strong>dans</strong> le CCS du présent DTU pour définir <strong>les</strong> limites <strong>de</strong> prestations.<br />

L'espace annulaire entre tube et fourreau est rempli ou pas. Le diamètre intérieur du fourreau et son remplissage éventuel doivent tenir compte, s'il y a lieu, <strong>de</strong>s contraintes imposées par <strong>les</strong> phénomènes <strong>de</strong> dilatation ou<br />

d'acoustique.<br />

Les fourreaux pour traversée <strong>de</strong> plancher en pièces humi<strong>de</strong>s doivent être en matière non corrodable par l'eau et <strong>les</strong> produits <strong>de</strong> nettoyage domestique.<br />

Les fourreaux sont arasés au nu du plafond et dépassent le nu du plancher comportant son revêtement <strong>de</strong> sol d'au moins 0,03 m <strong>dans</strong> le cas <strong>de</strong> pièce humi<strong>de</strong> et d'au moins 0,01 m <strong>dans</strong> <strong>les</strong> autres cas.<br />

Pour <strong>les</strong> <strong>canalisations</strong> <strong>de</strong> chauffage, d'eau sanitaire et <strong>de</strong> refroidissement, <strong>les</strong> piquages ainsi que <strong>les</strong> assemblages mécaniques tubes à tubes sont interdits.<br />

Pour <strong>les</strong> <strong>canalisations</strong> d'évacuation, <strong>les</strong> assemblages par joint « bourré » sont interdits.<br />

Les assemblages sur évacuation <strong>de</strong> certains appareils sanitaires sont admis <strong>dans</strong> <strong>les</strong> planchers : voir le futur DTU sur <strong>les</strong> appareils sanitaires et, en son attente, le paragraphe 2.2.5 <strong>de</strong> l'Additif 1 (juillet 1969) du DTU 60.1.<br />

Les <strong>canalisations</strong> <strong>de</strong> ventilation <strong>de</strong> chutes ne doivent pas comporter d'assemblage <strong>dans</strong> la traversée <strong>de</strong> la toiture.<br />

Le rebouchage <strong>de</strong>s réservations <strong>dans</strong> <strong>les</strong> parois après mise en place <strong>de</strong>s <strong>canalisations</strong> ou fourreaux ne doit pas modifier la position <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers ni <strong>les</strong> endommager.<br />

Bibliographie<br />

Textes <strong>de</strong> référence<br />

● DTU 60.1 (P40.201) Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation.<br />

● DTU 60.1 (P40.201) Mise en oeuvre <strong>de</strong>s <strong>canalisations</strong> traversées <strong>de</strong>s planchers, murs et cloisons - Additif 1.<br />

● DTU 60.1 (P40.201) Installations <strong>de</strong> distribution d'eau en tubes d'acier à l'intérieur <strong>de</strong>s bâtiments - Additif 4.<br />

● DTU 60.5 Canalisations en cuivre - Distribution d'eau froi<strong>de</strong> et chau<strong>de</strong> sanitaire, évacuation d'eaux usées, d'eaux pluvia<strong>les</strong>, installations <strong>de</strong> génie climatique.<br />

● DTU 60.11 Règ<strong>les</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> plomberie sanitaire.<br />

● Norme NF EN-806-1 Spécifications techniques relatives aux installations pour l'eau <strong>de</strong>stinée à la consommation humaine à l'intérieur <strong>de</strong>s bâtiments - Partie 1 : généralités (Boutique Afnor).<br />

● Norme NF EN-806-2 Spécifications techniques relatives aux installations d'eau <strong>de</strong>stinée à la consommation humaine à l'intérieur <strong>de</strong>s bâtiments - Partie 2 : conception (Boutique Afnor).<br />

● Norme NF EN-806-3 Spécifications techniques relatives aux installations d'eau <strong>de</strong>stinée à la consommation humaine à l'intérieur <strong>de</strong>s bâtiments - Partie 3 : dimensionnement - Métho<strong>de</strong> simplifiée (Boutique Afnor).<br />

● NF EN 1057 (A51-120) Cuivre et alliages <strong>de</strong> cuivre - Tubes ronds sans soudure en cuivre pour l'eau et le gaz <strong>dans</strong> <strong>les</strong> applications sanitaires et <strong>de</strong> chauffage (août 2006) (Boutique Afnor).<br />

Documentation<br />

Edition Juillet 2009 <strong>de</strong>s Communiqués <strong>de</strong> la Commission Prévention Produits mis en oeuvre (C2P) <strong>de</strong> l'AQC à télécharger au format PDF :<br />

● communiqué n° 20 « Canalisations métalliques pré-isolées enterrées pour le transport <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>s à distance (NT) » ;<br />

● communiqué n° 52 « Tubes et Raccords en acier galvanisé utilisés pour la distribution d'eau potable (T) ».<br />

Internet<br />

● Le site du centre d'information du cuivre.


Fiche mise à jour : juillet 2009<br />

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