Bulletin Septembre 2008 - snclf

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© A.Deschamps 

N°26, septembre 2008 

REUNION DE PARIS 

Hôtel Paris Rive Gauche 

2-5 novembre 2008

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N°26, Septembre 2008 

Sommaire 

Editorial 

Marc SINDOU 

Nouveau site 

de la SNCLF 

www.snclf.com 

Programme RAP 2008 

Appel à la candidature 

Demande d’adhésion 

Le 59 e Congrès de la SNCLF à Alger 

Appel à communications 

Informations Pratiques 

Réservations 

Programme social et post congres 

Communications Orales RAP 2008 

Communications affichées 

Bulletin de la Société de 

Neurochirurgie 

de Langue Française 

N°26, Septembre 2008 

Adresse de la Rédaction : 

Pr. B. GEORGE 

Service de Neurochirurgie 

Hôpital Lariboisière 

2, rue Ambroise Paré 

75010 PARIS 

Tel : 01.49.95.81.46 

Fax : 01.49.95.81.55 

e-mail : bernard.george@lrb.aphp.fr 

Rédaction : 

Pr. B. GEORGE, Pr. Marc SINDOU 

Maquette : 

Atelier Alfortville 

Edition : 

REGIMEDIA - 17, rue de Seine - 92100 Boulogne 

Tél. : 01 49 10 09 10 - Fax : 01 49 10 00 56 

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81, rue de Miromesnil - 75008 Paris 

Tél. : 01 72 33 91 02 - Fax : 01 47 61 92 64 

Photo de couverture : 

Ericus fotalia 

5 

7 

20 

22 

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26 

27 

56


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dynamique du Dynesys® (14 

ans de recul et plus de 34 000 

patients traités) au service de la 

Fusion avec le système de fixation 

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requièrent un solution différente. 

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Chers Amis, 

Chers Collègues, 

Entre NEUROCHIRURGIE 

2008 et le 58 e Congrès de la 

SNCLF, jumelés pour la première 

fois et qui ont été une 

réussite, et le 59 e Congrès 

d’Alger de Mai 2009 (dont la 

maquette est déjà prête et qui 

attend chacun d’entre nous) 

arrive à grands pas la Réunion Annuelle 

de Paris. Celle-ci comme vous le savez aura 

lieu les 3,4 et 5 Novembre 2008, précédée 

le Dimanche 2 Novembre du Cours Commun 

de la SFNC et de la SNCLF sur le 

sujet attractif des « Voies d’abord et Techniques 

chirurgicales de la base du crâne ». 

Le programme –que le CDS a établi - sous 

l’autorité de Jean d’Haens notre secrétaire 

- lors de sa réunion de Juillet à Lausanne, 

grâce à l’hospitalité d’Olivier Vernet, s’annonce 

passionnant. 

Il associe de multiples thématiques, 

réunit 77 communications orales et 41 

communications affichées, d’une grande 

variété. Les présentateurs viennent de 

divers horizons de la Francophonie et 

sont d’une grande qualité comme vous 

pouvez en juger. La réunion accueillera 

deux conférences-invitées techniques : 

celle d’ Helmut Bertallanfy de Zurich sur 

«La chirurgie du tronc cérébral » et celle 

d’Alim-Louis Benabid sur «Les applications 

des Nanotechnologies en 

Neurochirurgie » laquelle fera suite à la 

session de Neurochirurgie Fonctionnelle. 

La réunion abritera aussi une Conférence 

– Débat sur « Les enjeux de la Franco - 

phonie » par l’Agence Universitaire 

Francophone. Il y aura en outre une séance 

commune avec l’Association des 

Neuro-Anesthésistes-Réanimateurs de 

Langue française (ANARLF) sur le thème 

de « La Gestion des Anticoagulants et des 

Antiagrégants en Neurochirurgie et 

Neuroradiologie », ainsi qu’une Table 

Ronde sur « Les Techniques minimalement 

invasives en Chirurgie du Rachis » 

et une Table Ronde lors de la Séance 

commune avec la Société Tunisienne de 

Neurochirurgie (STNC) sur « La myélopathie 

cervicarthrosique ». En outre la 

Société Française de Neuro-chirurgie 

(SFNC) fera le compte-rendu de son travail 

sur « l’Evaluation des Pratiques 

Professionnelles ». 

Enfin, innovation importante, la réunion 

de cette année verra la présentation du 

second Rapport Annuel de la Société, 

sous la forme d’un exposé de synthèse 

par les rapporteurs. En effet l’engouement 

des membres de la SNCLF pour 

s’atteler à l’élaboration de rapports a été 

tel que le CDS a décidé d’accepter deux 

rapports annuels. Cette année, en plus du 

magnifique rapport sur « La Chirurgie de 

l’épilepsie » présenté au 58 e Congrès de 

Tours, il y aura le rapport de Mathieu 

Vinchon et de Michel Zerah sur le sujet 

pédiatrique du « Passage à l’âge adulte en 

Neurochirurgie Pédiatrique ». 

La réunion de la RAP de Novembre 2007 

avait été un succès non seulement grâce à 

la qualité de l’assistance et la réussite de 

l’exposition technico-commerciale, mais 

aussi du fait de l’exactitude des horaires, 

celle-ci liée avant tout au respect du 

temps de parole par chacun des orateurs. 

Ce respect avait permis en outre de fructueuses 

discussions. 

Bienvenue à tous et à chacun, de la part 

de votre CDS. 

Marc SINDOU 

Président de la SNCLF 

Éditorial Editorial


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REUNION ANNUELLE DE PARIS 

2, 3, 4 ET 5 NOVEMBRE 2008 

Dimanche 2 Novembre 2008 

14 H - 18 H 30 : 

Cours commun de neurochirurgie Paris 

SFNC – SNCLF – Collège de Neurochirurgie 

« Les voies d’abord & techniques chirurgicales de la 

base du crâne en NC » 

Coordonateurs : Pierre-Hugues Roche & Bernard 

George 

I. INTRODUCTIONS 

Introduction 1. P.H. Roche 

Présentation du cours, rationnel & objectifs pédagogiques 

Introduction 2. F. Parker 

Les prérequis & la mise en œuvre de ces approches 

Introduction 3. M. Sindou 

Le concept de « cône de travail » au niveau de la base 

du crâne ; son élargissement par les déposes osseuses. 

II. QCM PRÉ-TEST 

III. LES APPROCHES 

A. Approches de l’étage antérieur : 

1. Voies antérieures et variations (transinusiennes – 

dépose – transsourcillaire…). E Gay 

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Tel : 33 (0) 1 40 78 78 40 / Fax : 33 (0) 1 40 78 78 04 

Coordonnateurs : F-X. Roux et J-C. Marchal. 

Président de la SNCLF : M. Sindou 

Secrétaire de la SNCLF : J. D’Haens 

Réunion annuelle de Paris 

B. Approches latérales de la fosse cérébrale moyenne 

Région optochiasmatique, suprasellaire & canal 

optique : 

2. Voie ptérionale étendue à la région paraclinoidienne 

S Froelich 

Région parasellaire & infratemporale antérieure : 

3. Voie épidurale temporopolaire transcaverneuse 

PH Roche 

C. Approches latérales de la fosse postérieure 

Approches de l’angle ponto-cerebelleux : 

4. Voie rétrosigmoidienne. Ph Cornu 

5. Voie translabyrinthique G Brassier 

Approches de la région pétro-clivale : 

6. Pétrectomie antérieure. S Velut 

7. Pétrectomies combinées. PH Roche 

Approches du Foramen jugulaire : 

8. Voies latérales transpétreuses infratemporales 

HD Fournier 

Approches du Foramen Magnum : 

9. Approches transcondyliennes B George 

IV. QCM POST-TESTS 

V. CONCLUSIONS & REMISE DU PRIX : 

B George 

7


8 


"LES PRÉSENTATEURS SONT REMERCIÉS DE 

BIEN VOULOIR NE PAS DÉPASSER 5 MINUTES DE 

TEMPS DE PAROLE ET RÉSERVER 2 MINUTES 

ADDITIONNELLES POUR LA DISCUSSION." 

Lundi 3 Novembre 2008 

MATIN 

8 h : Inscriptions 

9 h : OUVERTURE DU CONGRÈS 

9 H À 10 H : 1ÈRE SESSION 

TRAUMATISMES CRÂNIENS ET RACHIS 

Modérateurs : G. Matgé, K. Kalangu, S. Badiane 

O1. RÉSULTATS DE CRÂNIECTOMIES 

DÉCOMPRESSIVES CHEZ LES TRAUMATISÉS 

CRÂNIENS GRAVES. 

O. Bekaert, H. Mendili, B. Vigue, G. Paradot, S. Morar, 

M. Choukry, N. Aghakhani, F. Parker, M. Tadie. 

CHU Kremlin Bicetre. 

O2. L’OSTÉOSYNTHÈSE PÉDICULAIRE PERCUTA- 

NÉE EN TRAUMATOLOGIE RACHIDIENNE DE LA 

CHARNIÈRE DORSO-LOMBAIRE ASSOCIÉE À LA 

KYPHOPLASTIE* : INDICATIONS, TECHNIQUE 

CHIRURGICALE ET PREMIERS RÉSULTATS. 

M Baroncini, M Allaoui, AR Mora, E Haddad, 

R Assaker. 

Pôle de Neurochirurgie, Hôpital R Salengro, CHRU de 

Lille. 

O3. ARTHRODÈSE LOMBAIRE TRANSFORAMINA- 

LE MINI-INVASIVE (MI TLIF). A PROPOS DE 67 

PATIENTS 

Jean-François Lepeintre, P. Scarone, S. Aldéa, 

S. Bennis, S. Gaillard. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Foch, Suresnes. 

O4. ETUDE PROSPECTIVE RANDOMISÉE ET 

CONTRÔLÉE ÉVALUANT UN INHIBITEUR SYN- 

THÉTIQUE DE FIBROSE ÉPIDURALE DANS LE 

BUT DE RÉDUIRE LES DOULEURS POSTOPÉRA- 

TOIRES APRÈS MICRO DISCECTOMIE 

LOMBAIRE. 

P. Fransen, 

Clinique du Parc Léopold, Bruxelles, Belgique. 

O5. ÉVALUATION DE L'INFORMATION SUR 

INTERNET DESTINÉE AUX PATIENTS ANGLO- 

PHONES CONCERNANT LA CHIRURGIE DU 

RACHIS CERVICAL. 

M. Lévêque, A. Weil, M. W. Bojanowski, T. Gustin, 

J. Jamart, 

Division de Neurochirurgie, Hôpital Notre-Dame, 

CHUM, Montréal, QC, Canada 

O6. LES MÉNINGIOMES INTRACRÂNIENS TRAU- 

MATO-INDUITS : ÉTUDE DE TROIS OBSERVA- 

TIONS ET REVUE DE LA LITTERATURE. 

O. N’dri, P. François, MB. Ismail, M. Jan. 

Service de neurochirurgie CHR Bretonneau F 37044 

Tours Cedex 

10 h 00 à 10 h 30 : Pause café et visite des stands 

10 H 30 À 11 H 30 : 

Conférence invitée : 

Helmut BERTALANFFY 

BRAINSTEM SURGERY, 

PERSONAL EXPERIENCE. 

Présentation B. George 

11 H 30 À 12 H 30 : 2 E SESSION 

Divers 

Modérateurs : N. El Abbadi, J-D. Born, N. Okais 

O7. ETAPES DE LA RÉALISATION D’UN ATLAS 

INTERACTIF D’ANATOMIE CRÂNIENNE ET 

ENCÉPHALIQUE : ENCÉPHALIA. UN NOUVEL 

OUTIL POUR L'APPRENTISSAGE DE LA 

NEUROANATOMIE. 

L. Thines, F. Lemarchand , JP. Francke , M. Baroncini, 

JP. Lejeune, JP. Pruvo. 

Services de Neurochirurgie, Neuroradiologie et laboratoire 

d'Anatomie de Lille. 

O8. UNE NOUVELLE SÉQUENCE D’IRM POUR L’A- 

NALYSE DES MOUVEMENTS DU PARENCHYME 

CÉRÉBRAL ET DU LIQUIDE CÉRÉBRO-SPINAL : 

APPLICATION À L'ÉVALUATION DES VENTRICU- 

LOCISTERNOSTOMIES. 

P . Decq, J. Hodel, B. Jrraya, C. Le Guerrinel, 

A. Maraval, A. Gaston. 

Neuroradiologie et neurochirurgie, CRETEIL


CV Helmut Bertalanffy, M.D. 

Né en 1954. 

Etudes médicales à l’Albert-Ludwigs Université de 

Fribourg en Breisgan (Allemagne). 

Docteur en Médecine en 1986. Qualification en 

Neurochirurgie en 1990. 

Fellow de l’Alexander Von Humboldt fondation de Bonn 

et de la Société Japonaise pour la promotion de la science 

de Tokyo, a travaillé de 1990 à 1992 au département 

de Neurochirurgie de l’Université de Keio de Tokyo. 

Vice chairman du département de Neurochirurgie à Aixla-Chapelle 

de 1992 à 1997. 

Professeur et chairman du département de Neuro chirurgie 

à l’Université de Marbourg de 1997 à 2007. 

Professeur et chairman du département de Neuro - 

chirurgie de l’Université de Zurich depuis 2007. 

Chairman du Nominating Committee de la WFNS. 

Editeur en chef de Neurosurgical review et reviewer de 

Neurosurgery, Neurologia Medico-chirurgica et 

Zentralblatt für Neurochirurgie. 

Plus de 140 publications et 50 chapitres de livres. 

Helmut Bertalanffy, M.D. 

Professor and Chairman 

Department of Neurosurgery 

University Hospital of Zurich 

Frauenklinikstrasse 10 

CH-8091 Zurich, Switzerland 

Tel. +41-(0)44-255 2660 

Fax +41-(0)44-255 4505 

E-mail: helmut.bertalanffy@usz.ch 

Editor-in-Chief 

Neurosurgical Review 

www.springer.com/10143 

O9. ETUDE ANATOMIQUE, IMMUNO-HISTOCHI- 

MIQUE, ET ULTRASTRUCTURALE DE LA JONC- 

TION GRANDE VEINE CÉRÉBRALE – SINUS 

DROIT. 

A. Dagain, JR. Vigne 1,2, R. Dulou 3, J. Guérin 1,2, 

D. Liguoro 1,2 

1- Laboratoire d’anatomie, Université Victor Segalen, 

33000 Bordeaux, France. 

2- Service de Neurochirurgie, CHU Pellegrin, 33000 

Bordeaux, France. 

3- Service de Neurochirurgie, Hôpital du Val, 

33000 Bordeaux, France. 


O10. TRAITEMENT CHIRURGICAL DES LÉSIONS 

VASCULAIRES DU QUATRIÈME VENTRICULE PAR 

APPROCHE TÉLOVÉLAIRE. 

M. Laroche, N. McLaughlin, MW. Bojanowski. 

Division de Neurochirurgie, Centre Hospitalier de la 

faculté de Montréal, Montréal, Canada. 

O11. L’INTÉRÊT DE LA BIOPSIE STÉRÉOTAXIQUE 

DANS LA PRISE EN CHARGE DES TUBERCULO- 

MES CÉRÉBRAUX. 

Y. Arkha, M. Bougrine, A. Tahir, L. Rifi, S. Derraz, 

A. El Ouahabi, A. El Khamlichi. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital des Spécialités 

O.N.O, Rabat. 

O12. SALLE OPÉRATOIRE DE NEUROCHIRURGIE 

INTÉGRÉE. 

C. Bernard, JB. Billant, J. Fesselet, N. Aouad. 

Service de neurochirurgie, Hôpital d'Instruction des 

Armées Sainte-Anne, F83800 Toulon 

Lundi 3 Novembre 

APRES MIDI 

13 H 30 À 15 H : 3 E SESSION 

PATHOLOGIE VASCULAIRE 

Modérateurs : A. de Sousa, L. Regli, M. Bojanowski, 

E. Samaha. 

O13. DISSECTIONS SPONTANÉES DES ARTÈRES 

CÉRÉBRALES POSTÉRIEURES ET COMMUNICAN- 

TE POSTÉRIEURE RÉVÉLÉES PAR UNE HÉMOR- 

RAGIE MÉNINGÉE : PRÉSENTATION CLINIQUE, 

PRISE EN CHARGE ET ÉVOLUTION. 

M. Baroncini, J Peltier (1), P Bourgeois (1), 

C Taschner (2), JP Lejeune (1) 

(1) Pôle de Neurochirurgie - CHRU de Lille 

(2) Service de Neuroradiologie, CHRU de Lille 

O14. PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE 

SHUNTS INTRACRÂNIENS DURAUX À DRAÎNAGE 

LEPTOMÉNINGÉ. A PROPOS DE 53 PATIENTS 

CONSÉCUTIFS. INTÉRÊT DU TRAITEMENT 

ENDOVASCULAIRE À LA COLLE ACRYLIQUE. 

G. Rodesch, P. Guedin, S. Gaillard*, S. Aldea*, 

P. Scarone*, Jf. Lepeintre*, A. Boulin, S. Condette - 

Auliac, M. Dupuy* 

Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie (*), 

Hôpital FOCH, Suresnes, France 

9


10 


O15. OBLITÉRATION SUBTOTALE APRÈS RADIO- 

CHIRURGIE DES MAV : QUEL EST LE RISQUE 

HÉMORRAGIQUE. 

F. Nataf, Z. Abu-Salma, D. Trystram, M. Schlienger, 

J.F. Meder, E. Touboul, F.X. Roux. 

CH SAINTE-ANNE Paris 

O16. CHALLENGES DANS LE TRAITEMENT DES 

MALFORMATIONS ARTÉRIO-VEINEUSES IMPLI- 

QUANT LE TRONC CÉRÉBRAL. 

L. Thines, AR. Dehdashti, L. Da Costa, M. Tymianski, 

K G. TerBrugge, R A. Willinsky, M. Schwartz, M. 

C. Wallace. 

Clinique Neurochirurgicale, CHRU de Lille (LT); 

University of Toronto Brain Vascular Malformation 

Study Group (A.R.D., M.T., K.G.T., R.A.W., M.S., 

M.C.W.); Division of Neurosurgery and Department of 

Surgery (L.T., A.R.D., M.T., M.S., M.C.W.); Division of 

Radiotherapy 

O17. TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DE L’HY- 

PERTENSION INTRA-CRÂNIENNE BÉNIGNE PAR 

MISE EN PLACE DE STENTS INTRA-SINUSIENS : 

RÉFLEXIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES À PARTIR 

D’UNE SÉRIE CONSÉCUTIVE DE 22 PATIENTS. 

P. Metellus, C. Mekkaoui, O. Levrier, A. Donnet, 

S. Fuentes, J C. Tarek Adetchessi, F. Grisoli, H. Dufour. 

CHU Timone, Marseille 

O18. PRONOSTIC DES PATIENTS AVEC HÉMOR- 

RAGIE SOUS-ARACHNOÏDIENNE ASSOCIÉE A UN 

HÉMATOME INTRA-PARENCHYMATEUX. 

M W. Bojanowski, N. McLaughlin, P. Lessard- 

Bonaventure. Division de Neurochirurgie, Centre 

Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada 

O19. RUPTURE D’ANÉVRYSME INTRACRÂNIEN 

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES À PROPOS DE 320 CAS 

G. Penchet, K. Champeaux, X. Barreau, J. Berge, E. Cuny. 

Service de neurochirurgie B et Service de neuroradiologie 

diagnostique et interventionnelle – Hôpital Pellegrin 

– CHU Bordeaux 

O20. INTÉRÊT DE L’ANGIOSCANNER CÉRÉBRAL 

DANS L’EVALUATION PRÉ-CHIRURGICALE DES 

ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS. 

K. Champeaux, G. Penchet. E. Cuny. 

Service de neurochirurgie B et Service de neuroradiologie 

diagnostique et interventionnelle – Hôpital Pellegrin 

– CHU Bordeaux 

O21. CONTRÔLE POST-OPÉRATOIRE DES ANÉ- 

VRISMES CLIPPÉS EN ANGIOSCANNER 64- 

DÉTECTEURS. 

L. Thines, MD; AR. Dehdashti, MD ; P Howard, 

MD ; L Da Costa, MD ; M Tymianski, MD, PhD ; 

KG. TerBrugge, MD ; RA. Willinsky, MD ; 

MC Wallace, MD ; R Agid, MD. 

Clinique Neurochirurgicale, CHRU de Lille (LT) ; 

University of Toronto Brain Vascular Malformation 

Study Group (L.T., A.R.D., P.H., L.D.C., M.T., K.G.T., 

R.A.W., M.C.W., R.A); Division of Neurosurgery and 

Department of Surgery (L.T., A.R.D., M.T., M.C.W.); 

Division of Neuroradiology (P.H., L.D.C, K.G.T., R.A.W., 

R.A), Toronto Western Hospital, Ontario, Canada 

15 h à 15 h 30 : Pause café et visite des stands. 

15 H 30 À 17 H 30 : 4 E SESSION 

CHIRURGIE FONCTIONNELLE 

Modérateurs : F. Velasco, F. Alesch, B. Abdennebi, 

G.Nohra. 

O22. COMPORTEMENTS D’AUTOTOMIE CHEZ 

LES PATIENTS VICTIMES DE DOULEURS DE 

DÉAFFÉRENTATION. 

M. Sindou, M. Guenot, S. Moucharrafie, I. Ibrahim, 

P. Mertens. 

Hôpital Neurologique , Université de Lyon - 69003 

LYON 

O23. VERS UN MODÈLE PRIMATE DE MALADIE 

DE PARKINSON AVANCÉE : COMPARAISON 

ENTRE TROUBLES DE LA MARCHE ET DE LA 

POSTURE INDUITS PAR LÉSIONS DOPAMINER- 

GIQUE ET CHOLINERGIQUE CHEZ LE SINGE. 

H. Belaid*, C. Karachi*, D. Grabli, N. Wattiez, 

H. Mammeri, D. Tandé, E.C. Hirsch et C. François. 

Unité INSERM UMR679, Service de neurochirurgie*, 

Hôpital Pitié Salpetrière, 47 boulevard de l’Hôpital, 

75013 Paris. 

O24. IMPLICATION DU GYRUS MOYEN BREVIS 

DE L’INSULA DANS LES PROCEDURES DE LA 

DOULEUR : ETUDE PAR STIMULATIONS ELEC- 

TRIQUES INTRACEREBRALES CHEZ L’HOMME 

EPILEPTIQUE. 

A. Afif (1), D. Hoffmann (1), L. Minotti (2), 

A.L. Benabid (1), P. Kahane (2). 

1: Département de Neurochirurgie; 

2: département de Neurologie CHU de Grenoble, France


O25. IRM FONCTIONNELLE (IRMF) AUDITIVE 

PAR STIMULATION SONORE MONOTONALE 

MULTIFRÉQUENTIELLE POUR LE CIBLAGE 

FONCTIONNEL DE LA STIMULATION CORTICA- 

LE CHIRURGICALE DANS LES ACOUPHÈNES 

INVALIDANTS. 

B. Pirotte, S. Mfou'ou, C. Neugroschl, Th. Metens, 

X. De Tiege, P. Pelc, D. Baleriaux. 

Neurochirurgie, Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, 

Belgique 

O26. NÉVRALGIE TRIGÉMINALE (NT) PAR 

CONFLIT VASCULO-NERVEUX (CVN) : VALEUR 

DE L’IRM PRÉ-OPÉRATOIRE DANS LA PRÉDIC- 

TION DU DEGRÉ DE COMPRESSION VASCULAI- 

RE ET SON INTÉRÊT DANS LE CHOIX THÉRA- 

PEUTIQUE DE LA DÉCOMPRESSION VASCULAI- 

RE MICRO-CHIRURGICALE (DVMC) (VIDEO- 

DEMONSTRATION). 

P. Lacerda, J. Leston, J-Cl. Froment, M. Sindou. 

Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique, 

Université de Lyon, Lyon-France et Service de 

Neuroradiologie, Hôpital Neurologique, Université de 

Lyon, Lyon-France 

O27. TRAITEMENT PAR RADIOCHIRURGIE STÉ- 

RÉOTAXIQUE DE 45 PATIENTS AYANT UNE 

NÉVRALGIE TRIGÉMINALE ESSENTIELLE PHAR- 

MACORÉSISTANTE. 

P-Y Borius, J-C. Sol, J-A. Lotterie, B. Debono, 

F. Loubes, P. Duthil, I. Latorzeff, Y. Lazorthes. 

Unité de Radiochirurgie Stéréotaxique, Service de 

Neurochirurgie, CHU Toulouse 

O28. DÉGÉNÉRESCENCE ANGIOMATEUSE RETAR- 

DÉE SUITE AU TRAITEMENT D’UNE ÉPILEPSIE 

MÉSIOTEMPORALE PAR RADIOCHIRURGIE. 

P. Finet, H. Rooijakkers, C. Godefraind, 

C. Raftopoulos. 

Cliniques universitaires Saint-Luc 

O29. ANESTHÉSIE PÉRIDURALE POUR LA MISE 

EN PLACE CHIRURGICALE D’ÉLECTRODES DE 

STIMULATION MÉDULLAIRE 

M. Moens, A. De Smedt, D’Haese J., B. Ampe, 

K. Van Rompaey, R. Ates, C. Chaskis, J. D’Haens. 

UZ Brussel 


O30. PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE NEURO- 

CHIRURGICALE DES ACOUPHÈNES INVALI- 

DANTS. 

C.F Litré, Ph. Peruzzi, E. Théret, F. Giersky, 

M. Lévèque, H. Tran, P. Rousseau. 

Service de neurochirurgie, Hopital Maison Blanche, 

Reims 

O31. TRAITEMENT DE L’ALGIE VASCULAIRE DE 

LA FACE CHRONIQUE RÉFRACTAIRE PAR 

STIMULATION CÉRÉBRALE PROFONDE : RÉSUL- 

TATS D’UNE ETUDE MULTI-CENTRIQUE 

RANDOMISÉE EN DOUBLE AVEUGLE VERSUS 

PLACEBO. 

D. Fontaine, Y. Lazorthes, S. Blond, P. Mertens, 

J.J. Lemaire, N. Fabre, G. Géraud, C. Lucas, 

F. Dubois, M. Navez, M. Lanteri-Minet. 

CHU de Nice ; CHU de Toulouse; CHU de Lille ; 

Hospices Civils de Lyon ; CHU de Clermondt Ferrand ; 

CHU de Saint-Étienne, France 

O32. EFFET LÉSIONNEL OU MICROSUBTHALA- 

MOTOMIE : UN FACTEUR PRÉDICTIF IMMÉDIAT 

DU RÉSULTAT FONCTIONNEL DE LA STIMULA- 

TION CÉRÉBRALE PROFONDE DANS LA MAL- 

ADIE DE PARKINSON 

D. Maltête, S. Derrey, N. Chastan, B. Debono, 

F. Proust, P. Fréger ; 

CHU Charles Nicolle, Rouen, France 

O33. UN OUTIL DE GUIDAGE RADIOSCOPIQUE 

PER-OPÉRATOIRE DES ÉLECTRODES DE 

STIMULATION CÉRÉBRALE PROFONDE : LE 

STÉRÉOPLAN. 

S. Derrey, D. Maltête, N. Chastan, B. Debono, 

F. Proust, P. Fréger ; 


17 H 15 À 18 H : 

Conférence invitée : 

Alim Louis BEN ABID : 

LES APPLICATIONS DES NANO - 

TECHNOLOGIES EN NEUROCHIRURGIE 

Présentation Y. Kéravel 

11


12 


Mardi 4 Novembre 

MATIN 

8 H À 9 H 30 : 5 E SESSION 

ONCOLOGIE 1 

Modérateurs : R. Villavicencio, P. Menei, J. Chazal 

O34. CHIRURGIE DES GLIOMES DE GRADE 2 

OMS INSULAIRES : UNE SÉRIE CONSÉCUTIVE DE 

51 PATIENTS 

H. Duffau, S. Moritz-Gasser, C. Gozé, V. Rigau, 

L. Taillandier 

Hôpital Gui de Chauliac, CHU de Montpellier; CHU de 

Nancy 

O35. RÉ-INTERVENTION DANS LES GLIOMES 

GRADE II OMS EN RÉGIONS ÉLOQUENTES: 

UNE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE FIABLE ET 

EFFICACE. 

J. Martino, S. Gil-Robles, P. Gatignol, S. Moritz- 

Gasser, V. Rigau, L. Taillandier, H. Duffau ; 

Département of Neurochirurgie, Hôpital Gui de 

Chauliac, CHU Montpellier, 80 Av Augustin Fliche, 

34295 Montpellier, France 

O36. LE CIBLAGE DE LA SOUS-UNITÉ 1 DE LA 

POMPE À SODIUM AUGMENTE L’EFFET ANTI- 

TUMORAL DU TEMOZOLOMIDE ET DE L’ASSO- 

CIATION BEVACIZUMAB-IRINOTECAN DANS 

DIVERS MODÈLES EXPÉRIMENTAUX DE GLIO- 

BLASTOMES HUMAINS. 

F. Lefranc, I. Camby, B. Le Calvé, S. Spiegl- 

Kreinecker, S. Sauvage, J. Dewelle, J-F. Gaussin, 

M. Dehoux, T. Mijatovic, W. Berger, R. Kiss ; ULB, 

Bruxelles, Belgique, Université de Vienne, Autriche, 

Unibioscreen, Bruxelles, Belgique 

O37. IDENTIFIER LA CELLULE ARACHNOÏDIEN- 

NE PROGÉNITRICE DES MÉNINGIOMES : INTÉ- 

RÊT DES MODÈLES ANIMAUX. 

M. Kalamarides, A.O. Stemmer-Rachamimov*, 

F. Chareyre, M. Niwa-Kawakita, M. Giovannini ; 

AP-HP, Hôpital Beaujon, Service de Neurochirurgie ; 

Inserm, U674, Paris ; * Molecular Neuro-Oncology and 

Pathology Department, Massachusetts General Hospital 

and Harvard Medical School, Boston, Massachusetts, 

U.S.A. 

O38. HISTOIRE NATURELLE DES MÉNINGIOMES 

DANS LA NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 2: 

A PROPOS DE 243 TUMEURS. 

S. Goutagny, A. Bah Al, D. Henin, A. Couvelard, 

T. Faillot, A. Redondo, M. Kalamarides ; Hôpital 

Beaujon, APHP, Clichy & Faculté de médecine, Paris7, 

France 

O39. PRISE EN CHARGE DES GLIOBLASTOMES 

PAR APPROCHE COMBINÉE : A PROPOS D’UNE 

SÉRIE DE 400 PATIENTS CONSÉCUTIFS TRAITES 

À REIMS ENTRE 2000 ET 2006. 

C. F. Littré, J. Duntze , Ph. Colin, E. Théret, C. Eap, 

Ph. Peruzzi, P. Rousseaux ; 

Service de neurochirurgie, hôpital maison blanche, 

Reims 

O40. EXPRESSION TISSULAIRE ET PLASMATIQUE 

DE DIFFÉRENTS MARQUEURS DE L’ANGIOGENÈ- 

SE DANS LES TUMEURS GLIALES MALIGNES ET 

CORRÉLATION AUX DONNÉES DE L’IMAGERIE 

MOLÉCULAIRE. 

G. Pech-Gourg, P. Metellus, E. Guedj, F. Boudou - 

resque, O. Chinot, L. Ouafik, H. Dufour ; Service de 

Neurochirurgie. Hôpital de La Timone, Marseille. 

O41. LE SIMPLE SUIVI RADIOLOGIQUE DES 

SCHWANNOMES VESTIBULAIRES DE STADE 1 DE 

KOOS : ÉVALUATION PROSPECTIVE. 

J. Régis, S. Yomo, C. Delsanti, J-C. Péragut, 

J- M. Thomassin, P- H. Roche. 

Service de Neurochirurgie Fonctionnelle CHU Timone 

Marseille APHM- INSERM U751 

9 h 30 à 10 h : Pause café et visite des stands. 

10 H À 11 H : 

Conférence débat : 

LES ENJEUX DE 

LA FRANCOPHONIE 

par l’Agence Universitaire Francophone, 

Monsieur le Recteur Jean Pierre ASSELIN de BEAUVILLE 

Présentation par le président de la SNCLF : 

M. Sindou


11 h 15 à 12 h 45 : 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SNCLF 

- Rapport du Président 

- Rapport du Secrétaire 

- Rapport du Trésorier 

- Cours Francophones 

- Election des candidats à la SNCLF 

- Election des Candidats au CDS : 3 postes à renouveler 

: 2 Français et le représentant de l’Amérique 

Latine 

- Bilan du premier « Neurochirurgie » 2008 : 

M. Jan. 

- 59 e Congrès SNCLF 2009 : ALGER 

- Neurochirurgie 2010 : LYON 

- Candidature congrès d’été SNCLF 2011 : 

VIENNE 

- Candidature Neurochirurgie 2012 : 

TOULOUSE 

- Revue Neurochirugie : Françoise LAPIERRE 

- Campus Universitaire Francophone: Jean-Jacques 

MOREAU. 

- Monographie sur l'"Histoire de la Neurochirurgie 

Francophone": Jean-Pierre HOUTTEVILLE. 

- Les nouvelles des USA: Gail ROSSEAU. 

- Projet et calendriers des rapports de la SNCLF 

- Le point sur la revue NEUROCHIRURGIE : 

F. LAPIERRE 

- Le point sur le campus universitaire francophone : 

J.J MOREAU 

- La monographie sur « l’histoire de la Neurochirurgie 

francophone » par J. P. HOUTEVILLE 

- Nouvelles de la WFNS par J. BROTCHI et 

G. ROSSEAU 

- Hommage aux défunts de la Société 

Mardi 4 Novembre 

APRES MIDI 

14 H À 15 H 30 : 

RÉUNION COMMUNE AVEC L’ASSOCIATION 

DES NEURO-ANESTHÉSISTES-RÉANIMATEURS 

DE LANGUE FRANÇAISE (ANARLF) 

GESTION DES ANTICOAGULANTS ET DES ANTIAGRÉ- 

GANTS EN NEUROCHIRURGIE ET NEURORADIOLOGIE. 

Modérateurs : N. Bruder, L. Piérot, B. George 


O42. FAUT-IL CONTINUER DE PRENDRE EN 

CHARGE LES ACCIDENTS HEMORRAGIQUES DES 

AVK EN NEUROCHIRURGIE ? 

E. Theret, J. Duntze, C. Eap , C-F. Litré, P. Peruzzi, 

P. Rousseaux ; 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche, 

CHU de Reims 

O43. HÉMORRAGIES INTRACRÂNIENNES ET 

ANTICOAGULANTS ORAUX : ÉTUDE DES FAC- 

TEURS PRONOSTIQUES À PARTIR D’UNE SÉRIE 

DE 186 CAS. 

S. Colnat-Coulbois, F. Cosserat, O. Klein, G. Audibert, 

J.M. Virion, P. Trechot, C. Pinelli, T. Civit, J. Auque. 

Département de Neurochirurgie, CHU de Nancy 

GESTION DES TRAITEMENTS CHRONIQUES 

PAR ANTICOAGULANTS ET ANTIAGRÉGANTS 

AVANT UNE NEUROCHIRURGIE RÉGLÉE. 

G. Audibert. 

Anesthésie et neuroréanimation, Nancy 

TRAITEMENT PAR ANTICOAGULANTS ET 

ANTIAGRÉGANTS ET HÉMATOMES INTRA- 

CÉRÉBRAUX SPONTANÉS. 

B. Vigue. 

Anesthésie et neuroréanimation, Kremlin Bicêtre 

TRAITEMENTS ANTICOAGULANTS ET ANTI- 

AGRÉGANTS, ET TRAITEMENT ENDOVASCU- 

LAIRE DES ANGIOMES CÉRÉBRAUX. 

Patrick Courtheoux, 

Caen 

TRAITEMENTS ANTICOAGULANTS ET ANTI- 

AGRÉGANTS, ET TRAITEMENT ENDOVASCU- 

LAIRE DES ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS. 

Frédéric Ricolfi, 

Dijon 


16 H À 18 H : 6 E SESSION 

TECHNIQUES 

Modérateurs : S. Blond, T. Benbouzid, 

C. Rafto poulos, O.Vernet. 

13


14 


O44. MÉNINGIOMES DU SINUS CAVERNEUX À 

EXTENSIONS EXTRACAVERNEUSES: TECHNIQUE 

CHIRURGICALE. SÉRIE DE 170 PATIENTS. 

(DÉMONSTRATION VIDÉO). 

S. Moucharrafie, J. Leston, M.Nebbal, M. Sindou ; 

Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon, France. 

O45. TECHNIQUE DE DÉDOUBLEMENT DE 

DURE-MÈRE POUR LE TRAITEMENT DE LA MAL- 

FORMATION DE CHIARI. SÉRIE DE 11 CAS, AVEC 

ÉTUDES CLINIQUE, RADIOLOGIQUE, HISTOLO- 

GIQUE ET BIOMÉCANIQUE. 

D. Chauvet, A.Carpentier, M.Polivka, J.Crepin, 

JM.Allain, B.George ; 

Service de Neurochirurgie Hôpital Lariboisière - Paris, 

LMS UMR 7649 Ecole Polytechnique - Palaiseau 

O46. INTÉRÊT DE L’HYPNOSE EN NEUROCHI- 

RURGIE, 

S. Morar, N. Aghakhani, F. Parker, G. Paradot, 

M. Choukri, M. Tadié; 

Service de Neurochirurgie de Bicêtre 

O47. A PROPOS DE 33 CAS DE MÉTASTASES CÉRÉ- 

BRALES TRAITÉES PAR RADIOCHIRURGIE STÉ- 

RÉOTAXIQUE : CONSÉQUENCES DE L’ACCIDENT 

DE SUREXPOSITION DE TOULOUSE. 

B Debono, I.Latorzeff, P-Y. Borius, J-A. Lotterie, 

J-Y. Plas, P. Bousquet, J. Sabatier, A. Durand, 

P. Duthil, P. Gourmelon, Y. Lazorthes ; 

Unité de Radiochirurgie Stéréotaxique, Services de 

Neurochirurgie, CHU Toulouse, Clinique des Cèdres et IRSN 

O48. L'ABORD TRANSCALLEUX ANTÉRIEUR DANS 

LES TUMEURS DU TROISIÈME VENTRICULE. 

A Morsli, I. Bahloul R. Messerer, N. Mansouri, 

T. Benbouzid ; 

Service de neurochirurgie CHU de Bab el oued Alger 

Algérie 

O49. CHIRURGIE VIDÉOENDOSCOPIQUE ENDO- 

NASALE DES ADÉNOMES HYPOPHYSAIRES. 

RÉSULTATS, COMPLICATIONS ET COMMENTAI- 

RES SUR 113 CAS CONSÉCUTIFS. 

H. Dufour, G. Pech-Gourg, Th. Graillon, Th. Brue, 

I. Morange, T. Adetchessi, Y. Benhima, U. Acosta, 

P. Metellus, S. Fuentes, F. Grisoli. 

CHU Timone Marseille, Sce de Neurochirurgie et d'endocrinomogie 

O50. EFFICACITÉ À LONG TERME DE LA VENTRI- 

CULOCISTERNOSTOMIE ENDOSCOPIQUE DU 3 E 

VENTRICULE. 

F Proust, A. Melot, S. Derrey, S. Lesvèque, O. 

Langlois, P. Fréger, F. Proust. 

Rouen 

O51. RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE 

INTRAOPÉRATOIRE 3.0 TESLA POUR L’ÉVALUA- 

TION DE L’ÉTENDUE DE L’EXÉRÈSE PAR VOIE 

TRANSSPHÉNOÏDALE DES MACROADÉNOMES 

HYPOPHYSAIRES. RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES 

D’UNE SÉRIE DE 27 PATIENTS. 

E. Fomekong, F. Waterkeyn, M-A. Docquier, T. 

Duprez, C. Raftopoulos. 

UCL, Bruxelles 

O52. ÉTUDE RÉTROSPECTIVE SUR LA RÉALISA- 

TION CONCOMITANTE DE DVP ET TRACHÉ - 

OTOMIE. 

R. Seizeur, V. Allano, A. Simon, B. Rossignol, 

H. Person, P. DamHieu, G. Besson; 

CHU Brest 

O53. CARACTÉRISATION DU TENSEUR DE DIF- 

FUSION BASÉE SUR UN MODÈLE TOROÏDAL : 

APPLICATION À LA STRUCTURE CÉRÉBRALE ET 

PERSPECTIVES. 

P. Métellus, C. Mekkaoui, A-J. Sinusas Todd, 

R. Constable, M. Jackowski; Université de Yale, New 

Haven, USA et CHU Timone, Marseille 

O54. ENDOSCOPIE ET RÉSONANCE MAGNÉ- 

TIQUE INTRA-OPÉRATOIRE DANS LA CHIRUR- 

GIE DE LA SELLE TURCIQUE. 

O. De Witte, A. Vandesteene, S. Hassid ; 

Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique 

Mercredi 5 Novembre 2008 

MATIN 

8 H À 9 H 30 

RAPPORT PAR MATHIEU VINCHON ET MICHEL ZERAH : 

LE PASSAGE À L’ÂGE ADULTE EN NEUROCHIRURGIE 

PÉDIATRIQUE 

9 H 30 À 10 H : DISCUSSION DU RAPPORT 

MODÉRATEURS : G. LÉNA, J-C. MARCHAL, C. MERCIER 

10 h à 10 h 30 : Pause café et visite des stands.


10 H 30 À 11 H 30 : 7 E SESSION 

NEUROCHIRURGIE PÉDIATRIQUE 

Modérateurs : C. Sainte Rose, P. Delhemmes, B. Rillet 

O55. DNET : STRATÉGIE CHIRURGICALE ET 

CONTRÔLE DES CRISES CHEZ L'ENFANT. 

G. Lena, K. Minkin, O. Klein, D. Scavarda, 

J. Mancini, 

Marseille 

O56. MÉNINGIOMES DE SURVENUE TARDIVE 

POST LEUCÉMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE: 

RAPPORT DE 7 CAS ET ANALYSE CRITIQUE. 

JF. Minéo, M. Baroncini, M. Vinchon ; 

CHRU Lille neurochirurgie 

O57. HÉMOPHILIE ET SAIGNEMENTS INTRACRÂ- 

NIENS DU NOURRISSON. 

J. Peltier, A. Marey, S. Leteurtre, P. Dhellemmes, 

M. Vinchon ; 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hopital Roger 

Salengro, CHRU Lille 

O58. TRAITEMENT DE L’HYDROCÉPHALIE MAL- 

FORMATIVE CHEZ LES PATIENTS AVEC MYELO- 

MENINGOCELE AVEC VENTRICULOCISTERNOS- 

TOMIE ENDOSCOPIQUE EN PREMIERE INTEN- 

TION. NOTRE EXPÉRIENCE. 

C. Mottolese, A.Szathmari, AC.Ricci-Franchi, 

C.Ginguene, M.Bereouma, I.Guedar, 

Hôpital Neurologique P.Wertheimer Lyon 

O59. LES TUMEURS TRIGONALES DE L'ENFANT. 

T. Blauwblomme, S. Puget, P. Varlet, N. Bodaert, 

T. Roujeau, F. Di Rocco, M. Zerah, C. Sainte-Rose ; 

Neurochirurgie pédiatrique, Necker enfants malades, 

Paris 

Remise des prix des communications affichées par 

M. Sindou et J-C. Marchal, 

Jury : J-P. Lejeune, P. Decq, I. Pelissou-Guyotat, 

Y. Keravel, 

11 H 30 À 12 H 45 : 

TABLE RONDE : 

TECHNIQUES MINIMALEMENT 

INVASIVES EN CHIRURGIE DU RACHIS 

P. Fransen et A. Lubansu 

Modérateurs: G. Perrin, R. Assaker, J. Brunon 


Introduction : Patrick Fransen (5 min) 

Minimalement invasif est-il synonyme de risque minimal 

? 

Minimalement invasif : Coût efficacité vs course technologique 

? 

Expérience MIS dans la pathologie rachidienne dégénérative 

: A. Lubansu (10 min) 

Vissage percutané, postérieur, antérieur, ALIF,TLIF, 

XLIF 

Expérience MIS dans la pathologie rachidienne traumatique 

: R. Assaker (10 min ) 

Abords antérieur et postérieur 

Implants interépineux percutanés : F. Collignon et 

P. Fransen (10 min) 

Apport des techniques de Vertébroplastie et 

Kyphoplastie : S. Fuentes (10 min) 

Chirurgie endoscopique antérieure du rachis : 

D. Rosenthal (10 min) 

Conclusion : A. Lubansu (5 min) 

Discussion : Pannel des orateurs (10 min) 

Mercredi 5 Novembre 2008 

APRES MIDI 

14 H À 15 H 30 : 

RÉUNION COMMUNE AVEC LA SOCIÉTÉ TUNISIENNE 

DE NEUROCHIRURGIE 

LA MYÉLOPATHIE CERVICARTHROSIQUE: 

- Introduction 

- Biomecanique du Rachis Cervical 

- Physiopathologie 

- Clinique 

- Imagerie 

- Electrophysiologie 

- Traitement 

- Evolution et Complications 

- Conclusion 


15


16 


16 H À 17 H : 8ÈME SESSION : 

ONCOLOGIE 2 

Modérateurs : J. D’Haens, M. Levivier, A. El 

Khamlichi 

O60. TUMEURS DE LA RÉGION PINÉALE: EXPÉ- 

RIENCE DES DIX DERNIÈRES ANNÉES. A PROPOS 

DE 22 CAS. 

K. Quenum , Y. Sogoba, M. Hemama, A. Hossini, 

Raouzi, J. Sghiar, M. Laghmari, R. Gana, R. Maaqili, 

F. Bellakhdar. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn sina, Rabat- Salé 

O61. RADIOCHIRURGIE PAR LINAC DES 

SCHWANNOMES VESTIBULAIRES : RÉSULTATS 

SUR 38 PATIENTS CONSÉCUTIFS. 

V Mendes Martins 1 , T. Khalil 1 , P. Verelle 2 , 

D. Donnarieix 2 , V. Dedieu 2 , B. Irthum 1 , J. Chazal 1 , 

J-J. Lemaire 1 ; 

Services de Neurochirurgie A et B (1), CHU de 

Clermont-Ferrand. Département de radiothérapie (2), 

Centre Jean Perrin, Clermont-Ferrand. 

O62. RÉSULTATS RESPECTIFS DE LA CHIRURGIE 

ENDOSCOPIQUE ET DE LA MICROCHIRURGIE 

DANS UNE SÉRIE CONSÉCUTIVE DE 64 MACROADÉ- 

NOMES HYPOPHYSAIRES NON FONCTIONNELS. 

JC. De Battista, S. Kassis ( 1 ), G. Raverot ( 2 ), M. Jacob 

( 3 ), P.Froehlich ( 4 ), J. Trouillas( 5 ), F. Borson-Chazot ( 2 ), 

G. Perrin ( 1 ), E. Jouanneau( 1 ) ; 

(1) Service de neurochirurgie C; (2) Service d’endocrinologie, 

Aile A1; (3) Service de neuro-ophtalmologie, 

Groupement Hospitalier Est; (4) Service ORL, Hôpital 

Édouard Herriot; (5) Unité INSERM 842, Université 

Claude Bernard, Lyon, France 

O63. PLACE DE L’ENDOSCOPIE DANS LE TRAITE- 

MENT DES CRANIOPHARYNGIOMES INTRA VEN- 

TRICULAIRES À PROPOS DE 4 CAS. 

S. Tliba, M. Sisaber*, A. Mansour, A. Fadla, N. Samai, 

K. Houam, M.Bouaziz, K.Bouyoucef * 

Services de Neurochirurgie, Annaba et Blida*, Algérie. 

O64. RÉINTERVENTION POUR SCHWANNOMES 

VESTIBULAIRES UNILATÉRAUX RÉCIDIVANTS. A 

PROPOS DE 10 CAS. 

R Noudel, J-M. Thomassin, W. Pellet, P-H. Roche ; 

Service de Neurochirurgie, CHU Nord, Marseille; 

Service d’Otorhino laryngologie, CHU Timone, Marseille 

O65. MÉNINGIOME PARASAGITTAL "TIERS 

MOYEN". 

A. Hallaci, M.Kadir, K.A. Bouyoucef ; 

Annaba, Algérie 

17 H À 17 H 30 : 

COMPTE-RENDU PAR LA SOCIÉTÉ 

FRANÇAISE DE NEUROCHIRURGIE 

SUR L’ÉVALUATION DES PRATIQUES 

PROFESSIONNELLES (EPP) 

Modérateurs : J-P. N’Guyen, G. Brassier. 

COMMUNICATION SUR LE THÈME 

O66. EVALUATION D UNE REVUE MORTALITÉ- 

MORBIDITÉ (RMM) DANS UN SERVICE DE 

NEUROCHIRURGIE. IMPLICATION DANS L’ÉVA- 

LUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES 

(EPP). 

P. Paquis, M. Lonjon, D. Fontaine, S. Litrico, 

D. Rasendrarijao, A-C. Roux, G. Rezzadori , 

J-F. Quaranta. E. Aguinet, I. Petit, R. Chemla. 

CHU Nice 

Discussion 

17 h 30 : clôture du congrès 

par François Xavier Roux 

COMMUNICATIONS AFFICHÉES 

PATHOLOGIE VASCULAIRE 

P1. TRAITEMENT CHIRURGICAL ET ENDOVAS- 

CULAIRE DES ANÉVRYSMES SYLVIENS : ÉTUDE 

COMPARATIVE SUR 159 CAS CONSÉCUTIFS SUR 

10 ANS 

Belaid H, Nataf F, Trystram D, Ghossoub M, 

Godon-Hardy S, Devaux B, Turak B, Abi Lahoud G, 

Dezamis E, Meder J.F, Roux F.X. 

Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris. 

P2. TRAITEMENT INTERDISCIPLINAIRE DES 

ANÉVRISMES CÉRÉBRAUX CHEZ LE PATIENT 

ÂGÉ. 

F. Proust, S. Derrey, S. Lesvèque, E. Gérardin, 

E. Tollard, O. Langlois, E. Clavier, P. Fréger. 

ROUEN


P3. ANÉRYSMES INTRACRÂNIENS PARTIELLE- 

MENT THROMBOSÉS (VASCULOPATHIE 

ANÉVRYSMALE DISSÉQUANTE CHRONIQUE) : 

SYMPTÔMES, EVOLUTION ET PRISE EN CHARGE 

THÉRAPEUTIQUE. A PROPOS D’UNE SÉRIE DE 14 

CAS CONSÉCUTIFS. 

G. Rodesch, S.Gaillard*, P. Guedin, A. Boulin, 

S. Condette –Auliac, S. Aldea*, P. Scarone*, 

If Lepeintre*, M. Dupuy* 

Service de Neuroradiologie et de Neurochirurgie (*), 

Hôpital FOCH, Suresnes, France 

P4. FISTULE DURALE ARTÉRIO-VEINEUSE DU 

SINUS PÉTREUX SUPÉRIEUR ASSOCIÉ À UNE 

BRANCHE TENTORIELLE DE L’ARTÈRE CÉRÉBEL- 

LEUSE SUPÉRIEURE: CAS CLINIQUE 

A. Weil, M. Lévêque, M. W. Bojanowski. 



P5. L'OTORHINORRHÉE SPONTANÉE COMME 

COMPLICATION D'UNE MALFORMATION ARTÉ- 

RIOVEINEUSE CÉRÉBRALE. 

O.Beaudoin , M.Lévêque , M.Belair, I. Saliba , M.W. 

Bojanowski. 



P6. DÉCOMPRESSION MICROVASCULAIRE DU 

CHIASMA OPTIQUE 

N. McLaughlin et M.W. Bojanowski. 

Division de Neurochirurgie, Centre Hospitalier de 

l’Université de Montréal, Montréal, Canada 

TECHNIQUES CHIRURGICALES 

P7. APPORT DU BLOC DES NERFS DU SCALP 

DANS LA CHIRURGIE SUPRATENTORIELLE 

G Pardey Bracho, H. Naous, F. Dailler, F. Duflo, 

M. Sindou. 

Hôpital Neurologique et Neuro chirurgical Pierre 

Wertheimer, Lyon 

P8. SURVEILLANCE INTRA-OPÉRATOIRE NEURO - 

PHYSIOLOGIQUE (ION) PAR STIMULATION 

ÉLECTRIQUE DIRECTE ET ENREGISTREMENTS 

COMBINÉS DES RÉPONSES MOTRICES : PAR EMG 

(RÉPONSES FOCALES) ET CAPTEURS PIÉZO- 

ÉLECTRIQUES (RÉPONSES RÉGIONALES). 


J Galland*, E. Chanie**, P. Carayol** et M. Sindou* 

Hôpital Neurologique P. Wertheimer, Lyon*, Newmedic 

Division of Hemodia, Toulouse** 

P9. INTÉRÊT DES IMPLANTS SUR MESURE EN 

HYDROXYAPATITE POUR LES RECONSTRUC- 

TIONS DE LA VOÛTE DU CRÂNE. 

H. Hardy, E. Tollard, AC Dujardin, P. Delcampe, P. 

Véra, P. Fréger, F. Proust. 

ROUEN 

P10. 944 PATIENTS CONSÉCUTIFS OPÉRÉS 

D’UNE CHIRURGIE LOMBAIRE PAR VOIE POSTÉ- 

RIEURE SANS INFECTION PROFONDE. INTÉRÊT 

DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE ET DE LA MISE EN 

PLACE D’UN DRAIN. 

C.Eap, Cf. Litre, JP. Graftieaux, J.Duntze, E.Theret, 

R.Noudel, P.Rousseaux. 

Service de neurochirurgie, hôpital Maison-Blanche, 

Reims. 

P11. ETUDE ÉPIDEMIOLOGIQUE DES INFEC- 

TIONS SUR VALVE DE DÉRIVATIONS DE LCR SUR 

UN SÉRIE PÉDIATRIQUE DE 110 PATIENTS. 

C. Mottolese, A. Szathmari, AC. Ricci-Franchi, 

C. Ginguene, S. Grousson, C.Lack, J.Grando, 

A. Anjolras. 

Hopital Neurologique P. Wertheimer Lyon 

P12. APPORTS DE LA TÉLÉMÉDECINE EN 

NEUROCHIRURGIE 

C. Bernard, J.-B. Billant, J. Fesselet, N. Aouad. 

Service de neurochirurgie, Hôpital d'Ins truction des 

Armées Sainte-Anne, F83800 Toulon 

ONCOLOGIE : TUMEURS INTRACRÂNIENNES 

P13. ADÉNOME HYPOPHYSAIRE ASSOCIE À UNE 

LÉSION TUBERCULOÏDE DE L’HYPOPHYSE 

B. Merrouche, S. Khider, M. Zerari, B. Abdennebi. 

Service de neurochirurgie, Hôpital Salim Zemirli El 

Harrach- Alger- Algérie 

P14. NEURINOME DES NERFS MIXTES A PROPOS 

D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 

H Ghannane, W. EL Hymer, K. Aniba, C. Loqa, M. 

Lmejjati, S. Ait Benali. 

Service de Neurochirurgie CHU Mohammed VI. 

Marrakech. Maroc 

17


18 


P15. LE CHORDOME INTRA-CRÂNIEN : ANALYSE 

D’UN CAS À LA LUMIÈRE DE LA REVUE DE LA 

LITTÉRATURE : 

D. Memia Zolo, K. Mostofi*, R. Ischac*, C. Saint- 

Prix*, P. Warter, N. Manzo* 

*service de Neuro chirurgie du CHU de Fort de France 

P16. TUMEURS GLIO-NEURONALES À ROSETTES 

DE LA FOSSE POSTÉRIEURE : 2 CAS RAPPORTÉS 

ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 

Y. Benhima, D. Figarella-Branger*, P. Metellus, 

S.Fuentes, F. Grisoli, H. Dufour. 

Service de Neurochirurgie, Service de Neuropathologie*. 

C.H.U. La Timone. 264, rue saint pierre 13385 MAR- 

SEILLE cedex 5 

P17. GANGLIOGLIOME DE LA RÉGION PINÉALE: A 

PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE 

A. Kabré, B. Irthum(2), C. Traore(1), S. Zabsonre(1) ; 

(1): CHU Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso 

(2): Hopital Gabriel Montpied, CHU Clermont Ferrand 

P18. HYPOPHYSITE LYMPHOCYTAIRE PAR RUP- 

TURE D’UN KYSTE DE RATHKE. 

N McLaughlin(1), F. Lavigne(2), S. Kilty(2), 

C. Beauregard(3), O. Serri (3), F. Berthelet(4), 

M.W. Bojanowski(1) ; 

(1) Division de neurochirurgie et (2) Otorhino - 

laryngologie, Département de chirurgie; (3) Service 

d’endocrinologie, (4) Département de pathologie; 

Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, 

Montréal, Canada 

P19. MÉNINGIOME DU VELUM INTERPOSITUM : 

CAS CLINIQUE. 

M. Lévêque, A. Weil , M.W. Bojanowski. 



ONCOLOGIE : BIOLOGIE 

P20. L'ANTICORPS ANTI-CD20 EN INJECTION 

DIRECTE A UN EFFET ANTI-TUMORAL DANS UN 

MODÈLE MURIN DE LYMPHOME PRIMITIF 

CÉRÉBRAL ET OCULAIRE IMMUNOCOMPÉTENT 

ET SYNGÉNIQUE DE LA LIGNÉE NON HODGKI- 

NIENNE DE TYPE B IMPLANTÉE. 

J-F. Mineo, L. Nouvel, M. Baroncini, M. Labalette, 

S. Blond, P. Labalette, J-P. Dessaint. 

CHRU Lille neurochirurgie, immunologie et ophtalmologie 

P21. APPORT DE L’IMMUNOHISTOCHIMIE 

POUR DIFFÉRENCIER HÉMANGIOBLASTOME ET 

MÉTASTASE CÉRÉBRALE DE CARCINOME RÉNAL 

À CELLULES CLAIRES. A PROPOS DE 101 CAS. 

O. Klein, A. Joud, N. Weinbreck, J-M. Vignaud, 

T. Civit, C. Pinelli, J. Auque, JC. Marchal. 

Département de Neurochirurgie, Hôpital Central, CHU 

Nancy, France et Service d'Anatomie et Cythologie 

Pathologique, Hôpital Central, CHU Nancy, France 

P22. MODÈLE EXPÉRIMENTAL D'ÉTUDE DE LA 

CONCENTRATION DE CYTOKINES EN VUE DE 

L'INJECTION DE CELLULES SOUCHES DANS LE 

REJET VASCULAIRE. 

S. Leveque, N. Roux, D. Plissonnier, P. Feger, F. Proust. 

CHU de ROUEN, unité INSERM U644 

P23. ANALYSE DE L’EXPRESSION GÉNIQUE DES 

TUMEURS DE LA RÉGION PINÉALE PAR LA 

TECHNIQUE DE MICROARRAY (PUCES). 

A. Szathmari, M. Fèvre-Montange, C. Mottolese, 

J. Champier, A. Wierinckx, A. Jouvet. 

Hôpital Neurologique et Neuro chirurgical Lyon. 

P24. SIGNIFICATION DE LA PSEUDOPROGRE- 

SION CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE GLIO- 

BLASTOME TRAITÉS PAR IMPLANTATION DE 

GLIADEL® ET CORRÉLATION AU STATUT MGMT. 

P. Metellus, I. Nanni, B. Coulibaly ; S. Fuentes ; O. Chinot ; 

A. Tchogandjian ; H. Dufour ; D. Figarella-Branger. 


RACHIS 

P25. ATTEINTE MÉDULLAIRE POST TRAUMA- 

TIQUE SANS LÉSION OSSEUSE DU RACHIS CER- 

VICAL CHEZ L’ADULTE: ANALYSE DE 7 CAS 

CONSÉCUTIFS 

K. Quenum, B.D. Mudjir, M. Bougrine, 

A. El Moudan, O. Coulibaly, Y. Arkha, S. Derraz, 

A. El Ouahabi, A. El Khamlichi. 

Département de neurochirurgie, Hôpital des Spécialités 

ONO, Rabat, Maroc. 

P26. KYSTE NEUROENTÉRIQUE DE LA JONC- 

TION CERVICO-OCCIPITALE : A PROPOS D’UN 

CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE 

H Ghannane, N. Karbout, K. Aniba, C. Loqa, S. Ait 

benali. Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn-Tofail, 

CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc.


P27. COMPARAISON DU TRAITEMENT DES MYÉ- 

LOPATHIES CERVICARTHROSIQUES DE PLUS 

D’UN ÉTAGE : LAMINECTOMIE POSTÉRIEURE 

OU ABORD ANTÉRIEUR ? 

E. Theret, C.F.Litre, C. Eap, J. Duntze, P. Rousseaux. 


CHU de Reims, FRANCE 

P28. L’OSTÉOLYSE POST-TRAUMATIQUE DU 

RACHIS CERVICALE: UNE NOUVELLE ENTITÉ ? 

A. Akhaddar, M. Oukabli, B. Elmostarchid, 

A. Albouzidi, M. Boucetta. 

Service de Neuro chirurgie. Hôpital Militaire d'Inst ruction 

Mohammed V. Rabat. Maroc. 

CHIRURGIE FONCTIONNELLE 

P29. UTILISATION DE LA PLASTICITÉ CÉRÉBRA- 

LE DANS LES RE-INTERVENTIONS DE GLIOMES 

DE GRADE II OMS EN ZONE FONCTIONNELLES: 

UNE ÉTUDE COMBINÉE PAR IRMF LONGITUDI- 

NALES ET STIMULATIONS PER-OPÉRATOIRES 

S. Gil Robles, J. Martino, P. Gatignol, S. Lehericy, H. Duffau. 

Service de Neurochirurgie. CHU Montpellier 

P30. MISE AU POINT D'UN MODÈLE EXPÉRI- 

MENTAL DE STIMULATION CORTICALE CHRO- 

NIQUE CHEZ LE CHAT : APPROCHE CHIRURGI- 

CALE ET REPÉRAGE DU CORTEX MOTEUR. 

J. Maarrawi, S. Kobaiter-Maarrawi , H. Abou Zeid, 

E. Samaha, N. Okais, M. Magnin, L. Garcia-Larrea. 

Laboratoire de physiologie-Neurosciences – Université 

St-Joseph de Beyrouth (LIBAN) ; Hôtel-Dieu de France de 

Beyrouth (LIBAN) et INSERM U879 de Lyon (FRANCE) 

P31. EFFICACITÉ DE LA STIMULATION CHRO- 

NIQUE DU NERF VAGUE DANS LE KINDLING 

AMYGDALIEN PAR L’INTERMÉDIAIRE DE 

NEUROTRANSMISSION NORADRENERGIQUE. 

G. Polo, S. Bouvard, M. Le Cavorsin, M. Sindou, L. 

Bezin, P. Ryvlin. 

Institut des épilepsies de l'enfant et de l'adolescent (CTRS- 

INSERM) - Lyon - France Service de Neurochirurgie A - 

Hôpital Neurologique - Lyon - France 

P32. MODÉLISATION IRM DU LOBE INSULAIRE 

CÉRÉBRAL EN 3D CHEZ L’HOMME. 

A. Afif ; P. Mertens. 

Département d’Anatomie et de Neurochirurgie, Faculté de 

Médecine Lyon-Nord, Inserm U 879, Université Lyon 1, 

Lyon, F-69003, France. 


P33. EFFICACITÉ DE LA STIMULATION ÉLEC- 

TRIQUE CHRONIQUE DU CORTEX MOTEUR 

DANS LE TRAITEMENT DES DOULEURS NEURO- 

PATHIQUES CHRONIQUES: REVUE CRITIQUE DE 

LA LITTÉRATURE 

D. Fontaine, M. Lanteri-Minet, P. Paquis. 

CHU de Nice 

NEUROCHIRURGIE PÉDIATRIQUE 

P34. ASTROCYTOME PILOCYTIQUE JUVENILE 

CHEZ LE NOURISSON A PROPOS D.UN CAS. 

B. Merrouche, M. Zerari. K.Z. Malek, K.H. Benhacine. 

Service de Neuro-Chirurgie CHU Setif Algerie 

P35. ENORME KYSTE NEURENTÉRIQUE INTRA- 

MÉDULLAIRE AVEC EXTENSION INTRA-THORA- 

CIQUE CHEZ UN NOURRISSON DE 1 MOIS : 

APPROCHE ANTÉRIEURE CHIRURGICALE: A 

PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 

E. Theret, F.Lefebvre, R. Noudel, C. Eap, C.F. Litre, 

P. Rousseaux, B. Scherpereel. 


CHU de Reims 

P36. APLASIE CONGÉNITALE DU VERTEX. CAS 

CLINIQUE ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 

R. Seizeur, E. Magro, H. Oillic, P. Forlodou, G. Besson. 

CHU Brest. 

DIVERS 

P37. HÉMATOME SOUS DURAL CHRONIQUE: 

TRAITEMENT PAR PONCTION PERCUTANÉE À 

PROPOS DE 14 CAS 

K. Mostofi, 

Fort de France. 

P38. TRAITEMENT ET PRONOSTIC DES 

HÉMATOMES SOUS DURAUX AIGUS. A PROPOS 

DE 28 CAS 

L. Mahfouf, F. Aichaoui, B. Abdennebi. 

Service de neurochirurgie , hopital Salim Zemirli ALGER 

P39. L’EPAISSISSEMENT NON-SUPPURATIF DE LA 

VOÛTE DU CRÂNE: UNE NOUVELLE FORME DE 

LA MALADIE DE GARRÉ ? 

A. Akhaddar, A. Albouzidi, M. Elouennass, B. 

Elmostarchid, M. Boucetta. 

Service de Neurochirurgie. Hôpital Militaire 

d'Instruction Mohammed V. Rabat. Maroc. 

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Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française 

Appel à la candidature 

pour être membre de la SNCLF 

La Société de Neurochirurgie de Langue Française a pour but 

de réunir en assemblées périodiques les Neurochirurgiens 

d’expression Française, pour favoriser, par leurs discussions 

et leurs travaux, les progrès de la neurochirurgie. Elle a pour 

mission de maintenir ses Membres à un niveau élevé de qualification. 

• Etre Membre de la SNCLF vous offre : 

- un droit d’inscription réduit pour les réunions, 

- un tarif préférentiel d’abonnement à « Neurochirurgie », 

- le « bulletin de la SNCLF » et l'annuaire. 

COMMENT DEVENIR MEMBRE DE LA SNCLF : 

Pour être nommé « Membre Titulaires » il faut : 

1. Etre Docteur en Médecine et avoir acquis la qualité de 

Neurochirurgien. Cette qualité est appréciée par le C.D.S.sur 

présentation de justificatifs. 

2. Consacrer l’essentiel de ses activités à la Neurochirurgie. 

3. Etre d’expression française. 

4. Etre parrainé par deux Membres Titulaires, être proposé par 

le C.D.S., et être élu par l’Assemblée Générale. 

5. S’engager à acquitter la cotisation annuelle. 

6. Avoir présenté au moins une communication devant la 

société au titre de premier auteur 

Pour être nommé « Membre Associé » il faut : 

1. Consacrer une partie importante de son activité aux sciences 

neurologiques. Il n’est pas indispensable d’être Neurochirurgien, 

ni même Docteur en Médecine. 

2. Etre parrainé par trois Membres Titulaires, être agréé par 

le C.D.S., être accepté par l’A.G. 

3. S’engager à acquitter la cotisation annuelle. 

• Dossier à introduire : 

- fiche de demande d’adhésion, 

- curriculum vitae avec titres et travaux, 

- documents prouvant la qualité de Neurochirurgien, 

- 2 lettres de parrainage. (trois pour les membres associés). 

• Les dossiers doivent être envoyés avant le 31 juillet 

2008 à : 

N. EL ABBADI 

B.P. 2163 Hay Ryad à RABAT (MAROC) 

e-mail : najiaelabbadi@hotmail.com 

Tél : 00212-61-39-01-39 – fax : 00212-37-65-37-49 

• Les candidats seront élus au cours de l’Assemblée Générale 

des Titulaires de la SNCLF. 

Demande d’adhésion 

A envoyer : 

Docteur Najia EL ABBADI 

Candidatures 

B.P. 2163 Hay Ryad - RABAT - MAROC 

najiaelabbadi@hotmail.com 

Tél : 00212-61 39 01 39 Fax : 00212-37 65 37 49 

NOM : .......................................................................................... 

Prénom : ....................................................................................... 

Lieu et date de naissance :............................................................ 

Nationalité : ................................................................................. 

Depuis le : .................................................................................... 

Neurochirurgien depuis le : ........................................................ 

Statut hospitalier : ........................................................................ 

Titre(s) académique(s) : ............................................................... 

....................................................................................................... 

Adresse privée 

Rue : ............................................................................................. 

....................................................................................................... 

Ville : ............................................................................................ 

Code postal : ................................................................................ 

Pays : ............................................................................................. 

E-mail : ......................................................................................... 

Téléphone (avec préfixe) : .......................................................... 

Fax (avec préfixe) : ...................................................................... 

Adresse professionnelle 

Rue : ............................................................................................. 

....................................................................................................... 

Ville : ............................................................................................ 

Code postal : ................................................................................ 

Pays : ............................................................................................. 

E-mail : ......................................................................................... 

Téléphone (avec préfixe) : .......................................................... 

Fax (avec préfixe) : ......................................................................



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Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française 59 e congrès de la SNCLF 

Le 59 e Congrès de la SNCLF 

à Alger 

A l'invitation de la Société Algérienne de Neuro-Chirurgie 

Président : Professeur Abderrahmane SIDI-SAID 

15 au 18 MAI 2009 

HOTEL SHERATON CLUB DES PINS ALGER 

Programme scientifique 

Vendredi 15 mai 2009 

14 h 30 : Accueil des participants & 

Inscriptions 

16 h 30 : HISTOIRE & QUELQUES 

ASPECTS DU PATRIMOINE 

CULTUREL ALGÉRIEN 

18 h : Cérémonie d’Ouverture et 

Allocutions des Officiels 

19 h : COCKTAIL DE BIENVENUE 

Samedi 16 mai 2009 

8h-9h : Inscriptions 

09h - 10h30 : 

SÉANCE COMMUNE SANC/SNCLF 

Pathologie malformative 

(Chiari, Dysraphies, Encéphalocèles) 

5 intervenants 15 min et 15 min de discussion 

10h30-11h : Pause-café & visite des stands 

11h-12h30 : 

Auditorium : 

Médulloblastome 

11 communications de 7 min et 13 min de discussion 

Salle B : 

Métastases cérébrales 


12h30-14h : Déjeuner 

14h-15h30 : 

Auditorium : 

Neurochirurgie fonctionnelle 

(Mouvements anormaux, Douleur, Spasticité) 


Salle B : 

Adénomes hypophysaires 


15h30-16h : Pause café & Visite des Stands 

16h-18h : 

SÉANCE COMMUNE PASN/SNCLF 

Malformations Artério-Veineuses 

7 intervenants de 15 min et 15 min de discussion 

20H00 – 23H00 : Dîner de Bienvenue : 

Traditions culinaires algériennes


Dimanche 17 mai 2009 

8h-10h30 : RAPPORT ANNUEL DE LA 

SNCLF 

Chirurgie Fonctionnelle des Nerfs 

de l’Angle Ponto Cérébelleux 

10h30-11h : Pause café, visite des Stands & Posters 

11h-12h : COMMUNICATIONS SUR LE 

RAPPORT ANNUEL DE LA 

SNCLF 

7 communications de 7 min 

& 11 min de discussion 

12h-12h30 : Symposium & Séance Posters 


14h-15h30 : 

Auditorium : 

Méningiomes de la Base du Crâne 


Salle B : 

Tumeurs de la Région Pinéale 


15h30-16h : Pause café, visite des Stands & Posters 

16h-16h30 : CONFÉRENCE INVITÉE : 

Emir Abdelkader et /ou 

Histoire de l’Algérie 

16h30-18h : 

Auditorium : 

Traumatologie Crânio-Encéphalique 


Salle B : 

Tumeurs Intrarachidiennes 


Lundi 18 mai 2009 


8h-8h30 : CONFÉRENCE INVITÉE : 

Economie de santé 

8h30-9h0 : Symposium de nos partenaires (sponsors) 

9h-10h30 : 

Auditorium : 

Neurochirurgie rachidienne 

(Traumatique et Dégénérative) 


Salle B : 

Hypertension Intra Crânienne Bénigne 


10h30-11h : Pause café 

09h - 10h30 : 

SÉANCE COMMUNE SOCIÉTÉ MAGHRÉBINE 

DE NEUROCHIRURGIE / SNCLF 

Tumeurs de l’Orbite 



14h-15h30 : 

Auditorium : 

Neuro-Endoscopie 


Salle B : 

Communications Libres 


15h30-16h : Pause café 

16h-18h : 

Auditorium : 


Salle B : 


20h : Dîner de Clôture 

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APPEL A COMMUNICATIONS 

La soumission de résumés se fera par le biais du site Internet 

de la Société Algérienne de Neurochirurgie : 

www.sanc-dz.com et www.snclf-alger2009.com 

Envoi des résumés à partir du 31 mai 2008 

INFORMATIONS PRATIQUES 

ALGER, par sa situation géographique dans le bassin méditerranéen, a de tout temps été un lieu d’échanges économiques, 

culturels, scientifiques et sociaux. 

La ville séduit par sa beauté ses nombreux visiteurs, artistes, peintres, écrivains, architectes, photographes….elle 

s’apprête à accueillir, le mois de mai du printemps 2009, la grande famille neurochirurgicale. 

Le climat 

Le climat est méditerranéen .Au mois de mai les températures sont agréables, elles sont habituellement autour de 

20 à 25°. 

Aéroport 

L’aéroport d’Alger est à une vingtaine de kilomètres du lieu du Congrès.Il est desservi par un grand nombres de compagnies 

de transport aérien. 

Des navettes sont prévues vers les différents hôtels. 

Monnaie 

La monnaie est le dinar algérien.Il s’échange au niveau des banques et des grands hôtels avec un cours moyen de : 

96 DA pour 1 Euro et 65 DA pour 1 Dollar 

Visa 

L’entrée en Algérie est soumise à un visa délivré par les représentations consulaires algériennes à l’étranger. 

RESERVATIONS 

Membres de la SNCLF : 

Inscription avant le 1er mars 2009 :350 Euros 

Inscription après le 1er mars 2009 :400 Euros 

Non Membres de la SNCLF : 

Avant le 1er mars 2009 :400 Euros 

Après le 1er mars 2009 :450 Euros 

Accompagnateurs (trices) : 200 Euros 

Pour les DES, Internes, DIS, Résidents : 

Avant le 1er mars 2009 : 250 Euros 

Après le 1er mars 2009 : 300 Euros 

Les frais d’inscription incluent : 

L’accès aux manifestations scientifiques. 

La réception de Bienvenue du 15 mai 2009. 

Les déjeuners du 16,17 et 18 mai 2009. 

Les pauses café du 16,17 et 18 mai 2009. 

Les documents du Congrès. 

Dîner de clôture 

Les certificats d’inscription et/ou de présence au 

congrès seront délivrés sur demande.


HOTELS 

Hôtels conventionnés avec les organisateurs du congrès : 

Hôtel SHERATON (Lieu du Congrès) avec des tarifs préférentiels pour le Congrès 

NB : Chambre classique en single 12 700 DA soit environ 130 Euros 

Les tarifs indiqués sont nets de commission, établis par chambre 

et par nuit en Hors taxes, et n’incluent pas le petit déjeuner. 

• en sus : 

- TVA de 17%. 

- Taxe de séjour de 200 DA / personne/ nuit. 

- 1% de taxe promotionnelle sur facture globale. 

Hôtels à proximité du lieu du congrès : 

Hôtel El Marsa : 3 étoiles 

Chambre simple : 7000 DA soit 65 Euros 

Chambre double : 7500 DA soit 70 Euros 

Hôtel Riad : » étoiles 



Hôtel Mazafran (Zéralda) :4étoiles 



Les autres Hôtels d’Alger non conventionnés : 

Hotel El Aurassi 

Sofitel 

Hilton 

Mercure 

El Djazair 

Les tarifs de ces hôtels sont de 20 000 à 25 000 DA soit 

200 à 250 Euros la nuitée en hors taxe 

les grands noms de la neurochirurgie francophone 

Categories des Chambres Tarifs Publiés Tarifs Préférentiels 

Single Double Single Double 

Chambre Classique DA 32.000 DA 35.700 DA 12.700 DA 16.700 

Chambre Club (vue sur mer) DA 37.000 DA 40.700 DA 16.000 DA 20.300 

Chambre Towers DA 45.000 DA 50.200 DA 20.900 DA 26.600 

Suite Junior DA 50.000 DA 53.700 DA 23.300 DA 27.400 

Suite Towers DA 62.000 DA 67.200 DA 28.700 DA 34.400 

Suite Diplomatique DA 68.000 DA 71.700 DA 31.200 DA 35.300 

Suite Présidentielle DA 180.000 DA 132.000 

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PROGRAMME SOCIAL ET POST CONGRES 

Le comité d’organisation met à la disposition des 

congressistes et de leurs accompagnateurs des excursions 

et des visites guidées durant les trois jours du congrès 

dans Alger et la ville de Tipaza. 

Un post congrès est également prévu dans l’immense et 

splendide sud algérien. 

Le nombre de places étant limité, il est souhaitable de 

vous inscrire à l’avance. 

Excursions & visites d’Alger et Tipaza 

• LE 16 MAI 2009 : VISITE D’ALGER 

Départ de l’Hôtel Sheraton Club des pins à 9h30 

Balcon de St Raphael 

Dar Aziza 

Djamaa Ketchaoua 

Musée des arts et traditions populaires 

Place du millénaire 

Déjeuner en ville 

Musée ethnographique et de préhistoire d’Alger (Bardo) 

Jardin botanique d’Alger 

Monument du sanctuaire des martyrs 

Retour à l’hôtel à 18h. 

Tarif : 5000 DA ou 50 Euros 

• LE 17 MAI 2009 : VISITE DE TIPAZA 

Départ de l’Hôtel Sheraton Club des pins à 9h30 

Visite du port de Sidi Fredj 

La Madrague 

Visite du mausolée royal « tombeau de la chrétienne » 

Déjeuner à Tipaza 

Visite des sites archéologiques 

Le théâtre, le phare 

Cavalerie 

Stèle Albert Camus 

Basilique chrétienne 

Forum et cavalerie 

Retour à l’hôtel à 18 h 30 

Tarif : 5 000 DA ou 50 Euros par personne 

• LE 18 MAI 2009 : VISITE ET PROMENADE À 

ALGER 

Départ de l’hôtel Sheraton club des pins à 9h30 

Cathédrale notre Dame d’Afrique 

Casbah d’Alger 

« Sacré cœur » 

Déjeuner en ville 

Palais de la culture : Patrimoine culturel et artistique 

Retour à l’hôtel à 18h 

Tarif : 5 000DA ou 50 Euros par personne 

POST CONGRES 

Circuit dans le Hoggar : 

Départ d’Alger le 19 mai 2009 

1 er Jour : Arrivée à Tamanrasset : Accueil à l’aéroport et 

transfert à l’hôtel Tamenrasset-Assekrem et 

dîner et nuitée au refuge 

2 e Jour : Tamanrasset –Tamekrest 

3 e Jour : Tamekrest-Tamenrasset et visite de la ville 

(marché africain et métiers traditionnels) 

Dîner et soirée 

Transfert à l’aéroport et embarquement. 

Tarif : 50 000 DA ou 500 Euros/3 jours 

Circuit dans le Tassili N’ajjer : 

Départ d’Alger le 19 mai 2009 

1 er jour : Arrivée à Djanet et transfert dans un camping 

de l’ONAT - Djanet Erg Admer 

2 e jour : Erg Admer vers Tikoubaouine puis Issendilène. 

3 e jour : Issendilène vers Djanet et visite de la 

Palmeraie 

Dîner et soirée 

Transfert à l’aéroport et embarquement 

Tarif : 50 000 DA ou 500 Euros / 3jours 

Circuit à Ghardaia : Départ d’Alger le 19 mai 2009 

1 er jour : Arrivée à Ghardaia : Accueil à l’aéroport et 

transfert à l’hôtel 

2 e Jour : Visite grotte de Daia et Melika 

3 e Jour : Beni Isguen et Metlili 

Transfert à l’aéroport pour embarquement 

Tarif : 50 000 DA ou 500 Euros


01 - Résultats de crâniectomies décompressives 

chez les traumatisés crâniens graves. 

O. Bekaert, H. Mendili, B. Vigue, G. Paradot, S. Morar, 

M. Choukry, N. Aghakhani, F. Parker, M. Tadie. 

CHU Kremlin Bicetre. 

Introduction 

L’indication de craniectomie décompressive dans la prise en charge 

des traumatisés crâniens grave est controversée. Nous rapportons 

notre expérience de prise en charge des traumatisés crâniens ayant 

bénéficié d’une craniectomie décompressive et leur devenir. 

Matériel - Méthode 

Etude rétrospective monocentrique (C.H.U. Kremlin-Bicêtre). Sont 

inclus tous les patients hospitalisés pour traumatisme crânien qui ont 

bénéficié d’une craniectomie décompressive pour hypertension 

intracrânienne résistante au traitement médical entre le 1 er Janvier 

2005 et le 31 Décembre 2007. Nous avons étudié : sexe, âge, scores 

cliniques de gravité, index de pulsatilité au doppler transcrânien, pression 

intracrânienne, délai entre la prise en charge initiale en réanimation 

et la craniectomie décompressive, geste neurochirurgical 

associé, score G.O.S. à 3 mois, 6 mois et 1 an, cause du décès si 

patient décédé. 

Résultats ou Cas rapporté 

17 patients ont été inclus (pour 374 patients hospitalisés pour traumatisme 

crânien, soit 4.5%). Le score de Glasgow moyen initial est 

de 9. Le délai moyen entre l’admission et la craniectomie est de 43 

heures. La survie à 6 mois est de 82%. 47% des survivants à 6 mois 

présente un handicap sévère voire un état végétatif (G.O.S. 3). 

Conclusion 

Parmi les traumatisés crâniens graves, un faible nombre requiert 

une craniectomie décompressive. La moitié des patients survivants 

gardent de lourdes séquelles neurologiques soulevant une réflexion 

éthique. La réalisation d’études prospectives multicentriques telle 

que RESCUEICP ou DECRAN permettra de mieux sélectionner 

les patients devant bénéficier d’une craniectomie décompressive 

avec pour objectif une qualité de vie à long terme éthiquement 

acceptable. 


Communications Orales RAP 2008 

02 - L’ostéosynthèse pédiculaire percutanée en 

traumatologie rachidienne de la charnière 

dorso-lombaire associée à la Kyphoplastie* : 

indications, technique chirurgicale et premiers résultats. 

M Baroncini, M Allaoui, AR Mora, E Haddad, R Assaker. 

Pôle de Neurochirurgie, Hôpital R Salengro, 

CHRU de Lille. 

Introduction 

La chirurgie minimale invasive du rachis a progressé de façon 

majeure ces dernières années, permettant la réalisation d’ostéosynthèses 

lombaires percutanées associées à une vertébroplastie 

pédiculaire après création d’une cavité par ballonnet (kyphoplastie). 

Notre objectif est de préciser les indications de cette technique 

et d’évaluer les patients pris en charge selon cette procédure. 


Les patients présentant une fracture instable de Th12 ou L1 Magerl 

A.2.3 ou A.3 avec un recul du mur postérieur modéré et sans signe 

neurologique sous-lésionnel ont été opérés par voie percutanée 

(Sextant ® ), associé à une kyphoplastie. Un suivi radio-clinique prospectif 

a été réalisé à J1, M3, M6 et A1. 


12 patients ont été opérés. Le sexe ratio était de 8 hommes pour 4 

femmes, l’âge moyen était de 54 ans. Aucun patient ne présentait 

de signe neurologique. Le niveau était en Th12 pour 3 patients, en 

L1 pour 9. Le load sharing score pré-opératoire moyen était de 6. 

Il s’agissait de fractures Magerl A2 (3 cas) ou A3 (9 cas). L’angle 

régional traumatique (ART) était de 13,8+/-2° en pré-opératoire, 

la perte de hauteur du corps vertébral (pHCV) de 33,8+/-3,3%. En 

post-opératoire, l’ART était de 4,2+/-2,2°avant de se stabiliser à 

6,8+/-3,1° à 1 an. La pHCV était de 16,2+/-3,9% en post-opératoire 

avant de se stabiliser également à 18,7+/-4,1% à 1 an. Aucune 

complication n’était notée. 

Conclusion 

L’ostéosynthèse pédiculaire percutanée de la charnière dosro-lombaire 

est une technique sûre et qui permet une reprise rapide d’activité. 

Ses limites (pas de recalibrage canalaire ou de greffe) doivent 

être connues. Il est actuellement possible de l’associer à un équivalent 

de temps antérieur par voie percutanée stabilisant la perte de 

hauteur du corps vertébral. Enfin, nous présentons un algorithme 

décisionnel pour préciser les indications de cette technique. 

27


28 


03 - Arthrodèse lombaire transforaminale mini-invasive 

(mi TLIF). A propos de 67 patients 

Jean-François Lepeintre, P. Scarone, S. Aldéa, S. Bennis, S. Gaillard. 

Service de Neurochirurgie, Hopital Foch, Suresnes. 

Introduction 

Nous rapportons notre expérience de l’abord trans-musculaire miniinvasif 

dans l’arthrodèse lombaire par technique TLIF 


Nous avons pris en charge 67 patients (26 hommes). L’âge moyen 

était de 56 ans (26-83). Les indications d’arthrodèse TLIF se répartissaient 

ainsi : - 2 sténoses lombaires constitutionnelles. - 45 sténoses 

lombaires dégénératives. - 20 Spondylolysthésis grade I. Deux 

abords cutanés de 20 mm, à 30 mm de la ligne médiane permettent 

la mise en place des dilatateurs trans-musculaires puis de l’écarteur 

autostable, exposant la ligne des articulaires. La première vise pédiculaire 

est positionnée, le trajet de la seconde est réalisé . La décompression 

foraminale est réalisée par une arthrectomie complète. 

Après résection discale, et préparation des plateaux vertébraux, 

une large greffe intersomatique est propulsée en avant de la cage d’arthodèse 

mise en place par voie trans-foraminale entre les racines passante 

et sortante. L’ostéosynthèse est ensuite finalisée sur tige 

précintrée. 


Complications : N = 7,4 % - 2 malpositions de vis. - Brèche durale : 

N = 3. Intérêts : - Temps opératoire : 150 min. - Saignement moyen : 

115 cc, aucune transfusion . - La décompression canalaire, foraminale 

est maximale. - Traumatisme musculaire minime, pas de drainage. 

- Taux de fusion intersomatique (scanners sixième mois) : 

98.5 %. - Pas d’Infection postopératoire. 

Conclusion 

L’arthrodèse mini-invasive miTLIF représente une alternative efficace 

à la technique classique dans le traitement de la pathologie 

dégénérative du rachis lombaire. L’étude de cette série objective 

des résultats identiques à celles des procédures TLIF classique en 

terme de fusion, avec cependant d’indéniables avantages : - Invasivité 

moindre. - Déambulation rapide, sortie précoce. - Traitement 

optimal des sténoses foraminales par une décompression majeure 

comparée à la foraminotomie “classique” (arthrectomie complète 

effectuée dans 100% des cas). - L’exposition miTLIF, de la région foraminale, 

permet un traitement optimal des sténoses discarthrosiques, 

notamment dans les chirurgies de reprise, chez les patients préalablement 

opérés par voie classique (laminectomie, chirurgie discale). 

04 - Etude prospective randomisée et contrôlée évaluant 

un inhibiteur synthétique de fibrose épidurale 

dans le but de réduire les douleurs postopératoires 

après micro discectomie Lombaire. 

P. Fransen, 

Clinique du Parc Léopold, Bruxelles, Belgique 

Introduction 

La fibrose postopératoire lombaire pouvant être une cause de douleurs 

postopératoires, nous rapportons les résultats à 6 mois d’une 

étude prospective, randomisée et contrôlée évaluant un inhibiteur 

de fibrose synthétique à base de polyéthylène glycol dans le but de 

réduire les douleurs après chirurgie discale lombaire. 


Vingt patients inclus (19 à 71 ans, microdiscectomie monoétagée) 

ont été randomisés en deux groupes comparables de 10, le premier 

traité par DuraSeal Xact ® et l’autre étant le groupe contrôle. Dans 

le groupe DS3 Xact, une fine couche de gel résorbable a été appliquée 

sur la racine après microdiscectomie. Les patients ont été évalués 

par les échelles d’Oswestry, SF36 et EVA et examens cliniques 

avant l’intervention, et après 7, 30, 90 et 180 jours. 


Les niveaux opérés étaient L4L5 (9 patients, 5 DS3 Xact, 4 contrôles) 

et L5S1 (11 patients, 5 DS3 Xact, 6 contrôles). A 30 jours, l’Oswestry 

montrait une réduction algique de 41.5% ( DS3 Xact) contre 

34.3% (contrôle). A 90 jours, la réduction algique était de 68.2% 

(DS3 Xact) contre 42.4% (contrôle), et à 180 jours de 73,3% (DS3 

Xact) contre 55.4% (contrôle). L’EVA a montré une réduction progressive 

de la douleur dans les deux groupes, mais plus prononcée 

dans le groupe DS3 Xact (43.9 % vs 35.6% à 30 jours, 64.3% vs 

44.8% à 90 jours, et 75.4% vs 59.6% à 180 jours). Le groupe DS3 Xact 

a présenté de meilleurs progressions du score SF36 à 30, 90 et 180 

jours (activité physique, sociale, vitalité, santé mentale, comportement 

émotionnel, douleur physique et santé globale). Les guérisons 

de plaie furent non compliquées. 

Conclusion 

L’utilisation du gel Duraseal Xact ® après microdiscectomie pour 

prévenir la fibrose postopératoire est sans danger, réduit la douleur 

postopératoire et améliore le résultat fonctionnel de la chirurgie. 

05 - Évaluation de l'information sur Internet 

destinée aux patients anglophones concernant 

la chirurgie du rachis cervical. 

M. Lévêque, A. Weil, M. W. Bojanowski, T. Gustin, J. Jamart, 

Division de Neurochirurgie, Hôpital Notre-Dame, CHUM, Montréal, 

QC, Canada 

Introduction 

Internet est devenu le premier média par lequel les patients s'informent. 

Le type et la qualité de l'information médicale disponible


en langue anglaise demeurent mal connus notamment dans le 

domaine de la colonne cervicale. L'objectif de cette étude est 

d'évaluer la qualité des sites visités et leur caractère compréhensible 

pour les patients. 


Six mots clefs «cervical artificial disc», «cervical arthroplasty», «cervical 

prosthesis», «cervical fusion», «cervical herniated disc», «cervical 

discectomy» ont été soumis à deux moteurs de recherche. Les 

cinquante premiers sites Internet correspondant à chaque mot clé 

ont été évalués avec l'outil DISCERN et par deux neurochirurgiens. 


Six cents sites ont été évalués. Nous présentons la qualités des sites 

et leur caractère compréhensible selon différents critères et notamment 

l’ordre d’apparition dans les moteurs de recherche, l’affiliation, 

le type d’auteur. 

Conclusion 

Ce travail confirme que la quête d'information médicale sur Internet 

peut-être longue et décevante. La quantité immense et hétérogène 

d’information disponible doit inciter le chirurgien à guider 

son patient vers des sites de qualité validés par la communauté médicales 

. 

06 - Les méningiomes intracrâniens traumato-induits : 

étude de trois observations et revue de la litterature. 

G. Guglielmetti, O. N’dri, P. François, MB. Ismail, M. Jan. 

Service de neurochirurgie CHR Bretonneau F 37044 Tours Cedex 

Introduction 

Les méningiomes traumato induits sont une entité rare encore discutée 

dans la littérature. Les critères retenus pour affirmer ce diagnostic 

sont la reconnaissance du traumatisme crânien, l’intégrité des méninges 

avant le traumatisme, l’apparition du méningiome au niveau 

du site du traumatisme. Les implications médico légales de ce diagnostic 

représente une difficulté dans l’expertise des traumatisés 

crâniens. 


752 dossiers ont été analysés à l’occasion d’une étude rétrospective 

portant sur les facteurs influençant la récidive des méningiomes 

intracrâniens (publication en cours). 3 dossiers répondaient à ces critères. 

Les données cliniques, radiologiques et histologiques ont été 

analysées. L’iconographie initiale du traumatisme crânien récupérée 

pour relecture. 


Il s’agissait de trois hommes âgés de 36, 66 et 79 ans contractant 

respectivement un méningiome 2 ans après le traumatisme initial 

(plaie par arme à feux) et 15 ans après une chute d’un arbre et un accident 

de la voie publique. Ces méningiomes sont apparus au niveau 


du foyer traumatique avec fracture du crâne et effraction probable 

de la dure mère. Un patient a développé un méningiome sous cutané 

centré sur le trait de fracture. Dans deux cas, il s’agissait de méningiome 

atypique et dans un cas d’un méningiome transitionnel. Les 

deux patients présentant une forme anaplasique sont décédés après 

multiples récidives. 

Conclusion 

Les méningiomes traumato induits sont une entité rare, plus fréquente 

chez l’homme et de forme histologique agressive. L’imputabilité 

au traumatisme est souvent difficile à établir et pourtant 

essentiel sur le plan médico légal. 

07 - Etapes de la réalisation d’un atlas interactif 

d’anatomie crânienne et encéphalique : Encéphalia. 

Un nouvel outil pour l'apprentissage de la Neuroanatomie. 

L. Thines, F. Lemarchand , JP. Francke , M. Baroncini , JP. Lejeune, 

JP. Pruvo , 

Services de Neurochirurgie, Neuroradiologie et laboratoire d'Anatomie 

de Lille. 

Introduction 

La diffusion de nouveaux supports multimédias dédiés à l’apprentissage 

nous a incités à réaliser un CDROM interactif d’anatomie 

crânienne et encéphalique. Le but est de proposer une interface 

permettant d'impliquer directement le lecteur dans l’apprentissage 

de la Neuroanatomie. 


Le travail de dissection était basé sur 8 têtes adultes et un crâne sec. 

Après prélèvement et fixation, des photos numériques étaient prises 

à chaque étape des dissections. Après formatage, les 58 planches 

retenues et les calques de contour des structures anatomiques 

étaient configurés puis intégrés dans le menu du CDRom à l'aide 

du logiciel SWiSH MAX ® , permettant d’obtenir des animations 

d’image et de texte au format Shockwave Flash ® . 


Chaque planche a été conçue de telle sorte que le survol ou la sélection 

d’une structure anatomique entraîne respectivement l’activation 

de son contour ou l’apparition d’une fenêtre résumant ses 

principales caractéristiques. Le dernier chapitre a été composé de 

corrélations dans les trois plans de l’espace entre coupes anatomiques 

et IRM. Le menu a été organisé de manière à pouvoir accéder 

à une structure donnée par le chapitre, la dénomination ou le 

texte qui s’y rapportent. L’atlas Encéphalia couvre toutes les subdivisions 

de l’anatomie crânio-encéphalique. Son contenu interactif 

facilite la mémorisation rapide et aisée des données et permet de tester 

ses connaissances à partir de l’index de chaque planche. Le “Diaporama” 

présente des planches sans annotations, téléchargeables 

et peuvant être utilisées à des fins didactiques pour l’enseignement 

des Neurosciences. 

29


30 


Conclusion 

La qualité photographique et l’interactivité de l’atlas Encéphalia en 

font un outil précieux qui répond aux exigences pédagogiques 

actuelles dans le domaine de la Neuroanatomie. La méthodologie 

utilisée pour ce CDRom pourrait-être appliquée à la réalisation 

d'un atlas d'anatomie des voies d'abord neurochirurgicales. ( Encéphalia, 

un Atlas Interactif d’Anatomie Crânienne et Encéphalique, 

est publié aux Editions Elsevier-Masson sous la forme d’un livre 

accompagné de son CDROM interactif.) 

08 - Une nouvelle séquence d’IRM pour l’analyse 

des mouvements du parenchyme cérébral et 

du liquide cérébro-spinal : Application à l'évaluation 

des ventriculocisternostomies. 

P . Decq, J. Hodel, B. Jrraya, C. Le Guerrinel, A. Maraval, A. Gaston. 

Neuroradiologie et neurochirurgie, CRETEIL 

Introduction 

Etudier l'apport d'une séquence IRM Cine True Fisp (Cine TF) 

appliquée à l'encéphale dans l'évaluation des patients traités par 

ventriculocisternostomie endoscopique (VCE) pour une hydrocéphalie 

non-communicante. 


Huit patients présentant une hydrocéphalie non-communicante 

ont été explorés par IRM (Siemens, Avanto 1,5T) avant, une semaine 

et trois mois après VCE et comparés à huit témoins. Le protocole 

incluait une séquence CineTF sagittale médiane, une séquence 

CISS permettant la détermination des volumes ventriculaires et 

des séquences de flux du LCS de référence (contraste de phase et 

PSIF). La séquence CineTF a été évaluée qualitativement (visualisation 

des mouvements des parois ventriculaires et du flux du LCS) 

et quantitativement (mesure de l'amplitude du mouvement de la 

lame terminale). L'analyse statistique a été réalisée par des tests de 

Student et de Pearson 


La VCE était perméable chez tous les patients. Les mouvements de 

la lame terminale, immobile en pré-opératoire, apparaissent en 

post-opératoire. Leur amplitude rapportée au volume est statistiquement 

différente entre les groupes pré, post-opératoires et les 

témoins (p=0.001), sans différence significative entre les deux groupes 

post-opératoires (à une semaine et à trois mois). L'amplitude 

de mouvement de la lame terminale (amplitude moyenne : 2.25 mm) 

est positivement corrélée (p=0,86) avec le volume du troisième ventricule 

(volume moyen pré-opératoire: 6.54 mm 3 , à une semaine : 

4.98 mm 3 et à 4 mois : 4.28 mm 3 ) La séquence CineTF a permis de 

visualiser parfaitement le flux au travers de la VCE, en particulier 

sa composante diastolique semblable à un "souffle de baleine" pénétrant 

dans la lumière du troisième ventricule. 

Conclusion 

La séquence CineTF, étudiant à la fois les flux du LCS et les mouvements 

des parois ventriculaires, apparaît fiable pour la surveillance 

des patients traités par VCE. La visualisation et la quantification 

des mouvements des parois ventriculaires, synchronisés au rythme 

cardiaque, permettent une nouvelle approche de la physiopathologie 

des troubles de l'hydrodynamique du LCS. 

08 - Etude anatomique, immuno-histochimique, 

et ultrastructurale de la jonction grande veine 

cérébrale – sinus droit. 

A. Dagain, JR. Vigne 1,2 , R. Dulou 3 , J. Guérin 1,2 , D. Liguoro 1,2 

1 - Laboratoire d’anatomie, Université Victor Segalen, 33000 Bordeaux, 

France. 2 - Service de Neurochirurgie, CHU Pellegrin, 33000 Bordeaux, 

France. 3 - Service de Neurochirurgie, Hôpital du Val 1- Laboratoire 

d’anatomie, Université Victor Segalen, 33000 Bordeaux, France. 

Introduction 

Nous présentons une étude anatomique et immunohistochimique 

pour définir les caractéristiques morphologiques de la jonction 

grande veine cérébrale - sinus droit. 


Vingt cinq pièces anatomiques provenant du laboratoire d’anatomie 

de l’Université Victor Ségalen ont été étudiés. Les techniques 

utilisées ont été: une étude anatomique sous microscope opératoire, 

une étude histologique comprenant des colorations classiques (hématéine-éosine-safran, 

orcéine), une étude immuno-histologique (anticorps 

monoclonal anti-actine alpha des fibres musculaires lisses 

humanines, anticorps polyclonaux dirigés contre la protéine S100), 

une étude en microscopie électronique à balayage. 


Nous retenons 3 aspects anatomiques différents de cette jonction: 

type 1 : abouchement présentant une surélévation et un épaississement 

postérieur (14 cas), type 2 : abouchement présentant une 

excroissance du plancher (7 cas), type 3 : abouchement présentant 

un nodule (4 cas). L’étude immuno-histochimique a permis de mettre 

en évidence au sein de cette jonction la présence de fibres musculaires 

lisses, de fibres élastiques et de fibres nerveuses. Enfin, en 

microscopie électronique nous avons noté une évolution morphologique 

de l’endothélium veineux et sinusal. 

Conclusion 

La jonction grande veine cérébrale – sinus droit peut être assimilée 

tant sur le plan anatomique qu’histologique à un véritable « sphincter 

». Sa fonction dans le drainage veineux cérébral reste hypothétique 

et nécessite des études à venir.


010 - Traitement chirurgical des lésions vasculaires 

du quatrième ventricule par approche télovélaire. 

M. Laroche, N. McLaughlin, MW. Bojanowski. 

Division de Neurochirurgie, Centre Hospitalier de la faculté de Montréal, 


Introduction 

L’exposition du quatrième ventricule par ouverture de la tela choroida 

et du velum médullaire inférieur offre une vision panoramique 

sans incision du vermis. Cette approche habituellement 

utilisé pour la résection des lésions tumorales a rarement été décrite 

pour des lésions vasculaires. 


Série de cas, description de la technique chirurgicale et revue de la 

littérature 


Nous présentons un cas d’anévrisme choroïdien de la PICA rompu 

et 3 malformations caverneuses symptomatiques de la partie supérieure 

du quatrième ventricule. Tous ont été abordé par cette voie 

qui a permis une excellente exposition des lésions vasculaires et 

des suites opératoires favorables. 

Conclusion 

L’approche télovélaire offre un accès direct aux lésions vasculaires 

du quatrième ventricule sans transgresser le parenchyme nerveux. 

Une maîtrise de l’anatomie vasculaire de cette région et de ses variantes 

est indispensable à la préventions des complications ischémiques. 

011 - L’intérêt de la biopsie stéréotaxique dans la prise 

en charge des tuberculomes cérébraux. 

Y. Arkha, M. Bougrine, A. Tahir, L. Rifi, S. Derraz, A. El Ouahabi, 

A. El Khamlichi. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital des Spécialités O.N.O, Rabat. 

Introduction 

La tuberculose est endémique dans notre pays, et les tuberculomes 

cérébraux représentent 3% des processus intracrâniens. Leur traitement 

est médical après confirmation anatomopathologique. Le but 

est d’insister sur l’intérêt de la biopsie stéréotaxique dans la prise en 

charge de telles lésions. 


Nous rapportons une série de 95 cas de tuberculomes cérébraux 

colligés dans notre service entre 1983 et 2005. Ces patients ont été 

divisés en deux groupes : le premier (GI) est constitué de 39 patients 

traités avant 1990 et le second (GII) de 56 patients traités après 

1990. Les données épidémiologiques, cliniques, neurologiques et biologiques 

sont comparables dans les deux groupes. L’âge moyen 

était de 27.5 ans avec un prédominance féminine. L’examen clinique 

a mis en évidence une hypertension intracrânienne dans 73% 

des cas, un déficit neurologique dans 28%, et une épilepsie dans 


16.4% des cas. Un scanner et/ou une IRM cérébraux ont été montré 

une lésion unique chez 71 patients et des lésions multiples chez 

24. Dans GI 22 patients ont été opérés et 17 ont eu un traitement médical 

sur des signes de forte présomption. Dans GII, 47 patients ont 

eu une biopsie stéréotaxique, 9 une chirurgie à ciel ouvert, et 10 un 

traitement médical premier. Tous les patients ont été mis sous antibacillaires 

pendant 9 mois. 


Dans les deux groupes, la confirmation histologique a été réalisée 

chez tous les patients opérés. Cependant, dans GI le taux de patients 

qui ont eu un traitement médical premier est plus élevé que dans 

GII(43.5% vs 17%). La durée moyenne d’hospitalisation est de 4 

jours dans GI contre 11 jours dans GII. Le taux de mortalité dans 

GII est de 2.2% contre 13.6% dans GI. 

Conclusion 

En comparant les résultats dans les deux groupes, nous insistons 

sur l’intérêt de la biopsie stéréotaxique dans la prise en charge des 

tuberculomes intracrâniens. 

012 - Salle opératoire de neurochirurgie intégrée. 

C. Bernard, JB. Billant, J. Fesselet, N. Aouad. 

Service de neurochirurgie, Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne, 

F83800 Toulon 

Introduction 

Le concept de bloc opératoire intégré, ou integrated OR pour nos 

collègues anglophones, est récent. Il synthétise l'ensemble des nouvelles 

technologies de l'information et de la communication, appliquée 

au bloc opératoire. La construction et l'ouverture de notre 

nouvel hôpital en février 2008, nous ont offert l'opportunité d'élaborer 

et de construire une salle de neurochirurgie intégrée. 


Négatoscope numérique, affichage des sources vidéo, informatiques 

(SurgMedia19" et SurgiMedia57") système de visioconférence (SurgiAssist), 

caméra dans le scialytique, caméra d'ambiance équipent 

notre salle. Le challenge a été d'intégrer tous ces éléments dans 

notre salle opératoire faradysée, sans qu'ils interfèrent lors des acquisitions 

IRM per-opératoire. 


Les objectifs sont multiples: visualisation optimale en salle et déportée 

dans le service de l'ensemble de l'activité chirurgicale, enregistrement 

à volonté de la production d'imagerie et vidéo du bloc, qui 

viendra enrichir le dossier patient informatisé dès que le PACS sera 

installé, télé-enseignement, télé-assistance chirurgicale, contrôle 

des équipements du bloc qui possèdent une interface Web. 

Conclusion 

Ce concept de salle de neurochirurgie intégrée nous a permis de 

concevoir une salle moderne, du XXI e siècle, qui s'intègre dans le 

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32 


réseau d'information médicale de l'hôpital, produisant des documents 

d'imagerie qui enrichissent le dossier patient et peuvent présenter 

également une valeur médico-légale. 

013 - Dissections spontanées des artères cérébrales 

postérieures et communicante postérieure révélées 

par une hémorragie méningée : présentation clinique, 

prise en charge et évolution. 

M. Baroncini, J Peltier 1 , P Bourgeois 1 , C Taschner 2 , JP Lejeune 1 

1 2 Pôle de Neurochirurgie - CHRU de Lille - Service de Neuroradiologie, 

CHRU de Lille 

Introduction 

Les dissections artérielles intra-crâniennes sont rares et intéressent 

essentiellement l’artère vertébrale. Elles peuvent être associées à 

un anévrysme disséquant et se révéler par des manifestations ischémiques 

ou hémorragiques. Les dissections intéressant la partie antérieure 

du cercle artériel de la base ou l’artère cérébrale postérieure 

sont encore plus rares et peuvent poser des problèmes spécifiques. 


Nous présentons 4 cas de patientes prises en charge entre 2002 et 

2008 pour une hémorragie méningée et dont le bilan artériographique 

a mis en évidence une dissection de l’a. cérébrale postérieure 

ou de l’a. communicante postérieure. 


Deux patientes ont présenté un coma brutal, les deux autres ne présentaient 

qu’un syndrome méningé sans troubles de conscience. 

Des céphalées inhabituelles étaient présentes chez 2 patients dans 

les jours précédents. Le bilan angiographique a retrouvé un aspect 

de dissection de l’artère cérébrale postérieure (n=3) ou de l’a. communicante 

postérieure (n=1) associée à un anévrysme fusiforme 

(n=3). La première artériographie peut être négative (n=1) et doit 

être répétée. Il n’ y a pas eu de traitement étiologique et l’évolution 

s’est faite vers une thrombose spontanée du vaisseau porteur (n=2) 

ou une restitution ad integrum (n=1) dans les trois mois qui ont 

suivi. Deux patientes gardent des séquelles à type d’hémianopsie latérale 

homonyme en relation avec un accident vasculaire cérébral 

ischémique dans le territoire de l’a. cérébrale postérieure. Une troisième 

patiente ne présentait qu’un syndrome de Terson, la dernière 

ne conservant aucune séquelle. 

Conclusion 

Le diagnostic des dissections spontanées des artères cérébrales et communicantes 

postérieures fait appel à l’artériographie qui doit être répétée. 

Les complications ischémiques sont les plus fréquentes, mais il 

existe un risque de récidive hémorragique pendant les premières semaines. 

Le traitement étiologique peut être discuté mais la cicatrisation 

spontanée de la paroi artérielle entraine une thrombose spontanée 

du vaisseau porteur ou parfois une restitution ad integrum. 

014 - Prise en charge thérapeutique de shunts 

intracrâniens duraux à draînage leptoméningé. 

a propos de 53 patients consécutifs. Intérêt du 

traitement endovasculaire à la colle acrylique. 

G. Rodesch, P. Guedin, S. Gaillard *, S. Aldea*, P. Scarone*, 

Jf. Lepeintre*, A. Boulin, S. Condette -Auliac, M. Dupuy* 

Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie (*), Hôpital FOCH, 

Suresnes, France 

Introduction 

Les shunts duraux intracrâniens (SDIC) à draînage leptoméningé 

(DVLM) sont des lésions graves. L’embolisation est souvent proposée 

en première intention. Un nouvel embol, l’Onyx, est actuellement 

considéré comme idéal dans ces pathologies. Nous confrontons 

notre expérience de l’embolisation à la colle acrylique de ces pathologies, 

à celles décrites dans la littérature à l’aide d’Onyx. 


Les dossiers de 53 patients consécutifs ont été revus. La localisation 

des lésions, leurs symptômes, leur angioarchitecture, le traitement 

et les résultats obtenus ont été analysés. Tous les malades ont été 

pris en charge de façon homogène en suivant le même protocole angiographique 

et thérapeutique. 


Quatorze lésions étaient localisées au niveau du sinus sagittal supérieur 

et /ou de veines de la convexité, 13 en région sigmoïdo-transverse, 

12 au niveau de la tente, 5 en fosse crânienne antérieure, 4 au 

trou occipital, 3 au torcular, 2 au niveau du sinus droit, 1 dans la 

veine de Galien. Un patient présentait un SDIC infantile avec shunts 

multiples. 36% des patients avaient saigné. Quatre lésions se sont thrombosées 

spontanément avant traitement, 2 ont été opérées d’emblée 

et 3 ont été traitées par voie veineuse. Quarante quatre lésions ont 

été abordées par voie transartérielle (1 échec ; 1 cas embolisé par particules 

et opéré secondairement, 38 patients traités par colle seule, 

4 patients traités par association glue et microparticules). La guérison 

anatomique du shunt a été obtenue chez 34 des 38 patients embolisés 

uniquement à l’Histoacryl* (89.5%), avec thrombose secondaire 

dans 5 cas. Le DVLM a pu être supprimé chez les autres patients. Aucune 

morbidité permanente ou mortalité n’est survenue. 

Conclusion 

Les SDIC à DVLM peuvent être embolisés de façon satisfaisante 

par abord transartériel. La colle acrylique, aux propriétés thrombogènes, 

thermiques et inflammatoires, reste un embol sûr permettant un 

traitement efficace, rapide, peu onéreux.


015 - Oblitération subtotale après radiochirurgie des 

MAV : quel est le risque hémorragique. 

F. Nataf, Z. Abu-Salma, D. Trystram, M. Schlienger, J.F. Meder, 

E. Touboul, F.X. Roux. 

CH SAINTE-ANNE Paris 

Introduction 

Il est habituellement considéré que le risque hémorragique d’une 

malformation artério-veineuse cérébrale (MAVc) persiste tant que 

l’oblitération n’est pas complète. Nous avons recherché la signification 

pronostique des oblitérations subtotales des MAVc traitées par 

radiochirurgie (RC). 


Les contrôles angiographiques d’une série consécutive de 862 

patients traités par radiochirurgie linac pour une MAVc ont été 

revus à la recherche d’une occlusion subtotale, c'est-à-dire de la 

disparition du nidus mais de la persistance d’une veine de drainage 

précoce (cotée dans notre équipe par convention à 90% d’oblitération). 

L’évolution de ces patients a été suivie sur les plans clinique 

et angiographique et corrélée à leur devenir (suivi médian 43 mois). 


Sur les 862 dossiers revus, 121 patients (14%) ont présenté une occlusion 

subtotale (90%) à un moment de leur évolution. Ils se répartissaient 

en 59 patients à 1 an de la RC, 35 patients à 2 ans, 21 patients à 3 ans 

et 6 patients à 4 ans ou plus. Au plan clinique, aucun de ces patients 

n’a présenté d’épisode hémorragique à partir du moment où l’occlusion 

était subtotale. Au plan angiographique, 71% des patients ont 

vu leur MAV secondairement oblitérée lorsque l’oblitération était 

subtotale à 1 an du traitement, 43% si elle était subtotale à 2 ans , 28,5% 

à 3 ans et 0% à 4 ans. 

Conclusion 

Il semble que la persistance d’une veine précoce après RC associée 

à la disparition du nidus suffise à affirmer la suppression du risque 

hémorragique d’une MAVc après RC. Un traitement secondaire de 

ce « reliquat » ne semble donc pas nécessaire. De plus, le délai d’apparition 

d’une oblitération subtotale après la RC est également pronostique 

sur les chances d’oblitération secondaire de la MAVc. 

016 - Challenges dans le traitement des malformations 

artério-veineuses impliquant le tronc cérébral. 

L. Thines, AR. Dehdashti, L. Da Costa, M. Tymianski, K G. TerBrugge, 

R A. Willinsky, M. Schwartz, M. C. Wallace. 

Clinique Neurochirurgicale, CHRU de Lille (LT); University of Toronto 

Brain Vascular Malformation Study Group (A.R.D., M.T., K.G.T., 

R.A.W., M.S., M.C.W.); Division of Neurosurgery and Department of 

Surgery (L.T., A.R.D., M.T., M.S., M.C.W.); Division of Radiotherapy 


Introduction 

La localisation éloquente des malformations artério-veineuses du 

tronc cérébral (MAV-TC) rend leur traitement délicat. Notre objectif 

était de déterminer la valeur des différentes modalités thérapeutiques. 


Nous avons analysé une série prospective de 31 patients traités d’une 

MAV-TC entre 1989 et 2007. Nous avons comparé le pronostic inaugural 

et final (modified Rankin Scale: mRS), les complications et le 

taux d’occlusion des différents traitements. 


Le suivi était de 6,2 ans. Parmi les 8 patients qui ont resaigné (26%, 

risque annuel 6%), deux se sont aggravés. La prise en charge était 

conservative pour 4 patients : 3 stabilisés ou améliorés et 1 décédé 

des suites du saignement initial. Les traitements comportèrent 18 radiochirurgies, 

20 embolisations et 5 chirurgies avec un traitement multimodal 

dans 7 cas. Le taux de complications était de : radiochirurgie 

17%, embolisation 10% et chirurgie 60%. Le taux d’occlusion était 

de 60% dont : radiochirurgie 39%, embolisation 40% et chirurgie 75% 

avec un taux respectif d’occlusion sans complication de 71%, 50% 

et 0%. Les mRS initiaux et finaux étaient entre 0 et 2 dans 86% et 

77% des cas. Parmi les 11 aggravations, 8 étaient liées au(x) traitement(s). 

Conclusion 

La radiochirurgie, du fait de sa non-invasivité et de son faible taux 

de complication, pourrait être le traitement de première intention 

des MAV-TC. L’embolisation pourrait être dédiée aux malformations 

accessibles de petite taille. La chirurgie doit être envisagée 

avec beaucoup de réserve. Malgré un risque de resaignement élevé, 

le pronostic peut rester favorable et le traitement conservateur est 

une option réaliste pour les MAV volumineuses. 

017 - Traitement endovasculaire de l’hypertension 

intra-crânienne bénigne par mise en place de stents 

intra-sinusiens : Réflexions physiopathologiques à 

partir d’une série consécutive de 22 patients. 

P. Metellus, C. Mekkaoui, O. Levrier, A. Donnet, S. Fuentes, 

J C. Tarek Adetchessi, F. Grisoli, H. Dufour. 


Introduction 

L’obstacle au retour veineux cérébral est maintenant reconnu comme 

une cause fréquente de l’hypertension-intra-crânienne bénigne 

(HICB). La levée de cet obstacle permet dans un certain nombre de 

cas de traiter efficacement cette maladie. Les auteurs rapportent 

leur expérience sur série de 22 patients atteints d’HICB vénogénique 

traités par mise en place d’un stent dans le sinus latéral. 

33


34 



Vingt-deux patients consécutifs ont été traités pour une HICB vénogénique 

par stenting du sinus latéral dans notre institution. Une 

atteinte visuelle était présente dans tous les cas. La pression d’ouverture 

du LCR au diagnostic allait de 27 à 45 cm d’H2O. Le bilan neuroradiologique 

retrouvait une sténose d’un sinus latéral dans tous les 

cas. 


Le suivi moyen était de 21 mois. Parmi les 22 patients, 20 ont présenté 

une résolution des symptômes céphalalgiques et tous une normalisation 

des pressions de LCR. L’atteinte visuelle a été améliorée 

dans 17 cas. Une réaggravation clinique a été observé chez 6 patients. 

Dans les 6 cas un stenting plus étendu du sinus a été réalisé et a permis 

d’obtenir une amélioration chez 4 de ces patients. A 12 mois tous 

les stents implantés étaient perméables. 

Conclusion 

La mise en place de stents dans les sinus veineux pour les HICB 

d’origine veineuse est une approche thérapeutique efficiente associée 

à une faible morbidité. Une meilleure analyse et compréhension 

des phénomènes hémodynamiques sous-jacents est nécessaire 

pour définir plus précisément les indications de cette technique. 

018 - Pronostic des patients avec hémorragie 

sous-arachnoïdienne associée a un hématome 

intra-parenchymateux. 

M W. Bojanowski, N McLaughlin, P Lessard-Bonaventure. 

Division de Neurochirurgie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, 


Introduction 

La présence d’un hématome intra-parenchymateux (HIP) est un 

facteur de mauvais pronostic chez les patients admis suivant une 

hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) anévrismale. Nous avons 

voulu étudier les facteurs pouvant prédire l’évolution dans ce sousgroupe 

de patients. 


Étude rétrospective d’une série de patients admis consécutivement 

d’avril 2005 à septembre 2007 pour HSA anévrismale avec un HIP. 

L'évolution a été déterminée 6 mois après l’événement en fonction 

du GOS. 


Vingt-neuf patients, 10 hommes et 19 femmes, ont été inclus dans 

cette étude avec un âge moyen de 55 ans. Quatorze ont été traité par 

voie chirurgicale et 15 par voie endovasculaire. Dans le groupe chirurgical, 

3 patients présentaient un bon grade clinique (H & H 1-2), 

5 un grade intermédiaire et 6 un mauvais grade (H&H 4-5). Dans 

ce groupe la majorité des hématomes étaient localisés en frontotemporal 

par rupture d’un anévrisme de l’ACM. Parmi les patients 

embolisés 4 présentaient un bon grade clinique, 5 un grade inter- 

médiaire et 6 un mauvais grade. Dans ce groupe la majorité des 

hématomes étaient localisés en fronto-orbitaire par rupture d’un 

anévrisme de l’ACA. Une hémorragie intraventriculaire était présente 

chez 5 patients du groupe chirurgical et 9 du groupe endovasculaire. 

Dans les premières heures de leur admission 3 patients 

du groupe chirurgical et 2 du groupe endovasculaire ont ressaignés. 

Un vasospasme clinique a été diagnostiqué chez 34,4% des patients. 

Pour l’ensemble de la série, une évolution favorable (GOS 4-5) a été 

observé chez 55% des patients. Les facteurs de mauvais pronostic 

précoces sont l’hémorragie intraventriculaire et le resaignement 

alors que tardivement il s’agit de l’ischémie cérébrale. 

Conclusion 

Dans le sous-groupe de patients avec HIP les patients en bon grade 

ont un pronostic favorable. Parmi ceux en grade avancé l’hémorragie 

intraventriculaire, le resaignement et l’apparition de lésions ischémiques 

constituent autant de facteurs de mauvais pronostic. 

019 - Rupture d’anévrysme intracrânien Aspects 

thérapeutiques à propos de 320 cas 

G. Penchet, K. Champeaux, X. Barreau, J. Berge, E. Cuny. 

Service de neurochirurgie B et Service de neuroradiologie diagnostique et 

interventionnelle – Hôpital Pellegrin – CHU Bordeaux 

Introduction 

L’essor de l’exclusion endovasculaire des anévrysmes rompus par 

coils a, récemment, profondément modifié la prise en charge des hémorragies 

méningées spontanées. Toutefois, les doutes persistants quant 

à la pérennité de l’exclusion anévrysmale ainsi obtenue ainsi que certaines 

configurations anatomiques ou situations cliniques complexes 

laissent la discussion ouverte quant à la place de la chirurgie. 


Entre 2003 et 2007, 320 patients consécutifs présentant un anévrysme 

intracrânien rompu ont été traités dans le service et les dossiers 

revus rétrospectivement. A l’admission, on notait 222 (69,3%) 

patients WFNS 1/2, 36 (11,2%) grade 3 et 62 (19,3%) grades 4/5. Dans 

plus de 90% des cas, l’anévrysme était localisé à la partie antérieure 

du polygone de Willis. Après concertation multidisciplinaire, une 

voie endovasculaire été choisie pour 178 patients (57%) et pour les 

142 autres patients (43%), un abord chirurgical direct. Ce choix a été 

décidé principalement en fonction de l’état clinique initial du patient, 

de la localisation et de la configuration de l’anévrysme rompu. 


L’évaluation du Glasgow Outcome Scale à 2 mois a retrouvé 76,2% 

des patients grades 1/2 et 23,8% grades 3/4/5. Les résultats, selon 

les modalités de traitement choisies, n’ont pas montré de différences 

significatives avec 79,4% de patients GOS 4/5 après chirurgie 

et 73,6% après traitement par coils, pour une répartition WFNS 

initiale statistiquement identique.


Conclusion 

Ces résultats mettent en exergue la complémentarité des techniques 

endovasculaires et chirurgicales pour l’exclusion des anévrysmes rompus. 

Ils soulignent d’autre part l’importance de la concertation multidisciplinaire 

pour le choix du traitement le plus approprié. 

020 - Intérêt de l’Angioscanner cérébral dans l’Evaluation 

Pré-chirurgicale des Anévrismes intracrâniens. 

K. Champeaux, G. Penchet. E. Cuny. 

Service de neurochirurgie B et Service de neuroradiologie diagnostique et 

interventionnelle – Hôpital Pellegrin – CHU Bordeaux 

Introduction 

Evaluer l’intérêt de l’angioscanner 3D dans la prise en charge chirurgicale 

des anévrismes intracrâniens. 


Un angioscanner 3D a été réalisé pour 50 patients consécutifs porteurs 

d’un anévrysme intracrânien rompu ou non. Neuf items ont 

été retenus pour l’étude pré-opératoire des conditions chirurgicales 

et concernaient principalement l’anévrysme lui-même, la zone 

de rupture, les artères au contact et le type de clip pressenti. Une évaluation 

des corrélations anatomiques a ensuite été effectuée après 

l’intervention. 


La corrélation entre les données fournies par l’angioscanner et les 

constatations per-opératoires a été jugée bonne ou très bonne dans 

93 % des cas et moyenne ou mauvaise dans les 7 % restant. Le type 

de clip pressenti étant l’item le moins bien appréciable au contraire 

de la localisation de la zone de rupture et de la configuration anatomique 

locale 

Conclusion 

L’angioscanner cérébral fournit des images dont l’excellente définition 

ainsi que la manipulation dans les 3 plans de l’espace permet 

d’anticiper efficacement les difficultés usuelles de la chirurgie des anévrysmes 

021 - Contrôle post-opératoire des anévrismes clippés 

en angioscanner 64-détecteurs. 

L. Thines, MD; AR. Dehdashti, MD ; P Howard, MD; L Da Costa, 

MD; M Tymianski, MD, PhD; KG. TerBrugge, MD; RA. Willinsky, 

MD; MC Wallace, MD ; R Agid, MD. 

Clinique Neurochirurgicale, CHRU de Lille (LT) ; University of Toronto 

Brain Vascular Malformation Study Group (L.T., A.R.D., P.H., L.D.C., 

M.T., K.G.T., R.A.W., M.C.W., R.A); Division of Neurosurgery and Department 

of Surgery (L.T., A.R.D., M.T., M.C.W.); Division of Neuroradiology 

(P.H., L.D.C, K.G.T., R.A.W., R.A), Toronto Western Hospital, 

Ontario, Canada 


Introduction 

L’angioscanner cérébral a été validé pour le diagnostic et l’orientation 

thérapeutique des anévrismes intracrâniens. L’objectif de cette 

étude était d’évaluer l’intérêt de celui-ci pour le contrôle post-opératoire 

des anévrismes clippés. 

Méthode: 

Nous avons revu rétrospectivement une série consécutive de 31 

patients (Nov. 2005- Nov. 2007) opérés d’un ou plusieurs anévrisme(s) 

intracrânien(s) et ayant bénéficié d’un contrôle postopératoire 

par angioscanner et angiographie conventionnelle. L’appareil 

de scanner comportait 64-détecteurs (Aquilion 64, Toshiba, Japan) 

et l’angiographie soustraite digitalisée comportait des acquisitions 

3D rotationnelles. Deux neuroradiologues ont revus indépendamment 

les angioscanners et les angiographies en documentant: l’existence 

d’un reliquat, la perméabilité des collatérales et la présence 

d’artéfacts liés au(x) clip(s). 

Résultats 

Au total, 38 anévrismes ont été étudiés. La sensibilité de l’angioscanner 

était de 50% pour la détection des reliquats et de la perméabilité 

des collatérales, et de 62,5% pour la détection des reliquats cliniquement 

significatifs (>2mm). La spécificité était de 100% pour la 

détection des reliquats et la perméabilité des collatérales. Les limitations 

de l’angioscanner étaient: taille initiale de l’anévrisme = 2- 

3mm, reliquat < 2mm, clip Phynox et nb clips > 2. 

Conclusion 

L’angioscanner est inférieur à l’angiographie conventionnelle dans 

cette indication mais il détecte malgré tout 2/3 des reliquats significatifs. 

En cas de négativité associée à une des limitations techniques, 

une mauvaise qualité de l’injection ou une discordance avec 

les constatations opératoires, une angiographie conventionnelle 

postopératoire reste préconisée. 

022 - Comportements d’autotomie chez les patients 

victimes de douleurs de déafférentation. 

M. Sindou, M. Guenot, S. Moucharrafie, I. Ibrahim, P. Mertens . 

Hôpital Neurologique , Université de Lyon - 69003 LYON 

Introduction 

Les douleurs de déafférentation sont essentiellement représentées 

par les avulsions radiculaires, notamment celles du plexus brachial. 

Elles compliquent 90% des avulsions de niveau pré-ganglionnaire, 

c'est-à-dire avec interruption des fibres sensitives entre le ganglion 

et la mœlle. Décharges électriques sur fond de broiement, arrachement 

et brûlures, elles sont résistantes aux traitements médicamenteux 

et échappent à la neurostimulation. Ces douleurs génèrent 

des comportements compulsifs d’automutilation, le plus souvent 

mineurs mais parfois avec passage à l’acte, similaires à ceux rapportés 

après lésions expérimentales chez le rat sous le nom d’autotomie. 

Ces comportements sont en relation avec la douleur et non 

la déafférentation sensitive elle-même, comme montré expéri- 

35


36 


mentalement ; en effet les lésions d’autotomie, qui se développent 

après radicotomie dorsale, disparaissent après DREZotomie (c'està-dire 

destruction des neurones de la corne dorsale). 


Dans notre série de 85 patients, ces comportements se manifestaient 

par : - fréquemment, des menaces verbales de se mutiler ou 

de se faire amputer, - parfois, des lacérations cutanées, - plus rarement, 

des tentatives (plus ou moins poussées) de destruction du 

membre : comme sciage du bras (chez l’un de nos patients) ou tir d’une 

balle dans la main douloureuse (chez un autre de nos patients). 


La DREZotomie cervicale a permis la guérison des douleurs de ces 

deux patients où l’automutilation avait été sévère. Dans les formes 

mineures de lacération ou avec simples menaces verbales, la guérison 

des douleurs (obtenue dans les deux-tiers des cas) a fait cesser 

ces comportements. 

Conclusion 

Les comportements d’autotomie chez l’Homme sont très similaires 

à ceux observés expérimentalement. Ils traduisent l’atrocité de la douleur 

; en effet ils disparaissent après DREZotomie (aussi bien chez 

l’Homme que l’animal d’expérience). 

023 - Vers un modèle primate de maladie de Parkinson 

avancée : comparaison entre troubles de la marche 

et de la posture induits par lésions dopaminergique 

et cholinergique chez le singe. 

H. Belaid*, C. Karachi*, D. Grabli, N. Wattiez, H. Mammeri, D. 

Tandé, E.C. Hirsch et C. François. Unité INSERM UMR679, 

Service de neurochirurgie*, Hôpital Pitié Salpetrière, 47 boulevard de l’Hôpital, 

75013 Paris. 

Introduction 

Les troubles de la posture et de la marche dopa-résistants apparaissent 

tardivement dans la maladie de Parkinson suggérant l’implication 

de lésions non-dopaminergiques ajoutées. Ces symptômes 

orientent vers le mésencéphale et notamment le noyau pédonculopontin 

(PPN) qui possède des neurones cholinergiques et non 

cholinergiques. L’objectif de notre étude est de comparer les symptômes 

posturaux induits chez des singes conditionnés par deux 

types de lésions distinctes: dopaminergique de la substance noire 

pars compacta versus non dopaminergique du PPN. 


Deux animaux ont été lésés dans le PPN de façon bilatérale, un 

troisième a été rendu parkinsonien. Les animaux ont tous été conditionnés 

et analysés de la même façon dans trois conditions : en cage, 

en chaise et lors d’une épreuve de marche semi-guidée et quantifiée. 


Après lésion du PPN, des symptômes moteurs sont apparus au 

cours de la marche. 1) Troubles de la posture avec déviation axiale 

controlatérale, posture voûtée (diminution de la hauteur du bassin). 

2) Rigidité axiale (position de la queue) et périphérique (fléchissement 

des pattes) 3) Troubles de la marche, avec boiterie, 

freezing et fatigabilité sans perte d’équilibre. Le singe rendu parkinsonien 

présentait les symptômes cardinaux de la maladie de Parkinson: 

akinésie, rigidité, tremblement. A la marche, très ralentie, 

survenait des épisodes de blocage, témoin de l’extrême bradykinésie. 

Par comparaison, la posture voûtée et l’abaissement du bassin 

était identique pour les 3 animaux même si la nature de la rigidité 

était différente. Seul le singe rendu parkinsonien s’améliorait après 

injections d’apomorphine. Par contre, la déviation axiale, le freezing 

et la boiterie était spécifique des animaux lésés dans le PPN et ne 

répondaient pas aux injections d’apomorphine. 

Conclusion 

En ajoutant ces deux types de lésion chez un même animal, un nouveau 

modèle de maladie de Parkinson avancée pourrait être obtenu 

permettant l’essai de nouvelle cible thérapeutique par stimulation 

cérébrale profonde. 

024 - Implication du gyrus moyen brevis de l’insula 

dans les procedures de la douleur : étude par 

stimulations electriques intracerebrales 

chez l’homme épileptique. 

A. Afif 1 , D. Hoffmann 1 , L. Minotti 2 , A.L. Benabid 1 , P. Kahane 2,1 : 

Département de Neurochirurgie 2 : département de Neurologie CHU de 

Grenoble, France 

Introduction 

Objectifs : Le rôle joué par l’insula dans les procédures de la douleur 

est peu documenté. Le résultat de cette étude suggère l’implication 

de la partie supérieure du gyrus moyen brévis dans les 

procédures de la douleur. 


Mettant à profit l’expérience originale du centre de chirurgie de l’épilepsie 

du CHU de Grenoble dans les stimulations électriques 

intracérébrales au cours d’explorations Stéréo-Electo-Encéphalo- 

Graphiques (SEEG) associée à une singularité de l'échantillonnage 

du cortex insulaire par des électrodes mises en place par voie oblique, 

nous avons entrepris un travail rétrospectif sur l’organisation anatomo-fonctionnelle 

du cortex insulaire. Chez 25 patients épileptiques 

313 stimulations ont été effectuées dans 27 insulas avec des 

signes cliniques induits à 83 reprises. Huit réponses (9,6%) ont été 

signalées par cinq patients comme des sensations douloureuses. 

L’approche stéréotaxique nous fournit une analyse anatomique 

détaillée des sites d’intérêt en fonction des coordonnées proportionnelles 

de l’atlas de Talairach mais également en terme de subdivision 

anatomique individuelle du cortex insulaire tenant compte 

des gyri.



Les coordonnées stéréotaxiques de chaque site de stimulation sont 

reportées individuellement sur l’IRM. Concordants ou non avec des 

données fonctionnelles provenant d’autres études, nos résultats ont 

été discutés en fonction de leur significativité anatomique et électrique. 

Les données suggèrent l’implication de la partie supérieure du gyrus 

moyen brévis de l’insula dans le traitement des sensations douloureuses. 

Ces sensations sont évoquées de façon ipsilatérale ou bilatérale 

par rapport à la stimulation. Nous avons ainsi pu identifier une 

région bien circonscrite dont la stimulation électrique directe entraîne 

des phénomènes douloureux. La région de la tête est plus postérieure 

que celle du tronc et des membres. 

Conclusion 

Les résultats de cette étude sont les premiers à rapporter des réponses 

douloureuses chez l’homme évoquées par stimulation électrique 

du cortex insulaire classées en termes anatomiques précis tenant 

compte des gyri et sillons. 

025 - IRM fonctionnelle (IRMf) auditive par stimulation 

sonore monotonale multifréquentielle pour le ciblage 

fonctionnel de la stimulation corticale chirurgicale dans 

les acouphènes invalidants. 

B. Pirotte, S. Mfou'ou, C. Neugroschl, Th. Metens, X. De Tiege, 

P. Pelc, D. Baleriaux. 

Neurochirurgie, Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique 

Introduction 

L’acouphène est un phénomène auditif fantôme, à l’instar des neuropathies 

centrales avec plasticité cérébrale. Nous avons évalué par 

IRMf les effets de la stimulation sonore monotonale chez des volontaires 

sains et des patients avec acouphènes pour identifier une éventuelle 

zone d’activation focale anormale et améliorer le ciblage 

fonctionnel de la stimulation corticale chirurgicale. 


L’exploration IRMf a été réalisée chez des sujets sains (N=11 ; 

5F/6H; 29.4±4.6 ans) et chez des patients avec acouphènes (N=6 ; 

2F/4H; 38.6±10.2 ans): 2 acouphènes droits, 2 gauches, 2 bilatéraux). 

Différentes stimulations ont été utilisées (500 et 2000 Hz - 

volontaires ; 500, 2000, 4000 et 6000Hz - patients). Dans chaque sousrégion 

anatomique: TE1.0, TE1.1et TE1.2 gauche et droite, pour 

chaque fréquence sont mesurés le nombre de voxels activés et leur 

intensité moyenne, le « produit d’activation ». Sont évalués qualitativement 

: l’individualisation des zones d’activation, la visualisation 

des aires corticales/relais auditifs centraux ; la projection spatiale 

des foyers d’activation à 500 et 2000Hz/volontaires. Une analyse 

quantitative de topographie de l’activation à 500 et 2000Hz, et de 

la dominance cérébrale est effectuée chez les volontaires. 


Chez les volontaires, la visualisation du cortex auditif primaire est 

constante. Les zones sous-corticales sont visualisées partiellement : 


colliculi inférieurs 25%, corps genouillés médians 8%. L’intensité 

moyenne des voxels activés n’est pas significativement différente entre 

les 6 sous-régions étudiées, quelle que soit la fréquence (p=.5). Le 

nombre de voxels activés est plus important à gauche qu'a droite comme 

le produit d’activation. Chez les patients, une chute du signal cortical 

auditif primaire controlatéral est retrouvée, comme chez une 

patiente avec acouphène bilatéral. Une chute du signal cortical auditif 

primaire homolatéral est observée dans l'acouphène latéralisé. 

Conclusion 

Les résultats de cette étude préliminaire permettent dès à présent 

la mise en route d'un protocole d’intégration de cibles focales dans 

le ciblage de la stimulation corticale chirurgicale. 

026 - Névralgie trigéminale (NT) par conflit vasculonerveux 

(CVN) : valeur de l’IRM pré-opératoire dans 

la prédiction du degré de compression vasculaire et 

son intérêt dans le choix thérapeutique de la 

décompression vasculaire micro-chirurgicale (DVMC) 

(Video-demonstration). 

P. Lacerda, J. Leston, J-Cl. Froment, M. Sindou. 

Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique, Université de Lyon, 

Lyon-France et Service de Neuroradiologie, Hôpital Neurologique, Université 

de Lyon, Lyon-France 

Introduction 

L’étude des résultats à long-terme de la DVMC (courbes de Kaplan- 

Meier à 20 ans) a montré que la guérison était obtenue dans 88.1% 

des CVN avec forte empreinte sur le nerf (grade III), 78.3% des 

CVN avec déformation ou déplacement du nerf (grade II) et 58.3% 

des CVN avec simple contact (grade I). C’est pourquoi, la démonstration 

en pré-opératoire d’un CVN par l’IRM et la détermination 

de son grading sont importantes pour la décision thérapeutique. 

Dans cette étude, le degré de compression sur l’IRM a été corrélé 

avec le degré de la compression constatée opératoirement. 


Cette étude a porté sur 80 dossiers consecutifs où l’IRM (1.5 Testa) 

comportait une séquence hyper-T2 (CISS ou DRIVE, selon l’équipement). 

L’estimation du degré de compression à l’IRM a été faite 

par un observateur independant (PL) et ne connaissant pas les données 

opératoires. Les calculs statistiques ont été faits par le test de concordance 

de Kappa (coefficient variant de 0 – concordance nulle à 1 – 

concordance parfaite). 


L’estimation du grade de compression à l’IRM correspondait au 

grade constaté à la chirurgie dans 69 des 80 cas étudiés, soit un taux 

de prédiction de 87%. Pour le grade I, le coefficient-Kappa était : 0.794p


38 


la compression dans 90% des cas. Le coefficient-Kappa pour l’artère 

cérébelleuse supérieure était 0.943-p


029 - Anesthésie péridurale pour la mise en place 

chirurgicale d’électrodes de stimulation médullaire 

M. Moens, A. De Smedt, D’Haese J., B. Ampe, K. Van Rompaey, 

R. Ates, C. Chaskis, J. D’Haens. UZ Brussel 

Introduction 

La stimulation médullaire s'est avérée être efficace dans le traitement 

des douleurs chroniques rebelles. L’implantation correcte du 

matériel de stimulation est un préalable au succès de cette technique. 

Celle-ci peut être réalisée par technique percutanée ou neurochirurgicale. 

Nous préconisons la mise en place chirurgicale 

d’électrodes plates avec stimulation peropératoire. 


Pour optimiser la mise en place de l’électrode, le patient doit être éveillé 

afin de pouvoir localiser les paresthesies, la stimulation peropératoire 

étant la pierre angulaire de cette technique. Une flavectomie 

médiane classique est réalisée sous anesthésie épidurale utilisant 

un cathéter inséré au niveau D12-L1 dont l’extrémité remonte en 

D10. Une dose de charge de 0.75% de ropivacaine et de 0.5 microgramme 

par millilitre de sufentanyl est injectée. Des doses de ropivacaine 

atteignant 4 millilitres ont été utilisées pour atteindre le bloc 

sensoriel segmentaire de la région opératoire, permettant de tester 

l’effet de la stimulation peropératoire. 


Par rapport au placement des électrodes sous fluoroscopie, cette 

technique nous a permis l’ajustement précis de la position des électrodes 

en fonction des essais peropératoires dans les conditions suivantes 

: scoliose grave, syndromes de coccygodynies complexes, 

douleur fantôme élective, syndrome de moelle attachée et autres malformations 

spinales. Sur vingt patients, dix-neuf ont eu un résultat 

optimal sur la douleur tandis que chez une patiente l’anesthésie 

péridurale a échoué entrainant l’obligation de recourir à une anesthésie 

générale. Dans ce cas le résultat obtenu sur la douleur a été 

insuffisant, impliquant une révision chirurgicale. 

Conclusion 

Le positionement chirurgical précis des électrodes épidurales par 

stimulation peropératoire sous anesthésie péridurale garanti une 

efficacité optimale dans le traitement des douleurs chroniques rebelles. 


030 - Protocole de prise en charge neurochirurgicale 

des acouphènes invalidants. 

C.F Litré, Ph. Peruzzi, E. Théret, F Giersky, M .Lévèque, H. Tran, 

P. Rousseau. 

Service de neurochirurgie, Hopital Maison Blanche, Reims 

Introduction 

Les acouphènes invalidants représentent 1% de la population. Les 

différents traitements proposés jusqu'à présent ont des résultats très 

décevants. L’avènement de la stimulation corticale entrouvre un 

nouvel espoir thérapeutique pour ces patients. Nous rapportons ici 

notre expérience sur la prise en charge et le traitement chirurgical 

des acouphènes invalidants. 


Entre 2006 et 2008, 15 patients ont été pris en charge pour acouphènes 

invalidants unilatéraux ou franchement latéralisés. L’âge moyen 

des patients est de 47 ans (35- 71). Tous ont bénéficié d’une consultation 

en neurochirurgie, puis d’une acouphénométrie en ORL. Ils 

ont tous bénéficié ensuite de trois séries de stimulation magnétique 

transcranienne répétitive neuronaviguée (rTMS), controlatérale à 

l’acouphène dominant, avec avant et 12 heures après la stimulation 

une IRMf du cortex auditif. Les décisions thérapeutiques ont été prises 

de façon multidisciplinaire. 


Neuf patients ont répondus à la rTMS, avec variation de l’intensité 

de l’activation du cortex auditif avant et après stimulation sur l’IRMf 

chez 8 patients. Un patient a vu une modification métabolique sans 

amélioration clinique. Deux patients ont pût être implantés, avec mise 

en place de 2 électrodes de type RESUME avec un positionnement 

inédit, plus en arrière qu’à l’accoutumée entre le cortex auditif 

primaire et secondaire. Le suivi moyen est de 18 mois avec une 

amélioration significative et durable dans le temps. 

Conclusion 

Les résultats préliminaires retrouvent une amélioration significative 

après rTMS sur les acouphènes invalidants de préférences unilatéraux, 

et d’origine périphérique. L’approche multidisciplinaire est 

primordiale dans la prise en charge des ces patients. La stimulation 

corticale semble être un traitement fiable, reproductible, à réserver 

toutefois à des patients bien sélectionnés, et motivés. 

39


40 


031 - Traitement de l’Algie Vasculaire de la Face 

chronique réfractaire par Stimulation Cérébrale 

Profonde : résultats d’une Etude Multi-centrique 

Randomisée en double aveugle versus Placebo. 

D. Fontaine, Y. Lazorthes, S. Blond, P. Mertens, JJ. Lemaire, N. 

Fabre, G. Géraud, C. Lucas, F. Dubois, M. Navez, M. Lanteri-Minet. 

CHU de Nice ; CHU de Toulouse ; CHU de Lille ; Hospices Civils de 

Lyon ; CHU de Clermondt Ferrand ; CHU de Saint-Étienne, France 

Introduction 

La stimulation cérébrale profonde a été proposée dans l’algie vasculaire 

de la face (AVF) chronique et réfractaire. L’objectif de cette 

étude était de valider cette approche en conditions contrôlées. 


Les critères d’inclusion étaient: patients avec AVF chronique (>3ans), 

> 1crise /jour, résistante au traitement optimal (vérapamil, lithium 

et association des deux). Les électrodes étaient implantées dans 

l’“hypothalamus postéro-inférieur” ipsilatéral aux douleurs, selon 

les coordonnées précédemment décrites (x=2mm, y=3mm, z=5mm, 

par rapport au milieu de CA-CP). Dans cette étude randomisée versus 

placebo, en cross-over, l’efficacité de la SCP était évaluée en 

comparant la fréquence hebdomadaire des crises d’AVF à la fin de 

chacune de deux séquences de un mois “on” versus “off” (séquence 

placebo). L’efficacité et la tolérance étaient également évaluées à 

l’issue d’une phase ouverte de un an. Les électrodes étaient localisées 

par fusion des IRMs post-opératoires avec l’atlas de Schaltenbrandt 

et un atlas IRM (4,7 Tesla) volumétrique dédié. 


Onze patients ont été opérés. La fréquence hebdomadaire des crises 

n’était pas significativement différente entre les séquences “on” 

et “off”. A l’issue de la phase ouverte (avec ajustement des paramètres 

de stimulation), un an après chirurgie, les crises avaient 

disparu (3 cas), diminué >50% (3 cas) ou étaient inchangées (2 cas) 

(suivi de un an non-atteint pour 3 patients). Tous les contacts efficaces 

n’étaient pas localisés dans l’hypothalamus mais en arrière de celuici. 

Les structures dont la stimulation pourrait être responsable de l’effet 

thérapeutique étaient : substance grise mésencephalique (6/6), 

noyau rouge (6/6), faisceau retroflexe (5/6), faisceau longitudinal médial 

(2/6) et faisceau longitudinal dorsal (4/6). 

Conclusion 

En dépit des résultats négatifs de l’étude contrôlée, les résultats à 

long terme plaident en faveur de l’efficacité de la SCP dans l’AVF 

chronique. Plusieurs facteurs, dont le design de l’étude, peuvent 

expliquer cette discordance et seront discutés. 

032 - Effet lésionnel ou microsubthalamotomie : 

un facteur prédictif immédiat du résultat fonctionnel 

de la stimulation cérébrale profonde dans la maladie 

de Parkinson 

D. Maltête, S. Derrey, N. Chastan, B. Debono, F. Proust, P. Fréger 


Introduction 

Objectif. Déterminer si l'effet lésionnel ou effet de la micro-subthalamotomie 

(mNST) était prédictif de l'amélioration motrice à 

long terme chez les patients opérés d'une maladie de Parkinson par 

implantation bilatérale des noyaux sous-thalamiques. 


Trente patients parkinsoniens consécutifs (âge moyen : 57,9 ± 8.5 

ans ; durée d'évolution : 11.4 ± 3.5 ans) ont été évalués de manière 

prospective : 1) en préopératoire : évaluation suivant le CAPIT ; 2) 

au 3 e jour postopératoire, 12h après l'arrêt du traitement médical et 

avant la mise en route du stimulateur : l'effet de la mNST était défini 

par le pourcentage d'amélioration du score UPDRS III par rapport 

à l'état basal en OFF pré-opératoire ; 3) au 6 e mois postopératoire 

: calcul de l'amélioration du score UPDRS III ON 

stimulation-OFF traitement par rapport à l'état basal pré-opératoire. 

L'intensité (I) globale moyenne de stimulation au 6ème mois 

était définie par : [(I droite + I gauche) / 2]. L'étude de corrélation 

entre l'amélioration motrice à 6 mois, les caractéristiques cliniques 

pré-opératoire, l'intensité globale moyenne et l'effet mNST était 

réalisée à l'aide d'une analyse de régression multiple. 


L'amélioration moyenne du score UPDRS III par l'effet mNST 

était de 27% (tremblement de 42%, rigidité de 37%, bradykinésie de 

25%). Au 6ème mois postopératoire, l'intensité globale moyenne était 

3,06 V ± 0,33. A 6 mois, l'amélioration du score UPDRS III ON 

stimulation-OFF traitement était de 67% par rapport à l'état de base 

(P


033 - Un outil de guidage radioscopique peropératoire 

des électrodes de stimulation cérébrale 

profonde : le Stéréoplan. 

S. Derrey, D. Maltête, N. Chastan, B. Debono, F. Proust, P. Fréger ; 


Introduction 

Le Stéréoplan est un outil de repérage radiologique per-opératoire 

qui permet grâce à la digitalisation de 2 clichés radioscopiques orthogonaux 

de déterminer les coordonnées stéréotaxiques d'un point situé 

dans le volume stéréotaxique. Ce procédé appliqué à la chirurgie 

stéréotaxique permet de définir en per-opératoire les coordonnées 

stéréotaxiques de l'extrémité d'une électrode de test ou celles des plots 

contacts des électrodes définitives. Le but de ce travail était de valider 

l'utilisation et la précision du Stéréoplan chez des patients opérés 

d'une maladie de Parkinson par implantation sous-thalamique. 


Les données de 20 patients consécutifs ont été collectées de manière 

prospective. En per-opératoire, les coordonnées stéréotaxiques de 

l'extrémité de la macro-électrode centrale étaient comparées aux coordonnées 

stéréotaxiques théorique définies par le planning préopératoire 

à 4 hauteurs différentes : i) 10 mm au dessus de la cible 

anatomique, ii) à la cible anatomique, iii) au début du signal électrophysiologique 

de la SNr et iv) à la hauteur du plot 1 de l'électrode 

définitive. En post-opératoire, les coordonnées des plots contacts étaient 

comparées aux coordonnées de l'IRM postopératoire fusionnée 

avec l'imagerie stéréotaxique préopératoire. Les résultats cliniques 

à 6 mois ont été rapportés. 


La différence moyenne entre les coordonnées du Stéréoplan et celles 

du planning pré-opératoire était inférieure à 1 mm dans les 3 

axes. Il en était de même entre les coordonnées du Stéréoplan et celles 

de l'IRM postopératoire. A 6 mois, l'amélioration de l'UPDRS 

III en ON stimulation-OFF traitement était de 70,6%. La réduction 

des dyskinésies et des fluctuations motrices étaient respectivement 

de 85,7% et 87%. 

Conclusion 

Le Stéréoplan est un outil de repérage fiable en per-opératoire qui 

permet de suivre dans les 3 axes x, y et z la progression des électrodes 

vers la cible anatomique et de rapporter en fin de procédure la 

position des plots des électrodes définitives dans le volume stéréotaxique. 


034 - Chirurgie des Gliomes de Grade 2 OMS 

Insulaires : une Série Consécutive de 51 Patients 

H. Duffau, S. Moritz-Gasser, C. Gozé, V. Rigau, L. Taillandier ; 

Hôpital Gui de Chauliac, CHU de Montpellier; CHU de Nancy 

Introduction 

Peu de travaux sur la chirurgie insulaire ont été rapportés, en particulier 

dédiés aux gliomes de grade II OMS (GGII). Nous décrivons 

une série consécutive de 51 patients opérés d’un GGII infiltrant 

l’insula, en détaillant les résultats fonctionnels et oncologiques. Les 

avancées mais aussi limites de cette chirurgie encore rare sont discutées. 


51 patients porteurs d’un GGII insulaire révélé par une épilepsie (dans 

50 cas) ont bénéficié d’une exérèse. L’examen pré-opératoire était 

normal chez 45 patients (88%). Toutes les interventions ont été réalisées 

sous couvert de cartographie électrique cortico-sous-corticale, 

chez 16 patients en condition éveillée. Une analyse en biologie 

moléculaire a été effectuée pour les 15 derniers patients de la série. 


En dépit d’une aggravation post-chirurgicale immédiate dans 30 

cas (59%), tous les patients hormis deux (96%) ont récupéré leur 

statut pré-opératoire, voire se sont améliorés. Sur l’IRM de contrôle, 

77% des résections étaient complètes ou subtotales. Dix patients 

ont été opérés une seconde voire une troisième fois, sans déficit surajouté. 

Quarante deux patients (82%) sont toujours vivants (médiane 

de suivi : 4,5 ans). Sur un plan moléculaire, sur 15 analyses, aucune 

délétion complète 1p19q n’a été retrouvée. 

Conclusion 

La meilleure connaissance de l’anatomie fonctionnelle de l’insula 

et l’utilisation de méthodes de cartographie fonctionnelle per-opératoire 

ont permis de minimiser le risque de déficit permanent, voire 

d’améliorer la qualité de vie dans la chirurgie des GGII insulaires. 

Par ailleurs, l’étendue de la résection et l’impact sur l’histoire naturelle 

du GGII ont été optimisés. Toutefois, cette chirurgie reste difficile, 

particulièrement au niveau de l’espace perforé antérieur et de 

l’insula postérieure dominante. Une voire plusieurs ré-interventions 

peuvent être discutées lorsque la résection initiale n’a pas pu 

être complète, ce d’autant que le profil moléculaire des GGII plaiderait 

en faveur d’une tumeur plus agressive et potentiellement 

moins chimio-sensible. 

41


42 


035 - Ré-intervention dans les gliomes grade II OMS 

en régions éloquentes : une stratégie thérapeutique 

fiable et efficace. 

J. Martino, S. Gil-Robles, P. Gatignol, S. Moritz-Gasser, V. Rigau, 

L. Taillandier, H. Duffau ; 

Département of Neurochirurgie, Hôpital Gui de Chauliac, CHU Montpellier, 

80 Av Augustin Fliche, 34295 Montpellier, France 

Introduction 

Même si encore controversée, la chirurgie est considérée comme 

un traitement efficace pour les gliomes grade II OMS (GGII). Par 

contre, le rôle de la re-opération dans le traitement des GGII récidivants 

n’est pas encore définie, surtout lorsque la tumeur est localisée 

en régions fonctionnelles. Nous analysons l’impact fonctionnel 

et oncologique de la re-intervention des GGII re-évoluant en aires 

éloquentes. 


Nous présentons une série consécutive de 19 malades avec GGII 

en régions éloquentes, ayant bénéficié de deux chirurgies espacées 

d'au moins un an, avec cartographie fonctionnelle per-opératoire 

par électrostimulation. L'étendue de la résection tumorale a systématiquement 

été évaluée par IRM post-opératoire. 


Lors de la première chirurgie, une résection subtotale a été effectuée 

dans 14 cas et une résection partielle dans 5 cas. Lors de la ré-opération, 

la résection était complète dans 1 cas, subtotale dans 13 cas 

et partielle dans 5 cas. Trois patients (15%) ont développé une aggravation 

neurologique mineure dans les 6 à 12 mois après la ré-intervention. 

Par ailleurs, chez 14 des 17 patients (82.4%) avec épilepsie 

chronique pré-opératoire, une réduction ou disparition des crises a 

été obtenue. Seize patients (84.2%) ont repris une vie socio-professionnelle 

normale après la deuxième chirurgie. L'histologie a objectivé 

un passage à l'anaplasie pour 11 tumeurs. Aucun décès n'a été 

à déplorer pendant la durée de suivi médian de 6.6 ans. 

Conclusion 

La re-opération des GGII en régions éloquentes avec cartographie 

électrique per-opératoire permet de maximiser la résection tumorale, 

avec un faible risque de déficit neurologique permanent et 

sévère, grâce aux phénomènes de plasticité cérébrale. Qui plus est, 

la qualité de vie peut également être améliorée grâce à un contrôle 

des crises rebelles au traitement médical. Enfin, une telle attitude a 

un impact favorable sur la survie des patients porteurs de GGII. 

036 - Le ciblage de la sous-unité α1 de la pompe à 

sodium augmente l’effet anti-tumoral du 

temozolomide et de l’association bevacizumabirinotecan 

dans divers modèles expérimentaux de 

glioblastomes humains. 

F. Lefranc, I. Camby, B. Le Calvé, S. Spiegl-Kreinecker, S. Sauvage, 

J. Dewelle, J-F. Gaussin, M. Dehoux, T. Mijatovic, W. Berger, 

R. Kiss ; 

ULB, Bruxelles, Belgique, Université de Vienne, Autriche, Unibioscreen, 

Bruxelles, Belgique 

Introduction 

Nous avons montré (Lefranc et coll., Neurosurgery 2008) qu’en 

ciblant la sous-unité α1 de la pompe à sodium (NaK), il était possible 

d’entraver la prolifération et la migration des cellules U373 de 

glioblastome (GBM) humain. Dans ce travail, nous investiguons in 

vitro l’effet anti-tumoral de ce ciblage et si le fait d’inhiber in vivo 

l’activité de la sous-unité α1 de la NaK peut renforcer le bénéfice thérapeutique 

du temozolomide, des associations bevacizumab-irinotecan 

et procarbazine-carmustine-vincristine (PCV) dans des 

greffes orthotopiques de GBMs humains. 


Nous avons analysé le taux d’expression de la sous-unité α1 de la 

NaK au sein de GBMs provenant de patients opérés, de parenchymes 

cérébraux normaux, de lignées humaines établies et de primocultures 

de GBMs. Nous avons caractérisé l’effet de l’inhibition 

de l’activité de la NaK sur la prolifération de divers GBMs humains 

in vitro par un test colorimétrique MTT et la vidéomicroscopie 

assistée et in vivo sur des souris immunodéficientes porteuses de 

xénogreffes orthotopiques de GBMs humains. Nous avons utilisé 

comme antagonistes de la NaK des cardénolides et un bufadienolide 

dont nous avons comparé l’activité anti-tumorale à des molécules 

utilisées pour combattre les GBMs. 


La sous-unité α1 de la NaK est surexprimée dans la majorité des spécimens 

de GBMs comparativement au cerveau normal. En se liant 

à la sous-unité α1 de la NaK, la molécule UNBS1450 perturbe fortement 

un signalosome impliquant cette sous-unité, l’oncogène Src 

et l’EGFR. Comparée aux autres cardénolides, cette molécule possède 

la meilleure activité anti-tumorale. In vivo, cette molécule augmente 

significativement l’effet anti-tumoral du temozolomide et 

des associations bevacizumab-irinotecan et PCV. 

Conclusion 

La molécule UNBS1450 est entrée en essai clinique de Phase I en 

juin 2008 pour des patients atteints d’un cancer en Belgique et aux 

Pays-Bas. Nous proposerions un essai de Phase II pour les GBMs 

en fin de traitement PCV, avastin-irinotecan ou temozolomide.


037 - Identifier la cellule arachnoïdienne progénitrice 

des méningiomes : intérêt des modèles animaux. 

M. Kalamarides, A.O. Stemmer-Rachamimov*, F. Chareyre, 

M. Niwa-Kawakita, M. Giovannini ; 

AP-HP, Hôpital Beaujon, Service de Neurochirurgie ; Inserm, U674, Paris ; 

* Molecular Neuro-Oncology and Pathology Department, Massachusetts 

General Hospital and Harvard Medical School, Boston, Massachusetts, 

U.S.A. 

Introduction 

Les méningiomes représentent le tiers des tumeurs primitives du système 

nerveux central. Ils prennent leur origine des cellules arachnoïdiennes 

des leptoméninges. L’évènement génétique initiateur 

le plus fréquent (70%) est l’inactivation du gène NF2. Le but de ce 

travail est de pouvoir identifier précisément la population de cellules 

arachnoïdiennes progénitrice des méningiomes. Un modèle murin 

de méningiome a déjà été généré précedemment par inactivation 

du gène Nf2 dans des cellules arachnoïdiennes normales murines 

(technique de knock-out conditionnel). 


Pour cibler l’inactivation du gène Nf2 à une population restreinte 

de cellules arachnoïdiennes, le promoteur de la prostaglandine D2 

synthase (PGDS) a été choisi. Cette enzyme est responsable de la 

biosynthèse de la prostaglandin D2 dans le système nerveux central, 

un facteur lié aux mécanismes du sommeil. PGDS est synthétisé 

par les cellules arachnoïdiennes normales et tumorales. Une 

souris exprimant le gène de la recombinase Cre (permettant d’inactiver 

un gène cible) a été générée et caractérisée. Les souris 

PGDS-Cre Nf2 flox (inactivation du gène Nf2 dans les cellules 

exprimant PGDS- donc une partie des cellules arachnoïdiennes) ont 

été produites et surveillées. 


30% de ces souris ont développé des méningiomes de type fibroblastique 

et méningothélial. De nombreuses petites tumeurs naissantes 

ont été observées. Ces méningiomes étaient localisés au 

niveau de la base du crâne. Il a été monté que l’expression de PGDS 

est prédominante pendant les phases précoces de l’embryogenèse 

au niveau des cellules des leptoméninges d’origine mésodermique 

(par opposition aux cellules leptoméningées de la crête neurale). Il 

est apparu que le moment de l’inactivation du géne Nf2 jouait un 

rôle capital dans la capacité des cellules leptoméningées d’origine 

mésodermique à devenir tumorales. 

Conclusion 

Ce nouveau modèle murin de méningiomes pemet de mieux comprendre 

le type de cellules arachnoïdiennes qui sont à l’origine des 

méningiomes. C'est un nouveau modèle murin essentiel pour valider 

de nouvelles approches thérapeutiques. 


038 - Histoire naturelle des méningiomes dans 

la neurofibromatose de type 2 : 

A propos de 243 tumeurs. 

S. Goutagny, A. Bah Al, D. Henin, A. Couvelard, T. Faillot, A. 

Redondo, M. Kalamarides ; 

Hôpital Beaujon, APHP, Clichy & Faculté de médecine, Paris7, France 

Introduction 

Le développement de schwannome vestibulaire bilatéral est le signe 

caractéristique de la Neurofibromatose 2 (NF2). Les méningiomes 

représentent le deuxième type tumoral par ordre de fréquence. Ce 

travail est consacré à l’étude de l’évolution des méningiomes dans 

une série de patients NF2. 


Nous avons identifié 110 patients NF2 suivis régulièrement avec 

IRM. L’âge moyen au diagnostic et au dernier contrôle était de 30.4 

et 38.7 ans respectivement. Cinquante-quatre patients (49.1%) avec 

méningiome(s) intracrânien(s) ont été inclus dans cette étude rétrospective. 


Le nombre moyen de méningiomes par patient était de 4.5 (nombre 

total de 243). La majorité des tumeurs était localisée au niveau 

de la convexité, de la région parasagittale et de la faux. Vingt-cinq 

patients avaient 1 ou 2 méningiomes ; les 29 autres au moins 3. Pendant 

une durée de suivis de 8 ans, seulement 3 nouveaux méningiomes 

sont apparus (3/243 tumeurs); 24 patients (44%) ont été opérés d’un 

méningiome symptomatique au moins une fois, soit un total de 31 

tumeurs (13%). Différents facteurs prédictifs ont été identifiés. L’examen 

anatomopathologique a montré des caractéristiques histologiques 

d’agressivité (grades 2 et 3) dans 30%, bien plus fréquemment que 

dans les méningiomes sporadiques (10-15%). Cette observation est 

probablement liée au biais d’avoir réséqué chez ces patients NF2 seulement 

des méningiomes en pleine croissance et symptomatiques 

(avec possibilité d’une progression histologique maligne à partir 

d’une tumeur initialement bénigne). 

Conclusion 

La prise en charge des patients NF2 nécessite de connaitre l’histoire 

naturelle des différentes tumeurs. Cette étude sur une population 

large de patients NF2 donne des éléments de réflexion, y 

compris pour les méningiomes sporadiques. Il semble qu’un traitement 

préventif des méningiomes n’est pas justifié étant donné la 

faible proportion de tumeurs symptomatiques (13% sur la période 

d’étude). Un traitement doit être réservé aux tumeurs en croissance 

et/ou symptomatique. 

43


44 


039 - Prise en charge des glioblastomes par approche 

combinée : a propos d’une série de 400 patients 

consécutifs traites à Reims entre 2000 et 2006. 

C. F. Littré, J. Duntze , Ph. Colin, E. Théret, C. Eap, Ph. Peruzzi, 

P. Rousseaux ; 

Service de neurochirurgie, hôpital maison blanche, Reims 

Introduction 

Bien que le pronostic vital des patients atteints de glioblastome reste 

particulièrement mauvais, de récentes modifications des prises en 

charge thérapeutiques ont permis d’observer une amélioration significative 

de ce pronostic. Le protocole de radiothérapie et chimiothérapie 

concomitante par témozolomide établi par Stupp et son équipe 

(NEJM, 2005) constitue une avancée indéniable en la matière. Nous 

rapportons l’expérience rémoise en présentant une série monocentrique 

de 400 patients consécutifs présentant un glioblastome et 

ayant pu bénéficier d’une exérèse chirurgicale suivie d’une radiothérapie 

avec chimiothérapie concomitante. 


400 patients ont été pris en charge pour un glioblastome, entre 2000 

et 2006 au CHU de Reims. Tous ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale 

puis d’une radiothérapie stéréotaxique fractionnée (54 Gy 

à raison de 30 séances d’irradiation de 1.8 gy réparties sur 6 semaines) 

avec témozolomide concomitant (75 mg/m 2 ). La prise en charge 

ainsi que le suivi a été multidisciplinaire. Les paramètres étudiés 

s’intéressent précisément au taux ainsi qu’à la qualité de survie. 


L’âge moyen à la prise en charge est de 57 ans (16 – 86). Les résultats 

sur la qualité de vie retrouvent peu d’effets secondaires liées au 

différents traitement (


041 - Le simple suivi radiologique des schwannomes 

vestibulaires de stade 1 de Koos : 

évaluation prospective. 

J. Régis, S. Yomo, C. Delsanti, J-C. Péragut, J- M. Thomassin, P- H. 

Roche. 

Service de Neurochirurgie Fonctionnelle CHU Timone Marseille APHM- 

INSERM U751 

Introduction 

Notre équipe a toujours proposé aux patients porteurs de schwannomes 

vestibulaires (VS) intracanaliculaires (Koos I) un simple suivi 

radiologique et suivi prospectivement ceux retenant cette proposition. 


Quarante sept patients (22 hommes, 25 femmes) porteurs d’un VS 

Koos I ont été suivi prospectivement par IRM. L’âge médian à l’inclusion 

était 54,4 ans (20-71 ans). Le suivi moyen était 43,8 mois 

(± 40) allant de 9 à 222 mois. L’échec éait défini comme une croissance 

tumorale significative et/ou une dégradation auditive conduisant 

a une exérèse microchirurgicale. 


Un échec fut constaté dans 35 cas (75%), le simple suivi étant toujours 

en cours pour 12 patients (25%). Chez 10 patients la tumeur 

resta de taille inchangée (21.3%) alors que chez 36 elle augmenta (76.6%) 

et chez un patient la tumeur diminua. Chez 40 patients présentant 

initialement une audition utile de classe I ou II de Gardner et Robertson 

(GR) 24 patients (60%) ne changèrent pas de classe. Quinze 

patients (37,5%) firent l’expérience d’une baisse de plus de 10 dB et 

2 devinrent complètement sourds. L’audition s’améliora chez un 

patient (2,5%) de 56.3 dB a 43.8 dB sur 39.5 mois de suivi. 

Conclusion 

Ces données suggèrent que la stratégie du simple suivi expose les 

patients a un risque important de dégradation auditive et de croissance 

tumorale. Ces deux événements peuvent survenir de façon 

indépendante. Ces informations doivent être exposées aux patients 

lors du choix d'une prise en charge thérapeutique. Le suivi IRM et 

audiométrique doivent être particuliérement attentifs lorsque cette 

stratégie est retenue. 

042 - Faut-il continuer de prendre en charge les 

accidents hemorragiques des AVK en neurochirurgie ? 

E. Theret, J. Duntze, C. Eap , C-F. Litré, P. Peruzzi, P. Rousseaux ; 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims 

Introduction 

La prescription d' AVK est fréquente surtout chez les personnes 

âgées, compliquée fréquemment d’hémorragie intra-crânienne et 

rachidienne : les services de Neurochirurgie sont alors souvent sollicités.Nous 

comparons le traitement neurochirurgical versus traitement 

médical bien conduit, en fonction des localisations. 



Dans le service de Neurochirurgie du CHU de Reims, ne possédant 

pas de neuro-réanimation, entre 2002 et 2007 :98 dossiers dont 

38 femmes et 60 hommes,entre 41 et 88 ans, répartis en 6 types 

d’hémorragies : Hématome intra-parenchymateux sus-tentoriel 

(Intra sus), sous-tentoriel (Intra sous), hémorragie méningée, Hématome 

sous dural aigu, sous dural chronique, et Hématome rachidien 

; et parmi elles, celles qui ont été opérées ou non. L'indication 

des AVK est parfois discutable voire injustifié. Comparaison des 

surdosages (TP; INR) et le type d’hémorragie. Le devenir étant 

réparti par GOS(1=décès, 2=état végétatif, 3=séquelles majeures, 

4=séquelles mineures, 5=bonne récupération). 


39 HDSC, aucun surdosage voire coagulation normale, tous sauf 

1 ont été opérés;36 sont GOS 4 ou 5. On ne retrouve pas plus HSDC 

sous AVK et hors AVK : il s’agit donc d’une entité à part, et non 

une complication des AVK et décidons de les exclure des autres 

types d’hémorragies. 21 HSDA, 8 non opérés sont soit GOS 4 ou 

5, alors que les 13 opérés sont GOS entre 1 à 3(n=7) et 4 à 5(n=5) 

20 Intras sus, opérés(n=5) ou non(n=15), les GOS sont sensiblement 

identiques, surtout si utilisation de PPSB 6 Intras sous, 2 opérés 

: GOS 1(n=1) et l’autre sorti de l’étude ; 4 non opérés tous GOS 

4 ou 5 5 HM, 2 ont été opérées d’un anévrisme découvert, 3 non opérés 

GOS 3, 4 et 5 7 rachis, 6 opérés : GOS 1(n=3), GOS 3(n=2) et 

4(n=1) et 1 non opéré : GOS 5 

Conclusion 

L’utilisation des AVK pose un problème pour les neurochirurgiens, 

alors que pour certaines localisations, un traitement médical bien 

conduit permet d’obtenir les mêmes résultats qu’un traitement chirurgical. 

043 - Hémorragies intracrâniennes et anticoagulants 

oraux : étude des facteurs pronostiques à partir 

d’une série de 186 cas. 

S. Colnat-Coulbois, F. Cosserat, O. Klein , G.Audibert , J.M. Virion, 

P. Trechot , C.Pinelli , T.Civit , J. Auque. 

Département de Neurochirurgie, CHU de Nancy 

Introduction 

Les hémorragies intracrâniennes au cours d’un traitement anticoagulant 

sont des accidents rares mais associés à une mortalité élevée. 

L’âge, l’hypertension artérielle, l’intensité de l’anticoagulation 

favorisent leur survenue. Les facteurs pronostiques sont mal définis 

pour ce qui concerne les hématomes sous-duraux. Nous rapportons 

notre expérience dans la prise en charge des hémorragies intracrâniennes 

associés à un traitement par anticoagulants oraux en 

étudiant particulièrement les facteurs pronostiques. 


Nous avons étudié rétrospectivement 186 patients admis dans notre 

institution entre 2000 et 2006 pour une hémorragie intracrânienne 

45


46 


lors d’un traitement par antivitamine K. L’analyse statistique a été 

conduite sur l’échantillon global et sur le sous-groupe des hématomes 

sous duraux. Le facteur étudié était binaire portant sur l’évolution 

(guérison ou décès) croisé avec différentes variables. 


L’âge moyen de la population était de 70.6 ans. 113 patients présentaient 

un hématome sous dural. Dans la population globale, l’analyse 

multivariée retrouvait comme facteur individuel de mauvais 

pronostic l’âge et le coma à l’admission. Les céphalées étaient, par 

contre, un facteur de bon pronostic. Dans le sous-groupe des patients 

ayant présenté un hématome sous dural, les mêmes facteurs de 

mauvais pronostic étaient retrouvés. Le caractère chronique de l’hématome 

serait un facteur de bon pronostic comme les céphalées. 

Conclusion 

Certains des facteurs pronostiques identifiés ont déjà été mis en évidence 

pour les hémorragies intracrâniennes en dehors d’un traitement 

anticoagulant. D’autres comme les céphalées n’avaient jamais 

été décrits. Notre étude permet de guider la prise en charge thérapeutique 

de ces patients 

044 - Méningiomes du Sinus Caverneux à extensions 

extracaverneuses : Technique chirurgicale. Série de 

170 patients. (Démonstration vidéo). 

S. Moucharrafie, J. Leston, M.Nebbal, M. Sindou ; 

Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon, France. 

Introduction 

Les méningiomes du Sinus Caverneux (SC) constituent une entité 

de méningiomes de la base difficiles à traiter de part leur localisation 

« critique ». Au cours de ces dernières années il s’est progressivement 

établi que les méningiomes du SC restant enclos dans la 

loge parasellaire pouvaient faire l’objet d’une simple surveillance s’ils 

demeuraient a- ou pauci-symptomatiques, et relevaient préférentiellement 

de la radiochirurgie stéreotaxique s’ils manifestaient une 

croissance rapide. Pour les méningiomes avec extension (s) extracaverneuse 

(s) le consensus est d’effectuer la résection chirurgicale 

des (seuls) prolongements extracaverneux. A partir d’une série de 

170 patients opérés au cours des deux dernières décennies, les auteurs 

présentent la technique chirurgicale mise en œuvre. 


La craniotomie est fronto-ptériono- temporale avec ostéotomie-dedépose 

orbito- zygomatique. Le méningiome est ensuite dévascularisé 

par exposition extradurale de la fosse cérébrale moyenne 

(Foramens : Spinosum, Ovale, Retundum) et de la fissure-orbitairesupérieure, 

avec contrôle de la carotide interne proximale (C5-C6) 

au Foramen Lacerum et par squelettisation du canal carotidien pétreux, 

et distale ( C3) après clinoidectomie antérieure. Après abord 

intradural, les portions extracaverneuses supéro-et latéro-caverneuses 

sont réséquées à travers les espaces (triangles) : rétrocarotidien, 

inter-optico-carotidien et inter-optique. L’éventuel prolongement 

pétroclival, s’il est petit est extirpé par abord transtentoriel, s’il est 

volumineux par une chirurgie secondaire rétro- et pré-sigmoidienne 

rétrolabyrinthique. 


La morbilité s’est élevée à 3 % et la morbidité : déficit hémicorporel/aphasie 

à 5%, aggravation de paralysies de nerfs craniens à 9%- 

29% selon les nerfs. La résection des (seules) extensions 

extracaverneuses a obtenu la quiescence de la tumeur dans 87% 

(Analyse Kaplan-Meier). Seuls les 13% de tumeurs qui se sont remises 

à évoluer ont été soumises à une radiothérapie complémentaire 

Conclusion 

Ces résultats suggèrent que le traitement radiochirurgical soit seulement 

entrepris si le résidu intracaverneux évolue. 

045 - Technique de dédoublement de dure-mère pour 

le traitement de la malformation de Chiari. 

Série de 11 cas, avec études clinique, radiologique, 

histologique et biomécanique. 

D. Chauvet, A.Carpentier, M.Polivka, J.Crepin, JM.Allain, B.George ; 

Service de Neurochirurgie Hôpital Lariboisière - Paris, LMS UMR 

7649 Ecole Polytechnique - Palaiseau 

Introduction 

De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites pour traiter 

les malformations de Chiari. L’une d’elles consiste en un dédoublement 

dural sans ouverture du feuillet interne, minimisant ainsi 

les risques de fuite de LCR. Pour évaluer cette technique nous avons 

réalisé une étude clinico-radiologique, en y associant une étude histologique 

des feuillets duraux et une étude biomécanique in vitro 

pour objectiver la capacité d’extensibilité d’une dure-mère amincie. 


11 patients ont été opérés par technique de dédoublement de duremère 

: 2 hommes, 9 femmes avec un age moyen de 32 ans. Le suivi 

moyen est de 18 mois. Une analyse histologique de l’orientation 

des fibres de collagène de 47 échantillons duraux de la fosse postérieure 

a été réalisée sur sujets anatomiques, complétée par des tests 

biomécaniques de traction entre échantillons duraux intacts et 

dédoublés. 


Les 11 patients ont vu une disparition des céphalées et cervicalgies. 

Les vertiges et paresthésies ont été améliorés pour respectivement 

2 et 3 patients. Aucune complication (fuite de LCR, méningocèle, 

méningite) ou réintervention n'a été recensée. Sur l’IRM post-opératoire, 

10 patients ont une jonction cervico-occipitale libre. Les 

analyses histologiques ont montré une grande variabilité inter et 

intra-individuelle de la structure durale, avec une orientation verticale 

des fibres de collagène. Les tests biomécaniques ont montré 

un comportement purement élastique (déformation de faible amplitude 

et réversible) de la dure mère intacte et un comportement « élastoplastique 

» (déformation de grande amplitude et irréversible) de la 

dure-mère amincie.


Conclusion 

La technique de dédoublement de dure-mère présente un intérêt dans 

le traitement de la malformation de Chiari avec une efficacité qui 

semble superposable aux autres méthodes, tout en réduisant les 

risques de fuite de LCR. Les résultats radiologiques et biomécaniques 

démontrent la capacité d’extensibilité de la dure-mère dédoublée. 

Ces résultats préliminaires devront être confirmés par une 

étude de plus grande ampleur. 

046 - Intérêt de l’hypnose en neurochirurgie 

S. Morar, N. Aghakhani, F. Parker, G. Paradot, M. Choukri, M. 

Tadié 

Service de Neurochirurgie de Bicêtre 

Introduction 

L’hypnose est de plus en plus utilisée en médecine mais très rarement 

en neurochirurgie. Cette technique a été introduite récemment dans 

le service dans le but d’améliorer le confort des patients et de réduire 

la douleur per et post opératoire. Nous présentons ici nos résultats 

préliminaires qui constituerons la base des futurs protocoles. 


La technique hypnotique utilisée pour les interventions chirurgicales 

(4 biopsies stéréotaxiques et 3 hématomes sous duraux) est 

toujours la même : 1. induction de l’état hypnotique (3 à 15 minutes) 

par fixation de l’attention. 2. l’état de conscience modifié avec 

suggestion directe d’absence de douleur. 3. le réveil avec suggestions 

directes. Les critères d’évaluation sont : 1. la dose d’anesthésique 

locale utilisée pendant la procédure comparée aux doses 

habituelles. 2. le confort du patient évalué à l’aide d’une échelle de 

satisfaction. 3. impression subjective du patient. Pour les de céphalées 

post hémorragie méningée (4 cas) la technique a été adaptée à 

chaque patient. Le choix s’est porté plutôt sur métaphores, amnésie, 

substitution, déplacement, dissociation, interprétation, fractionnement, 

distorsion du temps. 


Concernant les interventions chirurgicales les résultats ont été très 

satisfaisants, avec l’absence de douleur per et post opératoire dans 

tous les cas (EVA 0). Tous les patients déclarent garder un souvenir 

très agréable de l’intervention. Pour les douleurs aiguës les résultats 

jusqu'à présent sont très bons (disparition des céphalées en une 

seule séance). 

Conclusion 

L’hypnose médicale peut être une alternative à l’anesthésie générale 

dans certaines situations. On obtient un confort maximal pour le patient 

et le chirurgien pour des interventions dites simples. Cette méthode 

peut être développée et utilisée dans la chirurgie réveillée. Pour le 

domaine de la douleur l’intérêt n’est plus à démontrer, nos résultats 

confirment ceux obtenus par beaucoup de centres douleur. 


047 - A propos de 33 cas de métastases cérébrales 

traitées par radiochirurgie stéréotaxique : 

conséquences de l’accident de surexposition 

de Toulouse. 

B Debono, I.Latorzeff, P-Y. Borius, J-A. Lotterie, J-Y. Plas, P. Bousquet, 

J. Sabatier, A. Durand, P. Duthil, P. Gourmelon, Y. Lazorthes 

Unité de Radiochirurgie Stéréotaxique, Services de Neurochirurgie, CHU 

Toulouse, Clinique des Cèdres et IRSN 

Introduction 

Evaluer l’évolution clinique et radiologique des patients porteurs de 

métastase(s) traités par radiochirurgie stéréotaxique pendant la 

période de l’accident de surexposition survenu au centre de Toulouse. 


Entre avril 2006 et mars 2007, 33 patients porteurs de 57 métastases 

ont été traités par radiochirurgie dans l'unité de radiochirurgie 

de Toulouse (Novalis®, BrainLab). Une erreur initiale dans l’estimation 

du facteur de diffusé a abouti à une surexposition aux radiations 

ionisantes dont le niveau est influencé par la taille des champs 

d’irradiation. Le délai de suivi moyen était de 12 mois. L’âge médian 

était de 55 ans [35-85]. L’index de Karnofsky médian était de 87%. 

Vingt et un patients (64%) étaient porteurs d’une métastase unique. 

La néoplasie primitive concernait le poumon (16 cas), le rein (9 cas), 

le sein (5 cas), la vessie (1 cas), le cardia (1 cas), mélanome (1 cas). 

Le volume tumoral moyen était de 3,2 cc [0,04-14,07]. 


La dose moyenne prescrite à l’isocentre était de 20 Gy [10-23], la dose 

délivrée moyenne était de 31,5 Gy [13-52], soit un surdosage moyen 

de 61,2 % [5,6- 226,8]. La médiane de survie était de 15 mois, le taux 

de survie à 6 mois était de 79,4% et celui à 12 mois de 59,1%. Un cas 

(3%) de morbidité spécifique a été rapporté. L’étude de la relation 

entre volume des métastases et l’index de risque IR (=dose x volume) 

ainsi que celle de la relation entre délai de survenu des décès et IR, 

n’ont pas mis en évidence de relation entre surexposition et survenu 

des décès. 

Conclusion 

Les taux et délais de survie observés dans la série des patients traités 

pour métastases par radiochirurgie et surirradiés ne sont pas 

inférieurs aux résultats de la littérature internationale. Les décès 

relevés ne sont pas liés au surdosage et relèvent de la pathologie 

néoplasique causale. 

47


48 


048 - L'abord transcalleux antérieur dans les tumeurs 

du troisième ventricule 

A Morsli, I. Bahloul R. Messerer, N. Mansouri, T. Benbouzid 

Service de neurochirurgie CHU de Bab el oued Alger Algérie 

Introduction 

L’abord transcalleux antérieur est l’alternative de choix pour l’abord 

des tumeurs du troisième ventricule. L’exposition transcalleuse 

transforaminale uni ou bilatérale est indiqué lorsque les trous 

de Monro sont largement ouverts par la lésion, permettant l’exérèse 

de celles situées au niveau de la partie antérieure et moyenne du V3 ; 

les lésions postérieures dont l’exposition reste impossible à travers 

les foramens de Monro seront opérées par une extension postérieure 

de l’abord, transchoroidien, sous choroïdien ou intertrigonal. 


Sur une période de cinq ans (2003-2007), nous avons réalisé 32 

abords transcalleux antérieurs, 25 étaient réalisés à travers des trous 

de Monro dilatés, Les lésions étaient localisées au niveau du plancher 

du V3 dans quatre cas, et au niveau de son toit dans 19 cas. 

Dans deux cas nous avons réalisé un abord mixte transcalleux antérieur 

et fronto-temporal . L'extension postérieure de l’abord transforaminal 

était réalisée dans sept cas, transchoroidiens dans quatre 

cas et intertrigonal dans trois cas. 


L’exérèse était totale dans 21 cas (82,6%). Les complications dans cette 

chirurgie sont liées au siége de la tumeur, dans les tumeurs du plancher 

du V3 c’est les troubles hypothalamiques qui sont au premier 

plan, alors que dans les lésions qui s’insèrent au niveau du toit du V3 

on retrouve plutôt les troubles de la mémoire récente. 

Conclusion 

La disponibilité d’abords chirurgicaux multiples, pose le problème 

du choix la meilleure approche ; les tumeurs confinées dans la cavité 

du V3 seront opérées par une voie transcalleuse antérieure, à travers 

les trous de Monro ; si la lésion possède une insertion postérieure 

large le long du toit du V3, ou que la lésion est située au niveau de 

la partie postérieure du V3, une extension de cet abord est réalisée, 

par une voie transchoroidienne, ou intertrigonale. 

049 - Chirurgie vidéoendoscopique endonasale des 

adénomes hypophysaires. résultats, complications et 

commentaires sur 113 cas consécutifs. 

H. Dufour, G. Pech-Gourg, Th. Graillon, Th. Brue, I. Morange, T. 

Adetchessi, Y. Benhima, U. Acosta, P. Metellus, S. Fuentes, F. Grisoli. 

CHU Timone Marseille, Sce de Neurochirurgie et d'endocrinomogie 

Introduction 

La technique vidéoendoscopique est en passe de s'imposer comme 

la technique de référence pour le traitement chirurgical des adé- 

nomes hypophysaires. A propos de notre expérience de 113 adénomes, 

nous proposons d'apporter nos commentaires concernant nos résultats 

endocriniens et nos complications. 


113 patients âgés de 18 à 85 ans ont été opérés d’un adénome hypophysaire 

par voie transnarinaire endonasale endoscopique selon 

la technique de Cappabianca et Jho. Notre série comporte 30 acromégales, 

16 prolactinomes, 6 maladies de Cushing et 61 adénomes 

non fonctionnels (ANF). Il y avait 21 microadénomes et 92 macroadénomes 

(61 ANF, 24 acromégales, 7 macroprolactinomes). 


63 % des IRM post-opératoires des adénomes non fonctionnels ne 

montraient pas de résidu adénomateux, 13% étaient douteuses, 20% 

montraient un résidu adénomateux non évolutif, 4% montraient 

un résidu adénomateux évolutif qui doit être traité par radiochirurgie 

gammaKnife. Sur les 62% qui présentaient des signes visuels 

en préopératoire, 80% se sont normalisés ou améliorés en post-opératoires. 

19% ne se sont pas améliorés. 72% des 30 acromégales ont 

tous les critères de rémission. 13% sont cliniquement en rémission, 

ont une IgF1 normale mais ont une HPO anormale. Dans 15% des 

cas la rémission n’a pas été obtenue. 91% des prolactinomes sont en 

rémission. Complications : 2 aggravations visuelles, un décès par méningite, 

4 rhinorrhées, 5 epistaxis, 1 anévrysme carotidien qui a du être 

embolisé, 6 diabètes insipide transitoire et un définitif. 

Conclusion 

Comparés aux données récentes de la littérature, les résultats sont 

identiques à ceux obtenus par microchirurgie, voire supérieure pour 

les macroadénomes. Les taux de complications infectieuse et fuite 

de LCR sont plus importants qu’avec la microchirurgie et ne sont 

observés que pour les macroadénomes, probablement dus aux difficultés 

de reconstruction inhérentes à une technique qui permet 

une ouverture beaucoup plus large du plancher sellaire amenant donc 

une moins bonne fiabilité de reconstruction. 

050 - Efficacité à long terme de la ventriculocisternostomie 

endoscopique du 3 e ventricule. 

F Proust, A. Melot, S. Derrey, S. Lesvèque, O. Langlois, P. Fréger, 

F. Proust. Rouen 

Introduction 

La ventriculocisternostomie endoscopique (VCE) du 3 e ventricule 

(V3) constitue une alternative à la dérivation interne du liquide cérébrospinale. 

L’objectif était de déterminer l’efficacité à long terme de 

la VCE dans l’hydrocéphalie non-communicante. 


La série longitudinale, consécutive et rétrospective, incluait 87 

patients [âge moyen : 37 ans ; extrêmes : 0,2-74 ans] avec hydrocéphalie 

non-communicante traitée par VCE mécanique. Le critère 

de jugement principal d’efficacité était la résolution des symptômes 

sans dérivation interne. Les critères de jugement secondaires


étaient la modification de dimension interthalamique du V3 et la survenue 

de complications. La durée du suivi variait entre 0,7 mois et 

9 ans (moyenne : 3,7 années). 


A long terme, la proportion de succès de la VCE était de 74% [n = 

64] après une première procédure, de 86,2% [n = 75] après un 

second temps endoscopique. Dans les 6 mois, une dérivation interne 

était nécessaire chez 13,8% de notre population [n = 11]. Les causes 

de l’hydrocéphalie étaient une sténose primaire ou secondaire 

de l’acqueduc chez 75% des patients, une lésion de la fosse postérieure 

chez 20% et une infection ou hémorragie chez 5%. Une réduction 

significative de taille du V3 était observée chez 78% des patients. Après 

VCE, un diabète insipide était observé chez 2,3% des patients [n = 

2]. 

Conclusion 

La VCE est une procédure à faible morbidité et haute proportion 

de succès permettant un contrôle prolongé de l’hydrocéphalie. 

Cependant à l’instar de la dérivation interne, une surveillance prolongée, 

clinique et iconographique, reste recommandée. 

051 - Résonance magnétique nucléaire 

intraopératoire 3.0 tesla pour l’évaluation de 

l’étendue de l’exérèse par voie transsphénoïdale des 

macroadénomes hypophysaires. Résultats 

préliminaires d’une série de 27 patients. 

E. Fomekong, F. Waterkeyn, M-A. Docquier, T. Duprez, C. Raftopoulos. 

UCL, Bruxelles 

Introduction 

L’objectif principal de la chirurgie des macroadénomes hypophysaires 

est la résection complète. Dans ce travail nous décrivons notre 

expérience dans l’usage de la Résonance magnétique nucléaire 

intraopératoire (iMRI) pour évaluer l’étendue de l’exérèse des 

macroadénomes hypophysaires opérés par voie transsphénoïdale 

(VTS). 


Depuis 2006, nous utilisons un concept de RMN à 3.0 Tesla partagé 

par la radiologie et la neurochirurgie. Sur le plan architectural, ce 

concept novateur permet, par un système d’équilibration des flux 

d’air et de transfert de table opératoire motorisée sur rails, de conduire 

un patient endormi en iMRI pour contrôler la qualité de l’exérèse 

tumoral et, le cas échéant de poursuivre la chirurgie sans le réveiller. 

Vingt sept patients consécutifs porteurs d’un macroadénome hypophysaire 

ont été inclus dans cette étude et opérés par VTS. L’âge moyen 

était de 52 ans, et 10 étaient des femmes (37%). Les images acquises 

sont mises sur le réseau et interprétées conjointement avec le 

neuroradiologue. En cas de découverte d’un résidu accessible, l’intervention 

chirurgicale est immédiatement poursuivie. 



Vingt cinq patients ont bénéficié de l’iMRI, deux étant exclus pour 

des raisons liées à l’accès à l’iRMI (délai > 2h). Le délai moyen d’accès 

à la résonance était de 35 minutes. Seulement deux problèmes 

de transfert de table ont été rencontrés. Une discordance entre l’impression 

peropératoire et l’imagerie intraopératoire a été relevée 

dans 3 cas conduisant à une reprise chirurgicale. Pour deux cas le 

chirurgien évaluait l’exérèse de subtotale (≥ 80%) alors que l’iRMI 

la qualifiait de partielle à 60%. Pour le 3e cas elle était estimée totale 

mais l’iMRI montrait une exérèse 80%. 

Conclusion 

L’iMRI 3.0 Tesla peut être utilisée dans de bonnes conditions de 

sécurité et de fiabilité pour évaluer l’étendue de l’exérèse d’un 

macroadénome hypophysaire au cours de la chirurgie par VTS. 

Elle permet dans certains cas de guider un second temps opératoire 

immédiat. 

052 - Étude rétrospective sur la réalisation 

concomitante de DVP et Trachéotomie. 

R. Seizeur, V. Allano, A. Simon, B. Rossignol, H. Person, P. Dam- 

Hieu, G. Besson; CHU Brest 

Introduction 

Chez les patients hospitalisés en neuroréanimation, il n’est pas rare 

de devoir réaliser une dérivation ventriculo-peritonéale (DVP) et une 

trachéotomie, en raison de la survenue d’une hydrocéphalie secondaire 

et la nécessité d’un sevrage ventilatoire. Le but de cette étude 

est de déterminer les avantages et les inconvénients de réalisation 

des 2 gestes dans le même temps opératoire. 


Nous avons recherché dans tous les dossiers des patients opérés des 

deux gestes durant la période 2000-2008, le motif initial d’hospitalisation, 

la durée éventuelle de drainage ventriculaire externe, le 

délai entre la réalisation de la DVP et de la trachéotomie, le mode 

de réalisation de la trachéotomie, et la survenue de complications 

infectieuses. 


41 dossiers ont été étudiés, il existe une prédominance masculine 

(H/F : 1,59), l’âge moyen était de 63,43. Les deux gestes ont été 

réalisés en 1 temps chez 15 patients. La trachéotomie était réalisée 

en moyenne 7,4 jours avant la DVP [-66 ; +21]. Quatre infections 

de DVP ont été retrouvées, 2 après réalisation concomitante des 2 

gestes, 1 après Trachéotomie première et 1 après trachéotomie 

seconde. 

Conclusion 

En raison de contre-indication ou d’échec de trachéotomie percutanée 

nous sommes parfois amené à réaliser les deux gestes au bloc 

opératoire. Dans cette étude, nous ne retrouvons pas plus de complications 

après réalisation concomitante d’une DVP et d’une trachéotomie 

qu’en cas de DVP différée par rapport à la trachéotomie 

49


50 


et ce quel que soit le délai. Bien que cette série soit rétrospective 

avec un effectif limité, nous pensons qu’il est possible de réaliser les 

deux gestes dans le même temps opératoire sans augmenter les 

risques infectieux. Ceci permet de procéder aux deux sevrages en 

même temps. Le gain de temps d’hospitalisation en réanimation 

n’est par contre pas démontré 

053 - Caractérisation du tenseur de diffusion basée 

sur un modèle toroïdal : Application à la structure 

cérébrale et perspectives. 

P. Métellus, C. Mekkaoui, A-J. Sinusas Todd, R. Constable, M. Jackowski; 

Université de Yale, New Haven, USA et CHU Timone, Marseille 

Introduction 

Le but de cette étude est d’introduire et d’appliquer la représentation 

toroïdale du tenseur de diffusion à l’analyse et à la visualisation 

des images en IRM du cerveau sain et tumoral. 


Un patient sain sans antécédents médicaux et un patient atteint d’un 

glioblastome se sont prêtés à cette étude après avoir signé un consentement 

éclairé. Les acquisitions en imagerie par tenseur de diffusion 

ont été réalisées sur une IRM Siemens 3.0 Tesla. Une séquence echo 

planar imaging (EPI), 32 directions (FoV= 320x320 mm 2 , TR=4700ms, 

TR=76 ms) avec deux valeurs de b, 0 et 800 s/mm 2 a été utilisée. 


A la différence du modèle ellipsoïdal et des superquadriques, les 

toroïdes ont l’avantage de permettre une meilleure caractérisation 

de l’organisation des fibres et de leur microstructure. Afin de caractériser 

l’architecture axonale, 2 paramètres basés sur les toroïdes 

sont introduits, le volume toroïdal et le ratio du volume toroïdal. 

Ces deux paramètres décrivent une nouvelle approche de l’indice 

de diffusivité et du coefficient d’anisotropie, respectivement. Pour 

la première fois, nous avons appliqué cette méthodologie à l’étude 

en IRM du cerveau sain et tumoral et démontré à la fois sa faisabilité 

mais également l’amélioration de l’information apportée en 

terme de description de la connectivité sous corticale et d’analyse 

de la structure tissulaire. 

Conclusion 

Les résultats préliminaires obtenus semblent indiquer que l’analyse 

du tenseur de diffusion utilisant notre méthodologie constitue 

un outil puissant potentiellement intéressant dans l’exploration des 

tumeurs cérébrales et notamment gliales. 

054 - Endoscopie et résonance magnétique intraopératoire 

dans la chirurgie de la selle turcique. 

O. De Witte, A. Vandesteene, S. Hassid ; 

Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique 

Introduction 

La chirurgie minimale invasive est en plein essor et la chirurgie de 

la selle turcique a suivi, grâce au développement de l’endoscopie. 

La qualité de résection reste difficile à évaluer. L’imagerie intra-opératoire 

permet de mieux contrôler la résection. Depuis janvier 2007, 

nous développons la chirurgie endoscopique pour toutes les lésions 

de la base antérieure du crâne. Cette chirurgie est pratiquée par une 

équipe pluridisciplinaire neurochirurgiens/ORL. Nous rapportons 

notre expérience de 31 patients traité par une approche endoscopique 

et une imagerie intra-opératoire pour des lésions sellaire. 


Une mise au point identique : RMN, tomodensito-métrie sinusale 

(3D) et bilan endocrinologique. L’intervention s’effectue sous contrôle 

du Polestar N20. Un endoscope rigide de 30° (Olympus) est utilisé. 

Lorsque la résection est considérée comme complète, l’imagerie 

est contrôlée. 


Trente neuf patients ont été admis et 31 ont été traités par endoscopie 

et imagerie intra-opératoire, dont 26 adénomes (8 PRL, 4 GH, 

3 ACTH, 11 NS), 2 chordomes, 1 germinome, 1 hypophysite. Un 

abord unilatéral a été réalisé chez 30 patients . Une corrélation entre 

l’image endoscopique et l’imagerie de résonance a été observée 

chez 29 patients. Pour les deux autres, un résidu (RMN per-op) est 

mis en évidence à la fin mais non visualisé en endoscopie et à la 

RMN de contrôle réalisée 8 semaines après. Une fistule de LCR a 

nécessité une reprise (toujours par voie endoscopique). Nous déplorons 

un décès sur une HSA (rupture d’un anévrisme de carotide 

interne gauche). Les suites opératoires sont assez simples et la durée 

d’hospitalisation d’une moyenne de 5 jours. 

Conclusion 

L’endoscopie représente une approche tout à fait raisonnable pour 

toutes les lésions de la région sellaire. La combinaison de l’endoscopie 

à la RMN per-opératoire démontre que la vue directe (endoscopique) 

est corrélée à l’imagerie de contrôle. 

055 - DNET : Stratégie chirurgicale et contrôle 

des crises chez l'enfant. 

G. Lena, K. Minkin, O. Klein, D. Scavarda, J. Mancini, Marseille 

Introduction 

Les DNET sont le plus souvent associées à des Epilepsies Pharmaco-Résistantes 

qui habituellement commencent dans l'enfance. 

L'évaluation pré-chirurgicale et la stratégie chirurgicale demeurent 

controversées. Les auteurs présentent une étude sur le devenir des 

crises à long terme sur une série d'enfants n'ayant pas eu de bilan pré-


chirurgical invasif et ayant bénéficié de stratégies chirurgicales 

variées. 


Il s'agit d'une série rétrospective de 24 enfants opérés dans le même 

centre entre 1986 et 2006. Les auteurs ont revu les dossiers cliniques 

de ces enfants et ont été étudiés : le sexe, l'âge lors du début des crises, 

l'âge au moment de la chirurgie, le type de crises, la localisation 

lésionnelle, l'extension et les complications de la chirurgie, les aspects 

histopathologiques, la prescription d'un traitement anti-épileptique 

post-opératoire, les résultats et la récidive éventuelle. 


Lors du dernier contrôle clinique qui varie de 1an à 16 ans (moyenne : 

6,7 ans), 20 enfants ( 83,3 %) ne présentaient plus de crises. Les 

auteurs n'ont pas observés de "rundown phenomenon" dans leur série 

de patients. Un arrêt complet du traitement anti-épileptique a été possible 

chez 12 enfants (50 %). Chez 4 enfants sur 15 qui avaient une 

DNET temporale, la lésionectomie seule n'a pas permis de contrôler 

les crises. Ces résultats peuvent s'expliquer par l'extension de la 

zone épileptogène. Le seul prédicteur statistiquement significatif 

du contrôle des crises à distance est l'absence de crises généralisées 

avant la chirurgie. 

Conclusion 

Chez les enfants présentant des DNET extra-temporales nos résultats 

suggèrent que la lésionectomie seule sans bilan pré-chirurgical 

invasif permet un contrôle complet des crises avec un long recul. Chez 

les enfants avec une DNET temporale n'envahissant pas le complexe 

amygdalo-hippocampique, un bilan pré-chirurgical invasif semble 

nécessaire. L'absence des crises généralisées pré-opératoire est associée 

à un meilleur conrôle des crises . 

056 - Méningiomes de survenue tardive post 

leucémie aigue lymphoblastique : 

rapport de 7 cas et analyse critique. 

JF. Minéo, M. Baroncini, M. Vinchon ; CHRU Lille neurochirurgie 

Introduction 

Les méningiomes peuvent être induits après tout type d’irradiation 

de l’encéphale. La leucémie aigue lymphoblastique (LAL) est le 

cancer pédiatrique le plus fréquent. Le traitement classique comprenait 

une radiothérapie et une chimiothérapie. Au sein des groupes de longs 

survivants post LAL s’observent des méningiomes dont la révélation 

est en règle aigue. 


Les dossiers de 7 patients (3 e cohorte de la littérature) opérés ou 

réopérés entre 2000 et 2007 au CHRU de Lille sont revus et comparés 

aux données de la littérature. 


L’âge moyen à l’irradiation était de 4 ans. La dose d’irradiation était 

qualifiée de moyenne pour 2 patients (entre 10 et 20 grays) ou d’é- 


levée pour 5. La période de latence entre l’irradiation et la révélation 

clinique était de 22,8 ans. Tous les méningiomes étaient atypiques 

(grade II) sauf un anaplasique (grade III). La symptomatologie 

clinique était en règle d’évolution brève avec une survenue d’une 

hypertension intracrânienne (HTIC) nécessitant une craniotomie 

rapide. Une exérèse complète était réalisée chez 6 patients, le dernier 

présentant un envahissement du sinus caverneux et de la base 

du crâne. La récidive est survenue pour 3 patients sur 6, en moyenne 

à 40 mois, avec un cas de transformation anaplasique. 

Conclusion 

Les méningiomes post-LAL contrastent entre une durée de latence 

longue et une durée symptomatique brève. L’HTIC est en règle 

manifeste lors de la craniotomie. Six patients sur sept étaient adultes, 

perdus de vue, opérés de tumeurs de grandes tailles. La récidive 

et la transformation anaplasique sont fréquentes, à priori à 

cause d’une instabilité caryotypique expliquant également le grade 

histologique élevé. Ces circonstances soulignent l’importance dans 

suivi sans limitation de durée des patients irradiés. 

057 - Hémophilie et saignements intracrâniens 

du nourrisson. 

J. Peltier, A. Marey, S. Leteurtre, P. Dhellemmes, M. Vinchon ; 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hopital Roger Salengro, CHRU 

Lille 

Introduction 

L’hémophilie A est cause de saignements intracrâniens chez 2,2 à 

7,8 % des patients. La survenue d’un hématome intracrânien du à 

l'hémophilie chez le nourrisson (HICHN) est une éventualité exceptionnelle. 


Nous avons revu trois observations d'HICHN chez des enfants âgés 

de 1 jour, 19 jours et 4,7 mois, colligées dans notre base de données 

prospective au cours des 5 dernières années. 


Ces 3 cas d'HICHN représentaient 1.0% des traumas crâniens du 

nourrisson. Chez le plus jeune patient, l'accouchement avait nécessité 

l'utilisation de ventouse et le saignement était révélateur de l'hémophilie. 

La symptomatologie était grave d’emblée pour 1 enfant 

avec troubles de la vigilance, déficit moteur, comitialité puis coma ; 

il présentait en outre des hémorragies rétiniennes en nappes. L'enfant 

né par forceps présentait un volumineux hématome du scalp 

et un tableau d'engagement qui a régressé spontanément après 

administration de FVIII. Le troisième a présenté un hématome 

sous-dural chronique acutisé révélé par une augmentation du périmètre 

crânien et un syndrome fébrile. Deux enfants étaient opérés 

en urgence par craniotomie, mais l'un deux devait décéder des suites 

de l'engagement ; le troisième, qui s'était stabilisé spontanément, 

devait développer rapidement dans anticorps anti-FVIII et présenter 

un saignement intracérébral entraînant le décès 2 mois plus 

tard. 

51


52 


Conclusion 

Les HICHN sont grevées d'un taux de mortalité de 30 % et de morbidité 

de 50 %. Le diagnostic d'hémophilie doit être évoqué chez le 

garçon devant un saignement intracrânien spontané ou lié à un 

traumatisme obstétrical, et constitue un diagnostic différentiel du syndrome 

de Silverman. 

058 - Traitement de l’hydrocéphalie malformative 

chez les patients avec myelomeningocele avec 

ventriculocisternostomie endoscopique en premiere 

intention. Notre expérience. 

C. Mottolese, A.Szathmari, AC.Ricci-Franchi, C.Ginguene, 

M.Bereouma, I.Guedar, 

Hôpital Neurologique P.Wertheimer Lyon 

Introduction 

La ventriculocisternostomie endoscopique est rentrée dans l’arsenal 

thérapeutique du traitement de l’hydrocéphalie malformative 

et tumoral chez l’enfant. Son rôle dans le traitement de l’hydrocéphalie 

malformative associé a un myéloméningocèle est plus disputé. 

Nous rapportons notre expérience. 


Depuis janvier 1994 a décembre 2005 nous avons traité 60 patients 

pour myelomeningocele. 49 patients (83%) ont développé une 

hydrocéphalie : 30 patients ont été traités en première intention 

pour une ventriculocisternostomie du 3° ventricule en condition 

endoscopique. Chez un seul malade il n’a pas été possible réaliser 

la stomie car l’anatomie était de compréhension difficile. 20 patients 

ont été traité avec une valve péritonéale a pression variable : chez 

9 patients la valve a été associé a un stomie endoscopique dans le 

même temps opératoire. Chez 21 patients l’hydrocéphalie a été 

donc traitée seulement avec un ventriculocisternostomie endoscopique. 

Le suivi varie entre 2 ans et 14 ans avec une suivie moyen de 

8 ans pour toute la serie. Dans le groupe traité seulement avec ventriculostomie 

endoscopique 8 patients ont donc nécessité une valve 

et chez tous un nouvelle stomie a été pratiqué montrant que chez trois 

patients elle était non fonctionnelle. 


49 % des patients sont donc porteurs d’un valve : 35 % seule, 14% 

associé a une stomie endoscopique. 33% des patients ont été traité 

avec une stomie endoscopique seulement et 18 % n’ont pas développé 

d’hydrocéphalie. 

Conclusion 

Notre expérience montre que la ventriculocisternostomie endoscopique 

est techniquement réalisable chez les patients avec myelomeningocele. 

Avec cette technique seulement 49% des patient 

nécessitent une dérivation DVP ce que signifie que 51 % des patients 

ne sont pas soumis aux problèmes de dysfonctionnement mécanique 

du traitement de l’hydrocéphalie. 

059 - Les tumeurs trigonales de l'enfant 

T. Blauwblomme, S. Puget, P. Varlet, N. Bodaert, T. Roujeau, F. Di 

Rocco, M. Zerah, C. Sainte-Rose ; 

Neurochirurgie pédiatrique, Necker enfants malades,Paris 

Introduction 

Les tumeurs intra-ventriculaires représentent 5 à 10% des tumeurs 

cérébrales pédiatriques dont 25% sont localisées dans la région du 

foramen de Monro. Les lésions limitées au trigone sont mal connues 

et peu décrites. Nous rapportons une série de neuf cas de lésions 

du fornix et proposons une prise en charge adaptée à leur extension 

anatomique. 


L’étude concerne 9 enfants atteints d’un gliome du trigone, isolés à 

partir d’une étude rétrospective de 120 gliomes de bas grade supratentoriels 

opérés à Necker depuis 1990. Les caractères cliniques, 

radiologiques, histologiques, la qualité d’exérèse, et le devenir sont 

analysés. 


La cohorte comporte 2 filles et 7 garçons (âge médian 13 ans). Les 

signes cliniques révélateurs étaient : HTIC (77%), troubles hypothalamiques 

(23%), troubles de la mémoire antérograde (23%) et 

une épilepsie (11%). L’analyse IRM distingue trois formes : trigonale 

pure (3 cas), trigono-hypothalamique (5 cas) et holo-limbique (1 

cas). L’anatomopathologie diagnostique 7 astrocytomes pilocytiques 

et 2 gliomes de bas grade inclassables. Deux patients ont été biopsiés 

et 7 opérés par voie trans calleuse. L’exérèse n’a pu être complète 

que dans 2cas où il n’y avait pas d’infiltration des colonnes du 

fornix. La progression tumorale d’un résidu a nécessité un traitement 

complémentaire chez 6 patients (chirurgie incomplète 4 cas, chimiothérapie 

2 cas et radiothérapie 3 cas). Le traitement n’a pas 

aggravé les troubles neuro-psychologiques pré-existants, et avec 

un recul moyen de sept ans tous les patients sont vivants avec une 

maladie stable. 

Conclusion 

Les gliomes du trigone sont à priori des lésions histologiquement bénignes 

dont la localisation rend le traitement chirurgical risqué. Seules 

les formes trigonales pures ont été opérables de manière complète 

sans séquelles mnésiques, endocriniennes ou psychiatriques. Le 

taux élevé de progression du résidu tumoral doit faire considérer un 

traitement adjuvant en cas de forme trigono-hypothalamique ou 

holo-limbique pour lesquelles l’exérèse est toujours partielle.


060 - Tumeurs de la région pinéale : expérience des 

dix dernières années. A propos de 22 cas 

K. Quenum , Y. Sogoba, M. Hemama, A. Hossini, Raouzi, J. Sghiar, 

M. Laghmari, R. Gana, R. Maaqili, F. Bellakhdar. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn sina, Rabat- Salé 

Introduction 

Les tumeurs de la région pinéale constituent un véritable défi pour 

le neurochirurgien. Nous présentons notre expérience sur la prise 

en charge de ces tumeurs et comparons les résultats depuis l’amélioration 

des techniques de biopsie stéréotaxique. 


étude rétrospective de 1996 à 2007 composé de 22 patients. L’exploitation 

des dossiers a consisté en une étude épidémiologique, 

clinique et radiologique. La prise en charge a été chirurgicale ou 

par biopsie stéréotaxique et/ou d’un abord direct. 


L’âge moyen est de 22 ans. Le sexe ratio est de 2 hommes pour 1 femme. 

Le tableau clinique a été dominé par un syndrome d’hypertension 

intra crânienne dans 92,30% et un syndrome de Parinaud dans 

61,54%. Le siège de la tumeur était dans la région pinéale 86,37%, 

avec une double localisation dans 3 cas (pinéale et sellaire). Six 

patients ont bénéficié d’une dérivation ventriculo péritonéale en 

première intention et 2 une ventriculo-cisternostomie endoscopique 

pour une hydrocéphalie associée à la tumeur. Une biopsie 

stéréotaxique a été pratiquée chez 16 patients; 3 de nos patients ont 

bénéficié d’une chirurgie dont un après la biopsie. L’examen anatomopathologique 

a révélé des pinéalocytomes, des pinéaloblastomes, 

des germinomes, un tuberculome chez un patient qui présentait 

des lésions multiples et l’épendymoblastome chez un patient. La 

radio chimiothérapie a été réalisée chez 18 patients avec un taux 

de succès satisfaisant. Il y a eu peu de complications après la biopsie 

stéréotaxique depuis l’adoption de la nouvelle stratégie. Le taux 

de mortalité pour l’ensemble de la série est de 7,7 %, suite à une 

méningite déclarée en post opératoire 

Conclusion 

La prise en charge des tumeurs de la région pinéale peut être grevée 

d’une faible mortalité tout en assurant aux patients de recevoir 

des soins adéquats, guidés par un bilan iconographique précis. 


061 - Radiochirurgie par LINAC des schwannomes 

vestibulaires : résultats sur 38 patients consécutifs. 

V Mendes Martins 1 , T. Khalil 1 , P. Verelle 2 , D. Donnarieix 2 , V. Dedieu 2 , 

B. Irthum 1 , J. Chazal 1 , J-J. Lemaire 1 ; 

Services de Neurochirurgie A et B (1), CHU de Clermont-Ferrand. 

Département de radiothérapie (2), Centre Jean Perrin, Clermont-Ferrand. 

Objectif 

Evaluer le taux de contrôle local, le taux de complications sur une 

période de 10 ans en comparant nos résultats avec ceux de la littérature. 

Matériel et méthodes 

Trente huit patients (âge médian = 67 ans, 10 cas sur résidu évolutif 

après microchirurgie, Le volume tumoral médian a été de 2.3 cm 3 

(0.3 à 13.2), 9 stade II, 15 stade III et 12 stade IV de Koos) ont été 

traités par radiochirurgie (Linac) entre 1995 et 2005, avec des doses 

marginales progressivement réduites de 16 à 12 Gy, La dose médiane 

prescrite au GTV était de 14 Gy (12 à 16). Des collimateurs cylindriques 

ont été utilisés jusqu’en 2000 (19 cas), puis un collimateur micromultilame 

dynamique (17 cas). Le contrôle tumoral a été évalué en 

mesurant le volume tumoral sur les imageries de contrôle. 

Résultats 

Le contrôle tumoral a été de 92% après 4,9 années de suivi médian 

(2 à 10). Une atteinte du nerf facial a été observée pour 2 cas traités 

en 1996 avec une dose marginale de 16 Gy. Une atteinte du nerf trijumeau 

a été relevée chez 4 patients traités avec 14 Gy de dose marginale 

avant 2000, 3 ont été irradiés pour résidu évolutif après 

microchirurgie. Il n’y a plus eu de complications nerveuses définitives 

depuis l’utilisation de collimateur micromultilame (fin 2000) 

et des doses marginales de 12 Gy. La conservation d’une audition 

utile a été observée dans 60% des cas. 

Conclusion 

Malgré un effectif réduit, notre étude rejoint les résultats de la littérature 

qui seront discutés, et retrace l’évolution de la radiochirurgie 

des schwannomes vestibulaires avec une réduction progressive des 

doses marginales (de 16 Gy à 12 Gy), la réduction des complications 

(< 5 %) et le maintien d’un bon contrôle tumoral (> 90 %). 

53


54 


062 - Résultats respectifs de la chirurgie 

endoscopique et de la microchirurgie dans une série 

consécutive de 64 macroadénomes hypophysaires non 

fonctionnels. 

JC. De Battista, S. Kassis (1), G. Raverot (2), M. Jacob (3), P.Froehlich 

(4), J. Trouillas(5), F. Borson-Chazot (2), G. Perrin (1), E. Jouanneau(1) 

; 

(1) Service de neurochirurgie C; (2) Service d’endocrinologie, Aile A1; 

(3) Service de neuro-ophtalmologie, Groupement Hospitalier Est; (4) Service 

ORL, Hôpital Édouard Herriot; (5) Unité INSERM 842, Université 

Claude Bernard, Lyon, France 

Introduction 

L'exérèse des macroadénomes hypophysaires non fonctionnels est 

souvent incomplète et pourrait être améliorée par l'utilisation de 

l’endoscopie. Notre propos a été de comparer les résultats de la chirurgie 

endoscopique et de la microchirurgie dans une série consécutive 

de 64 patients. 


Trente-six patients porteurs d'adénomes non fonctionnels ont été opérés 

par endoscopie pure et les résultats obtenus comparés à une 

série de 28 patients opérés par microchirurgie. Chaque patient a 

été exploré en pré et post-opératoire par des tests endocriniens, 

ophtalmologiques et une IRM sans et avec injection de Gadolinium. 

Les critères de jugement ont porté sur le taux de résidu tumoral, 

la morbidité, les fonctions ophtalmologiques et hypophysaires 

classées comme stables, améliorées ou aggravées. 


En préopératoire, respectivement 66,7% et 63,8% des patients du 

groupe endoscopie présentaient un déficit visuel et endocrinien 

versus 74.9% et 67,8% dans le groupe microchirurgie. Le diamètre 

tumoral moyen était de 22 mm avec 19.4% d'envahissement du 

sinus caverneux dans le groupe endoscopie versus 25 mm et 17,8% 

dans le groupe microchirurgie. Aucun cas d’aggravation visuelle 

postopératoire n’est survenu chez les patients présentant un examen 

préopératoire normal. Dans le groupe endoscopie, 100% des 

patients symptomatiques se sont améliorés contre 90,5% d’amélioration, 

4,7% de stabilité et 4,7% d’aggravation dans le groupe 

microchirurgie. Concernant les fonctions hypophysaires, dans le 

groupe endoscopie, 40% des patients se sont améliorés, 45.7% sont 

restés stables et 14.3% se sont aggravés versus 26,9%, 46,1% et 26,9% 

respectivement dans le groupe microchirurgie. Dans le groupe 

endoscopie, 2 patients ont présenté un diabète insipide contre 1 

dans le groupe microchirurgie. Le taux de résidu était de 13,8% 

dans le groupe endoscopie versus 21,4% dans le groupe microchirurgie. 

Quatre cas de fistules de LCR ont été dénombrés dans chaque 

groupe. 

Conclusion 

Les résultats de l'endoscopie semblent supérieurs à ceux de la microchirurgie 

pour cette catégorie d'adénomes. 

063 - Place de l’endoscopie dans le traitement 

des craniopharyngiomes intra ventriculaires 

à propos de 4 cas. 

S. Tliba, M. Sisaber*, A. Mansour, A. Fadla, N. Samai, K. Houam, 

M.Bouaziz, K.Bouyoucef * 

Services de Neurochirurgie, Annaba et Blida*, Algérie. 

Introduction 

Les neurochirurgiens qui pratiquent l’Endoscopie s’intéressent de 

plus en plus à l’abord frontal des Craniopharyngiomes intra ventriculaires. 

L’une des premières observations est celle d’Abdullah et 

Caemart en 1995 dans le Minimally Invasive Neurosurgery à propos 

de 03 cas. Dans notre service, nous avons adopté cette attitude 

devant tout craniopharyngiome à extension ventriculaire. L’avantage 

de cette approche est double, d’une part, l’exérèse de la portion 

ventriculaire de la tumeur et le traitement de l’Hydrocéphalie. 


il s’agit d’une étude prospective, descriptive d’une série de 04 cas 

recrutés et opérés dans les services de neurochirurgie des CHU 

Annaba et Blida - Algérie - sur une période de trois ans (2004 -2007). 

Tous nos malades ont été abordés par une approche Endoscopie frontale 

pré coronale droite. 


Sur un ensemble de 52 tumeurs cérébrales abordées par voies endoscopique, 

nous avons traité 04 craniopharyngiomes soit 7,7%. Il 

s’agit de quatre patientes âgées respectivement de 07, 11, 41, 50 ans. 

La clinique est dominée par un syndrome d’HIC dans tous les cas, 

des troubles visuels (03 cas) et des troubles endocriniens (02 cas). 

L’imagerie montre une tumeur intra ventriculaire (02 cas) et un craniopharyngiome 

supra sellaire à extension ventriculaire (02 cas). 

L’hydrocéphalie est constante dans notre série. Nous avons réalisé 

une exérèse de la portion intra ventriculaire dans tous les cas avec 

une VCS dans deux cas. Une approche microchirurgicale sous frontale 

bi coronale a concerné les deux craniopharyngiomes supra sellaires. 

La Mortalité post opératoire est nulle. par ailleurs, on note un 

cas de diabète insipide transitoire. La Moyenne de suivi post opératoire 

est de 23 mois (extrêmes 8 – 38 mois). 

Conclusion 

Le traitement du Craniopharyngiome demeure un champ de discussion 

et d’attitude très vaste. Depuis les deux dernières décades, 

l’outil Endoscopique commence à s’imposer comme bonne alternative 

dans la chirurgie des lésions intra ventriculaires. Le Craniopharyngiome 

intra ventriculaire est une de ses nombreuses applications.


064 - Réintervention pour schwannomes vestibulaires 

unilatéraux récidivants. A propos de 10 cas. 

R Noudel, J-M. Thomassin, W. Pellet, P-H. Roche ; 

Service de Neurochirurgie, CHU Nord, Marseille; Service d’Otorhinolaryngologie, 


Introduction 

Les schwannomes vestibulaires (SV) unilatéraux récidivants ou 

réévolutifs après exérèse incomplète doivent dans certains cas bénéficier 

d’une nouvelle exérèse. A ce jour, il existe peu de données 

scientifiques étudiant la prévalence et les conséquences d’une 

seconde procédure chirurgicale dans ce contexte. 


Entre 1985 et 2005, 10 patients précédemment opérés pour un SV 

ont nécessité une réintervention chirurgicale dans notre centre : 8 

avaient eu une exérèse complète et 2 une exérèse subtotale. L’intervalle 

moyen entre les 2 interventions était de 8,3 ans, un patient ayant eu 

une récidive ultra-tardive constatée 20 ans après la première procédure. 

La réintervention était indiquée devant une récidive radiologique 

de stade IV de Koos pour 6 patients et de stade III pour 4 

patients. 


9 patients ont été réopérés par voie translabyrinthique élargie, 

1 patient par voie rétrosigmoide. Les difficultés chirurgicales étaient 

liées à une arachnoidite postopératoire responsable d’adhérences 

aux structures neurovasculaires adjacentes : tronc cérébral (5 cas), 

nerf facial (7 cas), trijumeau (6 cas), nerfs mixtes (5 cas), artère cérébelleuse 

postéroinférieure (1 cas). La résection a été complète pour 

6 patients et subtotale pour 4 patients. L’histologie a confirmé la 

bénignité tous les cas. Parmi les 6 patients ayant conservé une motricité 

faciale de bonne qualité après la première intervention (House 

& Brackman grade I ou II), la préservation fonctionnelle a pu être 

obtenue pour 3 patients après la seconde procédure. Aucune complication 

postopératoire n’est survenue chez ces patients. 

Conclusion 

Nos résultats confirment que l’exérèse chirurgicale itérative pour SV 

récidivants comporte des difficultés supplémentaires, en particulier 

pour la préservation d’une motricité faciale de bonne qualité. 

Ces constatations plaident en faveur d’une nouvelle exérèse prudente 

évitant la dissection radicale du nerf facial, avec surveillance armée 

ou radiochirurgie du résidu qui pourrait être intentionnellement 

laissé. 


065 - Méningiome parasagittal "tiers moyen" 

A. Hallaci, M.Kadir, K.A. Bouyoucef ; Annaba, Algérie 

Introduction 

OBJECTIF : Nous décrivons une série chirurgicale, incluant la 

technique chirurgicale, les complications et les récidives. 


étude rétrospective étalée sur cinq ans , entre 2002 et 2007, comportant 

27 patients ,incluant des méningiomes du 1/3 moyen du sinus longitudinal 

supérieur opéré par l’auteur et un chirurgien sénior dans 

deux institutions de sante, l’exérèse est faite a ras du Sinus longitudinal 

supérieur. sans Ouverture ni Résection de celui ci . 


Résultats : l'âge moyen est de 57ans, les signes cliniques les plus fréquents 

sont l’épilepsie dans11 cas, suivie par le déficit moteur dans 

9 cas. L’exérèse de la portion extrasinusale était complète dans tous 

les cas avec coagulation de la zone d’insertion, le respect des veines 

autour du méningiome et des veines en pont est stricte dans tous les 

cas. la mortalités post opératoire est nul, mais on note un œdème per 

opératoire dans un cas, une hémiplégie post opératoire transitoire 

dans un autre , un déficit sensitif permanent dans un cas, un reliquat 

tumoral dans un cas, les resultats anatomo pathologiques seront 

rapportés : il est à noter qu’il y a un méningiome malin. 

Discussion : Les méningiomes de la région parasagittale posent des 

problèmes de résection en rapport avec l’envahissement du SLS, l’ouveture 

de celui-ci n’est pas dénué de danger, la resection de la tumeur 

dans le sinus est responsable d’un taux élevé de complications per 

et postopératoires, sachant que plusieurs indices interviennent dans 

les récidives : Anatomopathologie Histo génétique et eu égard aux 

résultats prometteurs de la Radiochirurgie 

Conclusion 

La résection des méningiomes de la région parasagittale sans ouverture 

ni résection complète du sinus envahi, suivi de radiochirurgie 

si la tumeur résiduelle est évolutive, est une attitude logique avec des 

bon résultats : réduction de la mortalité périopératoire. 

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56 


066 - Evaluation d une Revue Mortalité-Morbidité 

(RMM) dans un service de Neurochirurgie. Implication 

dans l’évaluation des pratiques professionnelles 

(EPP). 

P. Paquis, M. Lonjon, D. Fontaine, S. Litrico, D. Rasendrarijao, A- 

C. Roux, G. Rezzadori , J-F. Quaranta. E. Aguinet, I. Petit, R. Chemla. 

CHU Nice 

Introduction 

Une revue de mortalité - morbidité (RMM) périodique a été mise 

en place dans le service de Neurochirurgie en Septembre 2004. 


De septembre 2004 à décembre 2007, à raison d’une périodicité 

bimestrielle, 19 séances de RMM ont permis d’analyser 240 dossiers 

de patients ayant présentés des complications ou décédés. Le caractère 

méthodique, systématique et collégial de l’analyse est à souligner. 

L’ensemble de l’équipe est présente (chirurgiens, anesthésistesréanimateurs, 

internes , cadres de santé). La traçabilité des séances 

et des dossiers analysés est assurée par un qualiticien. La typologie 

prévalente des événements analysés au cours des séances est : décès, 

infection, reprise chirurgicale, prolongation de l'hospitalisation, 

réhospitalisation. 

Communications affichées 

P1 - Traitement chirurgical et endovasculaire des 

anévrysmes sylviens : étude comparative sur 

159 cas consécutifs sur 10 ans 

Belaid H, Nataf F, Trystram D, Ghossoub M, Godon-Hardy S, 

Devaux B, Turak B, Abi Lahoud G, Dezamis E, Meder J.F, Roux F.X. 

Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris. 

Introduction 

Objectif : comparer les résultats obtenus par les traitements chirurgical 

et endovasculaire des anévrysmes sylviens. 


159 dossiers d’anévrysmes sylviens traités consécutivement par chirurgie 

ou embolisation entre août 1996 et septembre 2006 dans 

notre centre ont été étudiés rétrospectivement. Tous les anévrysmes 

ont été inclus, qu’ils soient rompus (n=116) ou non (n=43). 

Moyenne d’âge : 47 ans ; sex ratio : 0,7. Pour les anévrysmes embolisés, 

l’évaluation du résultat initial angiographique est effectuée 

selon la classification de Raymond (exclusion totale, collet résiduel, 

embolisation partielle). Un contrôle précoce (3 à 6 mois) est systé- 


116 décès ont été analysés et classés en trois groupes (mortalité attendue 

ou prévisible au moment de l’admission : 69 ; mortalité inattendue 

lors de l’admission mais évolution naturelle de la maladie pouvant 

expliquer le décès : 38 ; mortalité inattendue à l’admission du patient 

et non expliquée par l’évolution naturelle de la maladie : 9. 92 infections, 

53 reprises chirurgicales dont 21 pour fuite de LCR, 34 prolongations 

d’hospitalisation et 27 réhospitalisations ont également 

été analysées. L’événement a été jugé évitable 119 fois, non évitable 

122 fois et dans 7cas le caractère évitable n’a pas pu être déterminée. 

Conclusion 

L’impact pédagogique de la démarche a permis des réajustements 

dans les pratiques (allongement de la durée de séjour afin d’assurer 

une surveillance plus étroite du patient pour certains actes ; réflexion 

sur les modalités de réalisation de certains actes chirurgicaux ; sensibilisation 

des professionnels à la bonne tenue du dossier du patient ; 

etc.). Parmi les complications évitables, deux catégories plus prévalentes 

ont été identifiées : les infections et les reprises chirurgicales. Cette 

démarche s’inscrit parfaitement dans l’évaluation des pratiques professionnelles 

selon la Haute Autorité de Santé. 

matiquement réalisé, puis annuel. Les anévrysmes opérés ont eu 

un contrôle angiographique dans 46,5% des cas (systématique depuis 

2000). Le suivi est clinique (séquelles, céphalées, qualité de vie) et 

radiologique (IRM/ARM, angiographie). 


86 anévrysmes sylviens ont été opérés et 73 embolisés chez 156 

patients. Les deux groupes sont comparables pour l’état clinique 

préopératoire en cas d’hémorragie (score de Glasgow, présence 

d’un déficit neurologique, score WFNS) et l’évolution clinique à 

distance (score de Rankin modifié, taux de décès). Ils se distinguent 

par la taille (p=0,09), la largeur du collet (p=0,001) et la régularité 

des contours (p=0,005). Les anévrysmes traités chirurgicalement 

sont en moyenne plus grands, avec plus souvent un collet large et 

des contours irréguliers. Le taux d’exclusion totale initiale est de 

63% pour les sylviens embolisés (71,3% pour l’ensemble des anévrysmes 

embolisés toutes localisations confondues), 97,5% pour les sylviens 

opérés (p=0,002). Les taux de reperméabilisation et de retraitement 

sont respectivement : 32,8% et 15% pour les sylviens embolisés 

(24,8% et 12,5% pour les anévrysmes embolisés toutes localisations 

confondues), 0% pour les sylviens opérés (p


Conclusion 

Les deux groupes d’anévrysmes sylviens traités par chirurgie ou 

par embolisation se distinguent essentiellement par leurs caractéristiques 

anatomiques et par les résultats en terme d'exclusion de l'anévrysme, 

de reperméabilisation et de réintervention. 

P2 - Traitement interdisciplinaire des anévrismes 

cérébraux chez le patient âgé. 

F. Proust, S. Derrey, S. Lesvèque, E. Gérardin, E. Tollard, O. Langlois, 

E. Clavier, P. Fréger. ROUEN 

Introduction 

La prise en charge de patients âgés avec une hémorragie sous-arachnoïdienne 

(HSA) anévrismale devient une circonstance fréquente. 

L’objectif était d’évaluer la détérioration neurologique et l’évolution 

de patients de 70 ans et plus dans un contexte de traitement 

multidisciplinaire de l’anévrisme. 


La série longitudinale, consécutive et prospective, incluait 67 patients 

[âge moyen : 73.9 ans ; 95% CI, 73.1-74.8; Sexe ratio H/F: 0.25]. Une 

co morbidité sévère existait chez 31,8%. Selon les critères de la 

WFNS, 21 patients (31,3%) étaient en grade I, 20 (29,8%) en grade 

II, 5 (7,5%) en grade III, 21 (31,4%) en grade IV. Les 71 anévrismes 

traités étaient répartis sur l’AcoA pour 26 (36,6%), sur l’ACI pour 

24 (33,8%), sur l’ACM pour 14 (19,8%) et sur le système vertébrobasilaire 

pour 7 (9,8%). L’exclusion du sac était réalisée par microchirurgie 

chez 38 patients (56,7%) et endovasculaire chez 29 (43,3%). 

Les critères de jugement étaient la survenue d’une détérioration 

neurologique (hydrocéphalie, ischémie) et l’échelle modifiée de 

Rankin (mRS). 


Aucune différence statistique ne concernait les 2 cohortes thérapeutiques. 

Une ischémie survenait chez 20 patients (29,8%) et l’analyse 

univariée révélait que l’unique facteur significativement 

associé était la co-morbidité. Une hydrocéphalie survenait chez 33 

patients (49,3%) et l’unique facteur associé à la dérivation interne était 

l’hémorragie intra ventriculaire (OR 3.54, 95% CI 0.6-20.4). A 6 

mois, l’évolution était favorable [mRS 0-2] chez 42 patients (62,7%) 

et défavorable [mRS 3-6] chez 25 (37,3%). L’analyse en régression 

logistique multivariée révélait les variables significativement liées 

à l’évolution défavorable : âge > 75 ans (p = 0.006), WFNS III-IV 

(p = 0.001) et ischémie (p < 0.001). 

Conclusion 

L’HSA anévrismale du patient âgé, malgré un risque majoré d’hydrocéphalie 

et d’ischémie cérébrale, évolué favorablement dans 

62% des cas. Une étude (FASHE) prospective, multicentrique, randomisée 

est en cours (clinicaltrial.gov). 


P3 - Anérysmes intracrâniens partiellement 

thrombosés (Vasculopathie Anévrysmale Disséquante 

Chronique) : Symptômes, Evolution et Prise en charge 

thérapeutique. A propos d’une série de 

14 cas consécutifs. 

G. Rodesch, S.Gaillard*, P. Guedin, A. Boulin, S. Condette –Auliac, 

S. Aldea*, P. Scarone*, If Lepeintre*, M. Dupuy* 

Service de Neuroradiologie et de Neurochirurgie (*), Hôpital FOCH, 

Suresnes, France 

Introduction 

Les anévrysmes artériels partiellement thrombosés (AAPT) sont 

liés à des dissections vasculaires pariétales chroniques. Leurs histoires 

naturelles et leurs traitements sont souvent mal définis. Nous décrivons 

notre expérience concernant ces AAPT. 


Les dossiers de 14 patients consécutifs avec AAPT ont été revus. 

L’âge des malades, leur sexe, les symptômes de présentation, la 

localisation anévrysmale, le traitement et l’évolution clinique ont été 

analysés 


Une prédominance féminine était retrouvée (10 :4), avec un âge 

moyen de 54 ans. Le diagnostic d’AAPT a été fait par scanner et IRM. 

Les lésions étaient localisées sur la circulation antérieure ou postérieure. 

Des symptômes progressifs liés à des compressions étaient 

retrouvés chez 10 patients. L’évolution comportait des épisodes 

aigus, liés à des dissections vasculaires pariétales à distance de la 

zone circulante de l’AAPT. Trois malades ont d’emblée présenté 

des symptômes aigus révélateurs (évoquant une HSA, non prouvée) 

; un cas a été découvert fortuitement. Sept thromboses spontanées 

ont été affirmées au cours du suivi des malades, stabilisés cliniquement 

ou sont actuellement normaux. Une lésion s’est recanalisée, 

le patient restant stable. Un sacrifice du vaisseau porteur a été effectué 

chez 3 patients qui ont récupéré de leur symptomatologie. Le coilage 

de la portion circulante d’un AAPT carotido-ophtalmique a 

permis la stabilisation des troubles visuels. Trois patients ont été 

traités conservativement : une corticothérapie a fait régresser l’œdème 

péri-lésionnel et a amélioré ou de stabilisé les patients. 

Conclusion 

Les AAPT sont des lésions de large spectre clinique et réclamant des 

thérapeutiques diverses. La thrombose spontanée fait partie de l’histoire 

naturelle de ces affections. La corticothérapie peut représenter 

dans certains cas extrêmes un traitement d’appoint en cas 

d’impasse thérapeutique. Ces AAPT nécessitent d’être suivis afin de 

vérifier l’apparition d’éventuelles recanalisations, ou de croissance 

peudo-tumorale liée à des dissections pariétales itératives 

57


58 


P4 - Fistule durale artério-veineuse du sinus pétreux 

supérieur associé à une branche tentorielle de 

l’artère cérébelleuse supérieure: cas clinique 

A. Weil, M. Lévêque, M. W. Bojanowski. 


QC, Canada 

Introduction 

La compréhension de la vascularisation artérielle est essentielle 

dans la stratégie de traitement des fistules durales arterio-veineuses 

(FDAVs). Nous rapportons le premier cas d’une branche tentorielle 

provenant de l’artère cérébelleuse supérieure chez un patient avec 

une FDAV hémorragique du sinus pétreux supérieur. Nous discutons 

l’étiologie possible de cette anomalie. 


Rapport de cas 


Il s’agit d’un patient de 53 ans, sans antécédent particulier, ayant présenté 

trois hémorragies thalamiques droite avec contamination ventriculaire 

sévère et hypertension intracrânienne. L’imagerie a révélée 

une FAVD de la tente drainant dans une veine basale anévrysmale 

et dans le sinus droit par la veine mésencéphalique latérale. L’angiographie 

cérébrale a dévoilée, en plus de la branche tentorielle de 

la carotide interne, une branche artérielle tentorielle provenant de 

l’ACS. Après un essai infructueux d’angio-embolisation, la fistule 

a été traitée chirurgicalement. Une branche artérielle tentorielle du 

segment latéral pontomesencephalique de l’ACS a été identifié puis 

ligaturé.. La FAVD n’apparaissait plus sur l’angiographie post-opératoire 

Conclusion 

Ceci est le premier rapport d’une branche artérielle tentorielle provenant 

de l’SCA. Il peut être utile de connaître ce type de vascularisation 

dans le diagnostic angiographique et le traitement chirurgical 

des FAVDs. 

P5 - L'otorhinorrhée spontanée comme complication 

d'une malformation artérioveineuse cérébrale. 

O.Beaudoin , M.Lévêque , M.Belair, I. Saliba , M.W. Bojanowski. 


QC, Canada 

Introduction 

Les malformations artério-veineuses (MAV) non-rompues peuvent 

rarement se présenter avec un tableau d’hypertension intracrânienne 

(HTIC). L’HTIC isolée peut également se présenter par une 

otorhinorrhée. Nous présentons un cas d'otorhinorrhée résultant d'une 

MAV non-rompue. 


Cas rapporté et revue de la littérature. 


Il s’agit d’un patient de 23 ans transplanté hépatique en raison de 

mucoviscidose traité médicalement pour une pseudotumeur cérébri 

attribuée aux effets secondaires du traitement immunosuppresseur. 

Lors de l'investigation initiale, une petite MAV temporale 

sans obstruction du flot veineux a été mis en évidence. Quelques années 

plus tard une otorhinorrhée de liquide céphalo-rachidien (LCR) 

secondaire à une érosion de l'apex pétreux droit est apparue. La 

MAV a été réséquée tandis que la fistule mastoïdienne a été obstué. 

L'angiographie a démontré la disparition de la MAV et les symptomes 

de pseudotumor cérébri se sont résolu en post-opératoire. 

La revue de la littérature n’a pas revelé de cas semblable d'otorhinorrhée 

de LCR spontanée associé avec une MAV. 

Conclusion 

Les MAV non rompues peuvent, dans de rares cas, se présenter par 

une otorhinorrhée spontannée de LCR. Parallèlement à la cure de 

fistule, l'excision de la MAV est essentielle pour assurer la résolution 

d’un syndrome de pseudotumor cérébri associé. 

P6 - Décompression microvasculaire du 

chiasma optique 

N. McLaughlin et M.W. Bojanowski. 

Division de Neurochirurgie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, 


Introduction 

La compression des voies optiques par une artère cérébrale antérieure 

est une cause rarissime du syndrome chiasmatique . Nous rapportons 

le premier cas qui à notre connaissance, a été traité avec succès 

par une intervention chirurgicale 


Rapport d’un cas et revue de la littérature 


Il s'agit d'un patient de 56 ans référé pour une hémianopsie bi-nasale 

progressive et dont la résonance magnétique nucléaire a révélé une 

boucle de l'artère cérébrale antérieure comprimant le chiasma. Une 

décompression micro-vasculaire par voie supra-orbitaire avec interposition 

de Téflon a permis une normalisation du champs visuel. La 

revue de la littérature fait état de 5 cas similaires non traités dont 3 

à l’autopsie 

Conclusion 

La compression du chiasma par une artère cérébrale antérieure 

demeure une cause rare de syndrome chiasmatique pour laquelle 

une décompression chirurgicale constitue un traitement efficace.


P7 - Apport du bloc des nerfs du scalp dans la 

chirurgie supratentorielle 

G Pardey Bracho, H. Naous, F. Dailler, F. Duflo, M. Sindou. 

Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon 

Introduction 

La chirurgie intracrânienne peut provoquer une réponse sympathique 

avec augmentation de la pression intracrânienne chez les 

patients avec troubles de l'autorégulation. Cette étude a évalué les 

avantages du bloc des nerfs du scalp (BNS), dans la réponse hémodynamique 

et la consommation d’anesthésiques pendant la chirurgie 

supratentorielle. 


Les données de 57 patients, qui avaient reçu ou non un BNS ont été 

analysées. Le BNS a été effectué chez 29 patients après l’induction 

anesthésique et 10 minutes avant la pose de la têtière, avec 20 ml de 

lévobupivacaïne 0,5% adrénalinée. Si la fréquence cardiaque (FC) 

ou la pression artérielle moyenne (PAM) augmentaient au-delà de 

20% des valeurs basales à la pose de la têtière ou lors de l’incision 

chirurgicale, un bolus de 0,1 μg.kg-1 sufentanil était administré; si 

cela était insuffisant, un bolus de 1 mg.kg-1 de propofol était administré. 

Les variables démographiques, la consommation totale d’agents 

d’anesthésie ont été comparés entre les groupes. 


Aucune différence significative n’a été observée entre les 2 groupes 

en ce qui concerne les variables démographiques ou la FC. Dans le 

groupe contrôle, une augmentation significative de la PAM a été observée 

à la pose de la têtière, 1 minute et 5 minutes après l’incision 

cutanée. Quatorze pourcent des patients du groupe BNS versus 

89% patients du groupe contrôle ont nécessité un bolus supplémentaire 

de sufentanil pour atténuer la réponse hémodynamique 

à la pose de la têtière. Dix-sept pourcent de patients du groupe BNS 

versus 75% patients du groupe contrôle ont nécessité un bolus supplémentaire 

de sufentanil pour contrôler la réponse hémodynamique 

lors de l’incision cutanée (p = 0,001). 

Conclusion 

Le BNS avec de la lévobupivacaïne permet d’atténuer les réponses 

sympathiques lors de différents stimuli réalisés au cours de la neurochirurgie 

supratentorielle et permet de réduire de près de 25% la 

consommation d’anesthésiques. 


P8 - Surveillance Intra-Opératoire Neurophysiologique 

(ION) par stimulation électrique directe et 

enregistrements combinés des réponses motrices : 

par EMG (réponses focales) et capteurs Piézoélectriques 

(réponses régionales). 

J Galland*, E. Chanie**, P. Carayol** et M. Sindou* 

Hôpital Neurologique P. Wertheimer, Lyon*, Newmedic Division of 

Hemodia, Toulouse** 

Introduction 

Nombre de chirurgies neurologiques ne peuvent se faire avec la 

précision et la sécurité requises sans contrôle cartographique et 

monitorage neurophysiologique. Le champ d’application de cette 

surveillance I.O.N. est vaste : chirurgie des nerfs périphériques 

moteurs ou mixtes, des nerfs crâniens et du tronc cérébral, chirurgie 

rachidienne ainsi que de la moelle et des racines spinales, et 

dans le domaine cérébral : chirurgie au voisinage des zones dites « 

éloquentes ». Cette surveillance, pour être « fluide », nécessite un dispositif 

multifonctionnel, avec menus clairs et paramètres rapidement 

accessibles (soit prédéfinis, soit modifiables sur écran tactile si besoin). 

L’appareillage doit être à la fois compact et transportable. Un appareil 

dédié : le NIMBUS -i-CARE (Newmedic) a été conçu dans 

cette perspective. Ses essais préliminaires sont le sujet de l’étude 

présentée. 


L’appareil permet la stimulation électrique directe du système nerveux 

périphérique (mode burst, monophasique, 2Hz, continu, avec 

intensité de 0 à 10mA) ou du système nerveux central (mode pulsé, 

biphasique, 60Hz, de 0 à 16MA). L’appareil permet l’enregistrement 

des réponses motrices, soit électromyographiques (par électrodes-aiguilles 

bipolaires) ce qui lui confère une bonne sélectivité, soit 

mécaniques (par capteurs piézo-électriques appliqués sur les téguments 

en regard des grands groupes musculaires) ce qui lui confère 

une grande sensibilité. 


Dans cette étude préliminaire, les principaux types d’applications, 

comme énoncées dans l’introduction, ont été testés sur une quinzaine 

de patients. Les réponses EMG se sont avérées fiables et les réponses 

piézo-électriques utiles. 

Conclusion 

L’appareil Nimbus—i-care, conçu pour la neurochirurgie, s’est révélé 

fiable, efficace et d’utilisation simple par la seule équipe chirurgicale. 

59


60 


P9 - Intérêt des implants sur mesure en hydroxyapatite 

pour les reconstructions de la voûte du crâne. 

H. Hardy, E. Tollard, AC Dujardin, P. Delcampe, P. Véra, P. Fréger, 

F. Proust. Rouen 

Introduction 

L’autogreffe osseuse est la méthode de choix pour réparer les larges 

craniectomies, cependant l’insuffisance de matériel impose de recourir 

à l’utilisation de prothèse. L’objectif était d’évaluer le degré de reossification 

d’implant sur mesure en hydroxyapatite de la voûte du crâne 

mais aussi les bénéfices en terme de qualité de vie. 


La série longitudinale, consécutive et prospective, incluait 13 patients 

[âge moyen : 31,3 ans ; extrêmes : 14-48 ans] avec craniectomie 

large traitée par implant sur mesure en hydroxyapatite entre novembre 

1999 et juin 2007 (soumis au CPP). Le critère de jugement principal 

était la mesure de la reossification de l’implant par 

tomodensitométrie (TDM) osseuse [valeur relative à différentes distances 

des berges osseuses : 1 mm, 5 mm, 10 mm et centre]. Les critères 

de jugement secondaires étaient une scintigraphie-TDM, la 

durée de l’intervention, la disparition du syndrome d’hypotension 

intracrânienne, l’indice de satisfaction des patients et médecins [très 

satisfait (A), satisfait (B), peu satisfait (C), non satisfait (D)] et la qualité 

de vie en utilisant l’échelle EORTC. La durée du suivi variait entre 

12 mois et 9 ans (moyenne : 4,5 années). 


La cause de la craniectomie était traumatique chez 11 patients 

(84,6%) et infectieuse chez 2 (15,4%). La perte de substance osseuse 

était en moyenne de 95 cm 2 . La durée de l’intervention était en 

moyenne 40 ± 12 minutes. Le degré de reossification semble satisfaisant 

au moins en périphérie de l’implant (recueil des données en 

cours). L’indice de satisfaction des patients était de type A chez 90% 

des patients. La qualité de vie en moyenne est de 65 (/100). 

Conclusion 

La qualité du résultat esthétique, le degré de reossification de l’implant 

et la facilité de mise en place quelle que soit la topographie font 

de cette procédure de réparation de voûte une alternative efficiente 

aux techniques d’autogreffe. 

P10 - 1944 patients consécutifs opérés d’une chirurgie 

lombaire par voie postérieure sans infection 

profonde. Intérêt de l’antibioprophylaxie et de la 

mise en place d’un drain. 

C.Eap, Cf. Litre, JP. Graftieaux, J.Duntze, E.Theret, R.Noudel, 

P.Rousseaux. 

Service de neurochirurgie, hôpital Maison-Blanche, Reims. 

Introduction 

La mise en place d’un drain dans le site opératoire est empirique et 

varie selon les équipes. De même l’antibioprophylaxie dans la chi- 

rurgie du rachis lombaire est controversée. Nous présentons les 

résultats d’une série rétrospective de 1944 patients opérés du rachis 

lombaire, afin d’évaluer le réel bénéfice attendue des drains, ainsi 

que l’efficacité de l’antibioprophylaxie. 


De Février 2002 à Avril 2008, 1944 patients consécutifs ont été opéré 

dans notre service d’une chirurgie lombaire par voie postérieure. Il 

s’agissait de 1348 hernies discales, 424 canaux lombaires étroits, 

122 décompressions radiculaires latérales, 40 rachis instrumentés 

et 10 tumeurs intra ou extra médullaires. Nous décrivons notre 

protocole d’asepsie. Aucun de ces patients n’a bénéficié de la mise 

en place d’un drain épidural ou sous-cutané. Tous ont bénéficié 

d’une antibioprophylaxie per-opératoire de type céfazoline, validé 

par le CLIN. Tous les patients ont été revus en consultations à 2 

mois. Il est à noter que cette série ne présente aucun patient opéré 

pour rachis traumatique. 


Parmi ces 1944 patients nous n’avons eu à déplorer aucun cas d’infections 

profondes. 8 patients ont présenté un hématome postopératoire 

nécessitant une ré-intervention (0,41%). 11 patients ont 

présenté une infection superficielle dont 2 ont nécessité une reprise 

de cicatrice. (0,1%). 

Conclusion 

L’absence de drain semble ne pas augmenter l’incidence d’hématomes 

postopératoires. L’association avec une antibiothérapie peropératoire 

a permis de faire diminuer de façon significative les 

risques d’infectieux profondes ces dix dernières années, expliquant 

la validation de ce protocole par tous les neurochirurgiens du service. 

P11 - Etude épidemiologique des infections sur valve 

de dérivations de LCR sur un série pédiatrique 

de 110 patients. 

C. Mottolese, A. Szathmari, A.C. Ricci-Franchi, C. Ginguene, S. 

Grousson, C. Lack,, J. Grando, A. Anjolras. 

Hopital Neurologique P. Wertheimer Lyon 

Introduction 

Le taux d’infection sur valve dans le traitement de l’hydrocéphalie 

est un problème constant pour les neurochirurgiens pédiatres. Nous 

rapportons notre expérience avec un groupe de 110 patients opérés 

entre mars 2003 et décembre 2005 avec un suivie de plus de 2 

ans selon les recommandations de l’APPIT et traite avec tube imprégné 

avec antibiotiques. 


Deux groupes de malades ont été individualisé pour cette étude : 51 

patients en 2003 et 55 enfants en 2005.Tous ont été opérés par le même 

opérateur avec un valve programmable Medos Codman. L’age 

varie entre 2 jours a 18 ans : 40% inférieur a 1 an,13% entre 1et 3 ans,27% 

entre 3 et 10 ans,22% plus de 10 ans. Etiologie : 47,2% malforma-


tive, 9,4% tumorale,5,7% traumatique,6,6% post-infectieuse,14,2% 

post-hémorragique,autres 17%. 79,2% des patients ont été opérés d’une 

dérivation VP, 8,5%pour une dérivation kysto-peritoneale, 2,8% 

VA et 9,4% dérivation sous duro-peritoneale : antibioprophylaxie 

selon le protocole en vigueur et validé par le CLIN. Deux infections 

ont été répertoriées trois mois après la pose et un mois après. 


Le taux d’infection global a été de 1,7% qui est inférieur a celui rapporté 

dans une autre étude sans tube antibiotiques et qui était de 

3,8%. L’analyse des différents facteurs (age,étiologie ,HIC,durée 

d’hospitalisation etc.) avec le logiciel epi-info n’a pas permis de 

retrouver des facteur de risque a cause du nombre insuffisant de 

patients. 

Conclusion 

L’utilisation de tube imprégné d’antibiotiques nous a permis de 

réduire le taux d’infection sans permettre d approchér 0 % d’infection. 

Un nombre plus important de patients et, peut être avec une 

étude européenne, pourrait permettre de montrer avec une puissance 

statistiquement significative l’efficacité des tubes avec antibiotiques 

dans la reduction du taux d’infection sur valve. 

P12 - Apports de la Télémédecine en Neurochirurgie 

C. Bernard, J.-B. Billant, J. Fesselet, N. Aouad. 

Service de neurochirurgie, Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne, 

F83800 Toulon 

Introduction 

La télémédecine est utilisée depuis de très nombreuses années en 

neurochirurgie. L'accès sécurisé par internet, et l'augmentation des 

débits par l'ADSL, offre aujourd'hui une efficience accrue. Le service 

de neurochirurgie de l'HIA Sainte-Anne a donné plus de 3500 

avis au profit des 7 hôpitaux civils du Var, pour les urgences neurochirurgicales, 

depuis juillet 2004. Dans le cadre du SIOS de neurochirurgie 

PACA, ce réseau varois est interfacé avec le réseau des 

Alpes Maritimes, historiquement créé en 1999 par nos collègues 

niçois. 


Ce réseau de télémédecine, par internet, inhomogène au départ, a 

été optimisé et tous les hôpitaux sont aujourd'hui reliés en mode 

sécurisé, par VPN, en ADSL, ( système ImpaxSe, évolution de SigmaCom, 

AGFA) offrant une permanence des avis 24h/24, toute 

l'année, répondant en cela a l'obligation de moyens définie dans le 

décret d'avril 2007 sur la pratique de la neurochirurgie. 


Apports pour les patients, en évitant des transferts inutiles, souvent 

médicalisés. Orientation du patient vers le plateau technique le plus 

approprié et disponible dans le cadre du SIOS de neurochirurgie. 

Assurance pour nos confrères urgentistes et réanimateurs des hôpitaux 

"demandeurs" d'une permanence des avis, y compris en cas d'aggravation 

neurologique. Economie des moyens humains médicaux, 


et financiers, en évitant les transferts médicalisés coûteux, inutiles 

dans 80% des cas, le patient ne nécessitant ni geste chirurgical, ni transfert 

en neurochirurgie. De nombreuses améliorations restent à faire. 

Conclusion 

La télémédecine apportent des avantages certains; son utilisation est 

encore sous-dimensionnée. Elle permet de plus une formation 

"continue" au fil des avis, un travail en équipe. Sa rémunération, 

son périmètre juridique en terme de responsabilité médicale sont 

des points majeurs à régler rapidement pour que son utilisation progresse. 

Sa généralisation dans le cadre des SIOS de neurochirurgie 

permettrait également de créer un réseau "national" de neurochirurgie. 

P13 - Adénome hypophysaire associe à une lésion 

tuberculoïde de l’hypophyse 

B. Merrouche, S.Khider, M.Zerari, B.Abdennebi. 

Service de neurochirurgie, Hôpital Salim Zemirli El Harrach- Alger- 

Algérie 

Introduction 

Les auteurs rapportent un cas clinique d’un adénome hypophysaire 

opéré et dont l’étude anatomopathologique est revenu en 

faveur d’une association de deux pathologies : * L’une tumorale 

(adénome hypophysaire) * l’autre infectieuse (tuberculose de la 

région hypophysaire) 


Mr B.Med âgé de 36 ans originaire et demeurant a Constantine, 

aux antécédent de tuberculose pulmonaire en 1981 traitée, qui 

consulte en mois d’avril 2004 pour des céphalées d’allure 

banale.L’apparition récente d’une diminution de l’acuité visuelle, 

a motivé la réalisation d’un CT scanner cérébrale. + IRM cérébrale 

Le malade à été opéré par vois trans. Nasal transphénoidale (TNTS) 


ETUDE ANATOMOPATHOLOGIQUE Adénome hypophysaire 

a cellule basophile associée à une lésion Tuberculoïde 

Conclusion 

La TBC reste un problème de santé publique dans notre pays. La 

TBC hypophysaire est rare, l’association à un adénome hypophysaire 

est exceptionnelle. Mais pensez y devant un adénome hypophysaire 

qui se rehausse fortement au produit de contraste à la TDM 

chez un malade aux antécédents de tuberculose pulmonaire 

61


62 


P14 - Neurinome des nerfs mixtes a propos d’un cas 

et revue de la littérature. 

H Ghannane, W.EL Hymer, K.Aniba, C.Loqa, M.Lmejjati S.Ait 

Benali. 

Service de Neurochirurgie CHU Mohammed VI. Marrakech. Maroc 

Introduction 

Le neurinome est une tumeur dérivant des cellules de Schwann, 

c’est une tumeur histologiquement bénigne. Les formes des nerfs mixtes 

sont exceptionnelles (0, 24% des tumeurs primitives intracrâniennes). 


Nous rapportons une observation inhabituelle d’un neurinome des 

nerfs mixtes (au dépens d'une branche du nerf spinal) à travers la quelle 

nous discutons les aspects épidémiologiques, clinique, paraclinique, 

thérapeutiques et évolutifs de cette pathologie avec une revue de la 

littérature. 


IL s'agit d’une patiente de 19 ans, admise dans un tableau de compression 

bulbo médullaire avec cervicalgies hautes, syndrome tetrapyramidal, 

et discret trouble de la déglutition. L’IRM objective un 

processus tumoral envahissant le trou occipital d'allure extra axial 

comprimant la jonction bulbo médullaire et l’hémisphère cérébelleux, 

prenant le contraste .Le geste chirurgical a consisté en une 

exérèse totale de la tumeur par une voie d'abord postérieure . Les 

suites postopératoires étaient simples avec récupération neurologique 

complète. L’étude anatomopathologique révèle qu’il s’agit d’un 

neurinome des nerfs mixtes. 

Conclusion 

Malgré sa rareté, le neurinome des nerfs mixtes est une cause potentielle 

de compression bulbo médullaire. L’abord chirurgical direct 

est le traitement de choix. 

P15 - Le chordome intra-crânien : analyse d’un cas à 

la lumière de la revue de la littérature 

D. Memia Zolo, K. Mostofi*, R. Ischac*, C. Saint-Prix*, P. Warter, 

N. Manzo* * 

Service de Neurochirurgie du CHU de Fort de France 

Introduction 

Les chordomes intracrâniens sont des tumeurs dysembryoplasiques 

qui se développent à partir de la synchondrose sphéno-occipitale du 

clivus. La sinuosité du trajet de la notochorde embryonnaire dans le 

clivus rend compte de la diversité de ses extensions. Les obstacles à 

son traitement chirurgical s'organisent autour de ses extensions ,sa localisation 

et son caractère agressif sur l’os. Le choix de la voie d’abord 

repose sur une analyse rigoureuse de l'iconographie. Malgré une 

bonne technique opératoire, l’exérèse complète est un objectif atteint 

dans 69 % de cas dans les meilleurs séries .La radiothérapie est indispensable 

d’autant qu’elle améliore les taux de survie et de contrôle local. 



Nous rapportons le cas d’une patiente de 68 ans qui présentait depuis 

une dizaine d’années une diplopie et des épisodes céphalalgiques 

récurrents. Devant l’apparition d’un strabisme convergent gauche 

et de troubles de la marche, l’examen met en évidence une paralysie 

complète du VI associée à une hémiparésie respectant la face. 

La TDM cérébrale a montré une masse extra axiale, bien circonscrite, 

semblant se développer à partir de la méninge en regard de 

l’aile gauche du sphénoïde, isodense , se rehaussant après injection 

de produit de contraste. L’aspect IRM était celui d’une masse hypointense 

en T1 et hyper-intense après injection de produit de contraste 

et en T2, de topographie temporale, para-caverneuse, envahissant 

la partie arrière du cavum et étendue en arrière dans la fosse cérébrale 

postérieure. Elle a été opérée par voie fronto-temporale et 

l’exérèse a été incomplète. L’examen extemporané a conclu à un chordome. 

En post opératoire, elle présente une hypoesthésie dans les 

territoires V2 et V3. La patiente a subi complément thérapeutique 

par radiothérapie. 

Conclusion 

A travers cette observation et la revue de la littérature, nous voulons 

insister sur l’existence de localisations parfois susceptibles d'induire 

une erreur diagnostique et sur les difficultés du traitement chirurgical 

des chordomes. 

P16 - Tumeurs glio-neuronales à rosettes de la fosse 

postérieure : 2 cas rapportés et revue 

de la littérature. 

Y. Benhima, D. Figarella-Branger*, P. Metellus, S.Fuentes, F.Grisoli, 

H.Dufour. 

Service de Neurochirurgie, Service de Neuropathologie*. C.H.U. La 

Timone. 264, rue saint pierre 13385 MARSEILLE cedex 5 

Introduction 

Les tumeurs glio-neuronales à rosettes de la fosse postérieure 

(TGNRFP) sont des entités clinico-pathologiques de détermination 

récente. Seuls 13 cas ont été rapportés dans la littérature, référencés 

pour la première fois en 2002 comme des tumeurs de bas grade 

(OMS I). Le recul et le nombre de patients est cependant encore faible 

pour en établir le pronostic. 


Les auteurs rapportent deux cas de TGNRFP survenus chez des 

patientes âgées de 34 (cas 1) et 26 ans (cas 2). 


Les symptômes révélateurs évoluaient depuis 21 et 18 mois respectivement 

: diplopie par atteinte du quatrième nerf crânien (cas 1) et 

syndrome vestibulo-cérébelleux (cas 2). L’IRM montrait dans les deux 

cas une lésion arrondie multinodulaire du toit du quatrième ventricule 

et du vermis cérébelleux, de signal homogène, hypointense en T1,


hyperintense en T2 et en FLAIR, non rehaussée par le gadolinium 

et sans œdème péri-lésionnel. Une biopsie chirurgicale par voie 

sous-occipitale a été réalisée chez les deux patientes, compliquée dans 

le cas 1 d’une décompensation post-opératoire d’une hydrocéphalie 

obstructive nécessitant une dérivation ventriculo-péritonéale. 

Dans les deux cas l’analyse histologique a identifié une prolifération 

tumorale biphasique de densité cellulaire faible, sans atypie cytonucléaire 

ni mitose, associant une population astrocytaire piloïde, 

et une population neurocytaire constituées de cellules rondes agencées 

en rosettes à centre fibrillaire. L’immunohistochimie a montré 

une positivité forte de la GFAP au sein des territoires astrocytaires 

piloïdes alors que la synaptophysine était très réactive dans les centres 

fibrillaires des rosettes neurocytaires. Seuls deux cas multiloculaires 

ont été décrits, traités par exérèse subtotale, avec aggravation neurologique 

post-opératoire. Les onze cas uniloculaires ont fait l’objet d’une 

exérèse totale ou subtotale. Six patients ont présenté une aggravation 

neurologique post-opératoire, le seul patient traité par radiothérapie 

adjuvante est décédé. 

Conclusion 

La localisation et l’extension des TGNRFP ne permet pas toujours 

une exérèse totale sans déficit neurologique. 

P17 - Gangliogliome de la région pinéale: a propos 

d'un cas et revue de la littérature 

A. Kabré, B. Irthum(2), C. Traore(1), S. Zabsonre(1) 

(1):CHU Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso (2): Hopital 

Gabriel Montpied, CHU Clermont Ferrand 

Introduction 

Les gangliogliomes sont des tumeurs rares du système nerveux central; 

ils siégent le plus souvent au niveau du lobe temporal du cerveau 

et de l'hémisphère cérébelleux. Les auteurs rapportent 

l'observation clinique d'un gangliogliome de la région pinéale et 

font une revue de la littérature. 



Il s'agit du cas d'un jeune garçon de 15 ans reçu pour un syndrome 

d'hypertension intracranienne, des troubles de la marche et une 

altération de l'état général. Le scanner cerebral a montre un processus 

tumoral de la région pinéale spontanément hyperdense prenant 

modérément le contraste et entraînant une hydrocephalie triventriculaire. 

Le patient a été opéré par voie sous occipitale trans-tentorielle 

permettant l'exérèse complète de la tumeur. L'examen 

histologique a montre un gangliogliome dégénéré. L'évolution postopératoire 

précoce a été favorable; le décès est survenu 3 mois après. 

Conclusion 

Le traitement des gangliogliomes est essentiellement chirurgical et 

vise l'ablation totale de la tumeur. L'évolution défavorable dans notre 

cas s'explique par une dégénérescence bien que rare de la tumeur. 


P18 - Hypophysite lymphocytaire par rupture 

d’un kyste de Rathke 

N McLaughlin(1), F. Lavigne(2), S. Kilty(2), C. Beauregard(3), O. 

Serri (3),F. Berthelet(4), M.W. Bojanowski(1) 

(1) Division de neurochirurgie et (2) Otorhinolaryngologie, Département 

de chirurgie; (3) Service d’endocrinologie, (4) Département de 

pathologie; Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada 

Introduction 

L’hypophysite est une étiologie rare de lésion kystique intrasellaire. 

Son diagnostic pré ou per-opératoire est essentiel dans la gestion 

chirurgicale de cette pathologie. Parmi les causes d’hypophysite, la 

rupture d’un kyste de Rathke est rarissime. 


Série de patients dont la rupture d’un kyste de Rathke est à l’origine 

d’une hypophysite. 


Nous rapportons 4 cas de rupture d’un kyste de Rathke associée à 

une hypophysite. Il s’agissait de lésions kystiques avec extension 

suprasellaire suggestives, à prime abord, d’un adénome. La chirurgie 

endoscopique par voie transsphénoïdale a permis d’évacuer 

le contenu laiteux caractéristique et d’identifier la glande, siége 

d’une réaction inflammatoire. Cette dernière a ainsi pu être préservée 

dans tous les cas. 

Conclusion 

En présence d’une masse sellaire kystique une réaction de type 

inflammatoire doit être suspectée. Parmi ces cas, la rupture d’un 

kyste de Rathke peut en être la cause. Le diagnostic intra-operatoire 

est recommandé afin d’adapter le geste chirurgical et préserver 

ainsi la fonction hypophysaire. 

P19 - Méningiome du velum interpositum : cas clinique 

M.Lévêque, A.Weil , M.W. Bojanowski. 


QC, Canada 

Introduction 

Les méningiomes du troisième ventricule prenant naissance au 

niveau du feuillet dorsal du velum interpositum appartiennent à une 

catégorie rarissime de tumeur de la région pinéale. Les rapports anatomiques 

de ces méningiomes exigent une voie d’abord adaptée. 


Cas rapporté et revue de la littérature. 


Patient de 40 ans dont le méningiome du velum interpositum a été 

réséqué avec succès par un abord supra-cérébelleux infratentoriel. 

C’est le seul cas rapporté à ce jour provenant du feuillet dorsal du 

velum interpositum. 

63


64 


Conclusion 

Les méningiomes de la toile choroïdienne dorsale du velum interpositum 

qui refoulent inférieurement la veine cérébrale interne et 

situés en avant de la grande veine de Galien peuvent être abordés 

par un abord supra-cérébelleux infratentoriel. 

P20 - L'anticorps anti-CD20 en injection directe a un 

effet anti-tumoral dans un modèle murin de 

lymphome primitif cérébral et oculaire 

immunocompétent et syngénique de la lignée non 

hodgkinienne de type B implantée. 

JF Mineo, L Nouvel, M Baroncini, M Labalette, S Blond, P Labalette, 

JP Dessaint. 

CHRU Lille neurochirurgie, immunologie et ophtalmologie 

Introduction 

Le lymphome primitif du système nerveux central (LPSNC) est un 

lymphome non Hodgkinien de type B oculaire et cérébral de mauvais 

pronostic. 


Nous avons cherché à mettre en évidence un effet thérapeutique 

du Rituximab, Mabthera® (anticorps anti-CD20) en injection 

directe intravitréale ou intracérébrale dans un modèle murin de 

LPSNC chez un hôte immunocompétent que nous développons depuis 

plusieurs années. La lignée implantée (38C13) est transfectée de 

manière stable pour exprimer le CD20 humain. Le rituximab est injecté 

à J1 en intra crânien grâce à un cadre de stéréotaxie (0.5μg dans 

0.5μl) ou à J1, J3 et J5 dans le vitré de la souris (0.4μg dans 0.4μl). 


Les délais d’apparitions de symptômes et la prévalence des tumeurs 

ont été comparés entre les groupes recevant le traitement par rituximab 

ou recevant soit du PBS en contrôle soit un anticorps irrelevant 

(le trastuzumab, Herceptin®). Les délais ont été comparés par courbes 

de Kaplan Meyer et les fréquences par tests de Khi² modifiés. 

La prévalence du lymphome cérébral décroît de 83% (15/18) pour 

les injections témoins à 33% (4/12, p


P22 - Modèle expérimental d'étude de la 

concentration de cytokines en vue de l'injection de 

cellules souches dans le rejet vasculaire. 

S. Leveque, N. Roux, D. Plissonnier, P. Feger, F. Proust. 

CHU de ROUEN, unité INSERM U644 

Introduction 

Le rejet vasculaire chronique est une lésion occlusive immunologique 

pouvant être prévenue par une cicatrisation endothéliale précoce 

grâce à la thérapie cellulaire. Notre objectif est de déterminer le 

moment optimal d’injection des cellules souches en mesurant les 

concentrations dans le sérum et le greffon de 3 cytokines impliquées 

dans la mobilisation et la différentiation des cellules souches : 

SDF-1, VEGF et MCP-1. 


Population : On pratique des allogreffes d'aorte abdominale de souris 

BALB/c (donneuses) chez des souris C57BL6 (receveuses). Sept 

temps de sacrifice sont déterminés pour le dosage des trois protéines 

dans les greffons et dans des prélèvements sanguins : J0, J1, J3, 

J6, J9, J12, J20.(3 allogreffes par groupes et 2 isogreffes) . Technique 

opératoire : On prélève le greffon chez la souris donneuse au niveau 

de l’aorte abdominale sous rénale. La greffe est réalisée par une 

technique en manchon. Aux temps de sacrifice déterminés, les greffons 

sont prélevés ainsi que le sérum de l’animal. Technique de 

dosage : On utilise un kit de test ELISA en phase solide employant 

la technique enzymatique quantitative « en sandwich ». 


Cliniquement aucun animal ne présente de signes d’ischémie. Il 

existe un rejet massif de greffe à J20. Chez tous les animaux il existe 

un pic de concentration en post opératoire attribué au stress chirurgical. 

Le second pic apparaît dans le sérum 3 à 6 jours avant d’être 

observé dans le greffon. Le pic dans le sérum survient à J6 pour 

MCP1 et VEGF et à J9 pour SDF1. Le pic dans le greffon apparaît 

à J12 pour les 3 cytokines. 

Conclusion 

On décide de privilégier le pic de concentration des cytokines dans 

le sérum qui correspondrait au moment où la migration des cellules 

souches vers le greffon est maximale, soit J6. Cette conclusion 

reste à confirmer par la réalisation de la thérapie cellulaire à cette 

date. 


P23 - Analyse de l’expression génique des tumeurs 

de la région pinéale par la technique de microarray 

(puces). 

A. Szathmari, M. Fèvre-Montange, C. Mottolese, J. Champier, A. 

Wierinckx, A. Jouvet 

Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Lyon. 

Introduction 

Les tumeurs de la région pinéale comprennent les tumeurs germinales, 

gliales, du parenchyme pinéal ou de l’organe sous-commissural. 

Hors quelques rares particularités, leur apparence clinique 

et radiologique est similaire avec un diagnostique histologique parfois 

délicat. L’analyse du transcriptome de tumeurs de cette région 

par microarray peut contribuer au diagnostic. 


Nous avons utilisé 15 tumeurs : 3 pinéalocytomes (PC), 4 pinéaloblastomes 

(PB), 6 tumeurs du parenchyme pinéal (TPP) de différentiation 

intermédiaire (TPP DI), 2 tumeurs papillaires de la région 

pinéale (TPRP) et un gliome chordoïde (GC). Nous avons également 

analysé 2 épendymomes intracrâniens (EI) et 2 spinaux (ES) pour 

comparer leur transcriptome avec celui des TPRP et du GC qui 

présentent parfois des aspects épendymaires. Le transcriptome a 

été réalisé sur 2PC, 1 PB, 2 TPPR, 1 GC, 2 EpIc, 2EpSp avec des 

puces contenant 20000 gènes humaines (CodeLink). Les résultats 

ont étés validés par technique de RT-PCR. Les données ont été analysées 

sur le logiciel bioinformatique Genespring®. 


L'analyse du profil global d'expression a permis de visualiser 2 groupes: 

les épendymomes et les autres tumeurs. Pour les épendymomes, 

les profils moléculaires des 2 EI diffèrent de ceux des 2 ES. Pour l'autre 

cluster hiérarchique, deux profils moléculaires se distinguent, 

un pour les TPP et un pour les TPRP avec le GC. Pour les TPP, les 

signatures moléculaires des deux PC sont très proches, de même que 

celles des deux TPRP. Notre étude nous a permis de proposer des 

marqueurs moléculaires (2 facteurs de transcription HoxD13 et 

Pou4F2 ainsi que les antigènes PRAME et GD24) permettant de valider 

la classification des TPP en 4 grades. 

Conclusion 

L'étude du transcriptome par microarray des tumeurs des régions 

périventriculaires nous a permis de définir une classification moléculaire 

des tumeurs validant la classification anatomopathologique, 

ainsi que de proposer de nouveaux marqueurs diagnostiques et pronostiques 

pour ces tumeurs. 

65


66 


P24 - Signification de la pseudoprogresion chez 

les patients atteints de glioblastome traités par 

implantation de Gliadel ® et corrélation au statut 

MGMT. 

P. Metellus, I. Nanni, B. Coulibaly ; S. Fuentes ; O. Chinot ; A. 

Tchogandjian ; H. Dufour ; D. Figarella-Branger. 


Introduction 

Le Gliadel ® , seul ou en association avec le Témozolomide et la 

radiothérapie, fait partie de l’arsenal thérapeutique disponible dans 

les glioblastomes. Les images radiologiques obtenues après implantation 

de pastilles de Gliadel ® sont difficiles à interpréter car elles peuvent 

montrer un aspect qui correspond soit à une réaction inflammatoire 

induite par le Gliadel ® (pseudoprogression) soit à une réelle progression 

de la maladie. Le but de cette étude a été d’analyser rétrospectivement 

la signification des images radiologiques obtenues après 

implantation de Gliadel ® . 


Trente-sept patients atteints d’un glioblastome confirmé histologiquement 

ont été traités par mise en place de Gliadel® in situ. Vingtrois 

patients ont bénéficié de ce traitement à la récidive et 14 patients 

en première ligne associé ou non à de la radiothérapie et/ou au 

Témozolomide. Une IRM cérébrale a été réalisée 3 mois après le 

geste chirurgical chez tous les patients. 


L’âge moyen était de 59 ans, il y avait 21 femmes et 16 hommes. La 

résection chirurgicale était complète, subtotale ou partielle dans 

73%, 24% et 3% des cas respectivement. Le promoteur du gène 

MGMT était méthylé chez 11 patients (29.7%) et non méthylé chez 

26 patients (70.3%). Une lésion prenant le contraste à 3 mois lors de 

la première IRM de suivi était retrouvée dans 17 cas (45.9%) et étiquetée 

pseudoprogression dans 10 cas et progression tumorale dans 

7 cas. Parmi ces 17 patients la pseudoprogression intéressait 6 (85.7%) 

des 7 patients méthylés et 4 (40%) des 10 patients non méthylés 

(p=0.021). Par ailleurs le statut MGMT (p=0.012) et la pseudoprogression 

(p=0.043) influençaient significativement la survie. 

Conclusion 

La pseudoprogression est corrélée au statut MGMT chez les patients 

atteints d’un glioblastome traités par implantation de Gliadel ® et 

présente un impact pronostique chez ces patients car elle traduit 

probablement l’efficacité de son effet cytotoxique. 

P25 - Atteinte médullaire post traumatique sans 

lésion osseuse du rachis cervical chez l’adulte : 

analyse de 7 cas consécutifs 

K. Quenum ., B.D.Mudjir, M. Bougrine, A. El Moudan, O. Coulibaly, 

Y. Arkha, S. Derraz, A. El Ouahabi, A. El Khamlichi. 

Département de neurochirurgie, Hôpital des Spécialités ONO, Rabat, Maroc. 

Introduction 

Le traumatisme du rachis cervical avec atteinte médullaire sans 

lésion osseuse est une entité pathologique décrite chez l’enfant. 

Chez l’adulte cette variante reste rare. 


étude retrospective de 7 cas de syndrome médullaire sans lésion 

osseuse, admis entre 1985 à 2005 sur un total de 301 cas de traumatisme 

du rachis cervical traité durant la même période (soit 2,33%). Les traumatismes 

par arme blanche ont été exclus. L’objectif de ce travail 

est de rapporter notre expérience à travers les données épidémiologiques, 

cliniques et thérapeutiques. 


L’âge moyen de la série est de 37,43 ans [18 à 60 ans]. Notre série est 

constituée de 7 hommes. Les étiologies étaient les chutes (5/7), suivi 

des AVP. Quatre patients (57,14%) présentaient un grade A, 2 un grade 

B et 1 grade C (14,29%) selon la classification de Frankel. Les lésions 

étaient des contusions médullaires sur canal cervical étroit et une protrusion 

discale. Le traitement a été chirurgical (laminectomie de 

C3-C7 dans 2 cas et 1 cas de laminectomie de C3-C6 chez un patient 

grade A). Les 4 autres patients ont bénéficié d’un traitement orthopédique 

par minerve pendant 6 à 8 semaines. une corticothérapie 

a été réalisée chez 3/7. L’évolution a été favorable avec récupération 

permettant la marche chez deux patients (1 Grade B opéré, 1 Grade 

C traité orthopédiquement). Un cas de décès a été enregistré par trouble 

neurovégétatif. 3 patients ont gardé un état neurologique stationnaire. 

Conclusion 

Les traumatismes de la moelle cervicale sans lésion osseuse représentent 

2,33% des traumatismes vertébro médullaires cervicaux 

dans notre série. Leur prise en charge basée sur les données de 

l’IRM doit tenir compte de l’état du canal cervical, la présence de 

lésion discale ou d’hématome intra rachidien. L’évolution et le pronostic 

sont fonction de la rapidité de la prise en charge et le degré 

du déficit neurologique initial.


P26 - Kyste neuroentérique de la jonction cervicooccipitale 

: a propos d’un cas et revue de la littérature 

H Ghannane, N. Karbout, K. Aniba, C. Loqa, S. Ait benali 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn-Tofail, CHU Mohammed-VI, 

Marrakech, Maroc. 

Introduction 

L’objectif de ce travail est de présenter et discuter une cause rare de 

compression bulbo-médullaire curable et de pronostic favorable. 


Un cas de kyste neuroentérique de la jonction cervico-occipitale 

est rapporté. Les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques 

et évolutives sont discutées avec une revue de la littérature. 


Il s’agit d’un patient de 38 ans, admis pour une hémiparésie droite 

associée à des troubles de la déglutition d’installation progressive, 

ainsi qu’une rétention aigue d’urine. L’IRM objective une lésion de 

la jonction cervico-occipitale d’allure intradurale extra-médullaire, 

sans lésion osseuse ou des parties molles associée. Un abord chirurgical 

direct par voie postérieure a permis la résection totale de 

la lésion. L’étude anatomopathologique confirme le diagnostic d’un 

kyste neuroentérique. L'évolution a été marquée par une régression 

totale de la symptomatologie clinique initiale. 

Conclusion 

Malgré sa rareté, le kyste neuroentérique est une cause potentielle 

de compression bulbo-médullaire. L’abord chirurgical direct est le 

traitement de choix. 

P27 - Comparaison du traitement des myélopathies 

cervicarthrosiques de plus d’un étage : laminectomie 

postérieure ou abord antérieur ? 

E. Theret, C.F.Litre, C. Eap, J. Duntze, P. Rousseaux 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims, 

France 

Introduction 

De nombreuses études sur l’évolution clinique post-chirurgicale 

des myélopathies cervicarthrosiques (MCA) ont comparé l’abord 

antérieure et postérieure de décompression médullaire. Nous rapportons 

ici notre expérience personnelle sur une série monocentrique 

importante. 


Il s’agit d’une étude rétrospective de 210 patients, entre 2000 et 

2006, dans le service de Neurochirurgie du CHU de Reims. Les 

critères pris en compte sont le sexe, l’âge des patients à la prise en 

charge, le nombre d’étage atteint, le type d’intervention, les effets 

secondaires liés à l’intervention, le suivi clinique et la qualité de vie. 

L’étude regroupe 62 femmes pour 148 hommes, avec un âge moyen 


de 56,6 ans (32-87). Parmi ces patients, 40 ont été opérés par voie 

antérieure et 170 par laminectomie postérieure. 


Les suites opératoires sont équivalentes à long terme (récupération 

neurologique, EVA post opératoire reprise de travail, que ce soit 

par somatotomie ou laminectomie. Toutefois, les patients opérés 

par laminectomie ont des suites immédiates mieux tolérées que par 

voie antérieure (douleur, levé, effets indésirables), avec une durée 

d’hospitalisation plus faible, surtout si le nombre d’étage est égal 

ou supérieure à trois. 

Conclusion 

Notre étude montre des résultats assez équivalents à la littérature. 

La laminectomie postérieure présente une efficacité comparable 

voire meilleure comparée à la voie antérieure. La décision thérapeutique 

doit avant tout être motivé par l’expérience du neurochirurgien 

dans la technique utilisé. Les atteintes multiples, même purement 

antérieures sont pour nous une indication unique de décompression 

postérieure. Enfin, les approches mini invasives postérieures semblent 

une excellente synthèse des deux techniques qui méritent d’être 

validées par une étude plus étendue. 

P28 - L’Ostéolyse Post-traumatique du Rachis 

cervical : une nouvelle entité ? 

A. Akhaddar, M. Oukabli, B. Elmostarchid, A. Albouzidi, M. Boucetta. 

Service de Neurochirurgie. Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed 

V. Rabat. Maroc. 

Introduction 

L’ostéolyse post-traumatique est un phénomène rare décrit initialement 

par Werder en 1950. C’est une affection qui se manifeste plusieurs 

semaines après le traumatisme. La clavicule et le pubis sont les plus 

touchés. A notre connaissance, aucune observation n'a été rapportée 

au niveau du rachis. 


Ce patient de 50 ans s’est présenté avec un torticolis isolé. Il a été victime 

2 mois auparavant d'une chute à l’origine de cervicalgies, les 

radiographies initiales étaient normales. L’examen neurologique à 

sa dernière admission ne retrouvait pas de déficit neurologique. Les 

radiographies simples révélaient une cyphose cervicale avec une ostéolyse 

avancée des corps vertébraux de C3-C4. L’IRM confirmait la 

lyse de C3-C4 responsable d’un rétrécissement du canal vertébrale 

sans atteinte médullaire. Les explorations biologiques et la scintigraphie 

osseuse étaient non contributives. 


La déformation rachidienne a été réduite aprés une traction crâniocervicale. 

Un abord cervical antérolatéral a été réalisé. Les corps 

vertébraux de C3-C4 étaient friables et peu hémorragiques. Après 

une corporectomie de C3-C4, une vertébroplastie a été utilisée et 

stabilisée par une plaque antérieure. Les suites opératoires sont res- 

67


68 


tées simples. L’étude anatomopathologique retrouvait un tissu fibreux 

associé à des zones de nécrose osseuse. Il n’a pas été observé 

de prolifération tumorale ni de réaction inflammatoire. Après un recul 

de 2 années, le patient est asymtomatique sans ostéolyse sur les imageries 

de contrôle. 

Conclusion 

A notre connaissance, nous rapportons le premier cas d'ostéolyse 

post-traumatique au niveau du rachis. Certains diagnostics différentiels 

ont été néanmoins éliminés notamment l’hyperparathyroïdie, 

la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéolyse massive, la maladie 

de Gorham, les infections et les métastases osseuses. Le traitement 

conservateur (repos et antalgiques) représente la méthode de choix. 

En cas d’échec, une résection chirurgicale sera proposée. Pour l’atteinte 

vertébrale, le traitement chirurgical est nécessaire afin de 

décomprimer les éléments nerveux, recalibrer et stabiliser la colonne 

rachidienne. Le pronostic est favorable. 

P29 - Utilisation de la plasticité cérébrale dans les 

re-interventions de gliomes de grade II OMS en zone 

fonctionnelle : une étude combinée par IRMf 

longitudinales et stimulations per-opératoires 

S. Gil Robles, J. Martino, P. Gatignol, S. Lehericy, H. Duffau. 

Service de Neurochirurgie. CHU Montpellier 

Introduction 

La chirurgie des gliomes de grade II OMS (GGII) en zones fonctionnelles 

conduit fréquemment a des résections subtotales pour 

préserver la fonction. L'histoire naturelle de la maladie débouche 

sur une progression tumorale lente, inductrice d'une plasticité cérébrale. 

Celle-ci pourrait permettre les re-interventions, sous couvert 

de cartographie fonctionnelle per-opératoire. L'évaluation de cette 

plasticité peut se faire de façon non-invasive avec un suivi longitudinal 

pré- et post-chirurgical par IRMf. 


Deux patients ont été suivis avec IRMf de façon longitudinale, avant 

et après chirurgies éveillées avec stimulations per-opératoires. Les 

deux GGII infiltraient le cortex prémoteur dominant. La première 

résection était subtotale (résidu de 3cc). Les deux patients on été réopérés 

à 6 ans après une évolution volumétrique lente (20cc) sans 

autre traitement complémentaire. 


Les IRMf réalisées à 6 ans d'intervalle, ont montré une redistribution 

des zones fonctionnelles du langage. Dans le premier cas, un 

changement de l'index de latéralité avec un recrutement des régions 

prémotrices controlatérales - cortex dorsolatéral préfrontal et aire 

motrice supplémentaire (AMS) - a été objectivé. Dans le deuxième 

cas, la réorganisation principale était davantage "péri-lésionnelle", 

avec un recrutement du gyrus frontal inférieur, pariétal et de l'AMS. 

Cette redistribution a été confirmée per-opératoirement par les stimulations 

électriques. Grâce a cette plasticité, les secondes résections 

ont été maximisées par rapport aux premières, sans déficit langa- 

gier postopératoire. Le suivi total est de 8 ans sans transformation 

anaplasique 

Conclusion 

Les GGII en zones fonctionnelles peuvent, du fait de leur croissance 

lente, induire une plasticité cérébrale. Cette réorganisation des 

zones fonctionnelles peut être évaluée avec un suivi longitudinal 

par IRMf répétées. Ainsi, les ré-interventions, sous couvert des stimulations 

cortico-sous-corticales per-opératoires, peuvent devenir 

possibles sans créer de déficit neurologique permanent. 

P30 - Mise au point d'un modèle expérimental de 

stimulation corticale chronique chez le chat : 

approche chirurgicale et repérage du cortex moteur 

J. MAARRAWI, S. Kobaiter-Maarrawi , H. Abou Zeid, E. Samaha, 

N. Okais, M. Magnin, L. Garcia-Larrea. 

Laboratoire de physiologie-Neurosciences – Université St-Joseph de Beyrouth 

(LIBAN) ; Hôtel-Dieu de France de Beyrouth (LIBAN) et INSERM 

U879 de Lyon (FRANCE) 

Introduction 

Ce projet a pour but de réaliser un modèle chronique de stimulation 

du cortex moteur (CM) chez le chat pour mieux comprendre les mécanismes 

d’action et optimiser cette technique à visée antalgique, utilisée 

chez l’Homme dans le traitement des douleurs neuropathiques 

réfractaires. 


En conditions stéréotaxiques et après craniotomie, une cartographie 

du CM est établie par stimulation bipolaire chez 10 chats. Les 

réponses motrices sont repérées par observation et palpation des muscles 

concernés. 


Le CM de nos 10 chats présente très peu de variations de ses coordonnées 

stéréotaxiques. Il n’y a aucun effet significatif du Côté de 

stimulation (droit, gauche) ni du Type de stimulation (extradurale, 

intradurale) sur la cartographie du CM. Les seuils de réponse musculaire, 

dépendent significativement du Type de stimulation et de 

la Région corticale concernée et sont indépendants du côté. La patte 

antérieure représente la plus grande surface corticale, suivie de la 

patte postérieure, de la face et enfin du tronc. 

Conclusion 

La cartographie du CM chez le chat est indépendante de la situation 

de la stimulation (extra- ou intra-durale). Les seuils de stimulation 

dépendent de la situation extra- ou intra-durale et de la région 

corticale stimulée. Les régions corticales contrôlant les pattes antérieures 

se situent latéralement dans le CM par rapport à celles contrôlant 

les pattes postérieures. Les coordonnées stéréotaxiques des 

limites de ce CM ainsi que de ses différentes régions présentent très 

peu de variabilité inter-individuelle, ce qui guidera l’implantation 

de l’électrode de stimulation du CM dans la suite de ce projet. Le 

sillon crucié, situé au sein du CM, constitue un repère constant avec


peu de variabilité inter-sujet. En revanche, le sillon post-crucié, 

inconstant (80 % des cas) et variable, pourrait correspondre à une 

ébauche du sillon central chez l’Homme incomplètement creusé 

chez le chat. 

P31 - Efficacité de la stimulation chronique du nerf 

vague dans le kindling amygdalien par 

l’intermédiaire de neurotransmission 

noradrenergique. 

G. Polo, S Bouvard,M. Le Cavorsin, M. Sindou, L. Bezin, P. Ryvlin. 

Institut des épilepsies de l'enfant et de l'adolescent (CTRS-INSERM) 

- Lyon - France Service de Neurochirurgie A – Hôpital Neurologique – 

Lyon - France 

Introduction 

La SNV appliquée deux heures avant chaque stimulation amygdalienne 

ne modifie pas le développement du kindling (1), contrairement 

à ce qui a été observé chez le chat (2). Cependant, la SNV 

chez les rats complétement kindlésa a des effets proconvulsifs quand 

elle est appliquée avant la stimulation amygdalienne et anticonvulsifs 

quand elle est appliquée immédiatement après (1). De plus, certaines 

données suggèrent qu’une part de l’effet thérapeutique de la 

SNV est assurée par la noradréaline (3-6). En particulier, les lésions 

chroniques de locus coeruleus empèchent l’effet anti-épileptique 

de la SNV dans le modèle d’électrochoc (3). Enfin, les lésions de locus 

coeruleus facilitent le développement du kindling amygdalien (7). 


Nous avons testé pour la première fois, d’une part, l’impact de la SNV 

chronique dans le développement du kindling amygdalien chez le 

rat adulte en utilisant des cycles standards et des cycles intensifs, et, 

d’autre part, la modification de l’efficacité de la SNV par les lésions 

des terminaux noradrenergiques par injections intrapéritonéales 

de DSP-4. 


La SNV chronique retarde le développement du kindling amygdalien 

chez le rat adulte. Le cycle standard, comparable à celui utilisé chez 

l’homme, est plus efficace que le cycle intensif. L’effet de la SNV chronique 

utilisant des cycles standards est partiellement assuré par la 

neurotransmission noradrenergique. La fonctionnalité de locus coeruleus 

est indispensable pour atténuer le développement du kindling 

amygdalien par stimulation chronique du nerf vague. 

Conclusion 

Nos résultats en accord avec les données précédemment publiées 

(3-6) suggèrent que l’activation du locus coeruleus par SNV représente 

un des principaux mécanismes d’action de la SNV. (1)Dedeurwaerdere 

et al., 2006, Neuroscience, 140:1443-1451; (2) 

Fernandez-Guardiola et al., 1999, Epilepsia, 40:822-829; (3) Krahl 

et al., 1998, Epilepsia, 39:709-714; (4) Groves et al., 2005, Neurosci 

Lett, 379:174-179; (5) Follesa et al., 2007, Brain Res, 1179:28-34; (6) 

Carpenter et al., 2004, Biol Psychiatry 56:418-426; (7) N’Gouemo 

et al., 1990, Epilepsy Res, 5:92-102; 


P32 - Modélisation IRM du Lobe Insulaire Cérébral 

en 3D Chez L’homme 

A. Afif; P. Mertens . 

Département d’Anatomie et de Neurochirurgie , Faculté de Médecine 

Lyon-Nord, Inserm U 879, Université Lyon 1, Lyon, F-69003, France. 

Introduction 

But de l’étude : - Proposer un schéma statistique original en 3D de 

la région insulaire dans le référentiel Commissure Antérieure– 

Commissure Postérieure (CA-CP) utilisable en imagerie. 


Matériel-Méthode : - Étude morphométrique en IRM de l’anatomie 

gyrale et sulcale de 66 insula normales (33 G et 33 Dt) . - Intégration 

et formatage dans le repère CA-CP de chaque insula en 3D. 

- Superpositions et moyennages informatiques des données en 3D 

dans le logiciel MATLAB 


Résultats - L’insula apparaît, en vue sagittale, comme un Trapèze 

(et non pas comme classiquement triangulaire) entouré de 4 sillons 

péri-insulaires. - La morphologie des gyri postérieurs de l’insula est 

plus stable que celle des gyri antérieurs. - Le volume moyen de l’insula 

gauche est significativement supérieur (4,835+/- 0,70 cm3) à celui 

de l’insula droite (4,570+/- 0,83cm3). - Le volume moyen de l’insula 

chez l’homme est significativement supérieur (4,853+/- 0,749 cm3) 

à celui chez la femme (4,562+/- 0,788cm3). - Dans 98,4% des cas l’insula 

est située en avant de VCP. - Description d’une méthode de 

reconstruction statistique individuelle de l’insula en 3D à partir de 

CA-CP. 

Conclusion 

Conclusion Cette étude permet de définir des données morphométriques 

normalisées de l’insula dans le réferentiel CA-CP. Les 

résultats de cette étude seront potentiellement utiles pour : 1- Interpréter 

et classifier les résultats des études en imagerie morphologique 

et fonctionnelle de l’insula. 2- En neuronavigation pour faciliter 

le repérage anatomique entre la région insulaire et les opercules 

adjacents. 3- Aider au repérage de l’insula en chirurgie stéréotaxique 

à visée diagnostique (SEEG, biopsie) ou thérapeutique. 

P33 - Efficacité de la stimulation électrique chronique 

du cortex moteur dans le traitement des douleurs 

neuropathiques chroniques: revue critique 

de la littérature 

D. Fontaine, M. Lanteri-Minet, P. Paquis. 

CHU de Nice 

Introduction 

Pour clarifier l’utilité de la stimulation électrique chronique du cortex 

moteur (SCM) dans le traitement des douleurs neuropathiques 

chroniques réfractaires, nous avons revu la littérature en analysant 

de manière globale les résultats. 

69


70 



Nous avons recherché dans la base de données Medline les articles 

publiés entre 1991 et 2006, en utilisant les mots-clés: motor cortex, 

stimulation, pain. Les études devaient satisfaire plusieurs critères 

d’inclusion, parmi lesquels la clarté de la description des douleurs 

et la qualité de l’évaluation des résultats. 


Quatorze études ont été sélectionnées, incluant 210 patients au total. 

Toutes ces études étaient des séries de cas, aucune n’étant contrôlée. 

50%≥40%, ≥30%, ≥Les taux de patients ayant une diminution 

des douleurs 70% étaient respectivement 60%, 55%, 43% et 30%. 

Le résultat était≥et 50%) pour 57% de l’ensemble≥40% ou ≥“bon” 

(amélioration des douleurs des patients et 45% des 152 patients 

dont le suivi était supérieur à 1 an. Chez les répondeurs, le score 

sur l’échelle visuelle analogique était diminué de 57%. Un “bon” 

résultat était obtenu chez 54% des 117 patients avec douleurs centrales 

et 68% des 44 patients avec douleurs neuropathiques trigeminales. 

Les complications étaient systématiquement rapportées dans 10 

séries (157 patients). Infections (5,7%) et dysfonctionnements du 

matériel (5,1%) étaient les plus fréquentes. Des crises d’épilepsie 

post-opératoires précoces (19 cas) étaient décrites, mais aucune épilepsie 

chronique n’a été rapportée. 

Conclusion 

Ces résultats doivent être considérés avec précaution, compte tenu 

de nombreux biais, parmi lesquels absence de contrôle, faible nombre 

de patients, suivi souvent court, variabilité des techniques opératoires 

et des paramètres de stimulation. Malgré ces biais, cette 

revue suggère que la SCM peut améliorer des patients souffrant de 

douleurs extrêmement sévères pour lesquels il n’existe pas d’alternative. 

Des études contrôlées sont maintenant indispensables pour 

confirmer et évaluer l’efficacité de la SCM. 

P34 - Astrocytome pilocytique juvenile chez le 

nourisson à propos d’un cas. 

B. Merrouche, M.Zerari. K.Z.Malek. K.H.Benhacine. 

Service de Neuro-Chirurgie CHU Setif Algerie 

Introduction 

l’astrocytome pylocytique est une tumeur de grade 1 de l’OMS touchant 

préférentiellement l’enfant et l’adulte jeune . 


Nourrisson A.L. âgé de 04 mois sans antècèdants particuliers admis 

dans notre service le 27/01/2008 pour macrocranie. Le début de la 

symptomatologie remonte à l’age de 02 mois marque par l’augmentation 

rapidement progressive du périmètre crânien motivant 

la réalisation d’un CT scanner cérébral. L’examen clinique : * un enfant 

éveillé bien portant *un périmètre crânien à 51cm. * fontanelle antérieure 

tendue, *échographie trans-fontanellaire : importante hydrocéphalie 

avec une masse solide. T.D.M cérébrale : important processus 

expansif occupant presque la totalité de l’hémisphère gauche, hétérogène 

a double composante kystique et charnue, la masse char- 

nue prend le produit de contraste de manière homogène bien arrondie 

de 50 mm de grand axe entouré par une large plage liquidienne. 

on des sutures, regard en coucher de soleil, Traitement Le nourrisson 

a été opéré, une exérèse totale de la masse charnue a été réalisée 


Etude anatomopathologique : un astrocytome pilocytique 

L’évolution : Est marquée par une monoparésie droite qui a régressée 

après rééducation fonctionnelle. Un mois et demi le scanner 

cérébral de contrôle objectif un hygrome bifrontal Une abstention 

thérapeutique a été préconisée vue qu’il est asymptomatique. 

Conclusion 

Conclusion : L’AP est une tumeur originale, très atypique, à caractéristiques 

paradoxales et ayant un bon pronostic. 

P35 - Enorme kyste neurentérique intra-médullaire 

avec extension intra-thoracique chez un nourrisson 

de 1 mois : Approche antérieure chirurgicale : 

A propos d’un cas et revue de la littérature. 

E. Theret, F.Lefebvre, R.Noudel,C. Eap , C.F. Litre , P. Rousseaux, 

B. Scherpereel. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims 

Introduction 

Le kyste neurentérique est une pathologie rare de la moëlle (1,3 % 

des tumeurs spinales), d’origine endodermique, il mime un épithélium 

gastro-intestinal ou respiratoire. Ces kystes bénins se développent 

initialement chez les enfants ou jeunes adultes, parfois 

associés à des pathologies congénitales. Le sexe ratio male/female 

est de 1,5. Près de 95% des kystes sont intraduraux, extramédullaires 

et moins de 5% sont intramédullaires. 


Nous décrivons le cas d’un kyste neurentérique intramédullaire à 

développement intrathoracique chez un nourrisson de un mois. 


Un nourrisson de un mois présente des vomissements à répétition 

après chaque biberon depuis 24H. A son admission, l’enfant était 

modérément déshydraté avec un examen neurologique normal. 

Une échographie a permis la découverte d’un volumineux (kyste 

intra-thoracique. Une IRM retrouve un kyste thoracique droit prenant 

naissance en intramédullaire (C6 et C7) associé un dysraphisme 

osseux antérieur et une syringomyélie. Une thoracotomie droite a 

permis une résection de la partie intra-thoracique avec une fermeture 

du dysraphisme. Cet enfant n’a développé aucun déficit neurologique 

et l’IRM post-opératoire retrouve un petit résidu fixé sur la 

partie antérieure de la moëlle.


Conclusion 

Le canal neurentérique existe physiologiquement du 23ème jour de 

la vie embryonnaire et disparaissant au bout de 48h, permettant 

une communication transitoire de la cavité amniotique et sac vitellin. 

La persistance de ce canal permet le développement d'un diverticule 

endodermique, créant un contact avec la surface ectodermique.La 

théorie de la séparation du notochorde simple à comprendre, mais 

n’explique pas la formation des KNE dans leur intégralité, surtout 

intra-crânien. Cette lésion est bénigne se développant exclusivement 

à la face antérieure de la moëlle, l'exérèse par voie antérieure 

semble la meilleure. L’approche postérieure techniquement plus 

simple, mais risque de traumatiser la moëlle avec une résection 

incomplète. Dans notre cas, une résection complète était impossible 

du fait du caractère intra-médullaire. 

P36 - Aplasie congénitale du vertex. 

Cas Clinique et revue de la littérature. 

R. Seizeur, E. Magro, H.Oillic, P. Forlodou, G.Besson. 

CHU Brest. 

Introduction 

L’aplasie congénitale du vertex est une malformation rare. Elle est 

caractérisée par l’absence du tissu cutané du vertex associée à un défect 

de l’os voire la dure-mère. Bien que la localisation au niveau du 

scalp soit la plus fréquente l’aplasie cutanée congénitale peut être localisée 

sur n’importe quel endroit du corps. 


Il s’agit d’un nouveau-né de 2675g né à terme présentant à la naissance 

une aplasie cutanée au niveau du vertex (3x1cm). L’examen 

clinique initial est normal. Il n’y a aucune dysmorphie faciale aucune 

anomalie de membres. On ne retrouve aucun antécédent particulier 

dans la famille, il s’agit du dernier enfant d’une fratrie de 3, la 

maman a eu une grossesse sans particularité avec un suivi normal 

sans prise de médicament. 


La TDM et l’IRM encéphalique permettaient de retrouver un défect 

osseux de 2.5x3.7cm au niveau du vertex en pariétal postérieur en 

continuité avec la fontanelle postérieure. La dure-mère était présente, 

il n’y avait aucune anomalie du parenchyme cérébral. Le 

nouveau né était opéré à 5 jours de vie. L’intervention consistait en 

une fermeture sans tension du défect avec excision des berges. 

Conclusion 

L’aplasie congénitale du vertex est un défect cutané qui peut inclure 

également un défect de l’os voire de la dure-mère. Il semble que 

plus le défect cutané est important plus le risque d’absence des structures 

sous-jacentes augmente. Beaucoup d’hypothèses étiologiques 

ont été proposées : défaut de fermeture du tube neural, nécrose par 

pression localisée pendant la vie intra-utérine, origine médicamenteuse, 

infectieuse, génétique. Elle peut être incluse dans un syndrome 

malformatif. Les complications sont infectieuses ou 

hémorragique. Le traitement est fonction de la taille du défect, soit 


traitement par pansements locaux, suture sans tension ou plastie 

par lambeau de rotation ou greffe cutanée. Une plastie de duremère 

et du crâne peut-être nécessaire. En l’absence d’autres malformations 

l’évolution est favorable. 

P37 - Hématome sous dural chronique : Traitement 

par ponction percutanée à propos de 14 cas 

K. Mostofi, Fort de France. 

Introduction 

Introduction :L’hématome sous dural chronique est une affection habituellement 

secondaire à la rupture des veines corticales et généralement 

traumatique sur un terrain favorisé par l’atrophie cérébrale, 

alcoolisme. Son expression clinique est extrêmement variée d’ou le 

nom du grand imitateur. Nous présentons notre expérience du traitement 

percutané chez cette population âgée et sous des traitement 

anticoagulant contre indiquant l’anesthésie générale. 


L’étude à été effectuée dans le service de Neurochirurgie de CHU 

de Fort de France sur une période de 1 an.14 patients ont présenté 

un hématome sous dural chronique symptomatique( céphalée, 

hémiparésie, trouble de la marche de l’équilibre) Ils ont été réévalué 

par le même neurochirurgien une semaine et un mois et demie 

après l’intervention chirurgical avec un scanner de contrôle. 


Les 14 patients ont bénéficié d’un scanner cérébral qui a montré 

l’hématome sous dural et à l’aide du logiciel KLMIUN nous avons 

quantifié l’hématome. Les 14 patients ont été opérés par un chirurgien 

à l’aide d’un traitement percutané à l’aide de twist-drill en évacuant 

la quantité de l’hématome mesuré préalablement. L’age moyen 

était 68,5 ans avec 9 hommes et 5 femmes. Un patient présentait un 

hématome sous dural bilatéral. 13 patients sur 14 (92.85%) sont 

devenus asymptomatiques avec un scanner normal endéans les 6 

semaines. Le seul patient qui à présenté une récidive et la présence 

d’une pneumoencéphalie était le patient avec HSD bilatéral (récidive 

à gauche qui a été évacuée avant le coté droit ) 

Conclusion 

Traitement par ponction percutanée des HSD chroniques est une 

bonne et efficace alternative chez ces patients qui sont en général âgés, 

sous anticoagulant ,et chez qui une anesthésie générale est contreindiquée. 

71


72 


P38 - Traitement et Pronostic des Hématomes sous 

duraux aigus. A propos de 28 cas 

L. Mahfouf, F. Aichaoui , B. Abdennebi 

Service de neurochirurgie, hopiltal Salim Zemirli ALGER 

Introduction 

Parmi les hématomes sous duraux post traumatiques , l'hématome 

sous dural ( HSD ) aigu présente un mauvais pronostic avec un taux 

de mortalité qui reste élevé dans la littérature . 


Nous avons hospitalité 28 patients durant une période allant de 

2002 à2007 , présentant un HSD aigu , parmi notre échantillon 23 

patients ont été opérés dont l'àge oscille entre 12 et 86 ans avec un 

àge moyen de 45 ans.,une prédominance masculine est noté dans 

notre série . L'ensemble des patients opérés présentaient des troubles 

de la conscience lors de leur admission . L'examen tomo densitométrique 

fait en urgence à objectivé dans tous les cas un HDS 

aigu isolé ou associé à d'autres lésions intracrâniennes. Le traitement 

neurochirurgical à consisté à réaliser un volet décompressif avec 

ou sans plastie durale. 


Le taux de mortalité dans notre série est estimé à 47%. 

Conclusion 

Le score de GLASCOW ainsi que les lésions associées ( thoracique 

et abdominale) semblent être des facteurs prédictifs du pronostic vital. 

P39 - L’Epaississement non-suppuratif de la voûte du 

crâne : une nouvelle forme de la maladie de Garré ? 

A. Akhaddar, A. Albouzidi, M. Elouennass, B. Elmostarchid, M. Boucetta. 

Service de Neurochirurgie. Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed 

V. Rabat. Maroc. 

Introduction 

Les sinusites de la face peuvent se compliquer d’infections intracrâniennes 

et d’ostéomyélites de la voûte. Cependant, les infections 

responsables d'un épaississement de la voûte du crâne sans suppuration, 

ni séquestration ni fistulisation n’ont jamais été rapportées à 

notre connaissance. Nous en présentons un cas inhabituel. 


Ce patient de 36 ans, aux antécédents de sinusites frontales à répétition, 

s’est présenté aux urgences dans un tableau de somnolence, 

méningitisme et hémiparésie gauche. La TDM cérébrale avait mis 

en évidence une lésion frontale intraparenchymateuse droite en 

cocarde de 25 mm associée à une sinusite frontale homolatérale, à 

une collection sous-durale et à un épaississement non-osteolytique 

de la voûte en regard. La lésion cérébrale apparaissait circonscrite 

par l’hyperostose de la voûte adjacente sans signes d’ostéolyse. 


Aprés une crâniectomie laborieuse (voûte crânienne très épaissie mais 

non-érodée), l'ouverture de la duremère a permis de drainer et la 

collection purulente sous-durale et celle intraparenchymateuse. Le 

volet osseux a été sacrifié. En post-opératoire, l'évolution était trés 

favorable aprés 2 mois d'antibiothérapie (métronidazole et ciprofloxacine). 

L’étude bactériologique des différents prélèvements est 

restée négative. L’étude anatomopathologique du volet osseux ne 

retrouvait pas d’infiltrat inflammatoire ; la structure osseuse était 

similaire à celle d’un os cortical normale. 

Conclusion 

Nous présumons que l’abcès cérébral chez notre patient s’est développé 

progressivement par l’agression intermittente et répétée 

induite par les sinusites frontales incorrectement traitées. Cette 

inflammation chronique serait à l’origine d’une stimulation de l’activité 

ostéoblastique de la voûte qui tentait de contenir le processus 

infectieux intracrânien en développant cette pseudocapsule osseuse. 

Un rare phénomène similaire a été décrit par Garré en 1893. La 

mandibule et le tibia sont les os les plus touchés. La prise en charge 

nécessite une éradication de la source d’infection et une antibiothérapie 

adaptée.


Une Couverture Précise pour 

les 

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Les trois électrodes Lamitrode Tripole 

Lestroisélectrod 

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16C). 6C) 

. 

Lire le manuel d’utilisation pour tout tou ut renseignement complémentaire concernant les indications, indicatio ons, les contre-indications, 

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les effets indésirables et les instructions d’utilisations. 

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® 

Lamitrode Tripole 

Electrodes Chirurgicales


74 


NOTES 

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TRAITEMENT DE L’HYDROCÉPHALIE 

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INTEGRA NPH 

low fl ow valve 

La solution pour l’hydrocéphalie à pression normale 

The Integra wave logo and Integra NPH are trademarks of Integra LifeSciences Corporation. ©2006 Integra LifeSciences Corporation. All Rights reserved. ILS 06-501-01-06

Bulletin Septembre 2008 - snclf

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