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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

88<br />

3<br />

Vitesses de réaction<br />

La réaction est donc du premier ordre par rapport<br />

aux ions Sn 2+ et du second ordre par rapport<br />

aux ions Fe 3+ .<br />

Remarque : Les ordres partiels sont ici égaux aux<br />

nombres stœchiométriques, mais cette égalité est tout<br />

à fait exceptionnelle.<br />

2) En présence d’un grand excès d’ions Sn 2+ , il y a<br />

dégénérescence de l’ordre par rapport aux ions Sn 2+ ;<br />

ordre réprésentation linéarisée<br />

0 [A] = [A] 0 – α . k . t<br />

1 ln [A](t) = ln [A] 0 – α . k . t<br />

2 <br />

1 = α.k.t + 1<br />

[A]0<br />

[A]<br />

Doc. 23 Représentation linéarisée<br />

pour les ordres 0, 1 et 2 dans le cas<br />

d’une réaction d’équation :<br />

a A → produits<br />

8.4.2. Méthode différentielle<br />

Cette méthode est utilisée lorsque l’étude expérimentale de la réaction a fourni<br />

la concentration [A] en fonction du temps : on trace la courbe représentant [A]<br />

en fonction de t et on détermine la vitesse de disparition de A à différents instants.<br />

Si la réaction admet un ordre, on doit avoir : v = k . [A] p .<br />

Soit : ln v(t) = ln k + p . ln [A](t)<br />

Si la réaction admet un ordre p, la courbe représentant ln v en fonction<br />

de ln[A] est une droite de pente p.<br />

Cette méthode permet donc à la fois de vérifier si la réaction admet un ordre<br />

et de déterminer celui-ci, que celui-ci soit simple ou non. L’ordonnée à l’origine<br />

valant ln k, cette méthode permet aussi de déterminer k.<br />

8.4.3. Méthode intégrale<br />

alors :<br />

v = k . [Fe 3+ ] 2 . [Sn 2+ ]<br />

Pour s’entraîner : ex. 13.<br />

Dans cette méthode, on fait une hypothèse sur la valeur de p, ordre de la<br />

réaction ; on intègre l’équation différentielle obtenue :<br />

On détermine ainsi la fonction F p ([A]) dont la représentation en fonction du<br />

temps serait linéaire (doc. 23).<br />

On trace la courbe correspondante grâce aux valeurs expérimentales : l’hypothèse<br />

faite est vérifiée si la courbe obtenue est une droite, compte tenu des<br />

incertitudes entachant les valeurs expérimentales. On peut compléter (ou remplacer)<br />

le tracé de la courbe par une méthode de régression linéaire dont disposent<br />

actuellement toutes les calculatrices scientifiques ; l’hypothèse faite est<br />

vérifiée si la valeur absolue du coefficient de corrélation est très proche de 1.<br />

La méthode intégrale n’est en fait utilisable que pour les ordres simples, entier<br />

ou demi-entier. Dans les problèmes, elle est souvent mise en œuvre pour vérifier<br />

l’ordre proposé par l’énoncé.<br />

8.4.4. Méthode des vitesses initiales<br />

v ≈ k . [Fe 3+ ] 2 . [Sn 2+ ] 0 = k' app . [Fe 3+ ] 2<br />

La réaction étant du second ordre par rapport aux ions<br />

Fe 3+ , t 1/2 , temps de demi-réaction pour les ions Fe 3+ ,<br />

est inversement proportionnel à la concentration initiale<br />

[Fe 3+ ] 0 .<br />

Pour s’entraîner : ex. 13<br />

On réalise une série d’expériences à la même température : dans chacune d’elles,<br />

on étudie l’évolution de la concentration [A] à partir d’une concentration<br />

initiale, [A] 0 , connue.

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