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CHIMIE

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• Pour un changement de niveau d’énergie vibrationnelle<br />

D E v ª 0,1 à 0,5 eV ª 10 à 50 kJ .mol –1<br />

La longueur d’onde de la radiation correspondante<br />

varie pratiquement de 2,5 µm à 15 µm.<br />

Le changement de niveau vibrationnel s’accompagne<br />

en général d’un changement de niveau rotationnel :<br />

le spectre correspondant, dit de rotation-vibration,<br />

se situe dans l’infrarouge (I.R.).<br />

• Pour un changement de niveau d’énergie électronique<br />

(et en même temps de niveaux d’énergie vibrationnelle et<br />

rotationnelle) :<br />

DE e ≈ 5 eV ≈ 500 kJ .mol –1<br />

Les radiations qui permettent cette transition ont une longueur<br />

d’onde de 0,1 à 10 nm environ : les spectres électroniques<br />

se situent dans l’ultraviolet et le visible.<br />

Remarque :<br />

Les spectres d’absorption devraient présenter des raies<br />

fines. En fait, nous observons toujours un élargissement<br />

plus ou moins marqué des raies : il y a une distribution de<br />

fréquences autour de la fréquence théorique d’absorption<br />

n 0, avec un maximum pour cette dernière.<br />

1.4 Pratique de la spectroscopie<br />

d’absorption<br />

■ Les instruments qui permettent d’enregistrer l’absorption<br />

d’un quantum d’énergie sont appelés spectrophotomètres<br />

dont le principe a été vu dans l’annexe 1 de<br />

Chimie 1.<br />

■ Les résultats quantitatifs des mesures d’absorption en<br />

spectroscopie U.V. visible ou I.R. sont exprimés par la loi<br />

de Beer-Lambert, dans le cas des solutions peu concentrées.<br />

On suppose que la cuve contenant la solution à étudier<br />

reçoit un faisceau incident monochromatique d’intensité<br />

I 0 et que le faisceau sortant a une intensité I s.<br />

On définit alors :<br />

• la transmittance par :<br />

• l’absorbance A (ou densité optique) par :<br />

En pratique, est souvent exprimée en cm, c en mol . L –1<br />

et e l en L . mol –1 . cm –1 .<br />

2<br />

Spectroscopie infrarouge<br />

2.1 Présentation de spectres infrarouges (I.R.)<br />

En spectroscopie I.R., la coutume est de représenter, non<br />

pas l’intensité absorbée, mais l’intensité transmise, comptée<br />

de 0 à 100 %, par rapport à l’intensité du faisceau incident,<br />

c’est-à-dire la transmittance T.<br />

Un spectre I.R. fait apparaître :<br />

– en ordonnée : la transmittance T (exprimée en pourcentage)<br />

;<br />

– en abscisse : le nombre d’onde s = (en général,<br />

exprimé en cm –1 ).<br />

Une transmittance de 100 % signifie qu’il n’y a pas d’absorption.<br />

De ce fait, les bandes d’absorption d’un spectre<br />

I.R. pointent vers le bas.<br />

Pour le chimiste organicien, le spectre I.R. typique s’étend<br />

de 600 à 4 000 cm –1 , ce qui correspond à des énergies<br />

absorbées allant de 7 à 48 kJ . mol –1 .<br />

■ Les documents 2 et 3 présentent des exemples de spectres<br />

I.R.<br />

• Observons les spectres du pentane et de l’hexane<br />

(doc. 2 a et 2 b, page suivante).<br />

Nous pouvons remarquer la similitude de l’emplacement<br />

et de l’aspect des bandes présentes vers 2 900 cm –1 , mais<br />

des différences notables pour des valeurs de s inférieures<br />

à 1 500 cm –1 : celles-ci apparaissent plus clairement sur<br />

les enregistrements effectués avec plus de sensibilité.<br />

La bande correspondant à s ≈ 2 900 cm –1 caractérise<br />

les liaisons C–H .<br />

• Sur les spectres de la propanone et de la butanone<br />

(doc. 3 a et 3 b, page suivante), notons la présence d’une<br />

bande vers 2 900 cm –1 , caractéristique des liaisons C–H.<br />

Il apparaît aussi une bande intense vers 1 720 cm –1 indiquant<br />

la présence d’une liaison C=O.<br />

En dessous de 1 500 cm –1 , il existe à nouveau des différences<br />

notables : cette zone est donc caractéristique du<br />

composé étudié.<br />

■ Nous pouvons généraliser les observations :<br />

Annexe 9<br />

Lors de l’étude d’un spectre I.R., il faut toujours<br />

distinguer deux domaines :<br />

• la région qui correspond aux plus grandes valeurs<br />

de s (s > 1 300 cm –1 ) où apparaissent les bandes<br />

caractéristiques de certaines liaisons, par<br />

exemple C=O, C=C, C–H, O–H, N–H, …<br />

• la région pour laquelle s < 1 300 cm –1 , qui est<br />

parfaitement caractéristique du composé, et non<br />

uniquement des fonctions présentes.<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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