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CHIMIE

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+ d – d<br />

A B<br />

p→<br />

Doc. 13 Orientation du moment<br />

dipolaire.<br />

Architecture moléculaire<br />

■ La distance d AB associant un élément A à des homologues d’une même<br />

famille augmente en descendant dans leur colonne :<br />

2<br />

COURS<br />

d H–F d H–Cl d H–Br d H–I<br />

Mais, elle diminue en revanche de la gauche vers la droite d’une même période :<br />

1.5.2. Énergie de liaison<br />

d H–C d H–N d H–O<br />

Comme cela été vu en classe de Première S, l’énergie de liaison D AB, caractérise<br />

l’énergie à fournir pour dissocier la molécule AB à l’état gazeux en deux<br />

radicaux A • et B • , tous deux gazeux, selon l’équation :<br />

AB (g)<br />

Les données numériques du document 13 montrent que les énergies de<br />

liaison D AB, qui donnent une idée précise de la force des interactions qui<br />

associent les atomes A et B, varient en sens inverse de la longueur de liaison<br />

d AB. D’où la conclusion :<br />

1.5.3. Polarisation<br />

Lorsque des atomes A et B liés par liaison covalente simple ou multiple présentent<br />

des électronégativités χ différentes, le(s) doublet(s) électronique(s) ne<br />

joue(nt) plus un rôle symétrique à l’égard des deux atomes : quelle que soit la<br />

manière dont s’est constituée la liaison (covalence ou coordination), il(s)<br />

tend(ent), en général, à se rapprocher du plus électronégatif des deux atomes.<br />

Ainsi, dans le cas d’une liaison simple dans le cas où χ(A) < χ(B) :<br />

p→<br />

A • + •B<br />

Tout se passe comme s’il y avait un transfert électronique partiel de A, qui prend<br />

alors une charge partielle q A = + de, vers l’atome B qui prend la charge<br />

partielle q B = – de. La liaison prend alors un caractère ionique partiel ; elle<br />

est purement covalente pour d = 0, purement ionique pour d = 1. La valeur de<br />

δ, 0 δ 1, définit le pourcentage ionique de la liaison A–B.<br />

La séparation des charges engendre un moment dipolaire p Æ , colinéaire à la<br />

liaison, orienté du pôle – vers le pôle + du dipôle (doc. 13) :<br />

L’expression de sa norme s’en déduit :<br />

A (g) + B (g)<br />

L’énergie d’une liaison AB est d’autant plus forte que la distance<br />

internucléaire d AB est courte.<br />

Æ Æ<br />

p = q . BA<br />

|| p Æ || = q . d AB<br />

+ de –de<br />

A B<br />

d AB<br />

D AB<br />

Dans le Système International, le moment dipolaire d’une liaison ionique pure,<br />

produit de la charge élémentaire ( q = e = 1,6 . 10 –19 C)par une distance inter-<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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