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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

454<br />

15<br />

Applications du premier principe à la chimie<br />

• ∆H 1→a = ∆H 0 1→a puisque l’enthalpie d’un système<br />

est indépendante de la pression.<br />

Or : ∆H 0 1→a = (x 2 − x 1) . ∆ rH 0 (T 1)<br />

Donc : ∆H 1→a = (x 2 − x 1) . ∆ rH 0 (T 1)<br />

Donc : ∆H 1→a = − 0,5 . n 1 . 197,6 kJ<br />

• La deuxième étape correspond à une transformation<br />

physique, l’échauffement du système obtenu à la fin<br />

de l’étape 1→a. Soit C p(x 2) la capacité calorifique<br />

sous pression constante du système après l’achèvement<br />

de la réaction chimique :<br />

∆H α→2 = T 2<br />

T 1<br />

C p(x 2) . dT<br />

T 2 est inconnue mais C p(x 2) peut être calculée puisque<br />

la composition du système est connue :<br />

cales<br />

C p(x 2) = n 1 . (C p 0 (SO3) + 0,3 C p 0 (O2) + 3,2 C p 0 (N2))<br />

= n1 . 186,7 J . K −1<br />

thermomètre<br />

agitateur<br />

vide<br />

isolant<br />

thermique<br />

parois<br />

métalliques<br />

Doc. 16 Calorimètre adiabatique<br />

isobare.<br />

Donc :<br />

6 Détermination des enthalpies<br />

de réaction<br />

6.1 Détermination par calorimétrie<br />

La détermination expérimentale des enthalpies de réaction découle directement<br />

de l’application du Premier Principe de la Thermodynamique. On utilise, pour<br />

cela, un réacteur adiabatique, soit isochore soit isobare, appelé calorimètre<br />

adiabatique. Décrivons l’utilisation du calorimètre isobare (doc. 16).<br />

6.1.1. Déroulement d’une expérience<br />

• On étalonne le calorimètre et ses accessoires par une expérience préalable ;<br />

soit cal sa capacité calorifique.<br />

• On attend que les différents réactifs, pris séparément, ainsi que le calorimètre<br />

soient à l’équilibre thermique à la température T 1.<br />

•On introduit alors les réactifs dans le calorimètre, à l’intérieur duquel règne<br />

une pression constante.<br />

• On laisse la réaction, supposée totale, se dérouler et le système (mélange réactionnel<br />

et calorimètre) atteindre l’équilibre thermique interne : on mesure T 2,<br />

température finale commune du mélange réactionnel et du calorimètre.<br />

6.1.2. Analyse de l’expérience<br />

∆Ha→2 = T 2<br />

Cp(x2) . dT = 186,7n1 . T<br />

1<br />

T 2<br />

T<br />

1<br />

∆H a→2 = n 1 . (186,7) . (T 2 − T 1)<br />

∆H a→2 = n 1 . (186,7 . T 2 − 55,64 . 10 3 ) J<br />

• Exprimons que la variation globale d’enthalpie du<br />

système est nulle : on obtient, après simplification<br />

par n 1, une équation du premier degré en T 2 :<br />

186,7 . T 2 − 154,44. 10 3 = 0<br />

dont la solution fournit la valeur de la température<br />

finale T 2 :<br />

• On analyse d’abord les échanges du système avec le milieu extérieur.<br />

Le calorimètre ayant des parois adiabatiques, les transferts thermiques entre le<br />

système et l’extérieur sont nuls :<br />

Q1→2 = 0<br />

T 2 = 827 K<br />

La réaction se déroulant sous pression constante, T 2<br />

est la «température de flamme adiabatique »du système.<br />

dT<br />

Pour s’entraîner : ex. 5 et 6

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