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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

412<br />

(*)<br />

14<br />

Composés à liaison simple carbone-oxygène<br />

bases pKA acides<br />

RO –<br />

HO –<br />

ArO –<br />

H2O ROH<br />

ROR<br />

ArOH<br />

16 ROH<br />

14<br />

10<br />

0<br />

– 2<br />

– 3,5<br />

– 7<br />

H 2O<br />

ArOH<br />

H + (aq)<br />

ROH 2 +<br />

R 2OH +<br />

ArOH 2 +<br />

2.2.2. Réactivité due aux doublets libres sur l’atome d’oxygène<br />

■ Basicité de Brønsted<br />

L’équilibre de capture d’un proton par un doublet libre de l’atome d’oxygène<br />

met en évidence les propriétés de base de Brønsted des molécules :<br />

R–O – – –H + H d R–O –<br />

H 2<br />

<br />

(l’ion R–OH2 est l’ion alkyloxonium)<br />

Ph–O – – H +H dPh–O –<br />

H 2 (Ph est la notation du groupe phényle C 6H 5–)<br />

R–O – – –R +H dR 2O –<br />

H<br />

base acide<br />

<br />

Dans l’eau, pKA (R–OH2 / R–OH) ≈ – 2 : un alcool est une base indifférente,<br />

<br />

l’acide conjugué, l’ion alkyloxonium R–OH2 est un acide fort, qui ne sera<br />

présent qu’en très petite quantité, sauf en présence d’une concentration importante<br />

en acide fort (H2SO4, par exemple).<br />

Dans l’eau, de même (*) :pKA(R2OH / R–O–R) ≈ – 3,5<br />

<br />

pKA (Ar–OH2 / Ar–OH) ≈ –7<br />

La protonation de ces molécules constitue un prééquilibre peu favorable à<br />

l’acide conjugué ; ce prééquilibre est souvent le prélude à une évolution ultérieure.<br />

Il y a ainsi catalyse acide par l’ion H .<br />

■ Basicité de Lewis<br />

L’équilibre de don d’un doublet libre de l’atome d’oxygène à un acide de Lewis<br />

met en évidence la propriété de base de Lewis de ces composés. L’acide de<br />

Lewis peut être un cation métallique, formant avec un éther-oxyde un complexe<br />

(particulièrement stable avec les éthers-couronnes (cf. doc. 6)), ou le<br />

chlorure de zinc avec un alcool :<br />

Cette réaction constitue l’une des étapes d’un processus dans lequel il y a catalyse<br />

par l’acide de Lewis.<br />

■ Nucléophilie<br />

L’aptitude à céder ce doublet, appréciée par sa vitesse, met en évidence les propriétés<br />

nucléophiles des alcools et éthers-oxydes. Un phénol est moins basique<br />

qu’un alcool, et il est aussi moins nucléophile. Pour un éther-oxyde, le don du<br />

doublet n’est généralement pas suivi d’évolution, du fait des liaisons C–O,<br />

fortes, qui ne sont pas rompues. Il n’y a donc pas de réaction.<br />

2.2.3. Liaison C–O<br />

R O + Zn Cl2 R O Zn Cl2 H<br />

■ La polarisation de la liaison C d –O d prédispose à une rupture ionique :<br />

R–O–HcR + OH , mais cette rupture reste très difficile, OH étant<br />

un mauvais nucléofuge (son départ est difficile).<br />

Il en est de même pour un éther-oxyde :<br />

R–O–R' c R + OR' , l’ion alcoolate R'O étant encore plus mauvais<br />

nucléofuge que l’ion hydroxyde.<br />

■ Cette rupture est plus facile après protonation de l’atome d’hydrogène (ou<br />

<br />

attaque par un acide de Lewis) : R–OH2 c R + H2O , H2O étant, en<br />

effet, un bien meilleur nucléofuge que HO .<br />

<br />

H

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