29.06.2013 Views

CHIMIE

CHIMIE

CHIMIE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

(*)L’expression de cette constante d’équilibre<br />

sera précisée au chapitre 17.<br />

(**)<br />

<br />

RNH 3 RNH 2<br />

0 10 14 35<br />

0 4,6 14 25<br />

(***) Le diisopropylamidure de lithium<br />

(noté L.D.A.) :<br />

Li , ((CH3)2CH)2 N <br />

RNH<br />

<br />

C6H5NH3 <br />

C6H5NH2 C6H5NH pH<br />

pH<br />

(solvant : la diisopropylamine) est une<br />

base très encombrée, elle permet de favoriser<br />

l’élimination E2 par rapport à la substitution<br />

nucléophile bimoléculaire S N2<br />

dans le cas des halogénures primaires peu<br />

encombrés.<br />

<br />

2.3 Remarques<br />

Composés à liaison simple carbone-azote<br />

2.3.1. Réactivité de la liaison N – –H : acidité<br />

13<br />

Cu2 H2N NH2 2<br />

+ 2 H2N–CH2 –CH2 –NH2 =<br />

H2C H2C Cu<br />

CH2 CH2 H2N NH2 <br />

log b 2 = 19,60 (*) .<br />

COURS<br />

Les liaisons N–H des amines primaires et secondaires sont polarisées<br />

( c p(N) = 3,04 et c p(H) = 2,2) : N – d – H d ; une rupture ionique est alors possible<br />

selon l’équation :<br />

R 1 –N–H<br />

R 2<br />

R 1 –N<br />

R2 ion alkylamidure<br />

ou arylamidure<br />

Dans l’eau, cet équilibre est caractérisé par un pK A aux alentours de 35 pour les<br />

alkylamines, et par un pK A de 25 pour l’aniline (**) .Les amines sont des acides très<br />

faibles et les ions amidures des bases très fortes, nivelées par l’eau, qui peuvent<br />

être utilisées dans les réactions d’élimination bimoléculaires E2 (***) .<br />

Les ions amidures sont obtenus :<br />

• par une réaction acide-base en présence d’une base extrêmement forte telle qu’un<br />

alkyllithien :<br />

R 1 –Li + R 2 N – H 2 = R 1 H + Li <br />

, R 2– N – H <br />

• par une réaction d’oxydoréduction en présence de sodium :<br />

Na + R1R2 – catalyseur<br />

NH =<br />

(g) + Na <br />

, R 1 R 2 N – – <br />

2.3.2. Liaison C–N<br />

La liaison C–N est une liaison forte polarisée Cd <br />

–Nd (cp(C) = 2,50 et<br />

cp(N) =3,04). Elle n’est pratiquement jamais rompue même après protonation de<br />

l’atome d’azote ; contrairement aux alcools (cf. chap. 14), l’ammoniac et les amines<br />

sont de mauvais nucléofuges.<br />

2.3.3. Les sels d’ammonium quaternaire :<br />

des catalyseurs de transfert de phase<br />

=<br />

Certains sels d’ammonium quaternaires (de formule générale (R 1R 2R 3R 4) N <br />

, Cl ),<br />

agents amphiphiles, peuvent être utilisés pour faciliter des réactions entre espèces<br />

difficilement solubles dans le même solvant. Considérons, par exemple, une réaction<br />

de type S N2entre une espèce ionique soluble dans l’eau comme le cyanure de sodium<br />

(Na , CN ), et une espèce hydrophobe, mais soluble dans un solvant non polaire<br />

comme le décane, telle que le 1-chlorooctane :<br />

Na + CN + CH 3–(CH 2) 7–Cl c Na + Cl + CH 3–(CH 2) 7–CN<br />

La réaction peut être favorisée en ajoutant aux deux solutions des traces d’un composé<br />

amphiphile comme le sel d’ammonium quaternaire :<br />

(C 6H 5–CH 2) 4N <br />

, Cl <br />

Le cation ammonium quaternaire, soluble dans les deux phases, permet le transport<br />

des ions CN de la phase aqueuse à la phase organique, où ils peuvent réagir<br />

avec le chloroalcane (doc. 11).<br />

<br />

+ H <br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

395

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!