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CHIMIE

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a)<br />

H–F<br />

b) H–O–H<br />

c)<br />

d)<br />

H<br />

H–N–H<br />

H<br />

H–C–H<br />

H<br />

Doc. 2 Les atomes de fluor dans<br />

HF (a), d’oxygène dans H 2O(b),<br />

d’azote dans NH 3 (c) et de carbone<br />

dans CH 4 (d) suivent la règle de<br />

l’octet. Les atomes d’hydrogène<br />

suivent la règle du duet.<br />

COURS<br />

Dans les deux types de liaison, une fois la liaison A – B formée, il devient impossible<br />

de retrouver l’origine des électrons de la paire qui la constitue (principe<br />

d’indiscernabilité).<br />

1.3 Règle de l’octet<br />

Le nombre de liaisons covalentes susceptibles d’être formées par un atome<br />

dépend donc non seulement du nombre d’électrons célibataires qu’il possède<br />

(aptitude à former des liaisons covalentes classiques), mais aussi du nombre<br />

de doublets propres de valence et d’orbitales vacantes de valence (aptitude à<br />

constituer des liaisons de coordination) qui l’entourent.<br />

1.3.1. Énoncé de la règle<br />

Nous avons déjà vu que, à l’exclusion de l’hélium dont la couche de valence<br />

ne possède qu’un doublet 1s 2 , tous les gaz nobles présentent une configuration<br />

de valence ns 2 np 6 ; leurs huit électrons de valence constituent alors quatre<br />

doublets autour du noyau, en un ensemble appelé octet.<br />

Par analogie avec les composés ioniques dans lesquels les atomes tendent à<br />

présenter la structure électronique du gaz noble voisin, G. LEWIS a suggéré que,<br />

dans une molécule, les atomes mettent en commun leurs doublets afin que chacun<br />

tende vers cette même configuration. Il a exprimé cette notion dans la règle<br />

de l’octet.<br />

Règle de l’octet : Les atomes d’un édifice polyatomique tendent à<br />

partager autant de doublets d’électrons qu’il leur en est nécessaire<br />

pour la réalisation de leurs octets.<br />

La stabilité maximale est obtenue lorsque l’octet est atteint, en particulier pour<br />

les éléments de la seconde période, C, N, O, F.<br />

Pour l’atome d’hydrogène (Z = 1), dont le numéro atomique est inférieur à celui<br />

de l’hélium (Z = 2), la structure électronique recherchée est un duet constitué<br />

d’un doublet d’électrons : c’est la règle du duet.<br />

Cette règle permet de déterminer la valence d’un atome, c’est-à-dire le nombre<br />

x de liaisons covalentes auxquelles peut participer cet atome.<br />

Le nombre x de liaisons covalentes que peut former un atome dépend<br />

directement du nombre N v de ses électrons de valence ; pour N v 4:<br />

x= 8 – N v<br />

Architecture moléculaire<br />

L’hydrogène doit former une liaison pour acquérir la structure électronique de<br />

l’hélium : il est monovalent.<br />

La règle de l’octet explique la tendance des éléments fluor (Nv =7), oxygène<br />

(N v = 6), azote (N v = 5)et carbone (N v = 4)à former une, deux, trois ou quatre<br />

liaisons covalentes.<br />

Le fluor est monovalent, l’oxygène divalent, l’azote trivalent et le<br />

carbone tétravalent.<br />

Leur association, avec l’hydrogène par exemple, conduit respectivement au<br />

fluorure d’hydrogène HF, à l’eau H 2O, à l’ammoniac NH 3 et au méthane CH 4<br />

(doc. 2).<br />

2<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

37

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