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CHIMIE

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Doc. 12 Influence de la nature du<br />

groupe R de R–X sur la vitesse<br />

d’une réaction S N2. E pa est l’énergie<br />

potentielle d’activation.<br />

E' pa > E pa , d’où k' < k<br />

nucléophile<br />

I , HS <br />

Br , HO ,<br />

RO , CN <br />

Cl , NH3 F , RCO <br />

2<br />

HOH, ROH<br />

RCOOH<br />

knucléophile<br />

k MeOH<br />

> 10 5<br />

10 4<br />

10 3<br />

10 à 10 2<br />

Doc. 13 Ordre de grandeur de la<br />

réactivité nucléophile mesurée par<br />

le rapport de la constante de vitesse<br />

du nucléophile considéré à celle<br />

du méthanol k nucléophile / k MeOH ,<br />

pour des réactions S N2 dans le<br />

méthanol comme solvant.<br />

1<br />

10 –2<br />

<br />

Composés à liaison carbone-halogène<br />

3.2.3. Influence de quelques facteurs<br />

12<br />

Une réaction ayant lieu avec le mécanisme S N2 est une réaction énantiospécifique<br />

à 100 %.<br />

COURS<br />

■ Influence du groupe R de R–X<br />

Expérimentalement, on observe que, lors d’un mécanisme S N2 , la vitesse<br />

diminue des halogénures primaires aux halogénures secondaires, puis aux<br />

halogénures tertiaires. Les halogénures tertiaires réagissent en général<br />

autrement que par le mécanisme S N2. Cette réactivité décroît quand la gêne<br />

stérique augmente au niveau de l’atome de carbone porteur de l’halogène. Ceci<br />

est schématisé par :<br />

R I X > R II X >> R III X où > signifie « réagit plus vite que ».<br />

Cet ordre de réactivité est interprété par une déstabilisation de l’état de transition<br />

pentacoordiné par rapport à l’halogénoalcane tétracoordiné lorsque le<br />

nombre et l’importance des groupes alkyles portés par l’atome de carbone lié<br />

à l’atome d’halogène augmente. Il en résulte une augmentation de l’énergie<br />

d’activation, donc une diminution de la constante de vitesse k (doc. 12).<br />

E p<br />

E pa<br />

d <br />

Y<br />

Y <br />

+ H 3C–X<br />

C<br />

d <br />

X<br />

Y–CH 3 + X <br />

c.r.<br />

Les exemples de réactions donnés au paragraphe 3.2.1., mettant en jeu un<br />

halogénométhane ou un halogénure primaire ou secondaire, correspondent aux<br />

cas favorables pour un mécanisme S N2.<br />

■ Influence du réactif nucléophile<br />

La vitesse de la réaction est proportionnelle à la concentration en nucléophile<br />

et dépend de sa nature. La constante de vitesse mesure le pouvoir nucléophile<br />

du réactif (sa nucléophilie). La comparaison des constantes de vitesse de<br />

plusieurs réactifs vis-à-vis d’un même substrat (dans les mêmes conditions de<br />

température, de solvant, ...) permet de classer ces réactifs selon leur nucléophilie.<br />

Les classements peuvent changer selon le substrat, mais des ordres généraux<br />

de nucléophilie peuvent être établis (doc. 13).<br />

E p<br />

La nucléophilie d’un réactif dépend :<br />

•du substrat ;<br />

•de sa force en tant que base de Brønsted :<br />

E' pa<br />

d <br />

Y<br />

Y <br />

CH3 + H3C–C–X CH 3<br />

C<br />

d <br />

X<br />

+ X <br />

CH3 H3C–C–Y CH 3<br />

c.r.<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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