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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

342<br />

11<br />

Interactions de faible énergie<br />

Doc. 35 Extraits des spectres infrarouge<br />

de l’éthanol CH 3–CH 2–O–H :<br />

a) en phase vapeur ;<br />

b) en solution à 10 % en masse dans<br />

le tétrachlorométhane.<br />

% transmission<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

2,5 3 4 5<br />

0<br />

4000<br />

O – H<br />

C – H<br />

s (cm –1)<br />

3500 3000 2500 2000<br />

Doc. 36 Spectre infrarouge de<br />

l’acide éthanoïque concentré.<br />

a)<br />

b)<br />

H<br />

H<br />

O<br />

O<br />

O<br />

H<br />

O<br />

H<br />

O<br />

O<br />

H<br />

H<br />

H<br />

O O<br />

Doc. 37 Formules topologiques :<br />

a) du glycérol ou propan-1,2,3triol<br />

; b) du glucose.<br />

Chaque molécule peut participer à<br />

de nombreuses liaisons hydrogène.<br />

H<br />

O<br />

<br />

a) 3 4 5 b) 3 4 5<br />

% transmission<br />

O–H<br />

libre<br />

C–H<br />

(cm – 1) (cm – 1)<br />

3600 3200 2800 2400 2000 3600 3200 2800 2400 2000<br />

Le spectre I.R. de l’acide éthanoïque en solution relativement concentrée<br />

(doc. 36) présente un net chevauchement de la bande due à la vibration des liaisons<br />

C–H et de la bande due aux vibrations des liaisons O–H ; un tel chevauchement<br />

est caractéristique de groupes O–H fortement liés.<br />

La spectroscopie infrarouge est une technique très utilisée pour détecter<br />

la présence de liaisons hydrogène tant à l’état solide qu’en solution<br />

pour des espèces minérales ou organiques.<br />

2.3.6. Autres conséquences de la présence de liaison hydrogène<br />

Parmi les nombreuses propriétés physiques qui dépendent de la présence de<br />

liaisons hydrogène, et éventuellement d’interactions de van der Waals, on peut<br />

encore citer la masse volumique et la viscosité.<br />

■ La présence de liaisons hydrogène intermoléculaires ou intramoléculaires a<br />

généralement pour effet de «resserrer » les molécules les unes contre les autres,<br />

ce qui diminue le volume molaire et ainsi augmente la masse volumique.<br />

Ainsi à 20 °C, la masse volumique du butan–1–ol CH 3–CH 2–CH 2–CH 2–OH<br />

qui présente des liaisons hydrogène, est de 0,8098 g.cm –3 alors que celle de<br />

son isomère l’éthoxyéthane ou «éther » CH 3–CH 2–O–CH 2–CH 3, dépourvu de<br />

liaisons hydrogène, n’est que de 0,7410 g . cm –3 .<br />

■ Les liaisons hydrogène intermoléculaires associent les molécules des liquides<br />

entre elles, ce qui a pour effet de rendre plus difficiles leurs déplacements relatifs.<br />

La présence de liaisons hydrogène réduit donc la fluidité d’un liquide et<br />

en augmente la viscosité.<br />

Ainsi à 0°C, la viscosité du butan–1–ol est dix huit fois plus grande que celle<br />

de son isomère l’éthoxyéthane ou «éther ».<br />

Il est facile de vérifier au laboratoire que le glycérol (doc. 37 a) est un liquide<br />

très visqueux et qu’une solution concentrée de glucose (doc. 37 b) est très<br />

sirupeuse.<br />

% transmission<br />

O–H libre<br />

O–H lié<br />

C-H<br />

Pour s’entraîner : ex. 18 et 19

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